°SMA4 TD ALGEBRE6 FSSM-MARRAKECH 19 20
°SMA4 TD ALGEBRE6 FSSM-MARRAKECH 19 20
°SMA4 TD ALGEBRE6 FSSM-MARRAKECH 19 20
https://sites.google.com/site/saborpcmath/
COURS DE SOUTIEN
SMPC SMAI ENSAM ENSA FST
Résumé des cours, corrigé des exercices et des
examens, pour les étudiants niveau universitaire
تصحيح المتحانات+ تمارين شاملة+طلب الدروس الكتب السالسل
PHYSIQUE CHIMIE
MATH : INFORMATIQUE
اتقدم بالشكر لجميع االساتذة الكرام و طلبة كلية العلوم ومختلف المدارس
العليا على ارسال سالسل التمارين مع التصحيح لمشاركتها مع جميع
المتعلمين و مع االجيال القادمة
EXERCICE 1.
On munit G = R∗ × R de l’opération ∗ définie par : (a, b) ∗ (c, d) = (ac, d + bc).
1. Montrer que G est un groupe pour ∗. Est-il abélien ?
2. On pose H = R∗ × {0} et K = {1} × R
(a) Montrer que H et K son deux sous–groupes de G. Sont–ils abéliens ?
(b) Montrer que tout couple (a, b) ∈ G peut s’écrire comme composé, pour
∗ d’un élément de H et d’un élément de K.
EXERCICE 2.
On considère les applications suivantes, de R \ {0, 1} dans lui–même : f1 : x 7→
1
x, f2 : x 7→ 1 − x, f3 : x 7→ 1−x , f4 : x 7→ x1 , f5 : x 7→ x−1
x
, f6 : x 7→ x−1
x
.
On munit l’ensemble G = {f1 , f2 , f3 , f4 , f5 , f6 } de la composition des applica-
tions.
1. Écrire la table de G pour la composition des applications.
2. Montrer que (G, ◦) est un groupe. Est-ce abélien ?
5. Déterminer l’ordre de chacun des éléments de G.
4. Déterminer tous les sous-groupes de (G, ◦).
6. Décrire les éléments de hf2 i et ceux de hf3 i.
EXERCICE 3.
Soit G un groupe fini.
1. Montrer que si G est de cardinal pair, alors il existe x ∈ G d’ordre 2.
2. Soit H un sous-groupe de G et supposons que pour tout x ∈ G, x2 = e.
(a) Montrer que G est abélien.
(b) Soit x ∈ G \ H et K le sous–groupe engendré par H ∪ {x}.
Montrer que Card(K) = 2Card(H).
(c) En déduire que Card(G) est une puissance de 2.
EXERCICE 4.
Soit G un groupe noté multiplicativement. Pour a ∈ G, on note τa l’application
de G vers G définie par τa (x) = axa−1 .
1. Montrer que τa est un homomorphisme du groupe (G, ·) dans lui-même.
2. Vérifier que ∀a, b ∈ G, τa ◦ τb = τab .
3. Montrer que τa est bijective et déterminer son application réciproque.
4. En déduire que C = {τa | a ∈ G} est un groupe pour la loi ◦.
1
Module Algebre 6 L. Izelgue
EXERCICE 5.
Soient G un groupe, H et K deux sous-groupes de G.
1. Montrer que H 6= G et K 6= G entraı̂ne que H ∪ K 6= G.
2. On suppose que H et K sont distingués dans G, avec H ∩ K = {e}.
(a) Montrer que ∀h ∈ H, ∀ k ∈ K, hk = kh.
(b) Montrer que HK est un sous-groupe distingué de G et que HK ' H ×K.
EXERCICE 6.
Soit A l’ensemble des applications affines de R ; c’est à dire, l’ensemble des
applications de la forme f : x 7−→ ax + b, avec a et b réels et a 6= 0.
1. Montrer que A est un groupe pour la composition des applications.
2. Soit H l’ensemble des applications de la forme f : x 7−→ x+b avec b ∈ R.
Montrer que H est un sous-groupe normal de A .
3. Montrer que A /H est isomorphe à R∗ .
EXERCICE 7.
On désigne par U l’ensemble des nombres complexes de module 1.
1. Montrer que U est un groupe pour la multiplication.
2. (a) Montrer que ϕ : R −→ U, x 7−→ ei2πx est un homomorphisme surjectif.
(b) En déduire que U est isomorphe au groupe R/Z.
3. (a) Vérifier que le module définie un homomorphisme surjectif de (C∗ , ·)
dans (R∗+ , ·).
(b) En déduire que C∗ /U est isomorphe à R∗+ .
EXERCICE 8.
Soient
σ et η deux élélemnts de S10 avec
:
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
σ= ,η =
3 7 1 4 2 6 9 8 5 10 3 6 4 1 9 7 8 10 5 2
1. Décomposer σ en produit de cycles disjoints puis en produit de transposi-
tions.
2. Déterminer ε(σ).
3. Calculer σ 2007 .
4. (a) Effectuer les produits ησ et ση , puis les décomposer en cycles disjoints.
(b) En déduire la signature, de ησ et ση, respectivement.
EXERCICE 9.
Soit S3 le groupe des permutations de {1, 2, 3}. On appelle transpositions les
permutations τ ∈ S3 telles que τ ◦ τ = Id.
1. Combien S3 admet–il de sous–groupes à un élément ? à 6 éléments ? à 4
éléments ? à 5 éléments ?
