VMware Vsphere 6 - Préparation À L'examen VCP6-DCV - Data Center Virtualization
VMware Vsphere 6 - Préparation À L'examen VCP6-DCV - Data Center Virtualization
VMware Vsphere 6 - Préparation À L'examen VCP6-DCV - Data Center Virtualization
l'examen VCP6-DCV
Data Center Virtualization
Pour vous aider à préparer efficacement l'examen VCP6-DCV de la certification VMware Certified
Professional 6 - Data Center Virtualization, ce livre couvre tous les objectifs officiels, tant d'un point de
vue théorique que d'un point de vue pratique. Il a été rédigé en français (il ne s'agit pas d'une traduction) par un
professionnel reconnu et certifié VMware.
Chapitre après chapitre, vous pourrez valider vos acquis théoriques, à l'aide d'un grand nombre
de questions-réponses (92 au total) mettant en exergue aussi bien les éléments fondamentaux que les
caractéristiques spécifiques aux concepts abordés.
Chaque chapitre s'achevant par des travaux pratiques (19 au total) vous aurez les moyens de mesurer votre
autonomie. Ces manipulations concrètes, au-delà même des objectifs fixés par l'examen, vous permettront de
vous forger une première expérience significative et d'acquérir de véritables compétences techniques sur des
mises en situations réelles.
À cette maîtrise du produit et des concepts, s'ajoute la préparation spécifique à la certification : à l'adresse
www.edieni.com vous pourrez accéder gratuitement à 1 examen blanc en ligne, destiné à vous entraîner dans des
conditions proches de celles de l'épreuve. Sur ce site, chaque question posée s'inscrit dans l'esprit de la
certification et, pour chacune, les réponses sont suffisamment commentées pour combler ou identifier vos
ultimes lacunes.
Présentation
Dans ce chapitre, nous verrons tout d’abord les différences importantes entre la version 5 de VMware vSphere et
cette nouvelle version 6 (un nouveau niveau de matériel virtuel, le nouveau vSphere Web Client, l’apparition des
volumes virtuels).
Dans un second temps, nous aborderons les nouvelles fonctionnalités apportées par cette version 6 de VMware
vSphere, puis pour clore ce chapitre, nous identifierons les nouvelles capacités techniques disponibles grâce à cette
nouvelle version de VMware vSphere.
Fonctionnalités améliorées
VMware vSphere 6 n’est pas juste défini par une architecture différente. En effet, afin de conquérir toujours
plus d’utilisateurs et de clients, VMware a introduit de nombreuses nouvelles fonctionnalités et améliorations
avec cette version 6 de son produit phare vSphere.
Améliorations des maximums pour les machines virtuelles
Avec VMware vSphere 6, de nouveaux maximums de configuration sont appliqués aux machines virtuelles. Il
est important de connaître et de respecter ces limitations sur les différents éléments listés ci-après.
Élément Maximum
CPU virtuelles par machine 128
virtuelle (Virtual SMP)
RAM par machine virtuelle 4 To
La valeur réelle prise en charge est 4 080 Go et non 4 096 Go.
Taille du fichier d’échange de 4 To
machine virtuelle VMFS3 possédant une taille de bloc de 1 Mo pour la taille
d’échange est limité à 255 Go. Utilisez plutôt VMFS5 que
VMFS3 avec une taille de bloc supérieure.
Périphériques et adaptateurs virtuels de stockage
Adaptateurs SCSI virtuels par 4
machine virtuelle
Cibles SCSI virtuelles par 15
adaptateur SCSI virtuel Toute combinaison de disques ou de cibles SCSI VMDirectPath.
Cibles SCSI virtuelles par 60
machine virtuelle
Taille du disque virtuel 62 To
Contrôleurs IDE par machine 1
virtuelle Prend en charge deux canaux (primaire et secondaire) comportant
chacun un périphérique maître et esclave.
Périphériques IDE par machine 4
virtuelle Les périphériques peuvent être des CD-ROM ou des disques.
Contrôleurs de disquettes par 1
machine virtuelle
Élément Maximum
Périphériques disquette par 2
machine virtuelle Le BIOS est configuré pour un lecteur de disquettes.
Adaptateurs SATA virtuels par 4
machine virtuelle
Périphériques SATA virtuels par 30
adaptateur SATA virtuel Les périphériques peuvent être des CD-ROM ou des disques.
Périphériques virtuels de mise en réseau
Cartes réseau (NIC) virtuelles 10
par machine virtuelle Toute combinaison de cartes réseau virtuelles prises en charge.
Ports périphériques virtuels
Contrôleurs hôtes USB par 1
machine virtuelle Prise en charge des périphériques USB 1.x, 2.x et 3.x. Il est
possible d’ajouter un contrôleur hôte USB de chaque version 1.x,
2.x ou 3.x en même temps.
Périphériques USB connectés à 20
une machine virtuelle Les systèmes d’exploitation invités peuvent être sujets à des limites
inférieures à celles autorisées par vSphere.
Ports parallèles par machine 3
virtuelle
Ports série par machine virtuelle 32
Divers
Connexions simultanées d’une 40
console distante à une machine
virtuelle
Mémoire vidéo par machine 512 Mo
virtuelle
Maximums de configuration appliqués aux pools de ressources et aux clusters sous VMware vSphere 6
Configurations maximales de vCenter Server
Avec VMware vSphere 6, de nouveaux maximums de configuration sont appliqués au serveur d’administration
vCenter Server.
Élément Maximum
Évolutivité de vCenter Server
Hôtes par vCenter Server 1 000
Machines virtuelles mises sous tension par vCenter Server 10 000
Machines virtuelles enregistrées par vCenter Server 15 000
Serveurs vCenter Server liés 10
Hôtes dans serveurs vCenter Server liés 4 000
Machines virtuelles mises sous tension dans serveurs vCenter Server liés 30 000
Machines virtuelles enregistrées dans serveurs vCenter Server liés 50 000
Connexions simultanées de vSphere Web Client à vCenter Server 180
Nombre d’hôtes par centre de données 500
Adresses MAC par vCenter Server (avec VMware OUI par défaut) 65 536
Interface utilisateur
Périphériques USB connectés par vSphere Client 20
Opérations simultanées
Élément Maximum
Opérations vMotion par hôte (réseau de 1 Gbit/s) 4
Opérations vMotion par hôte (réseau de 10 Gbit/s) 8
Opérations vMotion par banque de données 128
Opérations Storage vMotion par hôte 2
Opérations Storage vMotion par banque de données 8
vCenter Server Appliance
Hôtes (avec base de données vPostgres intégrée) 1 000
Machines virtuelles (avec base de données vPostgres intégrée) 15 000
Hôtes (avec base de données Oracle) 1 000
Machines virtuelles (avec base de données Oracle) 15 000
vPostgres intégrée à vCenter Server pour Windows
Hôtes (avec base de données vPostgres intégrée) 20
Machines virtuelles (avec base de données vPostgres intégrée) 200
Bibliothèque de contenu
Nombre total d’éléments CL par VC (dans toutes les bibliothèques) 200
Nombre total de bibliothèques par VC 20
Nombre total d’éléments par bibliothèque 200
Nombre maximal d’abonnés par bibliothèque 5
Profil d’hôte
Hôtes 21
Machines virtuelles mises sous tension 100
Banques de données 120
Profil créé 1 200
Profil joint 1 000
Maximums de configuration appliqués au serveur d’administration vCenter Server sous VMware vSphere 6
Amélioration notable de VMware vMotion
Trois améliorations majeures ont été apportées à la fonctionnalité de VMware vMotion.
Elles sont particulièrement adaptées pour pallier des sinistres sur un équipement, ou un site (datacenter)
complet, mais elles améliorent aussi l’utilisation « traditionnelle » de VMware vMotion.
Ces améliorations s’appliquent à la fois pour le processus automatique de distribution de ressources
(Distributed Resource Schedular) et les mouvements de machine virtuelle manuels utilisés par les
administrateurs VMware vSphere dans leur travail au quotidien (migration de machines virtuelles d’un hôte
ESXi vers un autre, ou d’un datacenter vers un autre) :
VMware vMotion sur de longues distances (long distance vMotion). Le processus de VMware vMotion
supporte maintenant un RTT (Round Trip Time) de 100 ms au lieu de l’ancienne limite de 5 ms, ce qui permet
un processus VMware vMotion au travers des réseaux longue distance conventionnels.
VMware vMotion sur des commutateurs virtuels différents (vMotion across virtual switches). Lors d’un
processus de VMware vMotion, on était souvent bloqué ou tout de moins forcé de faire quelques
changements, afin de trouver une solution de contournement, lorsque les commutateurs virtuels n’étaient pas
exactement les mêmes, d’un côté et de l’autre (migration de machines virtuelles d’un hôte ESXi vers un autre,
ou d’un datacenter vers un autre). Maintenant, on peut terminer le processus de VMware vMotion avec des
commutateurs virtuels différents, entre la source et la destination.
VMware vMotion à travers des serveurs vCenter Server différents (vMotion across vCenter Servers). Lors
d’un processus de VMware vMotion entre deux serveurs vCenter Server différents, des solutions tiers (autre
éditeurs que VMware) pouvaient être nécessaires afin de réaliser correctement cette migration. Cela est
maintenant nativement amélioré.
Avec VMware vSphere 6, l’interface réseau utilisée pour VMware vMotion a maintenant sa propre pile
TCP/IP et peut de plus traverser les frontières (nombre de sauts) des réseaux de niveau 3 (layer 3).
Moins de limites pour VMware Fault Tolerance
Cette fonctionnalité vSphere est une solution qui fournit une tolérance aux interruptions de service pour une
machine virtuelle (VM) pendant une panne d’un hôte ESXi (matériel et/ou logiciel).
Elle permet ainsi de continuer le fonctionnement sans perte de données, ni arrêt de production d’une machine
virtuelle.
La précédente version de VMware Fault Tolerance utilisait la technologie VMware vLockstep. Cette nouvelle
version de VMware Fault Tolerance offerte par VMware vSphere 6 utilise maintenant la technologie Fast
Checkpointing, qui est plus rapide et permet la copie en continu de la machine virtuelle protégée par VMware
Fault Tolerance.
Depuis que VMware Fault Tolerance est apparu sur les anciennes versions de VMware vSphere, une des
limites les plus importantes était la limite d’allocation d’un seul processeur virtuel aux machines virtuelles
protégées par VMware Fault Tolerance. Parce que cela limitait de facto les performances de la machine
virtuelle, il fallait alors parfois choisir entre performances et sécurité.
Dorénavant, la nouvelle version de VMware Fault Tolerance prend en charge l’allocation de quatre processeurs
virtuels. Cela est valable pour la configuration matérielle de la machine virtuelle protégée par VMware Fault
Tolerance, mais aussi pour la configuration de la seconde machine virtuelle (copie).
Pour rappel, VMware Fault Tolerance se compose d’une VM primaire et d’une copie au fonctionnement
identique appelée VM secondaire.
Attention, avec la technologie de points de reprise rapide Fast Checkpointing de cette nouvelle version de
VMware Fault Tolerance, plus de ressources sont nécessaires pour mettre en place cette protection.
De plus, VMware Fault Tolerance sous VMware vSphere 6 nécessite une connexion de 10 Gbit/s puisque les
données sont copiées en temps réel entre les hôtes ESXi exécutant les machines virtuelles primaire et
secondaire.
Au final, retenez qu’un maximum de quatre machines virtuelles ou de huit processeurs virtuels (première de
ces deux limites atteintes) peuvent être protégés par un hôte ESXi avec VMware Fault Tolerance sous VMware
vSphere 6.
Virtual SAN 6, un SAN virtuel amélioré
Si les versions antérieures de VMware Virtual SAN ont eu du mal à trouver leur public, VMware avec VMware
Virtual SAN 6.0 a décidé de changer cela.
VMware Virtual SAN dans sa version 6.0 devient une vraie baie de stockage virtuel, s’appuyant toujours sur
les disques locaux des hôtes ESXi pour créer virtuellement un stockage partagé (comme une baie de stockage).
Il est maintenant possible d’utiliser en mode cache ou en mode complet des disques SSD, cela améliorant dans
les deux cas significativement les performances.
1. Questions
1Vous êtes responsable d’une plateforme de virtualisation sous VMware vSphere dans votre entreprise. Vous
décidez de mettre à jour votre plateforme de production en version VMware vSphere 6. Vous avez mis à jour
votre serveur d’administration vCenter Server pour Windows, en utilisant une base de données vPostgres
(intégrée). Après cette mise à jour, des techniciens de votre équipe se plaignent de ne pas réussir à ajouter un
serveur hôte supplémentaire à votre serveur d’administration comportant déjà 20 serveurs hôtes.
Que pouvez-vous leur répondre ?
A : Lors de la migration, votre serveur d’administration vCenter Server pour Windows a bien été mis à jour. Il n’y
a aucune raison pour que cela ne fonctionne pas.
B : En utilisant une base de données vPostgres (intégrée) avec un serveur d’administration sous Windows, seuls
20 serveurs hôtes peuvent être administrés par ce serveur vCenter Server. Il est donc logique de ne pas pouvoir
en ajouter.
C : Votre base de données vPostgres (intégrée) nécessite une mise à jour manuelle sur un serveur d’administration
vCenter Server pour Windows. Vous devez donc le mettre à jour avant de pouvoir ajouter un nouveau serveur
hôte.
D : Lors d’une mise à jour d’un serveur hôte en version 6 de VMware vSphere, la base de données vPostgres
(intégrée) est désactivée par défaut. Il faut donc la réactiver pour pouvoir utiliser correctement le serveur
d’administration vCenter Server.
2Un de vos collègues a besoin d’une machine virtuelle de test à fort volume de stockage. Vous disposez d’une
plateforme de virtualisation sous VMware vSphere 6 (mise à jour récemment depuis vSphere 4).
Ce collègue a besoin d’une machine virtuelle avec un disque virtuel de 3 To. Que pouvez-vous faire pour répondre
à sa demande (plusieurs réponses possibles) ?
A : Vous pouvez créer une nouvelle machine virtuelle avec un disque virtuel de 3 To, car VMware vSphere 6
supporte des disques virtuels jusqu’à 62 To à condition que la banque de données utilisée soit bien en VMFS5
(version 5.61).
B : Vous pouvez créer une nouvelle machine virtuelle avec un disque virtuel de 3 To, car VMware vSphere 6
supporte des disques virtuels jusqu’à 62 To à condition que la banque de données utilisée soit en VMFS3 avec une
taille de bloc logique de 8 Mo.
C :Vous ne pouvez pas créer une nouvelle machine virtuelle avec un disque virtuel de 3 To, car VMware vSphere
6 supporte des disques virtuels jusqu’à 2 To maximum.
D : Vous pouvez créer une nouvelle machine virtuelle avec un disque virtuel de 3 To, car VMware vSphere 6
supporte des disques virtuels jusqu’à 62 To, et ceci quel que soit le type de banque de données utilisé.
3Votre entreprise possède de nombreuses machines virtuelles hébergées sur une infrastructure VMware vSphere
6. Toutes ces machines virtuelles possèdent un système d’exploitation Microsoft Windows Server 2008 R2 et sont
en version matérielle 7.
Vous avez besoin de connecter deux disques durs externes en mode USB 3.0 sur une de ces machines virtuelles
pour y transférer des données.
Pour cela, vous décidez d’utiliser la console de la machine virtuelle via le client vSphere connecté au serveur
d’administration vCenter Server de votre infrastructure.
Pouvez-vous connecter les deux disques durs externes en même temps dans la machine virtuelle ?
A : Vous pouvez connecter les deux disques durs externes en même temps dans la machine virtuelle.
B : Vous ne pouvez pas connecter les deux disques durs externes en même temps dans la machine virtuelle, car
vous ne pouvez utiliser qu’un seul périphérique USB 3.0 dans une machine virtuelle, quel que soit son système
d’exploitation.
C : Vous pouvez connecter les deux disques durs externes en même temps dans la machine virtuelle, car le système
d’exploitation Microsoft Windows supporte plusieurs périphériques USB 3.0.
D : Vous ne pouvez connecter aucun des deux disques durs externes en mode USB 3.0 dans la machine virtuelle,
car elle est en version matérielle 7. Vous devez tout d’abord mettre à jour en version 11 la version matérielle de
cette machine virtuelle.
4Un de vos collègues a besoin d’une machine virtuelle de production avec une capacité processeur très importante.
Vous disposez pour cela d’une plateforme de virtualisation sous VMware vSphere 6. Celle-ci est composée de
plusieurs serveurs hôtes ESXi possédant chacun deux processeurs Intel quadricœurs (avec l’activation de
l’hyperthreading).
Combien de processeurs virtuels pouvez-vous lui allouer au maximum dans la configuration de la machine virtuelle
de production ?
A : VMware vSphere 6 autorise un maximum de 16 processeurs virtuels par machine virtuelle. Vous ne pouvez
donc allouer à cette machine virtuelle que 16 processeurs virtuels maximum.
B : VMware vSphere 6 autorise un maximum de 128 processeurs virtuels par machine virtuelle. Vous pouvez donc
allouer à cette machine virtuelle 128 processeurs virtuels maximum.
C : VMware vSphere 6 autorise un maximum de 128 processeurs virtuels par machine virtuelle, mais vous ne
disposez que de 8 cœurs processeurs physiques sur vos serveurs hôtes. Vous ne pouvez donc allouer à cette
machine virtuelle que 8 processeurs virtuels maximum (même avec l’activation de l’hyperthreading).
D : VMware vSphere 6 autorise un maximum de 128 processeurs virtuels par machine virtuelle. Même si vous ne
disposez que de 8 cœurs processeurs physiques sur vos serveurs hôtes, grâce à la fonction d’hyperthreading, vous
pouvez allouer à cette machine virtuelle 16 processeurs virtuels maximum.
5Votre responsable d’équipe vous a demandé de créer une nouvelle machine virtuelle sous le système
d’exploitation Apple Mac OS X 10.10.
Vous disposez pour cela d’une infrastructure VMware vSphere 6 standard. Celle-ci comporte un cluster de trois
serveurs hôtes ESXi (un de marque Dell et deux de marque HP).
Pouvez-vous répondre favorablement à la demande de votre responsable ?
A : VMware vSphere 6 supporte les systèmes d’exploitation Apple Mac OS X (et la version 10.10 est aussi
supportée). Il est donc tout à fait possible de créer cette nouvelle machine virtuelle.
B : Il est impossible sous VMware vSphere 6 de créer des machines virtuelles utilisant le système
d’exploitation Apple Mac OS X, celui-ci n’étant pas supporté. Il est donc impossible de répondre favorablement
à la demande de votre responsable.
C : VMware vSphere 6 supporte bien les systèmes d’exploitation Apple Mac OS Server, mais uniquement sur des
serveurs hôtes de marque Apple. Il est donc impossible de répondre favorablement à la demande de votre
responsable avec des serveurs hôtes d’une autre marque.
D : VMware vSphere 6 supporte bien les systèmes d’exploitation Apple Mac OS Server, mais uniquement sur des
infrastructures VMware vSphere 6 en version Enterprise. Il est donc impossible de répondre favorablement à la
demande de votre responsable.
6Un de vos collègues a besoin d’une machine virtuelle de base de données avec énormément de mémoire vive,
afin de réaliser quelques tests de montée en charge.
Votre entreprise vous a mis à disposition une plateforme de virtualisation sous VMware vSphere 6. Celle-ci est
composée de quatre serveurs hôtes ESXi possédant chacun 512 Go de mémoire vive.
Combien de mémoire vive pouvez-vous allouer au maximum dans la configuration de la machine virtuelle de base
de données ?
A : VMware vSphere 6 autorise un maximum de 4 To de mémoire vive par machine virtuelle, mais vous ne
disposez que de 512 Go de mémoire vive sur vos serveurs hôtes. Vous ne pouvez donc allouer à cette machine
virtuelle que 512 Go de mémoire vive maximum.
B : VMware vSphere 6 autorise un maximum de 256 Go de mémoire vive par machine virtuelle. Vous pouvez
donc allouer à cette machine virtuelle 256 Go de mémoire vive maximum.
C : VMware vSphere 6 autorise un maximum de 4 To de mémoire vive par machine virtuelle. Même si vous ne
disposez que de 512 Go de mémoire vive sur vos serveurs hôtes, vous pouvez quand même allouer à cette machine
virtuelle 1 To de mémoire vive maximum. Celle-ci sera partagée entre les différents serveurs hôtes de la plateforme.
D : VMware vSphere 6 autorise un maximum de 4 To de mémoire vive par machine virtuelle. Même si vous ne
disposez que de 512 Go de mémoire vive sur vos serveurs hôtes, vous pouvez quand même allouer à cette machine
virtuelle 4 To de mémoire vive maximum. Celle-ci sera composée de 512 Go de mémoire vive réelle et de 3 512
Go de fichier de swap sur le serveur hôte ESXi.
7Vous êtes responsable d’une plateforme de virtualisation sous VMware vSphere 6 Standard dans votre entreprise.
Vous demandez à un de vos techniciens d’évacuer un serveur hôte ESXi pour pouvoir y effectuer une maintenance
matérielle.
Ce serveur hôte héberge douze machines virtuelles, dont trois stockées sur la banque de données locale du serveur
hôte ESXi.
Le technicien revient vers vous rapidement car il rencontre un problème : il n’arrive pas à lancer la troisième
migration Storage vMotion pour évacuer les trois machines virtuelles stockées sur la banque de données locale du
serveur hôte ESXi.
Comment pouvez-vous expliquer ce problème ?
A : Il doit s’agir d’un problème de congestion sur la banque de données locale, car il n’y a aucune raison que la
troisième tâche de migration reste en attente.
B : Sur un serveur hôte ESXi en version VMware vSphere 6 Standard, il n’est pas possible de lancer plus de deux
migrations Storage vMotion en même temps sur le même serveur hôte. Vous devez passer en version Enterprise
ou Enterprise Plus pour lever cette limite.
C : Sur un serveur hôte ESXi en version VMware vSphere 6, il n’est pas possible de lancer plus de deux migrations
Storage vMotion en même temps sur le même serveur hôte. La troisième tâche de migration reste donc en attente
jusqu’à ce que l’une des deux premières soit terminée.
8Vous êtes responsable d’une très importante plateforme de virtualisation sous VMware vSphere 6. Vous
administrez un cluster de serveurs hôtes composé de 32 serveurs hôtes de marque Dell équipés, chacun, de 256
Go de mémoire et de deux processeurs Intel. Le serveur d’administration utilise vCenter Server Appliance.
Il vous est demandé d’ajouter un nouveau serveur hôte de marque IBM équipé de 512 Go de mémoire et de quatre
processeurs Intel dans ce cluster.
Pouvez-vous ajouter ces serveurs dans votre cluster existant ?
A : Il n’est pas possible, dans un même cluster de serveurs sous VMware vSphere 6, de mélanger des serveurs
hôtes ESXi de marques différentes.
B : VMware vSphere 6 autorise un maximum de 32 serveurs hôtes intégrés dans un même cluster de serveurs
hôtes. Il est donc impossible d’en ajouter un de plus, étant donné que vous avez déjà atteint cette limite dans votre
cluster.
C : Il n’est pas possible, dans un même cluster de serveurs sous VMware vSphere 6, d’associer des serveurs avec
des capacités en mémoire vive différentes. Il faudrait que votre serveur hôte supplémentaire n’intègre que 256 Go
de mémoire vive.
D : Un serveur d’administration VMware vSphere 6 utilisant vCenter Server Appliance autorise un maximum de
64 serveurs hôtes intégrés dans un même cluster. Il est donc tout à fait possible d’ajouter ces serveurs dans votre
cluster existant.
E : VMware vSphere 6 n’autorise pas, dans un même cluster de serveurs, d’associer des serveurs avec un nombre
de processeurs physiques différents. Il faudrait que votre serveur hôte supplémentaire ne comporte que deux
processeurs Intel.
9Vous êtes responsable d’une plateforme de virtualisation sous VMware vSphere 4.1 dans votre entreprise. Il vous
a été demandé de mettre à jour votre plateforme de production en version VMware vSphere 6. Après cette mise
à jour, l’équipe de sauvegarde vous signale que plus aucun travail de sauvegarde des machines virtuelles ne
s’effectue.
Après une rapide analyse de votre part sur ces travaux de sauvegarde, vous réalisez qu’ils sont basés sur la solution
vSphere Data Recovery, répartis avec différentes Appliance virtuelles sur chaque serveur hôte de votre
infrastructure.
Comment pouvez-vous expliquer ce problème de sauvegarde ?
A : Lors d’une mise à jour d’un serveur hôte en version 6 de VMware vSphere, le nouveau pare-feu est
automatiquement activé sur celui-ci. Il faut donc reconfigurer ce pare-feu pour autoriser les scripts utilisant
vSphere Data Recovery à se connecter aux différents serveurs hôtes.
B : Lors d’une mise à jour d’un serveur hôte en version 6 de VMware vSphere, le composant vSphere Data
Recovery n’est pas mis à jour automatiquement. Il faut donc le mettre à jour sur chaque serveur hôte.
C : Lors d’une mise à jour d’un serveur hôte en version 6 de VMware vSphere, le composant vSphere Data
Recovery du serveur hôte ESXi est mis à jour automatiquement. Il faut donc modifier les Appliance virtuelles de
l’équipe de sauvegarde afin de pouvoir effectuer des sauvegardes des machines virtuelles.
D : Les sauvegardes de machines virtuelles avec le composant vSphere Data Recovery ne sont plus possibles avec
la version 6 de VMware vSphere. La solution VMware Data Protection remplace dorénavant vSphere Data
Recovery. Il faut donc que l’équipe de sauvegarde utilise ce nouvel outil en lieu et place de l’ancien.
10Dans une infrastructure VMware vSphere 6, DRS (Distributed Resources Scheduler) étant activé dans un cluster de
serveurs hôtes, quelle fonction permet d’optimiser le provisionnement des machines virtuelles sur les différentes
banques de données disponibles ?
A : Aucune fonction sous VMware vSphere 6 ne permet d’optimiser le provisionnement des machines
virtuelles sur les différentes banques de données disponibles.
B : vSphere Storage DRS fournit un moyen intelligent d’allocation des machines virtuelles sur les
différentes banques de données disponibles.
C : Storage I/O Control pour NFS fournit un moyen intelligent d’allocation des machines virtuelles sur les
différentes banques de données disponibles.
2. Résultats
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un point.
Nombre de points /10
Pour ce chapitre, votre score minimum doit être de 8 sur 10.
3. Réponses
1Vous êtes responsable d’une plateforme de virtualisation sous VMware vSphere dans votre entreprise. Vous
décidez de mettre à jour votre plateforme de production en version VMware vSphere 6. Vous avez mis à jour
votre serveur d’administration vCenter Server pour Windows, en utilisant une base de données vPostgres
(intégrée). Après cette mise à jour, des techniciens de votre équipe se plaignent de ne pas réussir à ajouter un
serveur hôte supplémentaire à votre serveur d’administration comportant déjà 20 serveurs hôtes.
Que pouvez-vous leur répondre ?
Réponse B
En utilisant une base de données vPostgres (intégrée) avec un serveur d’administration sous Windows, seuls 20 serveurs hôtes peuvent
être administrés par ce serveur vCenter Server.
2Un de vos collègues a besoin d’une machine virtuelle de test à fort volume de stockage. Vous disposez d’une
plateforme de virtualisation sous VMware vSphere 6 (mise à jour récemment depuis vSphere 4).
Ce collègue a besoin d’une machine virtuelle avec un disque virtuel de 3 To. Que pouvez-vous faire pour répondre
à sa demande (plusieurs réponses possibles) ?
Réponse A
Vous pouvez créer une nouvelle machine virtuelle avec un disque virtuel de 3 To, car VMware vSphere 6 supporte des disques virtuels
jusqu’à 62 To à condition que la banque de données utilisée soit bien en VMFS5 (version 5.61).
3Votre entreprise possède de nombreuses machines virtuelles hébergées sur une infrastructure VMware vSphere
6. Toutes ces machines virtuelles possèdent un système d’exploitation Microsoft Windows Server 2008 R2 et sont
en version matérielle 7.
Vous avez besoin de connecter deux disques durs externes en mode USB 3.0 sur une de ces machines virtuelles
pour y transférer des données.
Pour cela, vous décidez d’utiliser la console de la machine virtuelle via le client vSphere connecté au serveur
d’administration vCenter Server de votre infrastructure.
Pouvez-vous connecter les deux disques durs externes en même temps dans la machine virtuelle ?
Réponse D
Avec une machine virtuelle en version matérielle 7, vous ne pouvez utiliser aucun des deux disques durs externes en mode USB 3.0.
Vous devez tout d’abord mettre à jour en version 11 la version matérielle de cette machine virtuelle.
4Un de vos collègues a besoin d’une machine virtuelle de production avec une capacité processeur très
importante.
Vous disposez pour cela d’une plateforme de virtualisation sous VMware vSphere 6. Celle-ci est composée de
plusieurs serveurs hôtes ESXi possédant chacun deux processeurs Intel quadricœurs (avec l’activation de
l’hyperthreading).
Combien de processeurs virtuels pouvez-vous lui allouer au maximum dans la configuration de la machine virtuelle
de production ?
Réponse D
VMware vSphere 6 autorise un maximum de 128 processeurs virtuels par machine virtuelle. Même si vous ne disposez que de 8 cœurs
processeurs physiques sur vos serveurs hôtes, grâce à la fonction d’hyperthreading, vous pourrez allouer à cette machine virtuelle 16
processeurs virtuels maximum.
5Votre responsable d’équipe vous a demandé de créer une nouvelle machine virtuelle sous le système
d’exploitation Apple Mac OS X 10.10.
Vous disposez pour cela d’une infrastructure VMware vSphere 6 Standard. Celle-ci comporte un cluster de trois
serveurs hôtes ESXi (un de marque Dell et deux de marque HP).
Pouvez-vous répondre favorablement à la demande de votre responsable ?
Réponse C
VMware vSphere 6 supporte bien les systèmes d’exploitation Apple Mac OS Server, mais uniquement sur des serveurs hôtes de
marque Apple. Il est donc impossible de répondre favorablement à la demande de votre responsable avec des serveurs hôtes d’une autre
marque.
6Un de vos collègues a besoin d’une machine virtuelle de base de données avec énormément de mémoire vive,
afin de réaliser quelques tests de montée en charge.
Votre entreprise vous a mis à disposition une plateforme de virtualisation sous VMware vSphere 6. Celle-ci est
composée de quatre serveurs hôtes ESXi possédant chacun 512 Go de mémoire vive.
Combien de mémoire vive pouvez-vous allouer au maximum dans la configuration de la machine virtuelle de base
de données ?
Réponse D
VMware vSphere 6 autorise un maximum de 4 To de mémoire vive par machine virtuelle. Même si vous ne disposez que de 512 Go
de mémoire vive sur vos serveurs hôtes, vous pouvez quand même allouer à cette machine virtuelle 4 To de mémoire vive maximum.
Celle-ci sera composée de 512 Go de mémoire vive réelle et de 3 512 Go de fichier de swap sur le serveur hôte ESXi.
7Vous êtes responsable d’une plateforme de virtualisation sous VMware vSphere 6 Standard dans votre
entreprise. Vous demandez à un de vos techniciens d’évacuer un serveur hôte ESXi pour pouvoir y effectuer une
maintenance matérielle.
Ce serveur hôte héberge douze machines virtuelles, dont trois stockées sur la banque de données locale du serveur
hôte ESXi.
Le technicien revient vers vous rapidement car il rencontre un problème : il n’arrive pas à lancer la troisième
migration Storage vMotion pour évacuer les trois machines virtuelles stockées sur la banque de données locale du
serveur hôte ESXi.
Comment pouvez-vous expliquer ce problème ?
Réponse C
Sur un serveur hôte ESXi en version VMware vSphere 6, il n’est pas possible de lancer plus de deux migrations Storage vMotion en
même temps sur le même serveur hôte. La troisième tâche de migration reste donc en attente jusqu’à ce que l’une des deux premières
soit terminée.
Même s’il ne s’agit pas directement d’un problème de congestion sur la banque de données locale, il faut bien
garder à l’esprit que les migrations Storage vMotion sont très gourmandes en ressources sur les banques de
données et peuvent générer des congestions sur celles-ci.
8Vous êtes responsable d’une très importante plateforme de virtualisation sous VMware vSphere 6. Vous
administrez un cluster de serveurs hôtes composé de 32 serveurs hôtes de marque Dell équipés, chacun, de 256
Go de mémoire et de deux processeurs Intel. Le serveur d’administration utilise vCenter Server Appliance.
Il vous est demandé d’ajouter un nouveau serveur hôte de marque IBM équipé de 512 Go de mémoire et de quatre
processeurs Intel dans ce cluster.
Pouvez-vous ajouter ces serveurs dans votre cluster existant ?
Réponse D
Un serveur d’administration VMware vSphere 6 utilisant vCenter Server Appliance autorise un maximum de 64 serveurs hôtes
intégrés dans un même cluster. Il est donc tout à fait possible d’ajouter ces serveurs dans votre cluster existant.
Il n’y a pas de restriction sur les marques ou les modèles de serveurs hôtes, ni sur leur capacité de mémoire vive.
9Vous êtes responsable d’une plateforme de virtualisation sous VMware vSphere 4.1 dans votre entreprise. Il vous
a été demandé de mettre à jour votre plateforme de production en version VMware vSphere 6. Après cette mise
à jour, l’équipe de sauvegarde vous signale que plus aucun travail de sauvegarde des machines virtuelles ne
s’effectue.
Après une rapide analyse de votre part sur ces travaux de sauvegarde, vous réalisez qu’ils sont basés sur la solution
vSphere Data Recovery, répartis avec différentes Appliance virtuelles sur chaque serveur hôte de votre
infrastructure.
Comment pouvez-vous expliquer ce problème de sauvegarde ?
Réponse D
Les sauvegardes de machines virtuelles avec le composant vSphere Data Recovery ne sont plus possibles avec la version 6 de VMware
vSphere. La solution VMware Data Protection remplace dorénavant vSphere Data Recovery. Il faut donc que l’équipe de sauvegarde
utilise ce nouvel outil en lieu et place de l’ancien.
10Dans une infrastructure VMware vSphere 6, DRS (Distributed Resources Scheduler) étant activé dans un cluster de
serveurs hôtes, quelle fonction permet d’optimiser le provisionnement des machines virtuelles sur les différentes
banques de données disponibles ?
Réponse B
La fonction qui permet d’optimiser le provisionnement des machines virtuelles sur les différentes banques de données disponibles lorsque
DRS a été activé dans un cluster de serveurs hôtes est vSphere Storage DRS. Cette fonction fournit un moyen intelligent pour
l’allocation des machines virtuelles sur les différentes banques de données disponibles.
Prérequis et objectifs
1. Prérequis
Maîtriser l’administration d’un serveur Microsoft Windows.
Connaître les notions essentielles des réseaux IP.
2. Objectifs
✓ Installer des serveurs hôtes sous VMware vSphere 6.
✓ Installer un serveur d’administration vCenter Server.
✓ Maîtriser la migration de serveurs hôtes vers VMware vSphere 6.
✓ Se familiariser avec les différentes méthodes et interfaces d’installation de VMware vSphere.
✓ Identifier les différentes éditions du serveur d’administration vCenter Server.
✓ Déployer Appliance vCenter Server.
✓ Installer le serveur d’administration vCenter Server dans une machine virtuelle.
✓ Identifier la taille nécessaire à la base de données du serveur d’administration vCenter Server.
✓ Configurer et installer des composants supplémentaires sur un serveur d’administration vCenter Server.
✓ Intégrer vCenter Server avec Active Directory.
✓ Installer et supprimer des plug-ins sur un serveur d’administration vCenter Server.
✓ Activer et désactiver des plug-ins via l’interface de vSphere Client.
✓ Appliquer une licence à un serveur d’administration vCenter Server.
✓ Identifier les prérequis pour installer un serveur d’administration vCenter Server dans une infrastructure
vSphere donnée.
✓ Déterminer dans quel cas il faut privilégier l’utilisation du client classique vSphere Client ou de l’interface
Web Client.
✓ Installer un serveur hôte ESXi en mode interactif.
✓ Activer et configurer un service client de temps (NTP client) sur un serveur hôte ESXi.
✓ Configurer des services DNS (Domain Name System) sur un serveur hôte ESXi.
✓ Activer et configurer le routage sur un serveur hôte ESXi.
✓ Activer et configurer l’hyperthreading sur un serveur hôte ESXi.
✓ Activer et calibrer le cache de compression mémoire sur un serveur hôte ESXi.
✓ Attacher une licence à un serveur hôte ESXi.
✓ Identifier les prérequis avant la mise à jour d’un serveur hôte ESXi vers VMware vSphere 6.
✓ Identifier les prérequis avant la mise à jour d’une infrastructure vSphere complète.
✓ Migrer une banque de données, d’un système de fichiers VMFS3 vers VMFS5.
✓ Mettre à jour les outils VMware Tools sur une machine virtuelle.
✓ Mettre à jour la version matérielle d’une machine virtuelle.
✓ Identifier les différentes méthodes de mise à jour et choisir celle qui sera la plus appropriée dans une situation
donnée.
Installer vCenter Server
Dans la fenêtre VMware vCenter Server 6.0.0 qui s’ouvre, cliquez sur Suivant.
Cochez la case à cocher J’accepte les termes du contrat de licence, puis cliquez sur Suivant.
Pour une installation classique, cochez la case vCenter Server et instance intégrée de Platform Services
Controller, puis cliquez sur Suivant.
À l’étape Nom du réseau système, modifiez ou validez le nom du système, puis cliquez sur Suivant.
À l’étape Configuration de vCenter Single Sign-On, précisez si vous souhaitez créer ou rejoindre un
domaine vCenter Sinle Sign-On. Pour une nouvelle installation, cochez la case Créer un domaine vCenter
Single Sign-On, précisez un nouveau mot de passe, puis cliquez sur Suivant.
À l’étape Compte de service vCenter Server, précisez si vous souhaitez utiliser un compte système local
pour lancer les services Windows vCenter Server, ou utiliser un compte spécifique sur votre domaine. Si vous
n’avez pas de compte spécifique pour cela, cochez la case Utiliser le compte système local Windows, puis
cliquez sur Suivant.
À l’étape Paramètres de base de données, précisez si vous souhaitez utiliser une base de données intégrée,
basée sur vPostgres SQL, ou utiliser une base de données spécifique déjà existante. Si vous n’avez pas de base
de données spécifique existante pour cela, cochez la case Utiliser une base de données intégrée
(vPostgres), puis cliquez sur Suivant.
À l’étape Configurer des ports, modifiez les ports par défaut si vous souhaitez utiliser des ports spécifiques
; le cas échéant, laissez les ports par défaut. Puis cliquez sur Suivant.
Ne changez ces ports que si nécessaire, les changer inutilement pourrait générer d’importants problèmes.
À l’étape Répertoire destination, modifiez les répertoires d’installation par défaut si vous souhaitez utiliser
des répertoires différents ; le cas échéant, laissez les ports par défaut. Puis cliquez sur Suivant.
À l’étape Prêt à installer, vérifiez tous vos paramètres avant de lancer l’installation de VMware
vCenter Server. Si tous les paramètres sont corrects, cliquez sur Suivant.
À l’étape Progression de l’installation, vous pouvez vérifier l’état d’avancement des différentes tâches
nécessaires à l’installation de votre serveur d’administration vCenter Server.
L’installation de votre serveur d’administration vCenter Server est terminée. Cliquez sur Terminer.
5. Utilisation de vCenter Server Appliance
Comme nous l’avons vu au début de ce chapitre, une autre possibilité s’offre à vous pour mettre en place votre
serveur d’administration vCenter Server : vous pouvez utiliser une version préconfigurée de vCenter Server.
Cette version préconfigurée est basée sur une distribution Linux. Elle est donc plus rapide et plus simple à
installer. Cette version se nomme vCenter Server Appliance.
Il s’agit d’une image au format OVF (Open Virtualization Format), donc intégrable en tant que machine virtuelle
uniquement.
Reportez-vous à l’atelier de ce chapitre afin de réaliser le déploiement d’Appliance.
Puis cliquez sur Configuration dans la rubrique Single Sign On présente dans le menu de gauche.
Dans la partie Configuration SSO qui s’affiche sur la page, cliquez sur Sources d’identité. Puis cliquez sur
la croix verte en haut à gauche afin d’ajouter une nouvelle source d’identité.
Dans la fenêtre Ajouter une source d’identité qui s’ouvre, sélectionnez Active Directory (authentification
Windows intégrée), puis renseignez le nom de domaine Active Directory que vous souhaitez intégrer comme
source d’identité avec Single Sign-On. Enfin, cliquez sur OK.
Dans la partie Configuration SSO qui s’affiche à nouveau sur la page, vous pouvez vérifier que
l’annuaire Active Directory est maintenant ajouté comme source d’identité avec Single Sign-On. Vous pourrez
ainsi intégrer les groupes et utilisateurs de ce domaine dans votre serveur d’administration vCenter Server.
7. Dimensionnement de la base de données vCenter Server
Un point critique à ne pas négliger dans la mise en place de votre infrastructure est le dimensionnement correct
de votre base de données.
En effet, un mauvais dimensionnement de votre base de données peut engendrer des latences importantes,
voire des arrêts de production de votre serveur d’administration vCenter Server.
La base de données de votre serveur d’administration vCenter Server est fondamentale, elle contient entre
autres :
La configuration des machines virtuelles ;
La configuration des hôtes ESXi ;
Les inventaires de ressources et de machines virtuelles ;
Les droits et permissions des utilisateurs ;
Les alarmes ;
Les événements et tâches ;
Les statistiques de performances (avec un historique important).
Les statistiques de performances peuvent à elles seules représenter plus de 80 % de votre base de données.
L’historique que vous allez conserver influera donc directement sur la taille de votre base de données.
Bien sûr, la taille de votre base de données dépendra aussi du nombre d’hôtes ESXi et de machines virtuelles
que vous allez administrer.
Un outil est à votre disposition dans la console de votre serveur d’administration vCenter Server pour estimer
la taille de votre base de données, en fonction du nombre de machines virtuelles, d’hôtes ESXi et de
l’historique que vous désirez conserver.
Ouvrez votre console vCenter Server à partir de vSphere Client.
Allez dans la partie Administration en haut dans la barre de menus, puis cliquez sur Paramètres vCenter
Server.
Dans la fenêtre Paramètres vCenter Server qui s’ouvre, cliquez sur Statistiques.
Dans la section Taille de base de données, vous pouvez renseigner le nombre de serveurs hôtes physiques
et le nombre de machines virtuelles composant votre infrastructure, et ainsi estimer la taille de la base de
données associée à cette architecture. Dans cet exemple pour une infrastructure de 50 serveurs hôtes et 2 000
machines virtuelles, il faudrait une base de données de 16,71 Go (avec des paramètres de statistiques
standards).
Si vous désirez activer un plug-in, sélectionnez-le dans la section Plug-ins disponibles, puis cliquez
sur Télécharger et installer.
1. Introduction à ESXi
Avant la version 5.0, deux versions d’hyperviseur étaient proposées par VMware (ESX et ESXi). Depuis cette
version précédente de VMware vSphere, ESX a disparu complètement, pour n’offrir que la version ESXi.
L’architecture initiale de vSphere en version ESX disposait d’une console de gestion (Console Operating
System/COS ou console de service) au niveau du VMkernel (noyau de virtualisation). Le but de cette console
de gestion était de disposer d’une interface de gestion incorporée au serveur hôte ESX.
Différents agents d’administration VMware avaient été incorporés au sein de cette console, qui différaient des
agents de services propres à l’infrastructure vSphere (le service de noms de domaine ou service DNS, le service
de synchronisation du temps ou service NTP, les services de fichiers de log…).
Avec cette version ESX disposant d’une console de gestion, de nombreux éditeurs proposaient le
déploiement d’autres agents et permettaient ainsi de disposer de fonctionnalités spécifiques.
Cette console de gestion permettait aussi aux administrateurs de lancer des scripts et des commandes
directement sur les serveurs hôtes ESX.
Désormais, VMware avec la nouvelle version vSphere 6 ne permet plus l’installation de cette version ESX sur
les serveurs hôtes, mais uniquement celle d’ESXi.
Dans cette version ESXi de VMware vSphere, la console de gestion a été totalement supprimée, et dorénavant
tous les agents et services VMware sont exécutés directement sur le serveur hôte.
Différents agents ou services tiers sont toujours autorisés, ils pourront également s’exécuter directement dans
le VMkernel du serveur hôte ESXi. Cependant, seuls les agents ou services agréés officiellement par VMware
sont autorisés à être ajoutés sur le serveur hôte ESXi.
Ceci permet de garantir une architecture profondément verrouillée, et donc de renforcer particulièrement la
sécurité des infrastructures VMware vSphere 6.
Quoi qu’il en soit, plusieurs méthodes d’installation et de mise à jour sont possibles pour VMware ESXi 6.
Nous verrons l’installation interactive (directement en mode console sur la machine hôte) et l’installation via
Auto Deploy. Puis nous verrons comment configurer les serveurs NTP, les serveurs DNS, les interfaces réseau
et le routage, la configuration de l’hyperthreading ainsi que la gestion mémoire.
Une fois le chargement terminé une fenêtre Welcome to the VMware ESXi 6.0.0 Installation apparaît.
Appuyez sur la touche [Entrée] pour confirmer et continuer l’installation de VMware vSphere ESXi 6.0.
Une fenêtre concernant l’agrément de licence End User License Agreement (EULA) apparaît. Appuyez sur
la touche [F11] pour accepter l’agrément de licence et continuer l’installation de VMware vSphere ESXi 6.0.
Une fenêtre Select a Disk to Install or Upgrade apparaît. Sélectionnez l’emplacement où vous souhaitez
installer votre système VMware vSphere ESXi 6.0, puis appuyez sur la touche [Entrée] pour continuer.
Une fenêtre Please select a keyboard layout apparaît. Sélectionnez le type de clavier que vous utilisez
(French normalement), puis appuyez sur la touche [Entrée] pour continuer l’installation de VMware vSphere
ESXi 6.0.
Une fenêtre Enter a root password apparaît. Renseignez le mot de passe root local de votre serveur hôte,
tapez votre mot de passe deux fois de suite pour le confirmer, puis appuyez sur la touche [Entrée] pour
continuer l’installation de VMware vSphere ESXi 6.0.
