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23-24 - DS 02 - un corrigé (1)

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Terminales spécialités

Devoir Surveillé n°2


− un corrigé −

Exercice 1 2 points

Soit la fonction f : x 7−→ (2x 2 − 4)5 .


Elle est effectivement définie et dérivable sur R, car c’est une fonction polynôme (de degré 10).
On pose : u : x 7−→ 2x 2 − 4 et v : x 7−→ x 5 . Ainsi, on a f = v ◦ u
On a donc : u ′ : x 7−→ 4x et v ′ : x 7−→ 5x 4 . On en déduit f ′ = v ′ ◦ u × u ′ .
¢4
Donc, pour tout x réel : f ′ (x) = 5 2x 2 − 4 × 4x
¡
¢4
= 20x 2x 2 − 4 .
¡

Exercice 2 7,5 points

1. Par lecture graphique :


a. On a : f (0) = 2 (c’est aussi l’ordonnée du point A, dont l’abscisse est 0 et qui est sur la courbe,
d’après l’énoncé).
f ′ (−2) = 0, car la tangente au point d’abscisse −2 est horizontale, donc son coefficient directeur
est nul.
b. D’après l’énoncé, c’est (AC) qui est la tangente à C f en A.
y C − y A 0 − 2 −1
Le coefficient directeur est donné par : a = = = .
xC − xA 4 − 0 2
L’ordonnée à l’origine est y A = 2,
1
L’équation réduite de la tangente en A à C f est donc : y = − x + 2.
2
c. La fonction est manifestement concave "au début" et convexe "à la fin", et comme il semble que
la courbe traverse sa tangente en A, on suspecte que A est le point d’inflexion de la courbe.
Il semble que f soit concave sur [−4,5 ; 0] et convexe sur [0 ; 6].
−0,5x
2. a. On pose : u : x 7−→ 0,5x + 2 et v : x 7−→ e . Ainsi f = u × v.
−0,5x
On a donc : u ′ : x 7−→ 0,5 et v ′ : x 7−→ −0,5e . Avec f ′ = u ′ v + v ′ u.
−0,5x −0,5x
Pour tout x de [−4,5 ; 6], on a : f ′ (x) = 0,5 × e + (0,5x + 2) × (−0,5)e
£ ¤ −0,5x
= 0,5 − 0,5(0,5x + 2) e
−0,5x
= (−0,25x − 0,5)e
b. Calculons :
−0,5×0 0
• f (0) = (0,5 × 0 + 2)e = 2e = 2. On retrouve le y A de la question 1..
−0,5×2
• f ′ (−2) = (−0,25 × (−2) − 0,5)e = 0. Là encore, on confirme la lecture graphique.

c. La formule de l’équation de la tangente au point d’abscisse a est : y = f ′ (a)(x − a) + f (a).


−0,5×0 0
On a déjà f (0) = 2, calculons f ′ (0) = (−0,25 × 0 − 0,5)e = −0,5e = −0,5.
On a donc une équation qui est : y = −0,5 × (x − 0) + 2
C’est-à-dire : y = −0,5x +2 une fois encore, l’équation trouvée à la première question est confir-
mée.
d. Dressons le tableau de variations de f sur [−4,5 ; 6].
La fonction exp étant à valeurs strictement positives sur R, on en déduit que le signe de f ′ (x) est
celui de (−0,25x − 0,5).
−0,25x − 0,5 > 0 ⇐⇒ x < −2.
Les images renseignées dans le tableau sont obtenues à la calculatrice.
On a donc le tableau suivant :
x −4,5 −2 6
′ −
signe de f (x) + 0

e
variations
de f 2,25 −3
−0,25e 5e

On a donc : sur [−4,5;−2], f est strictement croissante, et sur [−2;6], f est strictement décroissante.
e. Puisque l’on nous donne l’expression de f ′′ (x), et que la fonction exponentielle est toujours à
1
valeurs strictement positives, le signe de f ′′ (x) est donc celui de x.
8
• Sur [−4,5 ; 0], f ′′ (x) est donc à valeurs négatives, et donc f est concave sur cet intervalle.
• Sur [0 ; 6], f ′′ (x) est donc à valeurs positives et f est convexe sur cet intervalle.

f ′′ s’annule et change de signe pour x = 0 et seulement pour x = 0, on en déduit que le point A,


c’est-à-dire le point d’abscisse 0 sur la courbe C f est l’unique point d’inflexion de C f .
f. Sur l’intervalle [−4,5 ; 0] et donc, a fortiori sur l’intervalle ]−4 ; 0], la fonction f est concave, donc
elle est située sous n’importe laquelle de ses tangentes, sur cet intervalle.
Et notamment sous sa tangente au point d’absisse 0, la droite d’équation y = −0,5x + 2.
On a donc :
−0,5x
∀x ∈ ]−4 ; 0],f (x) ⩽ −0,5x + 2 =⇒ (0,5x + 2)e ⩽ −0,5x + 2
−0,5x −0,5x + 2
=⇒ e ⩽ car, pour x ∈ ]−4 ; 0], 0,5x + 2 > 0
0,5x + 2
−0,5x −0,5x + 2
On a donc bien établi que, pour tout x dans ]−4 ; 0], on a : e ⩽
0,5x + 2

