chap2 système EMD
chap2 système EMD
chap2 système EMD
EMD
2.1 Généralité sur les GM-EMD :
Déférents montages sont utilisées parmi lesquels nous ne citerons que ce qui a utilisé dans
le chantier ENAFOR 9 :
L'installation comporte généralement trois groupes, deux d'entre eux suffisants pour
répondre à tous les besoins de forage, le troisième est en attente. La figure 2.1 représente le
schéma d'organisation d'une telle installation.
11
Chapitre 2 Système
EMD
Multiplicateur
Génératrice D69
G1 G2 G3 G4 G5 G6
Excitation et
régulation
3x440V 2 2 3x440V 2 2 3x440V 2 2 génératrices
60Hz 60Hz 60Hz
Armoire d'appareillage
3x440V
2 2 4 1 1 1 1 60Hz
Moteur
T1 T2 TR PB11 PB12 PB21 PB22 Type D69
Les Moteurs GM-EMD 645 E1 sont relativement lents, leur vitesse nominale est de 900
tr/mn.
En outre ils peuvent tourner à une vitesse réduite lorsque que la puissance demandée est
faible. La vitesse nominale de génératrices standard étant voisine de 1200 tr/min il est
indispensable d'interposer un multiplicateur de vitesse, généralement à deux sorties entre le
moteur Diesel et les génératrices ainsi que l'appareillage d'excitation sont montés sur un socle
commun.
12
Chapitre 2 Système
EMD
Les caractéristiques générales de moteur diesel SR 12, a 12 cylindres cités sur le tableau
après :
MOTEUR SR 12
Alésage 91/16 in =
Course 10 in = 25.4
Taux de compression 16/1
Cylindre 645 in3 = 10570 cm3
Rotation de l'arrière Sens anti-horaire
Régulateur Wood-Ward-PG Power Governor
Type de soufflante A lobes hélicoïdales
Pompe à eau Centrifiges
Injection de combustible Injection à pointeuse à 8 trous
Démarrage de moteur Démarrage pneumatique
Régime Ralenti 318 tr/min
Régime Plus Vitesse high 900 tr/min
Puissance 1500 CV.américain
Début de la pompe a l'huile 387 l/min
principale
Début de pompage à l'huile de 182 l/min
refroidissement de piston
Balayage d'air 776 l/min
Débit pompe d'alimentation 7.6 l/min
Débit pompe d'eau 2082 l/min
13
Chapitre 2 Système
EMD
2.2.1.2 Introduction.
Un cycle c’est l’ensemble des évolutions que subit une même masse de mélange depuis
sont entrée dans le cylindre jusqu’à sa sortie dans l’atmosphère, avec variation de volume, de
pression, et de température.
Les quatre temps correspondent à une rotation du vilebrequin égale à 720°, sont deux
tours du vilebrequin.
Dans ce cycle nous avons les phases suivantes figure 2.2 b :
14
Chapitre 2 Système
EMD
15
Chapitre 2 Système
EMD
P P
D 350 C
D
N/cm2
W
E E
F
1.033
W B N/cm2 B
A A
V
PMH
AI PFE
Echappement
Admission
Détente
Compression
ADE
RFA
Retard ferme Admission
PMB
16
Chapitre 2 Système
EMD
Cycle Diesel Réel :-Pour obtenir un fonctionnement correct du moteur diesel, les
modifications suivantes ont été apportées au cycle théorique.
Diagramme Réel : La figure 1.2 a, représente le diagramme tel qu’il se représente réellement.
La comparaison avec le diagramme théorique fait ressortir un certain nombre de différences
provenant de l’inertie de l’air qui diminue le remplissage, du délai d’allumage et des contre-
pressions à l’échappement.
On a donc été amené, sur le moteur diesel, à opérer comme sur le moteur à explosions un
réglage de la distribution (AOA, RFA, AOE, RFE, AI).
