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Cae Final Ok Ok-1 (1)

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1

THEME I : ENREGISTREMENT DES OPERATIONS COMPTABLES

ACTIVITE UNIQUE : ENREGISTREMENT ET CLASSIFICATION DES


DOCUMENTS COMPTABLES

A. FICHE PEDAGOGIQUE

1. Objectifs spécifiques :
Au terme de cette activité, les participants seront capables de (d’) :
 définir les concepts des bases ;
 tracer et catégoriser les pièces justificatives ;
 procéder au traitement des pièces justificatives ;
 enregistrer les pièces comptables.
2. Supports :
 OHADA, Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information
financière révisé, Yaoundé, le 26/01/2017;
 Guide d’application OHADA
 EPSP, DIPROMAD, Curriculum des Humanités Techniques Commerciales,
Commerciale et Gestion, Kinshasa 2014 ;
 DOBILL M., Comptabilité OHADA, Tome 2, éd. Kartala et AECC, Paris,
2008 ;
 MAPAPA MBANGALA & ROBERTW, Comptabilité Générale OHADA, Ed.
Droit-Afrique.Com, Paris 2013.
 SERNAFOR TECHNIQUE, module de formation sur le système comptable

OHADA niveau I, 2015.


3. Méthodes et techniques : Exposé, discussion dirigée, brainstorming et
travail de groupe.
4. Durée : 120 minutes
5. Déroulement de l’activité :
Méthodes et
N° Tâches Durée
Techniques
1 Présenter l’activité et ses objectifs Exposé 5 min.
Définir les concepts : comptabilité analytique
2 15
de gestion, entité, organisation comptable, Brainstorming
min.
plan comptable.
Constituer des sous-groupes pour
déterminer et distinguer les :
3 * objectifs de la CAGE ; Travail en 70
* éléments de l’organisation comptable groupe min.
* fonctions dans l’entité.
4 En plénière : le rapporteur de chaque sous- Discussion 20
2

groupe présente la production de son équipe dirigée min.


suivie de mise en commun avec les membres
des autres sous-groupes.
Questions de synthèse
* Quel est le critère de classification des
fonctions dans l’entité ? 10
5 Brainstorming
* Citer quelques finalités de la CAGE. min.
* Expliquer la plan comptable et
l’organisation comptable.

B. FICHE TECHNIQUE

1. Généralités sur la comptabilité analytique

1.1. Définition des concepts de base

 Comptabilité analytique de gestion : système d’analyse et de traitement


autonome des données permettant de calculer des coûts produits et des
résultats analytiques de nature à fournir des informations utiles à la
gestion de l’entité.
 Entité : ensemble organisé d’une ou des plusieurs personnes physiques et
morales d‘éléments corporels ou incorporels permettant l’exercice d’une
activité économique qui poursuit un objectif propre.
 Organisation comptable : ensemble de procédure administrative et
comptable mise en place dans l’entité pour satisfaire aux exigences de
régularité, de sincérité, assurer l’authenticité des écritures de façon à ce
que la comptabilité puisse servir à la fois d’instrument des mesures des
droits et obligations des partenaires de l’entité, d’instrument des preuves
et d’information de l’entité.
 Plan comptable : ensemble des règles et modalités permettant de remplir
correctement les fonctions comptables.
 Plan de comptes : liste méthodique des comptes créée par le plan
comptable général et mise à la disposition de chaque entité, compte tenu
de ses besoins spécifiques et de ses caractéristiques particulières.

1.2. Objectifs de la comptabilité analytique de gestion

Les objectifs fondamentaux de la comptabilité analytique de gestion sont les


suivants :
 permettre :
- la gestion de l’entité ;
- la détermination rationnelle des coûts de revient des biens et services
produits et
vendus par l’entité ;
3

- la détermination des résultats par activité, par produit, par secteur


géographique, par
commande ou autre en fonction des besoins de la gestion ;
- le rapprochement des prévisions aux réalisations en vue de déterminer et
d’analyser les écarts favorables ou défavorables qui peuvent en découler.
 assister la direction dans la prise de décision ;
 rapprocher le résultat global de la comptabilité générale avec les résultats
analytiques.

La comptabilité analytique peut être appréhendée à travers trois axes dans


l’entité :
- outil de calcul des coûts ;
- outil de contrôle de gestion ;
- outil d’aide à la prise de décision.
a. Outil de calcul des coûts
Calculer le coût d’un objet, consiste à évaluer ce qui est consommé pour la
réalisation de cet objet.
Dans cette optique, elle doit permettre :
- de connaître les différents coûts réalisés ;
- de déterminer les bases d’évaluation de certains éléments d’actif : les
stocks, les
immobilisations créées par l’entité ;
- d’expliquer les résultats en calculant les coûts des produits (bien ou
services) pour les
comparer aux prix de vente correspondants.

b. Outil de contrôle de gestion


A partir de l’évaluation des coûts constatés, la comptabilité analytique peut
permettre :
- d’établir les prévisions (par la mise en place des coûts préétablis et de
budgets) ;
- de constater la réalisation et expliquer les écarts éventuels qui en résultent.

c. Outil d’aide à la prise de décision


La comptabilité analytique constitue une banque des données internes à
laquelle le décideur doit recourir pour sélectionner les informations dont il a
besoin pour la prise des décisions.

1.3. Différence entre la comptabilité analytique de gestion et la


comptabilité générale
4

Bien que les deux comptabilités soient complémentaires, la comptabilité


analytique de gestion se démarque de la comptabilité générale par les
caractéristiques reprises dans le tableau ci-après :
CRITERES COMPTABILITE COMPTABILITE
GENERALE ANALYTIQUE
Au regard de la loi Obligatoire Facultative
Vision de l’entité Globale Détaillé
Selon l’horizon Passé (antérieur) Présent et futur
Destination Externes Internes
Classement des charges et Par nature Par destination
produits
Objectifs Financiers Economiques
Règles Rigides et normatives Souples et évolutives
Utilisateurs Tiers et direction Tous les responsables
Nature de l’information Précise, certifiée, Rapide, pertinente,
formelle. approchée.
Nature des flux observés Externes Internes
Périodicité Annuelle Mensuelle
Selon les documents de base Externes et Internes Externes et Internes

La comptabilité analytique apparait comme un complément et non un


substitut de la comptabilité générale.
Dans la pratique, la cohérence entre les deux comptabilités est assuré par
l’existence de deux procédures d’organisation de la comptabilité Analytique
de gestion (intégrée et autonome).

1.3.1. Organisation comptable et plan comptable

 Importance de l’organisation comptable

L’organisation comptable a une importance capitale au sein de l’entité. Si le


service de comptabilité n’est pas organisée, le suivi des certaines activités
devient impossible.

L’organisation comptable permet de fournir au service comptable toutes les


informations permettant par la suite, la saisie, le traitement de ces
informations, et afin de produire des rapports détaillés permettant l’analyse
et la prise de décision judicieuse de gestion.

1.3.2. Organisation du travail comptable

Pour mettre au point une organisation du travail comptable, on doit mettre


un ensemble des moyens humains, matériels et financiers indispensables et
nécessaires pour un meilleur fonctionnement du service de l’entité. On fait
appel à :

- l’organisation matérielle ;
5

- l’organisation humaine.

a) Organisation matérielle

Le travail d’un comptable demande une forte concentration pour la bonne


imputation. L’étude des divers documents exige un minimum de réconfort
du cadre bien adapté.

Les différents moyens matériels sont : les locaux ; les machines ; manuel des
procédures ; plan comptable, mobilier ;- les fournitures de bureau ;-
l’ordinateur…

b) Organisation humaine

Le service comptable fonctionne en son sein avec des ressources humaines


affectées au service comptable, qui devront être qualifiées et formées
techniquement.

1.3.3. Le traitement comptable

Par traitement comptable, il faut entendre les étapes d’exécution du travail


comptable. Le traitement comptable de charge sera traité dans la partie
relative au contrôle des conditions interne d’exploitation et étude des
comptes de la comptabilité analytique de gestion.

1.3.4. Le plan de comptes

Le plan de comptes de chaque entité doit être suffisamment détaillé pour


permettre l’enregistrement des opérations. Lorsque les comptes prévus par le
système comptable OHADA ne suffisent pas à l’entité pour enregistrer
distinctement toutes les opérations : elle peut ouvrir toutes subdivisions
nécessaires.

Les compte du plan comptable OHADA sont regroupés par catégories


homogènes appelées classes. Ces classes sont :

Classe 1 : comptes de ressources durables (capitaux propres et dettes


financières)
Classe 2 : comptes de l’actif immobilisé (immobilisations incorporelles,
corporelles et financières)
Classe 3 : comptes de stocks
Classe 4 : comptes de tiers (créances de l’actif circulant et dettes du passif
circulant)
Classe 5 : comptes de trésorerie (titres de placement, valeur à encaisser,
comptes bancaires et caisse)
Classe 6 : comptes des charges des activités ordinaires (charges
d’exploitation et charges financières)
6

Classe 7 : comptes de produits des activités ordinaires (produits


d’exploitation et produits financiers)
Classe 8 : comptes des autres charges et des autres produits (participations
des travailleurs, subvention d’équilibre …)
Classe 9 : comptes des engagements hors bilan et comptes de la comptabilité
analytique de gestion.

1.4. Fonctions dans l’entité

L’entité ou entité économique est une personne morale et vivante composée


de plusieurs organes. Ces organes sont les différentes fonctions de l’Entité.
On définit une fonction par le caractère commun ou la finalité commune de
tâches liées à une activité majeure de l’entité et la responsabilité
correspondante.
Une fonction est, en réalité, une division de l’entité ou entité économique
dans laquelle s’exerce principalement ou accessoirement les diverses
activités de celle-ci. Une fonction peut être subdivisée en « sections » ou
« centres de frais » remplissant des tâches bien définies.

1.5 . Classification des fonctions

a. Fonctions principales ou fonctions vitales

Ce sont des fonctions dans lesquelles s’exerce l’activité essentielle de l’entité.


Il s’agit des fonctions qui permettent de réaliser les différentes phases du
cycle d’exploitation.

Elles sont vitales pour assurer la sécurité d’exploitation de l’entité.

 Dans les entités ou entités commerciales, le cycle d’exploitation comprend


deux phases fondamentales : Approvisionnement (Achat) et la livraison
(Vente). Ainsi, on y distingue deux fonctions principales :
- La fonction d’Approvisionnement, chargée d’acheter les marchandises
destinées à la vente ;
- La fonction de distribution, chargée d’assurer la distribution ou
l’écoulement des marchandises.

 Dans les entités industrielles, le cycle d’exploitation comprend trois


phases essentielles : l’Achat, la transformation et la commercialisation.
7

C’est l’insertion de la fonction « transformation » ou « production » qui


caractérise l’entité ou l’entité industrielle.

On y distingue dès lors trois fonctions principales :


- La fonction d’Approvisionnement : chargée d’acheter les matières
premières et fournitures liées ainsi que les consommables divers
nécessaires au fonctionnement de l’entité ;
- La fonction de production ou fabrication : ayant pour rôle de
transformer les matières premières en produits finis ou semi-ouvrés ;
- La fonction de distribution : son rôle est d’assurer les ventes, de les
développer et d’améliorer la productivité des opérations commerciales.

b. Fonctions auxiliaires ou fonctions d’appoint ou fonctions secondaires


ou fonctions d’aides

Ce sont des fonctions qui, par leurs activités, aident ou assistent les
fonctions principales à réaliser les diverses phases du cycle d’exploitation.

