Cours complet thermodynamique (www.al3abkari-pro.com) (2023_03_29 15_27_23 UTC)
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COURS DE
THERMODYNAMIQUE
ère
Destiné aux étudiants de 1 année
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Tables des matières
II.1. Introduction………………………………………………………………………. 13
II.2. L’énergie interne (U)……………………………………………………………... 13
II.2.1. Propriétés de l’énergie interne……………………………………………… 13
II.3. La chaleur (Q) ……………………………………………………………………. 14
II.3.1. Chaleur sensible…………………………………………………………….. 14
II.3.2. Chaleur latente……………………………………………………………… 15
II.3.3. Calorimétrie………………………………………………………………… 16
II.4. Le travail (W)…………………………………………………………………….. 19
II.5. Convention du signe d’énergie…………………………………………………… 21
II.6. Le 1er principe de la thermodynamique…………………………………………... 22
II.6.1. Enoncé du 1er principe de la thermodynamique……………………………. 22
II.7. L’enthalpie H…………………………………………………………………….. 23
II. 8. Capacité calorifique……………………………………………………………… 24
II.9. Les transformations réversibles…………………………………………………... 26
II.9.1. Transformation isochore (à volume constant)........................……………..... 26
II.9.2. Transformation isobare (à pression constante).....…………………………... 27
II.9.3. Transformation isotherme (à température constante)……....………….……. 29
II.9.4. Transformation adiabatique (chaleur Q constante)………………....……….. 30
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CHAPITRE III : Thermochimie : Application du 1er principe à la chimie
IV.1. Introduction……………………………………………………………………… 47
IV.2. Nécessité d’un deuxième principe……………………………………………….. 47
IV.3. Enoncés du second principe……………………………………………………... 48
IV.3.1. Enoncé de CLAUSIUS……………………………………………………… 48
IV.3.2. Enoncé de KELVIN………………………………………………………… 48
IV.3.3. Enoncé mathématique………………………………………………………. 49
IV.4. Notion d’entropie………………………………………………………………... 51
IV.5. Calcul de la variation d’entropie………………………………………………… 53
IV.5.1. Transformation isotherme réversible………………………………………. 53
IV.5.2. Transformation isobare réversible………………………………………….. 53
IV.5.3. Transformation isochore réversible………………………………………… 54
IV.5.4. Transformation adiabatique…………………………………………………. 54
IV.5.5. Au cours d’un changement d’état…………………………………………… 54
IV.6. Nouvelles expressions de l’entropie……………………………………………... 55
IV.7. La notion d’entropie créée……………………………………………………….. 57
IV.8. La variation d’entropie lors d’une réaction chimique…………………………… 60
IV. 9. L’enthalpie libre d’une réaction chimique……………………………………… 60
IV.10. Les machines thermiques………………………………………………………. 62
IV.10.1. Machines thermodynamiques (T.D)……………………………………….. 62
IV.10.2. Machines dynamo-thermiques (D.T)…………………………………….. 63
IV.11. Cycles thermodynamiques……………………………………………………... 64
IV.11.1. Cycle de Carnot………………………………………………………….. 65
IV.11.2. Cycle de Beau Rochas (OTTO)………………………………………….. 66
IV.11.3. Cycle de Diesel…………………………………………………………… 66
IV.11.4. Cycle de Rankine………………………………………………………… 67
IV.11.5. Cycle de Stirling………………………………………………………….. 68
Références bibliographiques…………………………………………………………. 71
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CHAPITRE I : Notions fondamentales de la thermodynamique
I. 1. Introduction générale
La thermodynamique est une science qui nait à la fin du 17ème siècle. L’essentiel à l’époque
était de construire des machines indispensables à l’industrie naissante.
On rapporte que Denis PAPIN (Physicien français, 1647-1714) a eu l’idée de construire une
machine utilisant de la vapeur d’eau en regardant l’eau bouillit dans un récipient. En voyant
la vapeur soulevant le couvercle, il a constaté qu’elle pourrait donc aussi repousser un piston
et ainsi fournir du travail.
