Désenchantement
Désenchantement
Désenchantement
I. Auteur
A la mort de son cousin Lacina, alors chef de Togobala, son village natal,
il s'y rend pour les funérailles et héritera de sa quatrième épouse Mariam
qui le suivit à la capitale. A partir de ce moment, la vie lui est rendue
difficile par les querelles incessantes de ses deux épouses (Mariam et
Salimata). Un soir, fatigué des hostilités féminines, il sort en pleine nuit
et est arrêté et fut arrété par des militaires puis fut condamné pour
divers motifs à 2 ans de réclusion criminelle. A sa sortie de prison déçu
et trahi par ses épouses Fama tente de rentrer à Togobala.
Malheureusement, la frontière est fermée. Il tente de forcer le passage
et poursuivi par le garde, il plonge dans le fleuve et sera mortellement
blessé par un crocodile. Il est transporté à l'hôpital et meurt en cour de
route.
a) La première partie
Chapitre 3: «le cou chargé carcan hérissé de sortilège comme le sont les
piquants acérés, les colliers du chien chasseur, de cynocéphales » (page
32-57). Ici apparait la figure de Salimata. On y présente les épreuves
qu'elle subit, excision, le vide dont elle est victime mais aussi les
aigreurs de son ménage et de sa vie.
b) La deuxième partie
c) La troisième partie
Chapitre 1: « des choses qui ne peuvent pas être dites ne méritent pas
de noms » (page 151-189). C'est l'arrivée du couple dans la capitale et le
cadre étroit qui les accueille. C'est le récit des querelles et des jalousies
hystériques entre Salimata et Mariam. C'est aussi le récit de l'arrestation
et de la torture de Fama et sa condamnation.
2) LES THÈMES
Le thème dominant dans cette histoire est la critique des mœurs sociales
et politiques et les bouleversements des structures traditionnelles
imposés par le système colonial. Ainsi beaucoup de thèmes lui sont
tributaires.
3) LES PERSONNAGES
Le héros la figure dominante dans cette histoire est celle de Fama
Doumbouya. Personnage principal du récit, c'est l'image du prince déçu
sujets de multiples tribulations, il tentera une dernière réhabilitation et
meurt désillusionné.
Conclusion
Dans ce roman, nous pensons que Kourouma montre les effets néfastes
de la décolonisation. Mais comme le titre l'indique, l'œuvre est dominée
par les illusions que la population avait avec l'arrivée des
indépendances. En effet, prenant le personnage de Fama, un prince qui
était riche avant cette période d'indépendance et qui était obligé de vivre
dans cette « batarde de bâtardise » (indépendance) avec le commerce
dans des cérémonies, montre que les indépendances n'ont été
qu'illusions. Dans un autre cadre, nous voyons qu'à la fin du roman, il
y'a (et...), ce qui nous fait penser que le romancier avait des projets pour
continuer l'œuvre.