Sont généralement considérées comme fonctions auxiliaires, dans les entités


commerciales et industrielles, les fonctions suivantes :
- La fonction administrative ;
- La fonction financière ;
- La fonction de relations publiques ;
- La fonction de relations sociales ;
- La fonction d’hygiène et de sécurité ;
- La fonction comptabilité ;
- La fonction centrale électrique ;
- La fonction service de garde.
8

THEME II. ANALYSE DES COUTS DES BIENS ECONOMIQUES

ACTIVITE 1. EVALUATION DES BIENS ET SERVICES ECONOMIQUES


PRODUITS ET VENDUS

A. FICHE PEDAGOGIQUE

1. Objectifs spécifiques

Au terme de cette activité, les participants seront capables de :


 définir les concepts : stocks et valeurs immobilisées ;
 calculer la valeur de stocks produits par l’entité ;
 distinguer les stocks ;
 calculer la valeur de valeurs immobilisées produites par l’entité.

2. Supports

 ALPHONSE VERHULST, Comptabilité Analytique d’Exploitation, éd.


CRP, Kinshasa, 2010 ;
 SAMBA ZAMAMBU L. et LOKO TUZOLANA B., Comptabilité Analytique,
2ème édition, Mediaspaul, Kinshasa, 2013 ;
 DOBILL M., Comptabilité OHADA, Tome 3, éd. Kartala, Paris, 2011 ;
 EPSP, DIPROMAD, Curriculum des Humanités Techniques
Commerciales, Commerciale et Gestion, Kinshasa 2014 ;
 MAPAPA MBANGALA, Comptabilité Générale, Syscohada, éd. De Boeck-
Université, Bruxelles ; 2011 ;
 OHADA, Acte Uniforme relatif au Droit comptable à l’information
financière et système comptable OHADA, Journal officiel, Yaoundé, le
15 Février 2017 ;
 OHADA, Journal officiel, acte uniforme au droit des sécurités
commerciales et du groupement d’intérêt économique, adopté le 30
Janvier 2014 ;
 Omar SAMBE et Mamadou Ibra DIALLO, Le praticien comptable,
système comptable OHADA, éd. Comptables et Juridiques, Dakar 2003 ;
 Roger MASAMBA MAKELA (sous la direction), Manuel de Droit et
comptabilité OHADA, CNO, Kinshasa, Avril 2015 ;
 SERNAFOR TECHNIQUE, Module de formation sur le système comptable
OHADA 3e com., 2015.

3. Méthodes et techniques : exposé, discussion dirigée, brainstorming et


travail de groupe
9

4. Durée : 100 minutes


5. Déroulement de l’activité

METHODES ET
N° TACHES DUREE
TECHNIQUES
1 Présenter l’activité et ses objectifs Exposé 10 min.
Définir les concepts : prix, rentabilité
2 économique, stocks et Brainstorming 10 min.
immobilisations.
Constituer des sous-groupes pour
répondre aux questions suivantes :
 Déterminer le prix de vente selon le
marché ;
 faire la comparaison entre les stocks
et les
valeurs immobilisées ;
3 Travail en groupe 30 min.
 calculer le coût du stock produit par
l’entité à la fin de la période ;
 distinguer et expliquer les différents
stocks ;
 calculer le coût de production de
valeurs immobilisées produites par
l’entité à la fin de la période.
En plénière : le rapporteur de chaque
sous-groupe présente la production de
4 son équipe suivie de mise en commun Discussion dirigée 30 min
avec les membres des autres sous-
groupes et du facilitateur
Questions de synthèse :
 Définir le prix, les stocks et les
valeurs immobilisées ;
 Evaluer le stock à la fin de la période; 20 m
5 Discussion dirigée
 Evaluer les immobilisations à la fin in.
de la période;
 Citer et donner les exemples des
différents types des stocks ;

B. FICHE TECHNIQUE

1. DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE

 Stocks : ensemble des biens ou des services qui interviennent dans le


cycle d'exploitation de l'entité ;
10

 Immobilisations : biens, éléments corporels et incorporels destinés à


servir de façon durable à l'activité de l'entité.
 Prix : Rapport d'échange entre deux actifs, le prix s'applique aux
transactions d'une entité avec l'extérieur.
 Rentabilité économique : marge du résultat net d’exploitation comparée
au prix de vente ou coût de revient.
 prix de vente : valeur d’échange d’un bien économique sur le marché.

2. DETERMINATION DU PRIX DE VENTE


Pour déterminer le prix de vente, il est indispensable de calculer le coût de
revient.
Le coût de revient d’une manière élémentaire est obtenu par la sommation
des valeurs d’acquisition des éléments constitutifs et la valeur ajoutée.
a) Cas du marché concurrentiel

Le prix de vente est une donnée du marché fixée par la concurrence. L’entité
se préoccupe seulement à calculer la rentabilité économique.

 Rentabilité économique

- C’est la marge du résultat net d’exploitation comparée au prix de vente


- C’est le résultat net d’exploitation exprimé en pourcentage. Il se
calcule comme suit :
𝐑é𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭 𝐝′ 𝐞𝐱𝐩𝐥𝐨𝐢𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐱 𝟏𝟎𝟎
Rentabilité économique = 𝒄𝒉𝒊𝒇𝒇𝒓𝒆 𝒅′ 𝒂𝒇𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒏𝒆𝒕 𝒉𝒐𝒓𝒔 𝒕𝒂𝒙𝒆𝒔

(𝐩𝐫𝐢𝐱 𝐝𝐞 𝐯𝐞𝐧𝐭𝐞 −𝐜𝐨û𝐭 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐯𝐢𝐞𝐧𝐭) 𝐱 𝟏𝟎𝟎


Rentabilité économique = 𝒄𝒉𝒊𝒇𝒇𝒓𝒆 𝒅′ 𝒂𝒇𝒇𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒏𝒆𝒕 𝒉𝒐𝒓𝒔 𝒕𝒂𝒙𝒆𝒔

La rentabilité économique est influencé par la quantité vendue car plus on


vend le coût fixe unitaire diminue et le résultat unitaire s’accroît,
normalement.

b) marché règlementé

Le calcul du coût de revient permet le contrôle de la rentabilité. Le prix de


vente étant connu à l’avance, l’entité s’évertue à vérifier si ce prix couvre le
coût de revient. En contrôlant les rentabilités, on est obligé de dégager le
résultat par branches d’activité, par produits, par marché, par chantier, en
procédant à la différence entre le prix de vente et le coût de revient.
Exemple : marché du carburant.
c) Marché non concurrentiel ou monopolistique
11

Dans ce type de marché, l’entité étant seule vendeuse sur le marché a la liberté de
fixer librement le prix de vente en fonction de son coût de revient et de la rentabilité
recherchée.

Application

1) L’industriel Laurraine SA consomme pour la production de 1 400 articles,


des matières premières pour 480 000 FC. les charges de transformations
et celles inhérentes à la livraison se montrent respectivement à 340 000
FC et 80 000 FC. si l’agent économique veut réaliser un rendement
économique de 40%.

Travail demandé :
Quel sera le prix de vente global.

Solution

 Valeur d’acquisition des éléments constitutifs = 480 000 FC


 Valeur ajoutée par l’action de l’entité = 340 000 + 80 000 = 420 000
FC
 Coût de revient global = 480.000 + 420.000 = 900.000 FC
𝟗𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝐱 𝟏𝟎𝟎
 Prix de vente global = = 1 500 000 FC
𝟏𝟎𝟎−𝟒𝟎
 Résultat d’exploitation = 1 500 000 FC – 900 000 FC = 600 000 FC

2) Le commerçant EK achète, en octobre 2012, 5 000 Kg de marchandises à


20 FC /kg, avec rabais de 8%. Les frais de transport, douane et
manutention se montent à 28 000 FC. stocks vendus : 3 000 Kg de mses.
Les frais de distribution se montent à 60 000 FC.

Travail demandé :
Déterminer le prix de vente unitaire, le résultat unitaire si le taux de
rendement économique est de 5%, les frais administratifs et financiers de
58 000 FC.

Solution

Prix d’achat brut de Mses 5 000 Kg x 20 FC = 100 000


Rabais obtenus 8% - 8 000
Prix d’achat net 92 000
Frais d’achat + 28 000
Coût d’achat de Mses achetées 120 000

 Stock Final de Mses = S I + Achats – Sorties


12

= 0 Kg + 5 000 Kg – 3 000 Kg = 2 000 Kg


120 000
 Coût d’Achat unitaire = = 24 FC /Kg
5 000
 SF Mses en valeur = 2 000 x 24 FC = 48 000 FC
 Coût d’Achat de Mses vendues
= Coût d’Achat mses Achetés 120 000 FC
Stock initial / Mses + 0 FC
Stock final / Mses - 48 000 FC
Coût d’Achat Mses vendues 72 000 FC

 Variante
- Stocks vendus = 24 FC x 3000 kg
= 72 000 FC

 Valeur ajoutée = 60 000 + 58 000


= 118 000 FC

 Coût de revient global


= 72 000 + 118 000
= 190 000 FC
190 000
 Coût de revient unit = 3 000
= 63,33 FC

 Calcul du prix de vente global et unitaire

𝟏𝟗𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝒙 𝟏𝟎𝟎


 Prix de vente global = = 200 00 FC
𝟏𝟎𝟎−𝟓
𝑷𝒓𝒊𝒙 𝒅𝒆 𝒗𝒆𝒏𝒕𝒆 𝒈𝒍𝒐𝒃𝒂𝒍 𝟐𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
 Prix de vente unitaire = = = 66,66 FC
𝑸𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒗𝒆𝒏𝒅𝒖𝒆 𝟑 𝟎𝟎𝟎

 Calcul du résultat d’exploitation

 Résultat d’exploitation = 𝑃𝑟𝑖𝑥 𝑑𝑒 𝑣𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙 – coût de revient


global
= 200.000 – 190.000 = 10.000 FC

𝒓é𝒔.𝒈𝒍𝒐𝒃𝒂𝒍 𝒅′ 𝒆𝒙𝒑𝒍. 𝟏𝟎 𝟎𝟎𝟎


 Résultat unitaire = = = 3,33 FC/Kg
𝑸𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒗𝒆𝒏𝒅𝒖𝒆 𝟑 𝟎𝟎𝟎

3. EVALUATION DES CERTAINS ELEMENTS D’ACTIF

A la fin de la période certains éléments de l’Actif doivent figurer au bilan avec


une valeur qui répond aux normes exigées par le référentiel comptable en
vigueur. Ces éléments sont subdivisés en deux catégories :
- Les immobilisations ;
13

- Les stocks.
Les valeurs immobilisées ne se consomment pas par le premier usage, leur
durée est de plus d'un an.

3.1. Différentes immobilisations

Il existe des immobilisations d'exploitation et des immobilisations Hors


Activités Ordinaires. Cette distinction se base sur l’usage et non sur la
nature d’un bien. Selon la nature, on distingue les :

 Immobilisations Corporelles : biens détenus par une entité soit pour


être utilisés dans la production de biens et services soit pour être loués à
des tiers, soit à des fins administratives. Ces biens doivent aussi être
utilisés sur plusieurs exercices. Ils regroupent ceux acquis en pleine
propriété, en nue-propriété, en usufruit, en location, vente et en crédit-
bail.
 Immobilisations Financières : catégorie d'immobilisations constituées
par les titres de participations, les autres titres immobilisés, les créances
liées à ces participations, les prêts, ...
 Immobilisations Incorporelles : Actif non monétaire identifiable sans
substance physique, contrôlé par l’entité qui a le pouvoir d’obtenir des
avantages économiques futurs.

3.2. Evaluation des immobilisations

Il arrive parfois que l’entité réalise pour elle-même la construction ou la


création de certaines immobilisations. A la fin de la période (un mois en
général en CAGE), pour les analyses de l’entité, il est recommandé de
déterminer de valeur réelle de ces immobilisations. Pour y parvenir il faut
prendre en comptes toutes les charges qui ont contribué à la mise en œuvre
de l’immobilisation.

