Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

Chap3 - AD1 Correction Pollinisation Dispersion

Télécharger au format docx, pdf ou txt
Télécharger au format docx, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 4

Correction AD1 Chapitre 3 POLLINISATION DISPERSION DES GRAINES

1. Transport du pollen : étape nécessaire à la fécondation croisée.

Tableau présentant certaines adaptations favorisant la pollinisation croisée chez


les plantes à fleurs ( 242-243)

Zoogame (animaux)
Anémogame
Entomogame
(vent)
(Insecte)
Signaux attractifs
Etamines
Pollen : produit en plus faible quantité, grain gros et
pendantes,
ornementés (adhèrent au pollinisateur)
exposées au
Mimétisme
vent
Signaux Signaux Signaux du
Pollen petit
visuels chimiques trophiques partenaire
et lisse ou à
sexuel
ballonnets
Forme et
Production
taille de
de pollen en
Adaptation la corolle
très grande
florale Couleur
quantité (bcp Emission Phéromones
de la
de pertes) de Pollen accroché Aspect
corolle
Stigmates substances aux pattes général du
Dessins
plumeux volatiles Nectar=substances label
guides à
pour odorantes nutritives Période de
pollen
optimiser la Attractives floraison
Période
réception des
de
grains de
floraison
pollen
différente
-Caltha
des Orchidée
Noisetier marais Arum titan Myosotis Ophrys
Exemple
-Digitale Orphys colza abeille
-
myosotis

Les plantes anémogames présentent certaines adaptations qui permettent et


facilitent le transport du pollen par le vent :
- elles produisent de grandes quantités de pollen (doc. 1A)
- les étamines sont mobiles, bien exposées au vent (doc. 1B)
- les grains de pollens (doc. 1C) sont lisses, de petite taille, moins de 50 µm (environ
30 µm. Certaines espèces comme les pins, les épicéas et les sapins émettent des
grains de pollen allégés par des ballonnets remplis d’air.
- les fleurs, souvent petites et discrètes, présentent des stigmates longs, ramifiés
et/ou plumeux et bien exposés au vent (doc. 1B).

Les plantes zoogames sont sources de nourriture pour les animaux pollinisateurs
qui y récoltent du nectar et/ou du pollen. Elles disposent d’adaptations qui attirent
les animaux pollinisateurs vers le cœur de la fleur :
– Des signaux trophiques comme le pollen mais aussi le nectar, liquide riche en
sucres (glucose, fructose, saccharose) sécrété généralement par les nectaires

(ou glandes nectarifères), mais aussi par d’autres territoires de la fleur en relation avec
le phloème et la sève élaborée. Le nectar constitue la matière première du miel des
abeilles. Sa composition varie d’une plante à l’autre et présente un pouvoir attractif sur
les animaux pollinisateurs. Les nectaires sont souvent localisés à la base des pétales ou
des étamines.
_ Des signaux visuels (taille, formes, couleurs). Les fleurs sont souvent de grande taille,
aux pétales présentant des couleurs attractives pour les pollinisateurs. Ces couleurs
changeantes sont liées à des accumulations de pigments dans les cellules des pétales,
sensibles à leur environnement ionique et au pH. L’acidité varie avec l’âge de la fleur qui
peut ainsi modifier ses couleurs en fonction de son état physiologique et constituer, tel le
myosotis (doc. 1F), un véritable message pour les pollinisateurs. Les pétales présentent
également des marques, des lignes qui attirent les pollinisateurs vers les nectaires et les
pièces fertiles. Les formes des corolles des fleurs zygomorphes, comme la sauge des
prés, constituent également des « pistes » d’atterrissage pour les insectes ou parfois sont
un leurre, comme dans le cas de l’ophrys abeille
– Des signaux chimiques (parfums, substances attractives mimant des phéromones). Ce
sont des molécules volatiles odorantes sécrétées par de petites glandes, les osmophores,
situés sur les pétales. Elles peuvent attirer les insectes qui les perçoivent par leurs
antennes sur de longues distances, les signaux visuels prenant le relai à proximité de la
fleur. Certaines fleurs, comme l’arum, émettent des odeurs putrides qui attirent les
diptères qui y trouvent un lieu de ponte. – Leurs grains de pollen sont de grande taille
(jusqu’à 150 µm pour la courge, environ 80 µm pour le lis) et ornementés, ce qui favorise
leur accrochage aux poils des insectes.