2. Combien y a-t-il de transpositions dans S3 ?
3. Soit H un sous-groupe de S3 possédant 2 éléments.
(a) Montrer que H = {Id, τ }, où τ est une transposition.
(b) En déduire le nombre de sous-groupes de S3 possédant 2 éléments.
4. Soit K un sous-groupe de S3 possédant 3 éléments.
(a) Montrer que K ne contient pas de transposition.
(b) En déduire le nombre de sous-groupes de S3 possédant 3 éléments.
2
Module Algebre 6 L. Izelgue
Exercices Facultatifs
EXERCICE 10. Soit G un groupe multiplicatif, E un ensemble non vide.
1. Soit ϕ : G −→ E une bijection. On définit une opération sur E par :
∀x, y ∈ E, x ∗ y = ϕϕ−1 (x)ϕ−1 (y).
Montrer que ∗ est une loi de groupe et que les groupes G et E sont isomorphes.
2. On suppose que G est fini et soit φ : (Q, +) −→ (G, ·) un homomorphisme
de groupe.
(a) Montrer que si m n
∈ Q, alors, φ(s m
n
) = φ( m
n
)s , pour tout s ∈ Z
(b) En déduire que φ est l(homomorphisme trivial, i.e., ∀ x ∈ Q, φ(x) = e,
où e est l’élément neutre de G.
EXERCICE 11.
Soit G =< a > un groupe cyclique d’ordre n.
1. Montrer que tout sous-groupe de G est cyclique.
2. Soit H 6= e un sous-groupe de G et m le plus petit entier strictement positif
n
tel que am ∈ H. Montrer que m divise n et que | H |= m .
3. Montrer que si d ∈ N est un diviseur de n, alors G possède un unique
sous-groupe d’ordre d.
4. On suppose n = 10.
(a) Déterminer les éléments de G, d’ordre 2 et 5 respectivement.
(b) Décrire les sous-groupes de G, d’ordre 2 et 5 respectivement.
EXERCICE 12.
Soit GL2 (C) le groupe des matrices carrées inversibles à coefficients dans C.
On considère
les éléments
suivants
:
1 0 0 i j 0
I = , A = , et B = , où i2 = −1 et
0 1 i 0 0 j2
2π
j = ei 3 .
On note G = hA, Bi le sous–groupe de Gl2 (C) engendré par A et B.
1. Déterminer l’ordre de A et celui de B.
2. Vérifier que ABA−1 = B 2 et que AB 2 A−1 = B.
h k
3. Montrer que G = A B | h ∈ {0, 1, 2, 3} et k ∈ {0, 1, 2} .
EXERCICE 13.
1. Déterminer les sous–groupes de Z/nZ
2. Soit Πn : Z −→ Z/nZ la surjection canonique. Pour tout m ∈ Z, déterminer
l’image de mZ par Πn .
Application : Déterminer les sous-groupes de Z/12Z et les images de 5Z et 8Z
par la surjection canonique Π12 .
2) Montrer que si q divise n, alors les groupes qZ/nZ et Z/ nq Z sont isomorphes.
3
Module Algebre 6
Exercice 11.
1. Traité en classe.
2. Soit H un sous-groupe de G avec H 6= {e} et m > 0 le plus petit entier tel que am ∈ H.
On a déjà montré que H =< am >.
Montrons que m divise n.
Par division Euclidienne de n par m, il existe q, r ∈ N tels que n =
mq + r, avec 0 ≤ r < m. Ainsi, r = n − mq vérifie :
ar = an−mq = an a−mq = an (am )−q = (am )−q (car an = e).
Or, am ∈ H et Hest un sous-groupe de G, alors (am )−q ∈ H, donc aussi
ar ∈ H. De plus, m est le plus petit entier non nul tel que am ∈ H,
nécessairement, r = 0 et m divise n.
n n
D’autre part, H =< am >, alors |H| = or(am ) = pgcd(n,m) = m (car m divise n).
(3). Soit d ∈ N un diviseur de n.
— Si d = 1, on a {e} est l’unique sous-groupe de G d’ordre 1.
n
— Sinon, d 6= 1, alors H =< a d > est un sous-groupe de G avec
n n n
|H| = or(a d ) = n = n = d.
pgcd(n, d ) d
. Montrons que H est l’unique sous-groupe de G d’ordre d.
Soit K un autre sous-groupe de G d’ordre d 6= 1.
Soit m le plus petit entier non nul tel que am ∈ K. Alors, m divise n et K =< am > et
n
d’après (2) |K| = mn = d. D’où K =< am >= a d = H. D’où le résultat.
(4). On prend n = 10.
10
(a) Soit b = aα , 0 ≤ α < 9, un élément de G. On a or(b) = pgcd(α,10 ), ainsi,
b est d’ordre 2 si, et seulement si, pgcd(α, 10) = 2, c’est-à-dire, α = 5. Par
conséquent, il y a un seul élément de G d’ordre 2, c’est a5 .
De même, b est d’ordre 5 si, et seulement si, pgcd(α, 10) = 2, i.e., α ∈ {2, 4, 6, 8}.
Il s’ensuit que les éléments de G d’ordre 5 sont : a2 , a4 , a6 et a8 (On peut re-
marquer que ces éléments sont des générateur de G et leur nombre est ϕ(d) ; où ϕ désigne
l’indicatrice d’Euler).
(b) D’après la question (3), si d est un diviseur de 10, il existe un unique sous-groupe
Hd de G d’ordre d. Ainsi, pour :
- d = 2, Hd =< a5 >= {e, a5 }.