Traitement comptable

a) Charges engagées et consommées


D C LIBELLE D C
605 Autres achats X
61 Transports X
62 Services extérieurs X
63 Autres services extérieurs X
445 Etat, TVA récupérables X
401 à Fournisseurs X
14

b) Achats
D C LIBELLE D C
602 Achats de matières premières et fourn X
604 Achats stockés des matières et fourn. X
445 consom. X
401 Etat, TVA récupérables X
à Fournisseurs

c) Mise en stocks des achats


D C LIBELLE D C
32 Matières premières et fournitures liées X
33 Autres approvisionnements X
6032 à Variation des stocks matières prem. et X
6033 Fourn liées X
Variation des stocks d’autres Approv.

d) Sortie des stocks pour la consommation


D C LIBELLE D C
6032 Variation des stocks matières premières et X
6033 Fourn X
32 Variation des stocks d’autres X
33 approvisionnements X
à Matières premières et fournitures liées
Autres approvisionnements

e) Constatation de l’immobilisation
D C LIBELLE D C
23 Bâtiments, Installations Techn. et Agencement X
24 Matériel, Mobiliers et Actifs Biologiques X
445 Etat, TVA récupérable X
722 à Production Immobilisée X
443 Etat, TVA facturée X

Application

L’entité constituée par LUKOLANDJA et PLACIDE en sigle « LOMBOS » SNC


engage les charges suivantes pour la construction d’un bureau :

05/06/2018 : Achat ciment : 9 280 000 FC TTC


Transport sur achat : 139 200 FC TTC
Sable : 278 400 FC TTC
09/10/2018 : Consommation ciment et sable achetés
- Consommation d’eau : 480 000 FC HT
- Main d’œuvre personnel : 3 000 000 FC
25/11/2018 : Main d’œuvre extérieur : 2 400 000 FC et
15

matières achetées et cons 1 044 000 FC TTC

Travail demandé :
a) Journaliser
b) Présenter le compte « bâtiments »

Solution :
a) Journal
N° D C LIBELLE D C
05/06/2018
604 Achats stocks des matières et Fourn. 8 240 000
604 cons. 120 000
5 Frais sur achats des matières et fourn. 1 318 400
1 445 Etat, TVA récupérable sur achats 19 200
2 40110 Etat, TVA récupérable sur transport 9 558 400
445 40111 à Fournisseurs matières 139 200
3 Fournisseurs transport
Achats matières facture n° 623
Dito
33 Autres Approvisionnements 8 360 000
2 6033 à Variations des stocks d’autres Appr. 8 360 000
Mise en Stock, Bon d’entrée stock n°
44
09/10/2018
603 Variations des stocks d’autres Appr. 8 360 000
3
3 33 à Autres Approvisionnements 8 360 000
Bon de sortie stock n° 15
Dito
605 Fournitures non stockables – eau 480 000
1 Etat, TVA récupérable 76 800
445 40112 à Fourn. REGIDESO 556 800
4 Facture REGIDESO d’octobre
Dito
661 Appointements salaires et commissions 3 000 000
1 422 à Personnel, rémunérations dues 3 000 000
Feuille de paie d’octobre
25/11/2018
604 Achats des matières stockées et Fourn. 900 000
445 cons. 144 000
2 40113 Etat, TVA récupérable sur achats 1 044
à Fournisseurs matières 000
Achats matières facture n° 520
Dito
33 Autres Approvisionnements 900 000
5 6033 à Variations des stocks d’autres Appr. 900 000
Mise en Stock, Bon d’entrée stock n°
54
16

603 Variations des stocks d’autres Appr. 900 000


6 3 33 à Autres Approvisionnements 900 000
Bon de sortie stock n° 23
Dito
632 Rémunérations des autres prestat. Des 2 400 000
7 7 40114 services 2 400 000
à Fournisseurs
Feuille de paie d’octobre
23 Bâtiments, Installations Techn. et 15 114 00
445 Etat, TVA récupérable 0
8 722 à Production Immobilisée 2 422 400 15 114 00
443 Etat, TVA facturée 0
Mise en service de l’immob. 2 422 400

b). Compte « 23 Bâtiments, Install. Techniques et agencement

Débit 23 Bâtiments, Installations Techniques et agencement


crédit

15 114 000 SD 15 114 000

15 114 000
15 114 000

Le coût des immobilisations qui apparait au Bilan à l’Actif, est le « coût de


production », lorsqu’elles sont « produites par l’entité pour elle-même» ou au
« coût d’acquisition» lorsqu’elles sont achetées.

4. EVALUATION DES BIENS ET SERVICES

4.1. Différentes catégories des stocks

Les stocks proprement dits peuvent être distingués des encours. Les stocks
proprement dits comprennent :

 les approvisionnements : matières premières et fournitures, matières


consommables et fournitures ;
 les produits : produits intermédiaires, produits finis, produits
résiduels ;
 les marchandises.

4.2. Evaluation des stocks

Les entités commerciales achètent les marchandises pour revendre ainsi que
les autres Approvisionnements à l’état ou après une légère transformation.
De même les entités industrielles achètent les matières premières qu’elles
17

transforment en produits finis. Dans la procédure de fabrication il arrive


qu’on retrouve les en cours, les produits intermédiaires et les produits
résiduels et autres.

A la fin de la période, pour la comptabilité analytique le mois en générale,


ces certaines marchandises, matières premières et fournitures liées, les
autres approvisionnements, les produits en cours, les produits finis, les
produits intermédiaires et résiduels sont en stock sans être écoulés. Cette
situation amène l’entité à évaluer ces stocks qui participent au cycle
d’exploitation.

N.B : Ce point sera développé dans la partie relative aux coûts et coût de
revient.

4.3. Application

La situation de l’entité « ANAPAO » SNC réalise les opérations suivantes :


Le 27/09/2018: Achat des matières premières : 4 000 000 FC HT
Achat d’Emballage : 1 300 000 FC HT
Transport matières : 900 000 FC HT
Transport Emballage : 250 000 FC HT

Le 04/10/2018 : Sortie de MP pour la fabrication : 1 500 000 FC


Emballage : 400 000 FC
Frais de production : 1 200 000 FC

Le 07/10/2018 : Sortie de 2/5 des produits finis pour vente.

Travail demandé :

1. Présenter le « compte produits finis ».

Solution :

 Coût de production de produit fini fabriqué = coût d’achat MP utilisée +


coût d’achat de matières consommables utilisée + Frais de production = 1
500 000 + 400 000 + 1 200 000 3 100 000
=

 Sortie produits finis fabriqués = 3 100 000 – 1 240 000 = 1 860 000
Solde de produits finis à figurer au bilan = Entrées – Sorties = 3 100 000 –
1 240 000 1 860 000
=
18

Compte « 36 Produit fini » :


Débit 36 Produits finis Crédit
3 100 000 1 240 000
SD 1 860 000
3 100 000 3 100 000

N.B : les stocks sont enregistrés au bilan à l’Actif au « coût de production »


pour les produits en cours, les produits finis, les produits intermédiaires et
les produits résiduels, tandis que les marchandises, les matières et
fournitures liées et autres approvisionnements sont enregistrés au « coût
d’achat ».
19

ACTIVITE 2: CONTROLE DES CONDITIONS INTERNES D’EXPLOITATION

A. FICHE PEDAGOGIQUE

1. Objectifs spécifiques :

Au terme de cette activité, le participant sera capable de (d’) :


 définir les concepts de base ;
 connaitre les règles de découpage de l’entité en fonctions (centres
d’analyse ou
sections) ;
 distinguer les charges directes et les charges indirectes ;
 Effectuer la répartition primaire et secondaire des charges indirectes
incorporables ;
 calculer les charges indirectes à incorporer aux coûts.

2. Supports :

 EPSP, DIPROMAD, Curriculum de Technique Commerciales, Commerciale


& Gestion, Kinshasa 2014
 OHADA, Acte Uniforme relatif au droit comptable et à l’information
financière révisée, Yaoundé, le 15/02/2017 ;
 Brahim AOURIR, Comptabilité analytique, Centre Universitaire de
Guelmin, Université IBN ZOHR 2013/2014
 LOKO BETHO’OR, Comptabilité Analytique, Ed. Mediaspaul, Kinshasa,
2013.

3. Méthodes et techniques : Exposé, discussion dirigée, brainstorming et


travail de groupe.

1. Durée : 120 minutes

2. Déroulement de l’activité :

Méthodes et
N° Tâches Durée
Techniques
1 Présenter de l’activité et ses objectifs Exposé 5 min.
Définir les concepts : tableau de reclassement
2 des charges, ventilation, imputation, 15
Brainstorming
affectation, charges, chiffre d’affaires, marge, min.
tableau d’exploitation fonctionnel.
20

Constitution des sous-groupes pour résoudre


les applications en rapport avec le tableau de
reclassement des charges :
- méthode proportionnelle ;
3 - méthode de sections homogènes. Travail en 70
- répartition secondaire groupe min.
- transfert en escalier;
- transfert croisé ;
- imputation des charges indirectes.

En plénière : le rapporteur de chaque sous-


groupe présente la production de son équipe Discussion 20
4 suivie de mise en commun avec les membres dirigée min.
des autre sous-groupes et du facilitateur.
Questions de synthèse
* Définir les charges d’exploitation
* Classifier les charges d’exploitation
5 * Distinguer les charges directes aux charges Brainstorming 10
indirectes min.
* Expliquer la méthode d’imputation
proportionnelle et la méthode de sections
homogènes.

B. FICHE TECHNIQUE

1. DEFINITION DE CONCEPTS DE BASE

 Charges : emplois définitifs ou consommation de valeurs décaissées


ou à décaisser par l’entité, soit en contre partie des achats, soit en
vertu d’une obligation légale que l’entité doit remplir soit
exceptionnellement sans contre partie directe.
 Affectation : incorporation des charges directes dans un seul coût
et/ou coût de revient parce qu’elles le concernent en totalité ou
opération comptable par laquelle on procède à la saisie des charges
directes par leur intégrations dans les coûts et coût de revient.
 Imputation : opération qui consiste à intégrer les charges indirectes
dans les coûts ; c’est aussi l’incorporation des charges indirectes dans
les coûts et coûts de revient des biens produits et/ou vendus.
 Ventilation : ensemble d’opérations qui conduisent à l’imputation de
charges indirectes aux coûts concernés.
 Tableau de reclassement des charges : tableau à double entrée qui
illustre la répartition des charges indirectes par nature entre les divers
services utilisateurs de l’entité.
 Chiffre d’affaires : montant hors taxes récupérables des ventes de
produits ou services liés aux activités ordinaires de l’entité.
21

 Marge : différence entre le prix de vente et un prix d’achat ou un coût


(partiel ou complet).
 Tableau d’exploitation fonctionnel : tableau permettant de connaître
les coûts de chaque fonction de l’entité, de mettre en évidence les
marges et le résultat résultant d’une analyse analytique verticale des
charges.

2. GENERALITES

Les charges, cette expression recouvre la même réalité tant en comptabilité


générale qu’en comptabilité analytique. Généralement une charge
correspond à un facteur d’appauvrissement pour toute entité.
Elle contribue à diminuer le résultat de l’exercice.

Les charges peuvent faire l’objet de décaissements de « monnaie » (achat et


consommation des matières, salaire du personnel, frais d’entretien et de
gestion) ou elles correspondent aussi à des prestations reçues en contre
partie des décaissements. Toutefois, la comptabilité prend en compte en plus
une catégorie des charges constatées mais non décaissées (amortissement et
provision).

2.1. Nature et destination des charges

2.1.1. Charges par nature

Sont celles enregistrées en comptabilité générale selon leurs origines


indépendamment de la fonction et du secteur d’activité concerné.

