Groupe 5
Groupe 5
Groupe 5
Unité-Progrès-Justice
Classe : 2nd C
Groupe : 05
Prof : M. Nacoulma
I. Définition de la gymnastique
1) Étymologie
Le mot <<gymnastique>> provient du grec "gymnus" et se traduit en français
comme nu. En effet, durant l'antiquité les grecs pratiquaient cette activité en étant
complètement nus.
2) Définition
a) Dans le cadre académique
Dans ce cadre, nous pouvons dire que la gymnastique est un sport de compétition
dans lequel des individus exécutent des prouesses acrobatiques, facultatives et
prescrites, principalement sur des appareils spéciaux afin d'être jugé selon un code
admis. L'objectif de cela est de démontrer leur force, leur équilibre et leur maîtrise
corporelle.
2) Évolution
a) De la création aux jeux olympiques
Au début du XIX siècle, Friedrich Ludwig Jahn fut l'un des pionniers de la
gymnastique. En effet, en 1811, c'est lui qui fonda la première école de
gymnastique. À cette époque, il lance la gymnastique avec des appareils ou agrès
tels que le cheval de bois, la poutre, les barres parallèles….
Dès cet instant, la gymnastique sera considérée comme une méthode d'éducation
physique telle la pensée de Jahn Ludwig son fondateur. Elle connaîtra une
expansion rapide dans le monde et surtout en Europe. Dans les pays européens,
on assistera à l'implantation d'écoles de gymnastique un peu partout.
Progressivement, la gymnastique deviendra une véritable activité sportive ayant
son caractère propre à elle et voit disparaître des exercices de types athlétiques
tels que les courses, les sauts : À la suite de tous ces événements vint l'organisation
du premier festival de gymnastique (Turnfest) à Cobourg dans les années 1860.
C'est ainsi que petit à petit, la gymnastique fut intégrée aux jeux olympiques et
grâce au Barron pierre de Coubertin. Les compétitions de gymnastique au jeux
olympiques comprenaient des épreuves typiquement allemandes. Pour les
hommes, on y retrouvait le cheval d'arçons, les anneaux, les barres parallèles et la
barre fixe, Du côté des femmes, les épreuves étaient similaires à celles des
hommes, à l'exception de l'ajout de la poutre. Plus tard, nous assisterons à l'ajout
des exercices au sol, qui sont le type de gymnastique le plus pratiqué au Burkina
Faso
• Le matériel utilisé :
Cinq engins sont utilisés par les gymnastes dans leur enchaînement : la
corde, le cerceau, le ballon, les massues et le ruban, qui doivent continuellement
être maniés par la gymnaste.
En compétition internationale, les cinq engins ne sont jamais utilisés dans
un même enchaînement. Les individuelles présentent quatre enchaînements, avec
un engin différent par enchaînement ; les ensembles présentent deux
enchaînements, un avec un seul type d'engin et un mixte avec deux types d'engins
: trois d'une sorte et deux d'une autre.
En France, les individuelles présentent, selon leur fédération et leur
catégorie, d’un à quatre enchaînements et les ensembles, un ou deux
enchaînements, à engins identiques ou mixtes.
Il peut exister dans certaines fédérations des catégories particulières où un
enchaînement en ensemble comporte plus de deux types d'engin ; il s’agit
généralement d’enchaînements où les engins sont préalablement posés sur les
bords du praticable et les gymnastes rentrent, sortent du praticable, récupèrent et
déposent les engins au gré de la composition. Il existe également des
enchaînements en ensemble sans engins (en mains libres) qui se rapprochent alors
d'une discipline légèrement différente de la GR : la gymnastique esthétique.
• Composition des exercices
Selon le code pointage de la FIG, un exercice de gymnastique rythmique
peut être exécuté individuellement ou en ensemble de quatre gymnastes ou plus
2. Il doit durer entre 1 min 15 s et 1 min 30 s pour les individuelles et entre 2 min
15 s et 2 min 30 s pour les ensembles.
Alors que les prestations étaient totalement instrumentales, depuis 2013 la
FIG tolère l’utilisation d’une musique avec paroles par gymnaste et par ensemble.
Avec le code de pointage de 2017, les individuelles peuvent dorénavant présenter
deux enchaînements sur les quatre avec une musique comportant des paroles.
Dans les différentes fédérations, les durées des enchaînements peuvent
varier selon les catégories mais en règle générale, un enchaînement individuel
reste plus court qu’un enchaînement en ensemble. De la même manière, les
fédérations tolèrent ou non les musiques avec paroles, selon les catégories.
Chaque enchaînement est noté de la manière suivante : la note finale est
donnée par la somme des trois notes (exécution, artistique et difficulté) après
soustraction des éventuelles pénalités. Le total de points atteignable peut varier
selon les pays et les catégories, en fonction des divers ajustements.
