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Groupe 5

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Lycée Privé Scientifique Régional de Bobo BURKINA FASO

Unité-Progrès-Justice

Classe : 2nd C

Groupe : 05

Prof : M. Nacoulma

EXPOSE SUR LA GYMNASTIQUE

1. ZEBA Maïdé Erane Betsaleel


Les
Membres 2. TOE Assitan Madina
du
groupe 3. TOURE Ismaël Abdoul Razack

Année scolaire 2024-2025


Plan
INTRODUCTION
I. Définition de la gymnastique
1) Étymologie
2) Définition
a) Dans le cadre académique
b) Dans le cadre moderne
II. Historique de la gymnastique
1) Création
2) Évolution
a) De la création aux jeux olympiques
b) Des jeux olympiques à nos jours
III. Les différents types de gymnastique et leurs pratiques
1) La gymnastique artistique masculine
2) La gymnastique artistique féminine
3) La gymnastique rythmique
4) La gymnastique acrobatique
5) La gymnastique aérobic
6) La gymnastique sur trampoline
7) Le tumbling
8) La team gym
IV. La gymnastique en Afrique et au Burkina Faso
1) En Afrique
2) Au Burkina
V. Importance de la gymnastique
1) Sur le plan sportif
2) Sur le plan moral et intellectuel
3) Sur le plan économique
VI. Les records du monde en gymnastique
1) Les records dans le monde féminin
2) Les records dans le monde masculin
CONCLUSION
INTRODUCTION
La gymnastique, la raison de notre exposé, est une activité sportive ou un sport
que nous retrouvons partout. C'est à dire dans le cadre scolaire et professionnel,
au Burkina Faso et partout dans le monde. Dans ces pages qui suivent, vous
présenterons nos recherches sur la gymnastique, ce qui vous permettra de mieux
la comprendre, de mieux la connaître. Nous vous conterons son histoire son
évolution, sa beauté et son importance dans pour nos vies et pour le monde !

I. Définition de la gymnastique
1) Étymologie
Le mot <<gymnastique>> provient du grec "gymnus" et se traduit en français
comme nu. En effet, durant l'antiquité les grecs pratiquaient cette activité en étant
complètement nus.

2) Définition
a) Dans le cadre académique
Dans ce cadre, nous pouvons dire que la gymnastique est un sport de compétition
dans lequel des individus exécutent des prouesses acrobatiques, facultatives et
prescrites, principalement sur des appareils spéciaux afin d'être jugé selon un code
admis. L'objectif de cela est de démontrer leur force, leur équilibre et leur maîtrise
corporelle.

b) Dans le cadre moderne


La gymnastique peut aussi se définir comme étant l'ensemble des exercices
physiques pratiqués dans le but d'assouplir, de rééduquer ou de développer son
corps. Aussi de la gymnastique, nous notons qu'elle est très souvent considérée
comme un terme générique regroupant aujourd'hui des formes très diverses de
disciplines (gymnastique rythmique, artistique, acrobatique ...)
En somme, la gymnastique est une discipline sportive consistant à utiliser son
corps à différents niveaux, c'est à dire au sol (comme au Burkina Faso), dans l'eau
ou sur des appareils communément appelés agrès. Elle respecte un certain nombre
de règles et de critères et se pratique dans les compétitions ou juste pour le plaisir.
II. Historique de la gymnastique
1) Création
L'idée de la création de la gymnastique telle que nous la connaissons date
de la Grèce antique et de l'empire Romain. A travers nos différentes recherches,
nous avons appris que sa création fut accentuée par la
Recherche de l'expression de la parfaite harmonie entre le corps et l’esprit. En
effet aux temps antiques, les grecs souhaitent développer les facultés du corps en
pratiquant divers exercices.
Par rapport à son étymologie, comme nous l'avons si bien mentionné dans
le grand I, le mot gymnastique vient du grec <<gymnus>> qui veut dire nu. En
effet pendant des temps immémoriaux, les athlètes pratiquaient cette activité nue
dans un endroit appelé <<gymnasium>>. Elle fut l'un des sports olympiques les
plus anciens. A l'époque, les hommes se réunissaient dans le gymnase non
seulement pour pratiquer une activité sportive mais également pour s'adonner à
l'art, à la musique et à la philosophie. La gymnastique demeura longtemps une
discipline sportive qui regroupait divers entraînements physiques effectués par les
athlètes sans but de compétition. Nous pouvons évoquer les exercices
d'assouplissement, de musculation, les courses à pied, la lutte.

2) Évolution
a) De la création aux jeux olympiques
Au début du XIX siècle, Friedrich Ludwig Jahn fut l'un des pionniers de la
gymnastique. En effet, en 1811, c'est lui qui fonda la première école de
gymnastique. À cette époque, il lance la gymnastique avec des appareils ou agrès
tels que le cheval de bois, la poutre, les barres parallèles….
Dès cet instant, la gymnastique sera considérée comme une méthode d'éducation
physique telle la pensée de Jahn Ludwig son fondateur. Elle connaîtra une
expansion rapide dans le monde et surtout en Europe. Dans les pays européens,
on assistera à l'implantation d'écoles de gymnastique un peu partout.
Progressivement, la gymnastique deviendra une véritable activité sportive ayant
son caractère propre à elle et voit disparaître des exercices de types athlétiques
tels que les courses, les sauts : À la suite de tous ces événements vint l'organisation
du premier festival de gymnastique (Turnfest) à Cobourg dans les années 1860.
C'est ainsi que petit à petit, la gymnastique fut intégrée aux jeux olympiques et
grâce au Barron pierre de Coubertin. Les compétitions de gymnastique au jeux
olympiques comprenaient des épreuves typiquement allemandes. Pour les
hommes, on y retrouvait le cheval d'arçons, les anneaux, les barres parallèles et la
barre fixe, Du côté des femmes, les épreuves étaient similaires à celles des
hommes, à l'exception de l'ajout de la poutre. Plus tard, nous assisterons à l'ajout
des exercices au sol, qui sont le type de gymnastique le plus pratiqué au Burkina
Faso

b) Des jeux olympiques à nos jours


Dans sa fabuleuse évolution, nous retrouvons toujours la gymnastique de
nos jours mais en plusieurs branches que nous détaillerons dans le grand point qui
suit. Aujourd’hui, la gymnastique est toujours pratiquée non seulement au plan
national mais aussi au plan international.
Fédération Internationale de Gymnastique, la FIG créée en juillet 1881 avec pour
premier président Haroun Tazieff. La FIG s'occupe de la pratique de la
gymnastique aux jeux olympiques depuis 1881. Au cours de ces années, de grands
gymnastes des quatre coins du monde y gravèrent leurs noms ainsi que leurs
exploits. Nous avons comme exemple Simone Biles championne des jeux
olympiques de Paris 2024. Basée en Suisse, l'actuel président de la FIG est
Morinari Watanabe.
NB : Passé de Friedrich Ludwig Jahn
Né le 11 août 1778 à Lanz, Brandebourg en Prusse, Jahn était le père de la
gymnastique. De son passé, c'est un allemand qui a fondé le mouvement des
turnverein (clubs de gymnastique) en Allemagne. Il étudia la théologie (études
des questions religieuses), l’histoire et la philologie (étude historique d'une langue
par l'analyse critique des textes) dans de grandes universités telles que Halle,
Francfort...C'était un fervent patriote qui croyait que l'éducation physique était la
pierre angulaire de la santé et de la force nationales et qu'elle est importante pour
la construction du caractère et de l'identité nationale. Ce dernier rendit l'âme le 15
octobre 1852 à Freiburg, Saxe prussienne.

