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(Source BRGM)

Sont présentées ici l’ensemble des précautions à prendre pour les bâtiments fondés dans
les argiles gonflantes :
-tout d’abord la profondeur minimale des fondations : 0,80 m. ou 1,20 m. selon la zone de
risque. La carte des zones de risque du BRGM est consultable en mairie pour toute
commune concernée des départements cartographiés ; elle est aussi consultable sur
Internet (www.argiles.fr).
-éviter les planchers sur terre-plein au profit des vides sanitaires. Si le bâtiment comporte
un sous-sol, il doit s’agir d’un sous-sol complet sur toute l’emprise du bâtiment.
-rigidifier les constructions par des chaînages horizontaux (c’est pratiquement toujours le
cas) reliés à des chaînages verticaux (c’est rarement le cas en maisons individuelles)
-un trottoir étanche sur les façades les plus exposées (sud et ouest) limite le
dessèchement du sol.

Ensuite des prescriptions générales non spécifiques des « zones à risques argiles » :
-les joints de rupture entre parties chargées différemment
-ne pas laisser stagner l’eau au pied du bâtiment : drainages, évacuation,s étanches des
EP, EU + EV
-homogénéité d’ancrage des fondations : niveaux d’assise à la même profondeur par
rapport au TN à l’amont qu’à l’aval sur terrains en pente ; si la fondations d’une façade
descend sous le niveau de l’argile, l’autre ne peut être fondée dans l’argile.

Une dernière prescription concernant l’environnement de la construction :


éloigner la végétation des bâtiments (ou prévoir un écran anti-racines) : la végétation en
pompant l’eau du sol amplifie le dessèchement.

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