La motivation initiale était donc de répondre à un besoin industriel essentiel à l’époque :
trouver les conditions optimales pour transformer la chaleur en travail. On trouve dans cette
phrase les trois (03) mots fondateurs de la thermodynamique. Ce non (thermodynamique)
vient du grec signifiant respectivement chaleur et force. On peut décrire la thermodynamique
de deux (02) manières ou selon deux (02) aspects différents :
Selon que l’on considère l’un ou l’autre de ces deux aspects, on distingue alors entre la
thermodynamique classique ou statique.
a. Thermodynamique classique
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b. Thermodynamique statique
I. 1. 1. Notion de température
Exemple :
Un gaz contenu dans une enceinte. A l’échelle microscopique, les molécules du gaz se
déplacent dans l’enceinte de façon totalement aléatoire avec des vitesses Vi.
Où :
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On peut définir plusieurs échelles de température, telles que l’échelle Celsius qui précède
toute autre échelle.
Cette relation définit l’échelle de température absolue (K) en kelvin en fonction du Celsius.
La température est mesurée au moyen d’un thermomètre selon une échelle prédéfinie.
I. 1. 2. Notion de la pression
La pression est due aux nombreux chocs des atomes ou molécules de la matière sur les
parois du récipient.
Exemple :
Dans l’enceinte, il y a N molécules de gaz en agitation permanente.
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Soit = N/V : le nombre de molécules de gaz dans l’enceinte par unité de volume.
Où :
P est la pression du gaz au sein de l’enceinte.
M est la masse des molécules de gaz.
V est la vitesse des molécules de gaz.
Où :
Pabs : Pression absolue.
Prel : Pression relative.
Patm : Pression atmosphérique.
Où :
Pi : Pression partielle.
Xi : Fraction molaire.
PT : Pression totale.
Donc :
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I. 1. 3. Echange d’énergie
Les échanges de l’énergie de la matière se présentent sous deux formes possibles; la chaleur
(Q) ou le travail (W). Ces deux formes sont interprétées à l’échelle microscopique comme une
manifestation de l’agitation des molécules et des atomes sous forme désordonnée (chaleur Q),
ou ordonnée (travail W).
Déplacement du piston
I. 1. 4. Unités
La majorité des unités en Système international [S. I] utilisés dans ce cours sont les suivants :
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I. 2. Systèmes thermodynamiques et états d’équilibre
I. 2. 1. Définition du système
Le système est défini comme une partie de matière (de masse donnée) délimitée par rapport
au milieu extérieur. Le milieu extérieur est le reste de l’espace entourant le système.
Milieu
Système
Extérieur
Délimitation du système
Il existe différents types de systèmes thermodynamiques qui sont représentés dans le tableau
ci-dessous:
Echange de
Système Echange d’énergie Exemple
matière
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I. 2. 2. Etat du système
L’état du système est définit ou décrit par des variables macroscopiques (m, P, T, V,…etc)
dites aussi variables d’état. A un système donné, il est aussi associé tout un ensemble d’états
possibles.
On dit qu’un système est à l’état d’équilibre thermodynamiquement si ses variables d’état ont
des valeurs bien définies et constantes.
On distingue alors selon le cas entre :
Variables ou grandeurs thermiques (P, V, T) ou calorifiques (U, H, W, Q, S).
Variables extensives, c’est-à dire proportionnelles à la quantité de matière telle que (m, V,
U,..etc) ou variables intensives, c’est-à dire indépendantes de la masse telle que (P,T,
concentration,…etc).
On définit souvent des grandeurs massiques, c’est-à dire rapportées à l’unité de masse du
système telle que : le volume massique.
(W ou Q cédés) Ou (W ou Q reçus)
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Au cours d’une transformation, les variables d’état du système varient pour atteindre un autre
état d’équilibre. Le passage de l’état d’équilibre (1) à l’état d’équilibre (2) se déroule en
général hors équilibre. On distingue alors entre :
La réversibilité d’une transformation exige que le système passe par une infinité d’états
intermédiaires peu différents d’états d’équilibre (états quasi-statiques). Les transformations
naturelles spontanées sont irréversibles; elles ne peuvent évoluer que dans un seul sens.