2.1.2.Charges par fonction ou par destination

Sont celles réparties en comptabilité analytique selon leurs destinations. Les


charges enregistrées en comptabilité générale sont ensuite réparties ou
reclassées, dans diverses fonctions de l’entité qui ont consommé ces charges
indirectement.

a) Traitement des charges

a.1.) Distinction entre charges directes et indirectes en comptabilité

Les charges prises en compte par la CAGEE sont de deux types : les charges
directes et les charges indirectes.
22

a.2.) Les charges directes

Sont des charges à affecter immédiatement, c’est-à-dire sans calcul


intermédiaire, au coût d’un produit déterminé. Ces charges peuvent
concerner le coût d’un produit ou d’une commande.

a.3.) Les charges indirectes


Sont des charges, qui ne sont pas à affecter immédiatement à un coût
particulier. Elles nécessitent un calcul intermédiaire pour être imputées au
coût d’un produit ou activité.
Autrement dit : une charge indirecte est une charge qui concerne plusieurs
sections à la fois, la répartition des charges indirectes suppose des calculs
intermédiaires en vue de leur imputation au coût.
La répartition des charges indirectes passe par les opérations suivantes : la
répartition primaire ; la répartition secondaire et l’imputation.
N.B : l’ensemble des ces trois opérations s’appelle la ventilation.

Ce processus peut être schématisé comme suit :

Charges Affectation

Coûts et coût de revient


Charges incorporables

directes

Charges Centres
indirectes Répartition d’analyse Imputation

3. LE TABLEAU DE RECLASSEMENT DES CHARGES

NOTIONS

Le regroupement des charges par nature entre les divers centres d’analyse
de l’entité constitue la répartition primaire des frais communs ou frais
indirects. La répartition secondaire ; c’est la répartition progressive des frais
auxiliaires dans les sections principales.

Sur base du tableau de reclassement des charges, on peut analyser


l’orientation des charges engagées, connaître le coût de chaque fonction et
arriver à mieux maîtriser la gestion de l’entité.
23

En système comptable OHADA, les comptes de charges des activités


ordinaires, regroupées dans le classement, et susceptibles d’être reclassées
selon leur destination, se présentent comme suit :
 605 autres achats;
 61 Transports ;
 62 services extérieurs ;
 63 autres services extérieurs ;
 64 impôts et taxes ;
 65 autres charges ;
 66 charges de personnel ;
 67 frais financiers et charges assimilées ;
 68 Dotations aux amortissements ;
 69 Dotations aux provisions.

3.1. Présentation du tableau de reclassement des charges

 Cas des entités commerciales


Fonctions auxiliaires Fonctions principales
Charges par nature Montants
Adm. Finances Approv. Distrib.
605 Autres Achats A A1 A2 A3 A4
61 transport B B1 B2 B3 B4
62 Services C C1 C2 C3 C4
extérieurs D D1 D2 D3 D4
63 Autres services E E1 E2 E3 E4
Ext. F F1 F2 F3 F4
64 Impôts et taxes G G1 G2 G3 G4
65 Autres charges H H1 H2 H3 H4
66 charges de I I1 I2 I3 I4
personnel J J1 J2 J3 J4
67 frais financiers
68 Dot. aux Amort.
69 Dot. aux prov.
Total primaire X X1 X2 X3 X4

Comptabilité Générale Comptabilité Analytique

Charge par nature = X Charge par fonction


X == » X1 + X2 + X3 + X4
24

 Cas des entités industrielles

Fonctions
Charges par Fonction Principales
Montants auxiliaires
nature
Adm. Finances Approv. Production Distrib.
605 Autres A A1 A2 A3 A4 A5
Achats B B1 B2 B3 B4 B5
61 transports C C1 C2 C3 C4 C5
62 Services D D1 D2 D3 D4 D5
extérieurs E E1 E2 E3 E4 E5
63 Autres F F1 F2 F3 F4 F5
services Ext. G G1 G2 G3 G4 G5
64 Impôts et H H1 H2 H3 H4 H5
taxes I I1 I2 I3 I4 I5
65 Autres charges J J1 J2 J3 J4 J5
66 charges de
personnel
67 frais financiers
68 Dot. aux
Amort.
69 Dot. aux prov.
Total primaire X X1 X2 X3 X4 X5

Comptabilité Générale Comptabilité Analytique


= X charge par fonction
1.=METHODE
X charge par
DEnature  X1 + X2 + X3 + X4+ X5

3.2. Méthodes de reclassement des charges

Parmi les méthodes de reclassement de charges, nous allons aborder 3


méthodes :

- Méthode d’imputation proportionnelle


- Méthode de sections homogène
- Méthode d’imputation rationnelle

3.2.1. Méthode d’imputation proportionnelle

Selon cette méthode, la répartition des charges indirectes incorporable


(infra) se fait suivant certaines clés de répartition fixées parfois
arbitrairement. Ces clés peuvent s’exprimer en pourcentage, nombre entier
(indice), fraction, nombre décimal, etc.

Application 1 :
25

On extrait de la comptabilité générale de l’entité « MERVIE KINANO SARL »,


les éléments comptables suivants :

- Consommation des fournitures non stockables – Electricité 1500 FC


- Transports sur ventes 8 000 FC
- Location et charges locatives 20 000 FC
- Frais bancaires 35 000 FC
- Impôts fonciers 40 000 FC
- Charges de personnel 100 000 FC
- Dons 6 000 FC
- Intérêts des emprunts obligatoires 10 000 FC
- Amortissements des immobilisations corporelles 12 000 FC
- Dotations aux dépréciations des immobilisations Financières 4 000 FC

Après analyse des conditions internes d’activités, on remarque que l’entité est
constituée des fonctions suivantes : Administration, Finance,
Approvisionnement, été commercialisation.

Les critères de répartition des charges engagées au cours de la période sont


les suivants :

- Electricité à répartir entre toutes les fonctions respectivement 15 %, 15 %,


10 %, 30 %, 30%
- Locations et charges locatives entre approvisionnement, transformation et
distribution selon : 0,15, 0,6 et 0,25
- Frais bancaires entre Adm, Fin, Approv. et distribution à concurrence de
1/10, 1/10, 4/10 et 4/10
- Impôts fonciers : 10 % à l’Adm, 5 % aux finances et 85% à la Distribution
- Transports sur ventes : la totalité à la fonction distr.
- Charges de personnel entre toutes les fonctions : 1, 3, 1, 3 et 2
- Dons à répartir par parts égales entre Adm et Fin.
- Intérêts des emprunts 100 % finances
- Amortissements des immobilisations : 2/5 à la fonction production, le
reste à répartir par parts égales entre les autres fonctions.
- Dotations aux dépréciations des immobilisations financières 100 %
finances

 Les fonctions auxiliaires sont réparties comme suit :

- Administration entre toutes les fonctions principales


proportionnellement 2, 5 et 3
- Finances à répartir par parts égales entre toutes les fonctions
principales.
26

Travail demandé :

Elaborer TRC par fonctions

Solution
Fonctions
Fonction Principales
auxiliaires
Charges par nature Montants
Adm. Finance Approv Produc Distrib.
s . t°
605 Autres Achats 15 000 2 250 2 250 1 500 4 500 4 500
61 transports 8 000 - - - - 8 000
62 Services extérieurs 20 000 - - 3 000 12 000 5 000
63 Autres services 35 000 3 500 3 500 14 000 - 14 000
Ext. 40 000 4 000 2 000 - - 34 000
64 Impôts et taxes 6 000 3 000 3 000 - - -
65 Autres charges 100 000 10 000 30 000 10 000 30 000 20 000
66 charges de 10 000 - 10 000 - - -
personnel 12 000 1 800 1 800 1 800 4 800 1 800
67 frais financiers 4 000 - 4 000 - - -
68 Dot. aux Amort.
69 Dot. aux prov.
Total primaire 250 000 24 550 56 550 30 300 51 300 87 300
Répartition
secondaire - - + 4910 + + 7 365
 Administration 24 550 - 56 550 +18 85 12 275 + 18 850
 Finances - 0 +
18 850
Total Secondaire 250 000 0 0 54 060 82 425 113 515

Note :
 Répartition primaire des charges indirectes
Consiste à ventiler les charges indirectes entre toutes les sections
analytiques (principales et auxiliaires).
 Répartition secondaire

Consiste à répartir, suivant des clés de répartition, le total primaire de


chaque centre auxiliaire entre les centres principaux auxquels, il a fourni
des prestations.

3.2.2.Méthode des sections homogènes

a) Introduction
Une section est une division de l’entité dans laquelle sont groupés
préalablement à leur imputation aux coûts des produits les éléments de
charges indirectes. Celle-ci sera qualifiée de « section homogène » si tous les
27

éléments des charges qui la concurrent peuvent être rapportés à une unité
commune de mesure appelée « unité d’œuvre ».

Afin de limiter l’arbitraire de la répartition proportionnelle des charges


indirectes entre les coûts, certaines entités préfèrent l’application de la
méthode des sections homogènes.

La méthode des sections homogènes permet de résoudre d’une manière plus


conforme à la réalité, l’imputation des charges indirectes.

On peut obtenir donc des coûts et des coûts de revient plus proche de la
réalité et plus juste, les activités de l’entité étant subdivisées en sections.

b) Etapes des sections homogènes


Ces étapes sont les suivantes :
- Découpage de l’entité en centres d’analyse
- Ventilation des charges incorporables en charges indirectes et charges
directes
- Répartition secondaire
- Imputation des frais de section (centres) aux coûts
 Découpage de l’entité en centre d’analyse
On appelle centre d’analyse ou section :

Un compartiment d’ordre comptable dans lequel sont regroupées


préalablement à leur imputation au coût, les charges qui ne peuvent être
directement affectés à ces comptes.

 Ventilation des charges incorporables


Cette étape consiste à répartir l’ensemble des charges indirectes entre les
différents centre d’analyse (Cfr. Méthode proportionnelle : répartition
primaire).

 Répartition secondaire de charges indirecte


Cette étape consiste à transférer les charges des sections fournis. Deux
méthodes de transfert sont utilisées :

 Transfert en escalier

Les centres auxiliaires situés en amont fournissent des prestations à ceux


situés en aval sans en recevoir.
28

Application 2

Achever le tableau de répartition secondaire des charges indirectes


Section
Charges indirectes Sections Principales
auxiliaires
incorporables
Adm. Transp. Approv. Production Distrib.
Total primaire 12 000 9 600 27 400 43 400 10 200

- La section Adm. est répartie entre les centres transport, appro.,


production et distribution respectivement 20 %, 25 %, 30 % et 25 %
- Les frais de transport sont à répartir entre les sections principales comme
suit : 33% Appro ; 55% production et 12 % Distribution.

Solution
Section
Charges indirectes Sections Principales
auxiliaires
incorporables
Adm. Transp Approv. Production Distrib.
Total primaire 12 000 9 600 27 400 43 400 10 200
Répartition
secondaire - + 2 400 + 3 600 + 3 600 + 3 000
 Administration 12 000 - 12 000 + 3 960 + 6 600 + 1 440
 Transport -
Total Secondaire 0 0 34 360 53600 14640
 Transferts croisés

Dans ce cas le total d’un centre auxiliaire à répartir dépend de la valeur de


prestation reçue et celle fournie. Ce problème peut être transformé en un
système d’équation à n inconnus (n : nombre de centre se livrant des
prestations réciproques).

Application 3

Achever le tableau de répartition des charges indirectes suivant :

Charges Section
Sections Principales
indirectes auxiliaires
incorporables Adm. Entretien Approv. At1 At2 Dist.
Total primaire 25 9 750 27 500 5 000 60 33 350
000 750
Répartition
secondaire - 10% 15% 30% 30% 15%
 Administration 20% - 10% 30% 30% 10%
 Entretien

Solution
Entre sections Administration et Entretien :

Il y a prestation réciproque
29

Administration = 25 000 + 0,2 Entretien

Entretien = 9 750 + 0,1 Administration.

Adm = 25 000 + [0,2 x (9 750 + 0,1 Adm)]

0,98 Adm = 26 950

Adm = 27 500

Entretien = 9 750 + (0,1 x 27 500)

Entretien = 12 500

Charges Section auxiliaires Sections Principales


indirectes Adm. Entretien Approv. At1 Atr2 Dist.
incorporables
Total primaire 25 000 9 750 27 500 5 000 60 750 33 350
Répartition
secondaire - + 2 750 + 4 125 + 8 250 + + 4 125
 Administration 27 500 - 12 500 + 1 250 + 3 750 8 250 + 1 250
 Entretien + 2 500 +
3 750
Total Secondaire 0 0 32 875 68 000 72 38 725
750

3.2.3. Imputation des frais des sections (centres) aux coûts

Une fois, on a calculé les totaux après répartition secondaire ; on doit choisir
pour chaque centre principal, une unité d’œuvre qui le caractérise.