• Difficultés
Selon le code de pointage 2017-2020, la note de difficulté est composée de
quatre parties : les difficultés corporelles, les combinaisons de pas de danse, les
éléments dynamiques avec rotation et lancer (aussi appelés risques) et les
difficultés d'engin.
Les difficultés corporelles d'une chorégraphie sont répertoriées dans 3
catégories : les sauts, les équilibres et les rotations. Chaque famille d'éléments
techniques — aussi appelée « groupe corporel » — doit être représentée. Le
groupe « souplesses et ondes » présent dans les codes de pointages antérieurs a
disparu du code de pointage 2013-2016. Les difficultés de cet ancien groupe sont
réparties entre les équilibres et les rotations. •Équilibres
Ils peuvent être effectués debout (maintien sur une jambe et sur demi-pointe) ou
au sol (maintien sur un genou ou la poitrine). Historiquement, un équilibre doit
être nettement maintenu (minimum une seconde) mais depuis l’arrivée d’une
partie des difficultés du groupe corporel souplesses et ondes dans le groupe
équilibre, certains équilibres peuvent être réalisés de façon dynamique, la position
doit néanmoins être bien définie.
Il existe également plusieurs sortes d'équilibres : en retiré, sur le côté, attitude,
boucle, fouetté, etc. Ceux-ci peuvent se mettre en place de deux façons : en relevé
ou en piqué. Le relevé consiste à se placer en équilibre sur jambe tendue par une
flexion du genou et de la cheville. On part d'un appui du talon au sol à une
élévation sur demi-pointe
•Rotations
Le groupe corporel rotations est composé de toutes les difficultés du groupe
corporel pivot des codes de pointages précédents, ainsi que des anciennes
difficultés souplesse et ondes qui comportaient une rotation.
Un pivot s’exécute en tournant sur une jambe et sur demi-pointe ou non, de façon
à faire au minimum un tour (360° ou 180° selon les formes). Les pivots ont les
mêmes noms que les équilibres : en retiré, sur le côté, attitude, arabesque, boucle,
fouetté, etc.
Les sauts
La gymnaste effectue une figure en l'air en sautant. Il existe plusieurs sortes de
sauts : enjambé, 1 ou 2 boucles, carpé, cabriole, cosaque, saut de biche, saut
ciseau, saut groupé, biche boucle, biche battu, saut manège, etc. Ils sont en général
précédés d'un pas chassé et/ou d'un pied d'appel.
Tous les sauts se réalisent en trois phases : impulsion, suspension, réception. En
fin d’impulsion, il y a une extension complète de la jambe du sol. Lors de l'envol,
la position est clairement définie. En réception, il y a une flexion de la cheville et
du genou pour amortir
• Exécution
L’exécution est très importante car elle détermine la moitié de la note finale de la
gymnaste. Cette partie représente les fautes commises par la gymnaste. Le code
de pointage 2013-2016 ayant entraîné la disparition de la note artistique, la note
d’exécution comporte désormais les fautes artistiques et les fautes techniques (qui
sont jugées par deux jurys différents depuis 2017), c’est-à-dire par exemple les
chutes d'engin et les déplacements de la gymnaste, maniements incorrect de
l'engin (ballon griffé, altération du dessin du ruban, etc.), technique corporelle
incorrecte (pointes, bras ou jambes non tendus, perte d'équilibre, synchronisation,
etc.).
• Composantes artistiques
L'unité de la composition, l'harmonie entre la musique et le mouvement,
l'expression corporelle et l'utilisation de l'espace sont autant de domaines ou des
fautes artistiques peuvent entraîner des déductions en exécution.
La chorégraphie de la gymnaste doit être aussi variée que possible, c'est-à-dire
utiliser les changements de niveau, d'énergie, de direction, de déplacements et
mettre en œuvre tous les groupes corporels et maniements possibles : mouvement
en huit, circumductions, lancers, échappés, roulés, etc. Pour les enchaînements en
ensemble, en plus de tout cela, un nombre de formations (en cercle, diagonale,
quinconce, etc.) est demandé.
La gymnaste doit absolument être accompagnée de musique lors de son passage
devant le jury. Les musiques utilisées peuvent être instrumentales ou contenir des
paroles. Le manque de relation entre la musique et la chorégraphie est sévèrement
pénalisé.
