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Séance 5 Analyse linéaire n°4 bac

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Introduction

Marivaux célèbre auteur du XVIIIe (18) siècle est aujourd'hui l’un des
dramaturges les joués en France appartient donc à la période des idée lumière.
Le chef des idée lumière est victoire Hugo. Marivaux a donc écrit L'Île des
Esclaves (1725), L’île des esclaves est une pièce de théâtre comique. Dans L'Île
des esclaves, l'histoire se passe sur une île où les serviteurs échangent leur place
avec leurs maîtres. Cela permet de montrer ce qui se passe quand les rôles sont
inversés. Dans la scène 6, Arlequin et Cléanthis, qui étaient des serviteurs
deviennent maitre en imitant leur code social, leur langage... Cette scène montre
comment les relations se transforment quand les anciens esclaves deviennent les
maîtres.
Rajouté : Marivaux est connu pour parler de sa pièce raffine : marivaudage : les
personnages dialogues sur leur sentiment et en évoque toutes les subtilités.
L’ile des esclaves raconte une utopie qui semple se passe dans une antiquité, se
renversement question les rapport maitre vallée et permet d’envisager une
société plus égalitaire.
Après avoir fait un portrait moqueur de leur ancien maitre il imite les mœurs
galant de leur ancien maitre

(Penser a annoncé les mouvements)


En quoi le renversement des rôles et le jeu de la séduction dans cette scène
permettent-ils de remettre en question les rapports de pouvoir et les différentes
classes sociales ?
Prof : En quoi ses jeux du cœur et de la parole sont-ils comiques et instructifs ?
Mouvements :
Premier mouvement (l.1-25) : Parodie de l’aristocratisme
Prof : Les valet imitent la galanterie aristocratique
Deuxième mouvement (l.26-35) : Arlequin et Cléanthis arrête ce ridicule jeu
galant
Prof : Les valet parle en toute franchise
Troisième mouvement (l.36-46) : Le stratagème des nouveaux maitres
Prof : Mise ne place d’un stratagème

Mouvement 1 : Arlequin et Cléanthis imitent la galanterie aristocratique


 l.1-2 : A "Qu'on se retire à dix pas." → Impératif montrant l'autorité
d'Arlequin. Les gestes "d'étonnement et de douleur" d'Iphicrate et
Euphrosine inversent les rôles maîtres-esclaves.
 l.4-5 : A La didascalie, “Arlequin, se promenant sur le théâtre avec
Cléanthis” (l.4) indique que les anciens esclaves veulent prendre la posture
des nouveaux maîtres en imitant leur posture, "Remarquez-vous, Madame,
la clarté du jour ?" → Métaphore du "jour" représentant une nouvelle
situation, plus escale. Et prend aussi le rôle de maitre en la vouvoyant et
en lii disant “Madame”
 l.6 :C « Il fait le plus beau temps du monde ; On appelle cela un jour
tendre " → Métaphore qui renvoie à un climat agréable, symbolisant le
pouvoir qu'ils ont maintenant.
 l.7 : A "un jour tendre ?" → question rhétorique, « je ressemble donc au
jour, Madame » => il s’adresse à lui-même => (comique de personne)
 l.8 : C "Comment ! Vous lui ressemblez ? " → Cléanthis qui ne comprend
pas cette autoglorification
 l.9: A "En psalmodiant" → langage vulgaire qui veut dire répétition d’un
champ souvent
o « Le moyen de » => abs du prénom interrogatif donc souligne sa
classe sociale
 l.10: A « Oh ! Oh ! Oh ! » => interjection => enlève totalement le discourt
courtois
 l.11:C « Qu'avez-vous donc ? Vous défigurez notre conversation »
o « Qu’avez-vous donc ? » → interrogation directe et rhétorique =
agacée par le langage d’arlequin
o « Vous défigurez notre conversation » => personnification de la
conversation
 l.12 : A " Oh ! ce n'est rien : c'est que je m'applaudis."
o « Oh ! » => Interjection => habitude de langage

o « Je m'applaudis » => justifie son attitude

 l.13-16 :C « Rayez ces applaudissements, ils nous dérangent.


