Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                

CH3

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 5

Méthodes de CESAR millan

Chapitre : 03
4) Comment approcher un chien pour la première fois :
5) Prendre les choses à l’envers
6) Le chien s’ennuie

4) Comment approcher un chien pour la première fois :

Que faisons-nous à la vue d’un adorable petit chiot ? On


s’exclame « ouah ! » très fort et, en général, avec la voix
aiguë que l’on prend en s’adressant à un bébé.

Nous projetons donc une énergie excitée et affective, qui est


la plus éloignée qui soit de l’énergie calme-assurée. Pour
un chien, l’énergie affective est une énergie de faiblesse :
elle est souvent négative. Le chien comprend donc dès
cette rencontre que nous ne sommes pas vraiment
équilibrés.

Nous allons vers le chien, ou l’inverse. C’est Archi-faux


Nous nous précipitons sur lui, nous nous penchons à son niveau et nous lui donnons de l’affection,
habituellement, une petite tape sur la tête, avant même qu’il ne sache qui nous sommes.

A ce moment-là, le chien sait déjà que nous ne


comprenons vraiment rien à son fonctionnement. Il
reçoit aussi clairement un autre message : nous allons vers
lui et, à partir de ce moment précis, nous signons un
contrat qui dit que nous sommes les suiveurs et qu’il est
le chef. « Alors attention ! »

Quand nous allons vers un chien que nous connaissons à


peine et que nous lui donnons de l’affection de façon inconditionnelle, nous pouvons créer un sérieux
déséquilibre dans notre relation avec cet animal.
Si nous sommes le propriétaire du chien, une première rencontre comme celle-ci marque souvent le
début des problèmes de comportement.

Tout comme dans le monde des humains, la première impression compte beaucoup pour un chien.
Aborder un autre être en étant affectueux est un élan naturel pour la plupart d’entre nous et fait partie
de ce qui est beau chez l’être humain.

La bonne façon d’aborder un chien que l’on ne connait pas ;


C’est de ne pas l’approcher du tout.
Les chiens ne s’approchent jamais les uns des autres de face, sauf s’ils se défient.
Le chef de meute, lui, ne s’approche jamais des suiveurs :
Ce sont toujours les suiveurs qui l’abordent. Les convenances existent dans le monde des chiens.

Lorsqu’on rencontre un chien,


On ne le regarde pas dans les yeux,
On garde une énergie calme-assurée
On le laisse venir à nous. (Cela est impératif.)

Comment ce chien va-t-il vérifier votre personne ?


En vous reniflant, évidemment. Et ne vous affolez pas s’il
vous renifle l’entrejambe.

Bien sûr, dans le monde des humains, sentir les parties


génitales de quelqu’un que l’on rencontre pour la première
fois serait considéré comme extrêmement choquant,

Mais c’est de cette manière que les chiens se saluent. Ce geste ne sous-entend en
général rien de sexuel ; c’est seulement une manière de recueillir des
informations importantes sur les autres – sexe, âge, alimentation. Un chien qui
vous renifle recueille ces informations.

Pendant qu’il vous renifle, il ne capte pas seulement votre odeur, mais aussi
l’énergie, de première importance, que vous projetez.
Il est possible que vous ne reteniez pas son attention et qu’il parte à la
recherche d’autres odeurs, qu’il juge plus intéressantes. Ou alors, il peut rester
près de vous pour mieux vous examiner.

Une fois qu’un chien a décidé de nouer le contact, en venant fourrer son nez
contre vous ou en se frottant à vous, vous pouvez lui donner de l’affection.
Mais ne le regardez pas encore dans les yeux,

Gardez cela pour quand vous vous connaîtrez mieux


de façon à ne pas aller trop loin dès le premier rendez-vous.

5) Prendre les choses à l’envers

Les chiens font l’expérience du monde à travers l’odeur - la vue - puis le son dans cet ordre.
Il est vital de s’en souvenir si nous voulons communiquer correctement avec eux.
N’oubliez jamais ma formule : nez, yeux, oreilles.