• Grandes compétitions
Il y a une grande quantité d'événements lié à la gymnastique rythmique dans le
monde. Les championnats qui regroupent des gymnastes du monde entier sont les
suivants :
Les Jeux olympiques se déroulant tous les quatre ans rassemblent les gymnastes
qui sont parvenues à se qualifier pour le plus grand événement sportif de la
planète. Une nation peut qualifier une équipe et deux participantes individuelles
au maximum. Alors que l'ensemble des disciplines olympiques sont accessibles
aux femmes depuis les Jeux olympiques d'été de 2012, la gymnastique rythmique
est l'une des deux dernières disciplines fermées aux hommes, avec la natation
synchronisée3,4,5 ;
Les championnats du monde qui ont lieu chaque année depuis 1963 sauf les
années olympiques depuis les Jeux olympiques d'été de 2000 ; La coupe du
monde, tournoi organisé par saison, divisé en plusieurs étapes qui se déroulent
tout au long de l'année civile. Le vainqueur est désigné en additionnant les
performances réalisées durant les différentes étapes ; Etc.
4) La Gymnastique Acrobatique
La gymnastique acrobatique ou acrosport est une activité gymnique
artistique, mélangeant chorégraphie, gymnastique au sol et pyramides humaines.
Il consiste en la pratique de main à main acrobatique, enchaînements de porters,
de chorégraphies et d'acrobaties sur un thème musical.
L'acrosport se pratique en équipe (de 2 à 4 personnes par formation),
composée de voltigeurs, de porteurs et de "semi" (rôle intermédiaire). Le voltigeur
est celui qui participe à une forme corporelle en utilisant (appui, équilibre ou saut)
avec une autre personne. Le porteur est donc celui qui joue un rôle d'appui. Il
existe 5 types de formations en compétition : duo féminin - duo mixte - duo
masculin - trio féminin - quatuor masculin.
La Gymnastique Acrobatique tient ses racines de l’Antiquité. De
nombreuses sculptures et peintures de cette époque ont été trouvées dans divers
lieux de la planète (on trouve des porteurs acrobatiques sur les fresques
égyptiennes). Les plus anciennes datent de 8 000 av. J.-C. Bien que l’on puisse
trouver des traces d’acrobatie collective dans certaines cultures traditionnelles ou
dans les pratiques militaires, c’est plus particulièrement grâce au cirque que la
Gymnastique Acrobatique moderne va se dessiner. Les numéros sont plus connus
sous le nom de « mains à mains » dans ce milieu et cherchent à montrer force,
souplesse, équilibre et agilité. Aujourd’hui, la tendance s’est inversée. Les
numéros de « mains à mains » ou de "banquine" des cirques sont très souvent
réalisés par d’anciens grands champions de Gymnastique Acrobatique.
La Gymnastique Acrobatique moderne, acrosport à l’époque, fut reconnue
comme discipline sportive par l'ancienne URSS en 1939, plus tard par la Pologne,
la Chine, l’Allemagne et la Bulgarie2. Ces pays s’organisent et développent
l’aspect compétitif de la discipline. Certains athlètes de l’époque vont fortement
influer sur la pratique actuelle, à l’image du Polonais Konrad Zielinski qui fut
juge expert et membre du Comité Technique de la Fédération Internationale de
Gymnastique jusqu'en 20083 et de sa femme Gisela. Lors des premières
compétitions, seule l’exécution technique était prise en compte. Aujourd’hui, la
difficulté et l’artistique sont également évaluées.
En 1973, la Fédération Internationale de Sports Acrobatiques (FISA) est
créée. Elle regroupe l’Acrosport et le Tumbling. Cette institutionnalisation
entraîne l’élaboration d’un code de pointage officiel. Les catégories de
compétition sont créées par la même occasion. Elles sont au nombre de 5 : duo
féminin, masculin et mixte, trio féminin et quatuor masculin. Ce sont toujours les
mêmes formations qui concourent aujourd’hui.
Les premiers Championnats du Monde ont été organisés à Moscou dès
l’année suivante. Le premier titre de champion du monde en paire mixte fut
décerné à Yuri et Galina Savelyev4
En 1985, la discipline est reconnue par le Comité International Olympique.
Elle est intégrée en 1993 au programme des Jeux Mondiaux à La Haye (Pays-
Bas). Cinq ans plus tard, à l’occasion de l’entrée du Trampoline aux J.O, la FISA
et la FIT (Fédération Internationale de Trampoline) fusionnent avec la Fédération
Internationale de Gymnastique, une condition sine qua non du CIO (Comité
International Olympique). En 2005, l’Acrosport devient Gymnastique
Acrobatique, afin de répondre au souhait de la FIG de fédérer les pratiques
gymniques et d’harmoniser les appellations.
Chaque duo, trio ou quatuor d’acrobates participe à titre individuel : on parle
d'unité.
Une compétition comprend des épreuves de Duo en masculin, féminin et
mixte : homme porteur, femme voltigeuse. Trio féminin. Quatuor masculin.
Durée : les exercices libres statiques et combinés durent 2 minutes 30
secondes, l'exercice dynamique 2 minutes (Pour les catégories d'initiations, cette
durée peut varier) Gagnée par l’équipe la mieux notée.