On obtient ainsi le diagramme réel représenté sur la figure 2.2 a.
a) L’aspiration et l’échappement ne s’effectuent pas à la pression atmosphérique en
raison des pertes de charge.
b) La compression et la détente ne sont pas adiabatiques mais polytropique.
17
Chapitre 2 Système
EMD
c) La combustion n’est pas instantanée, ne commence pas au début du 3ème temps pour
remédier à cet état de choses on réalise une avance à l’injection AI.
En effet, le gasoil ne produit des vapeurs inflammables que chauffé aux environs de 80°C,
soit à une température nettement supérieure à celle de l’été.
Par contre, l’essence produit des vapeurs inflammables à une température bien inférieure.
En conséquences :
- Les pièces doivent être largement calculées
- La construction est donc lourde
18
Chapitre 2 Système
EMD
- L’étanchéité entre piston et cylindre est difficile à réaliser, d’où obligation de
disposer sur les pistons cinq à six segments.
Une température constante assez élevée est indispensable pour obtenir une bonne
combustion. Il faut donc prévoir un refroidissement correct du moteur.
- L’entretien d’organes de précision tels que les injecteurs et la pompe d’injection
nécessite l’intervention des spécialistes qualifiés.
- Le graissage est délicat en raison des pressions élevées transmises par le piston à
tout l’équipement mobile.
Définition de la cylindrée
La cylindrée est représentée par le volume du cylindre engendré par le déplacement du
piston entre le point mort haut (PMH) et le point mort bas (PMB).
Pour calculer la cylindrée unitaire ou cylindrée totale ; il faut appliquer la formule
suivante :
Le diamètre du cylindre s’appelle l’alésage. Lorsque le piston est au point mort haut, il
laisse subsister un volume « v » appelé espace mort et qui correspond en fait au volume de la
chambre de combustion. Quant au volume « V » compris entre le point mort haut et le point
mort bas, il s’appelle la cylindrée (figure 2.4)
19
Chapitre 2 Système
EMD
v PMH v
Course
V
PMB
Couple moteur :
Un couple moteur est un système de deux forces égales, parallèles et de sens contraire. Il
est caractérisé par la grandeur des forces mises en jeu et par la distance entre les points
d’application de ces forces, c'est-à-dire la longueur du bras de levier.
L’effort exercé sur le piston par la combustion est une pression, c'est-à-dire une force par
unité de surface. Chaque piston est soumis à une force qui s’exerce dans la direction de son
déplacement et qui est appliquée aux manetons créant ainsi un couple moteur qui se transmet
au vilebrequin.
Nous pouvons calculer le couple moteur en fonction de la puissance par la relation
20
Chapitre 2 Système
EMD
Puissance en watts :
en réduisant :
On obtient :
Et l’on tire :
Opération :
En deux cycles chaque cylindre complet un cycle de puissance à une révolution de
vilebrequin. Le piston ne fonctionne pas comme une pompe air en coure d’une seule
21
Chapitre 2 Système
EMD
révolution de vilebrequin comme dans le cas du moteur à 4 temps, ou demande 2 révolution
de vilebrequin (schéma de principe représenté dans la figure 2.5).
:
Injecteur
Soupape d’échappement
L’échappement
Entrée d’air
Lumière
Soufflante
Chambre d’air
Rang gauche
Rang droit
22
Chapitre 2 Système
EMD
Le régulateur PG à pour rôle de maintenir stable toutes vitesse et la charge appliquée par
l’opérateur de forage.
Il pour fonction d’arrêter le moteur en cas
- de surcharge par l’intermédiaire de ETS1 et ETS2
- de basse pression d’huile, d’eau et de haute pression d’air le carter d’huile.
Description du régulateur :
23
Chapitre 2 Système
EMD
(accouplement). Les hubs sont coniques et sous emmanchés à chaud sur les bouts de rotors
des génératrices et sont maintenus en place par des grands écrous et freins.