P P
2 2
1 1
V V
(a) (b)
Les variables d’état ne sont pas toutes indépendantes, mais liées entre elles par des équations
dites équations d’état du type :
Exemple :
L’équation qui décrit le comportement d’un gaz considéré comme parfait :
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Où :
P : Pression du gaz
V : volume du gaz
n : nombre de moles du gaz
R : constante des gaz parfaits
T : température du gaz
Dans cette équation dite équation d’état des gaz parfaits, chaque variable d’état (pression,
volume ou température) dépend des deux autres variables;
D’où : ou ou
Application :
Sachant qu’une mole de gaz occupe un volume de 22,4 l dans les conditions normales
(T= 0 °C et P = 1atm), calculer la valeur de la constante des gaz parfaits R :
1) Lorsque la pression est mesurée en (atm) et le volume en (l).
2) Lorsque la pression est mesurée en (cm Hg) et le volume en (l).
3) Lorsque la pression est mesurée en (atm) et le volume en (cm3 ).
4) Lorsque la pression est mesurée en (dyne/ cm2 ) et le volume en (cm3 ).
5) En système international.
Solution :
1) La pression est mesurée en (atm) et le volume en (l) :
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4) La pression est mesurée en (dyne/ cm2) et le volume en (cm3) :
1 atm = 760mm Hg = 1.013 x dyne/c
5) En système international :
1
1 Joule = erg
R = 8,314 J/moleK
1 cal = 4,18 J donc;
R 9 ≈ K
Les variations d’état du système à, la suite d’une transformation sont représentées dans divers
diagrammes permettant ainsi de suivre l’évolution du système. On utilise ainsi les
diagrammes suivants : diagramme de Clapeyron (P,V) ou d’Amagat (PV, P), les diagrammes
isentropiques (T, S), le diagramme (H,S) et de Mollier (P, H).
P
PV
Isobare
RT
Isotherme
Isochore
V V
me
10
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On distingue différentes types de transformations ou évolutions suite à un échange d’énergie
du système avec le milieu extérieur. Ces évolutions sont facilement représentées dans ces
diagrammes par des droites verticales ou horizontales, à savoir :
I. 2. 6. Fonctions d’état
Le système peut réaliser des transformations entre l’état thermodynamique d’équilibre initial
(1) et l’état final (2) de plusieurs façons différentes, c’est-à-dire en empruntant des chemins
différents.
En général, la variation ∆X d’une grandeur X dépend du chemin suivi pour aller de l’état
initial (1) à l’état final (2), mais en thermodynamique, il existe des fonctions f liées aux
variables d’état dont les variations ∆f au cours d’une transformation sont indépendantes du
chemin suivi. Ces grandeurs ou fonctions sont dites fonctions d’état. Elles sont caractérisées
par :
Leur indépendance du chemin suivi par la transformation.
est une différentielle totale exacte
Exemple :
L’énergie interne (U), l’enthalpie (H) et l’entropie (S) sont des fonctions d’état c'est-à-dire
qu’elles ne dépendent pas du chemin suivi; mais le travail (W) et la chaleur (Q) ne sont pas
des fonctions d’état, donc ils dépendent du chemin suivi.
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I. 2. 7. Principe zéro (équilibre thermique)
Soit deux systèmes A et B séparés par une paroi diathermique. L’ensemble A+B étant
adiabatiquement isolé du milieu extérieur.
A B
Si les états initiaux des deux systèmes mis en contact étaient différents, il se produirait un
échange de chaleur entre eux. Au bout d’un certain temps, on n’observe plus d’échange de
chaleur entre ces deux systèmes: on dit qu’ils sont en équilibre thermique.
Ceci nous permet de postuler l’existence d’un paramètre intensif d’état appelé température.
Cette dernière prend la même valeur pour les deux systèmes lorsque l’équilibre thermique est
atteint.
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CHAPITRE II : Echanges d’énergie : travail, chaleur, énergie interne
II. 1. Introduction
Le but de la thermodynamique est l’étude des propriétés des systèmes et leurs évolutions en
fonction des échanges d’énergie avec le milieu extérieur.
Un système peut échanger de la masse et de l’énergie avec le milieu extérieur, alors son état
thermodynamique change par gain ou par perte de masse ou d’énergie. On dit que le système
subit une transformation qui entraine une variation des variables d’état.
Chaque système a un certain contenu en énergie sous forme d’énergie mécanique (cinétique
ou potentielle) à l’échelle microscopique.
L’énergie interne d’un système est son contenu en énergie pour ce système. Chaque système
(solide, liquide ou gazeux) est une collection d’objets tels des atomes, des molécules,…etc.