Dirigée par un juge arbitre, deux juges à la difficulté, deux à six juges à
l'artistique, deux à six juges à l'exécution. Les juges notent la qualité artistique
(chorégraphie, expressivité, partenariat, originalité, créativité, variété des
éléments présentés) et l’exécution (qualité de réalisation des difficultés) de
l'enchaînement
Le praticable est un plancher carré de 12 m de côté, élastique, souple,
composé de plaques jointes par des bandes de velcro, recouvert par une moquette
• Les acteurs
Le voltigeur participe à une forme corporelle en étant en appui sur une autre
personne (porteur) de façon sécurisée, c'est-à-dire en plaçant les appuis (pieds ou
mains) sur des parties solides du corps du porteur.
Le porteur joue un rôle d'appui et de soutien. Il doit être capable d'anticiper
d'éventuels déséquilibre du voltigeur
• La tenue
Femmes : justaucorps, ou académique. Jupette autorisée, mais elle doit
couvrir la totalité de la zone pelvienne et ne pas descendre en dessous, ou un
pantalon.
Hommes : léotard avec short ou sockol, ou académique.
Avec ou sans chaussons, ou chaussettes blanches.
La tenue doit être identique au sein d’un groupe (duo, trio, quatuor), ou être
complémentaire.
Déroulement de la compétition
Principe général
Main à main pratiqué avec support musical, les concurrents effectuant des
porters, des figures acrobatiques et des passages chorégraphiques.
•Les exercices
L’ordre de passage est tiré au sort, sauf lors de l’exercice combiné dans
lequel ils passent en ordre inverse de la somme des notes obtenues lors des
exercices statiques et dynamiques. Le premier mouvement effectué par un
compétiteur est considéré comme le début de l’exercice. Tous les exercices,
doivent inclure des éléments de chorégraphie, doivent être réalisés en musique.
•Les éléments
Éléments individuels
Statiques ou de catégorie 1 Souplesses, combinaisons acrobatiques avec
réception fixe (tels attitude, fente, poisson, équilibre, grand écart, etc.) positions,
équilibres, et éléments de chorégraphie.
Dynamiques ou de catégorie 2 Séries acrobatiques réalisées en
déplacement continu avec une réception sur les deux pieds, sauf exception.
• Composition des exercices
Un exercice se compose d’éléments collectifs et d’éléments individuels
optionnels, tous caractéristiques de l’exercice (statique ou dynamique) et reliés
entre eux par la chorégraphie.
Exercice libre statique
Deux partenaires (au moins) restent en contact permanent durant la
réalisation de cet élément. Ce type d’exercice doit mettre en évidence la force,
l’équilibre, ainsi que la souplesse et l’agilité des partenaires. Les éléments
statiques peuvent être soit fixes, soit en mouvement (changements de position,
etc.). Ils doivent être maintenus 3 secondes. Les pénalités sont de 0,3 point par
seconde manquantes. Les éléments statiques effectués en mouvement ne sont
évalués que si la position finale est contrôlée et maintenue.
En duo, l’exercice doit comprendre :
Jusqu'à 8 éléments collectifs statiques sans phase aérienne dont trois
doivent être maintenus 3 secondes, et jusqu'à 3 éléments individuels optionnels.
En trio, il doit comprendre :
Jusqu'à 8 éléments collectifs dont 4 pyramides différentes, et jusqu'à 3
éléments individuels optionnels.
En quatuor, il doit comprendre :
Jusqu'à 8 éléments collectifs dont au moins une pyramide et une ou
plusieurs transitions. Si cette pyramide s’écroule pendant sa construction et
avant que le chronomètre soit en marche, elle vaut 0 point.
Exercice libre dynamique
Le contact entre les partenaires doit être très bref, impliquant une phase
aérienne.
Ce type d’exercice doit mettre en évidence la maîtrise individuelle et
collective dans l’exécution des phases aériennes lors des séries de tumbling, les
sorties ainsi que les rattraper. L’exercice doit se composer de six éléments
collectifs jusqu'à 8 éléments collectifs incluant une phase aérienne. Cinq
catégories d’éléments collectifs sont définies :
De partenaire à partenaire (rattraper).
Du sol au partenaire (rattraper).
Du partenaire au sol (sorties).
Du partenaire au sol avec bref contact avant la réception (sorties).
Du sol, bref contact avec le partenaire, puis retour au sol du concurrent
(élément dynamique).
Ainsi que 3 éléments individuels optionnels.
Exercice libre combiné
Il doit comprendre des éléments types de l’exercice statique et des
éléments types de l’exercice dynamique.
Il doit toujours inclure six éléments collectifs et jusqu'à 10 éléments
collectifs contenant au moins, ainsi que 5 éléments individuels optionnels de
catégorie 1 ou 2, dont un rattraper.
