Corrige TD 1 Materiaux 2022 2023
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Correction:
a. Cet atome engage deux liaisons covalentes pour satisfaire à la règle de l’octet. Il met en
commun deux électrons de sa couche électronique externe pour former un octet
d’électrons (8 électrons) : Cet atome possède 6 électrons sur sa couche électronique
externe. Sa structure électronique peut être : 1s2 2s2 2p4 (Z=8 donc l’oxygène, O) ou :
1s2 2s2 2p6 3s2 3p4 (Z=16 donc le soufre, S)
b. L’élément chimique correspondant se trouve donc dans la seizième colonne de la
classification périodique.
c. Sachant que sa couche électronique externe est la couche M, on en déduit qu’il s’agit
de l’atome de soufre.
Sa structure électronique est : K (2) L (8) M (6) .
;
La production de monoxyde d’azote par réaction du diazote et du dioxygène.
N2 + O2 ------> 2 NO.
1
2. Contrairement aux composés ioniques, les composés covalents ne présentent pas de charges
électriques sur leurs atomes.
2. Faux - Les atomes d’électronégativités différentes, unis par une liaison polarisée,
portent des charges partielles : la formation d’une coordinence s’accompagne de
l’apparition de charges formelles.
Covalente: partage d’électrons entre 2 atomes.
Exemples :
Commentaire :
3. La configuration électronique d’un élément dans son état fondamental ne permet pas
toujours d’expliquer la formation de tous ses composés.
3. Vrai - Souvent, pour justifier l’existence de composés, on doit distribuer les électrons
externes autrement qu’ils ne le sont dans l’état fondamental (états de valence). Voir
notions d’hybridations et d’orbitales atomiques.
Etat fondamental
Etat de valence
La couche de valence du carbone est 2s22p2 →peut adopter une configuration 2s12p3 possédant 4
électrons célibataires→ peut former 4 orbitales sp3→préfère 4 liaisons.
5. Un état de valence peut comporter soit plus, soit moins, d’électrons non appariés que l’état
fondamental.
5. Vrai - Dans CH4, l’état de valence du carbone possède 4 électrons célibataires ; il n’en
possède que 2 à l’état fondamental.
6. Les trois éléments susceptibles d’être présents dans une couche externe : électron célibataire,
doublet, orbitale vide, peuvent éventuellement servir à former une liaison.
6. Vrai - cf. exemples dans les autres questions.
Exercice I.
La différence d'électronégativité nous aide à prédire la nature des liaisons mais il y a
des exceptions. Ce sont les propriétés du composé qui confirment s’il est ionique ou covalent.
Z(Na) = 11, sa configuration électronique est : 1s2 2s2 2p6 3s1 avec Na (0,93),
Z(Br) = 35, sa configuration électronique est : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p5 avec Br (2,96)
Les atomes de 1) diffèrent largement dans leur électronégativité. La liaison est donc du type
ionique (2,96/0,93=3,18 !).
Dans 2) les électronégativités sont identiques. Z(P) = 15 ; conf. Electr. 1s2 2s2 2p6 3s2 3p3
Leur liaison est donc covalente.
Pour 3) :
Z(Si) = 14, sa configuration électronique est : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p2 avec Si(1,9),
Z(O) = 8, sa configuration électronique est : 1s2 2s2 2p4 avec O(3,44),
Dans 3), les électronégativités sont proches (3,44/1,9=1,81). Leur liaison est donc covalente.
Remarque : dans 2) la liaison est plus forte que dans 2) !
Pour 4) :
Z(Ca) = 20, sa configuration électronique est : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 avec Ca (1),
Z(Cl) = 17, sa configuration électronique est : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p5 avec Cl (3),
Les atomes de 4) diffèrent largement dans leur électronégativité. La liaison est donc du type
ionique. A comparer à 1).
Z(Ti) = 22, sa configuration électronique est : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d2 4s2 avec Ti (1,62)
Z(Zn) = 30, sa configuration électronique est : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 avec Zn (1,65)
3) Quels sont les types de liaisons que l’on peut trouver dans les cristaux solides ?
Les différents types de liaisons que l’on peut trouver dans les cristaux solides sont:
- les liaisons métalliques,
- les liaisons ioniques,
- les liaisons covalentes,
- les liaisons hydrogène et les liaisons de Van Der Waals.
N.B : Les liaisons de Van Der Waals existent dans tous les types de composés : solides,
liquides ou gaz.