Exercice 3 QCM 6,5 points

1. Bonne réponse : x 7−→ (2x − 3)3 .


f et g sont définies sur R par f (x) = 2x − 3 et g (x) = x 3 .
¡ ¢
La fonction g ◦ f est définie par : g ◦ f (x) = g f (x)
¡ ¢
= g 2x − 3
¡ ¢3
= 2x − 3
¤ £ ¤ £
2. Bonne réponse : − ∞ ; −2 ∪ 1 ; +∞ .
p
La fonction f définie par f (x) = 3x 2 + 3x − 6 est la composée de u : x 7−→ 3x 2 + 3x − 6 suivie
de la fonction racine carrée.
Le polynôme u peut être défini et dérivable sur R, mais la fonction racine carrée n’étant définie que
sur R+ et dérivable sur R∗+ , pour que la composée soit définie, il faut restreindre l’ensemble de dé-
finition à un ensemble où u est à valeurs positives, et pour la dérivabilité, à un ensemble où u est à
valeurs strictement positives.
Ici u(x) a un discriminant égal à : ∆ = 81 donc u(x) a deux racines, qui sont x 1 = −2 et x 2 = 1.
Comme le coefficient dominant de u(x) est 3, qui est positif, on en déduit que u est à valeurs stricte-
ment positives à l’extérieur de ses racines, soit sur l’ensemble R \ [−2 ; 1] = ]−∞ ; −2[ ∪ ]1 ; +∞[.
3. Bonne réponse : f ′ , f et f ′′ .
En effet, la courbe C 3 est à valeurs négatives sur [−2;1], où la fonction représentée par C 1 est décrois-
sante, et la fonction représentée par C 2 est concave.
Puis, sur [1 ; 3], la courbe C 3 est à valeurs positives, la fonction représentée par C 1 est croissante, et la
fonction représentée par C 2 est convexe.
Ainsi, C 3 représente la dérivée seconde, C 1 la dérivée première et C 2 la fonction f elle même.
Par ailleurs, aucune autre combinaison n’est possible : les fonctions représentées par les courbes C 1
et C 3 sont manifestement convexes, au moins sur l’intervalle [0,3] pour C 1 et manifestement sur tout
l’intervalle pour C 3 . Si l’une quelconque de ces fonction représentait la fonction f , alors il faudrait
que la dérivée seconde soit à valeur positives, au moins sur l’intervalle [0 ; 3], ce qui n’est vrai pour
aucune des fonctions dont nous avons les courbes ici.
4. Bonne réponse : 8 !
On veut former un mot, qui sera lu de gauche à droite, et donc on a une situation où les éléments
sont placés dans un ordre précis : on créée donc un octuplet.
Cet octuplet est constitué d’éléments choisis dans un ensemble qui s’amenuise (le tirage est sans
remise) : il s’agit donc d’un arrangement.
Plus exactement, puisque le "mot" est constitué de huit lettres, on va donc épuiser le contenu du sac :
notre arrangement est donc une permutation de huit éléments.
Il y a donc 8 ! permutations possibles.
5. Bonne réponse : 3 × 4.
La description des variantes de ce modèle de téléphone est assimilable à un couple (C o ; C a), où :
• C o est la couleur du téléphone, choisie dans l’ensemble E = {Rouge ; Blanc ; Noir} de cardinal 3.
• C a est la capacité de mémoire du téléphone, choisie dans l’ensemble F = {4 Go ; 6 Go ; 8 Go ; 12 Go.},
de cardinal 4.
Le nombre de variantes différentes de ce téléphone est donc :
Card(E × F ) = Card(E ) × Card(F ) = 3 × 4.
10 !
6. Bonne réponse :
7!×3!
Rien dans l’énoncé ne laisse penser que les joueurs aient des rôles différents dans l’équipe (il n’est pas
précisé si c’est une équipe de rugby, où les joueurs ont des rôles différents, ou de balle au prisonnier,
où tout le monde à le même rôle).
Faute de précision explicite sur des rôles non interchangeables, on va partir du principe que les rôles
sont interchangeables, et qu’une telleà équipe
! est donc une combinaison de sept joueurs dans un
10 10 ! 10 !
ensemble à dix éléments, il y a donc = = équipes possibles.
7 7 ! × (10 − 7) ! 7 ! × 3 !
Remarque : si on pense que les rôles sont non interchangeables, on chercherait alors le nombre d’ar-
rangements de sept éléments parmi dix, mais aucune des propositions ne correspond à ce nombre :
10 !
le , c’est le nombre d’arrangements de trois éléments parmi dix.
7!
7. Bonne réponse : card M 3 = 33
¡ ¢

Ici, on a card(M ) = 3, donc d’après le principe multiplicatif, on a : card M 3 = 33 .


