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fr 1

0 1 (0)
 
Réduction #1 1
 ..
.
..
. 
⋆⋆ Exercice 7 — Soit A =   ∈ Mn (R).

Feuille d’exercices #06 .. ..
 . . 1
(0) 1 0
J Partie A – Réduction matricielle
Calculer D n (θ) = det(A + 2 cos(θ)I n ) et en déduire les valeurs propres de A.

⋆ Exercice 1 — Réduire les matrices suivantes : 0 a a

 
···
.. .. 
b 0 . .
      
3 −1 1 7 1 7 −2 0 2 ⋆⋆ Exercice 8 — Soit A =  .  ∈ Mn (C), où a ̸= b.
A = 0 2 0 ; B = −1 −7 −7 ; C = 3 −3 0  .. .. ..
. . a
1 −1 3 −6 6 0 8 −6 −2 b ··· b 0

1. Montrer que χ A = (a − b)−1 a(X + b)n − b(X + a)n .

£ ¤
⋆ Exercice 2 — Diagonaliser – si possible – sans effort les matrices :
   
1

··· 1
 2. Montrer que les valeurs propres de A sont situées sur un cercle.
1 0 1 0 0 1
A = 0 1 0 ; B = 1 0 0 ; C = ... .. 
. ⋆⋆ Exercice 9 — Soient a 1 , . . . , a n−1 , b 1 , . . . , b n−1 ∈ R et la matrice :

1 0 1 0 1 0 1 ··· 1
0 ··· 0 b1
 
 
0 a 1  ... .. .. 
⋆ Exercice 3 — On considère la matrice A =  a 0 1 où a ∈ R. A= . . 
a 1 0
 0 ··· 0 b n−1 
a1 ··· a n−1 0
Calculer rg(A) puis déterminer a tel que A soit diagonalisable.
    Calculer Tr(A) et Tr(A 2 ) puis donner une condition nécessaire et suffisante pour
3 2 4 a 1 0
que A soit diagonalisable dans Mn (R).
⋆⋆ Exercice 4 — Soient A = −1 3 −1 et B =  0 a 0 .
n
−2 −1 −3 0 0 b
⋆ Exercice 10 — Soit A ∈ Mn (R). On pose ∥A∥ = sup
X
|a i , j |.
Déterminer les couples de réels (a, b) tels que A et B soient semblables. 1Éi Én j =1
  Montrer que Sp(A) ⊂ [−∥A∥, ∥A∥].
a c b
⋆ Exercice 5 — Soient a, b, c ∈ R. Diagonaliser A =  c a +b c  et calculer A n . ⋆⋆ Exercice 11 — Soient n ∈ 2N +1 et A ∈ Mn (R) telle que Sp(A) ⊂ U et det(A) = 1.
b c a Montrer que l’une au moins des valeurs propres de A vaut 1.
 
1 n 1 1
⋆⋆ Exercice 12 — Matrices stochastiques
⋆ Exercice 6 — On considère, pour n ∈ N∗ , la matrice A n = −1 n + 2 1 .
n 1 −1 n Soit M ∈ Mn (R) une matrice stochastique, i.e. qui vérifie :
1 n
1. Montrer sans calcul que 1 et 1 + sont valeurs propres de A n .
X
n ∀i , j ∈ ‚1, nƒ, m i , j Ê 0 et ∀i ∈ ‚1, nƒ, mi , j = 1
2. La matrice A n est-elle diagonalisable ? inversible ? j =1

3. Pour tout n ∈ N∗ , on note B n la matrice produit B n = A 1 A 2 · · · A n . 1. Montrer que 1 est valeur propre de M .
La matrice B n est-elle diagonalisable ? inversible ? Si oui, déterminer B n−1 . 2. Prouver que pour tout λ ∈ Sp(M ), |λ| É 1, et qu’en cas d’égalité, λ = 1.

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n
⋆⋆ Exercice 19 — Montrer que les solutions de X ′ = AX forment des trajectoires
⋆ Exercice 13 — Soit A ∈ Mn (Z) telle que pour tout i ∈ ‚1, nƒ,
X
a i j = p.  
j =1 4 1 −3
Montrer que p ∈ Sp(A) puis que p divise det(A). planes, où l’on a choisi A =  8 3 −5 . Généraliser.
−2 −1 1
⋆⋆ Exercice 14 — Soient A, B ∈ Mn (C) telles que B 2 = A.
1. La proposition « A diagonalisable ⇐⇒ B diagonalisable » est-elle vraie ? ⋆ Exercice 20 — Soient A, B ∈ Mn (C). Montrer que χ AB = χB A .
· ¸ · ¸
A −I n B In
 
