mp
mp
mp
Travaux dirigés de
Mécanique du point
1
Sujet de TD 1 :
Outils mathématiques pour la mécanique du point
Compléter le tableau suivant en exprimant les grandeurs des colonnes 3 et 4 en mètres (m).
Description physique Valeur Notation scientifique Ordre de grandeur
Lumière jaune 580 nm
Distance Terre-Lune 384 400 km
Rayon de la Terre 6 371 km
Rayon de Bohr 52,9 pm
Rayon du noyau atomique 1,5 fm
1. Soit x(t) = x0 cos(ωt + ϕ) où x0 est une position (m), ω est une pulsation (rad s−1 ), ϕ est
une phase (sans dimension) et t est le temps (s). A quelle grandeur x(t) est-elle homogène
? Donner son unité SI.
2. Soit Fx = m dvdtx où vx est une vitesse (m s−1 ), m est une masse (kg) et t est le temps (s).
A quelle grandeur Fx est-elle homogène ? Donner son unité SI.
3/2
mv 2
3. Soit p(v) = 4πv 2 2πkmB T exp − 2k BT
où v est une vitesse (m s−1 ), m une masse
(kg), T la température (K) et kB la constante de Boltzmann (J K−1 ). Pour traiter le
terme énergétique (unité, le joule J), on pourra utiliser l’expression de l’énergie cinétique :
Ec = 21 mv 2 . A quelle grandeur p(v) est-elle homogène ? Donner son unité SI.
2
Exercice 4 : Calcul de dérivées de fonctions usuelles
Soit un angle α. Déterminer sans calculatrice, et en vous aidant éventuellement d’un cercle
trigonométrique (voir ci-dessous), les valeurs de :
• cos α et sin α avec α = π6 .
• cos(2α) et sin(3α) avec α = π6 .
• cos π3 + α et sin 2π − α avec α = π6 .
3
3
Exercice 7 : Carré scalaire et expression analytique du produit scalaire
Soit un repère orthonormé (O, ⃗e1 , ⃗e2 ) où les vecteurs ⃗e1 et ⃗e2 sont unitaires.
1. Calculer le produit scalaire ⃗e1 · ⃗e2 .
2. On appelle carré scalaire le produit scalaire d’un vecteur par lui-même. Calculer les
carrés scalaires des vecteurs unitaires ⃗e1 et ⃗e2 .
u1 v1
3. Soient les vecteurs ⃗u et ⃗v dont les composantes sont exprimées dans la
u2 v2
base (⃗e1 , ⃗e2 ).
(a) Rappeler la relation entre les composantes des vecteurs ⃗u et ⃗v et la notion de produit
scalaire.
(b) Calculer le produit scalaire ⃗u · ⃗v en fonction des composantes de chaque vecteur. En
déduire l’expression analytique des produits scalaires.
Soit (⃗i, ⃗j) une base orthonormée unitaire. Considérons 2 vecteurs ⃗u et ⃗v tels que
π
⃗u = 3⃗i ||⃗u + ⃗v || = 6 (⃗i, ⃗u + ⃗v ) =
4
1. Déterminer les composantes et la norme du vecteur ⃗v .
2. Construire le vecteur ⃗v à l’aide de la règle de Chasles à partir des vecteurs ⃗u et ⃗u + ⃗v , puis
le vecteur ⃗u + ⃗v à l’aide de la règle du parallélogramme à partir des vecteurs ⃗u et ⃗v .
4
Exercice 9 : Produit scalaire et produit vectoriel
Soit (⃗i, ⃗j, ⃗k) une base orthonormée unitaire et soient ⃗u et ⃗v les vecteurs définis par
Soient 3 points définis dans une base orthonormée unitaire (⃗i, ⃗j, ⃗k) selon
Soient 3 points définis dans une base orthonormée unitaire (⃗i, ⃗j, ⃗k) selon
5
Sujet de TD 2 : Cinématique
Le chauffeur d’un camion roule sur une route rectiligne à une vitesse constante v0 quand il
aperçoit un sanglier à une distance d devant lui. Il s’écoule un temps ∆t (temps de réaction)
avant que le chauffeur ne commence à freiner avec une décélération de norme a.