Rapport de vitesse entre le moteur et les génératrices, Il est de 56/40 soit 7/5, si le moteur
tourne à 900 tr/min, les génératrices tournant à 900x7/5=1280 tr/min.
Démarreur pneumatique :
24
Chapitre 2 Système
EMD
FUEL TANK
FUEL CUTOFF
VALVE
ENGINE DRIVEN
FUEL PUMP
C
H
SUCTION E
FILTER C
K
V
6 FUEL PRIMING
A
0 PUMP
L
p
V
s
E
i CONDUITE
FUEL
BY
PASS
SIGHT 1
GLASS 0
p
s INJ. INJ.
i FTLT FTLT
ER I ER
RETUR N
N J
FUEL
SIGHT
GLASS
ENGINE MOUNTED
FUEL FILTER
Injecteur à gasoil :
25
Chapitre 2 Système
EMD
3- il atomise le gasoil pour se mélanger à l’air dans la chambre de combustion
4- il permet un bon écoulement continu du gasoil.
L’injecteur est du type à 8 trous est logé dans un trou conique pratique dans le centre du
chaque culasse du moteur, les parties extérieurs de l’injecteur sont lubrifiés par l’huile, les
parties intérieurs sont lubrifies par le gasoil. L’injecteur se compose des plusieurs pièces fixes
et mobiles
26
Chapitre 2 Système
EMD
corps et sont entraînées par un arbre d’entraînement commun, par contre la pompe à huile de
reprise est indépendante. Toutes les pompes à huile sont entraînées à partir de la distribution
avant du moteur.
1. Circuit de reprise :
La pompe de reprise aspire de carter a travers une crépine celle huile refoulée vers les
filtres principales, vers le refroidisseur, lesquels sont situes près du moteur. L’huile filtrée et
refroidie retourne ensuite aux filtres finisseurs, fin en toiles d’acier, pour alimenter la pompe à
huile principale. La pompe à huile de refroidissement des pistons en cas que les éléments
filtrants sont bouchés ; le clapet de filtre by-pass les éléments filtrants.
2. circuit de refroidissement des pistons :
La pompe d’huile de refroidissement des pistons reçoit l’huile d’une aspiration commune
avec la pompe à l’huile principale. L’huile est envoyée aux deux tubulure relies par une
tubulure mixte, qui s’étendent sur le long de chaque coté du moteur.
Sur les deux tubulure sont montées les pipes de refroidissement des pistons chaque piston
reçois un jet d’huile lorsqu’il est on PMB.
Ce jet d’huile lubrifie et refroidie le port piston, l’axe de port piston et son coussinet. La
chemise est lubrifie par les orifices du piston de la gorge du segment racleur.
3. Circuit principal :
La pompe à l’huile principale aspire de l’huile filtrée et refroidis du boîtier de la crépine
et la refoulée vers la tubulure principale situe sur le V du moteur. L’huile s’écoulant par les
tubes d’alimentation pratiques, dont la coquille des paliers supérieurs lubrifier les tourillons et
leurs coussinets, qui à leur tour lubrifier les mentons et leurs coussinets des bielles.
Des indicateurs de température sont placés dans le circuit de refroidissement pour faciliter
la lecture de la température d’eau. Un dispositif d’alarme et d’arrêt du moteur est conçu pour
protéger le moteur, en cas d’une surchauffe d’eau de refroidissement. Cette protection est
ETS1 et ETS2 (Engine Temperature switch), l’ETS1 entre en fonction et donne l’alarme si la
température d’eau atteint 200°F, l’ETS2 quant à elle entre en fonction et arrête le moteur si la
température d’eau atteint 208°F. Cette ETS2 agit sur le relais ET (Engine Temperature) qui
excitera les bobines ABC et excitera la bobine D, se trouvant dans le régulateur PG.