Ces particules à l’échelle microscopique sont toujours animées de mouvements incessants et
aléatoires (agitation moléculaire); dite vibration pour les solides et agitation thermique pour
les liquides et les gaz.
A ces mouvements microscopiques est associé de l’énergie cinétique Eci pour chaque
particule. De plus, entre ces atomes peuvent exister des forces d’interaction (attraction et
répulsion) aux quelles on associe une énergie potentielles Epi pour chaque particule.
A l’échelle microscopique, l’énergie interne (U) du système est définie comme la somme
algébriques des énergies cinétiques Eci et potentielles Epi, de toutes les particules formant le
système.
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L’énergie interne caractérise le niveau énergétique du système thermodynamique. L’énergie
interne d’un système peut varier suite à des échanges d’énergie avec le milieu extérieur. Les
énergies sont principalement échangées sous forme de chaleur (Q) et de travail (W).
Elle est liée à une variation de température (∆T) du système à la suite d’un réchauffement ou
d’un refroidissement de ce dernier. Elle est proportionnelle à la quantité de la matière (masse
ou nombre de moles) et à la différence de température (∆T).
ou
Où :
14
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Pour une transformation finie :
La chaleur Q échangée lors d’une transformation finie entre l’état (1) et l’état (2) est :
La quantité de chaleur latente est la chaleur nécessaire pour qu’une quantité de matière puisse
changer son état physique à une température constante. Elle est proportionnelle à la quantité
de matière (masse ou nombre de moles) et la valeur de la chaleur latente liée à ce changement
d’état physique.
ou
Pour chaque type de matière, il existe trois types de chaleurs latentes liées aux six
changements d’état physiques ( Ls, Lv et Lf).
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Différents types de transformations d’états physiques de matière
II. 3. 3. Calorimétrie
(froid) (chaud)
Système adiabatique
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Un système isolé adiabatiquement du milieu extérieur: Σ =0
Exemple 1: On mélange de l’eau à 20°C et de l’eau avec la même quantité à 60°C. Calculer la
température d’équilibre si on considère que le mélange est un système
adiabatique.
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Application :
Nous possédons une masse Mess= 260g d’essence que l’on brule pour échauffer une masse
M=4 kg de glace initialement pris à -20°C sous une pression atmosphérique.
Quelle est la température finale de la vapeur obtenue ?
Données :
Chaleur latente de fusion de glace : Lf = 352 kJ/kg.
Chaleur latente de vaporisation de l’eau : Lv = 2256 kJ/kg.
Capacité calorifique massique de la glace : Cg = 2.103J/kg.K.
Capacité calorifique massique de l’eau : Cl = 2.103J/kg.K.
Capacité calorifique massique de la vapeur d’eau : Cv = 2020 J/kg.K.
Capacité calorifique massique de l’essence : Less = 48.103 J/kg.K.
Solution :
Σ =0
T = 127°C
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II. 4. Le travail (W)
Le travail résulte le plus souvent d’une variation de volume d’un système déformable (non
rigide), par exemple le cas du déplacement d’un piston. On parle alors de travail définit par :
dx
On définie la pression exercée par une force (F) sur la surface (S) du piston par :
Donc le travail exercé sur ce piston est la force (F) par un déplacement (dx):
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Remarque :
Si le piston se déplace vers la droite ( > 0) et le travail est cédé ou fourni par le
système au milieu extérieur donc le travail < 0 (négatif). Si le piston se déplace vers la
gauche ( 0) et le travail est reçu par le système du milieu extérieur donc le travail
> 0 (positif).
Pour une transformation finie entre l’état initial (1) et l’état final (2); la variation du travail est :
P ≠ constante ;
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On a:
Donc :
Les énergies (W, Q) reçues par le système sont > 0 (positives) et affectées de signe
(+).
Les énergies (W, Q) cédées par le système sont < 0 (négatives) et affectées de signe
(-).
Q >0 Q<0
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II. 6. Le 1er principe de la thermodynamique
La somme algébrique du travail (W) et de la chaleur (Q) échangés par le système avec le
milieu extérieur est égale à la variation (∆U) de son énergie interne.