Une fenêtre Confirm Install apparaît. Appuyez sur la touche [F11] pour valider les paramètres renseignés
précédemment et terminer l’installation de VMware vSphere ESXi 6.0. Une fois le processus lancé, le disque
de destination sera écrasé définitivement.
Après avoir validé l’installation, une fenêtre affiche la progression de l’installation de VMware vSphere ESXi
6.0 sur votre serveur hôte.
Lorsque l’installation de VMware vSphere ESXi 6.0 est terminée, une fenêtre Installation
Complete s’affiche. Déconnectez le média d’installation VMware vSphere ESXi (CD, clé USB ou image ISO),
puis appuyez sur la touche [Entrée] pour redémarrer votre serveur hôte.
Si vous désirez mettre à jour un serveur hôte depuis la version 5.0, 5.1 ou 5.5, vous pouvez suivre cette même
méthode. Lors de l’installation, le système détectera votre ancienne version et vous proposera de la mettre à
jour, ou bien de réinstaller le système complètement en écrasant votre ancienne version.
Une fois cette configuration terminée, vous pouvez connecter votre serveur hôte à votre serveur
d’administration vCenter Server pour poursuivre sa configuration en mode graphique.
5. Configuration du service NTP
Une des premières étapes à réaliser après avoir connecté votre serveur hôte à votre serveur d’administration
vCenter Server est la configuration de la date, de préférence avec un serveur NTP (Network Time Protocol).
En effet, que ce soit pour vos machines virtuelles ou votre serveur hôte, la synchronisation du temps est
fondamentale.
Si un décalage se produit entre vos serveurs hôtes dans un même cluster, les conséquences pourraient être
fâcheuses pour vos machines virtuelles et le bon fonctionnement de nombreux services VMware.
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client.
Dans l’onglet Configuration, sélectionnez Configuration de temps dans la catégorie Logiciel. Puis cliquez
sur Propriétés… en haut à droite pour spécifier un serveur NTP.
Dans la fenêtre Configuration de temps qui s’ouvre, sélectionnez la case à cocher Client NTP activé, puis
cliquez sur le bouton Options.
Dans la fenêtre Processus NTP (ntpd) options qui s’ouvre, dans la zone Règle démarrage, sélectionnez
la case à cocher Démarrer et arrêter avec hôte pour que le service client NTP soit démarré par défaut lors
du démarrage de votre serveur hôte.
Cliquez ensuite sur Paramètres NTP dans la partie gauche pour spécifier un serveur NTP. Cliquez sur le
bouton Ajouter… dans la zone Serveurs NTP.
Dans la fenêtre Ajouter serveur NTP, renseignez le serveur NTP que vous souhaitez utiliser (un serveur
interne ou un serveur de temps sur Internet). Puis cliquez sur le bouton OK pour valider.
Dans la fenêtre Processus NTP (ntpd) options qui apparaît à nouveau, sélectionnez la case à
cocher Redémarrer service NTP pour appliquer les modifications pour appliquer cette nouvelle
configuration tout de suite, puis cliquez sur le bouton OK pour valider.
Dans la fenêtre Configuration de temps qui apparaît à nouveau, cliquez sur le bouton OK pour valider.
Dorénavant, votre serveur hôte sera synchronisé sur un serveur de temps. Il est nécessaire de recommencer
la même manipulation en spécifiant le même serveur de temps sur chacun des serveurs hôtes composant votre
infrastructure vSphere. Ceci afin d’avoir une configuration de l’horloge homogène.
6. Activation, configuration et désactivation de l’hyperthreading
L’hyperthreading permet de créer deux processeurs logiques sur une seule puce, et ainsi d’exécuter de multiples
flux d’instructions (threads) simultanément, apportant éventuellement un débit et des performances améliorés.
L’hyperthreading distribue successivement les différentes ressources CPU disponibles à chaque unité logique,
grâce à un contrôleur d’interruptions spécifique. Les deux unités logiques partagent certaines ressources du
cœur du processeur, auxquelles elles accèdent alternativement.
Ces processeurs contiennent deux architectures d’état sur un même noyau processeur. Au niveau du système
d’exploitation, chaque cœur physique des processeurs sera vu comme deux cœurs logiques. Toutefois, ces
deux cœurs logiques partagent les ressources d’exécution du cœur physique.
Le gain de performance ne sera pas forcément équivalent, comparé au fait d’avoir deux processeurs physiques
réellement distincts, mais vous pouvez tout de même compter sur un gain de puissance important.
Dans un premier temps, l’hyperthreading s’active ou se désactive dans le BIOS de votre serveur hôte (si les
processeurs du serveur proposent l’hyperthreading).
Dans un second temps, vous pouvez activer ou désactiver l’hyperthreading dans la configuration de votre
serveur ESXi.
Par défaut, l’hyperthreading est activé dans VMware VSphere ESXi.
Pour désactiver l’hyperthreading, exécutez la manipulation suivante :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur l’icône
Hôtes et clusters en haut dans la partie Inventaire.
Sélectionnez, dans la partie gauche de la fenêtre, le serveur hôte sur lequel vous souhaitez désactiver
l’hyperthreading et cliquez sur Configuration dans la partie droite de la fenêtre. Puis cliquez
sur Propriétés… en haut à droite.
Dans la fenêtre Processeurs qui apparaît à nouveau, désélectionnez la case à cocher Activé pour désactiver
l’hyperthreading sur votre serveur hôte, puis cliquez sur le bouton OK pour valider.
L’hyperthreading étant désactivé sur votre serveur hôte, vous aurez donc maintenant autant de processeurs
logiques que de cœurs processeurs sur votre serveur hôte (au lieu du double auparavant).
Sur cette capture, la licence est en mode évaluation et non en mode gratuit, étant donné que le serveur hôte
est connecté à un serveur d’administration vCenter Server.
Dans la fenêtre Assigner licence qui apparaît, vous pouvez renseigner une nouvelle clé de licence en cliquant
sur la case d’option Affecter une nouvelle clé de licence à hôte, ou utiliser une clé déjà disponible sur le
serveur d’administration vCenter (si elle a été renseignée préalablement) en cliquant sur la case
d’option Affecter une clé de licence existante à hôte.
9. Mise à niveau de VMware Tools
Les VMware Tools consistent en une suite de pilotes et de services que vous pouvez installer dans vos
machines virtuelles. Ils permettent une optimisation de vos machines virtuelles pour fonctionner de
façon idéale sur une infrastructure virtualisée.
Vous pouvez installer et mettre à jour les VMware Tools de façon manuelle, de façon automatique (votre
machine virtuelle vérifiera une éventuelle mise à jour pendant son redémarrage), ou encore en utilisant le plug-
in Update Manager sur votre serveur d’administration vCenter Server.
10. Mise à niveau du matériel de la machine virtuelle
Après la mise à jour des VMware Tools sur vos machines virtuelles, une deuxième étape pour optimiser vos
machines virtuelles en fonction de la version ESXi de votre serveur hôte est de mettre à niveau le hardware
virtuel de vos machines virtuelles.
Mettre à jour le hardware virtuel de vos machines virtuelles permettra à celles-ci de disposer potentiellement
de nouveaux périphériques matériels, d’un BIOS amélioré, ou de nouvelles fonctionnalités (USB 3.0, carte
graphique 3D, BIOS en mode EFI…).
Vous pouvez mettre à niveau le hardware virtuel de façon manuelle ou encore en utilisant le plug-in Update
Manager sur votre serveur d’administration vCenter Server.
Il est impératif d’avoir mis les VMware Tools à jour avant de mettre à niveau le hardware virtuel de votre
machine virtuelle.
Il est préférable de mettre à niveau de façon manuelle le hardware virtuel sauf si toutes vos VM sont identiques
au niveau du système d’exploitation et que si vous avez vérifié son bon fonctionnement. En effet, certains OS
pourraient ne pas supporter correctement cette mise à niveau.
Pour mettre à niveau le hardware virtuel sur l’une de vos machines virtuelles, suivez la procédure suivante :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur
l’icône VM et modèles en haut dans la partie Inventaire.
Sélectionnez, dans la partie gauche, la machine virtuelle que vous désirez mettre à niveau (il est impératif que
celle-ci soit éteinte, la mise à niveau du hardware virtuel est impossible sur une machine virtuelle démarrée).
Affichez le menu contextuel via un clic droit sur la machine virtuelle et sélectionnez Mettre à niveau le
matériel virtuel.
La version de matériel virtuel de votre machine virtuelle a été mise à jour, en l’occurrence en version 11 sous
VMware vSphere 6.0.
Atelier
1. Déployer vCenter Server Appliance
Comme vu au début de ce chapitre, VMware vCenter Server 6 peut être installé sous Microsoft Windows en
version classique, ou bien en version Appliance (vCenter Server Appliance), sous la forme d’un package
(système d’exploitation basé sur Linux et services VMware associés) prêt à être déployé. Dans cet atelier, vous
allez déployer rapidement cette version Appliance de VMware vCenter Server 6.
Allez sur la page de téléchargement vSphere 6 du site web VMware (my vmware
ou www.vmware.com/fr/support/), téléchargez le fichier ISO VMware vCenter Server Appliance accessible
dans la partie VMware vCenter Server 6.0.0.
Montez, décompressez ou gravez le fichier ISO que vous venez de télécharger sur votre poste de travail.
Installez le plug-in VMware VMware-ClientIntegrationPlugin-6.0.0 présent dans l’arborescence de l’image ISO
sous le répertoire \vsca sur votre poste de travail (disponible uniquement pour Microsoft Windows).
Allez dans l’arborescence de l’image ISO que vous venez de monter ou de décompresser, ouvrez le fichier
vcsa-setup.html dans un navigateur web.
Une fois votre navigateur lancé, vous pouvez choisir de mettre à niveau une version existante, ou d’installer
un nouveau VMware vCenter Server Appliance. Choisissez Installer dans cet atelier.
Dans la fenêtre Contrat de licence Utilisateur Final qui apparaît, sélectionnez la case à cocher J’accepte
les termes du contrat de licence, puis cliquez sur Suivant.
Dans la fenêtre Se connecter au site cible qui apparaît, spécifiez toutes les informations pour que vCenter
Server Appliance puisse se déployer sur un votre serveur hôte ESXi. Renseignez tous les champs, puis cliquez
sur Suivant pour continuer.
Après la validation, la fenêtre Configurer la machine virtuelle apparaît. Spécifiez le nom de votre machine
virtuelle (l’Appliance vCenter) ainsi que son mot de passe root, puis cliquez sur Suivant pour continuer.
Dans la fenêtre Sélectionner le type de déploiement qui apparaît, sélectionnez le type de
déploiement Embedded Platform Service controller, puis cliquez sur Suivant pour continuer.
Dans la fenêtre Configurer Single Sign-On qui apparaît, créez un nouveau domaine SSO, spécifiez le mot
de passe, puis cliquez sur Suivant pour continuer.
Dans la fenêtre Sélectionner la taille du dispositif qui apparaît, précisez la taille de votre infrastructure (dans
cet atelier, jusqu’à 20 serveurs hôtes et 400 machines virtuelles), puis cliquez sur Suivant pour continuer.
Dans la fenêtre Sélectionner une banque de données qui apparaît, sélectionnez la banque de données où
sera stocké vCenter Server Appliance, puis cliquez sur Suivant pour continuer.
Dans la fenêtre Configurer la base de données qui apparaît, sélectionnez une installation de base de données
intégrée (avec vPostgres), puis cliquez sur Suivant pour continuer.
Dans la fenêtre Paramètres réseau qui apparaît, spécifiez la configuration IP complète de vCenter Server
Appliance, puis cliquez sur Suivant pour continuer.
Dans la fenêtre Prêt à terminer qui apparaît, vérifiez tous les paramètres renseignés précédemment. Si tout
est correct, cliquez sur Suivant pour terminer l’installation de vCenter Server Appliance.
Votre serveur d’administration vCenter Server Appliance est maintenant prêt, vous pouvez utiliser le VMware
vSphere Web Client ou VMware vSphere Client classique (sous Microsoft Windows) pour vous y connecter.
Validation des acquis : questions/réponses
1. Questions
1Lequel des énoncés suivants est une exigence pour l’installation d’un serveur d’administration vCenter Server
?
A : Une adresse IP statique
B : Une adresse IP DHCP
C : Un enregistrement DNS en cours de validité
2Dans quels packs (VMware vSphere Kit) VMware vCenter Server dans sa version standard est-il fourni ?
A : VMware vSphere Standard Acceleration Kit
B : VMware vSphere Entreprise Plus Acceleration Kit
C : VMware vSphere Essentials Kit
D : VMware vSphere Essentials Plus Kit
3Vous devez fournir une haute disponibilité à votre serveur d’administration vCenter Server. Quel produit ou
service pouvez-vous utiliser pour atteindre cet objectif ?
A : Fault Tolerance
B : vCenter Linked Mode
C : vCenter Heartbeat
D : Les services Microsoft Clustering
4Quel est le port par défaut d’écoute pour les connexions depuis le vSphere Web Client de l’interface virtuelle
vCenter Appliance ?
A : 80
B : 636
C : 443
D : 902
5Un serveur d’administration vCenter Server en version 6.0 peut administrer :
A : des serveurs hôtes ESXi uniquement ?
B : des serveurs hôtes ESX et ESXi en version 5 et 6 seulement ?
C : des serveurs hôtes ESX et ESXi en version 4, 5 et 6 ?
6Lors d’une installation du serveur hôte (ESXi 6) en mode interactif, combien de caractères minimums sont
exigés pour le compte root ?
A : 0 caractère
B : 6 caractères
C : 12 caractères
D : 8 caractères
7Lors d’une installation d’un serveur d’administration vCenter Server sous Microsoft Windows, vous pouvez
choisir d’installer une base de données intégrée vPostgres. Avec ce choix, combien de serveurs hôtes pouvez-
vous gérer ?
A : 10
B : 20
C : 500
D : 1000
8En quelle version hardware un serveur hôte sous VMware vSphere ESXi 6 peut-il accueillir et faire
fonctionner des machines virtuelles (choix multiples) ?
A:4
B:7
C:8
D : 10
E : 11
9Quel type de technique est utilisé pour qu’un serveur hôte fonctionne avec Auto Deploy ?
A : Boot PXE
B : NTP
C : DNS
D : Hyperthreading
10Lorsque vous mettez à niveau votre banque de données de VMFS3 à VMFS5, ce changement entraîne un
arrêt de production :
A : Vrai
B : Faux
11Après une mise à niveau de VMware vSphere ESX 4.x vers VMware vSphere ESXi 6.0, vous remarquez que
votre groupe de ports nommé Service Console est manquant. Que s’est-il passé ?
A : Parce que VMware vSphere en version ESXi 5.x et 6.0 n’a plus de console de service, lors de la mise à
niveau de VMware ESX 4.x vers ESXi 6 le groupe de ports nommé Service Console est supprimé.
B : Lors de la mise à niveau, tous les groupes de ports sont supprimés. Le groupe de ports Service Console
devra être recréé.
C : Lors de la mise à niveau, tous les groupes de ports sont déplacés dans des commutateurs distribués.
D : Lors de la mise à niveau, tous les groupes de ports sont déplacés vers des commutateurs standards.
12Quelles sont les deux raisons pour lesquelles une entreprise choisirait d’utiliser ESXi 6.x au lieu de VMware
Workstation (solution de virtualisation sur un poste de travail) ? (Choisissez deux réponses.)
A : La société a besoin d’accéder à ses machines virtuelles à distance, et VMware Workstation ne prend pas en
charge une option de console distante.
B : La société a besoin de la capacité d’exécuter des machines biprocesseurs virtuelles.
C : La société a virtualisé plusieurs serveurs physiques et veut une option de gestion centralisée.
D : La société veut être capable de mettre à jour les serveurs qui hébergent les machines virtuelles avec zéro
temps d’arrêt au niveau des machines virtuelles.
13Votre direction vous a demandé de déployer 15 serveurs hôtes sous VMware vSphere ESXi en version 6
aussi rapidement que possible. Quelle est la méthode d’installation recommandée à utiliser dans cette situation
?
A : Une installation via des scripts
B : Une installation interactive
C : Une mise à niveau via VMware Update Manager
D : Une installation via VMware Auto Deploy
14L’organisation pour laquelle vous travaillez utilise actuellement VMware vSphere 5.1 sur les serveurs hôtes.
Votre équipe vient de créer un nouvel environnement de test basé sur VMware vSphere 6. Votre hiérarchie
vous demande si vous pouvez combiner la plateforme actuelle et votre nouvelle plateforme de test dans une
arborescence unique en reliant vos deux serveurs vCenter avec Linked Mode. Quelle est la réponse ?
A : Il faut une licence supplémentaire pour utiliser Linked Mode.
B : Seuls les administrateurs peuvent utiliser vCenter Linked Mode.
C : C’est tout à fait possible.
D : À partir de vSphere 6.0, la mise en œuvre de Linked Mode a changé. Vous n’avez plus besoin de joindre
des instances de vCenter Server à des groupes Linked Mode.
15Quels sont les prérequis d’installation de vCenter Server en version 6 (choisissez deux réponses) ?
A : Le serveur vCenter Server doit être obligatoirement une machine virtuelle.
B : Les entrées DNS doivent être correctes (l’adresse IP de vCenter doit pouvoir être résolue).
C : Il ne doit pas y avoir de translation d’adresse (NAT/Network Address Translation) entre vCenter Server et
les hôtes ESXi pour la communication.
D : vCenter Server doit impérativement être installé sur un domaine Active Directory.
16Vous désirez effectuer la mise à niveau d’un serveur hôte VMware vSphere ESXi 3.5 vers ESXi 6.x.
Le serveur hôte a un seul processeur Intel Xeon, dispose de 4 Go de RAM et d’une banque de données VMFS
dédiée stockée sur un LUN (Logical Unit Number) d’une baie de stockage (SAN).
Quel élément pourrait empêcher la réussite de votre migration ?
A : Le serveur hôte ESXi dispose de seulement 4 Go de RAM.
B : Le serveur hôte ESXi possède un seul processeur.
C : VMware vSphere ESXi 3.5 n’est pas pris en charge pour la mise à niveau directe vers VMware vSphere 6.
D : La banque de données VMFS réside sur une baie de stockage (SAN).
17Si vous voulez tester votre serveur d’administration VMware vSphere vCenter avant de l’acheter, quelle est
la durée de la période d’évaluation ?
A : 30 jours
B : 60 Jours
C : 90 jours
D : 2 mois
2. Résultats
Référez-vous aux pages suivantes pour contrôler vos réponses.
Pour chacune de vos bonnes réponses, comptez un point.
Nombre de points /17
Pour ce chapitre, votre score minimum doit être de 13 sur 17.
3. Réponses
1Lequel des énoncés suivants est une exigence pour l’installation d’un serveur d’administration vCenter Server
?
Réponses A et C
Avant de procéder à l’installation de vCenter Server, il faut assigner une adresse IP statique et un nom d’hôte au serveur qui
hébergera le système vCenter Server. Cette adresse IP doit avoir un enregistrement de DNS (interne). Assurez-vous que l’interface
de gestion des hôtes ESXi possède une résolution DNS valide depuis vCenter Server et tous les clients vSphere. Assurez-vous que
vCenter Server possède une résolution DNS valable depuis tous les serveurs hôtes ESXi et tous les clients vSphere. Si vous utilisez
DHCP au lieu d’une adresse IP statique pour le serveur d’administration vCenter Server, assurez-vous que le nom d’ordinateur
du serveur d’administration vCenter Server a été mis à jour dans le service DNS.
2Dans quels packs (VMware vSphere Kit) VMware vCenter Server dans sa version standard est-il fourni ?
Réponses A et B
VMware vCenter Server, dans sa version standard, est fourni avec les packs VMware vSphere Standard Acceleration Kit et
VMware vSphere Entreprise Plus Acceleration Kit.
3Vous devez fournir une haute disponibilité à votre serveur d’administration vCenter Server. Quel produit ou
service pouvez-vous utiliser pour atteindre cet objectif ?
Réponse C
Pour fournir une haute disponibilité à votre serveur vCenter, utilisez vCenter Heartbeat. vCenter Server Heartbeat assure une
haute disponibilité à vos serveurs d’administration, en garantissant la permanence du fonctionnement de votre infrastructure
lorsqu’un serveur est menacé d’une interruption de service planifiée ou imprévue.
4Quel est le port par défaut d’écoute pour les connexions depuis le vSphere Web Client de l’interface virtuelle
vCenter Appliance ?
Réponse C
Par défaut, le port d’écoute de l’interface virtuelle vCenter Appliance est le 443 (TCP).
5Un serveur d’administration vCenter Server en version 6.0 peut administrer :
Réponse C
Des hôtes ESX et ESXi en version 5 et 6. En effet, un serveur vCenter Server en version 6.0 propose une rétrocompatibilité sur
la version 5.x uniquement.
6Lors d’une installation du serveur hôte (ESXi 6) en mode interactif, combien de caractères minimum sont
exigés pour le compte root ?
Réponse D
Lors d’une installation du serveur hôte (ESXi 6) en mode interactif, vous devez saisir un mot de passe de 8 caractères minimum.
Vous pourrez le configurer ultérieurement.
7Lors d’une installation d’un serveur d’administration vCenter Server sous Microsoft Windows, vous pouvez
choisir d’installer une base de données intégrée vPostgres. Avec ce choix, combien de serveurs hôtes pouvez-
vous gérer ?
Réponse B
Lors d’une installation de vCenter Server sous Microsoft Windows, si vous choisissez d’installer une base de données intégrée
vPostgres, vous serez limité à la gestion de 20 serveurs hôtes
Cette limitation de 20 serveurs hôtes n’est vraie que pour une installation de VMware vCenter Server sous Microsoft Windows.
Si vous utilisez vCenter Server Appliance avec une base de données intégrée vPostgres, la limitation sera alors de 1 000 serveurs
hôtes.
8En quelle version hardware un serveur hôte sous VMware vSphere ESXi 6 peut-il accueillir et faire
fonctionner des machines virtuelles (choix multiples) ?
Réponses A, B, C, D et E
Un serveur hôte sous VMware vSphere ESXi 6 peut accueillir et faire fonctionner des machines virtuelles en version hardware
4, 7, 8, 9, 10 et 11.
9Quel type de technique est utilisé pour qu’un serveur hôte fonctionne avec Auto Deploy ?
Réponse A
Pour qu’un serveur hôte fonctionne avec Auto Deploy, Boot PXE est utilisé.
10Lorsque vous mettez à niveau votre banque de données de VMFS3 à VMFS5, ce changement entraîne un
arrêt de production :
Réponse B
Lorsque vous mettez à niveau votre banque de données de VMFS3 à VMFS5, cette modification n’entraîne aucun arrêt de
production ni aucune perturbation.
11Après une mise à niveau de VMware vSphere ESX 4.x vers VMware vSphere ESXi 6.0, vous remarquez que
votre groupe de ports nommé Service Console est manquant. Que s’est-il passé ?
Réponse A
VMware vSphere en version ESXi 5.x et 6.0 n’a plus de console de service. Lors de la mise à niveau de VMware ESX 4.x
vers ESXi 6, le groupe de ports nommé Service Console est supprimé.
12Quelles sont les deux raisons pour lesquelles une entreprise choisirait d’utiliser ESXi au lieu de VMware
Workstation (solution de virtualisation sur un poste de travail) ? (Choisissez deux réponses.)
Réponses C et D
Contrairement à VMware Workstation, VMware VSphere 6.x permet de virtualiser plusieurs serveurs physiques et propose
une option de gestion centralisée des serveurs hôtes (vCenter Server). De plus, VMware VSphere 6.x permet de mettre à jour les
serveurs hôtes qui hébergent les machines virtuelles avec zéro temps d’arrêt au niveau des machines virtuelles.
13Votre direction vous a demandé de déployer 15 serveurs hôtes sous VMware vSphere ESXi en version 6
aussi rapidement que possible. Quelle est la méthode d’installation recommandée à utiliser dans cette situation
?
Réponse D
Pour déployer 15 serveurs hôtes sous VMware vSphere ESXi en version 6 aussi rapidement que possible, la méthode d’installation
recommandée est une installation via VMware Auto Deploy. Elle évitera de répéter 15 fois l’installation, grâce à un déploiement
automatisé et centralisé.
14L’organisation pour laquelle vous travaillez utilise actuellement VMware vSphere 5.1 sur les serveurs hôtes.
Votre équipe vient de créer un nouvel environnement de test basé sur VMware vSphere 6. Votre hiérarchie
vous demande si vous pouvez combiner la plateforme actuelle et votre nouvelle plateforme de test dans une
arborescence unique en reliant vos deux serveurs vCenter avec Linked Mode. Quelle est la réponse ?
Réponse D
À partir de vSphere 6.0, la mise en œuvre de Linked Mode a changé. Vous n’avez plus besoin de joindre des instances de vCenter
Server à des groupes Linked Mode. Vous pouvez accéder à la fonctionnalité de réplication fournie par Linked Mode dans vSphere
5.5 en enregistrant plusieurs instances de vCenter Server dans le même Platform Services Controller ou en joignant plusieurs
instances du Platform Services Controller dans le même domaine vCenter Single Sign-On. Pour que la haute disponibilité soit
activée entre les instances de vCenter Server au sein d’un domaine vCenter Single Sign-On, ces instances vCenter Server doivent
utiliser le même nom de site. Contrairement au Linked Mode d’origine, Enhanced Linked Mode est disponible et pris en charge
sur vCenter Server sous Windows et sur vCenter Server Appliance.
15Quels sont les prérequis d’installation de vCenter Server en version 6 (choisissez deux réponses) ?
Réponses B et C
Pour procéder correctement à l’installation de vCenter Server en version 6, vous devez respecter deux consignes : les entrées DNS
doivent être correctes (l’adresse IP de vCenter doit pouvoir être résolue) et il ne doit pas y avoir de translation d’adresse entre
vCenter Server et les hôtes ESXi pour la communication.
16Vous désirez effectuer la mise à niveau d’un serveur hôte VMware vSphere ESXi 3.5 vers ESXi 6.x. Le
serveur hôte a un seul processeur Intel Xeon, dispose de 4 Go de RAM et d’une banque de données VMFS
dédiée stockée sur un LUN (Logical Unit Number) d’une baie de stockage (SAN).
Quel élément pourrait empêcher la réussite de votre migration ?
Réponse D
Vous ne pouvez pas effectuer la mise à niveau d’un serveur hôte VMware vSphere ESXi 3.5 vers ESXi 6.x. En effet, VMware
vSphere ESXi 3.5 n’est pas pris en charge pour la mise à niveau directe vers VMware vSphere 6.
17Si vous voulez tester votre serveur d’administration VMware vSphere vCenter avant de l’acheter, quelle est
la durée de la période d’évaluation ?
Réponse B
Les conditions de licence de VMware vSphere vCenter permettent de l’utiliser sans licence pendant 60 jours.
Mettre en place des banques de données
Prérequis et objectifs
1. Prérequis
✓ Maîtriser l’administration d’un serveur hôte ESXi via vSphere Client.
✓ Connaître les notions essentielles de stockage.
✓ Connaître les notions essentielles des réseaux IP.
2. Objectifs
✓ Maîtriser la configuration des volumes de stockage partagés sous VMware vSphere.
✓ Créer et configurer des banques de données VMFS et NFS.
✓ Se familiariser avec la solution VMware VSAN.
✓ Identifier les différents adaptateurs de stockage et les différents serveurs de stockage (SAN, NAS, VSAN…).
✓ Identifier les conventions de nommage de stockage.
✓ Identifier les différents types et exigences des adaptateurs iSCSI (matériel indépendant, matériel dépendant et
initiateur logiciel iSCSI).
✓ Comprendre la pratique de masquage de LUN (LUN masking).
✓ Comprendre la pratique de zonage de LUN (zoning).
✓ Maîtriser l’analyse et la réanalyse des volumes de stockage partagés.
✓ Monter une banque de données à partir d’un partage NFS pour une utilisation avec des serveurs hôtes vSphere
VMware ESXi.
✓ Configurer et modifier des adaptateurs iSCSI dépendants.
✓ Activer et désactiver l’initiateur logiciel iSCSI de VMware vSphere ESXi.
✓ Configurer et modifier l’initiateur logiciel iSCSI de VMware vSphere ESXi.
✓ Activer et configurer l’identification CHAP en iSCSI.
✓ Déterminer dans quel cas d’utilisation il faut privilégier l’utilisation d’un initiateur matériel (HBA) ou d’un
initiateur logiciel iSCSI de VMware vSphere ESXi.
✓ Identifier les différentes propriétés des banques de données VMFS et NFS.
✓ Connaître les capacités maximales du système de fichiers VMFS5.
✓ Créer, renommer, supprimer une banque de données VMFS.
✓ Monter et démonter une banque de données VMFS.
✓ Agrandir (expanding) ou étendre (extending) une banque de données VMFS.
✓ Monter et démonter une banque de données NFS.
✓ Mettre à niveau une banque de données VMFS3 vers VMFS5.
✓ Placer une banque de données VMFS en mode maintenance.
✓ Sélectionner le chemin préféré pour une banque de données VMFS.
✓ Déterminer les cas d’utilisation de nombreuses banques de données VMFS ou NFS.
Présentation
La gestion des banques de données (datastores) est fondamentale dans une infrastructure de virtualisation, et
particulièrement avec VMware vSphere.
Beaucoup de services et de fonctionnalités dépendent du type de stockage choisi. Ainsi, en privilégiant un stockage
partagé entre vos différents serveurs hôtes, vous pourrez disposer de fonctionnalités telles que vMotion
(déplacement de vos machines virtuelles entre les différents serveurs, sans arrêt de production), HA (High
Availability, qui permet un redémarrage automatique de vos machines virtuelles dans un cluster de serveurs hôtes,
en cas de défaut sur un de ces serveurs), DRS (Distributed Resource Scheduler), etc.
Dans ce chapitre, nous aborderons les différents types de stockages qu’il est possible d’implémenter sous VMware
vSphere 6, les banques de données locales, et plus particulièrement les banques de données partagées (baies de
stockage SAN via iSCSI ou Fibre Channel, NAS).
Il sera également question de la différence entre des espaces de stockage sous VMFS (Virtual Machine File System),
NFS (Network File System) et RDM (Raw Device Mapping).
Dans l’onglet Configuration qui s’ouvre, cliquez sur Stockage dans la catégorie Matériel.
Vous voyez ici une seule banque de données. Il s’agit d’une banque de données locale (le disque dur local du
serveur hôte, en fait).
Cet espace est restreint et ne permet pas de profiter des fonctionnalités avancées qu’offre une banque de données
partagée.
Avant de pouvoir connecter un espace de stockage partagé, analysez les adaptateurs de stockage disponibles.
Toujours dans l’onglet Configuration, cliquez sur Adaptateurs de stockage dans la catégorie Matériel.
Vous voyez ici tous les adaptateurs de stockage disponibles sur le serveur hôte. Dans cet exemple, il y a huit
adaptateurs iSCSI disponibles.
Un adaptateur iSCSI logiciel a maintenant été ajouté sur votre serveur hôte.
Au même titre qu’un adaptateur iSCSI logiciel, vous pouvez simuler un adaptateur FCoE.
Une fenêtre apparaît alors et vous propose par défaut d’analyser les nouveaux périphériques de stockage (dans le
cas où vous auriez ajouté de nouvelles baies SAN dans votre infrastructure) et d’analyser les nouveaux volumes
VMFS (dans le cas où, sur vos baies de stockage SAN, vous auriez ajouté de nouveaux volumes).
Dans la fenêtre Localiser le système de fichiers réseau qui apparaît, renseignez dans le
champ Serveur l’adresse IP ou le nom DNS complet du serveur de stockage (NAS), précisez le point de montage
du volume partagé (dans le champ Dossier), puis précisez le nom de la banque de données qui sera affiché par le
serveur hôte. Cliquez sur Suivant pour continuer.
Votre nouvelle banque de données nommée Demo-Datastore-NFS est maintenant montée sur votre serveur hôte
et prête à être utilisée.
À l’étape VMkernel - accès au réseau, choisissez la ou les cartes réseau qui seront utilisées pour le réseau de
stockage iSCSI, puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape VMkernel - Paramètres de connexion, spécifiez dans la case Étiquette réseau le nom du groupe de
ports (Reseau_iSCSI dans notre exemple) et précisez un VLAN si votre réseau de stockage en utilise un, laissez
les autres paramètres par défaut, puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape VMkernel - paramètres de connexion IP, renseignez l’adresse IP utilisée pour la connexion sur le
réseau de stockage iSCSI, le masque de sous-réseau et éventuellement la passerelle par défaut (si elle n’a pas déjà
été renseignée), puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez les paramètres que vous avez configurés, puis cliquez sur le
bouton Terminer pour valider.
Un nouveau commutateur a été créé, dédié au réseau iSCSI. Toutefois, si vous ne disposez pas de carte réseau
disponible, vous pouvez utiliser un vSwitch existant, en ajoutant un port VMkernel dans celui-ci (en utilisant si
possible des VLAN).
Dans la fenêtre Propriétés d’initiateur iSCSI qui s’ouvre, cliquez sur l’onglet Découverte dynamique.
Dans l’onglet Découverte dynamique, cliquez sur le bouton Ajouter en bas à droite pour ajouter l’adresse IP
d’une cible iSCSI (l’adresse IP d’une baie de stockage, de type SAN).
Dans la fenêtre Ajouter serveur cible envoi qui apparaît, renseignez l’adresse IP de votre baie de stockage SAN
(une des interfaces si celle-ci en comporte plusieurs).
Cliquez sur CHAP… si l’accès au LUN de votre baie de stockage est protégé par une identification CHAP. Pour
cela, précisez le nom et le secret de l’identifiant CHAP.
Dans la fenêtre Propriétés d’initiateur iSCSI qui réapparaît, cliquez sur le bouton Fermer.
Une fenêtre s’ouvre, vous précisant qu’un rebalayage de l’adaptateur de bus hôte est recommandé pour cette
modification de configuration. Si vous désirez réanalyser les cibles, répondez alors Oui.
Votre nouveau volume est alors automatiquement monté et utilisable tout de suite.
Créer et configurer une banque de données VMFS
Une banque de données est un conteneur logique, analogue à un système de fichiers sur un volume logique. Cela
correspond à l’emplacement où le serveur hôte stocke les fichiers correspondant au disque virtuel et d’autres
fichiers de la machine virtuelle (fichier de configuration, de swap…).
Nous allons maintenant nous pencher sur la création et la gestion des banques de données VMFS.
À l’étape Choisir disque/LUN, vous voyez les disques et LUN disponibles. Choisissez le disque ou le LUN que
vous désirez utiliser comme banque de données VMFS, puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
Vous voyez ici uniquement les disques et LUN vierges qui n’ont pas encore été transformés en volume VMFS.
À l’étape Disposition actuelle du disque, vous pouvez voir la disposition actuelle du disque. Cliquez sur le
bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Propriétés, renseignez un nom pour votre banque de données VMFS, puis cliquez sur le
bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Disque/LUN - Formatage, vous pouvez choisir d’utiliser la totalité de l’espace de votre disque/LUN
ou seulement une partie. Dans cet exemple, choisissez Espace maximum disponible pour utiliser l’intégralité
du disque, puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez les paramètres que vous avez configurés, puis cliquez sur le
bouton Terminer pour valider.
Votre nouvelle banque de données apparaît alors dans les stockages disponibles. Remarquez que le type de banque
de données est précisé dans cette fenêtre. Ceci permet facilement d’identifier si votre banque de données est bien
dans un système de fichiers VMFS5.
3. Suppression d’une banque de données VMFS
Si vous n’avez plus usage d’une banque de données VMFS et si vous désirez récupérer l’espace disponible sur le
volume LUN de votre baie de stockage, vous pouvez supprimer définitivement une banque de données.
Attention, supprimer une banque de données VMFS supprime définitivement les données contenues sur celle-ci,
contrairement au démontage de la banque de données, qui ne fait que supprimer de l’inventaire des banques de
données disponibles le volume en question.
Pour supprimer de façon définitive une banque de données, suivez ces étapes :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur
l’icône Hôtes et clusters en haut dans la partie Inventaire.
Sélectionnez, dans la partie gauche de la fenêtre, le serveur hôte sur lequel vous désirez supprimer une banque de
données VMFS5, puis cliquez sur Configuration dans la partie droite de la fenêtre.
Dans l’onglet Configuration, cliquez sur Stockage dans la catégorie Matériel.
Dans la section Banques de données, sélectionnez la banque de données que vous désirez supprimer, puis faites
un clic droit dessus et cliquez sur Supprimer.
Une fenêtre apparaît, vous demandant de confirmer votre choix et précisant que cette opération
effacera définitivement tous les fichiers liés aux machines virtuelles sur cette banque de données. Cliquez
sur Oui pour confirmer.
Votre banque de données a été supprimée définitivement de votre serveur hôte, ainsi que de tous les serveurs
hôtes sur laquelle elle était montée.
Pour pouvoir supprimer définitivement ou simplement démonter une banque de données, vous devez respecter
quelques prérequis :
• Aucune machine virtuelle inventoriée ne doit être entreposée sur cette banque de données.
• Cette banque de données ne doit pas faire partie d’un cluster de banques de données.
• Cette banque de données ne doit pas être gérée par le service Storage DRS.
• La fonction Storage I/O Control (fonction contrôlant les performances de votre banque de données) ne
doit pas être activée sur celle-ci.
• Cette banque de données ne doit pas être utilisée pour le service vSphere HA Heartbeat.
Votre banque de données est alors démontée et n’est plus utilisable par votre serveur hôte.
Votre banque de données n’a pas été supprimée de l’inventaire des stockages disponibles, mais seulement marquée
inactive. Il est alors possible de remonter le volume à tout instant.
Si vous désirez ne plus voir apparaître le volume, vous devez le supprimer définitivement, comme vu
précédemment.
5. Agrandir et étendre une banque de données VMFS
Sur vos banques de données, vous allez stocker vos machines virtuelles. Il est fort probable que vos besoins en
termes de nombre de machines virtuelles vont croître, ainsi que l’espace disque nécessaire à l’intérieur de ces
machines virtuelles.
Vous allez donc avoir besoin d’espace disque supplémentaire sur vos banques de données. Deux choix s’offrent
à vous :
• Soit agrandir votre banque de données en utilisant l’espace libre sur votre volume LUN sur lequel est
stockée votre banque de données (s’il reste de l’espace libre évidemment).
• Soit étendre votre banque de données sur un autre volume LUN. Votre banque de données sera alors
stockée sur plusieurs volumes LUN, mais ce sera transparent au niveau de la gestion de la banque de
données.
Pour agrandir une banque de données, suivez ces étapes :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur
l’icône Hôtes et clusters en haut dans la partie Inventaire.
Sélectionnez, dans la partie gauche de la fenêtre, le serveur hôte sur lequel vous désirez augmenter la taille d’une
banque de données VMFS5, puis cliquez sur Configuration dans la partie droite de la fenêtre.
Dans l’onglet Configuration, cliquez sur Stockage dans la catégorie Matériel.
Dans la section Banques de données, sélectionnez la banque de données que vous désirez agrandir, puis faites
un clic droit dessus et cliquez sur Propriétés.
Dans la fenêtre Propriétés qui apparaît, vous voyez la taille actuelle de votre banque de données dans le
champ Capacité totale (19,75 Go dans notre exemple). Pour augmenter la taille de cette banque de données,
cliquez sur le bouton Augmenter à droite du champ Capacité totale.
Dans la fenêtre Augmenter la capacité de la banque de données qui apparaît, choisissez l’emplacement
physique (LUN, disque local…) qui sera utilisé pour augmenter la taille de la base de données. Puis cliquez sur le
bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Disposition actuelle du disque, vous pouvez voir la disposition actuelle du disque. Cliquez sur le
bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Taille de l’étendue, vous pouvez choisir d’utiliser la totalité de l’espace de votre disque/LUN ou
seulement une partie pour agrandir votre banque de données. Dans cet exemple, choisissez Espace maximum
disponible pour utiliser l’intégralité de la capacité restante du disque, puis cliquez sur le bouton Suivant pour
continuer.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez les paramètres que vous avez configurés, puis cliquez sur le
bouton Terminer pour valider.
Votre banque de données a été agrandie, vous pouvez vérifier sa nouvelle taille dans l’inventaire des banques de
données.
Vous venez de voir comment agrandir une bande de données en augmentant sa capacité actuelle par l’adjonction
d’un espace de stockage utilisant le même emplacement physique où se trouve la banque de données. Si vous
souhaitez ou devez utiliser un autre emplacement physique pour augmenter la capacité actuelle, vous devez étendre
votre banque de données. Pour étendre une banque de données, suivez l’atelier Étendre une banque de données
VMFS.
Virtual Volume
La notion de Virtual Volumes (VVols) est nouvelle. Elle est apparue avec VMware vSphere 6.0. Virtual Volumes
est le fruit de la vision du software-defined storage (SDS) de VMware pour offrir un modèle opérationnel
fondamentalement plus efficace en matière de stockage dans les environnements virtualisés, axé sur les VM plutôt
que sur l’infrastructure physique.
VMware vSphere Virtual Volumes est un ensemble d’API qui fournit une surcouche d’intelligence entre les
espaces de stockage partagés (les baies SAN) et les machines virtuelles. L’intégration de ces machines virtuelles est
beaucoup plus granulaire, ce qui permet par exemple un provisionnement plus intelligent et automatisé ou plus
fluide en fonction des besoins.
Virtual Volumes est né de la collaboration entre VMware et les différents fabricants de baies de stockage (Dell,
EMC, IBM, HP…) visant à créer un nouveau concept opérationnel pour un stockage plus intelligent orienté pour
les machines virtuelles.
Ateliers
Dans la fenêtre Gérer les chemins qui apparaît, vous pouvez voir les différents chemins disponibles dans la
section Chemins et voir ou modifier la règle d’accès à ceux-ci dans la liste déroulante du champ Sélection
chemin. Cliquez dans la liste sur la règle correspondant au prérequis de votre fabricant de baies de stockage, puis
cliquez sur le bouton Fermer en bas à droite de cette fenêtre, pour valider.
Validation des acquis : questions/réponses
• 1. Questions
1Quel protocole est utilisé par un serveur hôte vSphere ESXi 6.0 pour communiquer avec un serveur de stockage
de type NAS ?
• A : Le protocole iSCSI (Internet Small Computer System Interface).
• B : Le protocole FC (Fibre Channel).
• C : Le protocole CIFS (Common Internet File System).
• D : Le protocole SMB (Server Message Block).
• E : Le protocole NFS (Network File System).
2Quel est le nombre maximum d’opérations Storage vMotion simultanées que vous pouvez lancer sur un serveur
hôte VMware ESXi 6.0 ?
• A : 8 migrations simultanées
• B : 24 migrations simultanées
• C : 2 migrations simultanées
• D : 16 migrations simultanées
3Dans votre entreprise, un administrateur met à jour un programme qui s’exécute dans une machine virtuelle. Le
fichier de mise à jour a été téléchargé et mis à disposition en tant que fichier ISO sur une banque de données
partagée en NFS.
Après plusieurs tentatives infructueuses de monter le fichier ISO dans la machine virtuelle, vous vous rendez
compte que ce même fichier ISO peut être monté sur une machine virtuelle s’exécutant sur un autre serveur hôte
VMware ESXi.
Parmi les mesures suivantes, laquelle vous paraît la plus adaptée pour permettre l’accès au fichier ISO dans la
machine virtuelle concernée ?
• A : Redémarrer le serveur de stockage NFS.
• B : Redémarrer le serveur hôte ESXi exécutant la machine virtuelle concernée.
• C : Remonter le volume NFS sur le serveur hôte ESXi exécutant la machine virtuelle concernée.
• D : Réanalyser toutes les banques de données sur tous les serveurs hôtes.
4Un nouveau volume LUN a été mis à disposition sur deux serveurs hôtes ESXi, SERVER-01 et SERVER-02.
Ces deux serveurs peuvent se connecter au nouveau volume LUN (au niveau du SAN).
Une nouvelle banque de données VMFS est créée sur ce LUN à partir du serveur SERVER-01. Cette nouvelle
banque de données est visible et utilisable sur SERVER-01, alors que sur SERVER-02 cette banque de données
n’est pas visible. Que devez-vous faire afin de rendre la banque de données visible sur SERVER-02 ?
• A : Effectuer une opération de réanalyse des banques de données sur SERVER-02.
• B : Modifier les paramètres de masquage de LUN (LUN masking) sur la baie de stockage SAN.
• C : Redémarrer le serveur hôte SERVER-02.
• D : Effectuer une opération de réanalyse des banques de données sur SERVER-01.
5Une banque de données VMFS où sont entreposées plusieurs machines virtuelles (en cours d’exécution) est
quasiment arrivée à 100 % de sa capacité de stockage.
Un technicien a l’intention d’augmenter la taille de la banque de données, de sorte que les machines virtuelles
existantes aient de la place pour être redimensionnées.
Quelles mesures doivent être prises par le technicien pour augmenter la capacité de cette banque de données ?
• A : Étendre la banque de données VMFS existante à partir de l’onglet de configuration d’un serveur hôte
ESXi qui n’a pas forcément accès à cette base de données.
• B : Étendre la banque de données VMFS existante à partir de la console locale du serveur vCenter Server.
• C : Agrandir la banque de données VMFS existante à partir de l’onglet de configuration d’un serveur hôte
ESXi qui a accès à la banque de données.
• D : Agrandir la banque de données VMFS existante à partir de la console locale du serveur vCenter Server.
6Votre entreprise désire mettre en place un stockage partagé sur vos serveurs hôtes VMware vSphere ESXi 6.0.
Il a été décidé d’utiliser un serveur de stockage de type SAN avec la technologie iSCSI. Tout le réseau de stockage
est déjà opérationnel, mais sur vos serveurs hôtes ESXi, vous ne voyez aucun adaptateur de stockage iSCSI logiciel
(iSCSI software initiator).
Quelle en est la raison ?
• A : L’initiateur iSCSI doit être installé sur votre serveur hôte via le mode console grâce une commande
vSphere CLI.
• B : L’initiateur iSCSI doit être ajouté sur votre serveur hôte via vSphere Client.
• C : Vos serveurs hôtes ESXi 6.0 ne disposent pas d’une licence suffisante pour pouvoir activer un initiateur
iSCSI logiciel.