11 −5 −5
On pourra utiliser les matrices par blocs et .
2. Soit A = −5 3 3 . On cherche B ∈ M3 (C) vérifiant B 2 = A. −X I n A X In A
−5 3 3 · ¸
Montrer que A est semblable à une matrice diagonale D puis trouver toutes A In
⋆⋆ Exercice 21 — Soient A ∈ Mn (K) et B = ∈ M2n (K), avec n ∈ N∗ .
les matrices C telles que C 2 = D. En déduire les matrices B qui conviennent. In A
1. Montrer que χB (X ) = χ A (X + 1) · χ A (X − 1).
⋆⋆ Exercice 15 — Diagonalisation simultanée (première approche)
2. On suppose A diagonalisable. Montrer que B est diagonalisable.
Soient f , g ∈ L (Rn ) tels que f ◦ g = g ◦ f et f admet n valeurs propres distinctes. · ¸
A In
1. Montrer que tout vecteur propre de f est vecteur propre de g et en déduire ⋆⋆ Exercice 22 — Soient A ∈ Mn (C) et M = .
In In
l’existence d’une base de Rn formée de vecteurs propres communs à f et g .
  1. Montrer que si M est diagonalisable, alors il en va de même pour A.
1 1 −1
2. Soit A = 1 1 1 . Résoudre l’équation matricielle 2M 2 + 5M = 3A. 2. La réciproque est-elle vraie ?
1 1 1 n
⋆ Exercice 23 — Soit M ∈ Mn (K) tel que χM = (X − λi ) est scindé sur K.
Y
⋆⋆ Exercice 16 — Racine carrée d’une matrice unipotente i =1
Soit N ∈ Mn (K) une matrice nilpotente. Déterminer le polynôme caractéristique de P (M ) pour P ∈ K[X ].
1. Établir l’inversibilité de I n + N et I n − N et exprimer leurs inverses.
p ⋆⋆ Exercice 24 —
2. Soit P n l’unique polynôme de degré n vérifiant 1 + x = P n (x) + o(x n ).
x→0 1. Soit n ∈ N∗ . Montrer que pour tous A ∈ Mn (R) et t ∈ R+ , det(A 2 + t I n ) Ê 0.
n+1
a) Montrer que 1 + x − P n2 (x) est divisible par
x .
2. Montrer que si p ∈ N, −I 2p+1 n’est pas somme de deux carrés de M2p+1 (R).
b) En déduire une matrice M ∈ Mn (C) telle que M 2 = I n + N .
3. Peut-on généraliser pour une une puissance p-ième quelconque ? ⋆ Exercice 25 — Matrices de rang 1
Soient n ∈ N∗ et M ∈ Mn (C).
N
⋆ Exercice 17 — On définit u, v, w ∈ R par u 0 = −2, v 0 = 1 et w 0 = 5 et pour n ∈ N :
1. Montrer que toute matrice de rang r est la somme de r matrices de rang 1.
u n+1 = 4u n − 3v n − 3w n ; v n+1 = 3u n − 2v n − 3w n ; w n+1 = 3u n − 3v n − 2w n 2. Montrer que M est de rang 1 si et seulement s’il existe une matrice colonne
non nulle C et une matrice ligne non nulle L telles que M = C L.
Exprimer u n , v n et w n en fonction de n.  ′ 3. On suppose désormais M de rang 1.
′ x = x + z
(
x = 5x − 2y + t En déduire que M 2 = Tr(M )M puis étudier la diagonalisabilité de M .

⋆ Exercice 18 — Résoudre les systèmes et y ′ = −y − z
y ′ = −x + 6y + 1 
 ′ 4. Montrer que deux matrices de rang 1 et de même trace sont semblables.
z = 2y + z

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⋆⋆ Exercice 26 — Caractérisation des matrices nilpotentes ⋆⋆ Exercice 31 — Déterminer la dimension maximale d’un sous-espace vectoriel
Soient K un sous-corps de C et A ∈ Mn (K). de Mn (R) ne contenant que des matrices diagonalisables.
1. On suppose que pour tout k ∈ N∗ , Tr(A k ) = 0. Montrer que A est nilpotente. ⋆⋆⋆ Exercice 32 — Théorème de Kronecker
2. Établir l’équivalence : Soient n ∈ N∗ et P ∈ Z[X ] unitaire de degré n.
Sp(A) = {1} ⇐⇒ Tr(A) = Tr(A 2 ) = · · · = Tr(A n ) = n 1. Exhiber M ∈ Mn (Z) de polynôme caractéristique P .
n
2. On factorise P sur C sous la forme P = (X − λi ).
Y
3. Soit B ∈ Mn (K) telle que pour tout k ∈ N∗ , Tr(A k ) = Tr(B k ).
i =1
Prouver que A et B ont même polynôme caractéristique. n
q
Si q ∈ N∗ , montrer que − λi ) est dans Z[X ].
Y
(X
⋆⋆ Exercice 27 — Soient A, N ∈ Mn (R) avec N A = 0 et N nilpotente. i =1