En fait, nous considérons généralement nos chiens comme un nom et une personnalité, puis comme
une race, puis…comme un humain !

Quand vous interagissez avec votre chien – et cela est important si vous
essayez de corriger ses troubles du comportement, vous devez établir des
rapports avec lui dans l’ordre suivant.
Tout d’abord, en le considérant comme :
1. Un animal ;
2. Une espèce : (chien)
3. Une race (chihuahua, dogue allemand, colley, etc…)
4. Et en dernier le moins important, un nom (Max ou Sam etc...)

Savoir reconnaître l’animal dans votre chien

Le fonctionnement des animaux est basique. Pour eux, la vie


est très simple. C’est nous qui la leur rendons compliquée :
nous ne les autorisons pas à être ce qu’ils sont véritablement,
nous négligeons de leur donner ce que la nature avait prévu
pour eux.

La chose la plus importante à savoir concernant les animaux,


c’est qu’ils vivent tous dans le temps présent. Tout le
temps.

Ce n’est pas parce qu’ils n’ont pas de mémoire, ils en ont une.
Ils ne sont tout simplement pas obsédés par le passé ni par le
futur.

Ce chien ne pense pas à ce qu’il a fait la veille, et il n’élabore pas non plus de stratégie concernant sa
prochaine morsure.
Vivre le moment présent, ce que font naturellement les animaux.

Bien que les humains soient également des animaux, nous sommes la seule espèce qui s’appesantit sur
le passé et qui s’inquiète du futur.

Mais il arrive à tous les êtres humains, ou presque, de perdre le sommeil à


cause du passé ou du futur, à moins que quelque chose de vraiment
dramatique ne leur arrive.
Prenez par exemple un homme qui vient d’échapper à la mort. Soudain pour
lui, le ciel est beau, les arbres sont beaux, sa femme est belle ! Tout est beau.

Les animaux n’ont pas besoin d’apprendre cela : ils sont nés avec : « innée».

Tous les animaux communiquent en utilisant l’énergie, constamment. L’énergie, c’est être. Elle est ce
que vous faites à n’importe quel moment. C’est comme ça que les animaux vous voient. C’est comme
ça que vous voit votre chien.

Votre énergie, dans le moment présent, définit qui vous êtes.

6) le chien s’ennuie

Comme tous les autres animaux sur terre, les


chiens éprouvent le besoin de travailler. La
nature les a créés pour qu’ils servent à quelque
chose, et ce désir inné ne s’évanouit pas quand
nous les ramenons chez nous.

Mais quand nous les domestiquons, nous les


privons souvent de leur travail.

Mais les gènes d’un chien réclament qu’il sorte


qu’il aille se promener avec sa meute, explorer de
nouveaux territoires, vagabonder et cherche à
manger, à boire.

Imaginez ce que l’on peut ressentir quand on a des besoins ancestraux inscrits au plus profond de soi
et que l’on passe sa vie enfermé dans un deux pièces, tout seul à longueur de journée.

Des millions de chiens vivent ainsi en ville. Leurs maîtres supposent que les sortir cinq minutes dans
le quartier pour qu’ils fassent leurs besoins est suffisant.
Imaginez ce que ces chiens éprouvent. Leur frustration doit passer quelque part, c’est pour ça qu’ils
développent des troubles.

Aussi longtemps que les chiens vivront avec les humains, leur
monde sera bouleversé de cette manière, et de bien d’autres
encore.
Il est de notre responsabilité, si nous voulons des chiens
heureux, d’essayer de nous souvenir de qui ils sont à
l’intérieur, de la façon que mère nature les a créés.
Quand un chien a un problème, vous ne pouvez pas le régler
en communiquant ave lui par son simple nom. Tout d’abord,
vous devez considérer ce chien comme un animal, puis comme
un chien, avant de pouvoir régler n’importe lequel de ses troubles.

Suite : chapitre 03

Vous aimerez peut-être aussi