Exercice II. A
1. L’origine des forces attractives est coulombien : deux charges de signes opposés s’attirent.
Elles sont à longue portée.
Pour les forces répulsives, leurs origines est de deux sortes :
- Origine coulombienne, deux charges de mêmes signes se repoussent. Elles sont à
longue portée.
- En plus de l’interaction électrostatique, il existe une deuxième interaction répulsive
entre les nuages électroniques des ions. La répulsion électronique qui empêche
l’impénétrabilité des nuages électroniques est une conséquence du principe d’exclusion
de Pauli et des configurations stables de couches complètes d’ions.
Cristal linéaire = une chaine de 2N ions de charges alternées q équidistant. Soit R la distance
entre deux ions voisins.
a) Calcul de la constante de Madelung
- Energie électrostatique
L’énergie d’interaction de l’ion « i » avec tous les autres ions est donnée par :
U i U ij
ji
L’énergie potentielle coulombienne totale est donc :
Il faut remarquer qu’on a : U U , ceci implique que les termes sont comptés double.
ij ji
L’énergie potentielle coulombienne totale est donc :
Soit :
- Constante de Madelung,
N.B : on prend l’origine sur un ion quelconque. Il y a autant d’ions à droite qu’à gauche.
On multiplie par 2 et on ne somme que sur les j > 0. La première interaction étant
négative, on sort le signe (-) pour compter positive le premier terme de la série qui
résulte de la sommation.
Avec :
est appelée la constante de Madelung.
Si on remplace x par 1, on a :
,
d’où :
Par conséquent : .
Exercice II.
A. Modèle d’un cristal bidimensionnel
Evaluation de la constante de Madelung « »dans le cas d’un cristal bidimensionnel.
Première méthode: Calcul direct de
On considère un modèle de structure plane NaCl où les ions Na+ et Cl – sont disposés de façon
alternée dans un réseau carré. Comme l’indique la figure ci-dessous:
a. Dans le système de référence o, u, v, la position de chaque ion est donnée par le vecteur
dnm nu mv où n et m sont des entiers relatifs. On pose u v r .
a.1- Donner le nombre et le type d’ions 1er, 2ième, jusqu’au 7ième voisins de l’ion Cl- situé au
centre O du réseau. Pour cela on classera par ordre croissant les distances :
d nm2 r 2 (n 2 m 2 )
L’interaction électrostatique Uij entre deux ions, de charges quelconques, distants de rij , est
2
1 e
définie par : U
ij 4 r
0 ij
1 e2
N.B : est l’énergie potentielle coulombienne (attractive ou répulsive).
4 0 rij
En posant rij = pij r où « r » est la distance entre premiers voisins avec pij IR+*.
L’énergie d’interaction de l’ion « i » avec tous les autres ions est donnée par :
1 e2 e2 1 e2 1
U i U ij
ji j i 4 0 rij 4 0 j i rij 4 0 .r j i pij
1
D’où :
j p ij
4 4 4 8 4 4 8
17 0.148
1 2 2 5 8 3 10
Conclusion : l’énergie potentielle d’interaction coulombienne de l’ion Cl- avec ses sept
premiers voisins s’écrit donc:
e2 1 e2
E U i
4 0 .r j i pij
4 0 .r
M
Avec :
M 17 0.148
.
Et l’énergie de cohésion :
A l’équilibre c.à.d pour une valeur de r = r0 cette énergie est minimale. Soit :
N.B : c’est le même mode de calcul que pour la chaine linéaire de 2N ions !
Exercice III.
Deuxième méthode de calcule de la constante de Madelung: Méthode d’Evjen et Frank.
Cette méthode a été développée par Evjen et Frank. Elle consiste à calculer la contribution de
l’ensemble d’ions entourant l’ion de référence, en assignant à chaque ion une charge
fractionnaire. On considère le même bloc d’ions utilisé dans la méthode de calcul direct. On
attribue à chaque ion sa charge fractionnaire, comme le montre la figure ci-dessous.
La constante de Madelung totale peut s’écrire: 𝜶 = 𝜶𝟏𝒆𝒓 𝒄𝒂𝒓𝒓é + 𝜶𝟐è𝒎𝒆 𝒄𝒂𝒓𝒓é + 𝜶𝟑è𝒎𝒆 𝒄𝒂𝒓𝒓é +……
NB : cette valeur calculée est comparable à la valeur théorique qui vaut: 1,747.