- d = 5 , H5 =< a2 >=< a4 >=< a6 >=< a8 >= {a2 , a4 , a6 , a8 }.
Module Algebre 6
Exercice 8.
Nous avons
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
σ= , η=
3 7 1 4 2 6 9 8 5 10 3 6 4 1 9 7 8 10 5 2
1. Décomposition en cycles disjoints : σ = (1 3)(2 7 9 5)
Décomposition en produit de transpositions : σ = (1 3)(2 7)(7 9)(9 5).
2. On a σ est produit de 4 transposition, alors sa signature est ε(σ ) = (−1)4 = 1, (c’est
donc une permutation paire).
Exercice 9.
Voir l’exemple à la fin du cours.
Université Cadi Ayyad Année universitaire 2019/2020
Faculté des Sciences - Semlalia
Département de Mathématiques Filière SMA/ S4
———————————————————————————————————————
T.D. Algèbre 6 : Série 2
———————————————————————————————————————
Exercice 1.
Soit (R, +, .) un anneau tel que pour tout a ∈ R , a2 = a.
1. Montrer que pour tout x ∈ R, x + x = 0.
2. Pour tout x, y ∈ R, calculer (x + y)2 et en déduire que R est commutatif.
Exercice 2.
Soient p un nombre premier et B = { ab ∈ Q | p ne divise pas b}.
Montrer que B est un sous-anneau de Q et que Z est un sous-anneau de B.
Exercice 3.
1. Montrer Z[i] := {a + ib | a, b ∈ Z}, où i2 = −1 est un sous–anneau de C.
2. Soit l’application: N : Z[i] −→ N ; z = a + ib 7−→ N (z) = a2 + b2 .
• Montrer que ∀z1 , z2 ∈ Z[i], N (z1 z2 ) = N (z1 )N (z2 ).
3. Déterminer les éléments inversibles de Z[i].
4. Soit z ∈ Z[i] tel que N (z) est un nombre premier. Montrer que z est irréductible dans
Z[i]. La réciproque est–elle vraie ?
Exercice 4.
Soient A un anneau commutatif, I, J, p et m idéaux de A, avec p premier et m maximal.
1. Montrer que a) IJ ⊆ p =⇒ (I ⊆ p ou J ⊆ p)
b) I ∩ J = p =⇒ (p = I ou p = J).
2. En déduire que le seul idéal premier de A qui contient m2 est lidéal m.
3. Soit M une partie de A. Montrer que Ann(M ) := {x ∈ A | xy = 0, ∀y ∈ M }. est un
idal de A. On l’appelle l’annulateur de M dans A.
Exercice 5.
a c
1. Montrer que A = { | a, b c ∈ R}, est un anneau unitaire, pour l’addition et
0 b
la multiplication des matrices. Est-il commutatif ? Intègre ? Justifier.
2. Déterminer les éléments nilpotents de A.
3. Déterminer les inversibles de A.
éléments
0 0 0 β
4. Posons I = { | γ ∈ R} et J = { | β, γ ∈ R}.
0 γ 0 γ
a) Montrer que I est un idéal à droite de A. Est-il un idéal bilatère ? Justifier.
de A.
b) Montrer que J est un idéal bilatère
a b
5. Soit l’application ϕ : A −→ R ; 7−→ a.
0 c
a) Montrer que ϕ définit un homomorphisme d’anneaux. Est-il unitaire ?
b) Déterminer Ker(ϕ) et Im(ϕ).
c) ϕ est-il injective, surjective? Justifier.
1
2
FACULTATIFS
Exercice 1.
On munit F = {Applications de R −→ R} des deux lois suivantes :
(f, g) 7−→ f + g (resp., (f, g) 7−→ f.g), avec (f + g)(x) = f (x) + g(x) (resp., (f.g)(x) =
f (x).g(x)) pour tout x ∈ R.
1. Montrer que (F, +, .) est un anneau commutatif unitaire. Préciser 0F et 1F .
2. Est-ce que F est intègre ? Justifier.
3. Est-ce que F admet des éléments nilpotent ? Justifier.
Exercice 2.
1. Montrer qu’il n’existe pas d’homomorphisme d’anneaux de Z/3Z dans Z/4Z
2. Existe-t-il un anneau intègre à dix éléments ?
Exercice 3.
Soient A etA0 deux anneaux et A × A0 l’anneau produit (évidement pour les lois (a, a0 ) +
(b, b0 ) = (a + b0 , a + b0 ) (a, a0 )(b, b0 ) = (aa0 , bb0 )).
Parmi les applications suivantes, les quelles sont des homomorphismes d’anneaux ?
(1) A −→ A × A0 , a 7−→ (a, 0) ; (2) A −→ A × A0 , a 7−→ (a, a) ;
0 0
(3) A × A −→ A, (a, a ) 7−→ a ; (4) A × A0 −→ A, (a, a0 ) 7−→ aa0 ;
3
Série no 2
Semaine du 23/03/2020
Exercice 1.
1. Soit x ∈ R. On a : (x + x)2 = (x + x)(x + x) = x2 + x2 + x2 + x2 = x + x + x + x.( puisque
x2 = x pour tout x ∈ R.) D’autre part, par hypothèse, on a (x + x)2 = x + x car (x + x) ∈ R.
Par conséquent, x + x + x + x = x + x et donc x + x = 0 (car tout élément est régulier dans
le groupe (R, +)).