III. Les différents types de gymnastique et leurs pratiques


1) La gymnastique artistique (masculine)
La Gymnastique Artistique Masculine (GAM) est un sport fédéral et une
discipline complète qui permet au gymnaste de développer ses capacités
physiques (équilibre, force, coordination, agilité...) et mentale (concentration,
mémorisation...) afin de réaliser un enchaînement d'éléments gymniques définis
dans le code de pointage, sur une courte durée et de manière intense et d’évoluer
sur les agrès en loisir ou en compétition.
• Les agrès :
C'est un ensemble d'appareils et d'équipements utilisés en gymnastique
(équipements gymniques) artistique, en éducation physique, au cirque. La
Gymnastique masculine s'effectue sur 6 différents agrès qui sont
• Le sol :
Au sol les athlètes ont entre 50 et 70 secondes pour s'exprimer sur un
praticable dynamique. Le praticable est une surface carrée de 12 mètres sur 12.
Le gymnaste réalise un enchaînement de figures acrobatiques et de mouvements
nécessitant des qualités d'équilibre, de coordination et de force. Cet agrès
nécessite une grande tonicité notamment pour effectuer des séries acrobatiques
sur la diagonale : rondades, flips, saltos (rotation arrière ou avant) et autres vrilles
qui sont effectuées dans des combinaisons plus ou moins difficiles. Pour leurs
mouvements au sol, les garçons effectuent leur enchaînement sans musique à la
différence de la gymnastique artistique féminine, ou les gymnastes réalisent leur
enchaînement en musique. L'exercice au sol est composé de façon prédominante
de séries acrobatiques, combinés avec d'autres éléments gymniques comme des
parties de force et d'équilibre, des mouvements de souplesse et des appuis
renversés, constituant un tout harmonieux et rythmé.
Les dimensions : surface carrée de 12m sur 12. Il est généralement disposé
sur un plancher à ressort, sur lequel les gymnastes réalisent des acrobaties. Le sol
est une discipline olympique de la gymnastique artistique depuis 1932.Le matériel
nécessaire : aucun matériel n’est nécessaire au sol les gymnastes effectué t les
éléments à main nues.
Quelques éléments : Saut assemblé, saut de biche, roulade, ATR, roue,
rondade, flip, saut de main, salto, planche, tour, équilibre, pas chassés, pirouette,
contre volée, renversement, fouetté, tour d'appui.
• Le cheval d'arçons :
Le cheval d'arçons est l'agrès d'équilibre par excellence. Le gymnaste doit
réaliser un travail en appui sur les mains, et elles seules peuvent toucher le cheval.
Les figures doivent être réalisées sans rupture de rythme, en élan et en
déplacement sur les trois parties du cheval (le centre et les deux extrémités).
Concrètement, le gymnaste doit enchaîner des séries de cercles et de ciseaux, en
appui sur les mains, sans perdre l'équilibre ni chuter sur le cheval.Le cheval
d'arçons est souvent considéré comme l'un des agrès les plus difficiles pour les
gymnastes car il entraîne facilement une perte d'équilibre.
Les dimensions : La hauteur du cheval d'arçons est de 105 cm à partir de
l'arête supérieure du tapis, sa longueur est de 160 cm et sa largeur est de 35 cm. Il
possède deux arçons (poignées) de 12cm, à une distance de 40 à 45 cm l'un de
l'autre, enchâssés dans le corps de l'agrès. Il est recouvert d'un matériau souple et
antidérapant
• Le matériel nécessaire : Aucun
Quelques éléments : des équilibres en force, des équerres, mais aussi des
soleils, des bascules, des lâchés de barre ou encore des sorties salto.
• Les anneaux :
C'est l'agrès qui sollicite le plus de force et de maturité musculaire. En
suspension et en appui, il nécessite également un bon équilibre. L'enchaînement
consiste à alterner des éléments en force (souvent en début de mouvement : croix
de fer, planches, hirondelles) avec des phases d'élan (soleils, lunes, sorties saltos).
Le gymnaste doit faire en sorte que les anneaux ne balancent pas pendant son
mouvement, ce qui nécessite une grande puissance. Il faut tenir au minimum deux
secondes pour que chaque figure soit comptabilisée.
Les dimensions : Les anneaux sont faits de bois vernis, leur hauteur est de
255 cm à partir de l'arête supérieure du tapis, la distance entre ceux-ci est de 50
cm et leur diamètre est de 18 cm.
Le matériel nécessaire : Pour évoluer sur les anneaux, les gymnastes doivent
porter des maniques afin de réduire les frottements et d'améliorer l'adhérence à
l'agrès. Les maniques pour les anneaux possèdent deux trous afin d'y passer les
doigts.
Quelques éléments : croix de fer, planches, hirondelles) avec des phases
d'élan (disloques, lunes, sorties saltos).
• Le saut :
Cet agrès consiste à sauter à l'aide d'un tremplin par-dessus une table de
saut en effectuant un mouvement acrobatique, et ce, après une course d'élan de 25
mètres maximum. Le gymnaste, après sa course et un appel explosif des deux
jambes serrées sur le tremplin, s'envole pour poser les mains, ou une seule, sur la
table. A la suite de cette brève impulsion des bras sur la table, le gymnaste réalise
une figure de haut vol avec une ou plusieurs rotations autour des différents axes
du corps. La réception, en station dorsale ou faciale, jambes serrées, doit être
stable dans l'alignement de la table. Des lignes au sol permettent d'évaluer
l'éloignement du gymnaste et sa position par rapport à l'axe de l'élan. Les
gymnastes sont libres d'ajouter une difficulté supplémentaire, par exemple des
saltos ou des vrilles.
Les dimensions : La hauteur de la table de saut est de 135 cm, sa longueur
est de 120 cm et sa largeur est de 95 cm.
Le matériel nécessaire : aucun
Quelques éléments : Un des sauts les plus simples est le saut par renversement ou
"lune", réalisé en prenant appui avec les mains sur la table de saut et en passant
par l'appui renversé.
• Les barres parallèles :
Sur les barres parallèles, le gymnaste doit alterner entre des phases d'élan
ou des phases d'arrêt et d'équilibre. Le gymnaste doit varier en permanence et de
manière dynamique le travail au-dessus et en dessous des barres. De plus, il doit
évoluer sur toute la longueur de l'appareil. Sur cet agrès, il y enchaîne des
équilibres en force, des équerres, mais aussi des soleils, des bascules, des lâchers
de barre ou encore des sorties salto. Les barres sont en bois mais cet agrès ne
nécessite pas l'utilisation de maniques.
Les dimensions : La hauteur des barres est de 175 cm à partir de l'arête
supérieure du tapis, leur longueur est de 350 cm et la distance entre celles-ci varie
entre 42 et 52 cm. L'écartement est donc réglable en fonction de la taille du
gymnaste.
Le matériel nécessaire : aucun
Quelques éléments : Elancé en avant et en arrière. Elancé en arrière à l'appui
renversé Elancé en arrière à l'appui renversé sur les épaules. Roulé en arrière.
Etablissement en arrière et en avant à l'appui. Bascule dorsale. Petite bascule.
Sortie faciale à la station.
• La barre fixe :
Pour évoluer sur la barre fixe, le gymnaste doit réussir à enchaîner des
éléments d'élan, des rotations et des lâchers de barre exécutés avec des prises
diverses, et sans s'arrêter. Le gymnaste doit exécuter, près et loin de la barre, des
mouvements de balancement nets et continus sans toucher la barre avec son corps.
L'exercice doit contenir des changements de prise, des élans, des renversements,
des lâchers et des rattraper. En résumé, il s'agit d'un enchaînement dynamique,
que les gymnastes exécutent en utilisant des maniques spécifiques pour cet agrès,
alliées indispensables pour réussir cet exercice ! Les maniques pour la barre fixe
possèdent trois trous pour y passer les doigts.
Les dimensions : La hauteur de la barre est de 255 cm à partir de l'arête supérieure
du tapis, sa longueur est de 240 cm et son diamètre fait 28 mm.
Elle est également appelée barre horizontale, est fabriquée en acier inoxydable à
très haute résistance. Elle est soutenue et stabilisée par des colonnes et un système
de tension à double câble
Le matériel nécessaire : les maniques
Quelques éléments : le gymnaste doit réussir à enchaîner des éléments d'élan, des
rotations et des lâchers de barre exécutés avec des prises diverses, et sans s'arrêter.
En résumé chacun de ces agrès fait appel à des qualités bien précises qui en
font une discipline complète.
LE SOL | Acrobatie, légèreté et souplesse
LES ARÇONS | Endurance et harmonie
LES ANNEAUX | Force, puissance et résistance
LE SAUT | Dynamisme et acrobatie LES BARRES PARALLELES | Harmonie
et élégance
LA BARRE FIXE | Voltige, agilité et souplesse

2) Le Gymnastique Artistique Féminine (GAF).