Une unité d’œuvre se définit comme étant l’unité permettant de mesurer


l’activité d’une section et l’on impute les frais aux coûts et coût de revient.

Recherche et choix de l’unité d’œuvre

Ce choix se fait par une analyse de corrélation entre l’unité d’œuvre et le


coût de la section considérée.

Pour la section principale : Approvisionnement ; le choix d’unité d’œuvre


peut être :

 Kgs des matières premières achetées


 CDF des achats (10 CDF, 100 CDF ou 1 000 CDF des achats).
 Production ; le choix X peut porter sur :
- Les heures main d’œuvre directe (MOD)
- Heures de fonctionnement machine de production
- Quantité produite
30

Pour le centre vente : l’unité d’œuvre à choisir :

 10 CDF, 100 CDF, 1 000 CDF du chiffre d’affaires


 Qté vendue

Calcul d’unité d’œuvre


𝒕𝒐𝒕𝒂𝒍 𝒇𝒓𝒂𝒊𝒔 𝒔𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏
 Coût de l’unité d’œuvre = 𝑵𝒃𝒓𝒆 𝒅′ 𝒖𝒏𝒊𝒕é𝒔 𝒅′ 𝒐𝒆𝒖𝒗𝒓𝒆

𝑨𝒄𝒕𝒊𝒗𝒊𝒕é𝒔 𝒓é𝒂𝒍𝒊𝒔é𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒂 𝒔𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏


 Nombre d’unités d’œuvre de la section = 𝑵𝒂𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒅′ 𝒖𝒏𝒊𝒕é𝒔 𝒅′ 𝒐𝒆𝒖𝒗𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒔𝒆𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏

 Imputation au coût et coût de revient = coût d’unité d’œuvre x Nombre


d’unités d’œuvre consommés par l’élément étudié.

Application

La comptabilité de l’Entité industrielle ELVIN KINANO SARL utilise les frais


des sections : administration, finance, approvisionnement, production et
distribution. Les charges indirectes incorporables se résument comme suit :
fournitures non stockables - eau 28.000 FC à répartir à égales entre toutes
les sections ; voyages et déplacements 45.000 FC dont 10% à la section
Adm. ; 20% à la section finance ; 30% à la section Appro. ; et 40% à la
section Distrib. ; Redevances de location acquisition 60.000 FC à répartir
entre Adm. ; Finances et Production dans l’ordre de 2 ; 5 et 8 ; Charges de
personnel 120.000 FC réparties équitablement entre toutes les sections ;
Impôts & taxes 50.000 FC concernent en totalité l’adm ; un véhicule utilisé
par la section Appro a une mensualité d’amortissement de 30.000 FC et les
machines de production ont été amorties annuellement pour 720.000 FC. La
répartition secondaire s'effectue de la manière suivante :

Administration : selon 50% ; 10 %, 15 %, et 25% entre finance,


approvisionnement, production, et distribution.

Finance : selon 20% ; 25 %, 30 %, et 25 % entre Administration,


approvisionnement, production, et distribution. L’entité a acheté 4 000 kgs
de MP à 36 000 FC les 300 kgs en payant la manutention de 67 000 FC ; la
production de 2 500 kgs de PF dont 1 200 kgs de PF1 a nécessité 500
heures de fonctionnement machines ; 650 heures de main d’œuvres directes
pour PF2 et 350 heures pour PF1 rémunérées à 60 FC l’heure.

Les unités d’œuvres choisies sont respectivement 10 kgs de MP achetées ;


50 heures de main d’œuvres directes et 1 000 FC du chiffre d’affaires. Toute
la production du mois est vendue à 500 FC le Kg pour PF1 et à 700 FC pour
PF2.
31

Travail demandé :
- Etablir le tableau de reclassement des charges par nature ;
- calculer le nombre et les coûts d’unités d’œuvre et ;
- imputer les frais indirects aux coûts et coût de revient.

Solution

TRC

Charges montants Adm Fin Appro prod distrib.


605 Autres Achats 28 000 5 600 5 600 5 600 5 600 5 600
61 Transports 45 000 4 500 9 000 13 500 --------- 18 000
62Services
Extérieurs 60 000 8 000 20 000 32 000
64 Impôts & Taxes 50 000 50 000 …………… ……….. ……… …….
66 Charges de
120 000 24 000 24 000 24 000 24 000 24 000
Personnel
68 Dot. Aux
Amort. 90 000 ------------- ------------- 30 000 60 000 ----------
TOTAUX Prim. 393 000 92 100 58 600 73 100 121 600 47 600
Adm. -115 356 +57 678 +115 36 +17 303 +28 839
Répartition + 29
Secondaire Fin. + 23 256 - 116 278 070 + 34 883 + 29 070
Tot. Sécondair. 393 000 0 0 113 706 173 786 105 509
1 000 FC
Unité d'œuvre 10 kgs
50 HMD Chiffres
choisie MP
d’Af.
N.U. Œuvres 400 20 1 510
Ct d'unité d’œuvre 284,265 8 689,3 69,873

Imputation aux coûts

- Coût Appro = 284, 265 x 400 = 113 706

- Coût prod. PF1 = 13 x 8 689,3 = 112 960,9

- Coût Prod. PF2 = 7 x 8 689,3 = 60 825,1

- Coût de dist PF1 = 600 x 69,873 = 41 923,8

- Coût de distr PF2 = 910 x 69,873 = 63 584,4

- Ch Aff PF1 = 1 200 x 500 = 600 000

- Ch Aff PF2 = 1 300 x 700 = 910 000


1 510 000
32

Critique de la méthode des sections homogènes

a. Intérêt

* Résoudre d’une manière plus précise que par les méthodes des répartitions
proportionnelles, le problème de l’imputation des charges indirectes
* Contrôler la gestion et faciliter ainsi la prise des décisions qui s’imposent
pour la bonne marche de l’entité.

b. Inconvénients

* Bien que le danger soit moins grand que le cas des répartitions
proportionnelles, il est cependant possible que les divisions et les clés de
répartition soient fixées arbitrairement.
* La feuille de répartition ne présentant que les charges indirectes, les
responsables pourraient être induits en erreur quant à l’analyse de la
gestion puisqu’ils risquent, soit de ne pas tenir compte des charges
directes et semi-directes, soit de considérer toutes les charges comme
étant des charges indirectes.
* L’application rigoureuse de la méthode peut alourdir le travail du bureau
comptable et peut aussi conduire à fournir des renseignements qui ne
sont plus très utiles parce qu’arrivés en retard.

4. TABLEAU D’EXPLOITATION FONCTIONNEL (TEF)

Ce tableau permet, partant du chiffre d’affaires, de calculer non seulement


les différents coûts (par fonction ou par étape du processus de fabrication
des produits) mais aussi, de faire apparaitre les différentes marges obtenues
à chacune de ces étapes, ainsi que le résultat analytique.

4.1. PRESENTATION

4.2.1. Le TEF dans une entité commerciale

N° LIBELLES VELEURS ABSOLUES %


 Chiffre d’affaires brut hors taxes XX
(-) RRR accordés -X
= Chiffre d’affaires Net = XXX 100%
1  Prix d’achat brut des Mses XX
achetées -X
(-) Rabais, remises et ristournes XXX
obtenus +X
= Prix d’achat Net des Mses achetées +X
(+) Frais accessoires d’achat directs
(+) Frais de la fonction Achat ou
33

approvisionnement indirects (TRC)


XXX
+XX
= Coût d’achat Mses achetées -XX
(+) stock initial net des Mses
(-) stock final net des Mses
2  Coût d’achat Mses vendues XXX -XXX
3 Marge commerciale =XXX
Frais directs de distribution XXX
+ Frais de fonction distribution (TRC) +XX
+ Coût des emballages utilisés +XX
4 Coût de distribution - XXX
5 Marge sur coût de distr. = (3) – (4) XXX
Frais de fonction administrative X
Frais de fonction financière +X
Frais de fonction sécurité +X
Frais de fonction relations sociales, … +X
6 Coût autres fonctions (CAS) XXX -XXX …………..
%
7 Résultat analytique d’exploitation XXX …………..
(5) – (6) %

N.B : Lorsque le coût des autres sections (fonctions auxiliaires) a fait l’objet
d’une répartition secondaire, le tableau d’exploitation fonctionnel d’une
entité commerciale se présente comme dans le tableau ci-après :

N° LIBELLES VELEURS ABSOLUES %


 Chiffre d’affaires brut hors taxes XX
(-) RRR accordés -X
= Chiffre d’affaires Net = XXX 100%
1  Prix d’achat brut des Mses XX
achetées -X
(-) Rabais, remises et ristournes XXX
obtenus +X
= Prix d’achat Net +X
(+) Frais accessoires d’achat
(+) Frais de la fonction Achat ou +X
approvisionnement
(+) Eventuellement, une quote part
des frais administratifs, financiers
se rapportant aux achats XXX
= Coût d’achat Mses achetés +XX
(+) stock initial Mses -XX
(-) stock final Mses
2  Coût d’achat Mses vendue XXX -XXX
3 Marge commerciale =XXX
34

Frais directs de distribution XXX


+ Frais de fonction distribution +XX
+ Coût des emballages utilisés +XX
+ éventuellement, une quote – part +XX
des frais adm et financiers.
4 Coût de distribution - XXX
5 Marge sur coût de distr. = (3) – (4) XXX
Coût de la fonction administrative X
Coût de la fonction financière +X
Coût de la fonction sécurité +X
Coût de la fonction relations sociales +X
6 Résultat analytique d’exploitation XXX …………..
(5) – (6) %

Application
La société Minga & Frère nous présente les renseignements comptables
suivants :
a) Venant de la comptabilité générale :
- Achat marchandise 8 000 000 FC, vente marchandise 10 000 000 FC.
S.I March. 500 000 ; SF marchandises 600 000, réductions accordées
10%, remise obtenue 5%, frais de transport sur achat 100 000.

b) Venant du tableau de reclassement des charges


- Frais section : approvisionnement 50 000 distribution 80 000
administration 80 000 et finance 40 000, sécurité 20 000 relations
sociales 10 000.