D : Les cartes réseau Ethernet de vos serveurs hôtes ne sont pas compatibles avec un initiateur iSCSI logiciel.
Il est indispensable d’utiliser une carte HBA QLogic.
7Un de vos collègues a créé et monté sur vos serveurs hôtes ESXi 6.0 une banque de données VMFS5 (version
5.61) d’une capacité de 8,6 To. Vous avez besoin de créer une machine virtuelle avec un très gros volume de
stockage. Quelle est la taille maximale que vous pouvez affecter au disque virtuel de cette machine virtuelle ?
• A : Vous pouvez créer un disque virtuel (fichier VMDK) de 8,6 To.
• B : Vous pouvez créer un disque virtuel (fichier VMDK) de 4 To moins 512 octets.
• C : Vous pouvez créer un disque virtuel (fichier VMDK) de 2 To moins 512 octets.
• D : Vous pouvez créer un disque virtuel (fichier VMDK) de 2 To.
8Votre entreprise désire mettre en place un stockage partagé sur vos serveurs hôtes VMware vSphere ESXi 6.0.
Il vous a été demandé d’étudier la faisabilité d’une solution VMware Virtual SAN pour des questions de coût.
Que pouvez-vous affirmer à votre direction au sujet de VMware Virtual SAN ?
• A : VMware Virtual SAN permet de façon simple et peu coûteuse de profiter pleinement des
fonctionnalités de stockage partagé offertes par VMware vSphere.
• B : VMware Virtual SAN permet de créer une banque de données partagée sur une infinité de serveurs
hôtes.
• C : VMware Virtual SAN permet de monter sur vos serveurs hôtes ESXi une banque de données en
VMFS5 ou en VMFS3.
9Votre entreprise, après avoir lu votre étude de faisabilité sur VMware Virtual SAN, valide son implémentation.
Avant de valider techniquement le projet, vos collègues qui gèrent les réseaux de stockage vous demandent quel
type d’initiateur iSCSI sera le plus adapté à VMware Virtual SAN .
Quelle est la réponse ?
• A : Pour implémenter une architecture sous VMware Virtual SAN, il est conseillé d’utiliser un initiateur
matériel iSCSI (HBA) indépendant.
• B : Pour implémenter une architecture sous VMware Virtual SAN, il est impératif d’utiliser un initiateur
iSCSI matériel (HBA) dépendant ou indépendant.
• C : Pour implémenter une architecture sous VMware Virtual SAN, il est impératif d’utiliser un initiateur
iSCSI logiciel (iSCSI software initiator).
• D : Pour implémenter une architecture sous VMware Virtual SAN, aucun adaptateur iSCSI n’est
nécessaire. En effet, VMware Virtual SAN utilise des cartes Ethernet classiques dédiées, mais n’utilise pas
le protocole iSCSI.
10Vous avez décidé de monter une maquette afin de préparer une migration prochaine de VMware vSphere 4.1
Update 1 vers VMware vSphere 6.0 dans votre entreprise.
Sur votre maquette, vous allez mettre à niveau une banque de données VMFS3 avec des blocs logiques d’une taille
de 4 Mo. Quelle sera la taille de ces blocs logiques lorsque vous aurez mis à niveau cette banque de données en
VMFS5 ?
• A : La taille des blocs logiques de votre banque de données passera à 1 Mo.
• B : La taille des blocs logiques de votre banque de données passera à 8 Mo.
• C : La taille des blocs logiques de votre banque de données restera à 4 Mo.
D : Vous ne pourrez pas mettre à niveau cette banque de données, car il faut que la taille des blocs d’origine soit
de 1 Mo.
• 2. Résultats
Référez-vous aux pages suivantes pour contrôler vos réponses.
Pour chacune de vos bonnes réponses, comptez un point.
Nombre de points /10
Pour ce chapitre, votre score minimum doit être de 8 sur 10.
• 3. Réponses
1Quel protocole est utilisé par un serveur hôte vSphere ESXi 6.0 pour communiquer avec un serveur de
stockage de type NAS ?
Réponse E
C’est le protocole NFS qui est utilisé par un serveur hôte vSphere ESXi 6.0 pour communiquer avec un serveur de stockage NAS.
2Quel est le nombre maximum d’opérations Storage vMotion simultanées que vous pouvez lancer sur un serveur
hôte VMware ESXi 6.0 ?
Réponse C
Sur un serveur hôte VMware ESXi, vous pouvez lancer au maximum deux opérations Storage vMotion de façon simultanée.
3Dans votre entreprise, un administrateur met à jour un programme qui s’exécute dans une machine virtuelle. Le
fichier de mise à jour a été téléchargé et mis à disposition en tant que fichier ISO sur une banque de données
partagée en NFS.
Après plusieurs tentatives infructueuses de monter le fichier ISO dans la machine virtuelle, vous vous rendez
compte que ce même fichier ISO peut être monté sur une machine virtuelle s’exécutant sur un autre serveur hôte
VMware ESXi.
Parmi les mesures suivantes, laquelle vous paraît la plus adaptée pour permettre l’accès au fichier ISO dans la
machine virtuelle concernée ?
Réponse C
Parmi les mesures proposées, la plus adaptée pour permettre l’accès au fichier ISO dans la machine virtuelle concernée serait de remonter
le volume NFS sur le serveur hôte ESXi exécutant la machine virtuelle concernée.
En effet, si l’image ISO est disponible sur un autre serveur hôte, le serveur de stockage NFS n’est pas en cause. Vous pourriez
redémarrer le serveur hôte en question, mais remonter le volume NFS sur le serveur hôte est une mesure bien plus souple.
4Un nouveau volume LUN a été mis à disposition sur deux serveurs hôtes ESXi, SERVER-01 et SERVER-02.
Ces deux serveurs peuvent se connecter au nouveau volume LUN (au niveau du SAN).
Une nouvelle banque de données VMFS est créée sur ce LUN à partir du serveur SERVER-01. Cette nouvelle
banque de données est visible et utilisable sur SERVER-01, alors que sur SERVER-02 cette banque de données
n’est pas visible. Que devez-vous faire afin de rendre la banque de données visible sur SERVER-02 ?
Réponses A et C
Afin de rendre la banque de données visible sur SERVER-02, vous devez effectuer une opération de réanalyse des banques de données
sur celui-ci.
Vous pouvez aussi redémarrer le serveur hôte en question, mais une réanalyse est une mesure bien plus simple.
5Une banque de données VMFS où sont entreposées plusieurs machines virtuelles (en cours d’exécution) est
quasiment arrivée à 100 % de sa capacité de stockage.
Un technicien a l’intention d’augmenter la taille de la banque de données, de sorte que les machines virtuelles
existantes aient de la place pour être redimensionnées.
Quelles mesures doivent être prises par le technicien pour augmenter la capacité de cette banque de données ?
Réponse C
Pour que le technicien puisse augmenter la capacité de cette banque de données, il doit agrandir la banque de données VMFS existante
à partir de l’onglet de configuration d’un serveur hôte ESXi qui a accès à la banque de données.
6Votre entreprise désire mettre en place un stockage partagé sur vos serveurs hôtes VMware vSphere ESXi 6.0.
Il a été décidé d’utiliser un serveur de stockage de type SAN avec la technologie iSCSI. Tout le réseau de stockage
est déjà opérationnel, mais sur vos serveurs hôtes ESXi, vous ne voyez aucun adaptateur de stockage iSCSI logiciel
(iSCSI software initiator).
Réponse B
Si, sur vos serveurs hôtes ESXi, vous ne voyez aucun adaptateur de stockage iSCSI logiciel, cela est normal : par défaut, cet initiateur
n’est pas présent. Vous devez tout d’abord l’ajouter sur votre serveur hôte via vSphere Client (via
l’onglet Configuration puis Adaptateurs de stockage…).
Aucune licence n’est nécessaire pour pouvoir activer un initiateur iSCSI logiciel sur vos serveurs hôtes ESXi 6.0.
7Un de vos collègues a créé et monté sur vos serveurs hôtes ESXi 6.0 une banque de données VMFS5 (version
5.61) d’une capacité de 8,6 To. Vous avez besoin de créer une machine virtuelle avec un très gros volume de
stockage. Quelle est la taille maximale que vous pouvez affecter au disque virtuel de cette machine virtuelle ?
Réponse A
Sur cette banque de données VMFS5 en version 5.61 d’une capacité de 8,6 To, vous pouvez affecter à cette machine virtuelle un
disque virtuel (fichier VMDK) de 8,6 To. En effet, la limite de taille d’un disque virtuel est de 62 To.
8Votre entreprise désire mettre en place un stockage partagé sur vos serveurs hôtes VMware vSphere ESXi 6.0.
Il vous a été demandé d’étudier la faisabilité d’une solution VMware Virtual SAN pour des questions de coût.
Que pouvez-vous affirmer à votre direction au sujet de VMware Virtual SAN ?
Réponses A
Dans le cadre de votre étude sur la faisabilité de la solution VMware Virtual SAN, vous pouvez affirmer à votre direction que
VMware Virtual SAN permet de façon simple et peu coûteuse de profiter pleinement des fonctionnalités de stockage partagé offertes
par VMware Virtual SAN (ne pas oublier toutefois le coût de licence supplémentaire).
9Votre entreprise, après avoir lu votre étude de faisabilité sur VMware Virtual SAN, valide son implémentation.
Avant de valider techniquement le projet, vos collègues qui gèrent les réseaux de stockage vous demandent quel
type d’initiateur iSCSI sera le plus adapté à VMware Virtual SAN.
Quelle est la réponse ?
Réponse D
Vous pouvez répondre à vos collègues qui gèrent les réseaux de stockage que, pour implémenter une architecture sous VMware Virtual
SAN, aucun adaptateur iSCSI n’est nécessaire. En effet, VMware Virtual SAN utilise des cartes Ethernet classiques dédiées, mais
n’utilise pas le protocole iSCSI.
10Vous avez décidé de monter une maquette afin de préparer une migration prochaine de VMware vSphere 4.1
Update 1 vers VMware vSphere 6.0 dans votre entreprise.
Sur votre maquette, vous allez mettre à niveau une banque de données VMFS3 avec des blocs logiques d’une taille
de 4 Mo. Quelle sera la taille de ces blocs logiques lorsque vous aurez mis à niveau cette banque de données en
VMFS-5 ?
Réponse C
Sur votre maquette, lorsque vous allez mettre à niveau votre banque de données VMFS3 avec des blocs logiques d’une taille de 4 Mo
en VMFS5, la taille des blocs logiques de votre banque de données restera à 4 Mo.
• Même si le système de fichiers VMFS5 ne crée que des banques de données avec une taille de bloc de 1 Mo,
pour plus de souplesse, lors d’une mise à jour de VMFS3 à VMFS5, la taille des blocs reste inchangée.
Configurer le réseau
Prérequis et objectifs
• 1. Prérequis
✓ Maîtriser l’administration d’un serveur hôte ESXi via vSphere Client.
✓ Connaître les notions essentielles des réseaux IP.
• 2. Objectifs
✓ Maîtriser la configuration des réseaux sous VMware vSphere.
✓ Créer et configurer des commutateurs virtuels et des groupes de ports virtuels.
✓ Se familiariser avec les commutateurs standards vSphere (vSphere Standard Switch/VSS) et les commutateurs
vSphere Distributed Switch (VDS).
✓ Identifier les caractéristiques et les capacités des commutateurs standards vSphere.
✓ Créer et modifier des commutateurs standards vSphere.
✓ Ajouter et modifier des adaptateurs réseau physiques dans un commutateur standard vSphere.
✓ Supprimer des adaptateurs réseau physiques dans un commutateur standard vSphere existant.
✓ Configurer les groupes de ports VMkernel (pour les services réseau de l’hyperviseur VMware
vSphere ESXi).
✓ Ajouter et modifier des groupes de ports dans un commutateur standard vSphere.
✓ Supprimer des groupes de ports dans un commutateur standard vSphere existant.
✓ Déterminer dans quel cas d’utilisation il faut privilégier le déploiement de commutateurs standards
vSphere.
✓ Créer et modifier des commutateurs vSphere Distributed Switch.
✓ Supprimer un commutateur vSphere Distributed Switch existant.
✓ Associer un serveur hôte ESXi à un commutateur vSphere Distributed Switch existant.
✓ Mettre fin à l’association d’un serveur hôte ESXi à un commutateur vSphere Distributed Switch.
✓ Ajouter et modifier des groupes de ports distribués (dvPort) dans un commutateur vSphere Distributed
Switch.
✓ Supprimer un groupe dvPort dans un commutateur vSphere Distributed Switch existant.
✓ Ajouter et supprimer des adaptateurs de liaison montante à des groupes dvUplink.
✓ Créer et supprimer les cartes réseau virtuelles d’une machine virtuelle.
✓ Modifier et migrer les cartes virtuelles à partir d’un commutateur standard vSphere.
✓ Modifier et migrer les cartes virtuelles à partir d’un commutateur vSphere Distributed Switch.
✓ Déterminer dans quel cas d’utilisation il faut privilégier le déploiement de commutateurs vSphere
Distributed Switch.
✓ Configurer un équilibrage de charge réseau et des stratégies de basculement.
✓ Configurer les paramètres VLAN d’un réseau virtuel vSphere.
✓ Configurer les stratégies de limitation de trafic (trafic shaping).
Présentation
Dans une infrastructure VMware vSphere, la gestion du réseau est primordiale. Isolés, les machines virtuelles ou
les serveurs hôtes n’ont pas une grande utilité. Savoir configurer le réseau de vos machines virtuelles et
implémenter une communication entre vos serveurs hôtes est donc crucial.
Quelques concepts sont essentiels pour une bonne compréhension des réseaux virtuels.
Réseau physique
Un réseau physique est un réseau de machines physiques (postes de travail, serveurs, imprimantes réseau...) qui
sont connectées ensemble afin d’échanger des données les unes avec les autres.
L’hyperviseur VMware ESXi fonctionne sur un serveur hôte physique et utilise donc directement un réseau
physique pour communiquer.
Réseau virtuel (virtual network)
Un réseau virtuel est un réseau de machines virtuelles qui fonctionnent sur un serveur hôte (donc une machine
physique). Ces machines sont reliées logiquement entre elles par le biais d’un réseau virtuel, afin qu’elles puissent
échanger des données les unes avec les autres.
Commutateur Ethernet physique (switch)
Un commutateur Ethernet physique, ou switch en anglais, gère le trafic réseau entre les différentes machines
physiques (postes de travail, serveurs, imprimantes réseau...) sur un réseau physique. Un commutateur possède
plusieurs ports, chacun pouvant être connecté à un ordinateur ou un autre commutateur réseau.
Chaque port peut être configuré différemment, en fonction des besoins de la machine connectée (vitesse, taille de
trame, VLAN…).
Le commutateur, étant de niveau 2 dans le modèle OSI, obtient des informations des hôtes qui sont connectés à
chacun de ses ports (adresse MAC, état de la connexion…) et utilise ces informations pour diriger le trafic vers le
bon destinataire.
Les commutateurs sont le noyau central d’un réseau physique.
Plusieurs commutateurs peuvent être connectés ensemble pour former de plus grands réseaux.
Commutateur standard vSphere (vSphere Standard Switch)
Un commutateur standard vSphere fonctionne un peu comme un commutateur Ethernet physique. Il détecte les
machines virtuelles qui sont logiquement connectées à chacun de ses ports virtuels et utilise cette information
pour transmettre le trafic vers les bonnes machines virtuelles.
Un commutateur standard vSphere peut être connecté à des commutateurs physiques en utilisant les cartes
Ethernet physiques du serveur hôte, aussi appelées ports de liaison montante (uplink adapters). Ainsi, il est possible
d’interconnecter des réseaux virtuels avec des réseaux physiques.
Ce type de connexion revient à brancher plusieurs commutateurs Ethernet physiques entre eux, afin de créer un
réseau plus vaste.
Même si un commutateur standard vSphere fonctionne tout à fait comme un commutateur physique, il ne possède
pas certaines des fonctionnalités avancées d’un commutateur physique.
vSphere Distributed Switch (VDS, ou commutateur distribué vSphere)
Un vSphere Distributed Switch est un commutateur qui est géré directement sur le vCenter Server et ensuite
distribué sur tous les serveurs hôtes que l’on désire. Contrairement à un commutateur standard vSphere qui
demande à être créé et géré sur chaque serveur hôte, avec un vSphere Distributed Switch la gestion se fait de façon
centralisée.
Avec les commutateurs vSphere Distributed Switch, vous êtes certain d’avoir une cohérence au niveau réseau
entre vos différents serveurs hôtes.
Port distribué (distributed port)
Un port distribué est un port virtuel qui appartient à un vSphere Distributed Switch. Ce port permet de connecter
une machine virtuelle ou de connecter le VMkernel d’un serveur hôte.
Groupe de ports (port group)
Un groupe de ports permet de spécifier les options de configuration des ports telles que les limitations de bande
passante, de sécurité, et la configuration des VLAN pour chaque port du groupe. Un groupe de ports permet de
créer plusieurs sous-ensembles étanches sur un même commutateur virtuel.
Groupe de ports distribués (groupe dvPort)
Un groupe dvPort est un groupe de ports distribués associé à un vSphere Distributed Switch. Il spécifie les options
de configuration de port pour chaque port. Les groupes dvPort définissent comment une connexion est établie
entre le réseau et le vSphere Distributed Switch.
Association de cartes réseau (NIC teaming)
Une association de cartes réseau est mise en place lorsque plusieurs adaptateurs de liaison montante (uplink
adapters) sont associés à un seul commutateur pour former une association. Une association (teaming) permet de
partager la charge du trafic entre les différentes cartes physiques.
Une association de cartes réseau permet d’assurer le basculement (failover) dans le cas d’une défaillance matérielle
ou d’une panne réseau.
VLAN
Les VLAN permettent de découper un réseau physique en plusieurs parties. Un VLAN est un segment logique
d’un réseau LAN physique unique.
Cette segmentation en VLAN est faite de telle sorte que chacun des segments (VLAN) est isolé des autres, comme
s’ils étaient des segments physiquement différents.
Stockage sur IP
Le stockage IP se réfère à toute forme de stockage qui utilise le protocole réseau TCP/IP comme principe de
communication.
Par exemple, un serveur de stockage iSCSI peut être utilisé pour fournir une banque de données sur les serveurs
hôtes.
Un serveur NFS peut être utilisé comme une banque de données, pour stocker les machines virtuelles et pour le
partage de fichiers ISO.
VMware vMotion
Lancer une migration avec vMotion permet à une machine virtuelle (qui est démarrée) d’être transférée d’un
serveur hôte ESXi vers un autre serveur hôte ESXi, ceci sans arrêter la machine virtuelle.
La fonctionnalité VMware vMotion n’est pas incluse dans toutes les éditions de VMware vSphere.
Vous pouvez créer sur un serveur hôte ESXi un ou plusieurs commutateurs standards vSphere.
Un commutateur standard vSphere gère le trafic réseau entre les machines virtuelles dans un même groupe de
ports.
Mais il permet aussi de créer un lien vers les réseaux externes (un autre groupe de ports, des machines virtuelles
sur un autre serveur hôte, des machines physiques, ou tout simplement Internet).
Un commutateur standard vSphere se comporte comme un commutateur Ethernet physique qui a un nombre de
ports physiques limité (par exemple 8, 16, 24, 48 ports).
Ainsi, le nombre par défaut de ports logiques maximum pour un commutateur standard vSphere est de 120.
Vous pouvez donc connecter la carte réseau d’une machine virtuelle à chaque port dans la limite de 120
connexions.
Chaque adaptateur de liaison montante qui est associé à un commutateur standard utilise un port.
Chaque port logique de l’interrupteur standard est un élément d’un groupe à port unique. Chaque commutateur
standard peut également avoir un ou plusieurs groupes de ports qui lui sont assignés.
Pour bien préparer la certification, et de façon générale pour plus d’informations sur les capacités maximales
autorisées sur les ports et les groupes de ports, n’hésitez pas à consulter la documentation (Configuration
Maximums for VMware vSphere 6.0).
Lorsque plusieurs machines virtuelles sont connectées à un même commutateur standard vSphere, le trafic du
réseau entre ces différentes machines est acheminé localement. En d’autres termes, le commutateur standard
vSphere fonctionne réellement comme un commutateur physique, le trafic réseau reste sur celui-ci, s’il n’a pas
besoin d’aller ailleurs. Et ceci, même si un adaptateur de liaison montante est associé à ce commutateur.
Bien sûr, chaque machine virtuelle peut toujours accéder au réseau externe (Internet par exemple).
Dans la fenêtre vSwitchx propriétés qui s’ouvre, dans l’onglet Ports, vous pouvez visualiser la configuration de
votre commutateur standard vSphere (vSwitch), ainsi que les groupes de ports (et leurs propriétés) disponibles sur
celui-ci. Pour modifier un commutateur standard vSphere (vSwitch), sélectionnez-le, puis cliquez sur le
bouton Modifier pour continuer.
Dans la fenêtre vSwitchx propriétés qui s’ouvre, dans le premier onglet Général, vous pouvez modifier le
nombre de ports de votre commutateur standard vSphere (120 par défaut), ainsi que la MTU (Maximum
Transmission Unit) qui correspond à la taille maximum en octets des paquets que le commutateur standard vSphere
peut gérer (1 500 par défaut).
Toujours dans la fenêtre vSwitchx propriétés, dans le deuxième onglet Sécurité, vous pouvez paramétrer des
exceptions de sécurité de votre commutateur standard vSphere :
• Mode espion (promiscuous mode)
Si vous sélectionnez Rejeter, il n’y a aucun effet sur les trames qui sont reçues par le commutateur.
Si vous sélectionnez Accepter, l’adaptateur du serveur hôte autorise la détection de toutes les trames transmises
sur le commutateur vSphere standard à l’intérieur d’un groupe de ports auquel l’adaptateur est connecté (votre
commutateur fonctionnera comme un concentrateur, sans aucun filtrage de trames).
• Modifications d’adresse MAC (MAC address change)
Si vous sélectionnez Rejeter, la modification d’adresse MAC au niveau des machines virtuelles ne sera pas
autorisée, et donc non prise en compte. Les trames entrantes seront tout simplement supprimées.
Si le système d’exploitation de la machine virtuelle change l’adresse MAC pour correspondre à l’adresse MAC
définie dans la configuration d’origine, les trames entrantes seront à nouveau transmises.
Si vous sélectionnez Accepter, la modification d’adresse MAC au niveau des machines virtuelles sera autorisée, et
donc prise en compte.
• Transmissions forgées (forged transmits)
Ce terme a été assez mal francisé, il faudrait plutôt utiliser "transmissions falsifiées".
Si vous sélectionnez Rejeter, toute trame sortante avec une adresse MAC source différente de celle qui est
actuellement mise sur l’adaptateur de la machine virtuelle sera détruite.
Si vous sélectionnez Accepter, aucun filtrage n’est effectué et toutes les trames sortantes sont transmises, même
si l’adresse MAC ne correspond pas à celle qui aurait dû être en émission.
Toujours dans la fenêtre vSwitchx propriétés, dans le troisième onglet Formation du trafic (traffic shaping),
vous pouvez activer et paramétrer des règles de limite de bande passante sur votre commutateur standard vSphere.
Enfin, dans le dernier onglet Association de cartes réseau (NIC teaming), vous pouvez associer et paramétrer
plusieurs cartes réseau physiques. Grâce à cette association, vous pourrez profiter d’une tolérance aux pannes et
répartir le trafic réseau entre plusieurs adaptateurs.
Dans cet exemple, vous pouvez voir deux cartes réseau physiques paramétrées en tant que Adaptateurs actifs.
Cela permet une association avec tolérance aux pannes.
Pour valider vos éventuelles modifications et fermer la fenêtre vSwitch x propriétés, cliquez sur le bouton OK.
Dans la fenêtre vSwitchx propriétés qui s’ouvre, cliquez sur l’onglet Adaptateurs réseau pour visualiser et
configurer le ou les adaptateurs physiques utilisés pour ce commutateur standard vSphere.
Dans l’onglet Adaptateurs réseau, vous pouvez visualiser, configurer, ajouter ou supprimer des adaptateurs
physiques utilisés pour ce commutateur standard vSphere. Pour ajouter un adaptateur physique, cliquez sur le
bouton Ajouter… en bas à gauche de la fenêtre.
Dans la fenêtre Ajouter assistant adaptateur qui s’ouvre, sélectionnez la ou les cartes réseau que vous voulez
ajouter à votre commutateur standard vSphere (dans notre exemple, l’adaptateur vmnic3), puis cliquez sur le
bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Commande de basculement, vous pouvez modifier les règles de basculement de votre commutateur
standard vSphere, en utilisant tous les adaptateurs physiques en même temps (tous actifs) ou en assignant un ou
plusieurs adaptateurs physiques en réserve (passifs).
Sélectionnez l’ordre de basculement désiré (dans notre exemple, les deux adaptateurs vmnic2 et vmnic3 sont en
mode actif), puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Résumé d’adaptateur, vérifiez les paramètres que vous avez configurés, puis cliquez sur le
bouton Terminer pour valider.
Vous venez d’ajouter un adaptateur physique à votre commutateur standard vSphere.
4. Supprimer un adaptateur physique
Vous pouvez supprimer un adaptateur physique dans un commutateur standard vSphere existant.
Ceci peut être réalisé à tout moment, et sans générer d’indisponibilité au niveau réseau, tant qu’il restera un ou
plusieurs adaptateurs actifs dans l’association (teaming) de votre commutateur standard vSphere.
Pour supprimer un adaptateur physique dans un commutateur standard vSphere existant, exécutez la procédure
suivante :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur
l’icône Hôtes et clusters en haut dans la partie Inventaire.
Sélectionnez, dans la partie gauche de la fenêtre, le serveur hôte sur lequel vous désirez supprimer un adaptateur
physique dans un commutateur standard vSphere existant, puis cliquez sur Configuration dans la partie droite de
la fenêtre.
Dans l’onglet Configuration, cliquez sur Mise en réseau dans la catégorie Matériel.
Dans la partie Mise en réseau, repérez le commutateur standard sur lequel vous désirez supprimer un adaptateur
physique (dans notre exemple, vSwitch1), puis cliquez sur Propriétés… à droite de la section correspondant à ce
commutateur standard vSphere.
Dans la fenêtre vSwitchx propriétés qui s’ouvre, cliquez sur l’onglet Adaptateurs réseau pour supprimer un
ou plusieurs adaptateurs physiques utilisés pour ce commutateur standard vSphere.
Dans l’onglet Adaptateurs réseau de la fenêtre vSwitchx propriétés, vous pouvez visualiser, configurer, ajouter
ou supprimer des adaptateurs physiques utilisés pour ce commutateur standard vSphere. Pour supprimer un
adaptateur physique (Uplink Adapters), sélectionnez un adaptateur réseau (vmnic3 dans cet exemple), puis cliquez
sur le bouton Supprimer… en bas de la fenêtre.
Dans la fenêtre Confirmer suppression qui s’ouvre, cliquez sur le bouton Oui pour valider la suppression de
l’adaptateur physique de ce commutateur standard vSphere.
Dans la fenêtre vSwitchx propriétés qui s’ouvre, dans l’onglet Ports, vous pouvez visualiser les groupes de ports
(et leurs propriétés) disponibles sur le commutateur standard vSphere sélectionné. Pour ajouter un groupe de
ports, cliquez sur le bouton Ajouter… en bas à gauche.
Une fenêtre Ajouter assistant réseau apparaît alors et vous propose de choisir le type de connexion utilisé par
le commutateur standard vSphere :
• Machine virtuelle, pour créer un groupe de ports gérant du trafic venant ou étant à destination de
machines virtuelles.
• VMkernel, pour créer un groupe de ports gérant du trafic venant ou étant à destination des ESXi (vSphere
Motion, iSCSI, NFS et gestion de l’hôte).
Dans cet exemple, choisissez Machine virtuelle, pour ajouter un groupe de ports pour des machines virtuelles,
puis cliquez sur Suivant pour continuer.
À l’étape Machine virtuelles - Paramètres de connexion, précisez un nom pour le groupe de ports ajouté à
votre commutateur standard vSphere dans le champ Étiquette réseau, un VLAN si besoin dans le champ VLAN
ID (facultatif) (VLAN_VM_2017 comme étiquette et 2017 comme numéro de VLAN dans cet exemple), puis
cliquez sur Suivant pour continuer.
Le numéro de VLAN doit correspondre au VLAN ID qui a été "poussé" sur le commutateur physique connecté
aux adaptateurs physiques du commutateur standard vSphere.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez les paramètres que vous avez configurés, puis cliquez sur le
bouton Terminer pour valider.
Dans la fenêtre vSwitchx propriétés qui réapparaît, cliquez sur le bouton Fermer pour terminer.
Un nouveau groupe de ports pour des machines virtuelles sur un VLAN spécifique (le 2017) vient d’être créé sur
le commutateur standard vSphere vSwitch1.
Vous pouvez bien entendu supprimer un groupe de ports pour des machines virtuelles dans un commutateur
standard vSphere. Pensez à vérifier avant qu’aucune machine virtuelle n’utilise plus celui-ci.
Pour supprimer un groupe de ports dans un commutateur standard vSphere existant, suivez l’atelier Supprimer
un groupe de ports.
Un vSphere Distributed Switch, ou VDS, est créé et administré comme un commutateur unique, ceci sur tous les
serveurs hôtes associés.
Cela vous permet de configurer tous les paramètres réseau de façon centralisée sur tous les serveurs hôtes membres
de ce vSphere Distributed Switch.
De plus, un vSphere Distributed Switch permet aux machines virtuelles de garder une configuration réseau
homogène lors de migrations (VMware vMotion) entre deux serveurs hôtes.
Un vSphere Distributed Switch est administré directement sur le serveur vCenter Server. La configuration est
ensuite distribuée sur tous les serveurs hôtes que l’on souhaite.
Contrairement à un commutateur standard vSphere, qu’il faut créer et gérer sur chaque serveur hôte, avec un
vSphere Distributed Switch la gestion se fait de façon simplifiée et centralisée.
Afin de pouvoir créer un nouveau vSphere Distributed Switch, il faut retourner sur la page d’accueil de votre
serveur vCenter Server. Cliquez sur Page d’accueil dans la zone présentant l’arborescence de vSphere Client.
Cliquez sur l’icône Mise en réseau en haut dans la partie Inventaire.
Sélectionnez le centre de données (datacenter) sur lequel vous désirez créer un nouveau vSphere Distributed
Switch, sélectionnez l’onglet Démarrage, puis cliquez sur Ajouter un commutateur distribué vSphere.
Vous remarquerez que pour la première fois le terme francisé commutateur distribué vSphere apparaît. Étant
donné que ce terme n’a pas été traduit partout dans vCenter Server, il est d’usage de parler de vSphere Distributed
Switch pour une meilleure compréhension.
À l’étape Choisir la version de vSphere Distributed Switch, choisissez la version que vous désirez mettre en
place, suivant la rétrocompatibilité du vSphere Distributed Switch que vous désirez créer. Sélectionnez version
de vSphere Distributed Switch : 6.0.0 si votre centre de données possède des serveurs hôtes qui sont tous en
version ESXi 6.0, puis cliquez sur Suivant pour continuer.
Pour des environnements hétérogènes, sélectionnez la version qui correspond à la plus basse version de VMware
vSphere ESXi que vous avez dans votre infrastructure.
À l’étape Propriétés générales, précisez le nom donné à votre vSphere Distributed Switch (VDS_01, dans notre
exemple), ainsi que le nombre de ports de liaison montante qui lui seront associés (dans notre exemple, deux).
Le nombre de ports de liaison montante correspond au nombre d’adaptateurs de réseau physique de vos serveurs
hôtes qui seront associés au vSphere Distributed Switch.
À l’étape Ajouter des hôtes et des adaptateurs physiques, vous pouvez appliquer tout de suite ou non votre
nouveau vSphere Distributed Switch sur vos différents serveurs hôtes. Sélectionnez Ajouter maintenant, puis
sélectionnez tous les serveurs hôtes disponibles. Automatiquement, les adaptateurs réseau physiques disponibles
sur les serveurs hôtes sélectionnés apparaissent. Sélectionnez les deux adaptateurs réseau physiques de chaque
serveur hôte qui seront utilisés par votre nouveau vSphere Distributed Switch, puis cliquez sur Suivant pour
continuer.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez les paramètres que vous avez configurés, cochez la case Créer
automatiquement groupe ports par défaut pour créer le nouveau vSphere Distributed Switch maintenant, puis
cliquez sur le bouton Terminer pour valider.
Un nouveau vSphere Distributed Switch VDS_01 a été créé. Vous pouvez voir et configurer celui-ci dans la
section Mise en réseau de l’inventaire (vCenter Server) ou dans la configuration réseau des serveurs hôtes.
Dans la fenêtre Ajouter l’hôte au vSphere Distributed Switch qui apparaît, choisissez les différents serveurs
hôtes où sera implémenté le vSphere Distributed Switch sélectionné, ainsi que les adaptateurs réseau physiques
qui seront utilisés sur le ou les serveurs hôtes (esx02.demo.local dans cet exemple). Automatiquement, les
adaptateurs réseau physiques disponibles sur le serveur hôte sélectionné apparaissent. Sélectionnez les deux
adaptateurs réseau physiques de ce serveur hôte qui seront utilisés par votre nouveau vSphere Distributed Switch
(vmnic2 et vmnic3 dans cet exemple), puis cliquez sur Suivant pour continuer.
À l’étape Connectivité du réseau, vous pouvez migrer des adaptateurs réseau physiques qui seraient en conflit
entre plusieurs commutateurs. Dans notre exemple, ce n’est pas le cas, cliquez simplement sur Suivant pour
continuer.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez les paramètres que vous avez configurés, puis cliquez sur le
bouton Terminer pour valider.
Votre serveur hôte a été associé au vSphere Distributed Switch VDS_01. La configuration de ce commutateur a
été déployée et synchronisée sur votre serveur hôte.
Pour supprimer un vSphere Distributed Switch, suivez l’atelier Supprimer un vSphere Distributed Switch.
3. Ajouter un groupe de ports distribués
Nous venons de voir comment créer un commutateur de type vSphere Distributed Switch. Comme dans un
commutateur standard vSphere, vous pouvez créer plusieurs groupes de ports (segments réseau) dans celui-ci.
Ceci peut être réalisé à tout moment, et sans générer d’indisponibilité au niveau réseau.
Vous allez maintenant ajouter un groupe de ports pour des machines virtuelles sur un VLAN spécifique dans un
commutateur de type vSphere Distributed Switch.
Pour ajouter un groupe de ports distribués (dvPort) dans un vSphere Distributed Switch, exécutez la procédure
suivante :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur l’icône Mise
en réseau en haut dans la partie Inventaire.
Dans la colonne de gauche, sélectionnez le vSphere Distributed Switch sur lequel vous allez ajouter un groupe
dvPort (VDS_01 dans cet exemple), puis dans la section de droite, sélectionnez l’onglet Réseaux.
Pour ajouter un groupe dvPort sur un vSphere Distributed Switch existant, affichez le menu contextuel via un
clic droit dans la partie vide de l’onglet Réseaux et cliquez sur Nouveau groupe de ports….
Dans la fenêtre Créer un groupe de ports distribués qui apparaît, précisez le nom de votre nouveau groupe de
ports (dvPortGroup_VLAN124 dans notre exemple), le nombre de ports associés (64 dans notre exemple) et
éventuellement le numéro de VLAN dans le champ ID de VLAN (dans notre exemple 124), puis cliquez
sur Suivant pour continuer.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez les paramètres que vous avez configurés, puis cliquez sur le
bouton Terminer pour valider.
Un nouveau groupe de ports (dvPortGroup_VLAN124) a été créé et déployé sur les serveurs hôtes associés au
vSphere Distributed Switch VDS_01.
4. Vérifier les adaptateurs affectés à un vSphere Distributed Switch
Afin de vérifier le bon état d’un vSphere Distributed Switch, vous pouvez à tout moment vérifier les adaptateurs
réseau physiques des différents serveurs hôtes associés à celui-ci. Pour cela, exécutez la procédure suivante :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur l’icône Mise
en réseau en haut dans la partie Inventaire.
Dans la colonne de gauche, sélectionnez le vSphere Distributed Switch que vous désirez vérifier, puis sélectionnez
le dvUplink de votre choix (VDS_01-DVUplinks-21 dans cet exemple), puis dans la section de droite, sélectionnez
l’onglet Ports.
Vous voyez ici les adaptateurs de chaque serveur hôte associé, et leur état. Dans cet exemple, les deux adaptateurs
réseau physiques du serveur esx01.demo.local sont déconnectés.
Dans la fenêtre Propriétés de machine virtuelle qui apparaît, sélectionnez Adaptateur réseau 1 dans
l’onglet Matériel. Dans la section de droite, dans la partie Connexion réseau, vous pouvez faire apparaître les
différentes étiquettes réseau disponibles dans une liste déroulante.
Dans la liste déroulante listant les différents groupes de ports disponibles (qu’ils soient associés à un vSphere
Distributed Switch ou à un commutateur standard vSphere), sélectionnez un autre réseau que celui qui était
attribué auparavant. Puis cliquez sur le bouton OK pour valider.
Votre machine virtuelle (SRV-Mahé-Debian dans notre exemple) est connectée à un groupe de ports différent.
6. Les bonnes pratiques de mise en réseau
Voici quelques recommandations et informations utiles pour la création de réseaux sous VMware vSphere :
• Il est conseillé de séparer les différents services réseau (groupes de ports de machines virtuelles, VMkernel,
iSCSI…) les uns des autres pour accroître la sécurité et les performances.
• Mettez si possible un ensemble de machines virtuelles sur plusieurs cartes réseau physiques
distinctes. Cette séparation permet une répartition de la charge de travail (niveau CPU).
• Mettez le service vMotion sur un réseau VMkernel distinct, consacré spécialement à la migration avec
vMotion. En effet, lors d’une migration avec vMotion, la totalité de la mémoire du système d’exploitation
de la machine virtuelle est transmise sur le réseau.
• Pour séparer physiquement les différents services réseau de façon efficace, il est conseillé d’associer un
ensemble de cartes réseau (un teaming), et de créer un commutateur (commutateur standard vSphere ou
vSphere Distributed Switch) pour chaque service.
• S’il n’est pas possible de séparer physiquement les différents services réseau, il est opportun de créer une
séparation réseau logique en implémentant des VLAN distincts.
• Dans les deux cas, vérifiez auprès de votre administrateur réseau que ces réseaux physiques ou logiques
(VLAN) que vous choisissez sont parfaitement isolés du reste de votre environnement, et qu’aucun
routeur ne les relie de façon fortuite.
• Vous pouvez ajouter ou supprimer les cartes réseau qui sont affectées à un commutateur (commutateur
standard vSphere ou vSphere Distributed Switch), cela sans affecter les machines virtuelles ou les services
réseau qui sont en cours d’exécution sur ce commutateur. Si vous supprimez toutes les cartes réseau
physiques liées au commutateur, les machines virtuelles pourront toujours communiquer entre elles sans
sortir de celui-ci, mais elles ne pourront plus joindre le réseau physique qui était lié à ce commutateur
• Pour des performances réseau maximales, au niveau de vos machines virtuelles, il est vivement conseillé
d’utiliser une carte réseau virtuelle de type vmxnet3.
• Dans un même commutateur (commutateur standard vSphere ou vSphere Distributed Switch) qui gère
un port VMkernel, vous devez configurer la même MTU sur tous les adaptateurs physiques liés à celui-ci
sous peine de rencontrer d’importants problèmes réseau.
Ateliers
Dans la fenêtre Confirmer suppression qui apparaît, cliquez sur le bouton Oui pour valider la suppression de
ce groupe de ports.
Dans la fenêtre Propriétés qui réapparaît, cliquez sur le bouton Fermer.
Vous ne devez plus voir le groupe de ports VM Network 2 dans votre commutateur standard vSphere.
1. Questions
1Sur l’un de vos serveurs hôtes ESXi, vous remarquez que sur un commutateur standard vSphere vous avez deux
adaptateurs physiques actifs et un troisième en réserve. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux le but d’une
carte réseau physique de réserve (standby mode) ?
• A : Cette carte réseau physique de réserve est utilisée pour mettre en œuvre un lissage du trafic
réseau (traffic shaping) pour le reste de l’équipe.
• B : Cette carte réseau physique de réserve est utilisée uniquement en cas de défaillance d’une des deux
cartes réseau actives du commutateur, ceci de façon automatique et transparente.
• C : Cette carte réseau physique de réserve est utilisée uniquement en cas de défaillance d’une des deux
cartes réseau actives du commutateur, ceci de façon manuelle après une manipulation de
l’administrateur du serveur hôte.
• D : Cette carte réseau physique de réserve est utilisée uniquement en cas de charge réseau trop importante
sur le commutateur et se met temporairement en mode actif afin de délester les deux cartes réseau de
l’équipe, ceci de façon automatique et transparente.
2Vous désirez migrer en production vos machines virtuelles entre vos différents serveurs hôtes. Vous allez donc
activez la fonctionnalité vMotion. Où devez-vous configurer ce composant dans votre infrastructure vSphere ?
• A : Vous devez l’activer au niveau de votre commutateur physique sur lequel sont connectés physiquement
vos différents serveurs hôtes.
• B : Vous devez configurer un groupe de ports de machines virtuelles dédié à vMotion sur votre
commutateur virtuel, ceci sur chacun des différents serveurs hôtes.
• C : Vous devez l’activer sur un port VMkernel sur votre commutateur virtuel, ceci sur au moins un des
différents serveurs hôtes.
• D : Vous devez l’activer sur un port VMkernel sur votre commutateur virtuel, ceci sur chacun des
différents serveurs hôtes.
3Vous avez, à la demande de votre direction, créé une infrastructure vSphere 6 de test. Celle-ci est composée de
deux serveurs hôtes, SRV-ESX_TEST01 et SRV-ESX_TEST02.
Une machine virtuelle nommée VM_TEST01, qui est sur SRV-ESX_TEST01, est connectée à un commutateur
vSphere standard dans un groupe de ports de machines virtuelles nommé RESEAU_TEST.
Ce commutateur vSphere standard est relié via des adaptateurs réseau physiques au réseau 192.168.166.0/24.
Le serveur hôte SRV-ESX_TEST02 est configuré avec un commutateur vSphere standard nommé
RESEAU_PROD. Celui-ci est relié via des adaptateurs réseau physiques au réseau 192.168.188.0/24.
Les deux serveurs hôtes sont reliés sur le même commutateur physique, où aucun VLAN n’est implémenté.
Quelles sont les deux affirmations que vous pouvez remonter à votre direction pour ce test ?
• A : Une émission de broadcast sur le commutateur physique peut être transmise aux deux commutateurs
vSphere standards (sur les deux serveurs hôtes).
• B : Une émission de broadcast sur le commutateur physique ne peut être transmise à aucun des deux
commutateurs vSphere standards.
• C : La machine virtuelle VM_TEST01 peut être migrée avec vMotion entre les deux serveurs hôtes grâce
aux commutateurs RESEAU_TEST et RESEAU_PROD.
• D : La machine virtuelle VM_TEST01 ne peut pas être migrée avec vMotion entre les deux serveurs hôtes
via les commutateurs RESEAU_TEST et RESEAU_PROD.
4Vous avez mis en place dans votre infrastructure vSphere 6 de production des commutateurs standards vSphere
et vSphere Distributed Switch.
Quelle règle réseau est disponible sur un vSphere Distributed Switch et ne l’est pas sur un commutateur standard
vSphere ?
• A : La gestion de différents réseaux logiques (VLAN).
• B : Une limitation du trafic réseau (traffic shaping).
• C : La règle de sécurité nommée mode espion (promiscuous mode).
• D : Une règle pour bloquer tous les ports (port blocking policy).
5Votre entreprise désire mettre en place une limitation de trafic (traffic shaping) pour les machines virtuelles de
démonstration pour les clients utilisant le réseau virtuel dédié nommé RESEAU_DEMO. Ce réseau virtuel existe
sur plusieurs serveurs hôtes.
Où pouvez-vous configurer cette limitation de trafic ?
• A : Si votre serveur hôte utilise un vSphere Distributed Switch pour ce réseau, vous pouvez implémenter
une limitation de trafic sur le groupe dvPort correspondant, ceci pour l’ensemble du trafic entrant et
sortant.
• B : Si votre serveur hôte utilise un vSphere Distributed Switch pour ce réseau, vous pouvez implémenter
une limitation de trafic sur le groupe dvPort correspondant, ceci pour le trafic entrant uniquement.
• C : Si votre serveur hôte utilise un commutateur standard vSphere pour ce réseau, vous pouvez
implémenter une limitation de trafic sur le groupe de ports de machines virtuelles correspondant, ceci pour
l’ensemble du trafic entrant et sortant.
• D : Si votre serveur hôte utilise un commutateur standard vSphere pour ce réseau, vous pouvez
implémenter une limitation de trafic sur le groupe de ports de machines virtuelles correspondant, ceci pour
le trafic sortant uniquement.
6Vous disposez de plusieurs serveurs hôtes dans votre entreprise, l’un d’eux en particulier génère des latences
réseau dans les machines virtuelles. Après analyse, vous vous rendez compte qu’il y a une surcharge réseau
quotidienne sur votre commutateur standard vSphere.
Celui-ci étant lié à seulement deux adaptateurs réseau physiques actifs, vous décidez d’ajouter un troisième
adaptateur dans l’association de cartes réseau existante pour améliorer la répartition de charge.
Comment cet adaptateur réseau supplémentaire est-il configuré par défaut ?
• A : Ce troisième adaptateur réseau se place en adaptateur actif dans l’association de cartes réseau existante.
• B : Ce troisième adaptateur réseau se place en adaptateur de réserve dans l’association de cartes
réseau existante.
• C : Ce troisième adaptateur réseau se place en adaptateur inutilisé dans l’association de cartes réseau
existante.
• D : Ce troisième adaptateur réseau ne peut être ajouté. Un commutateur standard vSphere n’accepte que
deux adaptateurs actifs maximum dans une association de cartes réseau.