La Gymnastique Artistique Féminine se pratique sur 4 agrès qui sont :
•Le saut (de cheval) ou table de saut :
L'agrès est franchi après une course de 25 mètres maximum et un
mouvement d'impulsion sur un tremplin. À la suite de la pose de mains, la
gymnaste effectue des figures acrobatiques jusqu'à la réception. Une figure peut
aussi contenir des éléments effectués avant la pose des mains, voire avant
l'impulsion sur le tremplin, en toute fin de course.
Jusqu'en 2001, l'agrès avait une forme différente et était franchi de manière
transversale pour les filles et longitudinale pour les garçons. Lors des
championnats du monde 2001 à Gand, un nouvel équipement, appelé « table de
saut », a été utilisé pour la première fois à la place du cheval traditionnel. Cette
table de saut permet d'assurer une meilleure sécurité aux gymnastes, en leur
permettant en même temps d'exécuter d'une manière optimale les difficultés
techniques des sauts complexes. Depuis ces changements, le matériel ne diffère
pas chez les filles et les garçons car il s'agit de la même table de saut. Seule
différence, la table est réglée à 1,35 m pour les garçons et 1,25 m chez les filles.
Les dimensions : Le saut de cheval est un agrès de gymnastique artistique
de 1,35 mètre de hauteur et 1,25 mètre pour les plus jeunes et 40 cm de profondeur.
L'engin est commun à la gymnastique artistique féminine et masculine. L'agrès
est franchi après une course de 25 m maximum et un mouvement d'impulsion sur
un tremplin.
Quelques éléments : Les figures classiques sont le saut par renversement
(ou "lune") assorti de vrille ou de salto, appelé le Tsukahara ou le Yurchenko qui
consiste en une rondade sur le tremplin, suivie d'un flip et d'une figure
complémentaire (comme un salto ou une vrille).
•Les barres asymétriques :
Les barres asymétriques sont à l'origine une évolution des barres parallèles.
Elles apparaissent aux Jeux de Berlin en 1936. En réalité, ce sont des barres
parallèles dont l'une a été montée. En imposé, elles sont alors obligatoires, mais
en libre, les femmes gymnastes peuvent choisir de concourir soit en barres
asymétriques, soit en barres parallèles. Ce n'est que deux ans plus tard, en 1938,
aux championnats du monde de Prague, que les barres parallèles disparaissent
définitivement des épreuves féminines. La gymnaste ne peut enchaîner quatre
figures sur la même barre. Les enchaînements comportent au moins dix éléments.
Les gymnastes effectuent des figures sur les deux barres et passent de l'une
à l'autre avec des techniques de lâcher de barres. La gymnaste exécutera un
exercice de plus ou moins 10 à 12 éléments contenant des éléments variés tels que
: changements de barres, éléments avec vol, grands tours en avant ou en arrière,
rotations longitudinales et une sortie adaptée au niveau de son exercice. Les juges
lui attribueront une note jusqu’à un maximum de 10.00 points. Pour arriver à cette
note, elles comptabilisent les éléments qui sont de différentes valeurs : A=0,20 –
B=0,40 – C=0,60 – D=0,80. Elles attribueront les bonifications pour des liaisons
d’éléments de grandes difficultés et pour des éléments de valeur E. Elles déduiront
les fautes de tenue du corps, d’amplitude, de rythme. Les arrêts, les contre élans,
les chutes éventuelles. Les mouvements aux barres asymétriques sont très
spectaculaires : « soleils » (grands tours en montant dos vers le sol et en
descendant ventre vers le sol) et "lunes" (grands tours en montant ventre vers le
sol et en descendant dos vers le sol) autour de la barre supérieure, lâchers et sorties
acrobatiques. Les barres sont le seul agrès de bras de la gymnastique artistique
féminine. C'est un agrès physique, car les exercices se déroulent à la force des
bras, en suspension ou en appui. Mais la force physique ne suffit pas pour
maîtriser les passages d'une barre à l'autre et les lâchers. Les barres sont aussi un
agrès où se développent coordination et finesse pour parvenir à exploiter
l'élasticité des barres. Il est très dur aux barres (comme à tous les agrès) de
présenter un mouvement parfait.
Les dimensions : Toutes deux de largeur 2,40 m, la barre supérieure est
élevée à 2,50 m du sol, la barre inférieure à 1,70 m. La distance entre les deux
barres peut aller jusqu'à 1,80 m et en compétition, par dérogation elle peut être
réglée en fonction de la taille de la gymnaste. L'équipement est stabilisé par des
câbles reliés au sol. Les tapis ont une épaisseur de 20 cm. L’écart entre les 2 barres
sera de 160 cm maximum.
Cet exercice consiste à réaliser des figures de voltige entre deux barres
rondes en bois d'une longueur de 2,40 m pour un diamètre de 4 cm, placées
parallèlement à des hauteurs différentes (2,50 et 1,70 m), et écartées de 1,30 à
1,80 m. Quelques éléments : les saltos avec de multiples rotations etc.
•La poutre :
Cet exercice consiste à effectuer différentes figures sur une poutre de cinq mètres
de long, et dix centimètres de large, placée à un mètre vingt du sol. La durée de
l'exercice varie entre une minute quinze et une minute et demie.
L'équilibre est une vertu première pour évoluer à la poutre avec maîtrise,
souplesse et grâce. Les sorties et parfois même les entrées à la poutre sont
également acrobatiques.
Ce n'est pas l'agrès le plus difficile en matière de force mais le plus
technique. En effet, les éléments sont presque les mêmes qu'au sol. Lors de son
passage en poutre, le gymnase doit effectuer une très courte chorégraphie (tout
comme au sol). Tout est dans la qualité du geste. La gymnaste doit savoir piler ses
acrobaties afin de ne pas être déséquilibrée.
Les dimensions : Cet équipement mesure 5 mètres de long et seulement 10
cm de large, et peut être placé à 1,60 m du sol. "Le classement se joue
généralement sur la poutre."
Quelques éléments : Entrée 1 pied latéral, entrée Groupée entrée par
Renversement, Entrée à cheval, Entrée écart, Entrée en bout de poutre, Equilibre
fessier, Equerre écartée, Planche, Equerre 1, Equerre 2, Pas chassé avant, Saut,
Saut de chat, 1/2 Tour sur 1/2 pointes, Tour sur 1/2 Pointes, Demi-tour, demi
pirouette, Demi-Tour accroupi, Chandelle etc.
•Le sol :
Cet exercice consiste à réaliser, sur un accompagnement musical, un
programme d'une minute et demie, alternant des passages rythmés et acrobatiques
et des passages plus chorégraphiques, sur un praticable - « tapis de sol » de douze
mètres sur douze (entouré d'une bande de couleur - rouge le plus souvent- sur
laquelle les gymnastes ne doivent pas marcher, sous peine de pénalité).
C'est au sol que les gymnastes peuvent le mieux exprimer leur talent
artistique. Il leur faut également faire preuve de qualités athlétiques et d'endurance
pour enchaîner les éléments acrobatiques très variés. Cela en fait un exercice très
complet.
Les dimensions : Idem pour la GAM
Quelques éléments : Saut assemblé, saut de biche, roulade, ATR, roue,
rondade, flip, saut de main, salto, planche, tour, équilibre, pas chassés, pirouette,
contre volée, renversement, fouetté, tour d'appui etc.

3) La Gymnastique Rythmique (GR)


La gymnastique rythmique (GR) est une discipline sportive à composante
artistique proche de la danse classique et de la gymnastique, principalement
féminine, utilisant plusieurs engins d'adresse : corde, ruban, cerceau, ballon,
massues.
En compétition, chaque enchaînement est noté par des juges selon la
chorégraphie, l'adresse et le degré de difficulté. Les gymnastes peuvent évoluer
individuellement ou en ensemble.
La gymnastique rythmique est un sport très exigeant. Il est considéré
comme un véritable mode de vie par les gymnastes. Ce sport demande force
physique, assouplissements quotidiens et régimes alimentaires stricts pour les
gymnastes de haut niveau