27
Chapitre 2 Système
EMD
Engine
lampe
HOT
ETS1
Bobine
alarme
Régulateur. PG
ETS1 ETS2
Les moteurs EMD 645 E1 sont équipés des thermostats automatique ou de thermostats à
commande manuelle.
a) Thermostat automatique :
Ils sont un nombre de 4 monté dans l’eau de forme rectangulaire, Ils ont pour rôle de
chauffer l’eau de refroidissement dans un délai court pour éviter le moteur de tourner dans
une température basse.
Ces thermostats commence à s’ouvrir à 176°F environ, c’est la température d’eau
descendre à moins de 176°F les thermostat commencent a se fermé.
b) Thermostats a commande manuelle
Ces thermostats ont trois positions
- position hivers
- position été
- position automatique
28
Chapitre 2 Système
EMD
Ces thermostats a commande manuelle sont plus pratique et avantageux parce qu’ils sont
réglable et on peut facilement choisir la position qui convient mieux au moteur.
Une boucle Ward – Leonard est constituée par une génératrice à courant continu,
entraînée généralement à vitesse constante, alimentant un moteur à courant continu à
excitation séparée. Les deux machines travaillent à tension et à intensité variables. La figure
2.9 représente le schéma de principe d’un tel système.
+ + E’m
U
G M
Moteur R
-g ig im Rm Machine
Diesel - Entraînée
29
Chapitre 2 Système
EMD
I : l’intensité dans la boucle.
(1)
Dans la quelle :
2p : nombre de pôles ;
2a : nombre de voies d’enroulements :
n : nombre total de brins ;
Ng : vitesse d’entraînement en tr/mn ;
: flux d’excitation en Wb.
En admettant que la vitesse d’entraînement est constante et sachant que le flux est
proportionnel à ig on obtient :
en posant
(2)
30
Chapitre 2 Système
EMD
On sait que la f.c.é.m d’un moteur à courant continu s’exprime par une relation analogue à
(1) :
Or :
(3)
Or :
31
Chapitre 2 Système
EMD
En posant :
(4)
La relation (3) est l’expression de la vitesse du moteur. On en déduit qu’il est possible de
faire varier Nm :
- au moyen de la variation de ig ;
- au moyen de la variation de im.
La relation (4) montre que le couple est indépendant de ig donc en faisant varier ig on
travaille à couple constant et à vitesse variables. Dans l’expression de la puissance :
Le terme im est éliminé, il en résulte que la puissance est indépendante de im. Autrement
dit la variation de im conduit à un fonctionnement à puissance constante et à couple et vitesse
variables. La figure 2.10 illustre ces deux modes de fonctionnement.
32
Chapitre 2 Système
EMD
- les génératrices à excitation séparée dont l’enroulement d’excitation sont alimentées
par un amplificateur de puissance contrôlé par une vitesse que l’on s’efforce de
maintenir constante malgré les variations du couple résistant. A cette régulation on
adjoint la limitation d’intensité et éventuellement de puissance.
Puissance
Couple Puissance
Constante
Couple
Constant
Vitesse
Variation de ig Variation de im
Le fonctionnement à puissance constante n’est pas utilisé d’une façon continue. On agit
sur le courant d’excitation moteur d’une manière discontinue, en particulier lorsque l’on
désire obtenir une vitesse élevée à couple réduit. En pratique, pour l’entraînement de la table
de rotation et des pompes de cimentation, on prévoit deux ou trois valeurs du courant
d’excitation réglées à l’avance que l’on peut sélectionner à l’aide d’un commutateur.
33
Chapitre 2 Système
EMD
Le système EMD appartient à la famille des transmissions Ward – Léonard, cependant il
en diffère par un certain nombre de dispositions originales, en particulier par l’emploi du
moteur à excitation série, et par le couplage en série des génératrices et des moteurs. Cette
solution étant également très répandue sur les installations de forage nous pensons qu’il est
utile d’en préciser le principe et les caractéristiques essentielles.