LIBELLES VELEURS ABSOLUES %


Chiffre d’affaires brut hors taxes 10 000 000
(-) RRR accordés - 1 000 000
Chiffre d’affaires net 9 000 000 100
 Prix d’achat brut des Mses achetées 8 000 000
(-) Rabais, remises et ristournes - 400 000
obtenus 7 600 000
 Prix d’achat Net + 100 000
(+) Frais accessoires d’achat + 50 000
(+) Frais de la fonction Achat ou
approvisionnement +0
(+) Eventuellement, une quote-part
des frais administratifs, financiers se
rapportant aux achats 7 750 000
 Coût d’achat Mses achetés 500 000
(+) stock initial Mses 600 000
(-) stock final Mses
35

 Coût d’achat Mses vendues - 7 650 000 - 85


Marge commerciale 1 350 000 15
Coût de distr =
Frais direct de vente ou dist 0
 + frais indirects de vente ou charges 80 000
de la fonction distribution
 Eventuellement, une quote-part des 0
frais administratifs et financiers et
autres frais de section imputables à la
distribution 0
 Coût Emballages commerciaux
consommés ou utilisés pour la - 80 000 - 0,88
livraison
Coût de distribution global
Marge sur coût de distr. 1 270 000 4,11
Coût de la fonction administrative 80 000
Coût de la fonction financière 40 000
Coût de la fonction sécurité 20 000
Coût de la fonction relations sociales 10 000
Coût autres fonction 150 000
Résultat analytique d’exploitation = 1 120 000 12,4
marge finale

4.2.2. Le tableau d’exploitation fonctionnel dans une entité


industrielle

N° ELEMENTS CONSTITUTIFS CALCULS CALCULS %


ACCESSOIRES DES
MARGES
Chiffre d’affaires brut P.F. hors XXX 100%
taxes -XX
- Rabais, remises et ristournes XXX
accordés
(1) Chiffre d’affaires net hors taxes XXX
Prix d’achat brut des matières
achetées -XX
- RRR obtenus des fournisseurs
= Prix d’achat net des matières X XX
achetées X X
+ Frais directs d’achat X X
+ Frais de la fonction appro. (TRC) X X
+ Q/part des frais des autres
sections
= COUT D’ACHAT DE MATIERES XXXX
PREMIERES ACHETEES
36

+ Stock initial net matières XX


premières XX
- stock final net matières
premières
= COUT D’ACHAT DES M.P. XXXX
UTILISEES XX
+ charges directes de production XX
+ charges de la fonction
production (Frais indirects) (TRC) XX
+ En cours initial de production XX
- Encours final de production XX
+ Quote-part de frais
administratifs et XX
financiers
+ Empaquetage
COUT DE PRODUCTION DES P.F XXXX -XXXX
FABRIQUES
+ S initial produits finis +XX
- S Final produits finis -XX
(2) = COUT DE PRODUCTION DES XXXX
P.F VENDUS
(3)  MARGE SUR COUT DE =XXXX ……%
PRODUCTION -XX
- COUT DE DISTRIBUTION
(4) = MARGE SUR COUT DE =XXXX …….%
DISTRIBUTION (-) X X
(-) COUTS DES AUTRES
CENTRES OU SECTIONS
AUXILIAIRES
(5) Résultat analytique d’exploitation =XXX …….%

Application
Une société industrielle spécialisée dans la fabrication d’un seul produit fini
X fournit les données comptables suivantes :
- Achat matières premières 3 700 000 ; chiffre d’affaires 8 300 000.
Réductions obtenues 400 000. Réductions accordées 300 000.
Stocks initial :
 MP : 1 000 000
 PF : 1 600 000

Stock final
 MP : 1 120 000
 PF : 1 800 000
En cours initial 160 000 et en cours finals 240 000
Salaire de production 300 000. Charges indirectes de production 800 000
37

Frais de distribution 600 000. Frais d’achat 200 000 ; frais administratifs et
financiers 100 000
Travail demandé :
Présenter le tableau d’exploitation fonctionnel

N° ELEMENTS CONSTITUTIFS CALCULS CALCULS %


ACCESSOIRES DES MARGES
Ventes brutes produits finis hors 8 300 000
taxes - 300 000
- Rabais, remises et ristournes
accordés
(1) PRODUCTION VENDUE (chiffre 8 000 000
d’affaires net) 3 700 000
Prix d’achat brut des matières 400 000
achetées
- RRR obtenus des fournisseurs
= Prix d’achat net des matières 3 300 000
+ Frais directs d’achat + 200 000
+ Frais de la fonction +0
approvisionnement ou achats
+ Q/part des frais administratifs et +0
financiers sur approvisionnement
ou achats
= COUT D’ACHAT DE MATIERES 3 500 000
PREMIERES ACHETES
+ Stock initial matières premières 1 000 000
- stock final matières premières 1 120 000
= COUT D’ACHAT DES M.P. 3 380 000
UTILISEES 300 000
+ charges directes de production 800 000
+ charges de la fonction production 0
+ Empaquetage 160 000
+ En cours initial de production -240 000
- Encours final de production 0
+ Quote-part de frais administratifs
et financiers imputables à la
production
= COUT DE PRODUCTION DES P.F 4 400 000
FABRIQUES
+ S initial produits finis 1 600 000
- S Final produits finis -1 800 000
(2) = COUT DE PRODUCTION DES P.F - 4 200 000
VENDUS
(3) = MARGE SUR COUT DE 3 800 000
PRODUCTION - 600 000
- COUT DE DISTRIBUTION
(4) = MARGE SUR COUT DE 3 200 000
DISTRIBUTION - 100 000
38

(-) COUTS DES AUTRES CENTRES


OU SECTIONS AUXILIAIRES
(5) Résultat analytique d’exploitation 3 100 000

5. TABLEAU D’EXPLOITATION GENERAL (Compte d’exploitation général)

Le compte d’exploitation général, est un tableau de gestion courante qui


permet de déterminer de manière simple le résultat.

5.1. Présentation
Ce tableau contient, du coté débit :
- le stock d’ouverture ou initial des marchandises, des matières premières,
des produits finis, des emballages, des encours … ;
- les achats de marchandises, de matières et emballages commerciaux ;
- les autres achats ;
- les charges des activités ordinaires incorporables autres que les achats ;
- les dépréciations sur SF ;
- RRR accordés ;
- le résultat analytique d’exploitation (solde créditeur).

Par contre, au crédit, sont contenus :


- le stock de clôture ou final des marchandises, des produits finis, de
matières premières, des emballages, des encours ;
- les ventes (des marchandises, des produits et services, d’emballages
commerciaux…) ;
- les dépréciations sur SI ;
- RRR obtenus ;
- les autres produits liés aux activités ordinaires ;
- le résultat analytique d’exploitation (solde débiteur).
D’une manière synthétique, le tableau d’exploitation général se présente de
la manière ci-après :

1. Entité commerciale
TABLEAU D’EXPLOITATION GENERAL (TEG)
CHARGES PRODUITS
- stocks d’ouverture ou initial des - stocks de clôture ou final des
marchandises, des emballages, marchandises, des emballages,
- les achats de marchandises; - les ventes (des marchandises,
- les autres achats ; d’emballages
- les frais accessoires d’achat commerciaux…) ;
- les charges des activités ordinaires - les dépréciations sur SI ;
39

incorporables autres que les achats - RRR obtenus ;


; - les produits liés aux activités
- les dépréciations sur SF ; ordinaires autres que les ventes ;
- RRR accordés ; - le résultat analytique d’exploitation
- le résultat analytique d’exploitation (solde
(solde débiteur).
créditeur)
TOTAL TOTAL

2. Entité industrielle
TABLEAU D’EXPLOITATION GENERAL (TEG)
CHARGES PRODUITS
- stock d’ouverture ou initial des - stock de clôture ou final des
Matières, des emballages comm., matières, des emballages comm.,
des des produits finis, encours,…
produits finis, encours ; … - les ventes (des produits finis et
- les achats de marchandises; services ;
- les autres achats ; des produits accessoires,
- les frais accessoires d’achat d’emballages
- les charges des activités ordinaires commerciaux…) ;
incorporables autres que les achats - les dépréciations sur SI ;
; - RRR obtenus ;
- les dépréciations sur SF ; - les produits liés aux activités
- RRR accordés ; Ordinaires autres que les ventes ;
- le résultat analytique d’exploitation - le résultat analytique d’exploitation
(solde (solde
créditeur) débiteur).

TOTAL TOTAL

5.2. Application

Les informations ci-dessous sont communiquées pour déterminer le résultat


de l’entité "BASOSA"
- ventes de marchandise 300 000 dont remises de 100 000
- stock initial de marchandises 80 000
- stock initial d’emballages commerciaux 10 000
- stock de fin de période :
 marchandises 110 000
 emballages commerciaux 70 000

- achats de la période :
 marchandises 82 000
 emballages commerciaux 30 000
40

- ports, emballages perdus et autres frais facturés : 50 000


- produits financiers (escomptes obtenue) : 20 000
- autres produits (indemnités d’assurances reçues) : 78 000

- charges (61 à 68) ;


 fonction "approvisionnement" 30 000
 fonction "distribution" 25 000
 fonction "finances" 15 000
 fonction "administration" 10 000

Travail demandé :
Présenter le tableau d’exploitation général

Solution
Tableau d’exploitation général
CHARGES PRODUITS
ELEMENTS MONTANT ELEMENTS MONTAN
T
Stock initial de marchandises 80 000 Stock final de marchandises 110 000

Stock initial d’emballages 10 000 Stock final d’emballages 70 000


commerciaux commerciaux 300 000
* Achats de marchandises 82 000 * Vente de marchandises 78 000
* Achats d’emballages 30 000 * Autres produits 20 000
commerciaux 100 000 * Revenus financiers 50 000
* RRR accordés * Ports, emballages perdus et
Charges liées aux activités autres frais facturés
Ordinaires : 30 000
- Fonction Approvisionnement 25 000
- Fonction Distribution 10 000
- Fonction Administration 15 000
- Fonction Financière 246 000
Résultat analytique
d’exploitation
TOTAL 628 000 TOTAL 628 000

N.B : Les ventes, les achats et les stocks peuvent être pris à leur valeur
nette, càd en prenant les valeurs brutes diminuées de RRR et dépréciation.
41

1. VALEUR AJOUTEE

A) Notions

1) Définitions
 La valeur ajoutée est une grandeur économique, un agrégat macro-
économique exprimant la création ou l’accroissement de la valeur que
l’entité apporte aux biens et services en provenance des tiers, et ce,
dans le cadre de ses activités professionnelles normales et courantes.
 Consommations externes : biens et services achetés à l’extérieur
 Cas de l’entité commerciale (601, 6031, 604, 605, 608, 6033, 61
à 65) ;
 Cas de l’entité Industrielle (602, 6032, 604, 605, 608, 6033, 61
à 65).

 Consommations internes : sont des couts ajoutés à l’intérieur de


l’entité, dans l’entité commerciale tout comme dans l’entité industrielle
les consommations internes correspondent à la sommation des
charges allant de 66 à 69.

2) Importance

La valeur ajoutée :
- Permet de mesurer les possibilités de croissance de l’entité ainsi que le
volume de richesse générée par celle-ci ;
- Sert de base à la détermination du produit intérieur brut (PIB) en
comptabilité nationale. En effet, la somme des valeurs ajoutées
réalisées par toutes les entreprises installées au pays forme le PIB ;
- Permet de rémunérer les facteurs de production suivants :
 Facteur- travail : salaires ;
 Facteur capital étranger : charges financières ou intérêts payés
aux créanciers et prêteurs ;
 Facteurs machines et équipements : charges d’amortissements
des actifs fixes expriment leur consommation progressive ;
 Facteur capitaux propres : résultats nets réalisés (dividendes) ;
 Permet de calculer, en gestion financière, un certain nombre des
ratios d’activité, indicateurs permettant d’apprécier la santé
économico- financière de l’entité (cfr cours d’organisation des
entreprises).
42

B) Modes de calcul

La valeur ajoutée se calcule de deux manières :

Valeur ajoutée par soustraction

 Valeur ajoutée par addition

1) Calcul de la Valeur ajoutée par soustraction

a) Entité commerciale

Valeur ajoutée = Marge commerciale + (AUTRES PROD. D’EXPLOI) -


Conso. de biens et services

701 TA Ventes de marchandises Net A


A
601 RA Achats de marchandises b
Variations des stocks de
6031 RB ± c
marchandises (+ ou -)
Coût d’achat de March b ±
- B
vendues c
Marge commerciale ( A) – (B)
C
707 TD Produits accessoires d
71 TG Subvention d’exploitation e
75 TH Autres produits f
Transferts de charges
781 TI g
d’exploitation
AUTRES PRODUITS +
(d+e+f+g)
D’EXPLOITATION D
Achats stockés de matières et
604 RE h
fournitures consommables
605 RE Autres achats i
608 RE Achats d'emballages j
Variations des stocks d'autres
6033 RF k
approvisionnements (+ ou -)
61 RG Transports l
62 RH Services Extérieurs m
63 RH Autres Services Extérieurs n
64 RI Impôts et taxes o
65 RJ Autres charges p
Consommation de biens et
(h+….+P) - E
services
F=
Valeur ajoutée
C+D-E
43

b) Entité industrielle

Valeur ajoutée = Production - Consommation de biens et services

702 TB Ventes de produits finis ………...


703 TB Ventes de produits intermédiaires ………...
704 TB Ventes de produits résiduels ………...
705 TC Travaux facturés ………...
706 TC Services vendus ………...
707 TD Produits accessoires ………...
Variations des stocks de biens et de
73 TE ………...
services produits (+ ou -)
72 TF Production immobilisée ………...
71 TG Subvention d’exploitation ………...
75 TH Autres produits ………...
781 TI Transferts de charges d’exploitation ………...
A Production X
Achats de matières premières et
602 RC ………...
fournitures liées
Variations des stocks de matières
6032 RD premières et fournitures liées (+ ou - ………...
)
Achats stockes de matières et
604 RE ………...
fournitures consommables
605 RE Autres achats ………...
608 RE Achats d'emballages ………...
Variations des stocks d'autres
6033 RF ………...
approvisionnements (+ ou -)
61 RG Transports ………...
62 RH Services Extérieurs ………...
63 RH Autres Services Extérieurs ………...
64 RI Impôts et taxes ………...
65 RJ Autres charges
Consommation de biens et
B -Y
services
133 VALEUR AJOUTEE Z