7Un administrateur système détecte qu’une machine virtuelle connectée à un groupe de ports de machines
virtuelles nommé VLAN_Production perd sa connexion réseau quand elle est migrée d’un serveur hôte ESXi 6.0
nommé SRV-ESXi-A vers un autre nommé SRV-ESXi-B. Ce même administrateur remarque que les machines
virtuelles qui sont connectées au groupe de ports de machines virtuelles nommé VLAN_Maquettage ne perdent
pas leur connexion réseau lors de la migration vMotion entre les deux serveurs hôtes ESXi.
Afin d’obtenir de l’aide, cet administrateur système vous communique la configuration réseau de ces deux serveurs
hôtes, mais n’ayant pas accès au commutateur réseau physique lié à ces groupes de ports, il ne peut vous fournir
la configuration de ceux-ci.
Serveur hôte SRV-ESXi-A
Commutateur standard vSphere vSwitch1 comprenant :
• Groupe de ports de machines virtuelles nommé VLAN_Production, VLAN ID : 236.
• Groupe de ports de machines virtuelles nommé VLAN_ Maquettage, VLAN ID : 249.
Serveur hôte SRV-ESXi-B
Commutateur standard vSphere vSwitch2 comprenant :
• Groupe de ports de machines virtuelles nommé VLAN_Production.
• Groupe de ports de machines virtuelles nommé VLAN_ Maquettage, VLAN ID : 249.
Quelles sont les deux conditions qui expliqueraient la perte de connectivité réseau pour la machine virtuelle
(choisissez deux réponses) ?
• A : Le commutateur standard vSphere lié au groupe de ports de machines virtuelles nommé
VLAN_Production ne porte pas le même nom sur les deux serveurs hôtes.
• B : La configuration du groupe de ports de machines virtuelles nommé VLAN_Production est incorrecte
sur le serveur hôte SRV-ESXi-A.
• C : La configuration du groupe de ports de machines virtuelles nommé VLAN_Production est incorrecte
sur le serveur hôte SRV-ESXi-B.
• D : La configuration des différents VLAN poussés sur les ports du commutateur physique liés au
commutateur standard vSphere vSwitch1 du serveur hôte SRV-ESXi-A peut être incomplète.
• E : La configuration des différents VLAN poussés sur les ports du commutateur physique liés au
commutateur standard vSphere vSwitch2 du serveur hôte SRV-ESXi-B peut être incomplète.
8Vous avez décidé de migrer vos commutateurs réseau (commutateurs standards vSphere vers des commutateurs
vSphere Distributed Switch).
Après avoir créé la réplique de vos commutateurs dans ces deux types, sur tous vos serveurs hôtes, quelles sont
les deux méthodes qui peuvent être utilisées pour migrer une machine virtuelle d’un commutateur standard
vSphere vers un commutateur vSphere Distributed Switch ?
• A : Vous devez configurer les cartes réseau virtuelles de votre hôte ESXi où se trouve la machine virtuelle
et sélectionner le nouveau groupe de ports distribués.
• B : Vous devez configurer les cartes réseau virtuelles de la machine virtuelle et sélectionner le nouveau
groupe de ports distribués dans la liste des réseaux disponibles.
• C : Utilisez l’outil VMware Networking Migration, qui s’installe en plug-in sur votre serveur vCenter
Server.
• D : Dans l’inventaire de mise en réseau sur vSphere Client, vous pouvez sélectionner une machine virtuelle
et la glisser vers un autre réseau (qu’il soit lié à un commutateur standard vSphere ou à un vSphere
Distributed Switch).
9Vous devez montrer à un de vos collègues comment configurer les différentes règles réseau telles que la limitation
de trafic et les politiques de sécurité réseau que propose VMware vSphere. Où ces règles et politiques peuvent-
elles être configurées ?
• A : Vous pouvez configurer ces règles et politiques réseau indifféremment sur les adaptateurs physiques
du commutateur virtuel (commutateur standard vSphere ou vSphere Distributed Switch) et sur le
commutateur virtuel lui-même.
• B : Vous pouvez configurer ces règles et politiques réseau à la fois au niveau de votre commutateur virtuel
(commutateur standard vSphere ou vSphere Distributed Switch) ainsi que sur les groupes de ports liés à
ce commutateur virtuel (groupes de ports de machines virtuelles ou groupes dvPort).
• C : Vous pouvez configurer ces règles et politiques réseau à la fois dans les groupes de ports liés à un
commutateur virtuel (groupes de ports de machines virtuelles ou groupes dvPort) ainsi que sur les
adaptateurs physiques du commutateur virtuel.
• D : Vous pouvez configurer ces règles et politiques réseau à la fois dans les groupes de ports liés à un
commutateur virtuel (groupe de ports de machines virtuelles ou groupes dvPort) ainsi que sur les machines
virtuelles directement.
10Vous disposez de plusieurs serveurs hôtes dans votre entreprise. L’un d’eux en particulier génère des latences
réseau dans les machines virtuelles. Après analyse, vous vous rendez compte qu’il y a une importante surcharge
réseau sur votre commutateur standard vSphere.
Les machines virtuelles impactées étant des machines de production, vous devez impérativement rétablir des
performances réseau correctes et supprimer les problèmes liés à cette surcharge réseau.
Quelles mesures pouvez-vous prendre pour supprimer ou limiter ces problèmes réseau (choisissez trois réponses)
?
• A : Vous pouvez déplacer certaines machines virtuelles actuellement sur ce commutateur standard vSphere
vers un autre moins chargé.
• B : Vous pouvez ajouter un ou plusieurs adaptateurs physiques dans l’association de cartes réseau existante
qui est liée au commutateur standard vSphere impacté et ainsi améliorer la répartition de charge.
• C : Vous devez remplacer votre commutateur standard vSphere où des latences sont apparues par un
vSphere Distributed Switch, où les latences seront obligatoirement moindres.
• D : Vous pouvez déplacer certaines machines virtuelles actuellement sur ce commutateur standard
vSphere surchargé vers un autre groupe de ports de machines virtuelles sur ce même commutateur
standard.
• E : Vous pouvez activer la limitation de trafic, ceci sur le commutateur standard vSphere impacté. Cela
aura pour effet de réduire la congestion réseau.
• F : Vous pouvez augmenter de manière significative le nombre de ports du commutateur standard vSphere
impacté (120 par défaut). Cela aura pour effet de réduire la congestion réseau en répartissant la charge sur
les différents ports supplémentaires.
• 2. Résultats
Référez-vous aux pages suivantes pour contrôler vos réponses.
Pour chacune de vos bonnes réponses, comptez un point.
Nombre de points /10
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• 3. Réponses
1Sur l’un de vos serveurs hôtes ESXi, vous remarquez que sur un commutateur standard vSphere vous avez deux
adaptateurs physiques actifs et un troisième en réserve. Lequel des énoncés suivants décrit le mieux le but d’une
carte réseau physique de réserve (standby mode) ?
Réponse B
Dans un commutateur standard vSphere, lorsque vous avez un ou plusieurs adaptateurs physiques actifs et un de plus en réserve
(standby mode), celui-ci est utilisé uniquement en cas de défaillance d’une des deux cartes réseau actives du commutateur, ceci de façon
automatique et transparente.
2Vous désirez migrer en production vos machines virtuelles entre vos différents serveurs hôtes. Vous allez donc
activez la fonctionnalité vMotion. Où devez-vous configurer ce composant dans votre infrastructure vSphere ?
Réponse D
Pour migrer en production vos machines virtuelles entre vos différents serveurs hôtes, vous devez activer le composant vMotion sur un
port VMkernel sur votre commutateur virtuel, ceci sur chacun des différents serveurs hôtes.
3Vous avez, à la demande de votre direction, créé une infrastructure vSphere 6 de test. Celle-ci est composée de
deux serveurs hôtes, SRV-ESX_TEST01 et SRV-ESX_TEST02.
Une machine virtuelle nommée VM_TEST01, qui est sur SRV-ESX_TEST01, est connectée à un commutateur
vSphere standard dans un groupe de ports de machines virtuelles nommé RESEAU_TEST.
Ce commutateur vSphere standard est relié via des adaptateurs réseau physiques au réseau 192.168.166.0/24.
Le serveur hôte SRV-ESX_TEST02 est configuré avec un commutateur vSphere standard nommé
RESEAU_PROD. Celui-ci est relié via des adaptateurs réseau physiques au réseau 192.168.188.0/24.
Les deux serveurs hôtes sont reliés sur le même commutateur physique, où aucun VLAN n’est implémenté.
Quelles sont les deux affirmations que vous pouvez remonter à votre direction pour ce test ?
Réponses A et D
Sur votre infrastructure vSphere 6 de test, une émission de broadcast sur le commutateur physique peut être transmise aux deux
commutateurs vSphere standards (sur les deux serveurs hôtes). En effet, même si les deux commutateurs ne portent pas le même nom,
ils sont reliés physiquement au même commutateur physique, et étant donné qu’un commutateur vSphere standard se comporte comme
un commutateur physique, ils relayeront les trames de broadcast.
En revanche, la machine virtuelle VM_TEST01 ne peut pas être migrée avec vMotion entre les deux serveurs hôtes via les
commutateurs RESEAU_TEST et RESEAU_PROD, car c’est un commutateur de type port VMkernel qui doit être configuré
et utilisé pour le composant vMotion.
4Vous avez mis en place dans votre infrastructure vSphere 6 de production des commutateurs standards vSphere
et vSphere Distributed Switch.
Quelle règle réseau est disponible sur un vSphere Distributed Switch et ne l’est pas sur un commutateur standard
vSphere ?
Réponse D
Dans la liste citée, la seule règle réseau qui n’est disponible que sur un vSphere Distributed Switch est celle permettant de bloquer tous
les ports.
5Votre entreprise désire mettre en place une limitation de trafic (traffic shaping) pour les machines virtuelles de
démonstration pour les clients utilisant le réseau virtuel dédié nommé RESEAU_DEMO. Ce réseau virtuel existe
sur plusieurs serveurs hôtes.
Où pouvez-vous configurer cette limitation de trafic ?
Réponses A et D
Si votre entreprise désire mettre en place une limitation de trafic pour des machines virtuelles utilisant un réseau virtuel dédié, vous
pouvez configurer cette limitation de trafic de deux manières, selon le type de commutateur utilisé :
• Si votre serveur hôte utilise un vSphere Distributed Switch pour ce réseau, vous pouvez implémenter une limitation de trafic
sur le groupe dvPort correspondant, ceci pour l’ensemble du trafic entrant et sortant.
• Si votre serveur hôte utilise un commutateur standard vSphere pour ce réseau, vous pouvez implémenter une limitation de
trafic sur le groupe de ports de machines virtuelles correspondant, ceci pour le trafic sortant uniquement.
6Vous disposez de plusieurs serveurs hôtes dans votre entreprise, l’un d’eux en particulier génère des latences
réseau dans les machines virtuelles. Après analyse, vous vous rendez compte qu’il y a une surcharge réseau
quotidienne sur votre commutateur standard vSphere.
Celui-ci étant lié à seulement deux adaptateurs réseau physiques actifs, vous décidez d’ajouter un troisième
adaptateur dans l’association de cartes réseau existante pour améliorer la répartition de charge.
Comment cet adaptateur réseau supplémentaire est-il configuré par défaut ?
Réponse A
Par défaut, lorsque vous ajoutez un adaptateur réseau physique dans une association de cartes réseau existante, l’adaptateur réseau
supplémentaire se place en adaptateur actif dans cette association.
7Un administrateur système détecte qu’une machine virtuelle connectée à un groupe de ports de machines
virtuelles nommé VLAN_Production perd sa connexion réseau quand elle est migrée d’un serveur hôte ESXi 6
nommé SRV-ESXi-A vers un autre nommé SRV-ESXi-B. Ce même administrateur remarque que les machines
virtuelles qui sont connectées au groupe de ports de machines virtuelles nommé VLAN_Maquettage ne perdent
pas leur connexion réseau lors de la migration vMotion entre les deux serveurs hôtes ESXi.
Afin d’obtenir de l’aide, cet administrateur système vous communique la configuration réseau de ces deux serveurs
hôtes, mais n’ayant pas accès au commutateur réseau physique lié à ces groupes de ports, il ne peut vous fournir
la configuration de ceux-ci.
Serveur hôte SRV-ESXi-A
Commutateur standard vSphere vSwitch1 comprenant :
• Groupe de ports de machines virtuelles nommé VLAN_Production, VLAN ID : 236.
• Groupe de ports de machines virtuelles nommé VLAN_ Maquettage, VLAN ID : 249.
Serveur hôte SRV-ESXi-B
Commutateur standard vSphere vSwitch2 comprenant :
• Groupe de ports de machines virtuelles nommé VLAN_Production.
• Groupe de ports de machines virtuelles nommé VLAN_ Maquettage, VLAN ID : 249.
Quelles sont les deux conditions qui expliqueraient la perte de connectivité réseau pour la machine virtuelle
(choisissez deux réponses) ?
Réponses C et E
Deux conditions peuvent expliquer la perte de connectivité réseau pour la machine virtuelle :
• La configuration du groupe de ports de machines virtuelles nommé VLAN_Production est incorrecte sur le serveur hôte
SRV-ESXi-B. En effet, aucun ID de VLAN n’est précisé.
• Il faudrait vérifier aussi la configuration des différents VLAN poussés sur les ports du commutateur physique liés au
commutateur standard vSphere vSwitch2 du serveur hôte SRV-ESXi-B. En effet, peut-être que le VLAN 236 n’est pas
poussé vers les ports physiques de ce commutateur.
8Vous avez décidé de migrer vos commutateurs réseau (commutateurs standards vSphere vers des commutateurs
vSphere Distributed Switch).
Après avoir créé la réplique de vos commutateurs dans ces deux types, sur tous vos serveurs hôtes, quelles sont
les deux méthodes qui peuvent être utilisées pour migrer une machine virtuelle d’un commutateur standard
vSphere vers un commutateur vSphere Distributed Switch ?
Réponses B et D
Pour migrer une machine virtuelle d’un commutateur standard vSphere vers un vSphere Distributed Switch, vous pouvez configurer les
cartes réseau virtuelles de la machine virtuelle et sélectionner le nouveau groupe de ports distribués dans la liste des réseaux disponibles.
Vous pouvez aussi aller dans l’inventaire de mise en réseau sur vSphere Client, sélectionner une machine virtuelle, puis la glisser vers
un autre réseau (qu’il soit lié à un standard vSphere ou à un vSphere Distributed Switch).
L’outil VMware Networking Migration n’existe pas !
9Vous devez montrer à un de vos collègues comment configurer les différentes règles réseau telles que la limitation
de trafic et les politiques de sécurité réseau que propose VMware vSphere. Où ces règles et politiques peuvent-
elles être configurées ?
Réponse B
Vous pouvez configurer les différentes règles réseau telles que la limitation de trafic et les politiques de sécurité réseau que propose
VMware vSphere à la fois au niveau de votre commutateur virtuel (commutateur standard vSphere ou vSphere Distributed Switch)
et sur les groupes de ports liés à ce commutateur virtuel (groupe de ports de machines virtuelles ou groupes dvPort).
10Vous disposez de plusieurs serveurs hôtes dans votre entreprise. L’un d’eux en particulier génère des latences
réseau dans les machines virtuelles. Après analyse, vous vous rendez compte qu’il y a une importante surcharge
réseau sur votre commutateur standard vSphere.
Les machines virtuelles impactées étant des machines de production, vous devez impérativement rétablir des
performances réseau correctes et supprimer les problèmes liés à cette surcharge réseau.
Quelles mesures pouvez-vous prendre pour supprimer ou limiter ces problèmes réseau (choisissez trois
réponses) ?
Réponses A, B et E
Si vous vous rendez compte qu’il y a une importante surcharge réseau sur un de vos commutateurs standards vSphere, vous pouvez
prendre différentes mesures pour supprimer ou limiter ce problème réseau :
• Vous pouvez déplacer certaines machines virtuelles actuellement sur ce commutateur standard vSphere vers un autre moins
chargé.
• Vous pouvez ajouter un ou plusieurs adaptateurs physiques dans l’association de cartes réseau existante qui est liée au
commutateur standard vSphere impacté et ainsi améliorer la répartition de charge.
• Vous pouvez activer la limitation de trafic sur le commutateur standard vSphere impacté. Cela aura pour effet de réduire la
congestion réseau.
Prérequis et objectifs
1. Prérequis
✓ Maîtriser l’administration d’un serveur hôte ESXi via vSphere Client.
✓ Maîtriser l’administration d’un serveur hôte ESXi via la console locale (DCUI).
✓ Connaître les notions essentielles de sécurité réseau.
2. Objectifs
✓ Maîtriser la sécurisation des serveurs hôtes sous VMware vSphere ESXi.
✓ Maîtriser la sécurisation d’un serveur d’administration sous VMware vSphere vCenter Server.
✓ Connaître les bases de la virtualisation avec une infrastructure VMware vSphere (les concepts généraux, les
éditions, les fonctionnalités).
✓ Identifier les rôles et privilèges communs d’un serveur d’administration sous VMware vSphere vCenter
Server.
✓ Décrire comment les autorisations sont appliquées au sein d’un serveur d’administration vCenter Server.
✓ Savoir comment les autorisations sont héritées au sein d’un serveur d’administration vCenter Server.
✓ Connaître les différentes configurations du pare-feu d’un serveur hôte sous VMware vSphere ESXi.
✓ Activer et configurer le service de pare-feu d’un serveur hôte sous VMware vSphere ESXi.
✓ Configurer les services système d’un serveur hôte sous VMware vSphere ESXi.
✓ Déterminer dans quels cas d’utilisation il faut activer le mode verrouillage (lockdown mode) d’un serveur
hôte sous VMware vSphere ESXi.
✓ Visualiser, trier et exporter les différents utilisateurs et groupes utilisés par un serveur d’administration
vCenter Server.
✓ Créer et modifier les autorisations appliquées aux différents utilisateurs et groupes utilisés par un serveur
d’administration vCenter Server.
✓ Maîtriser les fonctions de création et de modification des rôles appliqués au sein d’un serveur
d’administration vCenter Server.
✓ Cloner des rôles appliqués au sein d’un serveur d’administration vCenter Server.
✓ Ajouter un serveur hôte sous VMware vSphere ESXi dans l’inventaire d’un serveur d’administration
vCenter Server.
✓ Déterminer l’ensemble des privilèges appropriés pour effectuer les tâches courantes grâce au serveur
d’administration vCenter Server.
✓ Identifier les différentes éditions de VMware vSphere disponibles et leurs caractéristiques respectives.
✓ Déterminer les cas d’utilisation des différentes éditions de VMware vSphere.
✓ Identifier les différentes architectures possibles avec VMware vSphere.
Présentation
Dans ce chapitre, nous allons nous intéresser à la sécurisation et à l’optimisation d’une infrastructure VMware
vSphere. Nous aborderons d’abord la sécurisation des serveurs hôtes ESXi 6 et du serveur d’administration
vCenter Server, puis nous nous attacherons à bien connaître et à comprendre les différentes infrastructures
VMware vSphere
Pour une infrastructure VMware vSphere de production, il est vital de proposer une bonne disponibilité matérielle
et logicielle, mais il est tout aussi important de sécuriser de façon optimale les droits et accès à cette infrastructure.
Les utilisateurs ou groupes d’utilisateurs qui ont des autorisations sur cette machine virtuelle apparaissent alors,
ainsi que le rôle lié à chaque utilisateur ou groupe d’utilisateurs.
Par défaut, seuls les membres du groupe Administrateurs du serveur d’administration vCenter Server ont un accès
sur les machines virtuelles, avec le rôle éponyme.
Pour appliquer une permission (un rôle) à un utilisateur ou un groupe d’utilisateurs sur cette machine virtuelle,
affichez le menu contextuel via un clic droit dans la partie vide de l’onglet Autorisations et cliquez sur Ajouter
autorisation….
Dans la fenêtre Assigner les autorisations qui apparaît, vous pouvez ajouter une autorisation à un utilisateur ou
à un groupe d’utilisateurs. Pour cela, cliquez sur le bouton Ajouter… dans la section Utilisateurs et groupes.
Dans la fenêtre Choisir utilisateurs et groupes qui apparaît, sélectionnez les utilisateurs ou groupes
d’utilisateurs auxquels vous souhaitez donner un accès à l’objet sélectionné (la machine virtuelle SRV-Mahé-
Debian dans cet exemple). Puis cliquez sur le bouton Ajouter. Enfin, cliquez sur le bouton OK pour valider votre
sélection.
Les utilisateurs ou les groupes ainsi ajoutés se placent directement dans les champs Utilisateurs et Groupes de
la fenêtre.
Par défaut, les utilisateurs ou groupes d’utilisateurs sélectionnés sont automatiquement affectés du rôle principal
Lecture seule.
Dans la fenêtre Assigner les autorisations qui apparaît à nouveau, pour modifier le rôle appliqué aux nouveaux
utilisateurs ou groupes que vous venez d’ajouter, sélectionnez-les un par un, puis choisissez le rôle correspondant
dans la liste déroulante de la section Rôle assigné (Utilisateur expérimenté de machine virtuelle
(exemple) dans cet exemple). Une fois les rôles attribués à chaque utilisateur ou groupe d’utilisateurs, cliquez
sur OK pour valider.
Dans la fenêtre suivante, l’onglet Autorisations de l’objet sélectionné (la machine virtuelle SRV-Mahé-Debian
dans notre exemple), affiche les utilisateurs ou groupes d’utilisateurs ajoutés qui ont un accès à cet objet, ainsi que
leurs rôles.
Pour maîtriser la diffusion hiérarchique des autorisations sur les objets de l’inventaire de votre serveur
d’administration vCenter Server, suivez l’atelier Maîtriser la diffusion des autorisations.
4. Configurer et gérer le pare-feu d’ESXi
a. Configurer le pare-feu avec vSphere Client
Si vous accédez à vos serveurs hôtes VMware vSphere ESXi par l’intermédiaire d’un serveur d’administration
vCenter Server, il est opportun de protéger les accès à ce serveur d’administration en utilisant un pare-feu en
amont. Ce pare-feu offre une protection indispensable à votre réseau de gestion.
Un pare-feu peut se situer entre les postes clients et le serveur d’administration vCenter Server.
Le serveur d’administration vCenter Server ainsi que les postes clients peuvent aussi être situés ensemble derrière
le firewall, ceci en fonction de votre infrastructure.
Dans tous les cas, il est primordial qu’un pare-feu soit présent dans votre infrastructure, et il doit se situer à
l’endroit correspondant au point d’entrée de votre réseau d’administration.
Toutefois, si vous préférez connecter les postes clients directement aux différents serveurs hôtes VMware vSphere
ESXi, au lieu d’utiliser votre serveur d’administration vCenter Server pour y accéder, la configuration de votre
pare-feu sera un peu plus simple, mais devra être réalisée sur chaque serveur hôte.
Les ports et la méthode d’accès entre un poste client et un serveur d’administration vCenter Server sont les mêmes
que pour les connexions entre un serveur hôte et un poste client en direct.
Au même titre qu’un pare-feu en amont, un pare-feu activé sur chaque serveur hôte offre une protection
indispensable à votre réseau de gestion.
Aucune licence supplémentaire n’est nécessaire pour utiliser le pare-feu sur les serveurs hôtes VMware vSphere
ESXi. Cette fonctionnalité fait partie intégrante des différentes éditions de VMware vSphere.
Pour examiner et configurer le pare-feu intégré à un hôte VMware vSphere ESXi en utilisant vSphere Client,
exécutez la procédure suivante :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur
l’icône Hôtes et clusters en haut dans la partie Inventaire.
Sélectionnez, dans la partie gauche de la fenêtre, le serveur hôte sur lequel vous désirez examiner et configurer le
pare-feu intégré (esx01.demo.local dans notre exemple), puis cliquez sur Configuration dans la partie droite de
la fenêtre.
Dans l’onglet Configuration, cliquez sur Profil de sécurité dans la catégorie Logiciel.
Pour examiner et configurer le pare-feu intégré du serveur hôte sélectionné, cliquez à droite
sur Propriétés… dans la section Pare-feu.
La partie Pare-feu de la section Profil de sécurité recense les protocoles autorisés (en entrée ou en sortie), leurs
ports correspondants, ainsi que les adresses IP sources autorisées.
Le pare-feu de votre serveur hôte est activé par défaut. Il est préconfiguré avec les ports usuels utilisés par les
connexions d’une infrastructure VMware vSphere.
Dans la fenêtre Propriétés de pare-feu qui apparaît, vous pouvez configurer chaque service (correspondant à
un port spécifique), activer ou non ce service et appliquer un filtrage des adresses IP sources utilisant ce service.
Dans notre exemple, restreignez l’accès au service SSH uniquement à partir de quelques adresses IP sources.
En ce sens, sélectionnez le service Serveur SSH dans la section Secure Shell. Puis cliquez sur le bouton Pare-
feu… en bas à droite de cette fenêtre.
Dans la fenêtre Paramètres du pare-feu qui apparaît, cliquez sur le bouton ration Autoriser des connexions
uniquement à partir des réseaux suivants pour limiter l’accès à ce service seulement à des adresses IP
spécifiques. Puis renseignez les adresses IP sources (172.18.0.0/16, 172.16.125.12, 172.19.12.0/24 dans cet
exemple) qui seront donc autorisées à se connecter aux serveurs hôtes sur le port 22 (correspondant au service
SSH). Enfin, cliquez sur le bouton OK pour valider votre liste d’adresses IP sources.
Vous pouvez préciser des adresses IP de postes ou directement des adresses de sous-réseaux en précisant le
masque associé.
Dans la fenêtre Propriétés de pare-feu qui réapparaît, cliquez sur le bouton OK pour valider la modification du
pare-feu.
Vos limitations d’accès sur le service Serveur SSH sont appliquées tout de suite.
Pour vous familiariser avec la configuration du pare-feu d’un serveur hôte, suivez l’atelier Configuration avancée
du pare-feu.
b. Configurer le pare-feu en mode ligne de commande
Une autre méthode est disponible pour configurer le pare-feu de votre serveur hôte ESXi 6.0. En effet, il est
possible de l’administrer en mode ligne de commande (via ESXCLI), via la commande suivante :
•
• # esxcli network firewall
•
Voici une liste non exhaustive des options disponibles pour configurer votre pare-feu à l’aide de la
commande esxcli network firewall :
• Afficher l’état actuel du pare-feu :
•
• # esxcli network firewall get
•
• Activer le service système du pare-feu :
•
• #esxcli network firewall set --enabled true
•
• Désactiver le service système du pare-feu :
•
• esxcli network firewall set --enabled false
•
• Lister les différentes règles actuelles du pare-feu :
•
• esxcli network firewall rulesset list
•
• Activer une règle spécifique sur le pare-feu :
•
• esxcli network firewall ruleset --enabled true --ruleset-id
• rulesetName
•
• Désactiver une règle spécifique sur le pare-feu :
•
• esxcli network firewall ruleset --enabled false --ruleset-id
• rulesetName
•
• Restreindre l’accès à un service (un port) à certaines adresses IP (ou plage d’adresses IP) en particulier :
•
• esxcli network firewall ruleset allowedip add --ruleset-id
• RulesetName --ip-address IPAddress/Network
•
• Lister les adresses IP (ou plage d’adresses IP) autoriser à accéder à un service (un port) en particulier :
•
• esxcli network firewall ruleset allowedip list --ruleset-id
• RulesetName
•
• Supprimer des adresses IP (ou plage d’adresses IP) qui ne doivent plus être autorisées à accéder à un
service (un port) en particulier :
•
• esxcli network firewall ruleset allowedip remove --ruleset-id
• RulesetName --ip-address IPAddress/Network
•
5. Configurer les services d’ESXi
En plus de configurer le pare-feu, la section Profil de sécurité d’un serveur hôte ESXi (visible via vSphere Client)
vous permet de configurer les services liés à l’hyperviseur VMware vSphere ESXi.
Vous avez le choix entre trois méthodes de démarrage de service :
• Vous pouvez choisir de démarrer un service en même temps que l’hôte en question.
• Vous pouvez choisir de démarrer automatiquement un service, si les ports correspondants sont ouverts
dans le pare-feu. Ce même service s’arrêtera automatiquement lorsque ces ports seront fermés.
• Vous pouvez choisir de démarrer un service de façon manuelle uniquement.
Pour observer et configurer les services intégrés à un hôte VMware vSphere ESXi, exécutez la procédure suivante
:
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur
l’icône Hôtes et clusters en haut dans la partie Inventaire.
Sélectionnez, dans la partie gauche de la fenêtre, le serveur hôte sur lequel vous désirez observer et/ou configurer
les services intégrés (esx01.demo.local dans notre exemple), puis cliquez sur Configuration dans la partie droite
de la fenêtre.
Dans l’onglet Configuration, cliquez sur Profil de sécurité dans la catégorie Logiciel.
Dans la section Profil de sécurité, vous pouvez observer les services intégrés dans la partie Services du serveur
hôte ESXi.
Pour configurer les services intégrés du serveur hôte sélectionné, cliquez à droite sur Propriétés… dans la
section Services.
Dans la fenêtre Propriétés de services qui apparaît alors, vous pouvez voir et modifier le mode de démarrage
de chaque service du serveur hôte ESXi.
Dans notre exemple, configurez le service SSH pour qu’il démarre en même temps que le serveur hôte.
En ce sens, sélectionnez dans la liste le service SSH, puis cliquez sur le bouton Options… en bas à droite.
Dans la fenêtre SSH (TSM-SSH) options qui apparaît alors, sélectionnez Démarrer et arrêter avec hôte en
lieu et place de Démarrer et arrêter manuellement. Puis cliquez sur le bouton OK pour valider la modification
du mode de démarrage du service SSH.
Au prochain démarrage du serveur hôte ESXi, le service SSH sera démarré automatiquement.
Si vous souhaitez démarrer le service sans devoir redémarrer votre serveur hôte, cliquez sur Démarrer dans la
section Commandes de service, dans la fenêtre SSH (TSM-SSH) options.
Par défaut, le mode verrouillage est désactivé sur un serveur hôte ESXi.
Si vous souhaitez activer le mode verrouillage, cliquez sur Modifier… à droite de la partie Mode verrouillage.
Dans la fenêtre Mode verrouillage qui apparaît alors, vous pouvez activer le mode verrouillage du serveur hôte
ESXi. Pour cela, sélectionnez Activer le mode verrouillage, puis cliquez sur le bouton OK pour valider.
Pour obtenir l’interface DCUI du serveur hôte ESXI, une fois connecté en session SSH, tapez simplement :
•
• ~ # dcui
•
Pour vous authentifier sur le serveur hôte, appuyez sur [F2], puis précisez l’identifiant et le mot de passe du
compte administrateur local et appuyez sur la touche [Entrée].
Dans le menu System Customization, sélectionnez Configure Lockdown Mode, puis appuyez sur la touche
[Entrée].
Dans la fenêtre Configure Lockdown Mode qui apparaît alors, vous pouvez activer le mode verrouillage du
serveur hôte ESXi. Pour cela, sélectionnez Enable lockdown mode, appuyez sur la touche [Espace] pour activer
la case à cocher, puis appuyez sur la touche [Entrée].
Appuyez sur la touche [Echap] pour quitter l’interface DCUI et valider vos modifications.
Votre serveur hôte ESXi est maintenant protégé en mode verrouillage.
7. Ajouter un serveur hôte dans l’inventaire
Afin de piloter et de configurer pleinement un serveur hôte ESXi, il est impératif de l’associer à un serveur
d’administration vCenter Server.
Vous ne pouvez associer qu’un seul serveur d’administration vCenter Server à un serveur hôte ESXi.
Vous pouvez ajouter un serveur hôte ESXi directement à la racine de l’inventaire, dans trois conteneurs (objets)
différents :
• Un datacenter, pouvant contenir plusieurs serveurs hôtes ESXi et plusieurs machines virtuelles.
• Un cluster de serveurs, pouvant contenir plusieurs serveurs hôtes ESXi et plusieurs machines virtuelles.
• Un dossier de l’inventaire Hôtes et clusters, pouvant contenir plusieurs serveurs hôtes ESXi et
plusieurs machines virtuelles.
Si un serveur hôte ESXi héberge des machines virtuelles, ces machines virtuelles seront ajoutées à l’inventaire VM
et modèles en même temps. Elles seront placées par défaut dans le dossier Machine virtuelle détectée.
Voici quelques conditions préalables requises pour l’ajout d’un serveur hôte ESXi dans l’inventaire :
• L’ajout se fera en ouvrant une session vSphere Client (client lourd ou en mode web) sur le serveur
d’administration vCenter Server.
• Assurez-vous que vous disposez des autorisations suffisantes pour créer un objet serveur hôte.
• Vérifiez qu’un centre de données, un dossier de serveur ou un cluster existe dans l’inventaire.
• Assurez-vous d’avoir un nom d’utilisateur et un mot de passe qui correspondent à un compte avec des
privilèges administrateur (root) sur le serveur hôte ESXi.
• Vérifiez que votre serveur hôte ESXi, s’il est placé derrière un pare-feu, est en mesure de communiquer
avec le serveur d’administration vCenter Server ainsi qu’avec d’autres serveurs hôtes ESXi potentiels.
• Vérifiez que toutes les banques de données de type NFS sont actives sur le serveur hôte ESXi.
Pour ajouter (et donc associer) un serveur hôte ESXi à l’inventaire d’un serveur d’administration vCenter Server,
à partir de vSphere Client, exécutez la procédure suivante :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur
l’icône Hôtes et clusters en haut dans la partie Inventaire.
Sélectionnez, dans la partie gauche de la fenêtre (dans l’inventaire) un objet qui peut contenir un serveur hôte
ESXi (centre de données, cluster…). Puis affichez le menu contextuel via un clic droit sur l’objet sélectionné (le
centre de données VCP Datacenter dans notre exemple), puis cliquez sur Ajouter un hôte….
Dans la fenêtre Assistant Ajouter un hôte qui apparaît alors, précisez le nom ou l’adresse IP du serveur hôte
ESXi que vous souhaitez ajouter à l’inventaire de votre serveur d’administration vCenter Server (esx02.demo.local
dans cet exemple), ainsi qu’un nom d’utilisateur et un mot de passe correspondant à un compte avec des privilèges
administrateur root sur ce serveur hôte ESXi. Une fois ces informations renseignées, cliquez sur le
bouton Suivant pour continuer.
Une fenêtre Alerte sécurité peut apparaître. Si vous n’utilisez pas un certificat officiel, dans ce cas cliquez sur le
bouton Oui pour continuer et valider ce certificat basique.
À l’étape Informations hôte, vérifiez que vos paramètres sont corrects, puis cliquez sur le bouton Suivant le cas
échéant, pour continuer.
À l’étape Attribuer la licence, trois choix s’offre à vous :
• Utiliser une licence d’évaluation (si votre serveur hôte le permet).
• Utiliser une licence déjà renseignée sur votre serveur d’administration vCenter Server.
• Affecter une nouvelle clé de licence à votre serveur hôte ESXi.
Dans cet exemple, choisissez d’utiliser une licence d’évaluation, puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Configurer le mode verrouillage, laissez la case à cocher Activer le mode
verrouillage désélectionnée, pour ne pas activer le mode verrouillage (ou cochez-la pour l’activer si besoin), puis
cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez que vos paramètres sont corrects, puis cliquez sur le bouton Terminer pour
valider et ajouter ce serveur hôte à votre inventaire.
Votre serveur hôte est maintenant ajouté à l’inventaire de votre serveur d’administration vCenter Server. Les
machines virtuelles éventuellement hébergées dessus apparaissent aussi dans l’inventaire, de façon automatique.
2. Architecture de virtualisation
a. Virtualisation et cloud computing
VMware vSphere utilise la virtualisation pour transformer les centres de données en infrastructures
informatiques évolutives et unifiées.
Une infrastructure informatique virtuelle propose une organisation disposant d’une grande souplesse dans sa façon
de fournir des services.
Une infrastructure virtuelle est bien sûr la base du cloud computing (littéralement l’informatique dans les nuages).
Le terme cloud computing désigne une approche de l’informatique qui s’appuie sur la mise en commun efficace
et évolutive de ressources virtualisées (CPU, mémoire, espace de stockage, réseau…), afin de créer et de fournir
ces mêmes ressources, mais de façon rapide, à la demande (en fait d’une façon complètement dynamique), tel un
service.
Voici quelques offres de cloud computing actuellement disponibles :
• EC2 proposé par Amazon
• DigitalOcean
• CloudA
• Google Cloud Compute Engine proposé par Google
• HP Cloud Services proposé par HP
• IBM SmartCloud Enterprise proposé par IBM
• Microsoft Windows Azure proposé par Microsoft
• OBS Flexible Computing Express proposé par Orange Business Services
• SFR Suite Infrastructure Cloud proposé par SFR
La virtualisation sépare complètement les applications et informations (les machines virtuelles) de la complexité
qu’impose l’infrastructure matérielle sous-jacente.
Cette technologie qu’est la virtualisation, en plus d’être le fondement du cloud computing, permet une souplesse
et une flexibilité incroyables des infrastructures informatiques des entreprises, les petites comme les grandes, ceci
tant au niveau des services à valeur ajoutée proposés que de la maîtrise des coûts :
• Optimisation des coûts, en réduisant le nombre de serveurs physiques nécessaires.
• Gestion optimisée de l’infrastructure par le biais d’un serveur d’administration centralisé.
• Services de disponibilité à forte valeur ajoutée (High Availability, Thin Provisioning, Fault Tolerance,
Storage vMotion...).
• Réduction des temps d’arrêt et des temps de maintenance des serveurs hôtes et des machines virtuelles.
b. Virtualisation avec vSphere
VMware vSphere permet de gérer la virtualisation d’une grande variété de domaines informatiques, tels que les
processeurs, le stockage, le réseau, la mémoire…
La technologie de virtualisation vSphere pourrait se décrire en trois couches, qui travaillent de concert :
• La couche virtualisation
La couche virtualisation, qui comprend l’hyperviseur lui-même, fait la passerelle entre le monde physique et le
monde virtuel. Cette couche s’occupe de la gestion de la mémoire, des CPU, du réseau, du stockage…
• La couche de management
La couche de management correspond au serveur d’administration vCenter Server. C’est ce serveur qui fait
l’interface entre la couche virtualisation (les serveurs hôtes) et la couche interface (les postes clients de gestion).
• La couche interface
La couche interface comprend les différents moyens et méthodes de gestion de l’infrastructure, que ce soit en
utilisant vSphere Client (GUI), vSphere Web Client (interface web) ou bien encore les interfaces en ligne de
commande (Power CLI, SDK, Perl…).
c. Clouds privé, public et hybride
Lorsqu’on parle de cloud computing public, privé ou hybride, il s’agit au final du type d’infrastructure virtuelle
utilisé, pas en termes de caractéristiques techniques, mais en termes de services offerts et de localisation physique
des données utilisées.
• Cloud public
Dans un cloud public, l’infrastructure informatique est hébergée par un hébergeur qui vend la virtualisation comme
un service. Le client final n’a pas de visibilité ni de contrôle sur le lieu où l’infrastructure informatique est hébergée.
L’infrastructure informatique est partagée entre tous les clients et peut être potentiellement disponible sur les
différents sites d’hébergement du vendeur.
Le cloud public est le plus largement répandu. Il est ainsi souvent considéré comme le modèle standard de
l’informatique en nuage. Dans un nuage public, un fournisseur de services (l’hébergeur) propose des ressources
informatiques, telles que des applications (de collaboration, de CRM, de comptabilité) ou des machines virtuelles
sur lesquelles le client héberge les applications qu’il souhaite.
Les avantages évidents du cloud public sont sa simplicité et sa rapidité de mise en œuvre. Les services fournis
(applications, machines virtuelles) peuvent évoluer au gré des besoins du client.
Néanmoins, pour de nombreuses entreprises clientes, ces avantages apportent certains risques : il n’y a aucun
contrôle sur les ressources dans ce nuage, la sécurité des données confidentielles ne peut être totalement assurée,
ni la disponibilité et la performance de la plateforme.
• Cloud privé
À l’inverse du cloud public, avec le cloud privé l’infrastructure informatique est dédiée à un client particulier,
l’infrastructure sous-jacente n’est pas partagée avec d’autres entreprises clientes.
En d’autres termes, le cloud privé correspond à une infrastructure virtuelle (serveurs hôtes, baie de stockage,
serveur d’administration) totalement dédiée. Et au final, il correspond plus à un hébergement standard (hosting)
sur lequel une surcouche de management est ajoutée.
Les avantages évidents du cloud privé sont sa sécurité et la garantie de performances, l’infrastructure n’étant pas
partagée.
Néanmoins, en contrepartie, le cloud privé est moins flexible et évolutif (étant directement lié à une architecture
physique dédiée). Cette solution est aussi plus onéreuse.
• Cloud hybride
Comme son nom l’indique, le cloud hybride est une fusion des deux premiers. Il s’agit pour un même client
d’utiliser un cloud privé et un cloud public.
Les services critiques du client sont hébergés dans un cloud privé, et les services nécessitant une sécurité moindre
peuvent être hébergés sur un cloud public.
Ateliers
Outre créer un rôle en partant de zéro, vous pouvez aussi cloner un rôle existant afin de récupérer la configuration
de droit afférente et la modifier. La commande est accessible à partir de la colonne de gauche, via un clic droit sur
le rôle en question.
Dans la fenêtre Ajouter un nouveau rôle qui apparaît, précisez un nom pour ce rôle, puis sélectionnez les
autorisations que vous attribuez à ce rôle.
En suivant la liste du début du chapitre retraçant les principaux privilèges existants, vous devrez autoriser
l’administration complète de machines virtuelles mais interdire la suppression de banques de données, de réseaux.
De plus, vous limiterez l’accès aux serveurs hôtes en empêchant ce rôle de supprimer ou d’ajouter des serveurs
hôtes.
À présent, clonez le rôle Utilisateur expérimenté de machine virtuelle (exemple) et comparez-le à votre
nouveau rôle. Les similitudes devraient être nombreuses.
• 2. Maîtriser la diffusion des autorisations
Lorsque vous appliquez des autorisations sur un objet de l’inventaire du serveur d’administration vCenter Server,
une diffusion hiérarchique des autorisations va se propager sur les objets enfants.
Il peut être utile de vérifier ou de modifier cette diffusion.
Pour maîtriser la diffusion hiérarchique des autorisations sur les objets de l’inventaire de votre serveur
d’administration vCenter Server, procédez ainsi :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur l’icône VM
et modèles au milieu à gauche dans la partie Inventaire.
Dans votre centre de données, créez une structure de dossiers avec un dossier Machine virtuelle de test, un dossier
Machine virtuelle de test (interne), un dossier Machine virtuelle de test (client), un dossier Machine virtuelle de
production (client).
Placez ensuite le dossier Machine virtuelle de test (interne) et le dossier Machine virtuelle de test (client) sous le
répertoire Machine virtuelle de test.
Pour créer un nouveau dossier à la racine de votre centre de données, affichez le menu contextuel via un clic droit
en cliquant sur celui-ci puis cliquez sur Nouveau dossier.
Maintenant, vous devez appliquer une autorisation (pour un utilisateur spécifique) sur le répertoire Machine
virtuelle de test. Sélectionnez le dossier en question, puis allez dans l’onglet Autorisations.
Dans l’onglet Autorisations, affichez le menu contextuel via un clic droit dans la zone vierge, puis
sélectionnez Ajouter autorisation….
Dans la fenêtre Assigner les autorisations qui apparaît alors, précisez un utilisateur et assignez-lui un rôle
(prenez un utilisateur au hasard et attribuez-lui le rôle Utilisateur expérimenté de machine virtuelle, par
exemple). Puis cliquez sur le bouton OK pour valider.
Sélectionnez ensuite un sous-dossier du dossier Machine virtuelle de test (le dossier Machine virtuelle de test
(interne), par exemple). Puis affichez l’onglet Autorisations et sélectionnez le même utilisateur que
précédemment (Backup, dans cet exercice).
Maintenant vous allez modifier le rôle Utilisateur expérimenté de machine virtuelle qui a été propagé sur ce
dossier. Affichez le menu contextuel via un clic droit sur l’utilisateur et cliquez sur Propriétés. Puis dans la
fenêtre Changer règle d’accès qui apparaît alors, modifiez le rôle en sélectionnant Lecture seule. Enfin, cliquez
sur le bouton OK pour valider.
Si vous désélectionnez la case à cocher Propager, vous stoppez la propagation des autorisations sur les objets de
niveau inférieur.
À présent, vous devez avoir des rôles différents sur le même utilisateur, en fonction du niveau de dossier où vous
vous placez.
Vous pouvez aussi vous connecter au serveur d’administration vCenter Server avec le compte utilisateur utilisé
pour cet exercice et vérifier que les autorisations s’appliquent bien de manière différente.
Le port 20 en entrée et le port 21 en sortie se sont ajoutés dans la liste des connexions autorisées du pare-feu.
Validation des acquis : questions/réponses
1. Questions
1Votre entreprise désire mettre en place une sécurisation optimisée sur les serveurs hôtes que votre service gère.
Il vous est demandé de fermer un port spécifique sur un de vos serveurs hôtes.
Quelles sont dans la liste suivante les méthodes que vous pouvez utiliser ?
• A : Lancer la commande esxcfg-firewall -o <port>.
• B : Lancer la commande esxcfg-firewall -c, puis la commande esxcfg-firewall -p <port>.
• C : Vous connecter à vSphere Client (sous Microsoft Windows) puis aller dans la
partie Configuration\Profil de sécurité\Pare-feu.
• D : Vous connecter à vSphere Web Client (via un navigateur Internet) puis aller dans la
partie Configuration\Profil de sécurité\Pare-feu.
2Par défaut, lors de l’installation d’un serveur d’administration vCenter Server, trois rôles principaux sont créés
automatiquement.
Quels sont ces trois rôles principaux, qui ne peuvent être ni modifiés ni supprimés ?
• A : Utilisateur expérimenté de machine virtuelle, Aucun accès, Lecture seule.
• B : Aucun accès, Lecture seule, Administrateur.
• C : Utilisateur de machine virtuelle, Client de banque de données, Administrateur.
• D : Aucun accès, Lecture seule, Administrateur de pool de ressources.
• E : Administrateur, Utilisateur de machine virtuelle, Utilisateur expérimenté de machine virtuelle.
3Par défaut, lors de l’installation d’un serveur hôte ESXi, le rôle Administrateur (local) est attribué à deux
utilisateurs (au niveau du serveur hôte ESXi). Quels sont ces deux utilisateurs ?
• A : Il n’y a que le compte root qui est créé en local sur un server ESXi.