Montrer que χ A+N = χ A . Le résultat subsiste-t-il si on suppose AN = 0 ? 3. On suppose P non constant, de racines complexes de module inférieur ou
égal à 1. Montrer que les racines non nulles de P sont des racines de l’unité.
⋆⋆⋆ Exercice 28 — Soient n ∈ N∗ et A, B ∈ Mn (C). On suppose qu’il existe
λ0 , . . . , λn ∈ C tels que les matrices A + λi B soient toutes nilpotentes. J Partie B – Réduction d’endomorphismes
1. Prouver que pour tout λ ∈ C, A + λB est nilpotente.
2. En déduire que A et B sont nilpotentes. ⋆⋆ Exercice 33 — Soient E un K-e.v. de dim. finie, u ∈ L (E ) et α, β ∈ K distincts.
1. On suppose que (u−αidE )◦(u−βidE ) = 0. Montrer que u est diagonalisable.
⋆⋆ Exercice 29 — Autour de la comatrice
2. Soit v ∈ L (E ) tel que u ◦ v = v ◦ u et (u − αidE ) ◦ (v − βidE ) = 0.
1. a) Soit A ∈ GLn (C). Exprimer le polynôme caractéristique de A −1 puis
Quelles sont les valeurs propres de u + v ?
celui de Com(A) en fonction de celui de A.
b) Étendre le résultat précédent au cas où A ∈ Mn (C) quelconque. ⋆⋆ Exercice 34 — Soient E un espace vectoriel de dimension finie et f ∈ L (E ).
2. Montrer que tout vecteur propre de A est vecteur propre de Com(A)⊤ . Peut-on écrire une implication entre « f diagonalisable » et « Ker( f ) ⊕ Im( f ) = E » ?
3. a) On suppose que A ̸∈ GLn (C). Montrer que 0 est valeur propre simple
de A ssi Com(A) est de trace nulle. ⋆ Exercice 35 — Soient n ∈ N∗ et ϕ : P ∈ Rn [X ] 7→ nX P − (X 2 − 1)P ′ .
b) Prouver que dans ce cas, Com(A)⊤ est diagonalisable. Montrer que ϕ ∈ L (Rn [X ]) puis déterminer sa matrice représentative dans la base
(1, X − 1, ..., (X − 1)n ) de Rn [X ]. L’application ϕ est-elle diagonalisable ?
4. Soient A, B ∈ GLn (C) supposées semblables. Montrer que Com(A) et
Com(B ) le sont également.
⋆ Exercice 36 — Soit ϕ : P ∈ R[X ] 7→ (X + 1)(X − 3)P ′ − X P .
⋆⋆ Exercice 30 — Soient A ∈ Mn,p (C), B ∈ Mp,n (C) tq AB est diagonalisable. 1. Déterminer le degré d’éventuels vecteurs propres de ϕ.
1. On suppose ici que n = p et A ∈ GLn (C). Montrer que B A est diagonalisable. 2. Déterminer les éléments propres de ϕ.
2. On suppose dans cette question que AB est inversible.
⋆⋆ Exercice 37 — Soient n ∈ N∗ et ϕ : P ∈ Rn [X ] 7→ X (1 − X )P ′ + nX P .
a) Montrer que Cp = Ker(A) ⊕ Im(B ).
b) Montrer que la restriction de X 7→ AX à Im(B ) est un isomorphisme. Montrer que ϕ ∈ L (Rn [X ]) et déterminer ses éléments propres à l’aide d’une
c) À l’aide de vecteurs propres de AB , montrer que B A est diagonalisable. équation différentielle. L’application ϕ est-elle diagonalisable ?