2) Calcul de la valeur Ajoutée par la méthode additive

Dans l'entité commerciale tout comme dans l'entité industrielle, la valeur


ajoutée par addition égale :

VA = consommations internes +RAO+ Eléments supplétifs


44

VA = (66,67,68,69) +(137) + (972)

Applications

La SNC DIENA & Les fils KINANO vous fournit l’extrait de sa balance :

- 602 Achats de matières premières et fournitures liées 10 000 000 FC :


- 702 ventes de produits fins 40 000 000 FC ;
- 65 Autres charges 1 700 000 FC ;
- 75 Autres Produits 2 000 0000 FC ;
- Stocks initial produits finis 1 800 000 FC ;
- Stock final Produits finis 2 000 000 FC ;
- Stock initial matières Premières 2 500 000 FC ;
- Stock final matières Premières 500 000
FC ;
- 604 Achats stockes de matières et fournitures consommables
400 000 FC ;
- 605 Autres achats 300 000
FC ;
- 61 Transports 4 000 000
FC ;
- 62 Services Extérieurs 1 500 000 FC :
- 63 Autres services extérieurs 1 400 000
FC ;
- 64 Impôts et taxes 8 000 000
FC ;
- 681 Dotations aux amortissements d’exploitation
2 400 000 FC ;
- 691 Dotations aux provisions d’exploitation
950 000 FC ;
- 697 Dotations aux provisions financières 800 000
FC ;
- 706 Services vendus 8 200 000
FC ;
- 72 Production immobilisée
900 000 FC ;
- 71 Subventions d’exploitation 2 500 000 FC ;
- 66 Charges du personnel
12 000 000 FC

Sur base de ces informations calculer la valeur ajoutée.

Solution

a) Par soustraction
45

702 TB Ventes de produits finis 40 000 000


703 TB Ventes de produits intermédiaires
704 TB Ventes de produits résiduels ………...
705 TC Travaux facturés ………...
706 TC Services vendus 8 200 000
707 TD Produits accessoires ………...
Variations des stocks de biens et de services
73 TE 200 000
produits (+ ou -)
72 TF Production immobilisée 900 000
71 TG Subvention d’exploitation 2 500 000
75 TH Autres produits 20 000 000
781 TI Transferts de charges d’exploitation ………...
A Production 53 800 000
Achats de matières premières et fournitures
602 RC 10 000 000
liées
Variations des stocks de matières premières et
6032 RD 2 000 000
fournitures liées (+ ou -)
Achats stockes de matières et fournitures
604 RE 400 000
consommables
605 RE Autres achats 300 000
608 RE Achats d'emballages ………...
Variations des stocks d'autres
6033 RF ………...
approvisionnements (+ ou -)
61 RG Transports 4 000 000
62 RH Services Extérieurs 1 500 000
63 RH Autres Services Extérieurs 1 400 000
64 RI Impôts et taxes 8 000 000
65 RJ Autres charges 1 700 000
B Consommation de biens et services - 29 300 000
133 VALEUR AJOUTEE 24 500 000

Valeur ajoutée = Production - Consommation de biens et services

= 53 800 000 - 29 300 000

= 24 500 000
46

b) Par addition

1) Détermination de l’excèdent Brut d’Exploitation

COMPTE REF. INTITULE SOMME


133 V.A. 24 500
000
66 RK Charges de personnel - 12 000
000
134 Solde : E.B.E 12 500 000

2) Détermination du Résultat d’Exploitation

COMPTE REF. INTITULE SOMME


12 500
134 E.B.E
000
Reprises de provisions et de
791 TJ ………...
dépréciations d’exploitation
798 TJ Reprises d’amortissements ………...
Reprises de Subventions
799 TJ ………...
d’investissement
Dotation aux amortissements - - 2 400
681 RL
d’exploitation 000
- 900
691 RL Dotations aux provisions
000
135 Solde : R.E 9 150 000

3) Détermination du Résultat Financier

COMPTE REF. INTITULE SOMME


Revenus financiers et produits
77 TK ………...
assimilés
Reprises de provisions et dépréciations
797 TL
financières
787 TM Transferts de charges financières ………...
67 RM Frais financiers et charges assimilées ………...
Dotation aux provisions et aux
697 RN - 800 000
dépréciations financières
136 Solde : R.F - 800 000

4) Détermination du Résultat des activités Ordinaires

137 RAO = 1135 R.E. + 136 R.F. = 9150 000 – 800000 = 8 350 000
47

Deuxième façon de calculer le RAO

RAO = Produits AO (classe 7) – Charges AO (classe 6)


Produits AO = 40 000 000 + 8 200 000 + 200 000 + 900 000 + 2 500 000 +
2 000 000
= 53 800 000 ;

Charges AO = 10 000 000 + 2 000 000 + 400 000 + 300 000 + 4 000 000 +
1 500 000 + 1 400 000 + 8 000 000 + 1 700 000 + 2 400 000 + 950 000 +
800 000 + 12 000 000
Charges AO = 45 450 000
RAO = 53 800 000 – 45 450 000
= 8 350 000

Consommations Internes = 12 000 000 + 2 400 000 + 950 000 + 800 000 =
16 150 000
VA = 16 150 000 + 8 350 000 = 24 500 000

6. NOTIONS DE COUTS ET COUT DE REVIENT

Le coût d’un objet, d’une opération, d’une prestation de service, d’un groupe
d’objet ou de présentation de service est le total des charges correspondant à
un moment donné à cet objet, cette opération, cette prestation de service
pris à un stade autre que le stade final de la livraison au client.

En d’autres termes, un coût correspond à l’accumulation de charges sur un


produit, une fonction, une présentation de service à un stade autre que le
stade final

6.1. Sortes de coûts et classification

A. Sortes de coûts

Il existe de nombreux coûts qui se définissent par trois caractéristiques


indépendantes les unes des autres qui sont :

1. Le champ d’application ;
2. Le contenu et ;
3. Le moment de calcul.

1. Le champ d’application

Le champ d’application peut être :

- La fonction économique : la production – la distribution – l’administration,


- l’approvisionnement. Ainsi ou parlera de coût de production de
distribution etc….
48

- Le moyen d’exploitation : l’usine l’atelier – (le magasin) on calculera ainsi


le coût par usine atelier-magasin
- L’activité d’exploitation : stade d’élaboration du produit (produit-finis,
semi- finis etc…..

2. Le contenu

C’est le coût calculé en tenant compte de toutes les charges, ou des charges
partielles. Ainsi parlera-t-on de :
- coût complet
- coût partiel

3. Le moment : il s’agit :

a) des coûts calculés avant les dépenses y afférentes : coût préétabli ou


prévisionnel
b) coût calculés sur base des dépenses réelles, coût réel

B. Classification des coûts

1. Les coûts réels : (coûts constatés ou historiques. Ce sont des coûts


déterminés sur base des charges réelles inhérentes à une période déjà
passée. Ils englobent les charges d’exploitation effectivement engagées ou
constatées au cours d’une période donnée. elles sont calculées à postériori
et sont considérées comme des coûts historiques. Dans la pratique ce sont
des coûts réels qui sont souvent calculés en comptabilité analytique.
2. Coûts préétablis ou coûts standards
Ce sont des coûts prévisionnels calculés sur base des charges estimées pour
une période future. Ils sont déterminés à priori sur base d’une approche « ex
ante ».
3. Coût fonctionnel

C’est l’ensemble des charges engagées pour assurer la marche d’une fonction
ou d’un service de l’entité.
Exemple
- Coût de la fonction approvisionnement
- Coût de la fonction production
- Coût de distribution
Dans les entités industrielles, on distingue :

- Le coût d’achat des matières premières achetées ;


- Le coût d’achat des matières premières utilisées ;
- Le coût de production de produits finis fabriqués ;
- Le coût de production des produits finis vendus ;
49

- Le coût de distribution.

Selon le degré de variabilité des charges, on distingue :

1. Les coûts fixes ou coûts de structures

Ce sont des coûts liés à la structure de l’entité il s’agit notamment de

- Le loyer des immeubles


- Les amortissements
- Certains impôts (impôts fonciers)
- Les primes d’assurance des véhicules
- Les charges d’encadrement
- Les éléments supplétifs (rémunération fictive)
Ces charges ne varient pas quel que soit le niveau du volume d’activité.

2. Les coûts variables ou proportionnels

C’est l’ensemble des charges d’exploitation liées au niveau d’activité de


l’entité ou de la section. Ils sont donc proportionnels au volume de
production ou de vente réalisé par l’entité.

Il s’agit principalement de la consommation de :

Matières premières ;
Eau, électricité, téléphone et salaires ;
Publicité ;
Transport sur achat etc…

Selon l’importance de la production on distingue :

1. Le coût global
C’est l’ensemble des charges incorporées pour produire, ou vendre une
quantité donnée des biens économique.
2. Le coût unitaire

C’est le coût de production d’une unité de bien économique.

Selon d’autres critères on distingue :

a. Le coût lié au temps

Ce sont des coûts engagés pour des produits à fabrication continue et pour
lesquels l’entité a pris l’option d’en déterminer la valeur après une période de
temps bien déterminée.

Ex : - Coût de production de pain dans une boulangerie


50

- Coût de fabrication de la bière dans une brasserie, ou des savons sans


une savonnerie.

b. Le coût non lié au temps

C’est le coût calculé en fonction de la commande des clients : ex – Coût de


fabrication d’un avion, navire, bateau, coût de construction d’une maison
etc…

c. Le coût différentiel

C’est le coût de la dernière série produite, il prend en compte les variations


des charges liées à l’activité et à la structure de l’entité réellement engagées.
Il s’agit de coût – réel – constaté – historique.

6.2. Coût de revient

Le coût de revient d’un objet, d’une prestation de services, d’un groupe


d’objets ou de prestations de services est l’ensemble de coûts exposés pour
produire et livrer ce bien ou le service dans l’état ou il se trouve au stade
final de la livraison aux clients.

6.3. Incorporation des coûts

A. Système de détermination des coûts et coût de revient

Il existe de nombreux systèmes de détermination de coûts et coût de revient


en comptabilité analytique. Parmi les plus utilisées on peut citer :

1) Le système des coûts réels ou constatés


2) Le système des coûts préétablis ou coûts standards
3) Le système des coûts proportionnels ou « direct costing »
4) Le système des coûts basés sur l’imputation rationnelle des charges
fixes.

1. Système des coûts réels

Il s’agit des coûts calculés à postériori c’est-à-dire lorsque toutes les charges
incorporables sont engagées et connues de l’entité.

2. Système des coûts proportionnels ou direct costing

Dans cette méthode seules les charges variables sont incorporées dans les
coûts hiérarchisés des produits fabriquées et vendus par l’entité.
51

Le but de ce système est de :

- Déterminer les marges de bénéfices réalisées sur chaque type de produit


en tenant compte exclusivement des coûts proportionnels des coûts
variables.