1. Déterminer l’expression littérale de la distance dc parcourue par le camion avant qu’il ne
commence à freiner. Pour cette première phase du mouvement, on choisira comme origine
temporelle l’instant où le chauffeur aperçoit le sanglier et comme origine spatiale la position
du camion à ce moment-là.
Application numérique : Calculer dc pour v0 = 108 km h−1 et ∆t = 0, 50 s.
2. On s’intéresse maintenant à la seconde phase du mouvement pendant laquelle le camion a
un mouvement rectiligne uniformément décéléré (MRUD) avec une décélération constante
de norme a. Afin de simplifier les calculs, on choisit comme nouvelle origine temporelle
l’instant où ce MRUD commence et comme origine spatiale la position du camion à cet
instant.
(a) Faire un schéma de cette seconde phase en explicitant les nouvelles conditions cinématiques
initiales (xC0 , ẋC0 , ẍC0 ) du camion (C).
(b) Déterminer l’expression littérale de la vitesse ẋc (t) du camion, puis celle de l’instant
tstop auquel le camion s’arrête.
(c) Déterminer l’équation horaire xc (t) du camion puis l’expression littérale de la position
du camion à l’instant tstop .
(d) Applications numériques : Calculer les valeurs de tstop et de la position du camion à
cet instant en considérant v0 = 108 km h−1 et a = 8, 0 m s−2 .
3. Quelle distance totale dtot aura parcouru le camion depuis l’instant où le chauffeur a vu le
sanglier ? Peut-il éviter de heurter le sanglier sans donner de coup de volant sachant que
d = 70 m ?
6
Exercice 2 : Déplacement d’un tramway
Un tramway quitte sa station de départ en direction du centre ville. Il accélère avec une
accélération de norme a1 pendant une durée t1 jusqu’à atteindre une vitesse constante v2 . Il se
déplace alors à cette vitesse v2 pendant une durée t2 avant de freiner avec une décélération con-
stante de norme a3 pendant une durée t3 pour s’arrêter au premier arrêt prévu. On supposera
que la trajectoire du tramway est rectiligne pendant tout le trajet vers le premier arrêt.
1. Déterminer l’expression littérale de la vitesse v2 .
Application numérique : Calculer v2 en considérant a1 = 1, 3 m s−2 et t1 = 10 s.
2. Déterminer l’expression littérale de la distance d entre la station de départ et le premier
arrêt du tramway.
Application numérique : Calculer d en considérant a1 = 1, 3 m s−2 , a3 = 1, 0 m s−2 , t1 =
10 s, t2 = 1 min et t3 = 13 s.
3. Tracer sur trois graphiques l’évolution de l’accélération, de la vitesse, et de la position du
tramway en fonction du temps.
Deux cyclistes C1 et C2 partent à la rencontre l’un de l’autre. Ils utilisent la même route et
roulent en ligne droite à vitesse constante. Le premier se déplace à la vitesse v1 et le second à
la vitesse v2 .
Lorsque les deux cyclistes sont à une distance d l’un de l’autre, ils accélèrent uniformément.
Le cycliste C1 roule avec une accélération de norme a1 alors que le cycliste C2 roule avec une
accélération de norme a2 . On souhaite déterminer la position et l’instant de leur rencontre.
1. On suppose que C1 roule dans le sens des x > 0. En choisissant comme origine temporelle
l’instant où les deux cyclistes sont à une distance d l’un de l’autre et comme origine spa-
tiale la position du cycliste C1 , faire un schéma clairement annoté de la situation, en y
reportant notamment les conditions cinématiques initiales des deux cyclistes. Ecrire alors
les équations horaires x1 (t) et x2 (t) du mouvement des cyclistes C1 et C2 , respectivement.
2. Sachant que d = 45 m, v1 = 16 m s−1 , v2 = 8, 0 m s−1 , a1 = 2, 0 m s−2 et a2 = 6, 0 m s−2 ,
déterminer l’instant tr auquel les deux cyclistes se rejoignent.
3. Quelle distance a été parcourue par chacun des cyclistes à partir de l’instant où ils ont
commencé à accélérer ?