Les adaptations conjointes entre les plantes et les pollinisateurs

Les insectes pollinisateurs trouvent de la nourriture (nectar et pollen) au sein des fleurs.
En effet, les fleurs les attirent par différents signaux. Par exemple, les abeilles disposent
de pièces buccales extensibles permettant la récolte du nectar, aspiré et stocké dans leur
jabot. Dans les fleurs, au contact des étamines, elles se recouvrent de pollen. Une partie
de celui-ci est peigné et disposé en forme de pelote sur la corbeille du tibia pour être
transporté jusqu’à la ruche. Elles emportent ainsi dans leurs poils des grains de pollen
qu’elles transportent vers d’autres fleurs, favorisant ainsi leur fécondation croisée.
Il y a donc bien une collaboration plante /animal .
Plantes entomophiles et pollinisateurs sont ainsi le produit d’une co-évolution.
Les angiospermes (plantes à fleurs) et les hyménoptères (abeille) ont évolué
conjointement depuis 100 Ma, les adaptations des uns, favorisant celles des autres. Ces
caractères sont ainsi des avantages sélectifs retenus par l’évolution.
2. La dispersion des graines
Les adaptations des fruits et des graines en relation avec leur agent de
transport

Tableau des différents modes de dispersion des graines

Dispersion par les animaux :


Dispersion Dispersion Dispersion zoochorie
Mode de
par le vent : Par éjection par l’eau Sur Dans
dispersion
anémochorie autochorie hydrochorie l’animal : l’animal :
épizoochorie endozoochorie
Concombre Nénuphar
Pissenlit Prune, cerise,
Exemples d’âne Lotus Bardane
Erable gui etc…
Genêt à balai Cocotier
A maturité, Fruits
Graines petites
détachement du Graines charnus,
et légères à
fruit de la plante équipées couleurs vives
aigrettes Fruits munis
et projection (arille*) appétantes.
plumeuses de crochets
sous pression ( 6 pour flotter Graines
Morphologie faisant prise au s’accrochant
bars) sur une au gré de résistantes
du fruit ou de vent. au pelage, au
distance de + de l’eau rejetées dans
la graine Fruit ailé plumage ou
10 m les excréments
comme les aux
( concombre) ou oubliées
samares des vêtements.
dans des
érables
cachettes
( mulot)
Un exemple de collaboration entre un animal et une plante
(Texte argumenté)

D’après le document, les fruits roses et riches en eau du Melocactus violaceus ne


sortent du cephalium où ils sont protégés qu’à maturité et aux heures les plus chaudes de
la journée (jusqu’à 50 °C), entre 9 et 12 h d’après le graphique 2C.
Or, Ce sont les heures où le lézard est le plus actif. Le cephalium blanc est proche du sol
et les fruits roses y sont très visibles. De plus on constate que le lézard est de petite taille
et peut facilement se faufiler entre les piquants.
Il a également une bouche de taille suffisante pour pouvoir consommer ces fruits. Les
graines, après digestion, se retrouvent ainsi dans les déjections du lézard à bonne
distance de la plante mère.
De plus, les scientifiques ont montré que les graines qui avaient transité par le tube
digestif du lézard avaient la capacité de germer (à partir de 10 jours) dans les conditions
de laboratoire, alors que les graines prélevées directement dans les fruits ne germaient
pas dans les mêmes conditions.
Ainsi on peut dire que les deux partenaires collaborent : les fruits sont attractifs pour le
lézard et constituent une ressource alimentaire (eau, sucres) quasi exclusive en milieu
désertique ; de son côté le cactus dépend totalement du lézard pour la dissémination et la
germination de ses graines.
Pour conclure, les deux êtres vivants présentent des adaptations favorisant leur
association. Elles sont donc le produit d’une coévolution.

Vous aimerez peut-être aussi