3x440V 60Hz
3
Référence
tension
G M
Ampli. de
α1U+α2I puissance
signal U
signal I
Le circuit de puissance est constitué par une génératrice à excitation séparée et un moteur
à excitation série. L’excitation de la génératrice est statique, elle est fournie par un
amplificateur magnétique.
Le circuit de régulation a pour but de réaliser une caractéristique U=f(I) tombante,
analogue à celles que nous avons rencontrées jusqu’à présent.
Le signal de commande est une référence de tension uréf qui crée dans l’enroulement de
commande d’excitation de la génératrice un courant iref. Ce signal est comparé à une tension
de contre – réaction :
34
Chapitre 2 Système
EMD
U, I étant la tension et l’intensité dans la boucle. Le circuit de comparaison est basé sur
l’emploi d’un relais polarisé, il fonctionne par tout ou rien.
Tant que le signal de commande est une référence reste supérieur au signal de contre –
réaction, le point de fonctionnement se déplace sur la caractéristique naturelle qui est celle
d’une génératrice à excitation séparée (partie AB de la caractéristique U=f(I) de la figure
2.12). La tension est exprimée par la relation classique :
De A à B la tension varie peu, par contre l’intensité croît. En B l’intensité est telle que :
Le relais polarisé détecte cette inversion et coupe le signal de commande, ce qui a pour
effet de réduire le courant de sortie de l’amplificateur magnétique ainsi que la tension dans la
boucle.
Dés que urèf redevient supérieur à ucr le relais polarisé est excité, irèf est à nouveau
appliqué à l’entrée de l’amplificateur magnétique.
Ce signal est maintenu jusqu’à ce qu’une élévation relative de U dans la boucle produise
un nouveau cycle du relais polarisé.
35
Chapitre 2 Système
EMD
U
A
B
C
O
I
Il en résulte que dans la région de limitation le relais polarisé est soumis à des battements
périodiques qui ont pour résultat de réduire la valeur moyenne de irèf et par conséquent du
courant d’excitation de la génératrice la figure 2.13
urèf
Valeur moyenne
.de urèf
présence temps
.urèf
Il est à noter que ce courant en raison de l’inductance du circuit d’excitation n’est pas
interrompu.
Pour différentes valeurs de urèf on obtient des droites parallèles.
36
Chapitre 2 Système
EMD
Le facteur α1 permet de modifier la pente des droites de limitation, en particulier pour
α1=0 on obtient une droite verticale I=Cte.
α2 permet de fixer le seuil de limitation d’intensité.
Le choix d’une tension de référence détermine donc une caractéristique U=f(I). A cette
caractéristique est associes une caractéristique C=f(N) représentée par la figure 2.14
C=f(N)
Cr
O N
On constate que les allures de U=f(I) et de C=f(N) ne sont plus semblables comme ce fut
le cas pour le moteur à excitation séparée.
Il a été établi que la vitesse et le couple du moteur à excitation séparée sont exprimés par
les relations :
Dans le cas du moteur série, dans le terme R on doit inclure la résistance de l’enroulement
série. Par ailleurs le flux d’excitation est proportionnel à l’intensité d’induit :
37
Chapitre 2 Système
EMD
La vitesse du moteur n’est donc pas déterminée par la tension de la génératrice .elle
varie d’une façons importante avec la charge. En particulier, elle croit très vite lorsque la
charge diminue, jusqu’à l’emballement à vide.
Circuit d’excitation :
Circuit de puissance :
La figure 2.15 représente un schéma type du circuit de puissance ; sur ce schéma, pour
plus de clarté nous n’avons représenté que les contacteurs correspondants aux différents
couplages du treuil.
On peut observer que :
- le treuil et les deux pompes à boue sont entraînés chacun par deux moteurs en série ;
- la table de rotation et les pompes de cimentation ne possèdent qu’un moteur ;
- les bornes de certaines génératrices sont reliées entre elles de manière à rendre
possible la mise en série de deux génératrices. On peut ainsi associer : G1+ G2, G3+
G4, G5+ G6, G3+ G6 etc. ;
- en considérant la distribution des contacteurs de boucle, on constate qu’il est possible
de former des boucles comportant 2, 3 ou 4 machines montées en série.