• B : Les deux utilisateurs ayant le rôle Administrateur (local) sont root et vpxuser.
• C : Les deux utilisateurs ayant le rôle Administrateur (local) sont vpxa et vpxuser.
• D : Les deux utilisateurs ayant le rôle Administrateur (local) sont vpxa et root.
• E : Aucun compte local n’est créé lors de l’installation d’un serveur hôte ESXi.
4Votre entreprise désire réaliser une migration de votre infrastructure VMware vSphere 4 vers VMware vSphere
6.
Après avoir réalisé cette migration, quelle fonctionnalité nouvelle disponible sur VMware vSphere 6 vous permet
d’optimiser la sécurité de votre infrastructure ?
• A : Aucune nouvelle fonctionnalité n’est disponible sur VMware vSphere 6 pour optimiser la sécurité de
votre infrastructure.
• B : VMware vSphere 6 permet d’optimiser la sécurité de votre infrastructure grâce au nouveau composant
vShield.
• C : VMware vSphere 6 permet maintenant d’optimiser la sécurité de votre infrastructure grâce à
l’intégration d’un pare-feu au niveau du serveur hôte ESXi.
• D : VMware vSphere 6 permet d’optimiser la sécurité de votre infrastructure grâce à un nouvel antivirus
intégré dans le serveur d’administration vCenter Server.
5Votre entreprise, pour améliorer la prise en main à distance depuis et à partir des serveurs hôtes de votre
infrastructure, désire autoriser l’accès SSH.
Quel port est utilisé par défaut pour des connexions à distance en SSH ?
• A : Par défaut, les connexions à distance SSH utilisent le port 20.
• B : Aucun port par défaut n’est utilisé par les connexions à distance SSH. Elles utilisent des ports
dynamiques.
• C : Par défaut, les connexions à distance SSH utilisent le port 22.
• D : Par défaut, les connexions à distance SSH utilisent le port 25.
6Votre décidez d’implémenter la solution VMware vSphere sur vos serveurs hôtes. Vous avez l’aval de votre
responsable, à la condition que vous puissiez migrer des machines virtuelles entre différentes banques de données
(baies de stockage), ceci sans arrêt de production.
Quelle(s) édition(s) de VMware vSphere pouvez-vous utiliser pour assurer ce besoin ?
• A : Vous devez utiliser la fonction Data Protection pour répondre à la condition de votre responsable.
Vous pouvez utiliser les trois versions disponibles de VMware vSphere (Standard, Enterprise Plus et
vSphere with Operations Management Enterprise Plus).
• B : Aucune version de VMware vSphere ne permet de migrer des machines virtuelles entre différentes
banques de données, ceci sans arrêt de production.
• C : Vous devez utiliser la fonction Storage vMotion pour répondre à la condition de votre responsable.
Vous pouvez utiliser les trois versions disponibles de VMware vSphere (Standard, Enterprise Plus et
vSphere with Operations Management Enterprise Plus).
• D : Vous devez utiliser la fonction Storage vMotion pour répondre à la condition de votre responsable.
Vous pouvez utiliser les deux versions Enterprise Plus disponibles de VMware vSphere (Enterprise Plus
et vSphere with Operations Management Enterprise Plus).
• E : Vous devez utiliser la fonction Distributed Resource Scheduler (DRS) pour répondre à la condition
de votre responsable. Vous pouvez utiliser les deux versions Enterprise Plus disponibles de VMware
vSphere (Enterprise Plus et vSphere with Operations Management Enterprise Plus).
7Par défaut, lors de l’installation d’un serveur d’administration vCenter Server, trois rôles principaux sont créés
automatiquement.
Quelles opérations pouvez-vous réaliser avec les deux rôles principaux Lecture seule et Administrateur ?
• A : Vous pouvez modifier et cloner ces deux rôles principaux.
• B : Vous ne pouvez réaliser aucune opération avec ces deux rôles principaux.
• C : Vous pouvez renommer et cloner ces deux rôles principaux.
• D : Vous pouvez modifier et supprimer ces deux rôles principaux.
• E : Vous pouvez renommer, modifier et cloner ces deux rôles principaux.
• F : Vous pouvez uniquement cloner ces deux rôles principaux.
8Votre entreprise désire réaliser une migration de votre infrastructure VMware vSphere 5 vers VMware vSphere
6. Vous conseillez à vos responsables d’utiliser la version Enterprise Plus de VMware vSphere 6.
Il vous est demandé par votre direction de justifier votre choix en précisant quelles fonctionnalités sont apportées
par cette version par rapport à la version Standard. Quelle est votre réponse ?
• A : Vous pouvez justifier votre choix en précisant que les fonctions High Availability et vMotion ne sont
pas incluses dans la version Standard.
• B : Vous pouvez justifier votre choix en précisant que les fonctions Thin Provisioning et Concentrateur
de ports série virtuels ne sont pas incluses dans la version Standard.
• C : Vous pouvez justifier votre choix en précisant que les fonctions Distributed Resource Scheduler (DRS)
et Concentrateur de ports série virtuels ne sont pas incluses dans la version Standard.
• D : Vous pouvez justifier votre choix en précisant que les fonctions Profils d’hôte, Auto Deploy et Fault
Tolerance ne sont pas incluses dans la version Standard.
9 Votre entreprise désire autoriser la prise en main à distance à partir des serveurs hôtes de votre infrastructure.
Elle désire donc autoriser l’accès SSH sur les serveurs hôtes ESXi.
Vous avez procédé à la configuration de la règle, il ne vous reste plus qu’à l’activer sur votre serveur hôte.
En mode console sur un serveur hôte ESXi, quel type de commande devez-vous utiliser ?
• A : La commande esxcli network firewall refresh.
• B : La commande esxcli network firewall ruleset allowedip add.
• C : La commande esxcfg-firewall -o <port>.
• D : La commande esxcfg-firewall -o <service>.
• E : La commande esxcli network firewall ruleset set --enabled.
10Pour accroître la sécurité de vos serveurs hôtes ESXi, il vous est demandé d’activer le mode
verrouillage (lockdown mode) sur l’ensemble des serveurs hôtes ESXi de votre infrastructure VMware vSphere.
Comment pouvez-vous configurer ce mode verrouillage (plusieurs réponses possibles) ?
• A : Vous pouvez activer le mode verrouillage lors de l’ajout d’un nouveau serveur hôte sur le serveur
d’administration vCenter Server. En effet, l’assistant d’ajout d’hôtes vous proposera d’activer ce mode
verrouillage une fois le serveur hôte connecté.
• B : Vous pouvez activer le mode verrouillage en mode console grâce à la commande esxcfg-lockdown -e.
• C : Vous pouvez activer le mode verrouillage en vous connectant au serveur hôte ESXi via la console
locale DCUI.
• D : Vous pouvez activer le mode verrouillage sur un serveur déjà connecté au serveur d’administration
vCenter Server, à partir de vSphere Client, dans la configuration de mise en réseau du serveur hôte ESXi.
• E : Vous pouvez activer le mode verrouillage sur un serveur déjà connecté au serveur d’administration
vCenter Server, à partir de vSphere Client, dans la configuration de sécurité du serveur hôte ESXi.
• 2. Résultats
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• 3. Réponses
1Votre entreprise désire mettre en place une sécurisation optimisée sur les serveurs hôtes que votre service gère.
Il vous est demandé de fermer un port spécifique sur un de vos serveurs hôtes.
Quelles sont dans la liste suivante les méthodes que vous pouvez utiliser ?
Réponses C et D
Afin d’optimiser la sécurité sur les serveurs hôtes que votre service gère, fermez un port spécifique sur un de vos serveurs hôtes en vous
connectant à vSphere Client (sous Microsoft Windows) ou à vSphere Web Client (via un navigateur Internet) puis en allant dans la
partie Configuration\Profil de sécurité\Pare-feu.
• Les commandes esxcfg-firewall n’existent plus sous VMware vSPhere ESXi6.
2Par défaut, lors de l’installation d’un serveur d’administration vCenter Server, trois rôles principaux sont créés
automatiquement.
Quels sont ces trois rôles principaux, qui ne peuvent être ni modifiés ni supprimés ?
Réponse B
Lors de l’installation d’un serveur d’administration vCenter Server, les trois rôles principaux, qui sont créés automatiquement et ne
peuvent être ni modifiés ni supprimés, sont : Aucun accès, Lecture seule, Administrateur.
3Par défaut, lors de l’installation d’un serveur hôte ESXi, le rôle Administrateur (local) est attribué à deux
utilisateurs (au niveau du serveur hôte ESXi). Quels sont ces deux utilisateurs ?
Réponse B
Lors de l’installation d’un serveur hôte ESXi, le rôle Administrateur (local) est attribué à deux utilisateurs. Ces deux utilisateurs
(locaux) sont root et vpxuser.
4Votre entreprise désire réaliser une migration de votre infrastructure VMware vSphere 4 vers VMware vSphere 6.
Après avoir réalisé cette migration, quelle fonctionnalité nouvelle disponible sur VMware vSphere 6 vous permet
d’optimiser la sécurité de votre infrastructure ?
Réponse C
La nouvelle fonctionnalité disponible sur VMware vSphere 6 qui permet d’optimiser la sécurité de votre infrastructure est l’intégration
d’un pare-feu au niveau du serveur hôte ESXi.
5Votre entreprise, pour améliorer la prise en main à distance depuis et à partir des serveurs hôtes de votre
infrastructure, désire autoriser l’accès SSH.
Quel port est utilisé par défaut pour des connexions à distance en SSH ?
Réponse C
Les connexions à distance SSH utilisent le port 22 par défaut.
6Votre décidez d’implémenter la solution VMware vSphere sur vos serveurs hôtes. Vous avez l’aval de votre
responsable, à la condition que vous puissiez migrer des machines virtuelles entre différentes banques de données
(baies de stockage), ceci sans arrêt de production.
Quelle(s) édition(s) de VMware vSphere pouvez-vous utiliser pour assurer ce besoin ?
Réponse C
Vous devez utiliser la fonction Storage vMotion pour pouvoir migrer des machines virtuelles entre différentes banques de données, ceci
sans arrêt de production.
La fonction Storage vMotion est disponible avec les trois versions de VMware vSphere (Standard, Enterprise Plus et vSphere with
Operations Management Enterprise Plus).
7Par défaut, lors de l’installation d’un serveur d’administration vCenter Server, trois rôles principaux sont créés
automatiquement.
Quelles opérations pouvez-vous réaliser avec les deux rôles principaux Lecture seule et Administrateur ?
Réponse F
Par défaut, lors de l’installation d’un serveur d’administration vCenter Server, trois rôles principaux sont créés automatiquement :
Aucun accès, Lecture seule et Administrateur. Vous pouvez uniquement cloner les deux rôles principaux Lecture seule et
Administrateur.
• Le rôle Aucun accès ne peut pas être cloné.
8Votre entreprise désire réaliser une migration de votre infrastructure VMware vSphere 5 vers VMware vSphere 6.
Vous conseillez à vos responsables d’utiliser la version Enterprise de VMware vSphere 6.
Il vous est demandé par votre direction de justifier votre choix, en précisant quelles fonctionnalités sont
apportées par cette version par rapport à la version Standard. Quelle est votre réponse ?
Réponse C
Afin de justifier votre choix, vous pouvez préciser que les fonctions Distributed Resource Scheduler (DRS) et Concentrateur de ports
série virtuels ne sont pas incluses dans la version Standard.
9Votre entreprise désire autoriser la prise en main à distance à partir des serveurs hôtes de votre infrastructure.
Elle désire donc autoriser l’accès SSH sur les serveurs hôtes ESXi.
Vous avez procédé à la configuration de la règle, il ne vous reste plus qu’à l’activer sur votre serveur hôte.
En mode console sur un serveur hôte ESXi, quel type de commande devez-vous utiliser ?
Réponse C
Afin d’autoriser l’accès SSH en sortie des serveurs hôtes ESXi et donc d’ouvrir un port spécifique sur vos serveurs hôtes, utilisez la
commande esxcli network firewall ruleset set --enabled.
• Les commandes esxcfg-firewall n’existent plus sous VMware vSphere ESXi 6. Il faut utiliser les
commandes esxcli network firewall pour paramétrer le pare-feu en mode console.
10Pour accroître la sécurité de vos serveurs hôtes ESXi, il vous est demandé d’activer le mode verrouillage
(lockdown mode) sur l’ensemble des serveurs hôtes ESXi de votre infrastructure VMware vSphere.
Comment pouvez-vous configurer ce mode verrouillage (plusieurs réponses possibles) ?
Réponses A, C et E
Pour activer le mode verrouillage sur des serveurs hôtes ESXi d’une infrastructure VMware vSphere, vous pouvez utiliser trois
méthodes :
• Vous pouvez activer le mode verrouillage lors de l’ajout d’un nouveau serveur hôte sur le serveur d’administration vCenter
Server. En effet, l’assistant d’ajout d’hôtes vous proposera d’activer ce mode verrouillage une fois le serveur hôte connecté.
• Vous pouvez activer le mode verrouillage en vous connectant directement au serveur hôte ESXi en utilisant la console locale
DCUI.
• Vous pouvez activer le mode verrouillage sur un serveur déjà connecté au serveur d’administration vCenter Server, à partir
de vSphere Client, dans la configuration de sécurité du serveur hôte ESXi.
Prérequis et objectifs
1. Prérequis
✓ Maîtriser l’administration d’un serveur hôte ESXi via vSphere Client.
✓ Maîtriser l’administration d’un serveur hôte ESXi via vSphere Web Client.
2. Objectifs
✓ Créer et déployer des machines virtuelles.
✓ Créer et déployer des applications vApps.
✓ Identifier les capacités des différentes versions matérielles d’une machine virtuelle.
✓ Maîtriser les bénéfices apportés par les pilotes VMware Tools.
✓ Accéder et utiliser la console d’une machine virtuelle.
✓ Identifier les différentes ressources de stockage allouables à une machine virtuelle.
✓ Placer les machines virtuelles dans un serveur hôte ESXi.
✓ Placer les machines virtuelles dans un cluster de plusieurs serveurs hôtes ESXi.
✓ Installer un système d’exploitation à l’intérieur d’une machine virtuelle.
✓ Configurer correctement les contrôleurs de disques (d’une machine virtuelle) qui piloteront les disques
virtuels.
✓ Configurer les différents types de disques virtuels d’une machine virtuelle.
✓ Créer et provisionner des disques virtuels.
✓ Configurer le partage de disques virtuels entre plusieurs machines virtuelles.
✓ Installer les VMware Tools dans une machine virtuelle.
✓ Configurer la synchronisation du temps dans une machine virtuelle.
✓ Convertir une machine virtuelle à l’aide de l’outil VMware Converter.
✓ Convertir une machine physique à l’aide de l’outil VMware Converter.
✓ Importer une image de machine virtuelle à l’aide de l’outil VMware Converter.
✓ Modifier certains paramètres matériels d’une machine virtuelle à l’aide de l’outil VMware Converter.
✓ Maîtriser l’allocation de ressources mémoire allouées à une machine virtuelle.
✓ Maîtriser l’allocation de ressources CPU allouées à une machine virtuelle.
✓ Configurer et modifier un adaptateur réseau virtuel dans une machine virtuelle.
✓ Connecter un adaptateur réseau virtuel à un réseau virtuel approprié.
✓ Déterminer la meilleure localisation du disque virtuel en fonction de l’utilisation de la machine virtuelle.
Présentation
Dans ce chapitre, nous allons nous intéresser à la création et au déploiement de machines virtuelles dans une
infrastructure VMware vSphere 6.
Quelques définitions et informations sont indispensables pour une bonne compréhension des machines virtuelles.
Tout d’abord, définissons une machine virtuelle.
Une machine virtuelle est tout simplement un ordinateur (serveur, poste de travail…) au même titre qu’un
ordinateur physique, à part qu’elle n’est justement pas matérielle, mais logicielle.
Une machine virtuelle exécute donc un système d’exploitation classique et des applications diverses.
Cet ordinateur "logiciel" est composé d’un ensemble de fichiers. Ces fichiers (VMX, VMDK, NVRAM…)
spécifient sa configuration et contiennent aussi les données de cet ordinateur.
Cette configuration précise, entre autres, les ressources physiques du serveur hôte ESXi qui lui sont allouées.
Chaque machine virtuelle est constituée de différents périphériques virtuels.
L’infrastructure virtuelle d’une machine virtuelle
Comme nous l’avons vu dans le chapitre Sécuriser et connaître son infrastructure, l’infrastructure virtuelle qui
prend en charge ces machines virtuelles est composée de trois couches.
Deux de ces couches sont directement liées aux machines virtuelles :
• La couche virtualisation, qui comprend l’hyperviseur ESXi, lui-même faisant la passerelle entre le
monde physique et le monde virtuel. Ainsi, cette couche s’occupe de la gestion de la mémoire, des
CPU, du réseau, du stockage, qui sont alloués sous forme de ressources aux machines virtuelles,
permettant leur fonctionnement.
• La couche de management, qui correspond au serveur d’administration vCenter Server. C’est ce
serveur qui fait l’interface entre la couche virtualisation (les serveurs hôtes) et la couche interface (les
postes clients de gestion). La couche de management permet la gestion complète des machines
virtuelles.
Les machines virtuelles peuvent indifféremment s’exécuter sur un serveur hôte ESXi isolé ou sur des serveurs
hôtes ESXi, qui sont eux-mêmes gérés par un serveur d’administration vCenter Server.
Une gestion centralisée via le serveur d’administration vCenter Server
Le serveur d’administration vCenter Server permet de mettre en commun et de gérer les ressources fournies par
plusieurs serveurs hôtes ESXi.
Il permet ainsi de surveiller et de gérer efficacement l’infrastructure physique et virtuelle (l’infrastructure VMware
vSphere 6 dans sa globalité).
Ce même serveur d’administration permet, en plus de la gestion des machines virtuelles, la mise en place de services
à valeur ajoutée pour celles-ci, tels que : vMotion, Storage vMotion, Distributed Resource Scheduler (DRS), High
Availability (HA) et vSphere Fault Tolerance.
Des interfaces clients conviviales
Pour piloter ce serveur d’administration, vous pourrez utiliser le client VMware vSphere Web Client et le vSphere
Client classique (client lourd).
Ses deux interfaces permettent de configurer et de piloter totalement :
• Le serveur d’administration vCenter Server.
• Les serveurs hôtes ESXi.
• Les machines virtuelles.
Sélectionnez la version de machine virtuelle 11 qui sera appliquée à la nouvelle machine virtuelle (votre
infrastructure n’ayant pour l’instant qu’un seul serveur hôte sous VMware ESXi 6), puis cliquez sur le
bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Système d’exploitation client, sélectionnez le système d’exploitation qui sera installé dans cette
nouvelle machine virtuelle (Microsoft Windows Server 2008 R2 dans notre exemple), puis cliquez sur le
bouton Suivant pour continuer.
Choisir un système d’exploitation n’oblige pas à installer celui-ci. Cela permet juste de préconfigurer le type de
périphérique afin d’avoir une compatibilité maximum entre la machine virtuelle et le système d’exploitation choisi.
À l’étape CPU, choisissez le nombre de sockets CPU virtuels et le nombre de noyaux par socket que vous désirez
allouer à la nouvelle machine virtuelle (et au final, le nombre de vCPU allouées à cette machine virtuelle). Dans
cet exemple, sélectionnez 2 sockets et 4 noyaux. Ainsi, la nouvelle machine virtuelle disposera de l’équivalent de
2 processeurs physiques quadricœurs, soit 8 vCPU (valeur spécifiée dans le champ Nombre total de noyaux).
Enfin, cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Mémoire, choisissez la taille de la mémoire vive qui sera allouée à la nouvelle machine virtuelle. Dans
cet exemple, la nouvelle machine virtuelle disposera de 8 Go de mémoire vive pour son système d’exploitation.
Puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Réseau, spécifiez le nombre de cartes réseau virtuelles que vous désirez allouer à la nouvelle machine
virtuelle (une seule dans notre exemple), le type de carte virtuelle (E1000 dans notre exemple, correspondant à
une carte Intel E1000) ainsi que le réseau sur lequel sera connectée la nouvelle machine virtuelle
(VLAN_VM_2017 dans notre exemple). Une fois les paramètres choisis, cliquez sur le bouton Suivant pour
continuer.
À l’étape Contrôleur SCSI, spécifiez le type de contrôleur de disques qui pilotera le ou les disques virtuels de la
nouvelle machine virtuelle. Dans cet exemple, laissez le type par défaut LSI Logic SAS. Ce type de contrôleur est
sélectionné par défaut en fonction du système d’exploitation choisi précédemment. Une fois le type de contrôleur
de disques choisi, cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Choisir un disque, vous pouvez créer un nouveau disque virtuel pour la nouvelle machine virtuelle, en
utiliser un existant, ou ne pas en créer pour l’instant. Dans cet exemple, créez un nouveau disque pour la nouvelle
machine virtuelle. Pour cela, sélectionnez le bouton radio Créer un disque virtuel, puis cliquez sur le
bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Créer un disque, précisez :
• La taille du nouveau disque dur virtuel.
• Le type de provisionnement de ce disque.
• L’emplacement où sera stocké le disque virtuel (par défaut, au même endroit que la machine virtuelle).
Dans cet exemple, créez un disque de 80 Go en provisionnement dynamique (sélectionnez le bouton radio Thin
Provision) et au même endroit que la machine virtuelle (sélectionnez le bouton radio Stocker avec la machine
virtuelle), puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Options avancées, vous pouvez modifier des options avancées sur le disque dur virtuel (dans le
champ Nœud périphérique virtuel) et éventuellement activer le mode indépendant du disque virtuel (en mode
persistant ou non persistant). Dans cet exemple, laissez les paramètres par défaut du disque virtuel. Cliquez sur le
bouton Suivant pour continuer.
En mode persistant, les modifications sont écrites immédiatement et définitivement sur le disque, alors qu’en
mode non persistant, les modifications apportées au disque sont ignorées lors de la mise hors tension ou du
rétablissement du snapshot. Notez que les disques indépendants ne sont pas affectés par les snapshots.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez les paramètres que vous avez configurés, puis cliquez sur le
bouton Terminer pour valider et créer cette nouvelle machine virtuelle.
La nouvelle machine virtuelle SRV-Alexandra-Production est maintenant opérationnelle. Elle est disponible dans
la liste des machines virtuelles, dans l’inventaire du serveur d’administration vCenter Server.
Pour maîtriser la création d’applications vApp, suivez l’atelier Créer une application vApp.
b. À partir de l’interface VMware vSphere Web
Pour créer une machine virtuelle, avec vSphere Web Client, exécutez cette procédure :
Connectez-vous au portail VMware vSphere Web Client de votre infrastructure VMware vSphere avec un
navigateur Internet classique, avec Adobe Flash à jour, à l’adresse https://IP de votre vCenter/vsphere-client/?csp.
Une page de connexion s’affiche (suivant votre machine et votre infrastructure, cela peut être assez long).
Identifiez-vous avec un identifiant ayant les privilèges appropriés pour créer une machine virtuelle, puis cliquez
sur le bouton Connexion.
Si vous ne l’avez pas déjà fait, téléchargez le plug-in d’intégration pour votre navigateur Internet en cliquant sur le
bouton Télécharger le plug-in d’intégration du client en bas à gauche de la page de connexion.
Sur la page d’accueil qui apparaît, vous retrouvez votre environnement de travail classique de votre serveur
d’administration vCenter Server à l’instar de vSphere Client (client lourd). Cliquez sur VM et modèles dans la
catégorie Inventaires.
Dans la colonne de gauche, sélectionnez le dossier de machine virtuelle où vous souhaitez créer une nouvelle
machine virtuelle (Machine virtuelle de test dans notre exemple), affichez le menu contextuel via un clic droit, puis
cliquez sur Nouvelle machine virtuelle puis Nouvelle machine virtuelle….
Si votre arborescence VM et modèles ne possède pas de dossier de machine virtuelle, vous pouvez en créer un
nouveau ou créer une machine virtuelle en vous plaçant directement à la racine de l’inventaire, sur le centre de
données.
Dans la fenêtre Nouvelle machine virtuelle qui s’ouvre, à l’étape Sélectionner un type de création, choisissez
comment créer une nouvelle machine virtuelle. Plusieurs choix s’offrent à vous :
• Créer une machine virtuelle
• Déployer depuis un modèle
• Cloner une machine virtuelle existante
• Cloner une machine virtuelle sur un modèle
• Cloner un modèle dans un modèle
• Convertir un modèle en machine virtuelle
Dans cet exemple, vous allez créer une nouvelle machine virtuelle de zéro. Pour cela, sélectionnez Créer une
machine virtuelle, puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Sélectionner un nom et un dossier, précisez le nom de la nouvelle machine virtuelle (SRV-Léane-
Test dans notre exemple), ainsi que l’emplacement (le dossier de machine virtuelle de l’inventaire). Laissez le
dossier courant sélectionné (Machine virtuelle de test dans notre exemple), puis cliquez sur le
bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Sélectionner une ressource informatique, sélectionnez le cluster ou le serveur où sera exécutée la
nouvelle machine virtuelle (le serveur hôte esx01.demo.local dans notre exemple), puis cliquez sur le
bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Sélectionner un stockage, sélectionnez la banque de données où seront stockés les fichiers de la
nouvelle machine virtuelle (Datastore_ESX01-DEMO dans notre exemple), puis cliquez sur le
bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Sélectionner une compatibilité, sélectionnez la version de machine virtuelle qui sera appliquée à la
nouvelle machine virtuelle. Plusieurs choix s’offrent à vous :
• ESX/ESXi 3.5 et version ultérieure correspond à un niveau de version matérielle de machine virtuelle 4.
• ESX/ESXi 4.0 et version ultérieure correspond à un niveau de version matérielle de machine virtuelle 7.
• ESXi 5.0 et version ultérieure correspond à un niveau de version matérielle de machine virtuelle 8.
• ESXi 5.1 et version ultérieure correspond à un niveau de version matérielle de machine virtuelle 9.
• ESXi 5.5 et version ultérieure correspond à un niveau de version matérielle de machine virtuelle 10.
• ESXi 6.0 et version ultérieure correspond à un niveau de version matérielle de machine virtuelle 11.
Sélectionnez ESXi 6.0 et version ultérieure (votre infrastructure n’ayant pour l’instant qu’un seul serveur hôtes
sous VMware ESXi 6), puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’inverse du vSphere Client classique, le choix se fait sur le niveau de version de l’hyperviseur, et non sur le
niveau de version matérielle de machine virtuelle. Toutefois, cela revient au final au même.
À l’étape Sélectionner un système d’exploitation client, sélectionnez la famille de systèmes d’exploitation ainsi
que la version du système d’exploitation qui sera installé dans cette nouvelle machine virtuelle
(respectivement, Linux et Ubuntu Linux (64 bits) dans notre exemple), puis cliquez sur le bouton Suivant pour
continuer.
Choisir un système d’exploitation n’oblige pas à installer celui-ci. Cela permet juste de préconfigurer le type de
périphérique afin d’avoir une compatibilité maximum entre la machine virtuelle et le système d’exploitation choisi.
À l’étape Personnaliser le matériel, vous pouvez configurer au même endroit tous les paramètres matériels
alloués à la nouvelle machine virtuelle :
• Le nombre de vCPU (4 dans notre exemple).
• La taille de la mémoire vive qui sera allouée à la nouvelle machine virtuelle (dans cet exemple, 8 Go).
• La taille du disque dur virtuel (dans cet exemple, 60 Go).
• Le type de contrôleur de disques qui pilotera le ou les disques virtuels de la nouvelle machine virtuelle
(dans cet exemple, le type par défaut LSI Logic Parallel).
• Le réseau sur lequel sera connectée la nouvelle machine virtuelle (VLAN_VM_2017 dans notre exemple).
• Le lecteur CD/DVD virtuel.
• Le lecteur de disquettes virtuel.
• La carte vidéo.
Vous pouvez aussi ajouter de nouveaux périphériques non listés. Une fois les paramètres choisis, cliquez sur le
bouton Suivant pour continuer.
Vous pouvez paramétrer encore plus d’options en cliquant sur l’onglet Options VM et d’éventuelles règles SDR
en cliquant sur l’onglet Règles SDRS.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez les paramètres que vous avez configurés, puis cliquez sur le
bouton Terminer pour valider et créer cette nouvelle machine virtuelle.
La nouvelle machine virtuelle SRV-Léane-Test est maintenant opérationnelle. Elle est disponible dans la liste des
machines virtuelles, dans l’inventaire du serveur d’administration vCenter Server.
Autres solutions : cliquez sur le bouton vert Activer (entouré d’un cercle sur la capture d’écran) ou utilisez le
raccourci-clavier [Ctrl] B pour démarrer cette machine virtuelle.
Votre machine virtuelle est démarrée, mais il faut maintenant monter l’image ISO ou le CD du système
d’exploitation afin de procéder à l’installation de celui-ci.
Pour monter l’image ISO ou le CD du système d’exploitation, cliquez sur l’icône CD/DVD dans la console de
votre machine virtuelle, puis sélectionnez Connecter l’image ISO sur le disque local… (si vous possédez une
image au format ISO du système d’exploitation que vous souhaitez installer).
Dans la fenêtre Ouvrir qui apparaît alors, sélectionnez le fichier de l’image ISO que vous désirez monter dans la
machine virtuelle (le fichier ubuntu-14.04.4-desktop-amd64.iso dans cet exemple, correspondant au système
d’exploitation Ubuntu 14.04), puis cliquez sur le bouton Ouvrir pour continuer.
Redémarrez votre machine virtuelle. Par défaut, elle amorcera sa séquence de démarrage (boot) sur le lecteur
CD/DVD virtuel. En ce sens, cliquez sur VM puis sur Alimentation et enfin sur Réinitialiser.
Autres solutions : cliquez sur le bouton vert et rouge Redémarrer le client ou utilisez le raccourci-clavier
[Ctrl] T pour démarrer cette machine virtuelle.
Vous pouvez maintenant installer votre système d’exploitation de la même manière qu’avec une machine physique.
Si la fenêtre Installer/Mettre à niveau Tools apparaît, choisissez Mise à niveau Tools interactive, puis cliquez
sur le bouton OK.
Le média d’installation des outils VMware Tools a été monté dans la machine virtuelle, il faut maintenant s’y
connecter pour poursuivre l’installation.
Dans la colonne de gauche, sélectionnez à nouveau, si nécessaire, la machine virtuelle sur laquelle vous venez de
lancer l’installation des VMware Tools, affichez alors le menu contextuel via un clic droit puis cliquez sur Ouvrir
Console.
Dans la console de la machine virtuelle, la fenêtre d’installation des VMware Tools se lance. Dans la
fenêtre Installation de VMware Tools, cliquez sur le bouton Suivant pour commencer l’installation des
VMware Tools.
À l’étape Sélectionner le type d’installation, trois modes d’installation vous sont proposés :
• Typique ;
• Complète ;
• Personnalisée.
Dans cet exemple, choisissez une installation Complète, puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Prêt à installer WMware Tools, cliquez sur le bouton Installer pour lancer l’installation des VMware
Tools sur la machine virtuelle. Puis redémarrez votre machine virtuelle à la fin de l’installation.
Une fois les VMware Tools installés dans la machine virtuelle, une icône VMware Tools s’affiche dans la barre
des tâches en bas à droite (pour une installation sous Microsoft Windows seulement). Cette icône permet d’afficher
les propriétés de VMware Tools.
La case à cocher Synchronisation de l’heure entre la machine virtuelle et Serveur ESX permet de
synchroniser l’horloge de la machine virtuelle avec celle du serveur hôte ESXi. Cette case à cocher n’est pas activée
par défaut.
4. Choisir un provisionnement de disques durs virtuels
Lors de la création d’un disque virtuel (ajout d’un disque dur dans une machine virtuelle ou création d’une nouvelle
machine virtuelle), trois types de provisionnements-vous sont proposés.
Seules les banques de données VMFS et NFS (avec accélération matérielle) supportent le provisionnement de
disque virtuel. Les banques de données NFS qui ne prennent pas en charge l’accélération matérielle ne peuvent
proposer que le provisionnement dynamique (thin provision).
Voici un descriptif des trois types de provisionnements proposés par VMware vSphere 6 pour les disques des
machines virtuelles :
Provisionnement statique mis à zéro en différé (thick provision lazy zeroed)
Le provisionnement statique mis à zéro en différé est le modèle standard des provisionnements statiques.
Ce provisionnement crée un disque virtuel dont la taille sur la banque de données est équivalente à l’espace alloué
dans la machine virtuelle.
Le disque est disponible et utilisable tout de suite, tous les blocs virtuels qu’il contient sont réellement effacés,
remis à zéro, ceci de façon différée en arrière-plan.
Une fois tous les blocs remis à zéro, il est impossible de restaurer ou de récupérer les anciennes données qui étaient
stockées sur les blocs virtuels alloués.
Provisionnement statique immédiatement mis à zéro (thick provision eager zeroed)
Le provisionnement statique immédiatement mis à zéro est une variante du modèle précédent.
Ce provisionnement crée aussi un disque virtuel dont la taille sur la banque de données est équivalente à l’espace
alloué dans la machine virtuelle.
Mais le disque n’est pas disponible ni utilisable tout de suite. En effet, il faut attendre que tous les blocs virtuels
qu’il contient soient réellement effacés, remis à zéro.
Comme le modèle précédent, une fois tous les blocs remis à zéro, il est impossible de restaurer ou de récupérer
les anciennes données qui étaient sur les blocs virtuels alloués.
À l’instar d’un disque virtuel provisionné en mode statique mis à zéro en différé, un disque virtuel provisionné en
mode statique avec 40 Go alloués contenant 23 Go de données brutes occupera 40 Go sur la banque de données.
Provisionnement dynamique (thin provision)
Le provisionnement dynamique est un modèle complètement différent des deux méthodes de provisionnement
statique disponibles.
Ce provisionnement crée un disque virtuel dont la taille est à zéro sur la banque de données et qui va croître
dynamiquement en fonction des données écrites dans la machine virtuelle.
Ce modèle est parfait pour économiser de l’espace de stockage sur la banque de données.
Par exemple, un disque virtuel provisionné en mode dynamique avec 40 Go alloués contenant 23 Go de données
brutes occupera 23 Go sur la banque de données.
Lors d’une migration Storage vMotion, vous pouvez modifier le type de provisionnement des disques virtuels.
En sélectionnant Haute, la valeur de parts passe automatiquement de 1 000 à 2 000. Si vous voulez entrer
manuellement une valeur, sélectionnez Personnalisée, puis entrez la valeur désirée.
Toujours dans la section Allocations des ressources de l’onglet Ressources, vous pouvez aussi modifier la
limite sur le nombre d’opérations de lecture et d’écriture par seconde (IOPs) sur le disque virtuel en cliquant
sur Limite - IOPs et en saisissant la valeur souhaitée (600 dans notre exemple).
Ainsi, la machine virtuelle sélectionnée aura un poids de partage deux fois plus important que les autres machines
virtuelles, mais avec tout de même une limite de 600 opérations de lecture et d’écriture par seconde.
Afin d’importer (de convertir) des serveurs existants (physiques ou virtuels) sur votre infrastructure
VMware vSphere, vous pouvez utiliser l’outil VMware vCenter Converter. Cet outil permet d’importer en tant
que machines virtuelles des serveurs existants en gardant toutes leurs données, configurations, paramètres…
En somme, cela permet d’aspirer un serveur existant dans son état d’origine et d’avoir une machine virtuelle qui
sera la copie exacte de celui-ci.
À l’étape Stockage, sélectionnez une banque de données différente de celle actuellement utilisée. Puis,
sélectionnez un type de provisionnement dans la section Sélectionner un format de disque virtuel (Thin
Provision dans cet exercice). Enfin, cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez que vos paramètres sont corrects, puis cliquez sur le bouton Terminer.
Dans la section Tâches récentes de l’inventaire du serveur d’administration vCenter Server, vous pouvez voir
l’avancement du réapprovisionnement des disques virtuels de la machine virtuelle.
Dans la fenêtre Nouveau vApp qui apparaît, précisez un nom pour votre nouvelle application vApp (vApp_test
dans cet exercice). Puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Choisir la destination pour ce vApp, sélectionnez le cluster de serveurs hôtes où vous désirez exécuter
votre application vApp. Puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Allocation des ressources, précisez les réservations et limites des ressources CPU et mémoire que
vous attribuerez à votre application vApp. Pour cet exercice, faites les choix suivants :
• Appliquez une réservation de 2 000 MHz et une limite de 4 000 MHz pour les ressources CPU.
• Appliquez une réservation de 3 000 Mo et une limite de 6 000 Mo pour les ressources en mémoire.
• Laissez les parts (poids de partage) par défaut.
Cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez que vos paramètres sont corrects, puis cliquez sur le bouton Terminer.
Votre application vApp est maintenant prête à recevoir la ou les machines virtuelles qui la composeront.
Validation des acquis : questions/réponses
1. Questions
1Vous êtes responsable d’une plateforme de virtualisation sous VMware vSphere dans votre entreprise. Certaines
machines virtuelles ont été créées il y a plusieurs mois avec des disques virtuels en provisionnement statique. Vous
vous rendez compte que la plupart de ces machines virtuelles n’occupent que le tiers de l’espace provisionné.
Afin d’optimiser l’espace disponible sur les banques de données utilisées par ces machines virtuelles, vous décidez
de les passer en provisionnement dynamique.
Quelle méthode pouvez-vous utiliser pour appliquer un provisionnement dynamique sur ces disques virtuels sans
générer d’arrêt de production des machines virtuelles ?
• A : Vous pouvez modifier les paramètres de provisionnement du disque de la machine virtuelle dans
l’inventaire du serveur d’administration vCenter Server.
• B : Vous pouvez migrer la machine virtuelle vers une autre banque de données en utilisant Storage
vMotion.
• C : Vous pouvez migrer la machine virtuelle vers un autre serveur hôte ESXi en utilisant vMotion.
2Sur les machines virtuelles que vous administrez la suite d’outils VMware Tools n’est pas installée. Afin
d’optimiser leurs performances et leur comportement, vous décidez d’implémenter cette suite sur toutes vos
machines virtuelles.
Les services et pilotes VMware Tools seront-ils fonctionnels tout de suite, sans redémarrer les machines virtuelles
?
• A : Les services et pilotes VMware Tools seront fonctionnels sans redémarrage des machines virtuelles,
quel que soit leur système d’exploitation.
• B : Les machines virtuelles avec un système d’exploitation Windows nécessitent un redémarrage, pour que
les services et pilotes VMware Tools soient totalement fonctionnels.
• C : Les machines virtuelles avec un système d’exploitation Linux ou Unix nécessitent un redémarrage pour
que les services et pilotes VMware Tools soient totalement fonctionnels.
3Un de vos collègues décide, afin d’optimiser les performances de certaines machines virtuelles, d’installer les
services et pilotes VMware Tools dans les machines virtuelles qui possèdent un système d’exploitation Microsoft
Windows.
Il vous demande quelles fonctionnalités va apporter l’installation des services et pilotes VMware Tools dans ses
machines virtuelles. Que pouvez-vous lui répondre (plusieurs réponses possibles) ?
• A : L’installation des services et pilotes VMware Tools permet de synchroniser l’heure du système
d’exploitation de la machine virtuelle avec celle du serveur hôte (sauf pour les systèmes d’exploitation
Apple Mac OS X).
• B : L’installation des services et pilotes VMware Tools permet l’ajout de mémoire virtuelle à chaud, sans
redémarrage de la machine virtuelle, quel que soit le système d’exploitation installé.
• C : L’installation des services et pilotes VMware Tools autorise le curseur de la souris à sortir
automatiquement de la console de vSphere Client et évite d’appuyer sur les touches [Ctrl][Alt] pour quitter
la console de la machine virtuelle.
• D : L’installation des services et pilotes VMware Tools permet l’accès et le partage du disque dur virtuel
d’une machine virtuelle à partir d’une autre machine virtuelle.
• E : L’installation des services et pilotes VMware Tools permet l’envoi d’un signal (heartbeat) à partir du
système d’exploitation de la machine virtuelle à destination de l’infrastructure vSphere, de sorte que le
serveur d’administration et les serveurs hôtes ESXi connaissent l’état du système d’exploitation.
4Votre entreprise possède de nombreuses machines virtuelles hébergées sur une infrastructure VMware vSphere
6. Toutes ces machines virtuelles possèdent un système d’exploitation Microsoft Windows 2008 R2 et sont en
version matérielle 9.
Quel adaptateur réseau virtuel est le plus adapté et le plus performant pour ces machines virtuelles ?
• A : L’adaptateur réseau virtuel le plus adapté et le plus performant pour un système d’exploitation
Microsoft Windows 2008 R2 est de type E1000 ou E1000E.
• B : Tous les types d’adaptateurs réseau virtuels fournissent de bonnes performances et sont parfaitement
adaptés pour un système d’exploitation Microsoft Windows 2008 R2.
• C : L’adaptateur réseau virtuel le plus adapté et le plus performant pour un système d’exploitation
Microsoft Windows 2008 R2 est de type VMXNET3.
• D : L’adaptateur réseau virtuel le plus adapté et le plus performant pour un système d’exploitation
Microsoft Windows 2008 R2 est de type E1000 ou VMXNET2.
• E : Aucun adaptateur réseau virtuel n’est encore adapté pour un système d’exploitation Microsoft
Windows 2008 R2.
5Votre entreprise possède de nombreuses machines virtuelles très critiques hébergées sur une infrastructure
VMware vSphere 6 à haute disponibilité en version Enterprise Plus. Votre manager vous demande de lui préciser
les diverses opérations qu’il est possible d’effectuer sur une machine virtuelle démarrée.
Quelles réponses pouvez-vous lui communiquer ?
• A : Une machine virtuelle démarrée ne peut pas être supprimée de la banque de données où elle est stockée.
• B : Il est possible de migrer vers une autre banque de données une machine virtuelle démarrée.
• C : Une machine virtuelle démarrée peut être supprimée de l’inventaire du serveur d’administration
vCenter Server.
• D : Il est impossible de migrer vers un autre serveur hôte ESXi une machine virtuelle démarrée.
• E : Il est possible de cloner une machine virtuelle démarrée vers une nouvelle machine virtuelle.
• F : Il est impossible de cloner une machine virtuelle démarrée vers un nouveau modèle (template).
• G : Vous pouvez modifier tous les paramètres matériels d’une machine virtuelle démarrée.
6Il vous est demandé de créer une nouvelle machine virtuelle sur une infrastructure VMware vSphere 6
comportant trois serveurs hôtes ESXi et un serveur d’administration vCenter Server.
Parmi les méthodes suivantes, lesquelles permettent de créer une nouvelle machine virtuelle (plusieurs réponses
possibles) ?
• A : Se connecter en mode console sur un serveur hôte grâce à l’interface locale DCUI.
• B : Utiliser vSphere Client et se connecter directement sur un serveur hôte.
• C : Se connecter à distance sur un serveur hôte grâce à une session SSH.
• D : Utiliser vSphere Client et se connecter au serveur d’administration vCenter Server.
• E : Utiliser vSphere Web Client.
7Votre entreprise possède de nombreuses machines virtuelles hébergées sur une infrastructure VMware vSphere
6 composée de six serveurs hôtes ESXi et d’un serveur d’administration vCenter Server.
Un de vos collègues vous demande d’accéder à la console de l’une de ces machines virtuelles, car il a un problème
technique dans le système d’exploitation de celle-ci.
Parmi les méthodes suivantes, lesquelles permettent d’accéder à la console d’une machine virtuelle (plusieurs
réponses possibles) ?
• A : Vous pouvez accéder à la console d’une machine virtuelle en vous connectant en mode console sur un
serveur hôte grâce à l’interface locale DCUI.
• B : Vous pouvez accéder à la console d’une machine virtuelle en utilisant vSphere Client et en vous
connectant directement sur un serveur hôte.
• C : Vous pouvez accéder à la console d’une machine virtuelle en vous connectant à distance sur un serveur
hôte grâce à une session SSH.
• D : Vous pouvez accéder à la console d’une machine virtuelle en utilisant vSphere Client et en vous
connectant au serveur d’administration vCenter Server.
• E : Vous pouvez accéder à la console d’une machine virtuelle en vous connectant à distance sur un serveur
hôte grâce à une session RDP (TSE).
• F : Vous pouvez accéder à la console d’une machine virtuelle en utilisant vSphere Web Client.
8Il vous est demandé d’appliquer des parts (poids de partage) sur certaines machines virtuelles de votre
infrastructure VMware vSphere 6, ceci afin de hiérarchiser les priorités d’utilisation d’une banque de données par
différentes machines virtuelles.
Quelle est la valeur de parts attribuée par défaut à un disque virtuel (plusieurs réponses possibles) ?
• A : La valeur de parts attribuée par défaut à un disque virtuel est 500.
• B : La valeur de parts attribuée par défaut à un disque virtuel est Normal.
• C : La valeur de parts attribuée par défaut à un disque virtuel est 1 000.
• D : Il n’y a aucune valeur de parts par défaut.
• E : La valeur de parts attribuée par défaut à un disque virtuel est Haute.
• F : La valeur de parts attribuée par défaut à un disque virtuel est Importante.
• G : La valeur de parts attribuée par défaut à un disque virtuel est 2 000.
9Votre entreprise décide de limiter les ressources allouées sur certaines machines virtuelles hébergées sur une
infrastructure VMware vSphere 6.
Quelles ressources est-il possible de limiter sur une machine virtuelle dans l’onglet Ressources des paramètres
d’une machine virtuelle (plusieurs réponses possibles) ?
• A : Vous pouvez limiter la fréquence CPU.
• B : Vous ne pouvez que réserver des ressources, et non les limiter.
• C : Vous pouvez limiter la taille mémoire.
• D : Vous pouvez limiter la valeur de parts (poids de partage) d’un disque dur virtuel.
• E : Vous pouvez limiter la bande passante réseau d’un adaptateur réseau virtuel.
• 2. Résultats
Référez-vous aux pages suivantes pour contrôler vos réponses.
Pour chacune de vos bonnes réponses, comptez un point.
Nombre de points /9
Pour ce chapitre, votre score minimum doit être de 7 sur 9.