• Le matériel utilisé :
Cinq engins sont utilisés par les gymnastes dans leur enchaînement : la
corde, le cerceau, le ballon, les massues et le ruban, qui doivent continuellement
être maniés par la gymnaste.
En compétition internationale, les cinq engins ne sont jamais utilisés dans
un même enchaînement. Les individuelles présentent quatre enchaînements, avec
un engin différent par enchaînement ; les ensembles présentent deux
enchaînements, un avec un seul type d'engin et un mixte avec deux types d'engins
: trois d'une sorte et deux d'une autre.
En France, les individuelles présentent, selon leur fédération et leur
catégorie, d’un à quatre enchaînements et les ensembles, un ou deux
enchaînements, à engins identiques ou mixtes.
Il peut exister dans certaines fédérations des catégories particulières où un
enchaînement en ensemble comporte plus de deux types d'engin ; il s’agit
généralement d’enchaînements où les engins sont préalablement posés sur les
bords du praticable et les gymnastes rentrent, sortent du praticable, récupèrent et
déposent les engins au gré de la composition. Il existe également des
enchaînements en ensemble sans engins (en mains libres) qui se rapprochent alors
d'une discipline légèrement différente de la GR : la gymnastique esthétique.
• Composition des exercices
Selon le code pointage de la FIG, un exercice de gymnastique rythmique
peut être exécuté individuellement ou en ensemble de quatre gymnastes ou plus
2. Il doit durer entre 1 min 15 s et 1 min 30 s pour les individuelles et entre 2 min
15 s et 2 min 30 s pour les ensembles.
Alors que les prestations étaient totalement instrumentales, depuis 2013 la
FIG tolère l’utilisation d’une musique avec paroles par gymnaste et par ensemble.
Avec le code de pointage de 2017, les individuelles peuvent dorénavant présenter
deux enchaînements sur les quatre avec une musique comportant des paroles.
Dans les différentes fédérations, les durées des enchaînements peuvent
varier selon les catégories mais en règle générale, un enchaînement individuel
reste plus court qu’un enchaînement en ensemble. De la même manière, les
fédérations tolèrent ou non les musiques avec paroles, selon les catégories.
Chaque enchaînement est noté de la manière suivante : la note finale est
donnée par la somme des trois notes (exécution, artistique et difficulté) après
soustraction des éventuelles pénalités. Le total de points atteignable peut varier
selon les pays et les catégories, en fonction des divers ajustements.
• Difficultés
Selon le code de pointage 2017-2020, la note de difficulté est composée de
quatre parties : les difficultés corporelles, les combinaisons de pas de danse, les
éléments dynamiques avec rotation et lancer (aussi appelés risques) et les
difficultés d'engin.
Les difficultés corporelles d'une chorégraphie sont répertoriées dans 3
catégories : les sauts, les équilibres et les rotations. Chaque famille d'éléments
techniques — aussi appelée « groupe corporel » — doit être représentée. Le
groupe « souplesses et ondes » présent dans les codes de pointages antérieurs a
disparu du code de pointage 2013-2016. Les difficultés de cet ancien groupe sont
réparties entre les équilibres et les rotations. •Équilibres
Ils peuvent être effectués debout (maintien sur une jambe et sur demi-pointe) ou
au sol (maintien sur un genou ou la poitrine). Historiquement, un équilibre doit
être nettement maintenu (minimum une seconde) mais depuis l’arrivée d’une
partie des difficultés du groupe corporel souplesses et ondes dans le groupe
équilibre, certains équilibres peuvent être réalisés de façon dynamique, la position
doit néanmoins être bien définie.
Il existe également plusieurs sortes d'équilibres : en retiré, sur le côté, attitude,
boucle, fouetté, etc. Ceux-ci peuvent se mettre en place de deux façons : en relevé
ou en piqué. Le relevé consiste à se placer en équilibre sur jambe tendue par une
flexion du genou et de la cheville. On part d'un appui du talon au sol à une
élévation sur demi-pointe
•Rotations
Le groupe corporel rotations est composé de toutes les difficultés du groupe
corporel pivot des codes de pointages précédents, ainsi que des anciennes
difficultés souplesse et ondes qui comportaient une rotation.
Un pivot s’exécute en tournant sur une jambe et sur demi-pointe ou non, de façon
à faire au minimum un tour (360° ou 180° selon les formes). Les pivots ont les
mêmes noms que les équilibres : en retiré, sur le côté, attitude, arabesque, boucle,
fouetté, etc.
Les sauts
La gymnaste effectue une figure en l'air en sautant. Il existe plusieurs sortes de
sauts : enjambé, 1 ou 2 boucles, carpé, cabriole, cosaque, saut de biche, saut
ciseau, saut groupé, biche boucle, biche battu, saut manège, etc. Ils sont en général
précédés d'un pas chassé et/ou d'un pied d'appel.
Tous les sauts se réalisent en trois phases : impulsion, suspension, réception. En
fin d’impulsion, il y a une extension complète de la jambe du sol. Lors de l'envol,
la position est clairement définie. En réception, il y a une flexion de la cheville et
du genou pour amortir
• Exécution
L’exécution est très importante car elle détermine la moitié de la note finale de la
gymnaste. Cette partie représente les fautes commises par la gymnaste. Le code
de pointage 2013-2016 ayant entraîné la disparition de la note artistique, la note
d’exécution comporte désormais les fautes artistiques et les fautes techniques (qui
sont jugées par deux jurys différents depuis 2017), c’est-à-dire par exemple les
chutes d'engin et les déplacements de la gymnaste, maniements incorrect de
l'engin (ballon griffé, altération du dessin du ruban, etc.), technique corporelle
incorrecte (pointes, bras ou jambes non tendus, perte d'équilibre, synchronisation,
etc.).
• Composantes artistiques
L'unité de la composition, l'harmonie entre la musique et le mouvement,
l'expression corporelle et l'utilisation de l'espace sont autant de domaines ou des
fautes artistiques peuvent entraîner des déductions en exécution.
La chorégraphie de la gymnaste doit être aussi variée que possible, c'est-à-dire
utiliser les changements de niveau, d'énergie, de direction, de déplacements et
mettre en œuvre tous les groupes corporels et maniements possibles : mouvement
en huit, circumductions, lancers, échappés, roulés, etc. Pour les enchaînements en
ensemble, en plus de tout cela, un nombre de formations (en cercle, diagonale,
quinconce, etc.) est demandé.
La gymnaste doit absolument être accompagnée de musique lors de son passage
devant le jury. Les musiques utilisées peuvent être instrumentales ou contenir des
paroles. Le manque de relation entre la musique et la chorégraphie est sévèrement
pénalisé.
• Grandes compétitions
Il y a une grande quantité d'événements lié à la gymnastique rythmique dans le
monde. Les championnats qui regroupent des gymnastes du monde entier sont les
suivants :
Les Jeux olympiques se déroulant tous les quatre ans rassemblent les gymnastes
qui sont parvenues à se qualifier pour le plus grand événement sportif de la
planète. Une nation peut qualifier une équipe et deux participantes individuelles
au maximum. Alors que l'ensemble des disciplines olympiques sont accessibles
aux femmes depuis les Jeux olympiques d'été de 2012, la gymnastique rythmique
est l'une des deux dernières disciplines fermées aux hommes, avec la natation
synchronisée3,4,5 ;
Les championnats du monde qui ont lieu chaque année depuis 1963 sauf les
années olympiques depuis les Jeux olympiques d'été de 2000 ; La coupe du
monde, tournoi organisé par saison, divisé en plusieurs étapes qui se déroulent
tout au long de l'année civile. Le vainqueur est désigné en additionnant les
performances réalisées durant les différentes étapes ; Etc.
4) La Gymnastique Acrobatique
La gymnastique acrobatique ou acrosport est une activité gymnique
artistique, mélangeant chorégraphie, gymnastique au sol et pyramides humaines.
Il consiste en la pratique de main à main acrobatique, enchaînements de porters,
de chorégraphies et d'acrobaties sur un thème musical.
L'acrosport se pratique en équipe (de 2 à 4 personnes par formation),
composée de voltigeurs, de porteurs et de "semi" (rôle intermédiaire). Le voltigeur
est celui qui participe à une forme corporelle en utilisant (appui, équilibre ou saut)
avec une autre personne. Le porteur est donc celui qui joue un rôle d'appui. Il
existe 5 types de formations en compétition : duo féminin - duo mixte - duo
masculin - trio féminin - quatuor masculin.
La Gymnastique Acrobatique tient ses racines de l’Antiquité. De
nombreuses sculptures et peintures de cette époque ont été trouvées dans divers
lieux de la planète (on trouve des porteurs acrobatiques sur les fresques
égyptiennes). Les plus anciennes datent de 8 000 av. J.-C. Bien que l’on puisse
trouver des traces d’acrobatie collective dans certaines cultures traditionnelles ou
dans les pratiques militaires, c’est plus particulièrement grâce au cirque que la
Gymnastique Acrobatique moderne va se dessiner. Les numéros sont plus connus
sous le nom de « mains à mains » dans ce milieu et cherchent à montrer force,
souplesse, équilibre et agilité. Aujourd’hui, la tendance s’est inversée. Les
numéros de « mains à mains » ou de "banquine" des cirques sont très souvent
réalisés par d’anciens grands champions de Gymnastique Acrobatique.
La Gymnastique Acrobatique moderne, acrosport à l’époque, fut reconnue
comme discipline sportive par l'ancienne URSS en 1939, plus tard par la Pologne,
la Chine, l’Allemagne et la Bulgarie2. Ces pays s’organisent et développent
l’aspect compétitif de la discipline. Certains athlètes de l’époque vont fortement
influer sur la pratique actuelle, à l’image du Polonais Konrad Zielinski qui fut
juge expert et membre du Comité Technique de la Fédération Internationale de
Gymnastique jusqu'en 20083 et de sa femme Gisela. Lors des premières
compétitions, seule l’exécution technique était prise en compte. Aujourd’hui, la
difficulté et l’artistique sont également évaluées.
En 1973, la Fédération Internationale de Sports Acrobatiques (FISA) est
créée. Elle regroupe l’Acrosport et le Tumbling. Cette institutionnalisation
entraîne l’élaboration d’un code de pointage officiel. Les catégories de
compétition sont créées par la même occasion. Elles sont au nombre de 5 : duo
féminin, masculin et mixte, trio féminin et quatuor masculin. Ce sont toujours les
mêmes formations qui concourent aujourd’hui.
Les premiers Championnats du Monde ont été organisés à Moscou dès
l’année suivante. Le premier titre de champion du monde en paire mixte fut
décerné à Yuri et Galina Savelyev4
En 1985, la discipline est reconnue par le Comité International Olympique.
Elle est intégrée en 1993 au programme des Jeux Mondiaux à La Haye (Pays-
Bas). Cinq ans plus tard, à l’occasion de l’entrée du Trampoline aux J.O, la FISA
et la FIT (Fédération Internationale de Trampoline) fusionnent avec la Fédération
Internationale de Gymnastique, une condition sine qua non du CIO (Comité
International Olympique). En 2005, l’Acrosport devient Gymnastique
Acrobatique, afin de répondre au souhait de la FIG de fédérer les pratiques
gymniques et d’harmoniser les appellations.
Chaque duo, trio ou quatuor d’acrobates participe à titre individuel : on parle
d'unité.
Une compétition comprend des épreuves de Duo en masculin, féminin et
mixte : homme porteur, femme voltigeuse. Trio féminin. Quatuor masculin.
Durée : les exercices libres statiques et combinés durent 2 minutes 30
secondes, l'exercice dynamique 2 minutes (Pour les catégories d'initiations, cette
durée peut varier) Gagnée par l’équipe la mieux notée.
Dirigée par un juge arbitre, deux juges à la difficulté, deux à six juges à
l'artistique, deux à six juges à l'exécution. Les juges notent la qualité artistique
(chorégraphie, expressivité, partenariat, originalité, créativité, variété des
éléments présentés) et l’exécution (qualité de réalisation des difficultés) de
l'enchaînement
Le praticable est un plancher carré de 12 m de côté, élastique, souple,
composé de plaques jointes par des bandes de velcro, recouvert par une moquette
• Les acteurs
Le voltigeur participe à une forme corporelle en étant en appui sur une autre
personne (porteur) de façon sécurisée, c'est-à-dire en plaçant les appuis (pieds ou
mains) sur des parties solides du corps du porteur.
Le porteur joue un rôle d'appui et de soutien. Il doit être capable d'anticiper
d'éventuels déséquilibre du voltigeur
• La tenue
Femmes : justaucorps, ou académique. Jupette autorisée, mais elle doit
couvrir la totalité de la zone pelvienne et ne pas descendre en dessous, ou un
pantalon.
Hommes : léotard avec short ou sockol, ou académique.
Avec ou sans chaussons, ou chaussettes blanches.
La tenue doit être identique au sein d’un groupe (duo, trio, quatuor), ou être
complémentaire.
Déroulement de la compétition
Principe général
Main à main pratiqué avec support musical, les concurrents effectuant des
porters, des figures acrobatiques et des passages chorégraphiques.
•Les exercices
L’ordre de passage est tiré au sort, sauf lors de l’exercice combiné dans
lequel ils passent en ordre inverse de la somme des notes obtenues lors des
exercices statiques et dynamiques. Le premier mouvement effectué par un
compétiteur est considéré comme le début de l’exercice. Tous les exercices,
doivent inclure des éléments de chorégraphie, doivent être réalisés en musique.
•Les éléments
Éléments individuels
Statiques ou de catégorie 1 Souplesses, combinaisons acrobatiques avec
réception fixe (tels attitude, fente, poisson, équilibre, grand écart, etc.) positions,
équilibres, et éléments de chorégraphie.
Dynamiques ou de catégorie 2 Séries acrobatiques réalisées en
déplacement continu avec une réception sur les deux pieds, sauf exception.
• Composition des exercices
Un exercice se compose d’éléments collectifs et d’éléments individuels
optionnels, tous caractéristiques de l’exercice (statique ou dynamique) et reliés
entre eux par la chorégraphie.
Exercice libre statique
Deux partenaires (au moins) restent en contact permanent durant la
réalisation de cet élément. Ce type d’exercice doit mettre en évidence la force,
l’équilibre, ainsi que la souplesse et l’agilité des partenaires. Les éléments
statiques peuvent être soit fixes, soit en mouvement (changements de position,
etc.). Ils doivent être maintenus 3 secondes. Les pénalités sont de 0,3 point par
seconde manquantes. Les éléments statiques effectués en mouvement ne sont
évalués que si la position finale est contrôlée et maintenue.
En duo, l’exercice doit comprendre :
Jusqu'à 8 éléments collectifs statiques sans phase aérienne dont trois
doivent être maintenus 3 secondes, et jusqu'à 3 éléments individuels optionnels.
En trio, il doit comprendre :
Jusqu'à 8 éléments collectifs dont 4 pyramides différentes, et jusqu'à 3
éléments individuels optionnels.
En quatuor, il doit comprendre :
Jusqu'à 8 éléments collectifs dont au moins une pyramide et une ou
plusieurs transitions. Si cette pyramide s’écroule pendant sa construction et
avant que le chronomètre soit en marche, elle vaut 0 point.
Exercice libre dynamique
Le contact entre les partenaires doit être très bref, impliquant une phase
aérienne.
Ce type d’exercice doit mettre en évidence la maîtrise individuelle et
collective dans l’exécution des phases aériennes lors des séries de tumbling, les
sorties ainsi que les rattraper. L’exercice doit se composer de six éléments
collectifs jusqu'à 8 éléments collectifs incluant une phase aérienne. Cinq
catégories d’éléments collectifs sont définies :
De partenaire à partenaire (rattraper).
Du sol au partenaire (rattraper).
Du partenaire au sol (sorties).
Du partenaire au sol avec bref contact avant la réception (sorties).
Du sol, bref contact avec le partenaire, puis retour au sol du concurrent
(élément dynamique).
Ainsi que 3 éléments individuels optionnels.
Exercice libre combiné
Il doit comprendre des éléments types de l’exercice statique et des
éléments types de l’exercice dynamique.
Il doit toujours inclure six éléments collectifs et jusqu'à 10 éléments
collectifs contenant au moins, ainsi que 5 éléments individuels optionnels de
catégorie 1 ou 2, dont un rattraper.
• Les fautes
Les juges repèrent et jugent les fautes techniques et les fautes artistique.
Fautes techniques Elles concernent : la réception, le début et la fin des
éléments, la stabilité des éléments statiques, l’amplitude des éléments
dynamiques, la correction de la tenue du corps, la précision de l’exécution, les
chutes et les altérations d’éléments.
Les aides extérieures (ceinture, rouleau, serre-tête, pareurs, tapis
supplémentaires) ne sont pas autorisées.
Pénalisation des fautes techniques :
Les graves de 0,5 à 1 point.
Les moyennes de 0,2 à 0,3 point.
Les légères de 0,1 point.
Fautes Artistique Elles concernent :
L’utilisation incomplète de l’aire d’évolution, le mauvais usage des divers
niveaux de mouvement (haut, milieu ou bas), de même que le manque de variété
de la qualité du mouvement (soutenu, lent, rapide, direct ou indirect), tout
manque d’harmonie entre la musique et le mouvement, le port d’une tenue
vestimentaire incorrecte, la trop grande différence de taille entre des partenaires,
la concentration de tous les éléments difficiles dans la même partie de l’exercice.
La musique qui accompagne les exercices est libre, et peut, depuis la
version 2020 du code de pointage FIG, contenir des paroles. Celles-ci doivent
respecter l'éthique de la fédération internationale (pas de propos provoquant,
politiques, religieux, etc.)
Pénalisation des fautes d’impression :
Les graves de 0,5 à 1 point.
Les moyennes de 0,3 point.
Les légères de 0,1 point
Les graves de 0,5 à 1 point.
Les moyennes de 0,3 point.
Les légères de 0,1 point.
Jugement
De 2 à 6 juges à l'exécution, 2 à 6 juges à l'artistique, 1 à 2 juges à la
difficulté et 1 juge arbitre apprécient les enchaînements à partir des critères
techniques et artistiques suivants : difficulté, artistique, qualité de l’exécution,
durée des éléments d’équilibre, durée de l’exercice. Un certain nombre de
difficultés de base est exigé pour chaque exercice permettant l’établissement de
la note de base. La note de chaque juge est donnée sur 10 points, au dixième de
point.
La note finale obtenue par chaque formation s’obtient par addition de la
note D (de difficulté) (diminuée des pénalités éventuelles), de la note E
(d’exécution) et de la note A (artistique).
NF = note D + note E x 2 + note A - P
Classement
Trois titres sont attribués par groupe aux concurrents les mieux notés :
Concours général ;
Exercice statique ;
Exercice dynamique