2. Soit x, y ∈ R. On a (x + y)2 = (x + y)(x + y) = x2 + xy + yx + y 2 = x + xy + yx + y (car x2 =
x et y 2 = y par hypothèse.) Or, par hypothèse, (x+y)2 = (x+y) et donc x+xy+yx+y = x+y
de sorte que xy + yx = 0. D’où xy + xy + yx = xy. D’après 1) xy + xy = 0 (car xy ∈ R) et
par suite xy = yx. L’anneau R est donc commutatif.
a
Exercice 2. On vérifie que B est un sous-anneau de Q. D’abord, B ⊂ Q. De plus, 0 ∈ B. Soit
b
a0 a a0 ab0 − ba0 0
et 0 deux éléments de B. On a − 0 = . Comme p ne divise pas bb ( sinon p diviserait
b b b bb0 0
a a a a0 aa0
b ou b0 car p premier ), il en résulte que − 0 ∈ B. En outre, = . Puisque p ne divise
0
b b b b0 bb0
aa 1
pas bb0 , alors ∈ B. Enfin, Il est clair que 1Q = ∈ B (car p ne divise pas 1.). B est donc un
b b0 1
sous-anneau de Q. D’autre part, Z est un anneau ( pour les mêmes lois de B ) inclus dans B car
a
∀a ∈ Z, a = ∈ B ( p ne divise pas 1 ). De plus, 1B ∈ Z. Donc Z est un sous-anneau de B.
1
Exercice 3.
1. On vérifie facilement que Z[i] est un sous-anneau de C. En effet, Z[i] ⊂ C et 0 = 0 + 0i ∈ Z[i].
De plus, si z = a + bi et z 0 = a0 + b0 i sont deux éléments de Z[i], alors z − z 0 = (a − a0 ) + (b − b0 )i
est bien dans Z[i] (car a − a0 ∈ Z et b − b0 ∈ Z). De même, on a zz 0 = (aa0 − bb0 ) + (ab0 + ba0 )i
est un élément de Z[i] (car (aa0 − bb0 ) ∈ Z et (ab0 + ba0 ) ∈ Z). Comme 1C = 1 + 1i ∈ Z[i], il
en résulte que Z[i] est un sous-anneau de C. On peut remarquer que Z[i] est intègre comme
sous-anneau de C qui est intègre.
2. Remarquons que ∀z ∈ Z[i], N (z) = z z̄. On a donc ∀z1 , z2 ∈ Z[i], N (z1 z2 ) = (z1 z2 )(z1 z2 ) =
(z1 z¯1 )(z2 z¯2 ) = N (z1 )N (z2 ).
3. Si z ∈ Z[i] est inversible, il existe z 0 ∈ Z[i] tel que zz 0 = 1. D’où N (zz 0 ) = N (z)N (z 0 ) =
N (1) = 1. Il en résulte que N (z) divise 1 et donc N (z) = 1 car N (z) ∈ N. Réciproquement,
Si z ∈ Z[i] est tel que N (z) = 1, alors z z̄ = 1 et z est alors inversible dans Z[i] car z̄ ∈ Z[i].
Par conséquent, z = a + bi ∈ Z[i] est inversible si et seulement si N (z) = 1. Or N (z) = 1 ⇔
a2 + b2 = 1 ⇔ (a ± 1 et b = 0) ou (a = 0 et b ± 1). Donc, U(Z[i]) = {1, −1, i, −i}.
4. Soit z ∈ Z[i] tel que N (z) = p avec p premier. Comme p 6= 0, alors z est non nul. De plus
p 6= 1 et donc z n’est pas inversible dans Z[i]. Montrons maintenant que z ne peut pas s’écrire
comme produit de deux éléments non inversibles dans Z[i]. Supposons qu’il existe z1 , z2 ∈ Z[i]
tel que z = z1 z2 . Alors N (z) = N (z1 z2 ) = N (z1 )N (z2 ) = p. Par conséquent N (z1 ) divise p.
Comme p est premier, N (z1 ) = 1 ou p. Dans le premier cas, z1 est inversible dans Z[i]. Sinon,
N (z2 ) = 1 et z2 est alors inversible Z[i], de sorte que z est irréductible dans Z[i].
La réciproque est en général fausse. Prenons par exemple z = 3 dans Z[i]. Alors z est irré-
ductible dans Z[i]. En effet, 3 est non nul, non inversible dans Z[i] (car N (3) = 9 6= 1.) De
plus s’il existe z1 , z2 ∈ Z[i] tel que 3 = z1 z2 . Alors N (3) = N (z1 z2 ) = N (z1 )N (z2 ) = 9. Il en
1
résulte que N (z1 ) divise 9 (dans N) et donc N (z1 ) ∈ {1, 3, 9}.
Si N (z1 ) = 1, alors z1 est inversible dans Z[i].
Si N (z1 ) = 9, alors N (z2 ) = 1, et z2 est donc inversible dans Z[i].
Reste le cas où N (z1 ) = 3. On va montrer que ce cas ne peut pas se produire. En effet, posons
z1 = a + bi où a et b sont dans Z. On alors N (z1 ) = 3 =⇒ a2 + b2 = 3. Si b = 0, alors a2 = 3,
ce qui est impossible puisque a2 ∈ N. De même, si b = 1, alors a2 = 2 ce qui est impossible
dans N. Si b ∈/ {0, 1}, alors b2 ≥ 4, et l’égalité a2 + b2 = 3 ne peut pas avoir lieu ( car a2 ≥ 0.)