7
Exercice 4 : Course automobile
Lors d’une course automobile, deux voitures (A et B) arrivent en ligne droite et prennent le
virage de manière différente (trajectoires TA et TB sur la figure 1). La voiture A prend le virage
sur une trajectoire circulaire de centre O et de rayon rA . La voiture B négocie le même virage
mais en adoptant une trajectoire circulaire de centre O′ et de rayon rB précédée et suivie d’un
court segment droit de longueur égale à la distance OO’. Soit R(O, ⃗ex , ⃗ey ) le repère associé
au mouvement des 2 véhicules. On cherche à comparer leur avancement en prenant comme
référence l’entrée du virage (point C).
1. Déterminer les expressions littérales des longueurs LA et LB des trajectoires des deux
voitures.
Applications numériques : Calculer LA et LB en considérant rA = 90 m et rB = 75 m.
Quelle voiture devrait arriver en tête après le virage, c’est-à-dire franchir la première l’axe
COC ′ ?
2. On suppose que les vitesses vA et vB des deux voitures restent constantes pendant tout le
virage. Déterminer l’expression littérale de ces vitesses pour que, sur les portions circulaires
des trajectoires, les accélérations de ces deux voitures restent inférieures à 0, 80 g où g est
l’accélération de la pesanteur.
Applications numériques : Calculer les vitesses maximales vA,max et vB,max que peuvent
avoir les deux voitures en considérant g = 9, 81 m s−2 et les mêmes valeurs de rA et rB qu’à
la question 1.
3. En déduire les expressions littérales des temps minimums tA et tB nécessaires aux voitures
pour négocier le virage.
Applications numériques : Calculer tA et tB en considérant les mêmes valeurs de rA , rB et
g qu’à la question 2. Quelle voiture arrivera en tête après le virage ?
8
Exercice 5 : Mouvement circulaire d’une particule (optionnel)
Une particule P est animée d’un mouvement circulaire uniforme de centre C et de rayon R dans
le plan horizontal lié au repère orthonormé unitaire R(O, ⃗ex , ⃗ey ). Le point C se trouve sur l’axe
des abscisses à une distance R de l’origine O du repère cartésien (voir figure 2).
−→ −→ −→
1. Considérons la base polaire (⃗er , ⃗eθ ) associée aux variables r = ||OP || et θ = (Ox, OP ).
(a) Sachant que l’équation cartésienne d’un cercle de centre C et de rayon R dans un plan
(Oxy) peut s’écrire
(x − xC )2 + (y − yC )2 = R2
montrer que la trajectoire circulaire considérée suit l’équation polaire r = 2R cos θ.
(b) Déterminer les composantes et la norme du vecteur vitesse ⃗v de la particule en fonction
de R, θ et θ̇.
(c) Déterminer les composantes et la norme du vecteur accélération ⃗a de la particule en
fonction de R, θ et θ̇.
−→
(d) Exprimer le vecteur CP dans la base (⃗er , ⃗eθ ) et en déduire sa norme.
−→
2. On se place désormais dans une seconde base polaire (⃗er′ , ⃗eθ′ ) telle que r′ = ||CP || et
−→ −→
θ′ = (Cx, CP ). Montrer que le vecteur vitesse instantanée ⃗v ′ est alors constamment
tangent à la trajectoire de la particule et que le vecteur accélération instantanée ⃗a ′ est
centripète.
9
Sujet de TD 3 : Dynamique
Un palet modélisé par un point matériel M de masse m glisse sans frottement sur un plan incliné
d’un angle α par rapport à la direction horizontale (voir figure 3). Le mouvement s’effectue selon
l’axe Ox muni du vecteur unitaire ⃗ex .
A l’instant initial t0 = 0, le palet se trouve à l’origine O d’où il est lancé vers le haut avec une
vitesse ⃗v0 = v0 ⃗ex . Sa vitesse s’annule au point A. Le référentiel considéré est supposé galiléen.
1. Faire le bilan des forces en précisant leurs caractéristiques et les représenter sur un schéma.
2. Après avoir rappelé le principe fondamental de la dynamique, projeter cette relation sur
les deux axes Ox et Oy.
3. En déduire que le mouvement du palet est rectiligne uniformément retardé (MRUR).
4. Etablir les expressions littérales des équations de la vitesse ẋ(t) et de la position x(t) du
palet.