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Le premier principe de la thermodynamique s’annonce comme suit :
La fonction enthalpie désignée par la lettre (H) correspond à l'énergie totale d'un système
thermodynamique. Elle comprend l'énergie interne (U) du système, à laquelle est additionné
le travail que ce système doit exercer contre la pression extérieure pour occuper son volume.
L'enthalpie est un potentiel thermodynamique. Il s'agit d'une fonction d'état qui est
une grandeur extensive.
L'enthalpie est couramment utilisée lors de l'étude des changements mettant en jeu l'énergie
d'un système dans de nombreux processus chimiques, biologiques et physiques. La variation
d'enthalpie correspond à la chaleur absorbée (ou dégagée), lorsque le travail n'est dû
qu'aux forces de pression. Dans ce cas, la variation d'enthalpie est positive ou négative dans le
cas où la chaleur est libérée.
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Or :
(dV = 0, donc dW = 0)
D’où :
Ce qui donne :
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b) Pour une transformation isobare (P = cste)
(dP = 0)
D’où :
Ce qui donne :
Sachant que : )
Et que : et
Donc on aura : )
Et : ;
Donc : )=
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II. 9. Les transformations réversibles
Les transformations réversibles d’un système sont des transformations idéales, et dans les
systèmes fermés, la masse de matière peut subir différentes transformations de cette nature.
Dans les paragraphes qui suit de ce chapitre, on a va étudier les quatre transformations
(isotherme, isochore, isobare et adiabatique). L’étude comporte la définition de l’équation
d’état qui régit l’évolution, la représentation graphique de cette transformation dans un
digramme de Clapeyron, la définition des deux fonctions d’état (énergie interne et enthalpie)
et les deux formes de l’énergie (travail et chaleur).
Soit un gaz supposé parfait et enfermé dans une enceinte rigide non déformable (dV =0).
Echange d’énergie
sous forme de chaleur
P
L’équation d’état d’un gaz parfait : ; donc : P1 1
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Calcul de quantité de chaleur (Q):
Donc :
Soit un gaz supposé parfait et enfermé dans une enceinte à volume déformable, il subit une
transformation à pression constante.
V
V1 V2
Transformation isobare
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Calcul du travail (W):
Ou bien :
Donc :
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II. 9. 3. Transformation isotherme (T= cste)
Soit un gaz supposé parfait qui subit une transformation à température constante.
P
1
Etat initial (1) :
Calcul du travail :
29
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Calcul de l’énergie interne et l’enthalpie :
car ;
et car
Soit un gaz supposé parfait qui subit une transformation adiabatique (isentropique) c'est-à-
dire sans changement de quantité de chaleur.
On a :
Donc :
or
Alors:
……………………(1)
On a aussi:
or
Donc :
…………………...(2)
30
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On peut diviser l’équation (1) sur (2) :
Alors :
Donc :
31
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Donc on aura cette formule qui décrit l’équation d’état des adiabatiques, appelée aussi la
formule de LAPLACE :
On peut aussi décrire l’équation d’état des adiabatiques en fonction de température et volume
ainsi que température en fonction de pression:
On a :
On a aussi :
Donc :
Ou bien :
On a :
Et :
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Calcul du travail :
On a:
Donc :
On a :
et
Donc :
33
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Calcul de la quantité de chaleur :
Donc ; =
Application :
Un mélange (air-essence) subit une transformation de l’état (1) à l’état (2) suivant trois
chemins différents (a, b et c) avec :
La 1ére transformation est isochore puis isobare (chemin a), la 2éme est isobare puis isochore
(chemin b) et la 3éme est telle que PV=cste (chemin c).
Etat (1) : P1 = 1 bar ; V1= 3 l
Etat (2) : P1 = 3 bar ; V1= 1 l
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Solution :
1) : Diagramme de Clapeyron
P(bar)
2 1’
P1
C
2
a
P2 b
2 1
V(l)
V2 V1
2)
ne dépend pas du chemin suivi car c’est une fonction d’état ; donc:
= 0 (isochore) et (isobare)
35
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Pour le chemin (b) :
=0
Puisque donc ; et :
Remarque :
D’après cet exercice, on prouve qu’effectivement la variation de l’énergie interne est une
fonction d’état qui ne dépend que de l’état initial et l’état final, par contre le travail et la
quantité de chaleur ne sont pas des fonctions d’état qui dépend réellement du chemin suivi.