En résumé, 3 est non nul, non inversible et ne peut pas s’écrire comme produit de deux élé-
ments non inversibles dans Z[i]. Par conséquent, 3 est irréductible dans Z[i]. Mais N (3) = 9
n’est pas premier dans Z. Ainsi, la réciproque est fausse en général.
2
Module Algebre 6 L. Izelgue
Exercice 3.
1. Montrer Z[i] := {a + ib | a, b ∈ Z}, où i2 = −1 est un sous-anneau de C.
4. Soit z ∈ Z[i] tel que N(z) est un nombre premier. Montrer que z est
irréductible dans Z[i]. La réciproque est–elle vraie ?
Soit z = a + ib ∈ Z[i] et supposons que N(z) est un nombre premier.
Nous allons montrer que si :
z = z1 z2 , avec z1 , z2 ∈ Z[i], alors z1 ∈ U(Z[i]) ou z2 ∈ (Z[i])
Supposons alors que z = z1 z2 , On a N(z) = N(z1 )N(z2 ) et donc N(z)
divise N(z1 )N(z2 ). Puisque N(z) est premier, alors N(z) divise N(z1 ) ou N(z)
divise N(z2 ).
si N(z) divise N(z1 ), alors il existe λ ∈ N tel que N(z1 ) = λN(z). Par suite,
N(z) = λN(z)N(z2 ) et après simplification par N(z) (car N(z) 6= 0), on
trouve 1 = λN(z2 ). Il en résulte que N(z2 ) = 1 (car nous somme dans
N), c’est à dire z2 ∈ U (Z[i] es inversible (voir la remarque précédente).
De même si N(z) divise N(z2 ), on trouve que z1 ∈ U (Z[i]). Par conséquent,
z est irréductible.
I La réciproque est en général fausse : en effet, 3 est irréductible dans Z[i],
mais N(3) = 9 et 9 n’est pas un nombre premier.
Montrons que 3 est irréductible dans Z[i] :
2
Module Algebre 6 L. Izelgue
Exercice 4.
Soient A un anneau commutatif, I, J, p et m idéaux de A, avec p premier
et m maximal.
1. Montrons que
a) IJ ⊆ p =⇒ (I ⊆ p ou J ⊆ p).
Supposons que IJ ⊆ p.
Si I * p et J * p, alors il existe x ∈ I \ p et il existe y ∈ J \ p. On
a I et J sont deux idéaux donc xy ∈ IJ. Puisque IJ ⊆ p, alors xy ∈ p.
Une contradiction car p est premier mais x ∈
/ p et y ∈
/ p. Nécessairement,
on a I ( p ou J ( p.
1. Montrons que :
b) I ∩ J = p =⇒ (p = I ou p = J).
On a I ∩ J = p entraı̂ne que p ⊆ I et p ⊆ J. Ainsi, p 6= I et p 6= J implique
qu’il existe x ∈ I \ p et il existe y ∈ J \ p. On a I et J sont deux idéaux ,
alors xy ∈ I et xy ∈ J et donc xy ∈ I ∩ J = p. Une autre fois cela contredit
le fait que p est un idéal premier. Il en résulte que p = I ou p = J.
3
Module Algebre 6 L. Izelgue
Exercice 5.
a c
1. Montrer que A = | a, b c ∈ R , est un anneau unitaire,
0 b
pour l’addition et la multiplication des matrices. Est-il commutatif ? In-
tègre ? Justifier.
2. Déterminer
les éléments nilpotents de A . r
a c a δ
Soit D = ∈ A . Pour 0 6= r ∈ N, on a D =
r
, où δ
0 b 0 br
est une expression en fonction de a et b et c.
Ainsi, Dr
= 0M2 (R)=⇒ a = 0 et b = 0. Dans ce cas, pour tout 0 6= c ∈ R
0 c
on a D = vérifie, D2 = 0M2 (R) , i.e., D est un élément nilpotent
0 0
0 c
de A . D’où Nil(A ) = |c∈R
0 0
4
Module Algebre 6 L. Izelgue
3. Déterminer
les éléments
inversibles de A .
a c
Soit M = ∈ A Puisque A est un sous-anneau de M2 (R), alors
0 b
M est inversible dans A si, et seulement si, det(M ) 6= 0 et M −1 ∈ A .
On a det(M ) = ab. Donc
0 0
∈ U (A ) donne a 6= 0 et b 6= 0.
M
a c
Soit alors N = tel que M N = N M = I2 . Après calcul on
0 b0
1 1 c
trouve : a0 = , b0 = et c0 = − .
a b ab
a c ∗
D’où U (A ) = | a, b ∈ R
0 b
5
Module Algebre 6 L. Izelgue
Exercice 5. (suite)
a c
Nous avons montrer que A = { | a, b c ∈ R}, est un anneau.
0 b
0 0 0 β
4. Posons I = { | γ ∈ R} et J = { | β, γ ∈ R}.
0 γ 0 γ
0 β0 0 β − β0
0 β
Alors, − = ∈ J et
0 γ 0 γ0 0 γ − γ0
a c 0 β 0 aβ + cγ
× = ∈J
0 d 0 γ 0 dγ
1
Module Algebre 6 L. Izelgue
Remarque :
Exercice 6.
Soient A un anneau commutatif.
1.Montrer que : A est intègre ⇐⇒ (∀a, b, c ∈ A, a 6= 0, ab = ac =⇒ b = c).