5) La Gymnastique Aérobic
L'aérobic sportive, également développée par la FIG sous le nom de
gymnastique aérobic, est une forme compétitive de l'aérobic. Il s'agit de
présenter une chorégraphie comprenant 6 à 10 éléments de difficultés (code de
pointage), un enchaînement de mouvements complexes sur des musiques
différentes et rapides (notes technique et artistique) sur une surface de 10 m sur
10 m par équipe et de 7 m sur 7 m pour les gymnastes de moins de 12 ans ou les
solos. Plusieurs types de difficultés sont présentes dans une chorégraphie, il y a
4 catégories de difficultés : Groupe A – Force dynamique Groupe B – Force
statique Groupe C – Sauts Groupe D – Equilibre et souplesse
• Origine de l'aérobic
L'aérobic sportive puise ses origines dans l'aérobic traditionnelle. Inventé par le
médecin Kenneth Cooper, le terme aérobics fait son apparition aux États-Unis en
1968. Cooper crée par la même occasion un laboratoire de recherches
spécifiques à cette discipline, baptisé le Cooper Institute for Aérobic Research,
installé à Dallas. En France, il faudra attendre 1979 pour voir apparaître le terme
aérobic.
La gymnastique aérobic est devenue une discipline sportive officielle avec
ses règlements, la participation des nations des cinq continents, ses stages, ses
formations, son calendrier et ses compétitions. La Fédération internationale de
gymnastique (FIG) a organisé les premiers championnats du monde d'aérobic
sportive à Paris du 15 au 17 décembre 1995.
Par un arrêté du 1er juillet 2008 [archive], la gymnastique aérobic a reçu
l’agrément du ministère français de la Jeunesse et des Sports. L'arrêté porte
création de la mention « gymnastique aérobic » du diplôme d'État supérieur de
la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport spécialité « performance
sportive ».
• Composition
La gymnastique aérobique se caractérise par un enchaînement de mouvements
complexes et de grande intensité effectués en musique. Un exercice, d'une durée
de 1 minute et 15 secondes (plus ou moins 5 secondes), doit démontrer
créativité, souplesse, équilibre, force, explosivité et dynamisme tant par les sauts
que par les éléments en appui facial. Chaque gymnaste est évalué en artistique
(A), exécution (E) et difficulté (D).
• Difficultés
Il existe quatre grands groupes de difficultés : celui des forces dynamiques (ex. :
les pompes) ; celui des forces statiques (ex. : l’équerre) ; celui des sauts (ex. : le
saut carpé écarté, le shoushounova) ; celui de la souplesse et de l’équilibre (ex. :
le grand écart, le pivot ou l’illusion, qui est une pirouette renversée). Une
difficulté de chacun de ces groupes doit figurer dans les programmes présentés
aux juges