¡ ¢

Les autres propositions sont toutes fausses :


• M ∪ N = {b, a, c, e, r, f }, de cardinal 6 et non 7. (l’élément c est dans l’intersection des deux en-
sembles, qui ne sont pas disjoints, donc card(M ∪N ) = card(M )+card(N )−card(M ∩N ) = 3+4−1 = 6) ;
• M × N est l’ensemble des couples d’éléments, le premier étant choisi dans M , le second dans N ,
c’est un produit cartésien d’ensemble finis, donc le cardinal est le produit des deux cardinaux
(3 × 4), sans rien à soustraire ;
• l’élément c est dans l’intersection des deux ensembles, qui ne sont pas disjoints, donc :
¡ ¢
card(M ∩ N ) = card {c} = 1 ̸= 0.
8. Bonne réponse : 105 .
Un code à 5 chiffres est une succession ordonnée de cinq chiffres, choisis dans un ensemble de
chiffres de cardinal 10 (C = {0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9}).
Rien n’interdit de réutiliser un même chiffre plusieurs fois (00000 est un code, même s’il n’est pas
sécurisé), donc un code est assimilable à un quintuplet de C 5 .
Comme Card(C ) = 10, Card(C 5 ) = 105 .
à !2
350
9. Bonne réponse : .
2
Un groupe de deux élèves de première est un groupe de deux élèves interchangeables (pas d’ordre
spécifique),
à ! sans répétition, c’est donc une combinaison de deux élèves choisis parmi 350. Il y a donc
350
façons de sélectionner les deux élèves de première.
2
On peut noter P l’ensemble qui recense toutes les combinaisons de deux élèves de première pos-
sibles. Ã !
350
De même, il y a façons de constituer le groupe de deux élèves de terminale.
2
On peut noter T l’ensemble qui recense toutes les combinaisons de deux élèves de terminale pos-
sibles.
Constituer notre groupe à de !quatre élève, c’est donc associer un groupe de première, choisi dans l’en-
350
semble P , de cardinal , à un autre groupe, choisi dans l’ensemble T , ayant le même cardinal.
2
On veut donc créer un couple de l’ensemble P × T .
à ! à ! à !2
350 350 350
Par principe multiplicatif, Card(P × T ) = Card(P ) × Card(T ) = × = .
2 2 2
10. Bonne réponse : 720.
La fonction python renvoie 1 si l’argument n est égal à 0, sinon, pour un argument n entier, elle
renvoie le produit de 1 par l’ensemble des nombres k compris entre 2 (au sens large) et n+1 (au
sens strict), autrement dit, le produit de tous les entiers naturels inférieurs ou égaux à n.
Cette fonction renvoie donc la factorielle de n, quand l’argument est un entier naturel.
Or 6 ! = 1 × 2 × 3 × 4 × 5 × 6 = 720.

Exercice 4 2 points

1. Nous cherchons à déterminer f ◦ g (1) = f (g (1)).


Ce nombre existe si et seulement si g (1) existe, comme f semble définie sur R. Par lecture graphique,
nous avons g (1) = 1 et ensuite f (1) = −2. Nous pouvons conclure que f ◦g (1) existe avec f ◦g (1) = −2.
2. De la même manière, g ◦ f (1) = g ( f (1)) existe si et seulement si f (1) existe et est positif, comme g
semble définie sur [0 ; ∞[.
Or, f (1) = −2 < 0. Nous pouvons en déduire que g ◦ f (1) n’existe pas, car −2 n’a pas d’image par la
fonction g .
3. Nous avons g ◦ f (−2) = g ( f (−2)) avec f (−2) = 4 et g (4) = 2 par lecture graphique. Ainsi, g ◦ f (−2)
existe avec g ◦ f (−2) = g (4) = 2.

Exercice 5 2 points
© ª
1. Appelons
© L l’ensemble
ª des lignes du damier : L = 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 et C l’ensemble des colonnes, soit
C = A ; B ; C ; D ; E . L’ensemble des cases du damier est donc E = C × L et a donc pour cardinal 25.
Poser quatre jetons identiques sur le damier revient à choisir quatre éléments dans l’ensemble E ,
sans répétition (pas deux jetons sur la même case) et à sans
! tenir compte de l’ordre des éléments (car
25
les jetons sont identiques). Card(E ) = 25, donc il y a = 12 650 possibilités en tout.
4
2. Si la case A1 a déjàà été
! choisie, il reste à placer trois éléments sur les vingt-quatre cases restantes
24
disponibles. Il y a = 2 024 manières de le faire.
3
à !
5
3. Pour chaque ligne, colonne ou diagonale, il y a = 5 manières de placer les quatre pions sur les
4
à !
5
cinq cases (ou = 5 manières de choisir la case qui restera vide). Il y a en tout 5 + 5 + 2 = 12 lignes,
1
à !
5
colonnes et diagonales, donc cela conduit à × 12 = 5 × 12 = 60 figures différentes.
4
Enfin, il y a quatre figures qui seront les "sous-diagonales" et "sur-diagonales" (la "sous-diagonale"
descendante est constituée des cases A2, B3, C4 et D5). Il y a quatres figures supplémentaires pos-
sibles dans ces configurations.
Il y a donc en tout 64 figures possibles.

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