5. En déduire le temps tA nécessaire pour que le palet arrive au point A ainsi que la position
xA du palet à cet instant.
Applications numériques : Calculer tA et xA en considérant v0 = 2, 0 m s−1 , α = 30◦ et
g = 10 m s−2 .
6. Supposons maintenant qu’il existe des frottements solides f⃗ de norme µ||R ⃗ n || où R
⃗ n est
+∗
la composante normale de la réaction du plan incliné sur le palet et µ ∈ R . Reprendre
les questions précédentes et déterminer les nouvelles expressions littérales de tA et xA .
Applications numériques : Calculer tA et xA en considérant µ = 1 et les données de la
question 5.
10
Exercice 2 : Trajectoire d’une boule de neige
Un matin d’hiver, des enfants font une bataille de boules de neige. L’un d’eux a l’esprit un
peu plus physicien que les autres. Il essaie de déterminer les trajectoires de ses boules de neige
avant de les lancer en négligeant les frottements. Pour étudier le mouvement d’une boule de
neige, nous utiliserons le référentiel R(O, ⃗ex , ⃗ey , t), supposé galiléen. On prendra pour origine
spatiale la position du lancé de la boule de neige (hauteur h par rapport au sol) et pour origine
temporelle l’instant de ce lancé. Le vecteur ⃗ex (resp. ⃗ey ) est un vecteur unitaire horizontal (resp.
vertical) orienté dans le sens de lancé de la boule de neige. La boule de neige fait un angle α
par rapport à l’horizontale et sa vitesse initiale a pour norme v0 .
1. Faire le bilan des forces qui s’exercent sur la boule de neige lorsqu’elle est en l’air. Préciser
leurs caractéristiques (point d’application, direction, sens et norme) et faire un schéma
annoté.
2. Rappeler le principe fondamental de la dynamique et l’appliquer à la boule de neige. En
déduire l’expression des composantes, selon ⃗ex et ⃗ey , de l’accélération ⃗a de la boule de neige.
3. Déterminer l’expression des composantes, selon ⃗ex et ⃗ey , de la vitesse ⃗v de la boule de neige
en fonction de t, g, α, et v0 .
4. Déterminer alors les équations horaires x(t) et y(t) correspondant au mouvement de la
boule de neige en fonction de t, g, α, et v0 .
5. En déduire l’équation de la trajectoire y = f (x) en fonction de g, α et v0 . De quel type de
trajectoire s’agit-il ?
6. Déterminer l’apogée xa et la portée xp de la trajectoire de la boule de neige en fonction de
α, v0 , h et de l’accélération de la pesanteur g.
Applications numériques : Calculer xa et xp en considérant v0 = 5, 0 m s−1 , α = 30◦ ,
h = 1 m et g = 10 m s−2 .
Un point matériel M de masse m est accroché par un fil inextensible de longueur L en un point
fixe O (voir figure 4).
−−→
Le point matériel M est abandonné sans vitesse initiale d’une position telle que OM soit
colinéaire à ⃗ex , c’est-à-dire θ = 0. Les frottements seront négligés et on utilisera la base polaire
(⃗er , ⃗eθ ) pour étudier le mouvement du point matériel M .
1. Représenter sur un schéma les forces qui s’exercent sur le point matériel M ainsi que les
vecteurs de la base polaire.
2. Projeter le principe fondamental de la dynamique sur les deux axes définis par les vecteurs
de la base polaire.
−−→
3. Donner l’expression, dans la base polaire, du vecteur position OM , du vecteur vitesse ⃗v et
du vecteur accélération ⃗a.
4. Déduire de la projection sur le vecteur ⃗eθ une équation différentielle sur la vitesse v de M
puis une expression de cette vitesse en fonction de g, L et θ.
11
Figure 4: Schéma de principe d’un pendule simple.
5. Déduire de la projection sur le vecteur ⃗er une expression de la tension T du fil en fonction
de m, g et θ.
6. Pour quelle valeur de θ la norme du poids est-elle égale à la norme de la tension ?
Figure 5: Bille en acier à l’équilibre (a) et en mouvement le long d’un axe z (b).