6) La Gymnastique sur trampoline


Le terme générique de trampoline englobe trois disciplines : le ou lan 1
trampoline, le tumbling et le double mini trampoline1. Sport acrobatique où l'on
doit sauter dessus.
• Historique
La plupart des auteurs indiquent que le trampoline serait une invention des
"Due Trampoline", trapézistes italiens utilisant le rebond de leur filet de
protection pour effectuer des acrobaties. C'est cependant l'américain George
Nissen, professeur d'éducation physique et spécialiste de plongeon, qui met au
point le trampoline moderne dans les années 1930 et le commercialise. La
discipline se développe en Amérique du Nord essentiellement dans les
universités où des championnats sont organisés dès 1946.
Il faut attendre la fin des années 1950 pour voir le trampoline arriver en
Europe. Toutefois des modèles de plage (français, octogonaux avec des toiles
pleines) existent déjà sur les bords de l'Atlantique. Un premier trampoline est
livré à l'École normale supérieure d'éducation physique (ENSEP) en 1959 mais
la discipline ne se développe qu'à partir de 1961 où un stage international de
formation au trampoline se tient en Suisse à Macolin. Il est dirigé par le Suisse
Kurt Baechler. Deux français y participent : Bernard Ammon, moniteur de la
Société suisse de gymnastique de Paris et Pierre Blois, professeur d'agrès à
l'ENSEP. Cette rencontre est de première importance pour le trampoline
français.
La première fédération nationale de trampoline est écossaise et la
Fédération internationale de trampoline (FIT) est créée en 1964. La même
année, à Londres, se déroule le premier championnat du monde remporté par les
américains Judy Wills et Dan Millman. En 1998, la FIT fusionne avec la
Fédération internationale de gymnastique (FIG). Dans la plupart des pays, les
fédérations nationales font de même avec les fédérations de gymnastique (la
Russie cependant n'a pas suivi cette voie). En 2000 le trampoline fait son entrée
dans les disciplines olympiques. Les Russes Irina Karavaeva et Alexander
Moskalenko sont les premiers champions.
La Fédération française de sports au trampoline (FFST) dépose ses statuts
en juillet 1965 et, dès l'année suivante, sont organisés les premiers championnats
de France. Le premier détenteur historique du titre national est Paul Cheyrouze,
champion de France 1966, qui récidive en 19682. Michel Rouquette est
entraîneur de l'équipe de France de 1968 à 1989, apportant cinq titres mondiaux
au pays et un titre européen. En 1980 le trampoline est présenté en
démonstration aux Jeux olympiques de Moscou. En 1985 le tumbling et
l'acrosport rejoignent le trampoline et la FFST devient la Fédération française de
trampoline et de sports acrobatiques (FFTSA) qui est intégrée à la Fédération
française de gymnastique (FFG) en 1996 afin de pouvoir devenir une discipline
olympique et — par les espoirs des dirigeants de l'époque de la FFTSA —
obtenir des responsabilités au sein d'une plus grosse fédération (la FFG). Cette
décision est prise lors d'une assemblée générale à l'unanimité sauf une voix (un
club de Paris)
• L'appareil
Le trampoline aujourd'hui est proche du modèle inventé par George Nissen dans
les années 1930. Néanmoins ses dimensions ont évolué. L'engin se présente
comme une toile faite de bandes de nylon tressées et reliées à un cadre
métallique rectangulaire par 120 ressorts, ces derniers étant recouverts par un
tapis semi-rigide, les pads, pour la sécurité. En longueur, chaque extrémité est
recouverte de deux grands tapis reposant sur des banquettes. Ces tapis, autrefois
parallélépipédiques, ont désormais un côté biseauté vers la toile. En pratique un
athlète saute entre 5 et 6 mètres minimum il peut atteindre jusqu'à 10 mètres
environ en épreuve olympique.
• Déroulement
Lors d'une compétition de trampoline, le trampolineur un "mouvement",
enchaînement composé de 10 figures, ou "touches". Le trampoline étant un sport
artistique, la prestation est évaluée par des juges qui estiment l'exécution des
figures en fournissant chacun une note sur 10 (1 point par touche). À ce total est
ajoutée une bonification calculée à partir de la difficulté de l'exercice proposé,
ainsi que le temps passé en l'air à chaque figure.
Les figures consistent, dans leurs formes les plus complexes, en des
combinaisons de saltos (ou salti) et/ou de vrilles multiples. Les novices
commencent par des figures de bases (tels que le saut groupé ou bien le tomber
assis) et la complexité augmente avec l'expérience du trampoliniste. Ces figures
peuvent être effectuées en partant d'une position debout, assise, sur le ventre ou
bien sur le dos et donc, peuvent être réceptionnées dans les mêmes positions.
• Description de quelques figures
On peut facilement décomposer toutes les figures en 1/4 de rotation pour
les saltos et en 1/2 rotations pour les vrilles. Ainsi, un "tombé ventre" est un 1/4
de salto avant, de même qu'un "tombé dos" est un 1/4 de salto arrière. Seuls les
éléments assis et les sauts (groupé, carpé, écart) sont des éléments qui ne
comportent pas de rotation.
Chandelle : Ce n'est pas à proprement parler une figure, il s'agit d'un saut
vertical tout simple, qui permet au trampoliniste de prendre de la hauteur avant
son exercice. Le départ et la réception s'effectuent sur les pieds, les bras donnent
de l'élan au corps et les jambes poussent sur la toile. Elle doit être bien verticale.
Sauts de base : Figure la plus simple, le saut de base consiste en une
chandelle à l'apogée de laquelle une position groupée, carpée ou écart est
adoptée. Le saut de base peut être inclus dans un mouvement, mais ne donne pas
lieu à une bonification.
Tomber-assis, tomber-ventre, tomber-dos : Figures les plus simples pour
lesquelles le trampoliniste doit donner à son corps une rotation : Le départ
s'effectue sur les pieds, mais la réception, sur les fesses, sur le ventre ou sur le
dos. Ce sont les bras qui créent le déséquilibre qui permettra au gymnaste
d'effectuer sa rotation. La position assise étant assimilée à la position debout, le
tomber assis ne donne pas de bonification. Le tomber-ventre et le tomber-dos, en
revanche, valent 0,1 point. Dans un tomber-assis et le retour à la position debout,
le trampoliniste, ayant touché deux fois la toile, a effectué deux touches.
Demi-vrille, vrille, vrilles multiples : Il s'agit d'une chandelle au cours de
laquelle, le gymnaste a effectué un demi, un tour ou plus avant de se
réceptionner. Chaque demi-vrille donne lieu à une bonification de 0,1 point
(donc, par exemple, une triple vrille et demie vaut 0,7 point)
• Compétitions internationales
Championnats du monde de trampoline, tumbling et double mini-
trampoline
Coupe du monde de trampoline et tumbling
Championnats d'Europe de trampoline
Le trampoline devint olympique pour la première fois en 2000 à Sydney.
À cette époque, seules 24 places sont attribuées (12 femmes et 12 hommes).
Devant le succès de cette compétition qui va dans l'esprit du Comité
International Olympique (C.I.O.), celui-ci décida de porter le nombre de places à
32 (16 femmes et 16 hommes).
Seules les épreuves individuelles en trampoline sont au programme des
jeux Olympiques. Les sélections pour les J.O. se font sur le championnat du
monde l'année précédant les Jeux Olympiques. 16 places pour les femmes et 16
places pour les hommes, sont attribuées selon une règle de la Fédération
Internationale de Gymnastique (F.I.G.) et du Comité International Olympique
(C.I.O.).
La compétition comprend des épreuves qualificatives. Tous les
compétiteurs réalisent un exercice 1 (10 éléments enchainés notés sur l'exécution
et dont 2 comptent en difficulté) et un exercice 2 (10 éléments enchainés notés
sur l'exécution et sur la difficulté). À l'issue de ce classement, les 8 meilleurs
trampolinistes réalisent un exercice libre. Lors de cette finale, le score ne tient
pas compte des épreuves qualificatives et est remis à zéro. C'est le ou la
gymnaste qui obtient le meilleur score qui devient champion ou championne.
Le nombre de places aux J.O. étant limité, un seul compétiteur par pays
est autorisé à concourir sauf les pays qui ont réussi à positionner 2
trampolinistes dans les finales du championnat du monde l'année précédant les
JO (championnat du Monde qualificatif). Les instances internationales réservent
une place pour le pays organisateur des Jeux Olympiques si celui-ci n'a pas
sélectionné de trampolinistes. Il peut être également décidé une représentativité
de tous les continents
• Trampoline synchronisé
En trampoline synchronisé, deux athlètes effectuent le même mouvement
(10 touches) chacun sur un trampoline. La performance technique des athlètes
est évaluée séparément. À ces deux notes d'exécution, s'ajoute la note de
difficulté du mouvement ainsi qu'une note de synchronisation.
Les juges de synchronisation évaluent la hauteur des trampolinistes ainsi
que la différence entre le moment où il touche la toile. Pour cela, les juges se
repèrent aux jambes des trampolinistes (une cheville d'écart, un demi-mollet, un
mollet etc.).
Contrairement au trampoline individuel, le trampoline synchronisé ne se
pratique pas aux Jeux Olympiques.