Cherchons Ker(εa ) :
3
Module Algebre 6 L. Izelgue
Exercice 7.
SoientA, B deux anneaux commutatifs et f : A −→ B un homomorphisme
d’anneaux.
1. a) Donner un exemple d’un idéal I de A tel que f (I) n’est pas un idéal
de B.
3. Donner un exemple d’un idéal maximal m de B tel que f −1 (m) n’est pas
un idéal maximal de A.
Comme dans la question 1., si on prend A = Z, B = Q et f : Z −→ Q,
x 7−→ x, alors {0} est un idéal maximal de Q, mais f −1({0}) = {0} est
un idéal de Z qui n’est pas maximal.
5
Module Algebre 6 L. Izelgue
Exercice 8.
1. Soient R et R0 deux anneaux de caractéristiques respectivement m et n.
Montrer que Carac(R × R0 ) = ppcm(n, m).
On a n = 0 ou m = 0, implique que Carac(R × R0 ) = 0 (voir le cours
(séance du 16-4-20).
Supposons alors que n 6= 0 et m 6= 0 et Posons Carac(R × R0 ) = p.
p!
On sait que Cpk = avec Cp0 = 1, Cpp = 1. De plus, p étant premier,
k!(p − k)!
alors p divise Cpk , pour tout k, 2 ≤ k ≤ p − 1, c’est-à-dire, il existe h ∈ N tel
que Cpk = hp. Ainsi, Cpk xk y p−k = hpxk y p−k = h(p1A (xk y p−k ) = h(0(xk y p−k ) = 0A .
k=p−1
X
Il en résulte que, Cpk xk y p−k = 0 et donc ,
k=1
θ(x + y) = (x + y)p
k=p−1
X
= Cp0 x0 y p + Cpk xk y p−k + Cpp xp y p−p
k=1
= y p + xp
= θ(x) + θ(y).
2
Module Algebre 6 L. Izelgue
b) Montrer que A peut être muni d’une structure d’espace vectoriel sur
Z/pZ.
(A, +, ·) est un anneau, donc (A, +) est un groupe abélien.
On définit, une loi externe par
: Z/pZ × A −→ A
(n, x) 7−→ n · x = nx
mx = nx ⇒ (m − n)x = 0A
⇒m=n
Soient m, n ∈ Z et x, y ∈ A
m (x + y) = m(x + y) = mx + my
=mx+my
(m + n) x = m + n x
= (m + n)x
= mx + nx
=mx+nx
3
Module Algebre 6 L. Izelgue
(mn) x = mn x
= (mn)x
= m(nx)
= m (nx)
= m (n x)
Finalement, 1 x = 1x = x
Il en résulte que, (A, +, ) est un espace vectoriel sur Z/pZ.
A est finie, nécessairement, il est de dimension finie, non nulle, sur Z/pZ.
Soit n 6= 0 sa dimension, alors A est isomorphe à (Z/pZ)n .
FACULTATIFS
Exercice 1.
On munit F = {Applications de R −→ R} des deux lois suivantes :
(f, g) 7−→ (f + g) (resp., (f, g) 7−→ (f.g)), avec (f + g)(x) = f (x) + g(x)
(resp., (f.g)(x) = f (x)g(x)) pour tout x ∈ R.
1. Montrer que (F , +, .) est un anneau commutatif unitaire et préciser les
éléments 0F et 1F .
I (F , +) est un groupe abélien.
Nous avons F 6= ∅ car il contient l’application nulle : Θ : R −→ R, x 7−→
Θ(x) = 0.
4
Module Algebre 6 L. Izelgue
= (f + g)(x) + h(x)
= (f + g) + h)(x)
(f · g)(x) = f (x)g(x)
= (g · f )(x)
= f (x)(g(x)h(x))
= (f · g)(x)h(x)
= [(f · g) · h](x)
D’où f · (g · h) = (f · g) · h
5
Module Algebre 6 L. Izelgue
= f (x)(g(x) + h(x))
= (f · g)(x) + (f · h)(x)
= [(f · g) + (f · h)](x)
1F : R −→ R
x 7−→ 1
Cela veut dire que pour tout x ∈ R, (f (x))n = 0 et par suite pour tout
x ∈ R, f (x) = 0 (car R est un corps, donc intègre). Donc, f = 0F .
Ainsi le seul élément nilpotent de F est 0F .
7
Module Algebre 6 L. Izelgue
Partie 1.
Exercice 1.
√
1. Vérifier que Z[ 10] est un sous anneau de R.
√ √
2. Soit l’application N : Z[ 10] −→ Z, z = a + b 10 7−→ N (z) = a2 − 10b2 .
(a) vérifier que N (zz 0 ) = N (z)N (z 0 ).
√
(b) montrer que z ∈ U (Z[ 10]) =⇒ N (z) = ±1.
3. Montrer que pour a, b ∈ Z, a2 − 10b2 est un carré modulo 5.
√
4. Dans l’anneau Z[ 10], montrer que 2 est irréductible, mais n’est pas
premier.
√
5. En déduire que Z[ 10] n’est pas principal.
Exercice 2.
1. Montrer qu’un corps est un anneau intègre.
2. Soit D un anneau intègre. Supposons que ∃(a, n) ∈ A × N avec a 6= 0,
n 6= 0, et na = 0. Montrer que A est de caractéristique fini.