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5a). Donner les caractéristiques de ces forces (point d’application, direction, sens et
norme). Les représenter sur un schéma clairement annoté.
(b) Enoncer le principe fondamental de la statique (condition d’équilibre) et le projeter
sur l’axe vertical descendant. En déduire l’expression littérale de Leq en fonction de
L0 , m, k et de l’accélération de la pesanteur g.
2. Cette bille est ensuite mise en mouvement (voir figure 5b). On note z son déplacement par
rapport à sa position d’équilibre. Le mouvement est considéré comme strictement vertical
et sans frottement.
(a) Donner les expressions littérales des forces s’exerçant sur la bille en fonction des données
du problème.
(b) Enoncer le principe fondamental de la dynamique et en faire la projection sur l’axe
vertical descendant.
(c) Montrer que l’équation différentielle régissant le mouvement de la bille peut s’écrire
sous la forme : z̈ + ω02 z = 0. Préciser le nom et l’expression littérale de ω0 .
Soit une flûte de hauteur h, le pied représentant la moitié de cette hauteur, remplie de champagne
jusqu’à une distance d du buvant (bord du verre). Les bulles de dioxyde de carbone, CO2 ,
peuvent être formées par agglomération de ces molécules au niveau de poches de gaz piégées dans
des rayures du verre ou des fibres végétales (eg, des fibres de cellulose) se trouvant initialement
à la surface du verre. On supposera qu’à une température de 20◦ C la masse volumique du
champagne est proche de celle de l’eau, ρchampagne ≈ ρeau .
1. Soit une fibre de cellulose modélisée comme un cylindre creux de longueur L et de volume
Vf . Déterminer l’expression littérale du rayon typique R des bulles de gaz qui sortent de
la fibre en négligeant l’épaisseur de la paroi de la fibre. En déduire l’expression du volume
Vb des bulles de CO2 supposées sphériques.
Applications numériques : Calculer R et Vb en considérant Vf = 0, 50 × 10−3 mm3 et
L = 400 µm.
2. Faire un bilan des forces qui s’appliquent sur la bulle libérée dans le champagne (donner
leurs caractéristiques). On prendra l’axe Oz selon la verticale ascendante, le point O
correspondant au fond de la flûte. Peut-on négliger certaines forces ? Pourquoi ?
Applications numériques : Calculer les normes des forces en considérant g = 10 m s−2 ,
ρeau (20◦ C) = 1 000 kg m−3 et ρCO2 (20◦ C) = 1.82 kg m−3 .
3. En supposant que la bulle part du fond du verre à l’instant t = 0, que le rayon de la bulle
reste fixe, et en négligeant les frottements, déterminer les expressions littérales de z̈(t), ż(t),
et z(t).
4. Soit T le temps qu’il faudrait à cette bulle de CO2 pour atteindre la surface libre du liquide.
Déterminer l’expression littérale de T en fonction de h, d, g, ρCO2 et ρeau .
Application numérique : Calculer T en considérant h = 22 cm, d = 1 cm ainsi que les
valeurs de g, ρeau et ρCO2 de la question 2. Ce résultat vous paraı̂t-il réaliste ?
5. Déterminer l’équation différentielle pour la vitesse vz (t) = ż(t) dans le cas où les frottements
ne sont plus négligés.
13
6. Montrer que la solution de cette équation différentielle peut s’écrire sous la forme
ρeau Vb g k
vz (t) = 1 − exp − t (1)
k ρCO2 Vb
si on suppose la vitesse la bulle initialement nulle. Commenter cette expression. Quelle
considération physique importante avons-nous encore négligé pour décrire la dynamique
des bulles de CO2 ?
Une balle de masse m, supposée ponctuelle et initialement placée en A, est lancée sans vitesse
initiale d’une rampe composée de deux portions en quart de cercle, AB et CD, de rayon R
qui entourent une portion plate BC. Les forces de frottement de la balle sur la rampe sont
supposées de norme ||R ⃗ t || = µ||R⃗n || (frottement solide) où µ est un coefficient qui caractérise
l’adhérence de la balle sur le revêtement de la rampe. Dans tout ce qui suit on supposera le
mouvement de la balle plan (voir figure 6). On supposera également que le mouvement de la
balle sur la portion rectiligne BC est uniquement horizontal.