7) Le tumbling
Le tumbling (de l'anglais to tumble signifiant « culbuter ») est un sport de
gymnastique acrobatique qui se pratique sur une piste gonflable mesurant 25
mètres de long par 1,5 mètre de large. Elle est précédée d'une piste d'élan de 10,5
mètres et suivie d'un tapis de réception de 20 cm d'épaisseur et d'un sur tapis de
10 cm.
Le tumbleur effectue une série de 8 mouvements de rebondissement pieds-
mains ou pieds-pieds à grande vitesse (plus de 30KM/H de moyenne de vitesse
de déplacement) et à très grande hauteur (plus de 4 m). Il enchaîne des figures
acrobatiques qui lui permettent d'acquérir de la vitesse (tempo et flip, double salto)
pour réaliser des acrobaties de très haut niveau en 8e et dernier élément (double
ou triple saut périlleux avec ou sans vrille). Une série de tumbling est notée par
une série de juges qui évaluent le tumbleur selon la difficulté et l'exécution de
l'exercice
• Histoire
Ce sport a été discipline olympique aux Jeux de 1932 (à Los Angeles) mais
n'a plus figuré, depuis, au programme des Jeux. Il réapparait néanmoins en 1986
aux États-Unis lors des championnats nationaux1.
Le premier champion du monde français est Pascal Éouzan (1988 et 1990).
Chrystel Robert prend alors la relève (1990, 1992, 1994, 1996) et reste la
gymnaste française la plus titrée actuellement.
C'est à l'initiative d'Albert Moris, président d'un club de gymnastique de
Paris (ASPLXX) que le tumbling va se développer à Paris en 1981. Cette
discipline était déjà pratiquée à Évian sous la responsabilité de Maurice Mallet.
À Paris, M. Moris va créer le premier centre régional de sports acrobatiques
au sein de son club en 1982. Ce dernier sera très vite acheminé vers l'INSEP en
1984, avant de déménager à Rennes. L'entraîneur national est alors Éric Beck. La
piste de tumbling mesurait trente mètres de long à ses débuts, et sa conception a
changé selon les périodes : elle a été faite en bois ou en skaï, et même en ressorts.
De nos jours, elle est composée de rondins en fibre de verre, posés les uns et les
autres sur un cadre métallique, sur lesquels est posée une mousse à forte densité
de 10 cm d’épaisseur environ, et une moquette. Ses dimensions sont de 25 mètres
de long pour 1,70 à deux mètres de large. Elle est précédée d’une piste d’élan de
dix à onze mètres de long, qui est fréquemment en bois, ou utilisée comme
prolongement de la piste. Celle-ci est terminée par une aire de réception mesurant
six mètres de long et trois mètres de large, laissant toutefois place à une zone de
réception de 4 × 2 m pour les gymnastes.Il existe des variantes de piste de
tumbling telles que la piste de fast track et la piste gonflable.
8) La Team gym
La TeamGym1 est une des disciplines qu’encadre la gymnastique. Il s’agit
d’une discipline européenne d’origine scandinave. Ce sport appelé auparavant
Euroteam a vu sa première compétition officielle se dérouler en 1996 en Finlande.
Puis, en 2010 ont été organisé les premiers championnats d’Europe de Teamgym
en Suède. Depuis, les championnats européens ont lieu tous les 2 ans.
La Teamgym se pratique par équipe féminine, masculine ou mixte. L'équipe
est constituée d'une équipe de 6 à 12 membres. Les agrès utilisés en TeamGym1
sont différents de ceux de la gymnastique artistique. En effet, l'équipe présente
une chorégraphie au sol, un passage au saut et au mini trampoline et pour finir des
acrobaties au tumbling. Ce sport demande différentes qualités de la part des
gymnastes ce qui fait de lui un sport complet et dynamique.
La Teamgym est une discipline sportive qui est notée par des juges. Ces
derniers s’appuient sur le Code de Pointage, un document qui répertorie les règles
et les exigences de la discipline. Il explique les différents niveaux de pratiques, le
programme respectif de chaque agrès et fait preuve de support technique pour un
respect commun de la discipline.
• Programme au sol
Sur un praticable (14m de longueur et 16m de largeur donc différent de
celui utilisé pour la gymnastique artistique qui fait 12m sur 12m), l’ensemble de
l’équipe de gymnastes effectue en musique un programme libre. On demande un
travail de groupe rigoureux et une présentation expressive. On note la
performance principalement sur les éléments gymniques, la chorégraphie et aussi
la synchronisation des gymnastes2. La notation est basée sur la difficulté des
éléments proposés, l’exécution de ces derniers (donc la capacité de les effectuer
sans danger et correctement) ainsi que la composition du mouvement d’ensemble
soit sa construction.
• Tumbling
Des séries d’acrobaties sur une piste longue de tumbling sont présentés par
le groupe. Mais il y en a que 6 de l'équipe qui passent. La présentation comprend
3 séries de passages : une série avant, une série arrière et une série mixte. Durant
le premier passage les gymnastes doivent effectuer une série commune c’est à dire
que les 6 gymnastes passant doivent présenter le même élément. Les 2 passages
suivant doivent eux montrer une intensification de la difficulté par passage. Les
passages doivent avoir un rythme régulier et la présentation doit être fluide. Les
gymnastes passent en « cascades », ils passent les uns à la suite des autres2.
• Saut et Mini-Trampoline
Le groupe effectue des sauts sur un mini-trampoline et comme pour le
tumbling la présentation doit être fluide et rythmée. L'épreuve consiste en trois
séries différentes dans lesquelles six gymnastes passent à chaque fois: une série
au saut de cheval, une série au mini-trampoline et une série commune2. Les 2
séries qui ne sont pas communes doivent présenter minimum une intensification
de la difficulté par série. La présence d’un entraîneur est obligatoire sur l’aire de
réception par mesure de sécurité
• Manifestations
Le Championnat d'Europe en Team Gym est une des plus récentes
manifestations de l'Union Européenne de la Gymnastique (UEG). Des
manifestations sont organisées en Europe une année sur deux (les années paires).
L'Euroteam (compétition européenne de Team Gym) de l'UEG a vu le jour en
Finlande en 1996 et le premier Championnat d'Europe Officiel était en Suède en
2013.
Le code de pointage est un document qui réglemente la notation des
épreuves de gymnastique artistique. Il est publié par la Fédération internationale
de gymnastique (FIG).
Traditionnellement, le code est mis à jour à la fin de chaque cycle
olympique. Les révisions majeures sont censées prendre en compte les nouvelles
tendances du sport, d'évaluer ou d'effacer certains mouvements de la table des
éléments, ajouter de nouvelles figures soumises par les gymnastes ou encore
changer les règles autant que nécessaire. Les révisions mineures du code sont
souvent effectuées après les championnats du monde.
La FIG a aussi en charge la gymnastique rythmique, l'aérobic, le trampoline
et à ce titre rédige et publie des codes propres à chacune de ces disciplines.
Le nouveau code
En 2006, le code de pointage et tout le système de notation de la
gymnastique sont complètement modernisés. Les changements proviennent de la
controverse sur la notation du jury au cours des Jeux olympiques de 2004 à
Athènes. Cette controverse met en cause la fiabilité et l'objectivité du système de
notation et révèle que l'exécution a été sacrifiée au profit de la difficulté. Ce
changement majeur s'inscrit dans la continuité de celui opéré peu avant dans le
patinage artistique et qui trouve son origine dans les mêmes irrégularités
constatées dans la notation du jury au cours de compétitions internationales.
Bien que le nouveau code ne soit entré en vigueur que dans peu de
compétitions internationales — dont les jeux du Commonwealth en 2006, il
constitue déjà un point de désaccord important au sein de la communauté
gymnique. Les tenants du nouveau système estiment que c'est une étape
nécessaire au développement de la gymnastique, en promouvant les figures
difficiles et un système de jugement plus objectif. Ses opposants craignent que le
public, ne comprenant pas la notation, perde son intérêt pour les compétitions de
gymnastique et que l'esprit de ce sport change en diminuant l'accent sur l'aspect
artistique de la gymnastique. Il y a aussi dissension sur le fait que le nouveau code
met fin en pratique à la note parfaite de 10 qui est depuis longtemps le sceau de
la gymnastique
Les bases du code 2006
Comme dans l'ancien code, il est attribué à chaque élément de danse ou
élément acrobatique un niveau spécifique de difficulté. La classification Super-E
a disparu, et la difficulté varie désormais de A (le plus facile) à I (le plus difficile).
Les gymnastes peuvent toujours inventer des figures originales et les soumettre à
la FIG afin qu'elles soient incluses dans la table des éléments. Deux jurys notent
chaque enchaînement en évaluant différents aspects de l'exécution. La note finale
est la somme de ces deux notes.
La note D évalue le contenu de l'enchaînement selon trois critères :
Valeur de difficulté (VD) : les dix valeurs d'élément les plus hautes de
l'enchaînement sont additionnés, avec un maximum de 5 éléments du même
groupe d'éléments. Pour une figure de type I un gymnaste obtient 0,9 point et 0,1
point pour une figure de type A ;
Exigences de groupe d'éléments (EGE) : les gymnastes doivent, avant la
sortie, exécuter des figures parmi trois groupes d'éléments au sol, au cheval
d'arçons, aux anneaux, aux barres parallèles et à la barre fixe. À chaque exigence
de groupe d'élément présentée 0,5 point est acquis. Un maximum de 1,5 point peut
donc être acquis par ce biais. Si le gymnaste présente une sortie de valeur C, 0,3
point est acquis. S'il présente une sortie de valeur D ou supérieure, 0,5 point est
acquis ;
Valeur de liaison (VL) : des points supplémentaires sont accordés pour la
combinaison de deux éléments ou davantage.
Bien que le jury de la partie D ne procède pas à des déductions, il peut
décider de ne pas accorder les points de VL ou EGE dans le cas de chutes. Un
gymnaste peut également perdre les points de VL s'il exécute des pas
supplémentaires ou ménage des pauses dans des figures qui devaient être
combinées. La note E évalue la performance globale, c'est-à-dire « la composition,
les fautes techniques et la qualité esthétique » de l'enchaînement. La note de base
est 10. Les juges enlèvent des points pour chaque faute (mauvaise tenue de corps,
mauvaise exécution technique, mauvaise composition). Les pénalités pour cause
de chute sont incluses dans cette note et valent désormais 1 contre 0,5 puis 0,8
auparavant. Les pénalités s'échelonnent en fonction de la gravité de la faute
commise : 0,1, 0,3, 0,5 ou 1,0.
La note D et la note E sont additionnées pour former la note finale du
gymnaste.
Ce système de jugement s'applique à toutes les compétitions masculines
comme féminines à l'exception du saut de cheval. Le jugement du saut de cheval
est quelque peu différent :
Chaque saut a une valeur en point spécifique dans le code. La note D est
donc simplement cette valeur. Chaque gymnaste exécutant le même saut se
retrouve avec le même nombre de points ;
La note E est la plus importante sur cet appareil. Le jury part de 10 et déduit
des points pour toute faute technique ou erreur de réception.
Comme pour les autres agrès la note D et la note E sont additionnées pour
former la note finale du gymnaste.