(Continuant.) Je savais bien que mes grâces entreraient pour quelque
chose ici, Monsieur, vous êtes galant ; vous promenez avec moi, vous me
dites des douceurs ; mais finissons, en voilà assez, je vous dispense des
compliments.
o « Rayez ces applaudissements » => impératif => ordonne de
reprendre ses manières aristocrate
o Champ lexical de la galanterie => « galant », « promenez »,
« douceurs », « compliments => tente de re prendre un dialogue
galant
o Anaphore du pronom => « vous »

 l.17 : A" Et moi je vous remercie de vos dispenses."


o « Et » => l’encontre des codes de politesses

 l.18-20 C : " Vous m'allez dire que vous m'aimez, je le vois bien ; dites,
Monsieur, dites ; heureusement on n'en croira rien. Vous êtes aimable,
mais coquet, et vous ne persuaderez pas. »
o « On n'en croira rien » & « vous ne persuaderez pas. » => future
certitude => elle prévient qu’elle ne sera pas charmée

 l.21-22 A :" l'arrêtant par le bras, et se mettant à genoux. — Faut-il m


agenouiller, Madame, pour vous convaincre de mes flammes, et de la
sincérité de mes feux ? »
o Champ lexical de la passion => « m’agenouiller », « flemmes »,
« feux » = métaphore de la passion (le feu)

 l.23-25 C : " Mais ceci devient sérieux. Laissez-moi, je ne veux point


d’affaires ; levez-vous. Quelle vivacité ! Faut-il vous dire qu'on vous aime ?
Ne peut-on en être quitte à moins ? Cela est étrange. »
o « Laissez-moi » & « je ne veux point d’affaires » => impératif +
négation totale
o « Sérieux », « on vous aime », « être quitte » => accumulation de
phrase brève peut être en colère
Mouvement 2 : Arlequin et Cléanthis cessent ce ridicule jeu galant.

 l.26-27 A : " riant à genoux. — Ah ! ah ! ah ! que cela va bien ! Nous


sommes aussi bouffons que nos patrons, mais nous sommes plus sages. "
o Utilisation lagunage familier => « bouffons »
o Antithèse entre « bouffons » & « sages »

 l.28 C : " Oh ! vous riez, vous gâtez tout." => hyperbole (exagération) =>
Cléanthis exagère l'impact du rire d'Arlequin pour exprimer sa frustration
que cela soit fini
 l.29 -30 A : " Ah ! ah ! par ma foi, vous êtes bien aimable et moi aussi.
Savez-vous ce que je pense « → Arlequin rassure Cléanthis, déçue que le
jeu soit fini
 l.31 C : "quoi" => question sans code de galanterie
 l.32-33 A : " Premièrement, vous ne m'aimez pas, sinon par coquetterie,
comme le grand monde."
o Comparaison => compare Cléanthis aux autres femmes en
montrant que les aristocrates utilisent le langage non pas pour
exprimer leurs pensées mais au contraire pour mieux les cacher

 l.34-35 C : " Pas encore, mais il ne s'en fallait plus que d'un mot, quand
vous m’avez interrompue. Et vous, m'aimez-vous ?" => renversement de
la situation

Mouvement 3 : les nouveaux maîtres mettent en place un stratagème pour se


moquer de leurs anciens maîtres.
 l.36-37 A : " J'y allais aussi, quand il m'est venu une pensée. Comment
trouvez-vous mon Arlequin ?" => changement de sujet => Arlequin son
stratagème en interrogeant Cléanthis à propos d’Iphicrate
 l.38 C : " Fort à mon gré. Mais que dites-vous de ma suivante ?" =>
Cléanthis lui répond rapidement que Iphicrate lui plait et rebondis en lui
demandant pour sa suivante
 l.39 A : « Qu'elle est friponne ! » => utilisation langage familier => alors
qu'a l'inverse non
 l.40 C : « J'entrevois votre pensée. » => comprend le jeu d’Arlequine
 l.41-42 A : « Voilà ce que c’est ; tombez amoureuse d'Arlequin, et moi de
votre suivante. Nous sommes assez forts pour soutenir cela. »
o Veut que Cléanthis tombe amoureuse de son arlequin et qu’il tombe
amoureux de sa suivante
o Montre une certaine assurance pour mener à bien son plan

 l.43-44 C : « Cette imagination-là me rit assez. Ils ne sauraient mieux faire


que de nous aimer, dans le fond. »
o Acceptation tacite : En disant "Ils ne sauraient mieux faire que de
nous aimer", elle accepte implicitement l'idée d'une relation entre
leurs serviteurs

 l.45-46 A : Ils n'ont jamais rien aimé de si raisonnable, et nous sommes


d'excellents partis pour eux. => Ici, l’adjectif “raisonnable” est paradoxal :
ce sont les maîtres qui sont censés être sages. Or les anciens esclaves
sont devenus plus “raisonnables” que leurs maîtres.
Conclusion : Cette scène est une leçon de morale : elle démontre que chez les
aristocrates, le discours amoureux peut être hypocrite et ridicule et que les
anciens esclaves réjouissent finalement de ne pas appartenir à l'aristocratie.
Cette pièce / passage me fais pensais au jeu de l‘amour et du Hazard aussi écrit
par Marivaux car dans les deux pièces il y a un changement de rôle et donc un
théâtre dans un théâtre plus particulièrement au moment où il parle de leur
suivante et arlequin alors qu’en réalité c’est eux les suivante et arlequin.

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