14
3. Portion rectiligne BC
(a) Faire un bilan des forces qui s’appliquent sur la balle entre B et C.
(b) Appliquer le principe fondamental de la dynamique pour en déduire les expressions de
l’accélération ax (t), de la vitesse vx (t), et de la position x(t) de la balle dans le repère
R(B, ⃗ex , ⃗ey ). De quel type de mouvement s’agit-il ?
(c) Déterminer l’expression de l’instant tstop d’arrêt de la balle en fonction de vB , µ et g.
A quelle condition sur vB la balle s’arrêtera-t-elle au point C ?
Application numérique : Calculer la valeur minimale de vB pour que la balle puisse
monter sur la portion circulaire CD. On prendra µ = 0, 50, BC = 5, 0 m et g = 10 m s−2 .
15
Sujet de TD 4 : Travail et énergie mécanique
Une voiture de masse m gravit une côte de pente constante de 8% à une vitesse v0 . Le moteur
(force motrice F⃗ ) développe une puissance constante P(F⃗ ). L’air et les frottements divers qui
s’opposent à la progression du véhicule équivalent à une force unique f⃗, parallèle au vecteur
vitesse, de sens opposé et de norme constante f = 260 N.
1. Donner les caractéristiques de toutes les forces qui s’exercent sur la voiture.
2. Déterminer les expressions littérales des travaux des forces pour un déplacement de la
voiture pendant une durée t.
Applications numériques : Calculer ces travaux en considérant m = 1200 kg, v0 = 90 km h−1 ,
P(F⃗ ) = 30 kW, l’accélération de la pesanteur g = 10 m s−2 , et un temps t = 1 min.
Une chaı̂nette de masse m et de longueur L, dont tous les maillons sont identiques, est posée
sur une table horizontale parfaitement lisse. Dans sa position initiale, la chaı̂nette tend à être
entraı̂née vers le sol par le seul maillon qui pend. Pour empêcher sa chute un opérateur la
maintient donc en équilibre en la tenant (voir figure 7a).
16
Une fois lâchée, la chaı̂nette se met à glisser (voir figure 7b). On admettra que la déformation
de la chaı̂nette lors du glissement ne requiert aucun travail et qu’il n’y a pas de frottement.
1. Exprimer l’énergie cinétique de la chaı̂nette en fonction de sa masse m, de sa longueur L,
de la longueur pendante Lp et de la norme de l’accélération de pesanteur g.
2. En déduire l’expression littérale de la norme de la vitesse ⃗vf correspondant au moment où
le dernier maillon de la chaı̂nette quitte la table.
Application numérique : Calculer la norme vf en considérant m = 50 g, L = 80 cm et
l’accélération de la pesanteur g = 9, 81 m s−2 .
Un pendule est constitué d’une bille de masse m, assimilée à un point matériel, suspendue à
un point fixe O par un fil inextensible de longueur L et de masse négligeable devant m. Soit θ
l’angle entre la verticale passant par O et le fil. Le pendule est écarté de sa position d’équilibre
(θ = 0) d’un angle θ0 puis lâché sans vitesse initiale. Les frottements de l’air sont négligés et le
fil reste tendu.
1. Faire un schéma illustrant les forces qui s’exercent sur la bille et donner leurs caractéristiques.
2. Déterminer l’expression littérale de la vitesse de la bille, qu’on notera vB , lorsqu’elle passe
par la position θ = 0.
Application numérique : Calculer vB en considérant g = 10 m s−2 , m = 2 kg, L = 10 m et
θ0 = 60◦ .
3. Déterminer les expressions littérales de l’énergie mécanique du pendule pour les positions
θ = 0 et θ = θ0 . En déduire la variation d’énergie mécanique entre ces deux positions.
Commenter le résultat obtenu.
4. Supposons maintenant que des frottements de l’air de la forme f⃗ = −α⃗v avec α ∈
R+∗ soient pris en compte. Expliquer comment calculer le nouveau travail des forces qui
s’exercent sur le pendule entre les points A et B. Décrire brièvement le résultat physique
attendu.