En prenant l’exemple du treuil, on voit que les moteurs T1, T2 peuvent être alimentés par :
- la génératrice G3 à travers le contacteur D2 ;
- les génératrices G1 et G4 à travers le contacteur D1.
38
EMD
Chapitre 2
G1 G2 G3 G4 G5 G6
D1 D2 D4 D2 D1 D3 D3 D4
Treuil {
Table {
39
Pompe à
boue n°1{
Pompe à
boue n°2{
Le nombre et la puissance des moteurs courant continu sont déterminés par le choix du
treuil, des pompes à boue, des pompes de cimentation. Ce choix est lui-même basé sur les
conditions de travail de l’installation.
La solution la plus répandue consiste à utiliser deux moteurs pour l’entraînement du treuil
et de chaque pompe à boue.
Le nombre et la puissance des génératrices a courant continu découlent du nombre des
moteurs a courant continu, une génératrice ne pouvant alimenter qu’un moteur à la fois, sauf
cas exceptionnel où une génératrice alimente deux moteurs connectés en parallèle.
L’entraînement des auxiliaires tels que compresseurs, pompes, ventilateurs se fait par
moteurs asynchrones. Pour alimenter ces moteurs ainsi que l’éclairage, la radio, la protection
cathodique on dispose d’un réseau alternatif triphasé. Ce réseau est alimenté en général par un
alternateur.
Pour des installations ayant des besoins en alternatif constants et limités à quelques
centaines de kilovoltampères, on adopte fréquemment l’organisation de la figure 2.16.
40
Chapitre 2 Système
EMD
Groupes
d’excitation
A1 A2
G1 G2 G3 G4 G5 G6
2 2 2 2 2 2
2 2 4 1 1 1 1
La centrale a courant continu est constituée par trois groupes diesel entraînant chacun
deux génératrices, à vitesse constante ou à vitesse variable (réduite) si la charge est faible.
L’immobilisation d’un groupe entraîne la réduction d’un tiers de la puissance disponible en
courant continu.
Un moteur peut être alimenté par plusieurs génératrices. La sélection et l’affectation des
génératrices aux moteurs s’effectuent à l’arrêt avant chaque démarrage. On constitue ainsi une
série de boucles Ward – Leonard indépendantes, ou dans certains cas liées mécaniquement
(lorsque deux moteurs entraînent une même machine).
41
Chapitre 2 Système
EMD
Génératrices
Moteurs
G1 G2 G3 G4 G5 G6
)T1( )T2(
Table de rotation TR
)D2( )D3(
Treuil T2 T1 )D1( )D4(
Notons au passage que le circuit de puissance n’est pas subdivisé en deux réseaux
indépendants.
Nous avons vu que dans la solution avec génératrice à trois enroulements, chaque
génératrice possédait son propre commutateur d’affectation, cette disposition n’est plus
applicable au système EMD. En effet on affecte les génératrices individuellement ou par
42
Chapitre 2 Système
EMD
couples de deux, dans ce dernier cas, le contacteur de boucle isole les génératrices connectées
en série sur les deux polarités.
On traite donc le problème d’affectation globalement. Sept arrangements du circuit de
puissance ont été prédéterminés. Ces arrangements doivent répondre aux besoins de
l’installation lors des différentes opérations de forage, compte tenu des indisponibilités des
moteurs diesel et des machines électriques.
Le tableau 2.2 montre à titre d’exemple un tableau d’affectation. Chaque ligne correspond
à un arrangement du circuit de puissance, donc à un ensemble de boucles .l’organe de
sélection est un commutateur unique à sept positions disposé sur le pupitre de forage.
