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Exam21-22

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Université Paris Saclay Année 2021-2022

L3 Physique - DLPC Mathématiques I

Examen du 7 janvier 2021


Durée : 3 heures
Les calculatrices et les téléphones portables sont interdits.
Aucun document n’est autorisé.

I Equations différentielles ordinaires


Donner la solution générale des EDO’s suivantes pour y(x) :

1. (3y 2 − x − 2)y 0 + 6x2 − y + 3 = 0.


2. y (4) − y = t.

II Equation d’onde amortie


Dans cet exercice on reprend l’exercice de la guitare du TD 2, sauf que cette fois-ci, nous nous
intéressons a modéliser l’onde comme une onde amortie. Le but est de calculer la forme de la corde,
partant d’une condition initiale de la forme

h mediateur

e
x

a
L

Le déplacement de la corde est décrit par la fonction h(x, t) solution de l’équation d’onde amortie :
∂2h ∂h 2
2∂ h
+ 2α = c
∂t2 ∂t ∂x2
Ici c est la vitesse d’onde supposée constante et α > 0 un coefficient d’amortissement. On suppose
que les extrémités de la corde en x = 0 et x = L ne bougent pas.
1. Proposer une solution séparable h(x, t) = X(x)T (t) à l’équation d’onde amortie. Séparer
cette équation différentielle, c.a.d. trouver donc deux equations différentielles ordinaires que
X(x) et T (t) doivent satisfaire. Noter σ la constante de séparation.
2. La structure spatiale de l’onde est comme dans l’exercice du TD : ondulatoire et dépendant
d’un nombre d’onde k qui ne peut que prendre certaines valeurs discrètes. Passer par les
étapes suivantes pour identifier les X(x) admissibles.
(a) Redéfinir la constante de séparation σ convenablement afin que X(x) admette des profils
ondulatoires dépendants d’un nombre d’onde k.
(b) Donner la solution générale pour X(x)
(c) Imposer les conditions limites aux extrémités x = 0 et x = L et en déduire les différentes
formes X(x) = ψn (x) admissibles où n = 1, 2, 3, . . .. Préciser les valeurs discrètes du
nombre d’onde k = kn .

1
(d) Schématiser les 3 premières structures spatiales admissibles (aux plus grandes structures
structures spatiales).
(e) Montrer que les fonctions ψn (x), proprement normalisées sont orthonormées vis à vis
du produit hermitien
ZL
ψ n (x)ψm (x) dx = δnm
0
On utilisera ces fonctions ψn (x) normalisées dans la suite.
3. On associe à chacune de ces ondes n = 1, 2, ... une dépendance temporelle T (t) = φn (t)
différente. Passer par les étapes suivantes pour identifier les fonctions φn (t) admissibles.
(a) On note ωn = ckn . Ecrire l’équation différentielle pour φn (t).
(b) Trouver la solution φn (t). On supposera que cπ/L > α, afin que φn (t) corresponde à
une oscillation amortie pour tout n. La solution φn (t) dépendra de deux constantes
arbitraires, une amplitude An et une phase χn qu’on fixera par la suite.
4. La solution générale du problème peut s’écrire comme une expansion sur les solutions
séparables trouvées :
+∞
X
h(x, t) = φn (t)ψn (x)
n=1
A l’instant initial t = 0, on imagine lâcher la corde de guitare de la position marquée dans
la figure de ci-dessus. La vitesse de déplacement de la corde est supposée nulle à l’instant
initial.
(a) Montrer que la condition initiale sur la vitesse de la corde peut-être satisfaite en choi-
sissant les phases χn convenablement. Donner donc ces χn .
(b) Exprimer la condition initiale sur la position de la corde. Utiliser la relation d’ortho-
normalité des fonctions ψn pour trouver les intégrales qui permettent de calculer les
coefficients An . Remarque : le calcul de ces intégrales est long et pas demandé ! !

III Système
Dans la première partie de l’exercice, on s’intéresse à la solution du problème
        
d x 1 2 x x(0) 1
= , CI : =
dt y 0 1 y y(0) 1
| {z }
A

Ici la matrice des coefficients A est non-diagonalisable mais on peut calculer son exponentielle de
matrice sans trop de difficulté.
1. Utiliser la méthode qui passe par le calcul d’une exponentielle de matrice pour trouver la
solution homogène générale comme
 t 
atet
   
x e
= C1 + C2
y 0 et
Ici a est un nombre entier à spécifier.
2. Imposer la condition initiale pour trouver les coefficients C1 et C2 et donc la solution du
problème.

Dans un deuxième temps, on imagine une petite perturbation dans la matrice. Le système est
modifié en         
d x 1 2 x x(0) 1
= , CI : =
dt y 22 1 y y(0) 1
| {z }
A
e

Ici, on suppose   1. Cette perturbation rend la matrice des coefficients A


e diagonalisable.

2
3. Utiliser la méthode qui passe par le calcul des valeurs et vecteur propres pour trouver la
solution homogène générale, qui dépend de deux constantes arbitraires C e1 , C
e2 .
4. Imposer la condition initiale pour trouver les coefficients C1 et C2 et donc la solution du
e e
problème.

IV Méthode des caractéristiques


Trouver la solution générale des équations différentielles partielles suivantes
1. x∂x f + y∂y f = 0.
2. ∂t f + y∂x f − x∂y f = 0.

V Problème de Poisson
On cherche la solution d’un problème de Poisson en coordonnées cylindriques (r, θ) :

1 ∂2f
 
1 ∂ ∂f 1
r + 2 2 = 3
r ∂r ∂r r ∂θ r

à l’extérieur d’un cercle r ∈ [R, +∞], θ ∈ [0, 2π]. Sur le bord du cercle on souhaite avoir

CL : f (R, θ) = 1 + cos 2θ + sin 4θ

La fonction f reste bornée pour r → +∞ et est supposée périodique en θ. Dans ce problème on


peut trouver la solution comme une superposition

f (r, θ) = f1 (r) + f2 (r, θ)

Ici f1 (r) porte toute la structure axisymétrique, indépendante de θ et sera solution de ∆f1 = r13 .
La deuxième partie f2 (r, θ) dépend explicitement de θ et est solution du problème de Laplace
∆f2 = 0. Les conditions aux limites des fonctions f1 et f2 sont

CL : f1 (R) = 1 , f2 (R, θ) = cos 2θ + sin 4θ

1. Ecrire l’équation différentielle ordinaire que f1 (r) doit satisfaire. Trouver la solution générale
par deux intégrations successives. Fixer ensuite les constantes d’intégration en vous servant
de la condition de régularité en R → ∞ et de la condition aux limites en r = R.
2. La fonction f2 (r, θ) est solution du problème de Laplace
(a) Retrouver la forme générale des solutions séparables non-axisymetriques du problème
de Laplace en coordonnées polaires. Ecarter les solutions qui ne sont pas bornées à
l’infinie.
(b) Proposer une solution candidate f2 qui superpose deux solutions séparables, précédées
par deux constantes arbitraires. Imposer la condition aux limites en r = R afin de fixer
ces deux constantes.
3. Ecrire la solution du problème.
4. La solution, est-elle unique ? Argumentez votre réponse.

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