IV- La gymnastique en Afrique et au Burkina Faso


1) En Afrique
La gymnastique, sport mondial, se retrouve également en Afrique. Sa
présence se manifeste par l'Union Africaine de Gymnastique (UAG), l'un des
quatre unions continentales qui constituent la FIG.
L'UAG est une organisation autonome, qui vit le jour le 20 octobre 1990,
avec pour premier président Mohamed Lazahari. Basée à Alger en Algérie, elle
défend les intérêts de la gymnastique africaine et ses fédérations membres. Son
actuel président est Abdessadek Bitar. En 2024, c'est déroulé la 18e édition des
championnats d'Afrique de gymnastique artistique au Maroc
2) Au Burkina Faso
Présente en Afrique, la gymnastique se pratique bien évidemment au
Burkina Faso. Le type de Gymnastique le plus pratiqué est la gymnastique au sol
ou artistique.
Dans le cadre scolaire, elle consiste à exécuter un enchaînement selon les
critères de réalisation et de réussite des éléments gymniques par les élèves au
lycée ou au collège. Cet enchaînement est présent lors des examens nationaux en
faisant partie de l'EPS, et est noté suivant un barème, c'est à dire selon les
difficultés et les corrections.
Sur le plan compétitif, nous avons la présence de la fédération Burkinabè
de Gymnastique. Au cours de cette année 2024, a eu lieu le championnat national
de Gymnastique artistique des petites catégories, le 24 août à l'institut des
sciences, des sports et du développement humain dont les meilleurs de cette
compétition viennent de la ville de Sya. Dans la catégorie des filles minimes,
Mariam Soré est la championne avec une moyenne de 15/20 et au niveau des
garçons c'est Ancharie Sanon avec une moyenne de 15,87. Tous venant de la ville
de Bobo Dioulasso.

V- Importance de la gymnastique
La gymnastique est une discipline sportive qui impacte positivement sur
plusieurs plans
1) Sur le plan physique
La gymnastique met en valeur et renforce plusieurs qualités physiques à
savoir la force, la souplesse, la coordination, l'endurance, le rythme.
En effet, la pratique de la gymnastique agit sur la totalité du corps humain.
Dans ce sens qu’exercer la gymnastique est un très bon moyen d'éviter certaines
maladies comme le diabète..., de développer la musculature corporelle, permettant
ainsi de réaliser de meilleures performances dans d'autres disciplines (pour les
élèves). La pratique de la gymnastique permet aussi d'assouplir les articulations,
car sa réalisation demande beaucoup de précision et d'agilité.
2) Sur le plan moral et intellectuel
À travers la pratique de la gymnastique, le gymnaste ou l'élève arrive à
acquérir et/ou développer :
• Le renforcement mental
• L’esprit de courage, de combativité, de persévérance et aussi d'entraide
• La maîtrise de soi
• L’estime de soi
• Le respect des autres et des règles sociales
Ainsi, par la pratique de la gymnastique, on remarque une amélioration
générale de la qualité de vie grâce à une meilleure gestion du stress, de l'anxiété,
une plus grande confiance en soi, une meilleure connaissance de soi qui permet
de mieux gérer son énergie. Mais la gymnastique permet aussi de développer la
mémoire, l'attention, la concentration mentale et d'acquérir des connaissances
théoriques pouvant servir dans la vie de tous les jours.
3) Sur le plan économique
Financièrement parlant, la gymnastique est une activité qui peut rapporter
beaucoup pour les gymnastes, les clubs, et même génère des revenus pour l'État.
En effet, les gymnastes gagnent leur vie par la signature de contrats
publicitaires, les sponsorings, les prix des compétitions et aussi un salaire si ces
derniers pratiquent dans des clubs professionnels. Dans nos différentes
recherches, nous avons appris que le salaire moyen d'un gymnaste serait de 41925
euros par an ou 23,04 euros l'heure.
Toute fois pour les débutants, cette somme de 33077 euros et pour les
experts 59474 euros. Nous avons Simone Biles, dont le salaire s'élève à plus de 4
405 553 445 francs CFA. Les clubs quant à eux, font profit à travers les frais
d'inscription, les signatures de contrat. L'Etat, elle tire des revenus au niveau de
l’hôtellerie, la restauration, le transport lors des grandes compétitions telles que
les jeux olympiques.

VI. Les records dans le monde gymnique


De nombreuses personnalités ont marqué l'histoire du monde de
gymnastique mais surtout au niveau de la gymnastique artistique à travers leurs
multiples exploits.
1) Les records du monde féminin
Depuis son adheration aux jeux olympiques, la gymnastique a été marquée
par 30 grandes figures féminines. Ce classement se retrouve dans le tableau ci-
dessous :
Dans ce classement, nous retrouvons Simone Biles occupant la tête de ce
classement. Jeune américaine qui domina le monde de la gymnastique depuis ses
16 ans. Née le 14 mars 1997, in Columbus, Ohio USA, elle commença la pratique
de la gymnastique depuis l'âge de 6ans. Simone et sa famille décidèrent de la
scolarisé à la maison, pour lui permettre de se focaliser seulement sur le sport. Sa
persévérance porta ses fruits. En 2013, âgé de 16ans elle remporta sa première
médaille au championnat du monde de gymnastique artistique. Elle a défendu sa
couronne en 2014 et 2015 consolidant ainsi son statut de meilleure gymnaste
féminine du monde En 2016, au olympiques de Rio, Simone domina la
compétition. Elle remporte alors 4 médailles d'or et une médaille de bronze. De
2016 à 2024 Simone laissa toujours parler d'elle. C'est le cas des jeux olympiques
de Paris 2024 qui eurent lieu du 27 juillet au 5 août où elle fit gagner la première
médaille à son équipe. A ce jour, Simone Biles compte à son titre plus de 41
médailles et à seulement 27 ans occupe le titre de la meilleure gymnaste au monde.
À côté de Simone Biles, nous avons l'algérienne Kayla Nemour, première
africaine pour l'Algérie et l'Afrique en gymnastique qui marqua les JO. Elle est la
première gymnaste africaine à avoir remporté une médaille.
2) Les records du monde
À ce niveau, nous n'avons pas réussi à récolter beaucoup d'informations.
Mais toute fois à travers nos recherches, nous avons appris que Kochei Uchimura
figure parmis les plus grands gymnastes du monde. Il ajouta à son palmarès deux
médailles d'or à Rio 2016.
Conclusion
La gymnastique, activité sportive instauré depuis des siècles antiques, a tout
un parcours. De sa création à son évolution, sa définition, son importance etc.
Grâce à elle, de nombreuses personnalités ont pu laisser leur nom, marquant ainsi
ce monde.
On espère qu'à travers notre exposé, vous avez appris de nombreuses
choses sur l'intégralité de la gymnastique et à votre tour d'écrire la gymnastique

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