L’opérateur, en fonction de ses besoins et en fonction des groupes diesel disponibles, choisit
l’arrangement le plus approprie. Par exemple si le commutateur est positionné sur la position
4:
- le treuil sera alimenté par G3 et G6 ;
- la table par G4 ;
- et la pompe à boue n°2 par G5.
Cette affectation correspond à un relevage de la garniture de forage.
Cette solution de commutateur d’affectation unique, semble plus simple à première vue,
en réalité elle est plus délicate à utiliser correctement, car elle oblige l’opérateur à examiner
les sept possibilités qui lui sont offertes, et à connaître à chaque instant l’état des
disponibilités de son matériel.
De toute façon le nombre de combinaisons est réduit à sept, ce qui est largement inférieur
au nombre de combinaison possible avec un sélecteur par génératrice.
Ce système d’affectation paraît donc moins souple, et dans certains cas peut conduire à
une mauvaise utilisation des moteurs diesel, surtout si ceux-ci sont de grande puissance.
43
Chapitre 2 Système
EMD
En cas de défaut sur un demi réseau (manque tension d’excitation, mise à la masse) celui-
ci est déclenché. L’entraînement des auxiliaires de forage est assuré par les machines
appartenant à l’autre demi-réseau, jusqu’à l’élimination de la portion de circuit en défaut.
Génératrices.
Caractéristiques principales :
- 4 pôles principaux portant l'enroulement d'excitation séparée;
- 4 pôles de commutation;
- refroidissement par ventilation forcée (ventilateur centrifuge entraîné par moteur
asynchrone triphasé);
44
Chapitre 2 Système
EMD
- isolation classe H;
- paliers à roulements;
- bornes : pas de boîte à bornes. Raccordement par connecteur rapide;
- rendement de l'ordre de 0.93 à puissance nominale.
Deux types de génératrices sont couramment utilisés :
- D 69 G ou D 79 G qui en est une version améliorée et plus poussée;
- D 32 K qui est une machine beaucoup plus puissante capable d'alimenter les
moteurs du treuil en plein régime.
Moteurs.
Caractéristiques principales :
- 4 pôles principaux portant l'enroulement d'excitation série;
- à l'exception de l'enroulement d'excitation les moteurs sont identiques aux
génératrices, les rotors des machines sont interchangeables.
Le tableau 2.3 ci-après donne les caractéristiques principales des machines D 69, D79
ainsi que de la génératrice D 32 K.
Puissance 553 (kW) 700 (ch) 645 (kW) 800 (ch) 1500 (ch)
(service
continu)
Puissance 640 (kW) 1000 (ch) 800 (kW) 1000 (ch) ______
(service
intermittent
forage)
Intensité (A) 650 650 750 750 1500
(service
continu)
Intensité (A) 1000 1500 1000 1150 2400
(service
45
Chapitre 2 Système
EMD
intermittent)
Tension 600 600 600 600 900
nominale (V)
Vitesse 1240 1200 1260 1200 900
nominale
(tr/min)
Vitesse ------ 2280 ------ 2350 -------
maximale
(tr/min)
Excitation Séparée Série Séparée Série Séparée
Classe H H H H Rotor H
d'isolement Stator F
Refroidisseme Moto- Moto- Moto- Moto- Moto-
nt Ventilateur Ventilateur Ventilateur Ventilateur Ventilateur
2.4.5 Appareillage :
L’appareillage est réparti entre les armoires de contrôle de génératrices (une par groupe)
et l’armoire d’appareillage centrale. L’organisation de la boucle et la répartition des différents
équipements sont précisés dans la figure 2.18.
1- Commande de vitesse Diesel (ralenti – moyenne – normal) ;
2- Commande tension ;
3- Affectations génératrices – motrices ;
4- Amplificateur magnétique d’excitation ;
5- Contacteur d’excitation ;
6- Limitation d’intensité ;
7- Commande ventilateurs ;
8- Relayage de contrôle ;
9- Contacteur de boucle.