3. Soient a, b ∈ A et supposons que : ∃n, m ∈ N avec pgcd(n, m) = 1 et tels
que an = bn et am = bm . Montrer que a = b.
Exercice 3.
1. Soient P = X 3 −2X 2 +X +4 et Q = X 5 −2X −1 . Calculer pgcd(P, Q)
dans Q[X].
2. Soient P = X 4 + 1 et Q = X 3 + X + 1
(a) Déterminer pgcd(P, Q) dans Z/2Z[X] et dans Z/3Z[X].
(b) Dans le cas où P et Q sont premiers entre eux, trouver deux poly-
nômes U et V tels que U P + V Q = 1.
3. (a) Dans Z[X] l’idéal I = (X) est-il premier ? maximal ? Justifier.
(b) En déduire que Z[X] n’est pas principal.
1
Module Algebre 6 L. Izelgue
Partie 2.
les exercices suivants sont extraits des contrôles des années précédentes.
Exercice 1.
Soit J = {P ∈ Z[X] | 5 divise P (0)}.
1. Montrer, en utilisant la définition, que J est un idéal premier de
l’anneau Z[X].
2. Soit ϕ : Z[X] −→ Z/5Z ; P 7−→ P (0).
(a) Montrer que ϕ est un homomorphisme d’anneaux.
(b) Déterminer Kerϕ.
3. En déduire que J est un idéal maximal de Z[X].
Exercice 2.
¯ 25,
Soit B = {5̄, 15, ¯ 35}
¯ ⊆ Z/40Z.
1. (a) Montrer que B est un groupe pour la multiplication modulo 40.
(b) Est–ce que B est cyclique ? Justifier.
2. Calculer l’inverse de 8 dans Z/115Z.
3. (a) Montrer que : ∀x ∈ Z/11Z, x 6= 0 ⇒ x9 = x−1 .
(b) En déduire les solutions de de x9 = 5 dans Z/11Z.
Exercice 3.
Soit A un anneau commutatif unitaire intègre et soient I et J deux idéaux
de A.
On suppose qu’il existe a ∈ I et b ∈ J tel que a + b = 1.
1. En déduire que I + J = A.
2. Montrer que I ∩ J = IJ.
3. Considérons l’application ϕ : A −→ A/I × A/J ; x 7→ (x̄, x̂), avec x̄
(resp., x̂)
la classe de x modulo I (resp., modulo J).
(a) Déterminer Kerϕ.
(b) Soient ū ∈ A/I et v̂ ∈ A/J et posons z = ub + va. Calculer
ϕ(z).
4. Montrer que A/IJ est isomorphe a A/I × A/J.
Exercice 4.
1. (a) Donner un élément d’ordre 15 dans S8 .
(b) Calculer σ 2005 , où σ = (12345)(158)(248).
2. Montrer qu’il n’existe pas d’homomorphisme d’anneaux ϕ : Z −→ Z, tel
que f (2) = 3.
2
Module Algebre 6 L. Izelgue
1 0
3. Soient l’anneau R = M2 (R) et a = .
0 0
(a) Déterminer l’idéal aR.
(b) Est–il un idéal bilatère ? Justifier.
4. Soit A un anneau contenant Z. Soit I ( A un idéal de A.
Soient n, m ∈ Z∗ ∩ I, montrer que : m 6= n ⇒ pgcd(m, n) 6= 1.
3
Module Algebre 6 L. Izelgue
Partie 1.
Exercice 1.
√ √
1. Vérifier que Z[ 10] = {a + b 10 | a, b ∈ Z} est un sous anneau de R.
√
Posons B = Z[ 10]. Alors B ⊆ R et B 6= ∅ car
√
1 = 1+0 10 ∈ B. De plus pour tout z, z 0 ∈ B on a z−z 0 ∈ B
et zz 0 ∈ B (faites les calculs). Donc B est bien un sous-
anneau de R.
√
2. Soit l’application N : B −→ Z, z = a + b 10 7−→ N (z) = a2 − 10b2 .
(a) vérifier que N (zz 0 ) = N (z)N (z 0 ).
√ √
Pour z = a + b 10 ∈ B, en posant z = a − b 10 on voit
que N (z) = zz. Nous avons alors, zz 0 = z z 0 . Ainsi,
N (zz 0 ) = (zz 0 )zz 0 = (zz 0 )z z 0 = (zz)(z 0 z 0 ),
c’est-à-dire, N (zz 0 ) = N (z)N (z 0 ).
(b) Montrer que : z ∈ U (B) =⇒ N (z) = ±1.
√
Soit z = a + b 10 ∈ U (B)Alors zz −1 = 1 et donc N (zz −1 =
N (z)N (z −1 ) = 1. Puisque N (z) ∈ Z, alors N (z) = ±1,
4. Montrer que pour a, b ∈ Z, a2 − 10b2 est un carré modulo 5.
Comme 10 ≡ 0 ( mod 5), alors a2 − 10b2 ≡ a2 ; ( mod 5).
i.e., a2 − 10b2 est un carré modulo 5.
5. Montrer que 2 est irréductible, mais n’est pas premier dans B.
. 2 est irréductible :
Soient z, z 0 ∈ B tel que 2 = zz 0 alors N (z)N (z 0 ) = 4.
Nous avons les cas suivants :
Cas 1 : (N (z) = ±1, N (z 0 ) = ±4). Donc z est est dans U (B).
Cas 2 : (N (z) = ±4, N (z 0 ) = ±1). Donc z 0 est dans U (B).
Cas 3 : N (z) = N (z 0 ) = ±2.