36
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CHAPITRE III : Thermochimie Application du 1 er principe à la chimie
Dans le cas général où les réactions chimiques sont effectuées à volume constant ou à
pression constante, la quantité de chaleur absorbée ne dépend que de l’état initial et l’état
final.
Cette propriété permet de calculer la quantité de chaleur mise en jeu dans certaines réactions
où elle n’est pas accessible à la mesure directe.
Exemple :
C(g) + O2(g) CO(g) =?
Δ 1
Donc: C(g) + O2 (g) CO2(g)
Δ x Δ 2
CO(g) + O2(g)
= +
37
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Nous avons déjà signalé que pour la transformation à volume constant et à pression constante,
la quantité de chaleur est donnée comme suit:
Il est aussi nécessaire de préciser les conditions dans lesquelles ces réactions sont effectuées;
on définit donc un état standard.
Un corps est à l’état standard lorsqu’il est pris à l’état pur, sous la pression d’une atmosphère
(1atm) et à la température standard de 25 °C. L’enthalpie standard de la réaction est notée
; ceci représente donc la variation d’enthalpie d’une réaction effectuée à la
température de 298 K ainsi que les réactifs et les produits sont pris dans leurs états standards à
298 K.
La relation suivante peut être établie entre l’enthalpie standard d’une réaction et la variation
d’énergie interne standard :
Sachant que : )
Alors :
38
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III.3. Enthalpie standard de réaction
Chemin 1 :
Chemin 2 :
39
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9
Remarque :
La réaction de formation de l’Ethylène est une réaction endothermique > 0, car
l’enthalpie de la réaction exothermique, < 0.
Pour déterminer l’enthalpie standard d’une réaction chimique, il suffit de disposer de
quelques réactions chimiques intermédiaires, ou bien la loi de Hess développée dans le
paragraphe suivant.
Par définition, on appelle enthalpie standard de formation d’un corps dans un état physique
donné, la variation d’enthalpie correspondante à la réaction de sa formation dans les
conditions standards d’une mole de ce corps à partir des corps simples pris également dans les
conditions standards et symbolisés par ; elle est nulle pour un corps simple tel que :
Exemple:
Sachant que :
40
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En utilisant les trois réactions, on aura :
Δ 1
C (g) + 2 H2 (g) + 2 O2 (g) CO2 (g) + 2 H2O (liq)
:
Δ 2 Δ x
Or on a : H1 (CO2)(g) + (H2O)(liq)
Et H2 (CH4)(g)
Donc:
Donc, à partir de cette équation on remarque que l’enthalpie standard d’une réaction chimique
( peut être aussi est égale à la somme des enthalpies de formation des produits moins
celles des réactifs qu’on peut exprimer par la relation générale suivante dite la Loi de HESS.
(Produits) - (Réactifs)
41
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Exemple :
(Produits) - (Réactifs)
CO2)g + H2 O2 C2H4)g
On aura : - - (12,5)
42
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III. 5. Loi de KIRCHOFF (variation de chaleur de réaction avec la température)
Soit une transformation faisant passer un système thermodynamique d’un état initial (1) à un
état final (2). Supposant qu’elle s’effectue à pression constante T où elle absorbe une quantité
de chaleur Q.
’ Q +dQ ’
Cp1dT - Cp2 dT
1 Q 2
Q = Cp1 2 dT
(Équation de KIRCHOFF)
Avec : ;
Sans oub er es coeff c ents stœch ométr ues es ro u ts et réact fs e a réact on.
43
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L’intégration de l’équation de KIRCHOFF donne :
Si Cp ≠ f (T) ;
Exemple :
Calculer la variation d’enthalpie de la réaction suivante à la température 500 °C.
Sachant que : ;
Dans ce cas : ≠f
Donc :
9 Kcal
44
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III. 6. Energie de la liaison covalente
L’énergie d’une liaison covalente A-B est l’énergie qui apparait lors de la formation de cette
liaison à partir des atomes libres Ȧ et Ḃ à l’état gazeux.
Par définition, elle est égale à la variation d’enthalpie nécessaire pour effectuer la
réaction de formation cette liaison chimique.
Ces énergies sont exprimées en calories ou en joules. Le tableau suivant récapitule les valeurs
des enthalpies de formation de quelques exemples de liaisons chimiques.