46
Chapitre 2 Système
EMD
Pupitre de commande
~3
(1) (2) (3)
(4) (7)
G (6) (9) M
Rhéostats d’excitation :
Chaque génératrice possède deux rhéostats (excitation séparée et shunt) indépendants ou
mécaniquement solidaires.
Chaque rhéostat est constitué par des résistances et un collecteur sur lequel frottent un ou
deux balais. Le nombre de lames de collecteur détermine la sensibilité de réglage de la tension
de la génératrice. Ce nombre est élevé, généralement supérieur à 100. Ceci pose un difficile
problème de réalisation si on désire rester dans des dimensions raisonnables. Le collecteur est
la partie délicate du rhéostat.
La puissance dissipée dans les rhéostats est importante, de l’ordre de plusieurs kilowatts,
il est donc nécessaire d’évacuer les calories produites.
Les rhéostats sont entraînés par un servo – moteur, en général pneumatique.
Circuit de commande :
- un dispositif de commande ;
47
Chapitre 2 Système
EMD
- ligne d’air comprimé ;
- électro-vanne d’aiguillage ;
- servo-moteur pneumatique.
Groupe d’excitation :
Destinés à alimenter les circuits d’excitation séparée des génératrices et des moteurs, ces
groupes sont en général au nombre de trois. Un groupe par demi-réseau indépendant et un
groupe de réserve.
Deux solutions sont possibles :
Groupes d’excitation tournants constitués chacun par :
- un moteur asynchrone triphasé ;
- une génératrice à excitation shunt.
La tension continue peut être de 127 à 220 V, son réglage s’effectue à l’aide du rhéostat
de champ disposé en série avec l’enroulement d’excitation.
Contacteurs de boucle :
Armoire d’appareillage :
Dans cette armoire sont regroupés tous les appareillages de puissance, d’excitation et de
contrôle, en particulier :
- les contacteurs de boucle ;
- les rhéostats d’excitation des génératrices avec leurs servo-moteurs ;
- les contacteurs d’excitation des génératrices et des moteurs ;
- les résistances talons, les résistances de décharge des déférents circuits d’excitation ;
- les appareillages électro-pneumatiques des circuits de commande en particulier les
électro-vannes d’aiguillage ;
- les contacteurs et relais des circuits des excitatrices ;
- les contacteurs et le relayage des ventilateurs, génératrices et moteurs ;
48
Chapitre 2 Système
EMD
- le relayage des circuits de commande et de sécurité.
Poste de commande :
Une installation EMD comporte en général trois postes de commande très simples :
- pupitre de forage ;
- pupitre boues ;
- pupitre de cimentation (à l’époque).
1. Pupitre de forage :
Disposé au voisinage immédiat du treuil, c’est le poste central à partir duquel sont
contrôlées la plupart des opérations de forage.
Sur la face avant sont disposés les appareils suivants :
- les leviers de commande du treuil, pompe à boue, etc. ;
- les commutateurs d’affectations génératrices - motrices (un commutateur par
génératrice) ;
- les appareils de mesure. Un voltmètre et un ampèremètre par moteur permettant de
connaître à chaque instant :
- la puissance absorbée par le moteur ;
- la vitesse de rotation puisque la tension est sensiblement proportionnelle à la vitesse ;
- le couple, proportionnel à l’intensité absorbée ;
2. Pupitre de boue :
Sur la face avant du pupitre est disposé :
- les leviers de commande des pompes ;
- les appareils de mesure.
49
Chapitre 2 Système
EMD
2.5 Avantages et inconvénients du système EMD :
2.5.1 Avantages :
Grâce au couplage en série des moteurs sur le treuil, on obtient le couple maximal avec
une seule génératrice, ce qui est très important car il n’est pas nécessaire dés lors de disposer
d’une deuxième pour l’ajout de tige.
Notons également une grande simplicité de l’appareillage et des postes de commande.
2.5.2 Inconvénients :
50