3. Réponses
1Vous êtes responsable d’une plateforme de virtualisation sous VMware vSphere dans votre entreprise. Certaines
machines virtuelles ont été créées il y a plusieurs mois avec des disques virtuels en provisionnement statique. Vous
vous rendez compte que la plupart de ces machines virtuelles n’occupent que le tiers de l’espace provisionné.
Afin d’optimiser l’espace disponible sur les banques de données utilisées par ces machines virtuelles, vous décidez
de les passer en provisionnement dynamique.
Quelle méthode pouvez-vous utiliser pour appliquer un provisionnement dynamique sur ces disques virtuels sans
générer d’arrêt de production des machines virtuelles ?
Réponse B
Afin d’optimiser l’espace disponible sur les banques de données utilisées par ces machines virtuelles, et donc de les passer en
provisionnement dynamique sans générer d’arrêt de production, vous pouvez migrer ces machines virtuelles vers une autre banque de
données en utilisant Storage vMotion.
2Sur les machines virtuelles que vous administrez, la suite d’outils VMware Tools n’est pas installée. Afin
d’optimiser leurs performances et leur comportement, vous décidez d’implémenter cette suite sur toutes vos
machines virtuelles.
Les services et pilotes VMware Tools seront-ils fonctionnels tout de suite, sans redémarrer les machines virtuelles ?
Réponse B
Les machines virtuelles avec un système d’exploitation Windows nécessitent un redémarrage pour que les services et pilotes VMware
Tools soient totalement fonctionnels.
3Un de vos collègues décide, afin d’optimiser les performances de certaines machines virtuelles, d’installer les
services et pilotes VMware Tools dans les machines virtuelles qui possèdent un système d’exploitation Microsoft
Windows.
Il vous demande quelles fonctionnalités va apporter l’installation des services et pilotes VMware Tools dans ses
machines virtuelles. Que pouvez-vous lui répondre (plusieurs réponses possibles) ?
Réponses A, C et E
L’installation des services et pilotes VMware Tools dans une machine virtuelle permet les fonctionnalités suivantes :
• Synchroniser l’heure du système d’exploitation de la machine virtuelle avec celle du serveur hôte (sauf pour les systèmes
d’exploitation Apple Mac OS X).
• Autoriser le curseur de la souris à sortir automatiquement de la console de vSphere Client et éviter d’appuyer sur les touches
[Ctrl][Alt] pour quitter la console de la machine virtuelle.
• Permettre l’envoi d’un signal (heartbeat) à partir du système d’exploitation de la machine virtuelle à destination de
l’infrastructure vSphere de sorte que le serveur d’administration et les serveurs hôtes ESXi connaissent l’état du système
d’exploitation.
Ces fonctionnalités ne sont qu’une partie de celles fournies par l’installation des services et pilotes VMware Tools.
4Votre entreprise possède de nombreuses machines virtuelles hébergées sur une infrastructure VMware
vSphere 6. Toutes ces machines virtuelles possèdent un système d’exploitation Microsoft Windows 2008 R2 et
sont en version matérielle 9.
Quel adaptateur réseau virtuel est le plus adapté et le plus performant pour ces machines virtuelles ?
Réponse C
L’adaptateur réseau virtuel le plus adapté et le plus performant pour une machine virtuelle dont le système d’exploitation est Microsoft
Windows 2008 R2 est de type VMXNET3.
5Votre entreprise possède de nombreuses machines virtuelles très critiques hébergées sur une infrastructure
VMware vSphere 6 à haute disponibilité en version Enterprise Plus. Votre manager vous demande de lui préciser
les diverses opérations qu’il est possible d’effectuer sur une machine virtuelle démarrée.
Quelles réponses pouvez-vous lui communiquer ?
Réponses A, B et E
Dans une infrastructure VMware vSphere 6 à haute disponibilité en version Enterprise Plus, les affirmations suivantes sont vraies
(cette liste n’est pas exhaustive) :
• Une machine virtuelle démarrée ne peut pas être supprimée de la banque de données où elle est stockée.
• Il est possible de migrer vers une autre banque de données une machine virtuelle démarrée.
• Une machine virtuelle démarrée ne peut pas être supprimée de l’inventaire du serveur d’administration vCenter Server.
• Il est possible de migrer vers un autre serveur hôte ESXi une machine virtuelle démarrée.
• Il est possible de cloner une machine virtuelle démarrée vers une nouvelle machine virtuelle.
• Il est possible de cloner une machine virtuelle démarrée vers un nouveau modèle (template).
• Vous ne pouvez pas modifier tous les paramètres matériels d’une machine virtuelle qui est démarrée.
L’examen VCP6-DCV peut comporter de nombreuses réponses ou questions mêlant affirmations et négations. Il
est important de lire très attentivement les questions et les réponses lors de l’examen.
6Il vous est demandé de créer une nouvelle machine virtuelle sur une infrastructure VMware vSphere 6
comportant trois serveurs hôtes ESXi et un serveur d’administration vCenter Server.
Parmi les méthodes suivantes, lesquelles permettent de créer une nouvelle machine virtuelle (plusieurs réponses
possibles) ?
Réponses B, D et E
Les méthodes suivantes permettent de créer une nouvelle machine virtuelle sur une infrastructure VMware vSphere 6 composée de trois
serveurs hôtes ESXi et d’un serveur d’administration vCenter Server.
• Utiliser vSphere Client et se connecter directement sur un serveur hôte.
• Utiliser vSphere Client et se connecter au serveur d’administration vCenter Server.
• Utiliser vSphere Web Client.
7Votre entreprise possède de nombreuses machines virtuelles hébergées sur une infrastructure VMware vSphere 6
composée de six serveurs hôtes ESXi et d’un serveur d’administration vCenter Server.
Un de vos collègues vous demande d’accéder à la console de l’une de ces machines virtuelles, car il a un problème
technique dans le système d’exploitation de celle-ci.
Parmi les méthodes suivantes, lesquelles permettent d’accéder à la console d’une machine virtuelle
(plusieurs réponses possibles) ?
Réponses B, D et F
Les méthodes suivantes permettent d’accéder à la console d’une machine virtuelle :
• Vous pouvez accéder à la console d’une machine virtuelle en utilisant vSphere Client et en vous connectant directement sur un
serveur hôte.
• Vous pouvez accéder à la console d’une machine virtuelle en utilisant vSphere Client et en vous connectant au serveur
d’administration vCenter Server.
• Vous pouvez accéder à la console d’une machine virtuelle en utilisant vSphere Web Client.
Il n’est pas possible de se connecter à distance sur un serveur hôte grâce à une session RDP (TSE).
8Il vous est demandé d’appliquer des parts (poids de partage) sur certaines machines virtuelles de votre
infrastructure VMware vSphere 6, ceci afin de hiérarchiser les priorités d’utilisation d’une banque de données par
différentes machines virtuelles.
Quelle est la valeur de parts attribuée par défaut à un disque virtuel (plusieurs réponses possibles) ?
Réponse C
Dans une infrastructure VMware vSphere 6, lorsque vous hiérarchisez les priorités d’utilisation d’une banque de données par
différentes machines virtuelle, la valeur de parts attribuée par défaut à un disque virtuel est Normal et elle correspond à une valeur
numérique de 1 000.
9Votre entreprise décide de limiter les ressources allouées sur certaines machines virtuelles hébergées sur une
infrastructure VMware vSphere 6.
Quelles ressources est-il possible de limiter sur une machine virtuelle dans l’onglet Ressources des paramètres
d’une machine virtuelle (plusieurs réponses possibles) ?
Réponses A, C et D
Dans l’onglet Ressources des paramètres d’une machine virtuelle, vous pouvez limiter :
• la fréquence CPU allouée à une machine virtuelle.
• la taille mémoire allouée à une machine virtuelle.
• la valeur de parts (poids de partage) d’un disque dur virtuel.
Administrer des machines virtuelles
Prérequis et objectifs
1. Prérequis
✓ Maîtriser l’administration d’un serveur hôte ESXi via vSphere Client.
2. Objectifs
✓ Connaître les différents types de fichiers qui composent une machine virtuelle.
✓ Modifier l’emplacement des disques virtuels d’une machine virtuelle.
✓ Cloner une machine virtuelle.
✓ Créer un modèle (template) à partir d’une machine virtuelle.
✓ Déployer une machine virtuelle à partir d’un modèle.
✓ Agrandir à chaud le disque dur virtuel d’une machine virtuelle.
✓ Modifier la mémoire vive d’une machine virtuelle.
✓ Modifier le nombre de vCPU d’une machine virtuelle.
✓ Modifier les paramètres vidéo d’une machine virtuelle.
✓ Ajouter des périphériques virtuels dans une machine virtuelle.
✓ Modifier les options générales d’une machine virtuelle.
✓ Modifier les options des outils VMware Tools d’une machine virtuelle.
✓ Modifier les options de gesttion d’alimentation d’une machine virtuelle.
✓ Modifier les allocations de ressources CPU d’une machine virtuelle.
✓ Modifier les allocations de ressources mémoire d’une machine virtuelle.
✓ Modifier les allocations de ressources disque d’une machine virtuelle.
✓ Convertir en modèle une machine virtuelle existante.
✓ Convertir un modèle existant en machine virtuelle.
✓ Supprimer un périphérique matériel existant.
Présentation
Après avoir vu comment créer des machines virtuelles, nous allons nous intéresser à l’administration de ces
machines virtuelles dans une infrastructure VMware vSphere 6.
Nous identifierons plus précisément les différents fichiers système utilisés pour une machine virtuelle, nous
verrons comment créer et utiliser des clones et des modèles (templates) de machines virtuelles, puis nous verrons
comment configurer les options avancées d’une machine virtuelle.
Identifier les fichiers liés à une machine virtuelle
Une machine virtuelle est composée de différents fichiers, eux-mêmes stockés dans une banque de données. Ce
sont ces différents fichiers qui permettent l’existence même d’une machine virtuelle.
Une machine virtuelle est donc composée de plusieurs fichiers, certains sont indispensables à son bon
fonctionnement et d’autres sont moins vitaux.
Cet écran présente les différents fichiers d’une machine virtuelle stockés sur une banque de données.
VMX (.vmx)
Ce fichier contient toute la configuration d’une machine virtuelle, les périphériques virtuels et les ressources qui
lui sont allouées. Ce fichier permet aussi d’inventorier rapidement une machine virtuelle directement dans
l’inventaire du serveur d’administration vCenter Server.
Ce fichier est important et peut être regénéré en cas de besoin. Il est critique mais non vital.
Voici un exemple de fichier .vmx. On y retrouve quasiment tous les paramètres liés à une machine virtuelle :
.encoding = "UTF-8"
config.version = "8"
virtualHW.version = "11"
vmci0.present = "TRUE"
memSize = "4096"
sched.cpu.units = "mhz"
sched.cpu.latencySensitivity = "normal"
tools.upgrade.policy = "manual"
scsi0.virtualDev = "lsisas1068"
scsi0.present = "TRUE"
ide1:0.startConnected = "FALSE"
ide1:0.deviceType = "cdrom-raw"
ide1:0.clientDevice = "TRUE"
ide1:0.fileName = "emptyBackingString"
ide1:0.present = "TRUE"
scsi0:0.deviceType = "scsi-hardDisk"
scsi0:0.fileName = "SRV-Mahé-Debian.vmdk"
sched.scsi0:0.shares = "normal"
sched.scsi0:0.throughputCap = "off"
scsi0:0.present = "TRUE"
floppy0.startConnected = "FALSE"
floppy0.clientDevice = "TRUE"
floppy0.fileName = "vmware-null-remote-floppy"
ethernet0.virtualDev = "e1000"
ethernet0.networkName = "VM Network"
ethernet0.addressType = "vpx"
ethernet0.generatedAddress = "00:50:56:b7:2e:27"
ethernet0.present = "TRUE"
displayName = "SRV-Léane-Test"
guestOS = "windows7srv-64"
toolScripts.afterPowerOn = "TRUE"
toolScripts.afterResume = "TRUE"
toolScripts.beforeSuspend = "TRUE"
toolScripts.beforePowerOff = "TRUE"
tools.syncTime = "FALSE"
tools.guest.desktop.autolock = "FALSE"
messageBus.tunnelEnabled = "FALSE"
uuid.bios = "42 37 6e fe 97 85 f0 a1-ca 61 47 1b 9a c6 d1 50"
vc.uuid = "50 37 3c f7 b1 24 f6 df-97 75 c5 c0 1e 49 ed ea"
nvram = "SRV-Mahé-Debian.nvram"
pciBridge0.present = "TRUE"
svga.present = "TRUE"
pciBridge4.present = "TRUE"
pciBridge4.virtualDev = "pcieRootPort"
pciBridge4.functions = "8"
pciBridge5.present = "TRUE"
pciBridge5.virtualDev = "pcieRootPort"
pciBridge5.functions = "8"
pciBridge6.present = "TRUE"
pciBridge6.virtualDev = "pcieRootPort"
pciBridge6.functions = "8"
pciBridge7.present = "TRUE"
pciBridge7.virtualDev = "pcieRootPort"
pciBridge7.functions = "8"
hpet0.present = "true"
disk.EnableUUID = "true"
migrate.hostlog = "SRV-Mahé-Debian-7a4646bc.hlog"
sched.cpu.min = "0"
sched.cpu.shares = "normal"
sched.mem.min = "0"
sched.mem.minSize = "0"
sched.mem.shares = "normal"
svga.vramSize = "8388608"
virtualHW.productCompatibility = "hosted"
sched.swap.derivedName = "/vmfs/volumes/544914b2-7f387db1-555e-
a4badb1eeeb4/SRV-Mahé-Debian/SRV-Mahé-Debian-2daa28a6.vswp"
uuid.location = "56 4d bf 7b dd bf 5b 61-be a6 f1 89 e1 c4 eb 43"
replay.supported = "FALSE"
replay.filename = ""
scsi0:0.redo = ""
pciBridge0.pciSlotNumber = "17"
pciBridge4.pciSlotNumber = "21"
pciBridge5.pciSlotNumber = "22"
pciBridge6.pciSlotNumber = "23"
pciBridge7.pciSlotNumber = "24"
scsi0.pciSlotNumber = "160"
ethernet0.pciSlotNumber = "32"
vmci0.pciSlotNumber = "33"
scsi0.sasWWID = "50 05 05 6e 97 85 f0 a0"
vmci0.id = "-1698246320"
monitor.phys_bits_used = "42"
vmotion.checkpointFBSize = "8388608"
vmotion.checkpointSVGAPrimarySize = "8388608"
cleanShutdown = "FALSE"
softPowerOff = "FALSE"
tools.remindInstall = "TRUE
VMXF (.vmxf)
Ce fichier contient la configuration additionnelle d’une machine virtuelle.
Ce fichier est peu important. Il n’est ni critique ni vital.
Voici un exemple de fichier .vmxf :
<?xml version="1.0"?>
<Foundry>
<VM>
<VMId type="string">52 93 0e e0 1f 9f 6e a9-c4 f2 12 46 e2 47 2d
a5</VMId>
<ClientMetaData>
<clientMetaDataAttributes/>
<HistoryEventList/></ClientMetaData>
<vmxPathName type="string">Template - Win2008R2 (x64 - fr - SPLA)
- 2012-01-25.vmx</vmxPathName></VM></Foundry>
-FLAT.VMDK (-flat.vmdk)
Ce ou ces fichiers contiennent le disque virtuel qui stocke le contenu du disque de la machine virtuelle.
Une machine virtuelle peut avoir plusieurs disques virtuels qui lui sont rattachés, elle aura par conséquent autant
de fichiers .vmdk et autant de fichiers -flat.vmdk.
Un fichier -flat.vmdk est évidemment très important, il contient l’essence même d’une machine virtuelle : ses
données.
Il est donc critique et vital.
VMDK (.vmdk)
Ce ou ces fichiers contiennent le descripteur lié au disque virtuel. Un fichier .vmdk précise quel fichier -flat.vmdk
est lié à la machine virtuelle.
Lorsque vous parcourez une banque de données, les fichiers -flat.vmdk et .vmdk sont virtuellement présentés
comme un seul fichier .vmdk.
Un fichier .vmdk est évidemment très important et il peut être regénéré à partir du fichier -flat.vmdk auquel il était
lié.
NVRAM (.nvram)
Ce fichier contient l’état exact du BIOS de la machine virtuelle. Il correspond au BIOS classique d’une machine
physique.
Ce fichier est important. Il peut être regénéré si besoin. De fait, il n’est ni critique ni vital.
LOG (.log)
Ce ou ces fichiers contiennent les journaux d’événements liés à votre machine virtuelle. Ils sont très utiles en cas
de souci pour diagnostiquer un éventuel problème.
Un fichier .log est peu important. De fait, il n’est ni critique ni vital.
Voici un exemple de fichier .log :
VSWP (.vswp)
Ce fichier contient l’état du fichier de swap mémoire de la machine virtuelle. Il n’existe que lorsque la machine
virtuelle est démarrée.
Ce fichier n’est pas important. De fait, il n’est ni critique ni vital.
VMSD (.vmsd)
Ce fichier contient les informations et les métadonnées des différents snapshots (clichés instantanés) de la machine
virtuelle.
Ce fichier est important tant qu’un snapshot est en cours sur la machine virtuelle. De fait, il est critique, mais non
vital.
Dans la fenêtre Migrer la machine virtuelle qui apparaît alors, choisissez le type de migration que vous désirez
effectuer (dans cet exemple, Changer banque de données). Puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
Vous pouvez soit changer de serveur hôte (vMotion) pour exécuter la machine virtuelle sur un autre serveur hôte
ESXi, soit changer de banque de données (Storage vMotion) pour déplacer les fichiers de la machine virtuelle, ou
les deux à la fois.
À l’étape Stockage, choisissez la banque de données vers laquelle vous allez migrer votre machine virtuelle et
précisez le format de provisionnement du disque virtuel (même format que la source, provisionnement statique
mis à zéro en différé, provisionnement statique immédiatement mis à zéro ou provisionnement dynamique).
Dans cet exemple, la banque de données est [Datastore02_ESX02-Demo], avec Même format que la
source comme format de disque virtuel.
Puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez que vos paramètres sont corrects, puis cliquez sur le bouton Terminer.
La machine virtuelle sélectionnée est maintenant migrée sur une autre banque de données, ceci sans arrêt de
production.
Dans la fenêtre Cloner machine virtuelle qui apparaît alors, précisez le nom de la machine virtuelle répliquée
que vous désirez créer, ainsi que le dossier, dans l’inventaire du serveur d’administration vCenter Server, où elle
sera placée (SRV-Bryan-Win2008R2 comme nom et Machine virtuelle de production (client) comme dossier dans
cet exemple), puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Hôte/cluster, choisissez le serveur hôte et/ou le cluster d’hôtes où sera exécutée la machine virtuelle
clonée (le serveur hôte esx01.demo.local dans cet exemple), puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Stockage, choisissez la banque de données où sera stockée la machine virtuelle répliquée et précisez le
format de provisionnement du disque virtuel (même format que la source, provisionnement statique mis à zéro
en différé, provisionnement statique immédiatement mis à zéro ou provisionnement dynamique).
Dans cet exemple, la banque de données est [Datastore_ESX01-DEMO], avec Même format que la
source comme format de disque virtuel.
Cliquez sur Suivant pour continuer.
À l’étape Personnalisation client, vous pouvez choisir de mettre automatiquement sous tension la machine
virtuelle répliquée, dès que le clonage sera terminé. Vous pouvez aussi choisir de personnaliser le système
d’exploitation de la machine virtuelle répliquée. Dans cet exemple, laissez décochée la case Mettre sous tension
cette machine virtuelle après création et choisissez Ne pas personnaliser le système d’exploitation. Puis
cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
Tous les systèmes d’exploitation ne peuvent pas être personnalisés lors du clonage d’une machine virtuelle. Auquel
cas, pensez à modifier manuellement les noms et adresses IP pour éviter tout conflit.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez que vos paramètres sont corrects, puis cliquez sur le bouton Terminer.
Une fois la machine virtuelle SRV-Alexandra-Win2008R2 clonée, une nouvelle machine virtuelle nommée SRV-
Bryan-Win2008R2 apparaît dans l’inventaire du serveur d’administration vCenter Server. Cette machine virtuelle
répliquée est en tous points identique à la machine virtuelle originale.
À l’étape Stockage, choisissez la banque de données où sera stocké le modèle créé à partir de la machine virtuelle
et précisez le format de provisionnement du disque virtuel (même format que la source, provisionnement statique
mis à zéro en différé, provisionnement statique immédiatement mis à zéro ou provisionnement dynamique).
Dans cet exemple, la banque de données est [Datastore_ESX01-DEMO], avec Même format que la
source comme format de disque virtuel.
Cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez que vos paramètres sont corrects, puis cliquez sur le bouton Terminer.
Une fois le modèle Modèle-Francois-Debian créé, un nouveau modèle de machine virtuelle apparaît dans
l’inventaire du serveur d’administration vCenter Server. Ce modèle est en tous points identique à la machine
virtuelle originale, il peut alors servir à déployer des machines virtuelles ou être directement converti en machine
virtuelle.
Un modèle est représenté par une icône différente de celle représentant une machine virtuelle, pour éviter toute
confusion.
Pour convertir directement en modèle une machine virtuelle existante, suivez l’atelier Convertir en modèle une
machine virtuelle existante.
Vous pouvez seulement agrandir un disque virtuel, il n’est pas possible via une interface de réduire ce même
disque. Ce qui implique que chaque augmentation n’est pas facilement réversible. En effet, un arrêt de production
sera nécessaire !
Une fois la taille du disque dur virtuel de la machine virtuelle SRV-Mahé-Debian augmentée, la nouvelle taille de
disque apparaît bien dans l’inventaire du serveur d’administration vCenter Server.
Dans l’inventaire du serveur d’administration vCenter Server, si une machine virtuelle est démarrée,
l’information Stockage provisionné tient compte de la taille de la mémoire swap utilisée pour cette machine
virtuelle. En effet, dans notre exemple, le disque fait 90 Go et la mémoire vive 8 Go, ce qui correspond bien aux
98 Go indiqués.
Maintenant que vous avez augmenté le disque dur virtuel au niveau de la machine virtuelle, il est nécessaire
d’allouer cet espace supplémentaire dans le système d’exploitation de cette machine virtuelle (Linux Ubuntu dans
cet exemple).
Pour cela, ouvrez la console de cette machine virtuelle ou connectez-vous à cette console via une connexion à
distance (SSH pour les machines virtuelles Linux, ou RDP pour les machines virtuelles Windows). Puis, dans le
gestionnaire de disque (suivant le système d’exploitation), vous pouvez utiliser l’espace disque ajouté pour étendre
un volume ou une partition existante. Ou créer un nouveau volume ou une nouvelle partition.
Configurer les propriétés d’une machine virtuelle
Dans la fenêtre Propriétés de machine virtuelle qui apparaît alors, sélectionnez le périphérique Mémoire dans
l’onglet Matériel. La partie droite de l’onglet Matériel affiche maintenant les informations de ce périphérique.
Dans la section Configuration mémoire, vous pouvez donc voir la taille actuelle de la mémoire vive allouée à la
machine virtuelle sélectionnée (ici, 4 Go).
Pour augmenter la taille de la mémoire vive allouée à la machine virtuelle, tapez la taille désirée dans la
case Taille (8 Go dans cet exemple). Puis cliquez sur le bouton OK pour valider et appliquer cette nouvelle
capacité mémoire.
Vous pouvez aussi bien augmenter que réduire la taille de la mémoire vive allouée à une machine virtuelle.
Après la modification de la taille de la mémoire vive de la machine virtuelle, la nouvelle taille mémoire apparaît
dans l’inventaire du serveur d’administration vCenter Server.
b. Modifier le nombre de vCPU
Pour modifier le nombre de vCPU d’une machine virtuelle :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur l’icône VM
et modèles en haut dans la partie Inventaire.
Dans la colonne de gauche, sélectionnez la machine virtuelle sur laquelle vous désirez modifier le nombre de
vCPU (SRV-Léane-Win2012R2 du dossier Machine virtuelle de production (client) dans cet exemple).
Pour modifier le nombre de vCPU de cette machine virtuelle, affichez alors le menu contextuel via un clic droit
sur la machine virtuelle sélectionnée, puis cliquez sur Modifier les paramètres….
Dans la fenêtre Propriétés de machine virtuelle qui apparaît alors, sélectionnez le périphérique CPU dans
l’onglet Matériel. La partie droite de l’onglet Matériel affiche maintenant les informations de ce périphérique.
Vous pouvez voir et modifier le nombre de sockets CPU virtuels et le nombre de noyaux par socket alloués à la
nouvelle machine virtuelle (et au final le nombre de vCPU allouées à cette machine virtuelle).
Pour augmenter le nombre de sockets virtuels et le nombre de noyaux par socket alloués à la machine virtuelle,
tapez la quantité désirée dans les cases correspondantes. Dans cet exemple, sélectionnez 2 sockets et 4 noyaux.
Ainsi, la nouvelle machine virtuelle disposera de l’équivalent de 2 processeurs physiques quadricœurs, soit 8 vCPU
(valeur spécifiée dans le champ Nombre total de noyaux).
Vous pouvez aussi bien augmenter que réduire le nombre de sockets virtuels et le nombre de noyaux alloués à
une machine virtuelle.
Il peut être judicieux, pour des problèmes de licences logicielles d’éditeurs tiers se basant sur le nombre de
processeurs physiques à l’intérieur de la machine virtuelle, d’allouer 1 socket virtuel et 4 noyaux par socket à une
machine virtuelle, ce qui émulera dans la machine virtuelle la présence d’un seul processeur physique à quatre
cœurs (soit toujours 4 vCPU, mais avec la présence d’un seul processeur physique).
Cliquez sur le bouton OK pour valider la modification matérielle apportée à la machine virtuelle.
Une fois le nombre de sockets virtuels et le nombre de noyaux par socket augmentés, le nouveau nombre de
vCPU apparaît dans l’inventaire du serveur d’administration vCenter Server.
c. Modifier les paramètres vidéo
Pour modifier le nombre d’écrans pris en charge par une machine virtuelle et la taille de mémoire vidéo allouée :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur l’icône VM
et modèles en haut dans la partie Inventaire.
Dans la colonne de gauche, sélectionnez la machine virtuelle sur laquelle vous désirez modifier le nombre d’écrans
pris en charge et la taille de mémoire vidéo allouée (SRV-Léane-Win2012R2 du dossier Machine virtuelle de
production (client) dans cet exemple).
Pour modifier le nombre d’écrans pris en charge et la taille de mémoire vidéo allouée, affichez alors le menu
contextuel via un clic droit sur la machine virtuelle sélectionnée, puis cliquez sur Modifier les paramètres….
Dans la fenêtre Propriétés de machine virtuelle qui apparaît alors, sélectionnez le périphérique Carte
vidéo dans l’onglet Matériel. La partie droite de l’onglet Matériel affiche maintenant les informations de ce
périphérique. Vous pouvez voir et modifier le nombre d’écrans que la carte vidéo virtuelle prend en charge (ici 1
écran) et la taille de la mémoire vidéo allouée à la machine virtuelle sélectionnée (ici 8 Mo).
Pour augmenter le nombre d’écrans que la carte vidéo virtuelle prend en charge ou la taille de la mémoire vidéo
allouée à la machine virtuelle, modifiez les valeurs dans les cases correspondantes.
Dans cet exemple, optez pour 2 écrans et allouez 32 Mo de mémoire.
Vous pouvez aussi bien augmenter que réduire le nombre d’écrans que la carte vidéo virtuelle prend en charge
ainsi que la taille de la mémoire vidéo allouée.
Notez aussi la présence d’un calculateur de mémoire vidéo, disponible en cliquant sur le bouton Calculateur de
mémoire vidéo.... Il permet de choisir la bonne taille de mémoire vidéo selon les besoins.
Dans notre exemple, la carte vidéo virtuelle va prendre en charge 2 écrans, avec pour chacun une résolution de
1 920 x 1 200 en 32 bits (profondeur de couleurs). Le calculateur de mémoire vidéo indique d’allouer 28,13 Mo à
la carte vidéo virtuelle.
Cliquez sur le bouton OK pour valider la modification matérielle apportée à la machine virtuelle.
d. Ajouter un périphérique virtuel
Vous pouvez ajouter différents types de périphériques sur une machine virtuelle existante :
• Un ou plusieurs ports série (32 au maximum).
• Un ou plusieurs ports parallèles (3 au maximum).
• Un contrôleur de disquettes.
• Un ou plusieurs lecteurs de disquettes (2 au maximum).
• Un contrôleur IDE.
• Un ou plusieurs lecteurs de CD/DVD en mode IDE (4 au maximum).
• Un ou plusieurs contrôleurs SATA (4 au maximum).
• Un ou plusieurs lecteurs de CD/DVD en mode IDE (30 au maximum).
• Un contrôleur USB (1 seul, qu’il soit USB 1.x, 2.x ou 3.0).
• Un ou plusieurs périphériques USB 1.x et 2.x ou 3.0 (20 au maximum).
• Un ou plusieurs périphériques PCI en mode VMDirectPath (4 au maximum).
• Un ou plusieurs adaptateurs Ethernet (10 au maximum).
• Un ou plusieurs disques durs (60 au maximum).
• Un ou plusieurs périphériques SCSI (60 au maximum).
Pour ajouter un périphérique virtuel dans une machine virtuelle :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur l’icône VM
et modèles en haut dans la partie Inventaire.
Dans la colonne de gauche, sélectionnez la machine virtuelle sur laquelle vous désirez ajouter un périphérique
virtuel (SRV-Mahé-Debian du dossier Machine virtuelle de test\Machine virtuelle de test (client) dans cet
exemple).
Pour ajouter un périphérique virtuel à cette machine virtuelle, affichez alors le menu contextuel via un clic droit
sur la machine virtuelle sélectionnée, puis cliquez sur Modifier les paramètres….
Dans la fenêtre Propriétés de machine virtuelle qui apparaît alors, cliquez sur le bouton Ajouter… en haut
dans l’onglet Matériel.
Dans la fenêtre Ajouter du matériel qui apparaît, sélectionnez le type de périphérique que vous désirez ajouter
dans la liste (Contrôleur USB dans cet exemple). Puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Contrôleur USB, sélectionnez le type de contrôleur que vous désirez ajouter à la machine virtuelle
sélectionnée (EHCI+UHCI dans cet exemple, ce qui correspond à un contrôleur compatible USB 1.x et USB
2.x). Puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez que vos paramètres sont corrects, puis cliquez sur le bouton Terminer.
Dans la fenêtre Propriétés de machine virtuelle qui réapparaît, le nouveau contrôleur USB a été ajouté. Cliquez
sur le bouton OK pour valider la création de ce nouveau périphérique matériel.
Pour supprimer un périphérique matériel existant, suivez l’atelier Supprimer un périphérique matériel existant.
2. Configurer les options avancées d’une machine virtuelle
Dans cette section, nous allons nous attarder sur les options d’une machine virtuelle.
Nous allons voir comment changer le nom ou le type de système d’exploitation d’une machine virtuelle, les options
des outils VMware Tools, la gestion de l’alimentation.
Certaines options peuvent être modifiées à chaud (sans arrêter la machine virtuelle), comme le nom de la machine
virtuelle ou les options des outils VMware Tools. Cependant, d’autres options ne peuvent être modifiées que si la
machine virtuelle est arrêtée.
Dans nos différents exemples, nous utiliserons une machine virtuelle qui n’est pas démarrée.
a. Modifier les options générales
Pour modifier les options générales d’une machine virtuelle :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur l’icône VM
et modèles en haut dans la partie Inventaire.
Dans la colonne de gauche, sélectionnez la machine virtuelle sur laquelle vous désirez modifier les options
générales (SRV-Mahé-Debian du dossier Machine virtuelle de test\Machine virtuelle de test (client) dans cet
exemple).
Pour modifier le nom de cette machine virtuelle, affichez alors le menu contextuel via un clic droit sur la machine
virtuelle sélectionnée, puis cliquez sur Modifier les paramètres….
Dans la fenêtre Propriétés de machine virtuelle qui apparaît alors, cliquez sur l’onglet Options.
Dans la section Options générales, vous pouvez voir et modifier le nom et le type du système d’exploitation de
la machine virtuelle sélectionnée (ici SRV-Mahé-Debian comme nom et Ubuntu Linux (64 bits) comme système
d’exploitation).
Pour modifier le nom de la machine virtuelle, tapez le nouveau nom désiré dans le champ Nom de machine
virtuelle (SRV-Mahé-Test_Debian dans cet exemple).
Pour le type de système d’exploitation, il est vivement déconseillé de choisir un type différent de celui réellement
installé dans la machine virtuelle.
Cliquez sur le bouton OK pour valider la modification du nom de la machine virtuelle.
Après la modification du nom de la machine virtuelle, le nouveau nom apparaît dans l’inventaire du serveur
d’administration vCenter Server.
b. Modifier les options des outils VMware Tools
Pour modifier les options des outils VMware Tools d’une machine virtuelle :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur l’icône VM
et modèles en haut dans la partie Inventaire.
Dans la colonne de gauche, sélectionnez la machine virtuelle sur laquelle vous désirez modifier les options des
outils VMware Tools (SRV-Mahé-Test_Debian du dossier Machine virtuelle de test\Machine virtuelle de test
(client) dans cet exemple).
Pour modifier les options des outils VMware Tools, affichez alors le menu contextuel via un clic droit sur la
machine virtuelle sélectionnée, puis cliquez sur Modifier les paramètres….
Dans la fenêtre Propriétés de machine virtuelle qui apparaît alors, cliquez sur l’onglet Options. Puis cliquez
sur le paramètre VMware Tools. Dans la partie droite de l’onglet Options, vous pouvez voir et modifier les
paramètres de contrôle d’alimentation et d’exécution des scripts de VMware Tools.
Dans la section Contrôles d’alimentation, vous pouvez modifier les actions attachées aux différentes icônes
d’alimentation.
Dans la section Exécuter scripts de VMware Tools, vous pouvez préciser lors de quelles opérations
d’alimentation les éventuels scripts attachés aux VMware Tools seront exécutés (par défaut, les quatre choix sont
sélectionnés).
Dans la section Avancé, vous pouvez choisir de mettre à jour automatiquement les outils VMware Tools lors du
démarrage de la machine virtuelle en cochant la case Contrôler et mettre à jour outils pendant cycle
d’alimentation (par défaut, ce choix n’est pas sélectionné).
Vous pouvez aussi choisir de forcer la synchronisation de l’heure entre la machine virtuelle et l’hôte ESXi (où elle
est exécutée) en cochant la case Synchroniser l’heure client avec l’hôte (par défaut, ce choix n’est pas
sélectionné).
Cliquez sur le bouton OK pour valider les éventuelles modifications effectuées dans les options des outils
VMware Tools de la machine virtuelle.
c. Modifier les options de gestion d’alimentation
Pour modifier les options de gestion d’alimentation d’une machine virtuelle :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur l’icône VM
et modèles en haut dans la partie Inventaire.
Dans la colonne de gauche, sélectionnez la machine virtuelle sur laquelle vous désirez modifier les options de
gestion d’alimentation (SRV-Mahé-Test_Debian du dossier Machine virtuelle de test\Machine virtuelle de test
(client) dans cet exemple).
Pour modifier les options de gestion d’alimentation, affichez alors le menu contextuel via un clic droit sur la
machine virtuelle sélectionnée, puis cliquez sur Modifier les paramètres….
Dans la fenêtre Propriétés de machine virtuelle qui apparaît alors, cliquez sur l’onglet Options. Puis cliquez
sur le paramètre Gestion de l’alimentation. Dans la partie droite de l’onglet Options, vous pouvez voir et
modifier les paramètres de gestion de l’alimentation de la machine virtuelle lorsque le système d’exploitation est
mis en veille :
• Pour interrompre la machine virtuelle en cas de mise en veille du système d’exploitation, cochez la
case Interrompre la machine virtuelle (ce choix n’est pas sélectionné par défaut).
• Pour laisser la machine virtuelle allumée en cas de mise en veille du système d’exploitation, cochez la
case Mettre le SE de l’invité en mode veille et laisser la machine virtuelle sous tension (ce choix est
sélectionné par défaut).
Cliquez sur le bouton OK pour valider les éventuelles modifications effectuées dans la section Gestion de
l’alimentation client de la machine virtuelle.
Dans la section Allocation des ressources du paramètre CPU de l’onglet Ressources, vous pouvez voir et
modifier les ressources CPU allouées à cette machine virtuelle.
Par défaut, aucune réservation ni aucune limitation ne sont appliquées aux machines virtuelles. En d’autres termes,
la machine virtuelle pourra utiliser toutes les ressources (MHz) des vCPU qui lui sont attribuées.
Inversement, en cas de congestion des ressources CPU sur le serveur hôte ESXi, la machine virtuelle n’aura pas
de ressources CPU minimales garanties.
Pour modifier les ressources CPU minimales (réservation) allouées à cette machine virtuelle, tapez la fréquence
CPU (en MHz) désirée dans le champ Réservation ou déplacez le curseur de gauche à droite jusqu’à obtenir la
fréquence voulue (1 288 MHz dans cet exemple).
Pour modifier les ressources CPU maximales allouées à cette machine virtuelle, décochez la case Illimité, puis
tapez la fréquence CPU (en MHz) désirée dans le champ Limite ou déplacez le curseur de gauche à droite jusqu’à
obtenir la fréquence voulue (2 000 MHz dans cet exemple).
Cliquez sur le bouton OK pour valider les modifications effectuées dans la section Allocation des ressources.
Après la modification des ressources CPU allouées à la machine virtuelle, l’inventaire du serveur
d’administration vCenter Server (onglet Allocation ressources) affiche les modifications.
b. Modifier les allocations de ressources mémoire
Pour modifier les allocations de ressources mémoire d’une machine virtuelle :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur l’icône VM
et modèles en haut dans la partie Inventaire.
Dans la colonne de gauche, sélectionnez la machine virtuelle sur laquelle vous désirez modifier les allocations de
ressources mémoire (SRV-Mahé-Test_Debian du dossier Machine virtuelle de test\Machine virtuelle de test
(client) dans cet exemple).
Pour modifier les allocations de ressources mémoire allouées à cette machine virtuelle, affichez alors le menu
contextuel via un clic droit sur la machine virtuelle sélectionnée, puis cliquez sur Modifier les paramètres….
Dans la fenêtre Propriétés de machine virtuelle qui apparaît alors, cliquez sur l’onglet Ressources.
Sélectionnez le paramètre Mémoire de l’onglet Ressources. Dans la partie droite de l’onglet, vous pouvez voir
et modifier les ressources mémoire allouées à cette machine virtuelle.
Par défaut, aucune réservation ni aucune limitation ne sont appliquées aux machines virtuelles. En d’autres termes,
la machine virtuelle pourra utiliser toutes les ressources mémoire qui lui sont attribuées.
Inversement, en cas de congestion des ressources mémoire sur le serveur hôte ESXi, la machine virtuelle n’aura
pas de ressources mémoire minimales garanties.
Si vous souhaitez que la mémoire attribuée à la machine virtuelle soit totalement réservée de façon permanente
(la mémoire ne pourra pas être libérée temporairement via le ballon mémoire), cochez la case Réserver toute la
mémoire client (entièrement verrouillée) (laissez-la décochée dans cet exemple).
Si vous cochez la case Réserver toute la mémoire client (entièrement verrouillée), tous les paramètres de
réservation et de limitation mémoire seront automatiquement désactivés.
Pour modifier les ressources mémoire minimales allouées à cette machine virtuelle, tapez le nombre de mégaoctets
désiré dans le champ Réservation ou, déplacez le curseur de gauche à droite, jusqu’à obtenir la valeur voulue (2
500 Mo dans cet exemple).
Pour modifier les ressources mémoire maximales allouées à cette machine virtuelle, décochez la case Illimité puis
tapez le nombre de mégaoctets désiré dans le champ Limite ou déplacez le curseur de gauche à droite jusqu’à
obtenir la valeur voulue (6 000 Mo dans cet exemple).
La machine virtuelle sélectionnée possède 8 Go de mémoire attribuée. En appliquant une limite à 6 Go, la machine
virtuelle ne pourra réellement utiliser que 6 Go de mémoire physique sur le serveur hôte ESXi.
Cliquez sur le bouton OK pour valider les modifications effectuées dans la section Allocation des ressources.
Après la modification des ressources mémoire allouées à la machine virtuelle, l’inventaire du serveur
d’administration vCenter Server (onglet Allocation ressources) affiche les modifications.
Dans la fenêtre Propriétés de machine virtuelle qui apparaît alors, cliquez sur l’onglet Ressources.
Dans la section Allocation des ressources du paramètre Disque de l’onglet Ressources, vous pouvez voir et
modifier les ressources disque allouées à cette machine virtuelle.
Vous pouvez appliquer deux types d’allocations de ressources aux disques durs virtuels :
• Un poids (parts) sur les disques durs, qui servira à prioriser un disque virtuel sur une banque de
données par rapport aux autres disques virtuels (le poids le plus élevé étant prioritaire).
• Une limite du nombre d’opérations en lecture/écriture (IOPs) sur un disque dur virtuel.
Par défaut, les disques virtuels possèdent un poids (parts) de 1 000 appelé Normale.
Le poids (parts) d’un disque virtuel est appliqué sur une banque de données en cas de congestion sur celle-ci, et
uniquement si le service Storage I/O Control est activé sur la banque de données.
Pour modifier le poids du disque virtuel alloué à cette machine virtuelle, sélectionnez dans la liste déroulante un
des trois niveaux de parts prédéfinis (Haute dans cet exemple) ou tapez une valeur personnalisée.
Pour modifier les ressources disque maximales en IOPs (limite en nombre d’opérations en lecture/écriture par
seconde) allouées à cette machine virtuelle, sélectionnez la valeur Illimité du paramètre Limite - IOPs, puis tapez
la valeur désirée (500 IOPs dans cet exemple).
Cliquez sur le bouton OK pour valider les modifications effectuées dans la section Allocation des ressources.
Une fois les ressources disque (Parts et Limite - IOPs) appliquées à la machine virtuelle SRV-Mahé-
Test_Debian, l’inventaire du serveur d’administration vCenter Server affiche les modifications (en sélectionnant
la banque de données correspondante, puis la vue par machine virtuelle).
Ateliers
Ce modèle est en tous points identique à la machine virtuelle originale, il peut servir pour déployer des machines
virtuelles ou être converti en machine virtuelle.
Un modèle est représenté par une icône différente de celle représentant une machine virtuelle, pour éviter toute
confusion.
2. Convertir un modèle existant en machine virtuelle
Dans la section Créer un modèle à partir d’une machine virtuelle, vous avez créé une machine virtuelle à partir
d’un modèle en préservant celui-ci (en créant une copie de ce modèle).
Dans cet atelier, vous allez transformer un modèle existant en machine virtuelle (en ne préservant pas le modèle).
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur l’icône VM
et modèles en haut dans la partie Inventaire.
Dans la colonne de gauche, sélectionnez le modèle que vous désirez transformer directement en machine virtuelle
(SRV-Léane-Win2012R2 du dossier Machine virtuelle de production (client) dans cet exercice).
Pour transformer le modèle directement en machine virtuelle, affichez le menu contextuel via un clic droit sur le
modèle et cliquez sur Modèle puis sur Convertir en machine virtuelle....
Dans la fenêtre Convertir modèle en machine virtuelle qui apparaît alors, choisissez le serveur hôtes et/ou le
cluster d’hôtes où sera exécutée la machine virtuelle convertie à partir du modèle (le serveur hôte esx01.demo.local
dans cet exemple), puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Pool de ressources, choisissez le pool de ressources où sera exécutée la machine virtuelle convertie à
partir du modèle (le pool de ressources esx01.demo.local dans cet exercice).
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez que vos paramètres sont corrects, puis cliquez sur le bouton Terminer.
Le modèle SRV-Léane-Win2012R2 est transformé en machine virtuelle, le nom de la machine virtuelle reste le
même, l’emplacement de stockage de la machine virtuelle n’est pas modifié non plus.
La machine virtuelle SRV-Léane-Win2012R2 créée à partir du modèle apparaît dans l’inventaire du serveur
d’administration vCenter Server en lieu et place du modèle.
1. Questions
1Votre entreprise possède de nombreuses machines virtuelles volumineuses, hébergées sur une infrastructure
VMware vSphere 6 en version Standard. Vous vous rendez compte que la plupart de ces machines virtuelles
n’utilisent que très partiellement l’espace disque qui leur est alloué.
Toutes ces machines virtuelles ont des disques virtuels avec provisionnement statique (provisionnement statique
mis à zéro en différé).
Comment pouvez-vous limiter l’espace disque utilisé sur vos banques de données (VMFS5) ?
• A : Afin de réduire l’espace dédié aux disques VMDK et d’utiliser sur vos banques de données seulement
l’espace réellement nécessaire aux machines virtuelles, passez vos disques virtuels en provisionnement
dynamique.
• B : En version Standard, VMware vSphere 6 ne propose aucun service de provisionnement de disque
virtuel permettant de réduire l’espace dédié aux disques VMDK sur des banques de données en utilisant
seulement l’espace réellement nécessaire aux machines virtuelles.
• C : Afin de réduire l’espace dédié aux disques VMDK et d’utiliser sur vos banques de données seulement
l’espace réellement nécessaire aux machines virtuelles, passez vos disques virtuels en provisionnement
statique immédiatement mis à zéro.
• D : Le service Data Protection de VMware vSphere 6 permet de réduire l’espace dédié aux disques VMDK
sur des banques de données en utilisant seulement l’espace réellement nécessaire aux machines virtuelles.
2Un de vos anciens collègues a nommé de façon erronée plusieurs machines virtuelles lors de leur création.
Après avoir correctement renommé les machines virtuelles en question, vous vous apercevez que sur les banques
de données, les répertoires où sont stockés les fichiers de chaque machine virtuelle portent encore le mauvais
nom.
Comment pouvez-vous résoudre ce problème et faire correspondre le nom de chaque machine virtuelle avec son
dossier stocké sur les banques de données.
• A : Il faut renommer manuellement chaque dossier sur les banques de données où sont stockés les fichiers
de chaque machine virtuelle en respectant la bonne orthographe.
• B : Il est impossible de faire correspondre le nouveau nom de chaque machine virtuelle avec son dossier
stocké sur les banques de données. Le nom d’origine restera définitivement.
• C : Il suffit de migrer chaque machine virtuelle vers une autre banque de données, via le service
Storage vMotion. Cela renommera automatiquement le nouveau dossier sur la banque de données de
destination.