Les enthalpies de formation de liaison (ΔH) sont toujours négatives, cela veut dire que les
atomes pris à l’état libre se combinent entre eux en dégageant toujours des quantités
d’énergies importantes.
Énergie
ΔH < 0
45
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Exemple :
Calculer l’enthalpie standard de cette réaction à partir des atomes libres.
6Ḣ Ċ C2H6(g)
99
Remarque:
Il y a une grande différence entre l’énergie de formation et l’énergie de liaison.
Application :
Quelle est la différence entre les enthalpies des deux réactions suivantes ?
2 Ḣ(g) + Ö(g)
Donc: =
46
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Chapitre IV : Deuxième principe de la thermodynamique
IV.1. Introduction
Le premier principe qui affirme l’équivalence entre les différentes formes d’énergie, ne peut
pas nous renseigner sur les sens d’une évolution donnée.
L’expérience montre que lorsqu’on met en contact un corps chaud A à la température TA avec
un corps froid B à la température TB ; tout de suite le corps A se refroidit tandis que le corps B
se réchauffe et cela se poursuit jusqu’à ce que les deux corps soient à la même température
(équilibre thermique).
A + B ( A + B)
TA TB Te
La transformation inverse ci-dessous, n'est pas interdite par le premier principe ; d’où le
besoin de disposer d’un deuxième principe qui pourra nous renseigner sur le sens des
évolutions des systèmes.
(A + B) A + B
Te TA TB
Il faut donc introduire un second principe dit aussi principe d’évolution déduit des faits
expérimentaux, qui permettra de prévoir les évolutions des systèmes et qui permet donc de
préciser la nature d’une transformation (réversible, irréversible), à travers une nouvelle
fonction d’état dite entropie (S).
Physiquement, l’entropie est une grandeur abstraite qui mesure le degré de désordre d’un
système à l’échelle microscopique et décrit son comportement par sa maximalisation.
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L’entropie S d’un système croit si le système tend vers son équilibre d’où : ΔS > 0.
L’entropie est maximum si le système atteint un état d’équilibre.
Contrairement au premier principe qui fait l’objet d’un seul énoncé, le second principe fait
l’objet de plusieurs énoncées.
Q (Impossible)
Source froide à T1
V. 3. 2. Enoncé de KELVIN
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Source ’éner e
Cela veut dire qu’il est impossible de prélever une quantité de chaleur d’une source d’énergie
et de la transformer intégralement en travail ; une quantité d’énergie doit être absolument
perdue vers le milieu extérieur, d’où la notion de rendement.
Q
T2 < T 1
1 2
Q
T1
49
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Le bilan énergétique effectué sur cette machine s’écrit comme suit:
Etant donné que le processus de transférer une quantité de chaleur d’une source froide et la
céder intégralement à une autre source chaude est impossible selon Clausius, on déduit que
pour un cycle réel d’une machine, il faut donc :
Théorème de CLAUSIUS
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IV. 4. Notion d’entropie
2
B
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Donc, si on pose que :
réversible
B
irréversible
A
V
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IV. 5. Calcul de la variation d’entropie
T = cste
Donc :
On aura :
à P = cste ; =
Si Cp = cste , on aura :
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IV. 5. 3. Transformation réversible isochore
à V = cste ; =
Si CV = cste , on aura :
Donc :
Avec :
Chaleur latente de Vaporisation, fusion ou sublimation.
T : température du changement d’état physique de matière.
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IV. 6. Nouvelles expressions de l’entropie
Donc :
Donc :
Or :
55
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Pour une mole de gaz parfait : R
Donc :
Donc :
56
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Ou bien :
En effet, toute transformation réelle d'un système doit s'effectuer dans le sens d'un bilan
entropique global sur le système et son échange avec le milieu extérieur positif, autrement dit
d'une création d'entropie.
L’entropie créée ne peut pas être calculée directement mais simplement déduite des deux
entropies (du système et l’échangé avec le milieu extérieur).
Avec :
Or :
57
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Avec :
Téch : Température du milieu extérieur échangé avec le système, est généralement elle est
constante.
Remarque :
Lorsque la transformation est réelle (irréversible), la variation d’entropie créée est positive,
par contre si la transformation est idéale cette variation est nulle.