1. Portion inclinée AB
(a) Donner les caractéristiques des forces qui s’exercent sur la voiture et les représenter
sur un schéma.
(b) Exprimer le travail effectué par chaque force sur la portion AB. Préciser la nature du
travail (moteur, nul, résistant).
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Figure 8: Environnement de la voiture ayant son frein à main mal serré.
18
(c) A partir du principe fondamental de la dynamique, déterminer la relation entre la
vitesse angulaire θ̇ et la distance r = RT + h entre le satellite et le centre de la Terre,
où h est l’altitude du satellite. En déduire la vitesse v du satellite en fonction de G,
MT , RT et h.
(d) Le satellite SPOT, spécialisé dans l’observation de la Terre, évolue à l’altitude h =
832 km. Déterminer l’expression littérale de sa période de révolution T en fonction de
G, MT , RT et h.
Application numérique : Calculer T en considérant G = 6, 67 × 10−11 N m2 kg−2 , MT =
6 × 1024 kg et RT = 6400 km.
Sachant que la période de rotation de la Terre dans le référentiel géocentrique est
T0 = 86164 s, le satellite SPOT est-il géostationnaire (justifier) ?
(e) Déterminer l’altitude hg d’un satellite géostationnaire.
2. Vitesse de libération d’un satellite
(a) Montrer que la force F⃗ (r) exercée par la Terre sur le satellite en orbite circulaire est
une force centrale qui dérive de l’ énergie potentielle Ep = −G MTrmS . On rappelle que
le zéro d’énergie potentielle est obtenu pour une distance r infinie.
(b) Exprimer l’énergie mécanique totale du satellite SPOT en fonction de sa vitesse v, et
des paramètres mS , MT , RT , h, et G.
(c) La vitesse de libération vL d’un satellite est la plus petite vitesse qu’il faut lui commu-
niquer à la surface de la Terre pour qu’il aille à l’infini, en se libérant de l’attraction
terrestre. Lorsque la vitesse de libération est atteinte, l’énergie mécanique Em du satel-
lite s’annule. Exprimer cette vitesse pour un satellite se situant à la surface de la Terre
en fonction de G, MT et RT .
Application numérique : Calculer vL en utilisant les données de la question 1d.
Un joueur souhaite tester ses réflexes au flipper. Une partie de flipper commence par le
lancement d’une bille de masse m assimilée à un point matériel M . Elle se trouve initialement
placée à l’intérieur d’un guide rectiligne de longueur L = 80 cm et incliné d’un angle φ. Lorsque
la bille est lancée avec une vitesse suffisante pour sortir de ce guide, la partie peut démarrer.
La bille est envoyée sur la surface de jeu du flipper par un ressort (constante de raideur k et
longueur au repos l0 = 15 cm) que le joueur comprime en tirant sur la manette (voir figure 9).
Le joueur relâche alors la manette ce qui ramène le ressort à sa position d’équilibre (le ressort
ne peut être en extension dans ce système à cause d’une butée) et communique de l’énergie à
la bille, initialement immobile, qui acquiert une accélération constante. On prendra l’instant
où le ressort est comprimé comme origine temporelle (t0 = 0) et on appellera t1 l’instant précis
auquel la bille quitte le contact avec le ressort (t1 > 0).
Lors d’un premier essai, la bille se déplace d’une distance D < L alors que le ressort était
comprimé d’une longueur ∆l.
1. Quelles sont les forces mises en jeu dans ce système avant le lancer de la bille ? Parmi elles,
qu’elles sont celles qui vont affecter le mouvement de la bille une fois la manette relâchée.
D’autres forces doivent-elles être prises en compte pendant le mouvement de la bille ?
19
Figure 9: Schéma de principe du flipper étudié.
20
Théorie des travaux pratiques
L’objectif de ce TD est de permettre aux étudiants de poser des questions sur la partie théorique
des 3 TPs associés à l’enseignement de mécanique du point dans la perspective de la préparation
à l’interrogation écrite correspondante. Les enseignants ne pourront pas redémontrer l’intégralité
de la théorie en une seule séance et les étudiants sont donc fortement encouragés à lire la partie
théorique des TPs à l’avance de manière à sélectionner des questions pertinentes qui seront
traitées par leur enseignant.
21