• Les fautes
Les juges repèrent et jugent les fautes techniques et les fautes artistique.
Fautes techniques Elles concernent : la réception, le début et la fin des
éléments, la stabilité des éléments statiques, l’amplitude des éléments
dynamiques, la correction de la tenue du corps, la précision de l’exécution, les
chutes et les altérations d’éléments.
Les aides extérieures (ceinture, rouleau, serre-tête, pareurs, tapis
supplémentaires) ne sont pas autorisées.
Pénalisation des fautes techniques :
Les graves de 0,5 à 1 point.
Les moyennes de 0,2 à 0,3 point.
Les légères de 0,1 point.
Fautes Artistique Elles concernent :
L’utilisation incomplète de l’aire d’évolution, le mauvais usage des divers
niveaux de mouvement (haut, milieu ou bas), de même que le manque de variété
de la qualité du mouvement (soutenu, lent, rapide, direct ou indirect), tout
manque d’harmonie entre la musique et le mouvement, le port d’une tenue
vestimentaire incorrecte, la trop grande différence de taille entre des partenaires,
la concentration de tous les éléments difficiles dans la même partie de l’exercice.
La musique qui accompagne les exercices est libre, et peut, depuis la
version 2020 du code de pointage FIG, contenir des paroles. Celles-ci doivent
respecter l'éthique de la fédération internationale (pas de propos provoquant,
politiques, religieux, etc.)
Pénalisation des fautes d’impression :
Les graves de 0,5 à 1 point.
Les moyennes de 0,3 point.
Les légères de 0,1 point
Les graves de 0,5 à 1 point.
Les moyennes de 0,3 point.
Les légères de 0,1 point.
Jugement
De 2 à 6 juges à l'exécution, 2 à 6 juges à l'artistique, 1 à 2 juges à la
difficulté et 1 juge arbitre apprécient les enchaînements à partir des critères
techniques et artistiques suivants : difficulté, artistique, qualité de l’exécution,
durée des éléments d’équilibre, durée de l’exercice. Un certain nombre de
difficultés de base est exigé pour chaque exercice permettant l’établissement de
la note de base. La note de chaque juge est donnée sur 10 points, au dixième de
point.
La note finale obtenue par chaque formation s’obtient par addition de la
note D (de difficulté) (diminuée des pénalités éventuelles), de la note E
(d’exécution) et de la note A (artistique).
NF = note D + note E x 2 + note A - P
Classement
Trois titres sont attribués par groupe aux concurrents les mieux notés :
Concours général ;
Exercice statique ;
Exercice dynamique
5) La Gymnastique Aérobic
L'aérobic sportive, également développée par la FIG sous le nom de
gymnastique aérobic, est une forme compétitive de l'aérobic. Il s'agit de
présenter une chorégraphie comprenant 6 à 10 éléments de difficultés (code de
pointage), un enchaînement de mouvements complexes sur des musiques
différentes et rapides (notes technique et artistique) sur une surface de 10 m sur
10 m par équipe et de 7 m sur 7 m pour les gymnastes de moins de 12 ans ou les
solos. Plusieurs types de difficultés sont présentes dans une chorégraphie, il y a
4 catégories de difficultés : Groupe A – Force dynamique Groupe B – Force
statique Groupe C – Sauts Groupe D – Equilibre et souplesse
• Origine de l'aérobic
L'aérobic sportive puise ses origines dans l'aérobic traditionnelle. Inventé par le
médecin Kenneth Cooper, le terme aérobics fait son apparition aux États-Unis en
1968. Cooper crée par la même occasion un laboratoire de recherches
spécifiques à cette discipline, baptisé le Cooper Institute for Aérobic Research,
installé à Dallas. En France, il faudra attendre 1979 pour voir apparaître le terme
aérobic.
La gymnastique aérobic est devenue une discipline sportive officielle avec
ses règlements, la participation des nations des cinq continents, ses stages, ses
formations, son calendrier et ses compétitions. La Fédération internationale de
gymnastique (FIG) a organisé les premiers championnats du monde d'aérobic
sportive à Paris du 15 au 17 décembre 1995.
Par un arrêté du 1er juillet 2008 [archive], la gymnastique aérobic a reçu
l’agrément du ministère français de la Jeunesse et des Sports. L'arrêté porte
création de la mention « gymnastique aérobic » du diplôme d'État supérieur de
la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport spécialité « performance
sportive ».
• Composition
La gymnastique aérobique se caractérise par un enchaînement de mouvements
complexes et de grande intensité effectués en musique. Un exercice, d'une durée
de 1 minute et 15 secondes (plus ou moins 5 secondes), doit démontrer
créativité, souplesse, équilibre, force, explosivité et dynamisme tant par les sauts
que par les éléments en appui facial. Chaque gymnaste est évalué en artistique
(A), exécution (E) et difficulté (D).