Application :
Solution :
T = cste
Donc :
58
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b) Entropie Créée :
On a:
59
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IV. 8. La variation d’entropie lors d’une réaction chimique
La relation suivante donne la variation d’entropie d’une réaction chimique dans les conditions
standards (P =1 atm et T = 298K) mise en jeu.
La variation d’entropie d’une réaction chimique à une nouvelle température est donnée par la
relation de Kirchoff :
Avec :
L’enthalpie libre (G) est une fonction indispensable pour l’étude des réactions chimiques ; elle
permet de prévoir si une réaction chimique effectuée à T et P est théoriquement possible et
dans quel sens elle évolue.
La relation suivante représente la fonction d’état dite de GIBBS appelée enthalpie libre.
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ΔG° peut être aussi calculé selon l’expression suivante :
ΔG° peut être calculé aussi à une température T est donnée par la relation suivante :
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IV. 10. Les machines thermiques
La transformation de chaleur (Q) en travail (W) à partir d’une source chaude n’est
donc possible qu’à la condition de rejeter une partie de la chaleur à une autre source
froide (cycle ditherme). Cette chaleur rejetée est donc perdue et influera sur les
performances de la machine thermique, d’où la notion de rendement thermique.
Un transfert de chaleur ne s’effectue jamais d’une source froide vers une autre chaude,
d’où la nécessité d’un travail de moteur supplémentaire.
Donc, on peut distinguer entre deux types de machines thermiques avec deux principes
de fonctionnement distincts.
Les machines thermodynamiques (T.D) sont des machines thermiques produisant du travail,
dite machines motrices. Ces des machines thermiques qui transforment une partie de la
quantité de chaleur prélevée d’une source chaude en travail mécanique et le reste sera perdue.
Q2
Q1
Source froide à T1
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Exemples de machine thermodynamiques :
Machines à vapeur.
Moteurs à combustion à essence ou à diesel.
Centrales thermiques ou nucléaires de production d’électricité.
é é
Le rendement de cette machine (T.D) est toujours inférieur à l’unité, puisque la quantité de
chaleur prélevée de la source chaude n’est jamais transformée intégralement en travail
(énoncé de Kelvin).
Les machines dynamo-thermiques (D.T) dites machines réceptrices, sont des machines de
transfert de chaleur d’une source vers une autre chaude avec la nécessité d’avoir un travail
supplémentaire pour assurer ce transfert, c’est le cas des :
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Source chaude T2 > T1
Q2
Q1
Source froide T1
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IV. 11. 1. Cycle de Carnot
C’est un cycle de rendement maximal et le plus efficace. L'efficacité des autres cycles et des
machines réelles est toujours comparée à celle du cycle de Carnot par le biais du rendement.
Le cycle de Carnot est un cycle thermodynamique théorique pour un moteur fonctionnant
entre deux sources de chaleur, constitué de quatre processus réversibles :
3
V
Avec :
Q1 est la quantité de chaleur perdue à la source froide de température Tf; donc Q1 = Qf
Q2 est la quantité de chaleur prélevée de la source chaude de température T c; donc Q2 = Qc
Donc :
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IV. 11. 2. Cycle de Beau Rochas (OTTO)
C’est un cycle théorique des moteurs à combustion interne à allumage commandé. Exemple
du moteur à essence. Ce cycle appelé cycle de Beau Rochas ou Otto (1862) est aussi dit cycle
de moteur à essence.
2 4
1
V
Le moteur Diesel est conçu par Rudolf Diesel (1893-1897). Le moteur Diesel est un moteur à
combustion interne dont l'allumage est spontané au contraire du moteur à essence.
Le cycle théorique du moteur Diesel est composé de quatre transformations réversibles
représenté dans le diagramme de Clapeyron ci-dessous :
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P
Q1
3
2
Q2
1
V
Il est à la base des machines utilisant la vapeur d’eau dans les centrales thermiques ou
nucléaires, comme les turbines à vapeur il comprend :
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IV. 11. 5. Cycle de Stirling
Application :
68
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Solution :
(2) (3)
P2
(1) (4)
P1
V
V2 .V V3
1 V4
1)
( )
( )
69
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2)
3)
4)
Pour l’Argon :
; ; ;
5)
70
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Références Bibliographiques
Edition DUNOD
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