• D : Vous devez supprimer de l’inventaire du serveur d’administration vCenter Server chaque machine
virtuelle, puis ajouter ces machines virtuelles manuellement. Ceci permet de faire correspondre le nouveau
nom de chaque machine virtuelle avec son dossier stocké sur les banques de données.
3Votre entreprise possède de nombreuses machines virtuelles hébergées sur une infrastructure VMware vSphere
6. Celle-ci comporte de nombreux serveurs hôtes ESXi et un serveur d’administration vCenter Server.
Un de vos collègues vous demande conseil afin d’optimiser et de simplifier le déploiement de nouvelles machines
virtuelles et de créer des modèles.
Après avoir créé et paramétré plusieurs machines virtuelles qui vous serviront d’image, vous les transformez en
modèle.
Lorsque vous parcourez vos banques de données, vous vous rendez compte que les fichiers VMX ont été modifiés.
De quelle façon ont-ils été transformés ?
• A : Lorsque vous transformez une machine en modèle, le fichier VMX correspondant est simplement
supprimé.
• B : Lorsque vous transformez une machine virtuelle en modèle, le fichier VMX correspondant est
renommé en VMTX.
• C : Lorsque vous transformez une machine virtuelle directement en modèle, le fichier VMX correspondant
est déplacé dans un sous-dossier Template.
• D : Lorsque vous transformez une machine virtuelle directement en modèle, le fichier VMX
correspondant est renommé en VMSD.
• E : Lorsque vous transformez une machine virtuelle directement en modèle, le fichier VMX
correspondant est renommé en VMDK.
4Votre entreprise possède quelques machines virtuelles hébergées sur une infrastructure VMware vSphere 6.
Celle-ci comporte deux serveurs hôtes ESXi et un serveur d’administration vCenter Server.
Il vous est demandé d’appliquer des allocations de ressources au niveau CPU sur toutes les machines virtuelles
d’un des deux serveurs hôtes ESXi.
Quatre machines virtuelles sont exécutées sur ce serveur hôte ESXi. Sur la machine virtuelle nommée VM-Alpha,
vous appliquez un poids de partage CPU de 1 000, sur les machines virtuelles nommées VM-Bravo et VM-Charlie,
vous appliquez un poids de partage CPU de 2 000, et sur la quatrième machine virtuelle nommée VM-Delta, vous
appliquez un poids de partage CPU de 4 000.
Vous regardez ce qui se passe au niveau des ressources CPU à 15 heures, pendant que le serveur hôte est en
fonctionnement normal et que la charge CPU de celui-ci est de 35 %. Que pouvez-vous voir ?
• A : La machine virtuelle nommée VM-Alpha a quatre fois moins de ressources CPU allouées que la
machine virtuelle nommée VM-Delta, et les machines virtuelles nommées VM-Bravo et VM-Charlie deux
fois moins.
• B : La machine virtuelle nommée VM-Delta a quatre fois moins de ressources CPU allouées que la
machine virtuelle nommée VM-Alpha, et les machines virtuelles nommées VM-Bravo et VM-Charlie deux
fois moins.
• C : Les poids de partage (parts) CPU ne s’appliquent qu’en cas de congestion processeur (surcharge CPU)
sur le serveur hôtes ESXi. En fonctionnement normal, les quatre machines virtuelles peuvent utiliser
librement les vCPU qui leur sont affectées.
5 Vous êtes responsable d’une plateforme de virtualisation sous VMware vSphere 6 dans une entreprise. Lors
d’une vérification de routine, alors que vous parcourez les banques de données où sont stockés les fichiers de
chaque machine virtuelle, vous vous rendez compte de la présence de fichiers VMSD dans certains répertoires de
quelques machines virtuelles. À quoi correspond la présence de ces fichiers VMSD ?
• A : Dans un répertoire de machine virtuelle, un fichier VMSD correspond aux données liées à un snapshot
lancé sur une machine virtuelle.
• B : Les fichiers VMSD ne correspondent à rien dans une infrastructure VMware vSphere, il doit s’agir
d’une erreur.
• C : Dans un répertoire de machine virtuelle, un fichier VMSD correspond aux données liées à un modèle
de machine virtuelle.
• D : Dans un répertoire de machine virtuelle, un fichier VMSD correspond aux fichiers de journaux
d’erreurs d’une machine virtuelle.
• E : Dans un répertoire de machine virtuelle, un fichier VMSD correspond aux paramètres d’un snapshot
lancé sur machine virtuelle.
6Votre entreprise possède de nombreuses machines virtuelles hébergées sur une infrastructure VMware vSphere
6. Celle-ci comporte trois serveurs hôtes ESXi, deux banques de données partagées (serveur de stockage en Fibre
Channel) pour tous les serveurs hôtes ESXi, et un serveur d’administration vCenter Server.
Vous remarquez d’importantes lenteurs dans la plupart de vos machines virtuelles. Après une analyse approfondie
de votre part, vous réalisez qu’une importante contention a lieu au niveau d’une des deux banques de données.
Que pouvez-vous faire pour éviter cette contention, en sachant que le service Storage I/O Control est activé sur
cette banque de données (plusieurs réponses possibles) ?
• A : Pour décongestionner votre banque de données, vous pouvez déplacer certaines machines virtuelles
vers une autre banque de données, où il n’y a pas de congestion, en utilisant des migrations Storage
vMotion.
• B : Pour décongestionner votre banque de données, vous pouvez déplacer certaines machines virtuelles
sur la même banque de données, en changeant le nom des machines virtuelles, à l’aide de migrations
Storage vMotion.
• C : Pour décongestionner votre banque de données, vous pouvez déplacer certaines machines virtuelles
sur la même banque de données, en les exécutant sur d’autres serveurs hôtes ESXi, à l’aide de migrations
vMotion.
• D : Vous pouvez ajuster les poids de partage (parts) des disques virtuels pour les machines virtuelles
stockées sur cette banque de données afin de limiter l’accès aux machines virtuelles moins utiles et de
prioriser les machines virtuelles critiques.
7Votre entreprise possède de nombreuses machines virtuelles hébergées sur une infrastructure VMware vSphere
6. Celle-ci comporte de nombreux serveurs hôtes ESXi et un serveur d’administration vCenter Server.
Un de vos collègues a appliqué des réservations de ressources au niveau de la mémoire sur une machine virtuelle
de production, en configurant une réservation minimum de 16 Go de mémoire.
Vous essayez en vain de démarrer cette machine virtuelle à partir de votre serveur d’administration vCenter Server,
un message indiquant qu’il n’y a pas assez de mémoire libre pour démarrer cette machine virtuelle.
Que pouvez-vous faire pour démarrer cette machine virtuelle ?
• A : Vous pouvez optimiser les allocations de ressources en réduisant la limite de mémoire utilisable pour
cette machine virtuelle.
• B : Vous pouvez modifier les allocations de ressources en augmentant la réservation de mémoire allouée
pour cette machine virtuelle.
• C : Vous pouvez optimiser les allocations de ressources en augmentant la limite de mémoire utilisable
pour cette machine virtuelle.
• D : Vous pouvez modifier les allocations de ressources en réduisant la réservation de mémoire allouée
pour cette machine virtuelle.
8Dans une infrastructure VMware vSphere 6, combien de cartes réseau virtuelles (vNIC) pouvez-vous attribuer à
une machine virtuelle ?
• A : Le nombre de cartes réseau virtuelles allouables à une machine virtuelle dépend du système
d’exploitation installé dans celle-ci.
• B : Vous pouvez allouer un maximum de dix cartes réseau virtuelles à une machine virtuelle, quel que soit
le système d’exploitation installé dans celle-ci.
• C : Il n’y a pas de limite, vous pouvez allouer un nombre de cartes réseau virtuelles illimité à une machine
virtuelle.
• D : Vous pouvez allouer un maximum de six cartes réseau virtuelles à une machine virtuelle, quel que soit
le système d’exploitation installé dans celle-ci.
• E : Vous pouvez allouer un maximum de deux cartes réseau virtuelles à une machine virtuelle, quel que
soit le système d’exploitation installé dans celle-ci.
9Votre entreprise possède de très nombreuses machines virtuelles hébergées sur une infrastructure VMware
vSphere 6 comportant de nombreux serveurs hôtes ESXi et un serveur d’administration vCenter Server.
Vous proposez de mettre en place des modèles au lieu de déployer des nouvelles machines virtuelles en partant
de zéro à chaque fois. Quel bénéfice pouvez-vous en retirer ?
• A : Vous optimiserez considérablement le temps de création des nouvelles machines virtuelles.
• B : Vous gagnerez beaucoup de place sur vos banques de données, car la taille des disques virtuels d’une
machine virtuelle déployée depuis un modèle est très réduite.
• C : Vous obtiendrez des machines virtuelles standardisées et homogènes.
• D : Vous économiserez en licence, car une seule licence sera utilisée pour toutes les machines virtuelles
déployées depuis un même modèle.
10Vous êtes responsable, dans votre entreprise, d’une infrastructure VMware vSphere comportant un cluster de
trois serveurs hôtes ESXi et un serveur d’administration vCenter Server.
Un de vos collègues d’un autre service a besoin de monter un cluster MSCS sous Windows Server 2008.
Il va disposer de deux machines virtuelles que vous allez créer. Quel type d’adaptateur virtuel SCSI devez-vous
ajouter pour ces deux machines virtuelles ?
• A : Vous devez ajouter un contrôleur de disque virtuel SCSI de type LSI Logic Parallel.
• B : Aucun contrôleur de disque virtuel SCSI n’est exigé.
• C : Vous devez ajouter un contrôleur de disque virtuel SCSI de type LSI Logic SAS.
• D : Vous devez ajouter un contrôleur de disque virtuel SCSI de type BusLogic Parallel.
• E : Vous devez ajouter un contrôleur de disque virtuel SCSI de type BusLogic SAS.
11Votre entreprise possède de nombreuses machines virtuelles hébergées sur une infrastructure VMware vSphere
6 comportant de nombreux serveurs hôtes ESXi et un serveur d’administration vCenter Server.
Un de vos collègues a appliqué des réservations de ressources au niveau de la mémoire sur une machine virtuelle
de test, en configurant une réservation minimum de 4 Go de mémoire.
Que va garantir cette réservation de ressources mémoire pour cette machine virtuelle ?
• A : La machine virtuelle disposera au minimum de cette mémoire vive physique lorsqu’elle sera démarrée.
• B : Le VMkernel du serveur hôte ESXi où est exécutée la machine virtuelle disposera au minimum de
cette mémoire vive virtuelle pour démarrer cette machine virtuelle.
• C : La machine virtuelle disposera au minimum de cette mémoire vive virtuelle lorsqu’elle sera démarrée.
• D : Le VMkernel du serveur hôte ESXi où est exécutée la machine virtuelle disposera au minimum de
cette mémoire vive physique pour démarrer cette machine virtuelle.
12Dans une infrastructure VMware vSphere 6, combien de contrôleurs USB virtuels pouvez-vous attribuer à une
machine virtuelle ?
• A : Vous pouvez allouer au maximum trois contrôleurs USB à une machine virtuelle quel que soit le
système d’exploitation installé dans celle-ci.
• B : Vous pouvez allouer un seul contrôleur USB à une machine virtuelle, quel que soit le système
d’exploitation installé dans celle-ci.
• C : Le nombre de contrôleurs USB virtuels allouables à une machine virtuelle dépend du système
d’exploitation installé dans celle-ci.
• D : Vous pouvez allouer au maximum cinq contrôleurs USB à une machine virtuelle, quel que soit le
système d’exploitation installé dans celle-ci.
13Dans une infrastructure VMware vSphere 6, combien de disques durs virtuels pouvez-vous attribuer à une
machine virtuelle ?
• A : Vous pouvez allouer au maximum 10 disques durs virtuels à une machine virtuelle, quel que soit le
système d’exploitation installé dans celle-ci.
• B : Vous pouvez allouer au maximum 60 disques durs virtuels à une machine virtuelle, quel que soit le
système d’exploitation installé dans celle-ci.
• C : Le nombre de disques durs virtuels allouables à une machine virtuelle dépend du système d’exploitation
installé dans celle-ci.
• D : Vous pouvez allouer au maximum 30 disques durs virtuels à une machine virtuelle, quel que soit le
système d’exploitation installé dans celle-ci.
• 2. Résultats
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• 3. Réponses
1Votre entreprise possède de nombreuses machines virtuelles volumineuses, hébergées sur une infrastructure
VMware vSphere 6 en version Standard. Vous vous rendez compte que la plupart de ces machines virtuelles
n’utilisent que très partiellement l’espace disque qui leur est alloué.
Toutes ces machines virtuelles ont des disques virtuels avec provisionnement statique (provisionnement statique
mis à zéro en différé).
Comment pouvez-vous limiter l’espace disque utilisé sur vos banques de données (VMFS5) ?
Réponse A
Afin de réduire l’espace dédié aux disques VMDK et d’utiliser sur vos banques de données seulement l’espace réellement nécessaire
aux machines virtuelles, passez vos disques virtuels en provisionnement dynamique.
Cette fonction de provisionnement dynamique est disponible sur toutes les éditions de VMware vSphere 6.
2Un de vos anciens collègues a nommé de façon erronée plusieurs machines virtuelles lors de leur création.
Après avoir correctement renommé les machines virtuelles en question, vous vous apercevez que sur les banques
de données, les répertoires où sont stockés les fichiers de chaque machine virtuelle portent encore le mauvais
nom.
Comment pouvez-vous résoudre ce problème et faire correspondre le nom de chaque machine virtuelle avec son
dossier stocké sur les banques de données.
Réponse C
Pour faire correspondre le nouveau nom de chaque machine virtuelle avec son dossier stocké sur les banques de données, migrez chaque
machine virtuelle vers une autre banque de données via le service Storage vMotion. Cela renommera automatiquement le nouveau
dossier sur la banque de données de destination.
Si vous renommez manuellement chaque dossier sur les banques de données où sont stockés les fichiers de chaque
machine virtuelle, les machines virtuelles ne seront plus reconnues par le serveur d’administration vCenter Server.
3Votre entreprise possède de nombreuses machines virtuelles hébergées sur une infrastructure VMware
vSphere 6. Celle-ci comporte de nombreux serveurs hôtes ESXi et un serveur d’administration vCenter Server.
Un de vos collègues vous demande conseil afin d’optimiser et de simplifier le déploiement de nouvelles machines
virtuelles et de créer des modèles.
Après avoir créé et paramétré plusieurs machines virtuelles qui vous serviront d’image, vous les transformez en
modèle.
Lorsque vous parcourez vos banques de données, vous vous rendez compte que les fichiers VMX ont été modifiés.
De quelle façon ont-ils été transformés ?
Réponse B
Lorsqu’une machine virtuelle est directement transformée en modèle, le fichier VMX correspondant est simplement renommé en
VMTX.
4Votre entreprise possède quelques machines virtuelles, hébergées sur une infrastructure VMware vSphere 6.
Celle-ci comporte deux serveurs hôtes ESXi et un serveur d’administration vCenter Server.
Il vous est demandé d’appliquer des allocations de ressources au niveau CPU sur toutes les machines virtuelles
d’un des deux serveurs hôtes ESXi.
Quatre machines virtuelles sont exécutées sur ce serveur hôte ESXi. Sur la machine virtuelle nommée VM-Alpha,
vous appliquez un poids de partage CPU de 1 000, sur les machines virtuelles nommées VM-Bravo et VM-Charlie,
vous appliquez un poids de partage CPU de 2 000, et sur la quatrième machine virtuelle nommée VM-Delta, vous
appliquez un poids de partage CPU de 4 000.
Vous regardez ce qui se passe au niveau des ressources CPU à 15 heures, pendant que le serveur hôte est en
fonctionnement normal et que la charge CPU de celui-ci est de 35 %. Que pouvez-vous voir ?
Réponse C
Les poids de partage CPU (parts) ne s’appliquent qu’en cas de congestion processeur (surcharge CPU) sur le serveur hôte ESXi. En
fonctionnement normal, les quatre machines virtuelles nommées VM-Alpha, VM-Bravo, VM-Charlie et VM-Delta peuvent utiliser
librement les vCPU qui leurs sont affectées.
5Vous êtes responsable d’une plateforme de virtualisation sous VMware vSphere 6 dans une entreprise. Lors d’une
vérification de routine, alors que vous parcourez les banques de données où sont stockés les fichiers de chaque
machine virtuelle, vous vous rendez compte de la présence de fichiers VMSD dans certains répertoires de quelques
machines virtuelles. À quoi correspond la présence de ces fichiers VMSD ?
Réponse A
Dans une infrastructure VMware vSphere, dans un répertoire de machine virtuelle, sur une banque de données, un fichier VMSD
correspond aux données liées à un snapshot lancé sur une machine virtuelle.
6Votre entreprise possède de nombreuses machines virtuelles hébergées sur une infrastructure VMware
vSphere 6. Celle-ci comporte trois serveurs hôtes ESXi, deux banques de données partagées (serveur de stockage
en Fibre Channel) pour tous les serveurs hôtes ESXi, et un serveur d’administration vCenter Server.
Vous remarquez d’importantes lenteurs dans la plupart de vos machines virtuelles. Après une analyse approfondie
de votre part, vous réalisez qu’une importante contention a lieu au niveau d’une des deux banques de données.
Que pouvez-vous faire pour éviter cette contention, en sachant que le service Storage I/O Control est activé sur
cette banque de données (plusieurs réponses possibles) ?
Réponse A
Pour décongestionner une banque de données, vous pouvez déplacer certaines machines virtuelles vers une autre banque de données où
il n’y a pas de congestion en utilisant des migrations Storage vMotion. Vous pouvez aussi ajuster les poids de partage des disques
virtuels pour les machines virtuelles stockées sur cette banque de données afin de limiter l’accès aux machines virtuelles moins utiles et
de prioriser les machines virtuelles critiques.
7Votre entreprise possède de nombreuses machines virtuelles hébergées sur une infrastructure VMware
vSphere 6. Celle-ci comporte de nombreux serveurs hôtes ESXi et un serveur d’administration vCenter Server.
Un de vos collègues a appliqué des réservations de ressources au niveau de la mémoire sur une machine virtuelle
de production, en configurant une réservation minimum de 16 Go de mémoire.
Vous essayez en vain de démarrer cette machine virtuelle à partir de votre serveur d’administration vCenter Server,
un message indiquant qu’il n’y a pas assez de mémoire libre pour démarrer cette machine virtuelle.
Que pouvez-vous faire pour démarrer cette machine virtuelle ?
Réponse D
Pour démarrer cette machine virtuelle, modifiez les allocations de ressources en réduisant la réservation de mémoire allouée pour cette
machine virtuelle.
Une machine virtuelle ne peut pas démarrer si la réservation de mémoire appliquée n’est pas disponible.
8Dans une infrastructure VMware vSphere 6, combien de cartes réseau virtuelles (vNIC) pouvez-vous attribuer à
une machine virtuelle ?
Réponse B
Dans une infrastructure VMware vSphere 6, vous pouvez allouer un maximum de dix cartes réseau virtuelles à une machine virtuelle,
quel que soit le système d’exploitation installé dans celle-ci.
9Votre entreprise possède de très nombreuses machines virtuelles hébergées sur une infrastructure VMware
vSphere 6 comportant de nombreux serveurs hôtes ESXi et un serveur d’administration vCenter Server.
Vous proposez de mettre en place des modèles au lieu de déployer des nouvelles machines virtuelles en partant
de zéro à chaque fois. Quel bénéfice pouvez-vous en retirer ?
Réponses A et C
En utilisant des modèles au lieu de déployer des machines virtuelles en partant de zéro, vous optimiserez considérablement les temps de
création d’une nouvelle machine virtuelle. De plus, vous obtiendrez des machines virtuelles standardisées et homogènes.
En utilisant des modèles au lieu de déployer des machines virtuelles en partant de zéro, vous n’économiserez pas
sur vos coûts de licence. Chaque machine virtuelle devra disposer de ses propres licences.
10Vous êtes responsable, dans votre entreprise, d’une infrastructure VMware vSphere comportant un cluster de
trois serveurs hôtes ESXi et un serveur d’administration vCenter Server.
Un de vos collègues d’un autre service a besoin de monter un cluster MSCS sous Windows Server 2008.
Il va disposer de deux machines virtuelles que vous allez créer. Quel type d’adaptateur virtuel SCSI devez-vous
ajouter pour ces deux machines virtuelles ?
Réponse C
Pour pouvoir utiliser deux machines virtuelles dans un cluster MSCS sous Windows Server 2008, vous devez ajouter un contrôleur
virtuel SCSI de type LSI Logic SAS.
11Votre entreprise possède de nombreuses machines virtuelles hébergées sur une infrastructure VMware vSphere
6 comportant de nombreux serveurs hôtes ESXi et un serveur d’administration vCenter Server.
Un de vos collègues a appliqué des réservations de ressources au niveau de la mémoire sur une machine virtuelle
de test, en configurant une réservation minimum de 4 Go de mémoire.
Que va garantir cette réservation de ressources mémoire pour cette machine virtuelle ?
Réponse A
En appliquant une réservation de 4 Go de mémoire sur une machine virtuelle, la machine virtuelle disposera au minimum de cette
mémoire vive physique lorsqu’elle sera démarrée.
12Dans une infrastructure VMware vSphere 6, combien de contrôleurs USB virtuels pouvez-vous attribuer à une
machine virtuelle ?
Réponse B
Dans une infrastructure VMware vSphere 6, vous pouvez allouer un seul contrôleur USB, qu’il soit de type USB 1.x/2.x ou USB
3.0.
13Dans une infrastructure VMware vSphere 6, combien de disques durs virtuels pouvez-vous attribuer à une
machine virtuelle ?
Réponse B
Dans une infrastructure VMware vSphere 6, vous pouvez allouer au maximum 60 disques durs virtuels à une machine virtuelle,
quel que soit le système d’exploitation installé dans celle-ci.
Maitriser une infrastructure
Prérequis et objectifs
1. Prérequis
✓ Maîtriser l’administration avancée des machines virtuelles.
✓ Avoir des notions générales sur les services de cluster.
2. Objectifs
✓ Connaître les différents types de clusters de serveurs hôtes ESXi.
✓ Appréhender les rôles de serveurs maîtres et de serveurs esclaves dans un cluster vSphere HA (High
Availability).
✓ Implémenter un cluster vSphere HA.
✓ Ajouter des serveurs hôtes ESXi dans un cluster vSphere HA existant.
✓ Implémenter le service EVC (Enhanced vMotion Compatibility) dans un cluster de serveurs hôtes ESXi.
✓ Implémenter un cluster vSphere DRS (Distributed Resource Scheduler).
✓ Ajouter des serveurs hôtes ESXi dans un cluster vSphere DRS existant.
✓ Appréhender la fonction d’un pool de ressources dans un cluster vSphere DRS.
✓ Créer des pools de ressources dans un cluster vSphere DRS existant.
✓ Administrer et paramétrer un pool de ressources dans un cluster vSphere DRS existant.
✓ Connaître les différents types de migrations applicables à une machine virtuelle.
✓ Réaliser une migration à froid d’une machine virtuelle (au niveau de son exécution).
✓ Réaliser une migration à chaud d’une machine virtuelle (au niveau de son exécution).
✓ Réaliser une migration à froid d’une machine virtuelle (au niveau de son stockage).
✓ Réaliser une migration à chaud d’une machine virtuelle (au niveau de son stockage).
✓ Appréhender le service VMware Fault Tolerance dans un cluster vSphere HA.
✓ Appliquer le service VMware Fault Tolerance à une machine virtuelle.
Présentation
Après avoir vu comment administrer des machines virtuelles, nous allons nous intéresser à l’administration plus
globale d’une infrastructure VMware vSphere.
Nous allons voir comment implémenter un haut niveau de service grâce à un cluster à haute disponibilité ou au
service Fault Tolerance.
Nous verrons comment migrer des machines virtuelles, et créer et utiliser des pools de ressources.
Implémenter et configurer des clusters VMware vSphere
Un cluster désigne un groupe de serveurs hôtes ESXi travaillant conjointement. De plus, quand un serveur hôte
ESXi est ajouté à un cluster de serveurs, les ressources de celui-ci font partie intégrante des ressources du cluster.
Un cluster gère les ressources de tous les serveurs hôtes ESXi qui y sont rattachés.
Un cluster de serveurs hôtes ESXi peut permettre une haute disponibilité avec un cluster vSphere HA (High
Availability) en cas de souci sur un serveur hôte ESXi ou bien permettre d’équilibrer une charge de travail entre
différents serveurs hôtes ESXi grâce à un cluster vSphere DRS (Distributed Resource Scheduler).
1. Le cluster vSphere HA
Un cluster vSphere HA permet d’offrir une haute disponibilité pour des machines virtuelles, cela en faisant
travailler conjointement les différents serveurs hôtes ESXi qui composent ce cluster.
Chaque serveur hôte ESXi du cluster vSphere HA est surveillé en permanence. En cas de défaillance de l’un de
ces serveurs hôtes ESXi, les machines virtuelles qui étaient exécutées sur cet hôte défaillant sont automatiquement
redémarrées sur les autres serveurs hôtes ESXi qui composent le cluster.
Cette fonctionnalité de cluster vSphere HA n’est possible que si les machines virtuelles en question sont stockées
sur une banque de données partagée (de type SAN ou NAS) accessible par les autres serveurs hôtes qui composent
le cluster vSphere HA.
Dans la fenêtre Assistant Nouveau cluster qui apparaît alors, précisez dans le champ Nom le nom du nouveau
cluster vSphere HA que vous êtes en train de créer (Cluster ESXi HA dans cet exemple). Pour activer la fonction
cluster vSphere HA dans le nouveau cluster, cochez la case Allumer vSphere HA. Une fois ces informations
renseignées, cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape vSphere HA, plusieurs choix sont proposés. Dans la section État de surveillance de l’hôte, laissez la
case Activer la surveillance de l’hôte cochée. Dans la section Contrôle d’admission, vous pouvez préciser si
vous souhaitez ou non activer cette fonction. Laissez le contrôle d’admission en mode Activer. Dans la
section Règle de contrôle d’admission, précisez la règle qui sera utilisée pour la fonction de contrôle
d’admission. Laissez la Règle de contrôle d’admission sur le choix Échecs d’hôte que le cluster tolère, avec un
seul serveur hôte toléré. Une fois ces paramètres renseignés, cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
Décochez la case Activer la surveillance de l’hôte uniquement en cas de problème réseau, ceci afin d’arrêter la
surveillance entre les différents serveurs hôtes ESXi.
La fonction Contrôle d’admission empêchera de démarrer des machines virtuelles dans le cluster vSphere HA
si vous dépassez les capacités de basculement de celui-ci. En d’autres termes, vous ne pourrez pas allumer plus de
machines virtuelles que le cluster vSphere HA pourrait exécuter, suivant les règles de contrôle d’admission définies
dans la section Règle de contrôle d’admission.
À l’étape Options de machine virtuelle, plusieurs paramètres peuvent être modifiés. Dans la
section Paramètres par défaut du cluster, vous pouvez préciser la priorité par défaut de redémarrage des
machines virtuelles. Laissez la Priorité redémarrage VM sur le choix Moyenne. Dans la
section Réponse localisation hôte, vous pouvez préciser le comportement que devra avoir un serveur hôte ESXi
vis-à-vis des machines virtuelles qu’il exécute s’il se retrouve isolé au niveau réseau. Laissez la Réponse
localisation hôte sur le choix Laisser sous tension. Une fois ces paramètres renseignés, cliquez sur le
bouton Suivant pour continuer.
En cas de défaillance sur un hôte, avec cette priorité, vous pouvez prioriser les machines virtuelles qui doivent
démarrer avant d’autres.
À l’étape Surveillance de VM, plusieurs éléments peuvent être modifiés. Dans la section État de surveillance
de VM, vous pouvez activer ou non la surveillance des machines virtuelles dans votre cluster vSphere HA. Laissez
le paramètre Surveillance de VM sur le choix Désactivé. Dans la section Paramètres cluster par défaut, vous
pouvez régler la sensibilité avec laquelle le cluster vSphere HA devra vérifier et redémarrer une machine virtuelle
avec le service État de surveillance de VM. Laissez le paramètre Sensibilité de surveillance sur Haute.
Une fois ces paramètres renseignés, cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
Le service État de surveillance de VM surveille l’état d’alimentation (démarré ou arrêté) de chaque machine
virtuelle protégée dans le cluster vSphere HA. Si une machine virtuelle s’arrête inopinément, le serveur hôte ESXi
qui a le rôle de maître s’assurera que cette machine virtuelle est redémarrée.
La sensibilité de surveillance n’est appliquée que si le service État de surveillance de VM est activé.
À l’étape VMware EVC, précisez si vous désirez utiliser la fonction de compatibilité de vMotion ou EVC pour
le cluster vSphere HA que vous êtes en train de créer. Laissez sélectionnée l’option Désactiver EVC. Puis cliquez
sur le bouton Suivant pour continuer.
Pour avoir plus d’informations sur la fonction EVC dans un cluster vSphere, suivez l’atelier Activer Enhanced
vMotion Compatibility.
À l’étape Emplacement du fichier d’échange de VM, précisez où vous préférez stocker le fichier d’échange
(fichier de swap virtuel) pour les machines virtuelles du cluster vSphere HA que vous êtes en train de créer. Laissez
le paramètre Règle du fichier d’échange pour les machines virtuelles sur le choix Stocker le fichier
d’échange dans le même répertoire que la machine virtuelle (recommandé). Puis cliquez sur le
bouton Suivant pour continuer.
Vous pouvez stocker le fichier d’échange soit sur la banque de données, dans le même répertoire que la machine
virtuelle, soit dans une banque de données spécifique.
Pour des questions de performances, il est conseillé de stocker le fichier d’échange dans le même répertoire que
la machine virtuelle.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez que vos paramètres sont corrects, puis cliquez sur le bouton Terminer.
Votre nouveau cluster vSphere HA est maintenant créé. Vous pouvez y ajouter des serveurs hôtes ESXi.
Pour ajouter des membres (serveurs hôtes ESXi) à un cluster vSphere HA, sélectionnez un serveur hôte dans
l’inventaire et faites-le glisser dans le cluster vSphere HA correspondant (le cluster Cluster ESXi HA dans cet
exemple). L’agent vSphere HA est alors installé automatiquement sur le serveur hôte ESXi.
Si un seul serveur membre (serveur hôte ESXi) est placé dans un cluster vSphere HA, celui-ci se met en erreur,
car il n’y a aucun autre serveur hôte ESXi pour accueillir les machines virtuelles en cas de problèmes.
Ajoutez un deuxième hôte ESXi dans ce cluster vSphere HA afin d’éviter ce problème en suivant la même
procédure que précédemment.
À l’étape vSphere DRS, la section Niveau automatisation vous permet de régler le type d’automatisation du
service vSphere DRS.
Trois possibilités vous sont proposées :
• Manuel : le serveur d’administration vCenter Server se contentera de suggérer des migrations de machines
virtuelles afin de maintenir un équilibrage de charge correct dans le cluster DRS.
• Partiellement automatisé : le serveur d’administration vCenter Server placera les machines, lors de leur
démarrage, sur un serveur hôte approprié, afin de maintenir un équilibrage de charge correct dans le cluster
DRS. Il se contentera en revanche de suggérer les migrations des machines virtuelles qui sont déjà
démarrées.
• Entièrement automatisé : le serveur d’administration vCenter Server placera les machines, lors de leur
démarrage, sur un serveur hôte approprié afin de maintenir un équilibrage de charge correct dans le cluster
DRS. Il exécutera également les migrations des machines virtuelles qui sont déjà démarrées.
Laissez le niveau d’automatisation en mode Entièrement automatisé. Vous pouvez en revanche régler le seuil
de migration de Modéré à Élevé. Laissez le seuil de migration pour l’instant à un niveau intermédiaire. Puis
cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
Le seuil de migration permet d’affiner la façon dont le serveur d’administration vCenter Server décidera de
déplacer ou non des machines virtuelles pour équilibrer la charge du cluster DRS.
Si vous mettez le seuil de migration sur Élevé, vous risquez de provoquer trop de migrations de machines
virtuelles sans améliorer réellement la répartition de la charge du cluster DRS.
À l’étape Gestion de l’alimentation, vous pouvez activer et paramétrer le service vSphere Distributed Power
Management.
Trois possibilités sont à nouveau proposées :
• Désactivé : le service vSphere Distributed Power Management ne sera pas actif. Dans ce cas, le serveur
d’administration vCenter Server ne proposera ni n’exécutera aucune recommandation pour arrêter un ou
plusieurs serveurs hôtes ESXi.
• Manuel : le serveur d’administration vCenter Server se contentera de suggérer des recommandations pour
arrêter un ou plusieurs serveurs hôtes ESXi afin d’éventuellement optimiser la consommation électrique
du cluster DRS.
• Automatique : le serveur d’administration vCenter Server exécutera les recommandations pour arrêter un
ou plusieurs serveurs hôtes ESXi afin d’optimiser automatiquement la consommation électrique du cluster
DRS.
Laissez la gestion de l’alimentation en mode Désactivé. Vous pouvez aussi régler le seuil de DPM
de Modéré à Élevé. Laissez le seuil de DPM à un niveau intermédiaire. Puis cliquez sur le bouton Suivant pour
continuer.
Le seuil de DPM permet d’affiner la façon dont le serveur d’administration vCenter Server décidera d’arrêter ou
non des serveurs hôtes ESXi afin d’optimiser la consommation électrique du cluster DRS.
À l’étape VMware EVC, précisez si vous désirez utiliser la fonction de compatibilité de vMotion (EVC) pour le
cluster vSphere DRS que vous êtes en train de créer. Choisissez Désactiver EVC. Puis cliquez sur le
bouton Suivant pour continuer.
Pour avoir plus d’informations sur la fonction EVC dans un cluster vSphere, suivez l’atelier Activer Enhanced
vMotion Compatibility.
À l’étape Emplacement du fichier d’échange de VM, précisez où vous préférez stocker le fichier d’échange
(fichier de swap virtuel) pour les machines virtuelles du cluster vSphere DRS que vous êtes en train de créer.
Laissez le paramètre Règle du fichier d’échange pour les machines virtuelles sur le choix Stocker le fichier
d’échange dans le même répertoire que la machine virtuelle (recommandé). Puis cliquez sur le
bouton Suivant pour continuer.
Vous pouvez stocker le fichier d’échange soit sur la banque de données, dans le même répertoire que la machine
virtuelle, soit dans une banque de données spécifique.
Pour des questions de performances, il est conseillé de stocker le fichier d’échange dans le même répertoire que
la machine virtuelle.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez que vos paramètres sont corrects, puis cliquez sur le bouton Terminer.
Votre nouveau cluster vSphere DRS est maintenant créé. Vous pouvez y ajouter des serveurs hôtes ESXi.
3. Créer et administrer des pools de ressources
Il faut considérer un pool de ressources (resource pool) comme une abstraction logique permettant une gestion
souple des ressources, proposée par plusieurs serveurs hôtes ESXi travaillant de concert.
Ces pools de ressources peuvent être regroupés et hiérarchisés. Ils seront ainsi utilisés pour diviser les ressources
processeur et mémoire disponibles dans un cluster vSphere DRS.
Lors de la création d’un cluster vSphere DRS, un pool de ressources racine (invisible), qui regroupe toutes les
ressources des différents serveurs hôtes ESXi qui le composent, est automatiquement créé.
Ce pool de ressources racine n’est pas visible dans l’inventaire du serveur d’administration vCenter Server. En
effet, ce pool de ressources racine sera obligatoirement toujours le même quel que soit le cluster vSphere DRS.
Les utilisateurs qui ont accès (avec des droits suffisants) au serveur d’administration vCenter Server peuvent créer
des pools de ressources enfants à partir du pool de ressources racine ou d’un autre pool de ressources enfant
existant.
Chacun de ces pools de ressources enfants possède une partie des ressources du pool parent. Ils permettent à leur
tour de regrouper et de hiérarchiser les ressources processeur et mémoire qui leur sont attribuées.
Pour chaque pool de ressources, vous pouvez spécifier des réservations de ressources, des limites, et s’il est
possible d’étendre ces réservations.
Les ressources dont dispose alors le pool de ressources sont disponibles pour des pools de ressources enfants et
des machines virtuelles liés à ce pool de ressources.
a. Ajouter des serveurs hôtes ESXi dans un cluster vSphere DRS
L’ajout de serveurs hôtes ESXi dans un cluster vSphere DRS se fait pratiquement comme l’ajout de serveurs hôtes
ESXi dans un cluster vSphere HA, mais avec quelques subtilités liées au pool de ressources.
Pour placer des serveurs hôtes ESXi comme membres d’un cluster vSphere DRS dans une infrastructure vSphere
existante avec trois serveurs hôtes ESXi :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur
l’icône Hôtes et clusters en haut dans la partie Inventaire.
Sélectionnez dans la partie gauche de la fenêtre le centre de données où vous souhaitez placer des serveurs hôtes
ESXi comme membres d’un cluster (VCP Datacenter dans notre exemple).
Pour ajouter des membres (serveurs hôtes ESXi) à un cluster vSphere DRS, sélectionnez un serveur hôte dans
l’inventaire et faites-le glisser dans le cluster vSphere HA correspondant (le cluster Cluster ESXi DRS dans cet
exemple). L’agent vSphere HA est alors installé automatiquement sur le serveur hôte ESXi.
Dans la fenêtre Assistant Ajouter un hôte qui apparaît alors automatiquement, précisez si vous désirez placer
ce serveur hôte ESXi dans le pool de ressources racine (celui par défaut) du cluster vSphere DRS ou créer un
nouveau pool de ressources enfant du pool de ressources racine. Sélectionnez le second choix, afin de créer un
nouveau pool de ressources enfant (nommé Pool DRS de test dans cet exemple). Une fois ces paramètres
renseignés, cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez que vos paramètres sont corrects, puis cliquez sur le bouton Terminer.
Le serveur hôte ESXi est alors ajouté dans le cluster vSphere DRS et un nouveau pool de ressources enfant (Pool
DRS de test) apparaît aussi dans ce cluster.
Ajoutez un deuxième hôte ESXi dans ce cluster vSphere DRS, en suivant la même procédure que précédemment.
Le cluster vSphere DRS nommé Cluster ESXI DRS est maintenant totalement opérationnel.
Toutefois, un seul pool de ressources est présent. Il peut être pertinent d’en créer d’autres afin de catégoriser les
besoins.
b. Créer un nouveau pool de ressources
Pour créer un deuxième pool de ressources dans une infrastructure vSphere et le configurer :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur
l’icône Hôtes et clusters en haut dans la partie Inventaire.
Sélectionnez dans la partie gauche de la fenêtre le cluster vSphere DRS où vous souhaitez créer un deuxième pool
de ressources (Cluster ESXi DRS dans notre exemple).
Pour créer un nouveau pool de ressources dans ce cluster vSphere DRS, affichez le menu contextuel via un clic
droit sur le cluster, puis cliquez sur Nouveau pool de ressources….
Dans la fenêtre Créer le pool de ressources qui apparaît alors, précisez le nom du nouveau pool de ressources
(Pool DRS de Production dans cet exemple). Dans la section Ressources CPU, vous pouvez préciser les
ressources CPU allouées à ce nouveau pool de ressources.
Par défaut, aucune réservation ni aucune limitation ne sont appliquées au pool de ressources. En d’autres termes,
les machines virtuelles présentes dans ce pool de ressources pourront utiliser toutes les ressources (MHz) des
vCPU présentes dans le cluster vSphere DRS.
Pour modifier les ressources CPU minimales (réservation) allouées à ce nouveau pool de ressources, tapez la
fréquence CPU (en MHz) désirée dans le champ Réservation ou déplacez le curseur de gauche à droite jusqu’à
obtenir la fréquence voulue (10 000 MHz dans cet exemple). Pour modifier les ressources CPU maximales allouées
à ce nouveau pool de ressources, décochez la case Illimité puis tapez la fréquence CPU (en MHz) désirée dans le
champ Limite ou déplacez le curseur de gauche à droite jusqu’à obtenir la puissance voulue (25 000 MHz dans
cet exemple).
La case à cocher Réservation extensible permet d’autoriser le nouveau pool de ressources à étendre
dynamiquement sa réservation si des ressources sont disponibles dans le cluster vSphere DRS.
Laissez la case Réservation extensible cochée. En effet, dans cet exemple, il s’agit de créer un nouveau pool de
ressources dédié aux machines virtuelles de production, donc critique. Ce nouveau pool de ressources sera
prioritaire sur celui existant (pour les machines virtuelles de test).
Dans la section Ressources en mémoire, vous pouvez préciser les ressources mémoire allouées à ce nouveau
pool de ressources. Pour modifier les ressources mémoire minimales allouées à ce nouveau pool de ressources,
tapez la taille (en Mo) désirée dans le champ Réservation ou déplacez le curseur de gauche à droite jusqu’à obtenir
la valeur voulue (6 000 Mo dans cet exemple). Pour modifier les ressources mémoire maximales allouées à ce
nouveau pool de ressources, décochez la case Illimité, puis tapez la taille (en Mo) désirée dans le champ Limite ou
déplacez le curseur de gauche à droite jusqu’à obtenir la valeur voulue (16 000 Mo dans cet exemple).
Par défaut, aucune réservation ni aucune limitation ne sont appliquées au pool de ressources. En d’autres termes,
les machines virtuelles présentes dans ce pool de ressources pourront utiliser toutes les ressources présentes dans
le cluster vSphere DRS.
Laissez cochée la case Réservation extensible de la section Ressources en mémoire.
Pour terminer et valider les paramètres pour ce nouveau pool de ressources, cliquez sur le bouton OK.
Ce pool de ressources nommé Pool DRS de production est maintenant présent dans l’inventaire du serveur
d’administration vCenter Server.
c. Paramétrer un pool de ressources existant
Pour paramétrer un pool de ressources existant dans une infrastructure vSphere :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur
l’icône Hôtes et clusters en haut dans la partie Inventaire.
Sélectionnez, dans la partie gauche de la fenêtre, le cluster vSphere DRS où vous souhaitez paramétrer un des
pools de ressources (Cluster ESXi DRS dans notre exemple). Puis sélectionnez le pool de ressources que vous
désirez modifier, affichez le menu contextuel via un clic droit sur le pool de ressources (Pool DRS de test dans
notre exemple), puis cliquez sur Modifier les paramètres….
Dans la fenêtre Modifier les paramètres qui apparaît alors, dans la section Nom, vous pouvez par exemple
modifier le nom du pool de ressources sélectionné.
Dans la section Ressources CPU, précisez les ressources CPU allouées à ce pool de ressources. Pour modifier
les ressources CPU minimales allouées à ce pool de ressources, tapez la fréquence CPU (en MHz) désirée dans le
champ Réservation ou déplacez le curseur de gauche à droite jusqu’à obtenir la fréquence voulue (2 000 MHz
dans cet exemple).
Pour modifier les ressources CPU maximales allouées à ce pool de ressources, décochez la case llimité, puis tapez
la fréquence CPU (en MHz) désirée dans le champ Limite ou déplacez le curseur de gauche à droite jusqu’à
obtenir la fréquence voulue (8 000 MHz dans cet exemple).
La case à cocher Réservation extensible permet d’autoriser ce pool de ressources à étendre dynamiquement sa
réservation si des ressources sont disponibles dans le vSphere DRS.
Décochez la case Réservation extensible. En effet, dans cet exemple, vous paramétrez un pool de ressources
dédié aux machines virtuelles de test, donc non critique et non prioritaire.
Dans la section Ressources en mémoire, précisez les ressources mémoires allouées à ce pool de ressources.
Pour modifier les ressources mémoire minimales allouées à ce pool de ressources, tapez la taille (en Mo) désirée
dans le champ Réservation ou déplacez le curseur de gauche à droite jusqu’à obtenir la valeur voulue (8 000 Mo
dans cet exemple).
Pour modifier les ressources mémoire maximales allouées à ce nouveau pool de ressources, décochez la
case Illimité puis tapez la taille (en Mo) désirée dans le champ Limite ou déplacez le curseur de gauche à droite
jusqu’à obtenir la valeur voulue (32 000 Mo dans cet exemple). Puis décochez la case Réservation extensible.
Pour terminer et valider les paramètres de ce pool de ressources, cliquez sur le bouton OK.
Il ne reste plus qu’à placer les machines virtuelles dans leur pool de ressources respectif.
Pour déplacer une machine virtuelle dans un pool de ressources, faites-la glisser et déposez-la dans ce pool de
ressources depuis l’inventaire du serveur d’administration vCenter Server.
Migrer des machines virtuelles
Une migration est un processus qui consiste à déplacer une machine virtuelle d’un serveur hôte ESXi vers un autre
serveur ESXi (pour son exécution). Mais elle peut aussi désigner le processus de déplacement d’une machine
virtuelle d’une banque de données vers une autre (pour son stockage).
La copie (clone) d’une machine virtuelle n’est aucunement une migration. En effet, un clone crée une nouvelle
machine virtuelle, la machine source existe toujours après la copie. Avec une migration, il s’agit bien d’un
déplacement.
Pour lancer une migration à froid de cette machine virtuelle d’un serveur hôte ESXi vers un autre serveur hôte
ESXi, affichez le menu contextuel via un clic droit sur la machine virtuelle, puis cliquez sur Migrer….
Dans la fenêtre Migrer la machine virtuelle qui apparaît alors, sélectionnez le mode de migration que vous
désirez utiliser. Pour migrer l’exécution de cette machine virtuelle d’un serveur hôte ESXi vers un autre serveur
hôte ESXi, choisissez le mode Changer l’hôte. Puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Sélectionner destination, sélectionnez le serveur hôte ESXi où sera déplacée la machine virtuelle
(esx01.demo.local dans cet exemple). Puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Choisir le pool de ressources, sélectionnez le pool de ressources destinataire de cette migration de
machine virtuelle (Pool DRS de Production dans cet exemple). Puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez que vos paramètres sont corrects, puis cliquez sur le bouton Terminer.
La machine virtuelle SRV-Alexandra-Win2008R2 est à présent rattachée au serveur hôte esx01.demo.local pour
son exécution.
Pour lancer une migration à chaud de cette machine virtuelle d’un serveur hôte ESXi vers un autre serveur hôte
ESXi, affichez le menu contextuel via un clic droit sur la machine virtuelle, puis cliquez sur Migrer….