• Difficultés
Il existe quatre grands groupes de difficultés : celui des forces dynamiques (ex. :
les pompes) ; celui des forces statiques (ex. : l’équerre) ; celui des sauts (ex. : le
saut carpé écarté, le shoushounova) ; celui de la souplesse et de l’équilibre (ex. :
le grand écart, le pivot ou l’illusion, qui est une pirouette renversée). Une
difficulté de chacun de ces groupes doit figurer dans les programmes présentés
aux juges
7) Le tumbling
Le tumbling (de l'anglais to tumble signifiant « culbuter ») est un sport de
gymnastique acrobatique qui se pratique sur une piste gonflable mesurant 25
mètres de long par 1,5 mètre de large. Elle est précédée d'une piste d'élan de 10,5
mètres et suivie d'un tapis de réception de 20 cm d'épaisseur et d'un sur tapis de
10 cm.
Le tumbleur effectue une série de 8 mouvements de rebondissement pieds-
mains ou pieds-pieds à grande vitesse (plus de 30KM/H de moyenne de vitesse
de déplacement) et à très grande hauteur (plus de 4 m). Il enchaîne des figures
acrobatiques qui lui permettent d'acquérir de la vitesse (tempo et flip, double salto)
pour réaliser des acrobaties de très haut niveau en 8e et dernier élément (double
ou triple saut périlleux avec ou sans vrille). Une série de tumbling est notée par
une série de juges qui évaluent le tumbleur selon la difficulté et l'exécution de
l'exercice
• Histoire
Ce sport a été discipline olympique aux Jeux de 1932 (à Los Angeles) mais
n'a plus figuré, depuis, au programme des Jeux. Il réapparait néanmoins en 1986
aux États-Unis lors des championnats nationaux1.
Le premier champion du monde français est Pascal Éouzan (1988 et 1990).
Chrystel Robert prend alors la relève (1990, 1992, 1994, 1996) et reste la
gymnaste française la plus titrée actuellement.
C'est à l'initiative d'Albert Moris, président d'un club de gymnastique de
Paris (ASPLXX) que le tumbling va se développer à Paris en 1981. Cette
discipline était déjà pratiquée à Évian sous la responsabilité de Maurice Mallet.
À Paris, M. Moris va créer le premier centre régional de sports acrobatiques
au sein de son club en 1982. Ce dernier sera très vite acheminé vers l'INSEP en
1984, avant de déménager à Rennes. L'entraîneur national est alors Éric Beck. La
piste de tumbling mesurait trente mètres de long à ses débuts, et sa conception a
changé selon les périodes : elle a été faite en bois ou en skaï, et même en ressorts.
De nos jours, elle est composée de rondins en fibre de verre, posés les uns et les
autres sur un cadre métallique, sur lesquels est posée une mousse à forte densité
de 10 cm d’épaisseur environ, et une moquette. Ses dimensions sont de 25 mètres
de long pour 1,70 à deux mètres de large. Elle est précédée d’une piste d’élan de
dix à onze mètres de long, qui est fréquemment en bois, ou utilisée comme
prolongement de la piste. Celle-ci est terminée par une aire de réception mesurant
six mètres de long et trois mètres de large, laissant toutefois place à une zone de
réception de 4 × 2 m pour les gymnastes.Il existe des variantes de piste de
tumbling telles que la piste de fast track et la piste gonflable.
8) La Team gym
La TeamGym1 est une des disciplines qu’encadre la gymnastique. Il s’agit
d’une discipline européenne d’origine scandinave. Ce sport appelé auparavant
Euroteam a vu sa première compétition officielle se dérouler en 1996 en Finlande.
Puis, en 2010 ont été organisé les premiers championnats d’Europe de Teamgym
en Suède. Depuis, les championnats européens ont lieu tous les 2 ans.
La Teamgym se pratique par équipe féminine, masculine ou mixte. L'équipe
est constituée d'une équipe de 6 à 12 membres. Les agrès utilisés en TeamGym1
sont différents de ceux de la gymnastique artistique. En effet, l'équipe présente
une chorégraphie au sol, un passage au saut et au mini trampoline et pour finir des
acrobaties au tumbling. Ce sport demande différentes qualités de la part des
gymnastes ce qui fait de lui un sport complet et dynamique.
La Teamgym est une discipline sportive qui est notée par des juges. Ces
derniers s’appuient sur le Code de Pointage, un document qui répertorie les règles
et les exigences de la discipline. Il explique les différents niveaux de pratiques, le
programme respectif de chaque agrès et fait preuve de support technique pour un
respect commun de la discipline.