Ceci est impossible car pour a, b ∈ Z, a2 − 10b2 est un
carré modulo 5, alors que ±2 n’est pas un carré modulo 5
(vérifier le).
1
Module Algebre 6 L. Izelgue
2. Soient P = X 4 + 1 et Q = X 3 + X + 1.
(a) Déterminer pgcd(P, Q) dans Z/2Z[X] et dans Z/3Z[X].
On effectue les divisions successives dans l’algorithme d’Euclide :
X 3 + X + 1 −X 2 − X + 1
− 3
X 4
+ 1 3
X +X +1 X + X2 − X −X + 1
− 4 2
X + X +X X 2
−X −X +1
−
2
R1 = −X − X + 1 X 2 + 2X + 1
R2 = 3X
−X 2 − X + 1 3X
−
−X 2 − 13 X − 1
3
−X +1
−
−X
R3 = +1
I Séance du 23/04/2020
Partie 2.
les exercices suivants sont extraits des contrôles des années précédentes.
Exercice 1.
Soit J = {P ∈ Z[X] | 5 divise P (0)}.
1. Montrer, en utilisant la définition, que J est un idéal premier de
l’anneau Z[X].
On a J ⊆ Z[X] est non vide car 0 ∈ J .
Soient P, Q ∈ J et G ∈ Z[X], alors 5 divise P (0) et
Q(0). Par suite, 5 divise (P − Q)(0) = P (0) − Q(0) et aussi
(GP )(0) = G(0)P (0). Par suite P − Q ∈ J et GP ∈ J ,
d’où J est un idéal de Z[X].
Pour voir que J est premier, soient G, H ∈ Z[X], tel que
GH ∈ J . Donc 5 divise (GH)(0), i.e., 5 divise G(0)H(0).
Puisque 5 est un nombre premier, alors 5 divise G(0) ou 5
divise H(0). C’est-à-dire, G ∈ J ou H ∈ J . D’où J est
un idéal premier.
l’idéal (5, X). Ainsi, Ker(ϕ) ⊆ (5, X). L’inclusion inverse est évidente.
D’où Ker(ϕ) = (5, X) = J .
3. En déduire que J est un idéal maximal de Z[X].
Nous avons, ϕ est surjective par construction avec Ker(ϕ) = J .
D’après le 1er théorème d’isomorphisme, Z[X]/ Ker(ϕ) ' Im(ϕ), i.e.,
Z[X]/J ' Z/5Z. Puisque Z/5Z est un corps (car 5 est premier), alors
Z[X]/J est aussi un corps et par suite J est un idéal maximal de
Z[X].
Exercice 2.
¯ 35} ⊆ Z/40Z.
Soit B = {5, 15, 25,
1. (a) Montrer que B est un groupe pour la multiplication modulo 40.
Puisque B est de cardinal 4, on va d’abord dresser sa table de multi-
plication modulo 40 :
· 5 15 25 35
5 25 35 5 15
15 35 25 15 5
25 5 15 25 35
35 15 5 35 25
D’après la table, la lois “ · ” est interne dans B. De plus, elle est
commutative, associative d’élément neutre eB = 25 et tel que chaque
élément est son propre inverse. Donc (B, ·) est un groupe abélien.
Exercice 3.
Soit A un anneau commutatif intègre et soient I et J deux idéaux de A.
On suppose qu’il existe a ∈ I et b ∈ J tel que a + b = 1.
1. En déduire que I + J = A.
Par hypothèse, il existe a ∈ I et b ∈ J tel que a + b = 1 et on a
a + b ∈ I + J. Donc 1 ∈ I + J et par suite pour tout x ∈ A on a
x = xa + xb ∈ I + J. Donc A ⊆ I + J. Or, I + J ⊆ A, Alors I + J = A.
Exercice 4.
1. (a) Donner un élément d’ordre 15 dans S8 .
Prenons σ = c1 c2 , tel que c1 et c2 deux cycles disjoints avec
or(c1 ) = 3 et or(c2 ) = 5 : par exemple c1 = (1 2 3) et
c2 = (4 5 6 7 8). Alors,
or(σ) = ppcm(or(c1 ), or(c2 )) = ppcm(3, 5) = 15.
(b) Calculer σ 2005 , où σ = (1 2 3 4 5)(1 5 8)(2 4 8).
Nous avons d’abord,
σ = (1 2 3 4 5)(1 5 8)(2 4 8)
1 2 3 4 5 6 7 8
= = (2 5 8 3 4)
1 5 4 2 8 6 7 3
est un 5-cycle. Par suite, or(σ) = 5. Or 2005 = 5 × 401,
alors σ 2005 = σ 405×5 = (σ 5 )401 = id401 = id.
5
SMA4 ALGEBRE 6
TDs + CORRECTION 19-20
FSSM MARRAKECH
https://sites.google.com/site/saborpcmath/
COURS DE SOUTIEN
SMPC SMAI ENSAM ENSA FST
Résumé des cours, corrigé des exercices et des
examens, pour les étudiants niveau universitaire
تصحيح المتحانات+ تمارين شاملة+طلب الدروس الكتب السالسل
PHYSIQUE CHIMIE
MATH : INFORMATIQUE
اتقدم بالشكر لجميع االساتذة الكرام و طلبة كلية العلوم ومختلف المدارس
العليا على ارسال سالسل التمارين مع التصحيح لمشاركتها مع جميع
المتعلمين و مع االجيال القادمة