Dans la fenêtre Migrer la machine virtuelle qui apparaît alors, sélectionnez le mode de migration que vous
désirez utiliser. Pour migrer l’exécution de cette machine virtuelle d’un serveur hôte ESXi vers un autre serveur
hôte ESXi, choisissez le mode Changer l’hôte. Puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
Si une machine virtuelle est en cours d’exécution, il n’est pas possible de la déplacer d’un serveur hôte ESXi vers
un autre serveur hôte ESXi pour son exécution et de la migrer de banque de données en même temps.
À l’étape Sélectionner destination, sélectionnez le serveur hôte ESXi où sera déplacée la machine virtuelle
(esx01.demo.local dans cet exemple). Puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Choisir le pool de ressources, sélectionnez le pool de ressources destinataire de cette migration de
machine virtuelle (Pool DRS de Production dans cet exemple). Puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Priorité vMotion, sélectionnez la priorité qui sera allouée pour la migration vSphere vMotion de cette
machine virtuelle. Laissez l’option Haute priorité (recommandé) sélectionnée dans cet exemple.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez que vos paramètres sont corrects, puis cliquez sur le bouton Terminer.
La machine virtuelle SRV-Francois-Debian est à présent rattachée au serveur hôte esx01.demo.local pour son
exécution.
4. Migrer l’emplacement de stockage d’une machine virtuelle
Pour déplacer une machine virtuelle (au niveau de son stockage) qui est dans l’état sous tension, d’une banque de
données vers une autre, ceci dans une infrastructure vSphere existante avec deux serveurs hôtes ESXi :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur l’icône VM
et modèles en haut dans la partie Inventaire.
Dans la colonne de gauche, sélectionnez la machine virtuelle que vous désirez déplacer (SRV-Bryan-FreeBSD du
dossier Machine virtuelle de test\Machine virtuelle de test (client) dans cet exemple).
Vous voyez que la machine virtuelle SRV-Bryan-FreeBSD est bien allumée, qu’elle est stockée sur une banque de
données nommée Datastore_ESX01-DEMO et qu’elle est rattachée au serveur hôte esx01.demo.local pour son
exécution.
Pour lancer une migration à chaud de cette machine virtuelle d’une banque de données vers une autre banque de
données, affichez le menu contextuel via un clic droit sur la machine virtuelle puis cliquez sur Migrer….
Dans la fenêtre Migrer la machine virtuelle qui apparaît alors, sélectionnez le mode de migration que vous
désirez utiliser. Pour migrer cette machine virtuelle d’une banque de données vers une autre banque de données,
choisissez le mode Changer banque de données. Puis cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
Si une machine virtuelle est en cours d’exécution, il n’est pas possible de la déplacer d’un serveur hôte ESXi vers
un autre serveur hôte ESXi pour son exécution et de la migrer de banque de données en même temps.
À l’étape Stockage, sélectionnez la banque de données où sera déplacée la machine virtuelle (SAN_Demo-Lun2
dans cet exemple). Puis dans la section Sélectionner un format de disque virtuel, choisissez Même format que
la source comme type de provisionnement à appliquer aux disques durs virtuels de la machine virtuelle que vous
allez déplacer. Cliquez sur le bouton Suivant pour continuer.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez que vos paramètres sont corrects, puis cliquez sur le bouton Terminer.
La machine virtuelle SRV-Bryan-FreeBSD est maintenant stockée sur la banque de données SAN_Demo-Lun2.
Mettre en place VMware Fault Tolerance
Le service VMware Fault Tolerance permet une très haute disponibilité pour les machines virtuelles, cela en créant
une machine virtuelle secondaire exécutée en parallèle de la première et qui lui est en tous points identique.
Contrairement à vSphere HA, en cas de défaillance d’un serveur hôte ESXi, le basculement sur la machine virtuelle
secondaire se fait en toute transparence, sans arrêt de production. En effet, la machine virtuelle secondaire est
disponible à tout moment et ne nécessite pas de redémarrage.
Dans la fenêtre d’avertissement Activer Fault Tolerance qui apparaît alors, un message vous prévient :
• Qu’une machine virtuelle protégée par le service VMware Fault Tolerance doit utiliser des disques durs
virtuels en provisionnement statique avec mise à zéro des blocs immédiate.
• Que la réservation d’allocation de ressources mémoire sera automatiquement réglée sur la taille réelle de
la mémoire allouée à la machine virtuelle.
Ateliers
Dans la fenêtre Paramètres Cluster ESXi HA qui apparaît, sélectionnez VMware EVC. Puis cliquez sur le
bouton Changer mode EVC….
Dans la fenêtre Changer mode EVC qui apparaît, vous avez le choix entre Activer EVC pour hôtes Intel (si
vous disposez de serveurs hôtes avec des processeurs Intel) et Activer EVC pour hôtes AMD (si vous disposez
de serveurs hôtes avec des processeurs AMD). Cliquez sur Activer EVC pour hôtes Intel dans cet exercice.
Dans la liste déroulante Mode EVC VMware, choisissez un mode EVC compatible avec tous vos serveurs hôtes
ESXi et désactivant le moins de fonctionnalités possible. Choisissez Intel® "Nehalem" Generation dans cet
exercice.
Cliquez sur le bouton OK pour terminer.
Le service Enhanced vMotion Compatibility (EVC) est maintenant activé dans ce cluster.
Avant de passer un serveur hôte ESXi en mode maintenance, assurez-vous qu’aucune machine virtuelle n’est
encore démarrée sur celui-ci.
Une fois le serveur hôte ESXi en mode maintenance, sélectionnez-le puis faites-le glisser hors du cluster vSphere
HA dans l’inventaire du serveur d’administration vCenter Server.
Le serveur hôte ESXi n’est maintenant plus dans le cluster vSphere HA, vous pouvez donc le sortir du mode
maintenance.
Pour quitter le mode maintenance, sélectionnez le serveur en question, affichez le menu contextuel via un clic
droit sur celui-ci, puis cliquez sur Quitter le mode maintenance.
Le serveur hôte ESXi n’est maintenant plus dans le cluster vSphere HA. Le cluster vSphere HA se met en alerte,
car il n’y a plus qu’un serveur dedans, ce qui ne permet plus d’assurer de fait le service de haute disponibilité
VMware vSphere HA.
Prérequis et objectifs
1. Prérequis
✓ Maîtriser l’administration avancée des machines virtuelles.
✓ Avoir des notions générales sur les services de supervision (sondes, alarmes, journaux système…).
2. Objectifs
✓ Prendre un snapshot (cliché instantané) d’une machine virtuelle.
✓ Rétablir un snapshot d’une machine virtuelle.
✓ Supprimer un snapshot sur une machine virtuelle.
✓ Gérer des profils d’hôte.
✓ Gérer les tâches et les événements.
✓ Visualiser les tâches liées à un objet.
✓ Visualiser les événements liés à un objet.
✓ Gérer les performances.
✓ Visualiser les performances d’une machine virtuelle.
✓ Visualiser les performances d’un serveur hôte ESXi.
✓ Visualiser les performances d’une banque de données.
✓ Maîtriser la gestion des journaux (logs).
✓ Configurer les options de journalisation.
✓ Consulter les journaux système (system logs).
✓ Exporter les journaux système.
✓ Créer des tâches planifiées.
✓ Superviser des serveurs hôtes.
✓ Visualiser l’état du matériel d’un serveur hôte.
✓ Appréhender et comprendre les services vCloud Air.
✓ Configurer Network I/O Control (NIOC).
✓ Configurer Storage I/O Control.
Présentation
Après avoir vu la mise en place d’une architecture VMware vSphere, nous allons voir comment maintenir cette
infrastructure vSphere, que ce soit au niveau des machines virtuelles (gestion et utilisation des snapshots) ou au
niveau des serveurs hôtes ESXi et du serveur d’administration vCenter Server.
Nous allons donc expliquer comment analyser et superviser efficacement les serveurs hôtes ESXi, les machines
virtuelles et le serveur d’administration vCenter Server.
Nous verrons aussi comment gérer les snapshots (clichés) pour les machines virtuelles.
Gérer des snapshots
Dans une infrastructure VMware vSphere, il faut voir un snapshot comme une photo (un cliché) de l’état d’une
machine virtuelle à un instant précis.
Vous avez ainsi une image parfaite de la machine virtuelle comme elle était lorsque vous avez pris le cliché (le
snapshot).
Le snapshot d’une machine virtuelle inclut l’état de toutes les données stockées sur tous les disques de la machine
virtuelle, ainsi que son état mémoire, processeur…
C’est comme si vous figiez la machine virtuelle et que vous faisiez une copie de cet état. Une fois le snapshot pris,
vous pouvez continuer à travailler avec cette machine virtuelle, comme si de rien n’était.
Vous pouvez à tout moment prendre un snapshot d’une machine virtuelle, qu’elle soit sous tension, hors tension
ou en veille.
En fait, lorsque vous créez un snapshot, le système crée un nouveau fichier sur la banque de données où est
stockée la machine virtuelle. Ce fichier correspond au delta de données entre le moment de la prise du cliché et
l’état actuel.
VMware vSphere écrit dans ce fichier toutes les modifications apportées à la machine virtuelle : écritures disque,
mémoire…
L’intérêt de faire un snapshot d’une machine virtuelle est que vous pouvez ensuite revenir à l’état exact où était la
machine virtuelle lors de la prise du cliché.
Par exemple, vous devez faire d’importantes modifications dans une machine virtuelle, comme un changement
applicatif ou une mise à jour du système d’exploitation. Si vous faites un snapshot avant de débuter cette
modification et que celle-ci se déroule mal, vous pouvez revenir instantanément à l’état où était la machine virtuelle
lors de la prise du snapshot ; toutes les modifications survenues après sont annulées.
Prendre un snapshot peut affecter les performances de la machine virtuelle et ne peut pas s’appliquer à toutes les
machines virtuelles (suivant les types de disques virtuels et les types de périphériques de celle-ci).
Dans tous les cas, un snapshot n’est pas une sauvegarde et ne doit pas être gardé trop longtemps : quelques heures,
voire quelques jours maximum. Au-delà, le fichier contenant le delta de données devient trop volumineux.
La gestion des snapshots se fait pour chaque machine virtuelle via un gestionnaire de snapshots.
Différentes opérations sont possibles :
• Vous pouvez prendre un snapshot.
• Vous pouvez supprimer un snapshot et donc garder l’état actuel de la machine virtuelle.
• Vous pouvez rétablir un snapshot, c’est-à-dire revenir à un état précédent de la machine virtuelle en
supprimant le delta de données, ce qui revient à perdre l’état actuel.
Il est possible de prendre plusieurs snapshots d’affilée. Ils seront imbriqués les uns aux autres (comme des dossiers
et des sous-dossiers). Il vous sera possible de revenir à l’un des états correspondant à tel ou tel snapshot.
1. Prendre un snapshot d’une machine virtuelle
Pour prendre un snapshot d’une machine virtuelle, ceci dans une infrastructure vSphere existante avec trois
serveurs hôtes ESXi :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur l’icône VM
et modèles en haut dans la partie Inventaire.
Dans la colonne de gauche, sélectionnez la machine virtuelle sur laquelle vous désirez prendre un snapshot (SRV-
Mahé-Test_Debian du dossier Machine virtuelle de test\Machine virtuelle de test (client) dans cet exemple).
Pour lancer le gestionnaire de snapshots, affichez le menu contextuel via un clic droit sur la machine virtuelle et
cliquez sur Snapshot puis Gestionnaire de snapshots….
Dans la fenêtre Snapshots de (nom de la machine virtuelle) qui apparaît, vérifiez qu’aucun snapshot n’est déjà
en cours sur la machine virtuelle (comme sur l’écran ci-après). Puis cliquez sur Fermer après cette vérification.
De retour dans l’inventaire VM et modèles, prenez un snapshot de la machine virtuelle. Pour cela, affichez le
menu contextuel via un clic droit sur la machine virtuelle puis cliquez sur Snapshot puis sur Prendre un
snapshot….
Dans la fenêtre Prendre snapshot de la VM qui apparaît, précisez le nom du snapshot (état avant installation
Wordpress, dans cet exemple), une description si vous le désirez, laissez cochée la case Prendre un snapshot de
la mémoire de la machine virtuelle et laissez décochée la case Système fichiers client mis au repos (VMware
Tools installé). Puis cliquez sur le bouton OK pour continuer et lancer le snapshot de la machine virtuelle.
De retour dans l’inventaire VM et modèles, attendez que le snapshot soit créé. Puis vous pouvez vérifier que
votre snapshot est bien fonctionnel en lançant le gestionnaire de snapshots. Pour cela, affichez le menu contextuel
via un clic droit sur la machine virtuelle et cliquez sur Snapshot puis sur Gestionnaire de snapshots….
Vous voyez dans le gestionnaire de snapshots que le snapshot est bien en cours sur la machine virtuelle.
Dans la fenêtre Snapshots de (nom de la machine virtuelle sélectionnée) qui apparaît, sélectionnez le
snapshot que vous désirez rétablir, puis cliquez sur Aller à.
Attention, en restaurant un snapshot et en récupérant ainsi un état antérieur, vous perdrez toutes les modifications
et les données créées dans la machine virtuelle depuis ce snapshot.
Dans la fenêtre de confirmation vous précisant que l’état actuel de la machine virtuelle sera perdu, cliquez
sur Oui pour confirmer et continuer.
Dans la fenêtre Snapshots de (nom de la machine virtuelle sélectionnée) qui apparaît de nouveau, cliquez
sur Fermer.
L’état de votre machine virtuelle est maintenant tel qu’il était lors du snapshot.
Lorsque vous rétablissez un snapshot antérieur, vous retrouvez bien l’état correspondant de la machine virtuelle,
mais le snapshot continue toujours, toutes les modifications (delta) seront à nouveau stockées à part.
3. Supprimer un snapshot d’une machine virtuelle
Il est important de supprimer un snapshot, soit pour valider l’état d’une machine virtuelle après des modifications
réussies, soit après le rétablissement d’un snapshot antérieur, afin d’éviter que le snapshot continue inutilement.
Pour supprimer un snapshot d’une machine virtuelle et ainsi garder définitivement l’état dans lequel elle se trouve
au moment présent, ceci dans une infrastructure vSphere existante avec trois serveurs hôtes ESXi :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur l’icône VM
et modèles en haut dans la partie Inventaire.
Dans la colonne de gauche, sélectionnez la machine virtuelle sur laquelle vous désirez supprimer un snapshot
antérieur (SRV-Léane-Win2012R2 du dossier Machine virtuelle de production (client) dans cet exemple).
Pour supprimer un snapshot, lancez le gestionnaire de snapshots. Pour cela, affichez le menu contextuel via un
clic droit sur la machine virtuelle et cliquez sur Snapshot puis sur Gestionnaire de snapshots….
Dans la fenêtre Snapshots de (nom de la machine virtuelle sélectionnée), sélectionnez le snapshot que vous
désirez supprimer, puis cliquez sur Supprimer.
Dans la fenêtre de confirmation, cliquez sur Oui pour confirmer et continuer.
Dans la fenêtre Snapshots de (nom de la machine virtuelle sélectionnée) qui apparaît de nouveau, cliquez
sur Fermer.
L’état antérieur (snapshot) de votre machine virtuelle n’existe plus et votre machine virtuelle est bien restée dans
l’état dans lequel elle se trouvait à l’instant précédent.
Superviser une infrastructure vSphere
La supervision d’une infrastructure VMware vSphere est essentielle à son bon fonctionnement. Nous verrons
dans ce chapitre différents outils et moyens d’implémenter une supervision efficace.
Vous pouvez personnaliser les détails que vous désirez ou non voir en faisant un clic droit sur la partie grise au-
dessus de la liste des événements et en cochant les différents détails que vous désirez faire apparaître.
b. Voir les tâches liées à un objet
Pour visualiser les tâches liées à une machine virtuelle par exemple, ceci dans une infrastructure vSphere existante
avec deux serveurs hôtes ESXi :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur l’icône VM
et modèles en haut dans la partie Inventaire.
Dans la colonne de gauche, sélectionnez la machine virtuelle sur laquelle vous désirez voir les tâches en cours et
effectuées (SRV-Léane-Win2012R2 du dossier Machine virtuelle de production (client) dans cet exemple).
Une fois l’objet en question sélectionné, cliquez sur l’onglet Tâches et événements, dans la section de droite.
Puis dans l’onglet Tâches et événements, cliquez sur Tâches dans la section Afficher.
Vous pouvez ainsi voir toutes les tâches en cours ou qui ont été réalisées sur cette machine virtuelle. Vous pouvez
voir les détails concernant chaque tâche : son statut, l’utilisateur qui a lancé cette tâche, la date et l’heure…
Vous pouvez personnaliser les détails que vous désirez ou non voir en faisant un clic droit sur la partie grise au-
dessus de la liste des tâches et en cochant les différents détails que vous désirez faire apparaître.
Par défaut, pour une machine virtuelle, les métriques de consommation CPU sont affichées. Mais vous pouvez
choisir d’analyser d’autres métriques de performances :
• Les performances processeur, avec un compteur en pourcentage d’utilisation (Utilisation) et en
pourcentage de temps d’attente d’exécution (Prêt).
• Un compteur pour la mémoire vive libérée par la machine virtuelle (en Mo) via le balloon driver (Ballon).
• Les performances mémoire, avec deux compteurs (en Mo/s) : un pour le taux de sortie (swapoutRate) et
un pour le taux d’introduction (swapinRate).
• Les performances processeur, avec un compteur (en MHz) d’utilisation.
• Les performances mémoire, avec un compteur (en pourcentage) d’utilisation.
• Les performances disque (au niveau du disque virtuel), avec un compteur (en Ko/s) d’utilisation.
• Les performances réseau (au niveau des interfaces réseau virtuelles), avec un compteur (en Mbit/s)
d’utilisation.
b. Voir les performances d’un serveur hôte ESXi
Pour visualiser les différentes métriques de performances liées à un serveur hôte ESXi, dans une infrastructure
vSphere existante avec deux serveurs hôtes ESXi :
Connectez-vous à votre serveur d’administration vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur
l’icône Hôtes et clusters en haut dans la partie Inventaire.
Dans la colonne de gauche, sélectionnez le serveur hôte ESXi dont vous désirez analyser les performances
(esx01.demo.local dans cet exemple).
Une fois l’objet en question sélectionné, cliquez sur l’onglet Performance, dans la section de droite. Dans cet
onglet Performance, vous pouvez voir différents graphiques de performances liés à l’objet sélectionné, ici un
serveur hôte ESXi.
Par défaut, pour un serveur hôte ESXi, les métriques de consommation CPU sont affichées. Mais vous pouvez
choisir d’analyser d’autres métriques de performances :
Vous pouvez aussi voir les différents graphiques relatifs aux performances en cliquant sur Performances, dans la
section Afficher.
Vous pouvez modifier la plage horaire des graphiques de performances affichés en cliquant sur Intervalle de
temps et en sélectionnant la plage désirée (en temps réel dans cet exemple).
Par défaut, pour une banque de données, les métriques suivantes sont affichées (dans la catégorie Performances) :
• La latence normalisée (en microsecondes) : il s’agit de la latence contrôlée par le contrôleur de
stockage en entrée et en sortie pour identifier d’éventuelles congestions sur la banque de données.
• Les IOPs agrégés (en IO/s) : il s’agit du nombre total d’opérations d’entrée/sortie par seconde sur la
banque de données, cela pour tous les hôtes et machines virtuelles qui y accèdent.
• La latence moyenne de lecture du périphérique par hôte : il s’agit de la latence moyenne en lecture
affichée pour les dix premiers serveurs hôtes ESXi.
• La latence moyenne d’écriture du périphérique par hôte : il s’agit de la latence moyenne en écriture
pour les dix premiers serveurs hôtes ESXi.
• Les IOPs de lecture par hôte : il s’agit du nombre d’opérations par seconde (en lecture) pour les dix
premiers serveurs hôtes ESXi.
• Les IOPs d’écriture par hôte : il s’agit du nombre d’opérations par seconde (en écriture) pour les dix
premiers serveurs hôtes ESXi.
• La profondeur de file d’attente maximale par hôte : il s’agit de la profondeur maximale de la file
d’attente pour les dix premiers serveurs hôtes ESXi.
• La latence moyenne de lecture par disque de machine virtuelle : il s’agit de la moyenne de latence de
lecture en millisecondes la plus élevée pour les dix premières machines virtuelles.
• La latence moyenne d’écriture par disque de machine virtuelle : il s’agit de la moyenne de latence
d’écriture en millisecondes la plus élevée pour les dix premières machines virtuelles.
• Les IOPs de lecture par disque de machine virtuelle : il s’agit d’un diagramme affichant les dix
premières machines virtuelles qui ont le plus grand nombre d’opérations de lecture par seconde.
• Les IOPs d’écriture par disque de machine virtuelle : il s’agit d’un diagramme affichant les dix
premières machines virtuelles qui ont le plus grand nombre d’opérations d’écriture par seconde.
À l’étape Emplacement de téléchargement, précisez où seront enregistrés les journaux système. Puis cliquez
sur Suivant pour continuer.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez que vos paramètres sont corrects, puis cliquez sur Terminer.
Vos fichiers journaux ont été exportés vers l’emplacement sélectionné.
5. Créer des tâches planifiées
VMware vSphere vous offre la possibilité de créer des tâches planifiées via le serveur d’administration vCenter
Server, afin d’automatiser et de programmer certaines actions.
Une tâche planifiée peut être programmée pour s’exécuter une seule fois ou plusieurs. Elle peut être planifiée à
des heures fixes ou sur des intervalles de temps définis.
Voici une liste non exhaustive des actions planifiables :
• Créer une machine virtuelle sur un serveur hôte ESXi.
• Déployer une machine virtuelle, à partir d’un modèle, sur un cluster de serveurs hôtes ESXi ou sur un
serveur hôte ESXi.
• Déplacer une machine virtuelle, que ce soit pour son exécution ou son stockage, via une migration à froid
ou à chaud.
• Prendre un snapshot d’une machine virtuelle spécifiée.
• Cloner une machine virtuelle sur un cluster de serveurs hôtes ESXi ou sur un serveur hôte ESXi.
• Modifier les allocations de ressources (réservations et limites) appliquées à une machine virtuelle ou d’un
pool de ressources.
• Activer ou désactiver DPM pour un serveur hôte ESXi dans un cluster de serveurs hôtes où DPM est
activé.
• Allumer ou éteindre une machine virtuelle.
• Ajouter un serveur hôte ESXi dans un cluster de serveurs hôtes ou dans un centre de données.
Pour créer une tâche planifiée via le serveur d’administration vCenter Server afin de démarrer automatiquement
une machine virtuelle dans une infrastructure vSphere existante avec deux serveurs hôtes ESXi :
Connectez-vous à votre serveur vCenter Server via vSphere Client. Puis cliquez sur Tâches planifiées dans la
catégorie Gestion.
Dans la fenêtre qui apparaît, cliquez sur Nouveau en haut à gauche.
Dans la fenêtre Planifier tâche qui apparaît alors, choisissez l’action que devra réaliser cette nouvelle tâche
planifiée (Changer l’état d’alimentation VM dans cet exemple). Puis cliquez sur OK pour continuer.
Dans la fenêtre Modifier état alimentation d’une machine virtuelle qui apparaît, sélectionnez la machine
virtuelle qui devra être démarrée automatiquement (SRV-Alexandra-Win2008R2 dans cet exemple). Puis cliquez
sur Suivant pour continuer.
À l’étape Choisir une opération d’alimentation, sélectionnez l’action d’alimentation que vous désirez appliquer
à la machine virtuelle sélectionnée (Activer dans cet exemple). Laissez décocher la case Activez cette option
pour choisir un hôte sur lequel mettre sous tension la VM dans cet exemple (vous ne déplacerez pas la
machine virtuelle avant de la démarrer). Puis cliquez sur Suivant pour continuer.
À l’étape Planifier tâche, précisez le nom de la tâche planifiée que vous créez et ajoutez éventuellement une
description. Choisissez ensuite la fréquence de répétition de cette tâche (Une fois, Toutes les heures, Après
démarrage, Quotidien, Hebdomadaire ou Mensuel), puis sélectionnez le moment de début de l’action
(Maintenant ou Ultérieurement). Dans cet exemple, la tâche planifiée Démarrer VM sera exécutée une fois, à
16 h 27 ce jour. Puis cliquez sur Suivant pour continuer.
À l’étape Notification, vous pouvez activer l’envoi d’un e-mail lorsque cette tâche planifiée sera exécutée par le
serveur d’administration vCenter Server. Dans cet exemple, n’activez pas la notification. Cliquez alors
sur Suivant pour continuer.
À l’étape Prêt à terminer, vérifiez que vos paramètres sont corrects, puis cliquez sur Terminer.
La tâche planifiée Démarrer VM a bien été créée et elle est prête à être exécutée.
vCloud Air
Ateliers
Dans la fenêtre vSwitch0 propriétés qui apparaît, sélectionnez le port Management Network, puis cliquez
sur Modifier pour continuer.
Dans la fenêtre Management Network propriétés qui apparaît, sélectionnez l’onglet Formation du trafic, puis
cliquez sur la case à cocher Statut et choisissez Activé pour continuer.
Vous pouvez modifier les règles de mise en forme de trafic (shaping) :
• Bande passante moyenne ;
• Bande passante maximale ;
• Taille de rafale.
Précisez les règles que vous souhaitez appliquer sur ce port réseau, puis cliquer sur OK pour valider.
Dans la fenêtre propriétés qui apparaît, cliquez sur la case à cocher Activé dans la section Storage I/O Control,
puis vous pouvez modifier le seuil d’encombrement (seuil de latence disque) qui est de 30 ms par défaut. Une fois
les paramètres renseignés, cliquez sur le bouton Fermer pour activer vSphere Storage I/O Control sur cette
banque de données.
Validation des acquis : questions/réponses
1. Questions
1Il vous est demandé de réaliser plusieurs snapshots d’une machine virtuelle actuellement hébergée sur votre
infrastructure VMware vSphere 6, en version Enterprise Plus.
Vous réalisez ces snapshots de nuit mais, après quelques snapshots successifs, vous vous rendez compte que la
place sur votre banque de données (où est stockée cette machine virtuelle) vient à manquer.
Comment pouvez-vous expliquer cela ?
• A : Lorsque vous réalisez un ou plusieurs snapshots d’une machine virtuelle, un fichier nom du disque.snapdk
est créé. Celui-ci contient le delta de données engendrées depuis le snapshot de la machine virtuelle. Il
peut devenir rapidement volumineux si beaucoup de modifications sont réalisées pendant ce snapshot.
• B : Lorsque vous réalisez un ou plusieurs snapshots d’une machine virtuelle, un fichier nom du disque-
delta.vmdk est créé. Celui-ci contient le delta de données engendrées depuis le snapshot de la machine
virtuelle. Il peut devenir rapidement volumineux si beaucoup de modifications sont réalisées pendant ce
snapshot.
• C : Lorsque vous réalisez un ou plusieurs snapshots d’une machine virtuelle, le delta de données
engendrées depuis que le snapshot de la machine virtuelle est stocké en mémoire vive sur le serveur hôte.
Le ou les snapshots réalisés n’ont donc pas de rapport avec le manque de place sur votre banque de
données.
• D : Lorsque vous réalisez un ou plusieurs snapshots d’une machine virtuelle, un fichier nom du disque-
flat.vmdk est créé. Celui-ci contient le delta de données engendrées depuis le snapshot de la machine
virtuelle. Il peut devenir rapidement volumineux si beaucoup de modifications sont réalisées pendant ce
snapshot.
2Votre entreprise possède de nombreuses machines virtuelles hébergées sur une infrastructure VMware vSphere
6. Celle-ci comporte de nombreux serveurs hôtes ESXi et un serveur d’administration vCenter Server.
Vous décidez, avant de mettre à jour le système d’exploitation de certaines machines virtuelles, de réaliser un
snapshot par sécurité sur une machine virtuelle en particulier. La mise à jour se passe mal et vous décidez de
rétablir l’état précédant le snapshot en cliquant sur Aller à, dans le gestionnaire de snapshots.
Que va-t-il se passer ?
• A : En cliquant sur Aller à dans le gestionnaire de snapshots, votre machine virtuelle retrouvera l’état exact
où elle était avant cette mise à jour infructueuse. Toutefois, le snapshot continuera toujours, en repartant
de zéro, et toutes les modifications (delta) seront à nouveau stockées à part.
• B : En cliquant sur Aller à dans le gestionnaire de snapshots, votre machine virtuelle conservera l’état
exact où elle est après cette mise à jour infructueuse. Il vous sera alors impossible de revenir à un état
antérieur.
• C : En cliquant sur Aller à dans le gestionnaire de snapshots, votre machine virtuelle retrouvera l’état exact
où elle était avant cette mise à jour infructueuse et le snapshot s’arrêtera automatiquement.
• D : En cliquant sur Aller à dans le gestionnaire de snapshots, votre machine virtuelle conservera l’état
exact où elle est après cette mise à jour infructueuse. Toutefois, le snapshot continuera toujours, en
repartant de cet état, et toutes les modifications (delta) seront à nouveau stockées à part.
3Vous vous rendez compte que, sur un cluster de serveurs hôtes ESXi que vous administrez, vous n’arrivez pas à
démarrer une machine virtuelle sur un serveur hôte ESXi en particulier.
La machine virtuelle semble normale mais une erreur apparaît. Comment pouvez-vous voir et analyser cette erreur
(plusieurs réponses possibles) ?
• A : Pour consulter cette erreur de démarrage et avoir des informations d’analyse, vous pouvez afficher les
événements liés à cette machine virtuelle en cliquant sur Tâches et événements puis
sur Événements dans l’inventaire du serveur d’administration vCenter Server.
• B : Pour consulter cette erreur de démarrage et avoir des informations d’analyse, vous pouvez afficher les
tâches liées à cette machine virtuelle en cliquant sur Tâches et événements puis sur Tâches dans
l’inventaire du serveur d’administration vCenter Server.
• C : Pour consulter cette erreur de démarrage et avoir des informations d’analyse, vous pouvez afficher les
journaux système sur le serveur hôte directement via vSphere Client en cliquant sur Journaux
système dans la section Administration puis en réalisant une recherche par mots-clés (en citant la
machine virtuelle en question).
• D : Pour consulter cette erreur de démarrage et avoir des informations d’analyse, vous pouvez afficher les
événements liés à cette machine virtuelle en cliquant sur Événements après avoir sélectionné la machine
virtuelle en question dans l’inventaire du serveur hôte directement via vSphere Client.
• E : Pour consulter cette erreur de démarrage et avoir des informations d’analyse, vous pouvez afficher les
journaux système dans l’interface de gestion du serveur d’administration vCenter Server en cliquant
sur Journaux système dans la section Administration puis en réalisant une recherche par mots-clés (en
citant la machine virtuelle en question).
4Votre entreprise possède de nombreuses machines virtuelles hébergées sur une infrastructure VMware vSphere
6. Celle-ci comporte de nombreux serveurs hôtes ESXi et un serveur d’administration vCenter Server.
Vous décidez, afin d’avoir un maximum d’informations dans les journaux système de votre serveur
d’administration vCenter Server, d’augmenter le niveau de journalisation de votre infrastructure.
Quel est le niveau le plus élevé possible ?
• A : Sur le serveur d’administration vCenter Server, dans les paramètres Options de journalisation, le
niveau permettant de recueillir le plus de détails correspond au choix Erreur dans la liste déroulante.
• B : Sur le serveur d’administration vCenter Server, dans les paramètres Options de journalisation, le
niveau permettant de recueillir le plus de détails correspond au choix Informations dans la liste
déroulante.
• C : Il n’est pas possible de modifier le niveau de journalisation sur le serveur d’administration vCenter
Server.
• D : Sur le serveur d’administration vCenter Server, dans les paramètres Options de journalisation, le
niveau permettant de recueillir le plus de détails correspond au choix Commentaires dans la liste
déroulante.
• E : Sur le serveur d’administration vCenter Server, dans les paramètres Options de journalisation, le
niveau permettant de recueillir le plus de détails correspond au choix Trivia dans la liste déroulante.
• F : Sur le serveur d’administration vCenter Server, dans les paramètres Options de journalisation, le
niveau permettant de recueillir le plus de détails correspond au choix Avertissement dans la liste
déroulante.
5Un de vos collègues décide, afin de gagner du temps, d’automatiser certaines tâches d’administration courantes.
Il vous demande de l’aider à créer ces tâches planifiées sur votre infrastructure. Celle-ci comporte quatre serveurs
hôtes ESXi et un serveur d’administration vCenter Server.
D’après vos connaissances, quels énoncés suivants sont vrais (plusieurs réponses possibles) ?
• A : Sur un serveur d’administration vCenter Server, vous pouvez créer une tâche planifiée qui démarre
automatiquement une machine virtuelle.
• B : Sur un serveur d’administration vCenter Server, vous pouvez créer une tâche planifiée qui
supprime automatiquement un serveur hôte ESXi d’un centre de données.
• C : Sur un serveur hôte ESXi, vous pouvez créer une tâche planifiée qui migre automatiquement une
machine virtuelle (changement de serveur hôte ou changement de banque de données).
• D : Sur un serveur d’administration vCenter Server, vous pouvez créer une tâche planifiée qui
supprime automatiquement une machine virtuelle.
• E : Sur un serveur hôte ESXi, vous pouvez créer une tâche planifiée qui lance un snapshot
automatiquement sur une machine virtuelle.
• F : Sur un serveur d’administration vCenter Server, vous pouvez créer une tâche planifiée qui migre
automatiquement une machine virtuelle (changement de serveur hôte ou changement de banque de
données).
• G : Sur un serveur hôte ESXi, vous pouvez créer une tâche planifiée qui clone automatiquement une
machine virtuelle.
• H : Sur un serveur d’administration vCenter Server, vous pouvez créer une tâche planifiée qui ajoute
automatiquement un serveur hôte ESXi dans un centre de données.
• I : Sur un serveur hôte ESXi, vous pouvez créer une tâche planifiée qui ajoute automatiquement un serveur
hôte ESXi dans un centre de données.
• J : Sur un serveur d’administration vCenter Server, vous pouvez créer une tâche planifiée qui crée
automatiquement une machine virtuelle.
• K : Sur un serveur d’administration vCenter Server, vous pouvez créer une tâche planifiée qui lance un
snapshot automatiquement sur une machine virtuelle.
• L : Sur un serveur d’administration vCenter Server, vous pouvez créer une tâche planifiée qui clone
automatiquement une machine virtuelle.
2. Résultats
Référez-vous aux pages suivantes pour contrôler vos réponses.
Pour chacune de vos bonnes réponses, comptez un point.
Nombre de points /5
Pour ce chapitre, votre score minimum doit être de 4 sur 5.
• 3. Réponses
1Il vous est demandé de réaliser plusieurs snapshots d’une machine virtuelle actuellement hébergée sur votre
infrastructure VMware vSphere 6, en version Enterprise Plus.
Vous réalisez ces snapshots de nuit mais, après quelques snapshots successifs, vous vous rendez compte que la
place sur votre banque de données (où est stockée cette machine virtuelle) vient à manquer.
Comment pouvez-vous expliquer cela ?
Réponse B
Lorsque vous réalisez un ou plusieurs snapshots d’une machine virtuelle, un fichier nom_du_disque-delta.vmdk est créé. Celui-ci
contient le delta de données engendrées depuis le snapshot de la machine virtuelle. Il peut devenir rapidement volumineux si beaucoup
de modifications sont réalisées pendant ce snapshot.
2Votre entreprise possède de nombreuses machines virtuelles hébergées sur une infrastructure VMware
vSphere 6. Celle-ci comporte de nombreux serveurs hôtes ESXi et un serveur d’administration vCenter Server.
Vous décidez, avant de mettre à jour le système d’exploitation de certaines machines virtuelles, de réaliser un
snapshot par sécurité sur une machine virtuelle en particulier. La mise à jour se passe mal et vous décidez de
rétablir l’état précédant le snapshot en cliquant sur Aller à, dans le gestionnaire de snapshots.
Que va-t-il se passer ?
Réponse A
Lorsque vous cliquez sur Aller à dans le gestionnaire de snapshots, la machine virtuelle en question retrouvera l’état exact où elle
était avant ce snapshot. Toutefois, le snapshot continuera toujours, en repartant de zéro, et toutes les modifications (delta) seront à
nouveau stockées à part.
3Vous vous rendez compte que, sur un cluster de serveurs hôtes ESXi que vous administrez, vous n’arrivez pas à
démarrer une machine virtuelle sur un serveur hôte ESXi en particulier.
La machine virtuelle semble normale, mais une erreur apparaît. Comment pouvez-vous voir et analyser cette erreur
(plusieurs réponses possibles) ?
Réponses A, C, D et E
Pour consulter des erreurs de démarrage et avoir des informations d’analyse sur une machine virtuelle, de nombreuses méthodes sont en
effet possibles.
4Votre entreprise possède de nombreuses machines virtuelles hébergées sur une infrastructure VMware
vSphere 6. Celle-ci comporte de nombreux serveurs hôtes ESXi et un serveur d’administration vCenter Server.
Vous décidez, afin d’avoir un maximum d’informations dans les journaux système de votre serveur
d’administration vCenter Server, d’augmenter le niveau de journalisation de votre infrastructure.
Quel est le niveau le plus élevé possible ?
Réponse E
Afin d’avoir un maximum d’informations dans les journaux système de votre serveur d’administration vCenter Server et donc
d’augmenter le niveau de journalisation de votre infrastructure, vous devez choisir, sur le serveur d’administration vCenter Server, dans
les paramètres Options de journalisation, le niveau Trivia dans la liste déroulante.
5Un de vos collègues décide, afin de gagner du temps, d’automatiser certaines tâches d’administration courantes.
Il vous demande de l’aider à créer ces tâches planifiées sur votre infrastructure. Celle-ci comporte quatre serveurs
hôtes ESXi et un serveur d’administration vCenter Server.
D’après vos connaissances, quels énoncés suivants sont vrais (plusieurs réponses possibles) ?
Réponses A, F, H, J, K et L
À noter qu’il n’est pas possible de créer des tâches planifiées directement sur un serveur hôte ESXi. Seul le serveur d’administration
vCenter Server le permet.
Tableau des objectifs
Objectifs Chapitres Ateliers
Section 1.Configure and Administer vSphere 6.x Security
1.1.Configure and Administer Sécuriser et connaître son Ajouter un nouveau rôle
Role-based Access Control infrastruture - Sécuriser une personnalisé
infrastructure VMware vSphere - Maîtriser la diffusion des
Identifier les privilèges autorisations
disponibles sur un serveur
vCenter Server, Appréhender les
rôles par défaut d’un serveur
vCenter Server, Appliquer un
rôle à un utilisateur
1.2.Secure ESXi, vCenter Server, Installer et migrer vers vSphere 6 Sécuriser et connaître son
and vSphere Virtual Machines - Mettre à jour ESXi - Mise à infrastruture -
niveau de VMware Tools Configuration avancée du
Sécuriser et connaître son pare-feu
infrastruture - Sécuriser une
infrastructure VMware vSphere -
Configurer et gérer le pare-feu
d’ESXi, Activer le mode
verrouillage
1.3.Enable SSO and Active Installer et migrer vers vSphere 6
Directory Integration - Installer vCenter Server -
Intégration de vCenter Server
avec Active Directory
Sécuriser et connaître son
infrastruture - Sécuriser une
infrastructure VMware vSphere
Section 2.Configure and Administer Advanced vSphere 6.x Networking
2.1.Configure Advanced Les nouveautés de VMware Configurer le réseau -
Policies/Features and Verify vSphere 6 - Fonctionnalités Supprimer un groupe de
Network Virtualization améliorées - Configurations ports, Supprimer un
Implementation maximales de réseau vSphere Distributed Switch
Configurer le réseau - Mettre en
place un commutateur standard
vSphere
2.2.Configure Network I/O Maintenir une infrastructure Configurer Network I/O
Control (NIOC) vSphere - vCloud Air Control (NIOC)
Section 3.Configure and Administer Advanced vSphere 6.x Storage
3.1.Manage vSphere Storage Mettre en place des banques de
Virtualization données - Configurer un
stockage partagé - Types de
stockages partagés, Ajout d’un
Objectifs Chapitres Ateliers
volume NFS, Choix de
l’adaptateur iSCSI
3.2.Configure Software-defined Les nouveautés de VMware
Storage vSphere 6 - En quoi vSphere 6
diffère de vSphere 5 ? -
Nouveaux volumes virtuels
Les nouveautés de VMware
vSphere 6 - Fonctionnalités
améliorées - Virtual SAN 6, un
SAN virtuel amélioré
Mettre en place des banques de
données - Configurer un
stockage partagé - Types de
stockages partagés
Mettre en place des banques de
données - Créer et configurer
une banque de données VMFS -
Création d’un volume VMFS5
3.3.Configure vSphere Storage Mettre en place des banques de Modifier la règle d’accès
Multi-pathing and Failover données - Configurer un des chemins à un LUN
stockage partagé - Choix de
l’adaptateur iSCSI,
Configuration d’un adaptateur
iSCSI logiciel
3.4.Perform Advanced VMFS and Les nouveautés de VMware Mettre en place des
NFS Configurations and vSphere 6 - Fonctionnalités banques de données -
Upgrades améliorées - Configurations Étendre une banque de
maximales de stockage données VMFS
Mettre en place des banques de
données - Configurer un
stockage partagé
3.5.Setup and Configure Storage Maintenir une infrastructure Configurer Storage I/O
I/O Control vSphere - vCloud Air Control
Section 4.Upgrade a vSphere Deployment to 6.x
4.1.Perform ESXi Host and Installer et migrer vers vSphere 6
Virtual Machine Upgrades - Mettre à jour ESXi
Installer et migrer vers vSphere 6
- Installer vCenter Server -
Intégration de vCenter Server
avec Active Directory
4.2.Perform vCenter Server Installer et migrer vers vSphere 6 Déployer vCenter Server
Upgrades - Installer vCenter Server - Appliance
Utilisation de vCenter Server
Objectifs Chapitres Ateliers
Appliance, Activation des
licences de vSphere
Section 5.Administer and Manage vSphere 6.x Resources
5.1.Configure Maîtriser une infrastructure
Advanced/Multilevel Resource vSphere - Migrer des machines
Pools virtuelles - Migrer une machine
virtuelle à chaud (pour son
exécution)
Section 6.Backup and Recover a vSphere Deployment
6.1.Configure and Administer a Maintenir une infrastructure
vSphere vSphere - Gérer des snapshots -
Backups/Restore/Replication Prendre un snapshot d’une
Solution machine virtuelle
Section 7.Troubleshoot a vSphere Deployment
7.1.Troubleshoot vCenter Server, Installer et migrer vers vSphere 6
ESXi Hosts, and Virtual Machines - Installer vCenter Server -
Utilisation de vCenter Server
Appliance, Intégration de
vCenter Server avec Active
Directory, Dimensionnement de
la base de données vCenter
Server
7.2.Troubleshoot vSphere Storage Configurer le réseau - Mettre en Accéder aux paramètres
and Network Issues place un vSphere Distributed d’un vSphere Distributed
Switch Switch
7.3.Troubleshoot vSphere Installer et migrer vers vSphere 6
Upgrades - Installer vCenter Server -
Installation et activation de
composants supplémentaires,
Activation et désactivation de
vSphere Client Plug-ins
Installer et migrer vers vSphere 6
- Mettre à jour ESXi - Activation,
configuration et désactivation de
l’hyperthreading,
Dimensionnement et gestion de
la mémoire
7.4.Troubleshoot and Monitor Maintenir une infrastructure
vSphere Performance vSphere - Superviser une
infrastructure vSphere - Gérer
les performances, Gérer les
journaux (logs), Créer des tâches
planifiées
Objectifs Chapitres Ateliers
7.5.Troubleshoot HA and DRS Les nouveautés de VMware Maîtriser une infrastructure
Configurations and Fault vSphere 6 - Fonctionnalités vSphere - Enlever un
Tolerance améliorées - Configurations serveur hôte ESXi d’un
maximales des ressources cluster vSphere HA
informatiques, Moins de limites
pour VMware Fault Tolerance
Section 8.Troubleshoot a vSphere Deployment
8.1.Deploy ESXi Hosts Using Installer et migrer vers vSphere 6
Autodeploy - Mettre à jour ESXi -
Installation d’un hôte ESXi en
utilisant Auto Deploy
8.2.Customize Host Profile Maintenir une infrastructure
Settings vSphere - Superviser une
infrastructure vSphere - Gérer
des profils d’hôte
8.3.Consolidate Physical Déployer des machines virtuelles
Workloads using VMware - Convertir des serveurs avec
Converter VMware vCenter Converter
Standalone
Section 9.Configure and Administer vSphere Availability Solutions
9.1.Configure Advanced vSphere Maîtriser une infrastructure Enlever un serveur hôte
HA Features vSphere - Migrer des machines ESXi d’un cluster vSphere
virtuelles - Différentes méthodes HA
de migration
9.2.Configure Advanced vSphere Maîtriser une infrastructure
DRS Features vSphere - Migrer des machines
virtuelles - Migrer une machine
virtuelle à froid
Section 10.Administer and Manage vSphere Virtual Machines
10.1.Configure Advanced Déployer des machines virtuelles Déployer des machines
vSphere Virtual Machine Settings - Création et déploiement de virtuelles - Modifier le type
machines virtuelles, de contrôleur de disque,
Déploiement avancé de Appliquer un
machines virtuelles, Convertir provisionnement de disque
des serveurs avec VMware à une machine virtuelle
vCenter Converter Standalone Administrer des machines
Administrer des machines virtuelles - Convertir en
virtuelles - Configurer les modèle une machine
propriétés d’une machine virtuelle existante,
virtuelle Convertir un modèle
existant en machine
virtuelle, Supprimer un
Objectifs Chapitres Ateliers
périphérique matériel
existant
10.2.Create and Manage a Multi- Déployer des machines virtuelles Créer une application vApp
site Content Library - Convertir des serveurs avec
VMware vCenter Converter
Standalone
10.3.Configure and Maintain a Maîtriser une infrastructure
vCloud Air Connection vSphere - Mettre en place
VMware Fault Tolerance
Maintenir une infrastructure
vSphere - vCloud Air