• Programme au sol
Sur un praticable (14m de longueur et 16m de largeur donc différent de
celui utilisé pour la gymnastique artistique qui fait 12m sur 12m), l’ensemble de
l’équipe de gymnastes effectue en musique un programme libre. On demande un
travail de groupe rigoureux et une présentation expressive. On note la
performance principalement sur les éléments gymniques, la chorégraphie et aussi
la synchronisation des gymnastes2. La notation est basée sur la difficulté des
éléments proposés, l’exécution de ces derniers (donc la capacité de les effectuer
sans danger et correctement) ainsi que la composition du mouvement d’ensemble
soit sa construction.
• Tumbling
Des séries d’acrobaties sur une piste longue de tumbling sont présentés par
le groupe. Mais il y en a que 6 de l'équipe qui passent. La présentation comprend
3 séries de passages : une série avant, une série arrière et une série mixte. Durant
le premier passage les gymnastes doivent effectuer une série commune c’est à dire
que les 6 gymnastes passant doivent présenter le même élément. Les 2 passages
suivant doivent eux montrer une intensification de la difficulté par passage. Les
passages doivent avoir un rythme régulier et la présentation doit être fluide. Les
gymnastes passent en « cascades », ils passent les uns à la suite des autres2.
• Saut et Mini-Trampoline
Le groupe effectue des sauts sur un mini-trampoline et comme pour le
tumbling la présentation doit être fluide et rythmée. L'épreuve consiste en trois
séries différentes dans lesquelles six gymnastes passent à chaque fois: une série
au saut de cheval, une série au mini-trampoline et une série commune2. Les 2
séries qui ne sont pas communes doivent présenter minimum une intensification
de la difficulté par série. La présence d’un entraîneur est obligatoire sur l’aire de
réception par mesure de sécurité
• Manifestations
Le Championnat d'Europe en Team Gym est une des plus récentes
manifestations de l'Union Européenne de la Gymnastique (UEG). Des
manifestations sont organisées en Europe une année sur deux (les années paires).
L'Euroteam (compétition européenne de Team Gym) de l'UEG a vu le jour en
Finlande en 1996 et le premier Championnat d'Europe Officiel était en Suède en
2013.
Le code de pointage est un document qui réglemente la notation des
épreuves de gymnastique artistique. Il est publié par la Fédération internationale
de gymnastique (FIG).
Traditionnellement, le code est mis à jour à la fin de chaque cycle
olympique. Les révisions majeures sont censées prendre en compte les nouvelles
tendances du sport, d'évaluer ou d'effacer certains mouvements de la table des
éléments, ajouter de nouvelles figures soumises par les gymnastes ou encore
changer les règles autant que nécessaire. Les révisions mineures du code sont
souvent effectuées après les championnats du monde.
La FIG a aussi en charge la gymnastique rythmique, l'aérobic, le trampoline
et à ce titre rédige et publie des codes propres à chacune de ces disciplines.
Le nouveau code
En 2006, le code de pointage et tout le système de notation de la
gymnastique sont complètement modernisés. Les changements proviennent de la
controverse sur la notation du jury au cours des Jeux olympiques de 2004 à
Athènes. Cette controverse met en cause la fiabilité et l'objectivité du système de
notation et révèle que l'exécution a été sacrifiée au profit de la difficulté. Ce
changement majeur s'inscrit dans la continuité de celui opéré peu avant dans le
patinage artistique et qui trouve son origine dans les mêmes irrégularités
constatées dans la notation du jury au cours de compétitions internationales.
Bien que le nouveau code ne soit entré en vigueur que dans peu de
compétitions internationales — dont les jeux du Commonwealth en 2006, il
constitue déjà un point de désaccord important au sein de la communauté
gymnique. Les tenants du nouveau système estiment que c'est une étape
nécessaire au développement de la gymnastique, en promouvant les figures
difficiles et un système de jugement plus objectif. Ses opposants craignent que le
public, ne comprenant pas la notation, perde son intérêt pour les compétitions de
gymnastique et que l'esprit de ce sport change en diminuant l'accent sur l'aspect
artistique de la gymnastique. Il y a aussi dissension sur le fait que le nouveau code
met fin en pratique à la note parfaite de 10 qui est depuis longtemps le sceau de
la gymnastique
Les bases du code 2006
Comme dans l'ancien code, il est attribué à chaque élément de danse ou
élément acrobatique un niveau spécifique de difficulté. La classification Super-E
a disparu, et la difficulté varie désormais de A (le plus facile) à I (le plus difficile).
Les gymnastes peuvent toujours inventer des figures originales et les soumettre à
la FIG afin qu'elles soient incluses dans la table des éléments. Deux jurys notent
chaque enchaînement en évaluant différents aspects de l'exécution. La note finale
est la somme de ces deux notes.