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⋆⋆ Exercice 38 — On considère l’application f définie sur Rn [X ] (n ∈ N∗ ) par : ⋆⋆⋆ Exercice 46 — Soit u l’endomorphisme de E = C ∞ (R, R) défini par :
t t +1
µ ¶ µ ¶
f (P ) = a(b − X )P ′ − nP (a, b) ∈ R2 ∀f ∈ E, ∀t ∈ R, u( f )(t ) = f +f
2 2
Déterminer le spectre de f via la décomposition en éléments simples de P ′ /P . 1. Déterminer les valeurs propres de la restriction de u à Rn [X ].
2. En comparant |u( f )| et | f | sur [−a, a] (a > 0), montrer que Sp(u) ⊂ [−2, 2].
⋆⋆ Exercice 39 — Soit Φ : P 7→ (X 4 − 1)P mod X 4 − X définie sur R3 [X ].
3. Montrer que tout vecteur propre f de u relatif à une valeur propre non
1. Montrer que Φ est un endomorphisme de R3 [X ].
nulle est une fonction polynomiale et en déduire Sp(u).
2. Déterminer son noyau, son image et ses sous-espaces propres.
⋆⋆ Exercice 47 — Soient E un C-espace vectoriel de dimension finie, f ∈ L (E )
⋆ Exercice 40 — Soit ϕ l’application définie sur Mn (R) par ϕ(A) = A + Tr(A)J où et ϕ l’endomorphisme de L (E ) défini par ϕ(u) = u ◦ f .
J désigne la matrice de Mn (R) ne comportant que des 1.
1. a) Soit λ ∈ Sp(ϕ). À l’aide d’une inclusion de noyau et d’image, montrer
1. Montrer que ϕ est un endomorphisme de Mn (R). que λ ∈ Sp( f ) et exprimer dim(E λ (ϕ)) en fonction de dim(E λ ( f )).
2. L’application ϕ est-elle diagonalisable ? b) Montrer que l’endomorphisme ϕ est diagonalisable ssi f l’est.
· ¸ 2. Montrer que le résultat subsiste avec ψ : u 7→ f ◦ u.
a b
⋆⋆ Exercice 41 — Soient A = et ϕ : S ∈ S 2 (R) 7→ AS + S A ⊤ .
c d
⋆⋆ Exercice 48 — Soient u et v deux endomorphismes d’un R-espace vectoriel E .
1. Montrer que ϕ ∈ L (S 2 (R)) et donner sa matrice dans une base de S 2 (R).
1. Soit λ un réel non nul. Prouver que si λ ∈ Sp(u ◦ v), alors λ ∈ Sp(v ◦ u).
2. Quelle relation existe-t-il entre χ A et χϕ ? Z X
3. Y a-t-il un lien entre diagonalisabilité de A et diagonalisabilité de ϕ ? 2. a) Soient u : P 7→ P et v : P 7→ P ′ définis sur E = R[X ].
1
Préciser Ker(u ◦ v) et Ker(v ◦ u). Le résultat de 1. est-il vrai pour λ = 0 ?
⋆ Exercice 42 — Soient A ∈ Mn (C) et ϕ l’endomorphisme défini sur Mn (C) par
b) Si dim(E ) < +∞, montrer que le résultat de 1. reste vrai pour λ = 0.
ϕ(M ) = Tr(A)M + Tr(M )A. L’endomorphisme ϕ est-il diagonalisable ?
⋆⋆⋆ Exercice 49 — Soit u ∈ L (E ) où E est un K-espace vectoriel de dimension
⋆⋆ Exercice 43 — Soit A ∈ Mn (C) où n Ê 1. Comparer les valeurs propres de M et
finie n. Montrer que u est diagonalisable si et seulement si tout sous-espace de E
celles de l’endomorphisme défini sur Mn (C) par M 7→ AM .
admet un supplémentaire stable par u. On pourra raisonner par récurrence sur n.
⋆⋆ Exercice 44 — Déterminer les éléments propres de l’endomorphisme T :
⋆⋆ Exercice 50 — Soient f et g deux endomorphismes d’un C-espace vectoriel E
1 X n
N de dimension finie n Ê 1 vérifiant f ◦ g − g ◦ f = f .
T : (u n ) ∈ R →
7 (v n ) où v n = uk
n + 1 k=0 1. a) Montrer que pour tout k ∈ N, f k ◦ g − g ◦ f k = k f k .
b) En déduire que f est un endomorphisme nilpotent.
⋆⋆ Exercice 45 — Soient E = C (R+ , R) et u : f ∈ E 7→ g où,
2. Montrer que si f n−1 ̸= 0L (E ) , il existe une base B de E et λ ∈ C tels que :
1
Z x
∀x ∈ R∗ , g (x) = f (t ) dt et g (0) = f (0) £
MatB ( f ) i , j = δi , j +1 et MatB (g ) = diag(λ, λ + 1, . . . , λ + n − 1)
¤
x 0

Montrer que u ∈ L (E ) et déterminer ses éléments propres. On considérera pour cela le vecteur g ◦ f n−1 (x) pour un x bien choisi.

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