La note D évalue le contenu de l'enchaînement selon trois critères :
Valeur de difficulté (VD) : les dix valeurs d'élément les plus hautes de
l'enchaînement sont additionnés, avec un maximum de 5 éléments du même
groupe d'éléments. Pour une figure de type I un gymnaste obtient 0,9 point et 0,1
point pour une figure de type A ;
Exigences de groupe d'éléments (EGE) : les gymnastes doivent, avant la
sortie, exécuter des figures parmi trois groupes d'éléments au sol, au cheval
d'arçons, aux anneaux, aux barres parallèles et à la barre fixe. À chaque exigence
de groupe d'élément présentée 0,5 point est acquis. Un maximum de 1,5 point peut
donc être acquis par ce biais. Si le gymnaste présente une sortie de valeur C, 0,3
point est acquis. S'il présente une sortie de valeur D ou supérieure, 0,5 point est
acquis ;
Valeur de liaison (VL) : des points supplémentaires sont accordés pour la
combinaison de deux éléments ou davantage.
Bien que le jury de la partie D ne procède pas à des déductions, il peut
décider de ne pas accorder les points de VL ou EGE dans le cas de chutes. Un
gymnaste peut également perdre les points de VL s'il exécute des pas
supplémentaires ou ménage des pauses dans des figures qui devaient être
combinées. La note E évalue la performance globale, c'est-à-dire « la composition,
les fautes techniques et la qualité esthétique » de l'enchaînement. La note de base
est 10. Les juges enlèvent des points pour chaque faute (mauvaise tenue de corps,
mauvaise exécution technique, mauvaise composition). Les pénalités pour cause
de chute sont incluses dans cette note et valent désormais 1 contre 0,5 puis 0,8
auparavant. Les pénalités s'échelonnent en fonction de la gravité de la faute
commise : 0,1, 0,3, 0,5 ou 1,0.
La note D et la note E sont additionnées pour former la note finale du
gymnaste.
Ce système de jugement s'applique à toutes les compétitions masculines
comme féminines à l'exception du saut de cheval. Le jugement du saut de cheval
est quelque peu différent :
Chaque saut a une valeur en point spécifique dans le code. La note D est
donc simplement cette valeur. Chaque gymnaste exécutant le même saut se
retrouve avec le même nombre de points ;
La note E est la plus importante sur cet appareil. Le jury part de 10 et déduit
des points pour toute faute technique ou erreur de réception.
Comme pour les autres agrès la note D et la note E sont additionnées pour
former la note finale du gymnaste.
V- Importance de la gymnastique
La gymnastique est une discipline sportive qui impacte positivement sur
plusieurs plans
1) Sur le plan physique
La gymnastique met en valeur et renforce plusieurs qualités physiques à
savoir la force, la souplesse, la coordination, l'endurance, le rythme.
En effet, la pratique de la gymnastique agit sur la totalité du corps humain.
Dans ce sens qu’exercer la gymnastique est un très bon moyen d'éviter certaines
maladies comme le diabète..., de développer la musculature corporelle, permettant
ainsi de réaliser de meilleures performances dans d'autres disciplines (pour les
élèves). La pratique de la gymnastique permet aussi d'assouplir les articulations,
car sa réalisation demande beaucoup de précision et d'agilité.
2) Sur le plan moral et intellectuel
À travers la pratique de la gymnastique, le gymnaste ou l'élève arrive à
acquérir et/ou développer :
• Le renforcement mental
• L’esprit de courage, de combativité, de persévérance et aussi d'entraide
• La maîtrise de soi
• L’estime de soi
• Le respect des autres et des règles sociales
Ainsi, par la pratique de la gymnastique, on remarque une amélioration
générale de la qualité de vie grâce à une meilleure gestion du stress, de l'anxiété,
une plus grande confiance en soi, une meilleure connaissance de soi qui permet
de mieux gérer son énergie. Mais la gymnastique permet aussi de développer la
mémoire, l'attention, la concentration mentale et d'acquérir des connaissances
théoriques pouvant servir dans la vie de tous les jours.
3) Sur le plan économique
Financièrement parlant, la gymnastique est une activité qui peut rapporter
beaucoup pour les gymnastes, les clubs, et même génère des revenus pour l'État.
En effet, les gymnastes gagnent leur vie par la signature de contrats
publicitaires, les sponsorings, les prix des compétitions et aussi un salaire si ces
derniers pratiquent dans des clubs professionnels. Dans nos différentes
recherches, nous avons appris que le salaire moyen d'un gymnaste serait de 41925
euros par an ou 23,04 euros l'heure.
Toute fois pour les débutants, cette somme de 33077 euros et pour les
experts 59474 euros. Nous avons Simone Biles, dont le salaire s'élève à plus de 4
405 553 445 francs CFA. Les clubs quant à eux, font profit à travers les frais
d'inscription, les signatures de contrat. L'Etat, elle tire des revenus au niveau de
l’hôtellerie, la restauration, le transport lors des grandes compétitions telles que
les jeux olympiques.