- Surveiller la couverture des charges de structure par la marge sur coût


variable globale

B. Détermination des coûts hiérarchisés dans les entités commerciales

Le mécanisme de détermination des coûts hiérarchisés est décrit comme


suit :

1. Calcul du coût d’achat de marchandises achetées (CAMA)

La fonction approvisionnement qui est chargée d’organiser et gérer les


achats des marchandises, c’est elle qui organise les achats et qui gère les
stocks / magasins, mouvements des stocks, entretiens etc.

Les composantes du coût d’achat des marchandises achetées sont :


 Le prix d’achat net hors taxes
 Les frais accessoires d’acquisition comprenant :

- Les frais accessoires d’achat

Ce sont des frais directement liés à l’achat des marchandises et qui sont
généralement :
- Frais de transport, de commission sur achat, des assurances, droits
de douane (à l’entrée)
- Frais de manutention, les impôts et taxes non récupérables.
- Les frais d’approvisionnement

Ce sont des charges indirectes regroupés dans un ou plusieurs centre de


« gestion des approvisionnements/et qui concernent la mise en stocks des
marchandises – matières premières – consommables – fournitures etc.

Les charges de la fonction « approvisionnement » doivent être réparties entre-


les marchandises-matières et fournitures avant leur incorporation dans les
coûts d’achat.

La formule de détermination du coût d’achat des marchandises achetées :


CAMA est la suivante :

1) Prix d’achat brut des marchandises achetées


- Rabais, remises et ristournes obtenus
2) = Prix d’achat net des marchandises achetées
3) + Frais accessoires d’achat
+ Frais de la fonction achat ou approvisionnement
+ Eventuellement une quote-part des frais administratifs et financiers se rapportant aux achats
= Coût d’achat des marchandises achetées CAMA
52

N.B : Pour déterminer le coût d’achat unitaire des marchandises achetées on


divise le CAMA (total) par la quantité de marchandises achetées.

2. Coût d’achat des marchandises vendues (CAMV)

Le coût d’achat des marchandises = coût d’achat des marchandises achetées


+ le stock initial – le stock final.

Formule
Coût d’achat des marchandises achetées

+ Stock initial marchandises

- Stock final marchandises

= Coût d’achat des marchandises vendues (CAMV)

3. Calcul du coût de distribution (CD)

Formule

Le Coût de distribution (global) =

Frais directs de distribution ou de vente

+ Frais de la fonction distribution

+ Eventuellement une quote-part des frais administratifs et financiers se rapportant à la


distribution
+ Coût d’emballages commerciaux utilisés

4. Coût des autres fonctions

Ce sont des coûts engagés pour assurer le fonctionnement des services


annexes ou « centres auxiliaires ». Les autres fonctions ou fonctions
auxiliaires sont qualifiées de fonctions d’appoint ou d’aide aux fonctions
principales. Elles comprennent notamment :

- la fonction administrative ;
- la fonction financière ;
- la fonction sécurité ;
- la fonction relations sociales, …

Le coût des autres fonctions est déterminé par la formule suivante :

Coût des autres fonctions =


Frais fonction administrative
+ Frais fonction financière
+ Frais fonction sécurité ;
+ Frais fonction relations sociales, …
53

N.B : Lorsqu’on procède à la répartition secondaire càd la répartition des


frais de fonctions auxiliaires vers les fonctions principales, deux
situations peuvent se passer :
- si la répartition secondaire est totale, le coût des autres fonctions s’annule
pour impacter les coûts des fonctions principales (coût d’achat des
marchandises achetées et coût de distribution) ;
- si la répartition secondaire est partielle, la part de coût des autres
fonctions non réparties aux fonctions principales va impacter le coût de
revient.

5. Coût de revient des marchandises vendues

Il est égal à la somme du coût d’achat des marchandises vendues, du coût


de distribution et des coûts des autres sections.
D’où Coût de revient = CAMV + CD + CAS
Comme il sied de constater, la détermination du coût de revient dans une
entité commerciale se fait de manière hiérarchisée :

CAMA

CAMV

CD

CAS

CR

Application

1) voici les renseignements extraits de la comptabilité de la société


commerciale LWESO et frères :

 Achat de 100 chemises à 15 000 FC la chemise avec une remise obtenue


du fournisseur de 10%. Les frais directs ont été les suivants.
- Transport sur achat 50 000 FC
- Droit de douane à l’imputation 80 000 FC
- Commission sur achat 10 000 FC
54

 Charges indirectes :
- fonction approvisionnement : 40 000 FC
- fonction distribution : 50 000 FC
- fonction administration : 25 000 FC
- fonction financement : 20 000 FC
 Stocks en magasin à la fin du mois :
Stocks marchandises : 12 chemises x 15 000 = 180 000 FC
Stocks emballages commerciaux 12 000 FC

 Stocks au début du mois :


- Stocks marchandises 30 chemises à 10 000 /chemise
- Stocks emballages commerciaux 13 000 FC
 Données complémentaires :
- Achat d’emballages commerciaux non récupérables 15 000 FC
- Frais accessoires d’achat sur acquisition d’emballages 7 500 FC
- Produits financiers 3 000 FC

Travail demandé :
Déterminer :
a) Le coût d’achat des marchandises achetées ;
b) Le coût d’achat des marchandises vendues ;
c) Le coût de distribution des marchandises vendues ;
d) Le coût des autres fonctions ;
e) Le coût de revient des marchandises vendues.

Solution
- Prix d’achat brut des marchandises 100 x 15 000 = 1 500 000 FC
1 500 000 𝑥 10
- Remise obtenue 10% : = 150 000 𝐹𝐶 – 150 000 FC
100
- Prix d’achat net des marchandises achetées =1 350 000 FC

- Frais directs d’achat (Frais accessoires) + 140 000 FC


- Frais centre approvisionnement (Frais indirects) + 40 000 FC

a) = Coût d’achat des marchandises achetées (CAMA)


+ Stock initial des marchandises 10 000 x 30 = 1 530 000 FC + 300 000 FC
- stock Final des marchandises 12 x 150 000 = - 180 000 FC

b) = Coût d’achat des marchandises vendues = 000 FC


1 650

c). Détermination du coût de distribution des marchandises vendues

1. Frais fonctions de distribution (frais indirects) = 50 000 FC

+ Achat d’emballages commerciaux perdus 15 000 FC


+ Frais accessoires d’achat d’emballages + 7 500 FC
55

= Coût d’achat emballages achetés 22 500 FC

+ Stock initial emballages perdus +13 000 FC

- Stock final emballages non récupérables - 12 000 FC

2. Coût d’achat emballages consommés 23 500 FC ----------------


-------23 500 FC
73 500 FC
3. Coût global de distribution = (1 + 2)

d). Détermination des coûts des autres fonctions

1) Coût de la fonction administrative = 25 000 FC


+ Charges de la fonction financière 20 000 FC
- Produits financiers - 3 000 FC
2) Coût de la fonction financière = 17 000 FC
3) Coût des autres centres d’analyse
(Couts autres sections) = (1 + 2) = 25 000 FC + 17 42
000000FC
FC =

e). Coût de revient des marchandises vendues

CR = CAMV + CD + CAS
= 1 650 000 FC + 73 500 FC + 42 000 FC
= 1 765 000 FC

A. Détermination des couts hiérarchisés dans les entités industrielles

a) Rappel des phases d’exploitation

Dans une entité industrielle, le cycle d’exploitation comprend trois phases


fondamentales qui sont :
- La phase d’approvisionnement ;
- La phase de production ou transformation;
- La phase de distribution ou de vente.

b) Hiérarchisation des coûts

Le processus de calcul des coûts hiérarchisés dans une entité de fabrication


comprend les étapes essentielles suivantes :

1) Coût d’achat des matières premières achetées

Il est calculé dès l’entrée des matières en magasin

2) Le coût d’achat des matières premières utilisées ou consommées ou


mise en œuvre
3) Le coût de production globale des produits finis fabriqués
56

Il est calculé sur base des fiches d’entrées des produits finis en
magasin.

4) Coût de production des produits finis vendus ou destinés à être


vendus (CPPFV)
5) Coût d distribution
6) Coût des autres sections
7) Coût de revient des produits finis vendus

Comme il sied de constater, la détermination du coût de revient dans une


entité industrielle se fait de manière hiérarchisée :

A. Schéma de formation des couts hiérarchisés dans les entités


industrielles

CAMPA

CAMPU

CPPFF

CPPFV

CD

CAS

CR

Application
 Une société qui fabrique un seul produit B, fournit les données
comptables suivantes :
 Stock initial matière 1ère 200 Kg à 3 000 FC /Kg
 Stock initial produits finis 100 pièces à 40 000 FC / Pièce
 Achat des matières premières 300 Kg à 3 500 FC / Kg : remise 5% ;
escompte de règlement 2 %.
 Frais administratifs et financiers 250 000 FC
 Frais d’entretien 150 000 FC
 Frais des centres principaux
57

- approvisionnement 100 000 FC


- fabrication 300 000 FC
- distribution 200 000 FC

 Les frais administratifs et financiers sont imputables aux coûts des


fonctions "approvisionnements et fabrication dans les proportions de 2 et
3.
 Les frais de fonction entretien sont à répartie entre les fonctions
principales à raison de :

- 50 % production
- 30 % approvisionnement
- 20 % distribution.

 Stock final matière 50 Kg : méthode de sortie : FIFO


50 Kg X 3 500 = 175 000 FC

 Quantité produite : 350 pièces


 Stock final produits finis fabriqués 20 000 FC
 Encours initial de production 70 000 FC
 Encours final de production 45 000 FC

Travail demandé :
Déterminer :
- le coût d’achat global des matières achetées ;
- le coût d’achat global des matières utilisées ;
- le coût de production global des produits finis fabriqués ;
- le coût de production global des produits finis vendus ;
- le coût de distribution des produits finis vendus ;
- le coût de revient global des PFV.

Solution

A. Calculs préliminaires

1) Répartition secondaire des frais des fonctions auxiliaires

a) Frais administratifs et financiers 250 000

Base : 2 + 3 = 5
- approvisionnement 250 000 X 2 = 100 000 FC
5

- fabrication 250 000 X 3 = 150 000 FC


5
58

b) Frais centre d’entretien : 150 000 FC

Base : 30 + 50 + 20 = 100%

- approvisionnement 150 000 X 30 = 45 000 FC


100

- production 150 000 X 50 = 75 000 FC


100

- distribution 150 000 X 20 = 30 000 FC


100
Total : 150 000 FC

2) Calcul relatif aux achats des matières

- prix d’achat des matières : 300 Kg X 3 500 = 1 050 000 FC


- remise de 5 % (1 050 000 X 5) - 52 500 FC
100 Prix d’achat net = 997 500 FC

- escompte obtenu 2 % = (997 500 X 2) = - 19 950 FC


100
Net à payer = 977 550 FC

B. Détermination des coûts hiérarchisés

1. Coût d’achat des matières premières


achetées
= Prix d’achat net des matières achetées 997 500 FC
Frais de fonction approvisionnement + 100 000 FC
Frais de fonction entretien pour approv. + 45 000 FC
Frais des autres (fonction adm & financiers) + 100 000 FC
Total = CAMPA = 1 242 500 FC
2) Calcul du coût d’achat des matières premières utilisées
= Coût d’achat des matières premières achetées 1 242 500 FC
+ Stock initial matières premières : 200 X 3 000 = 600 000 FC
- Stock final matières premières - 175 000 FC
= CAMPU = 1 667 500 FC

3) Calcul du coût de production des produits finis fabriqués


= CAMPU 1 667 500 FC
+ Charges directes de production +300 000 FC
+ Encours initial de production +70 000 FC
- Encours final de production - 45 000 FC
59

+ Quote part des frais de sections adm. Et fin. +150 000 FC


+ Quote part de frais entretien +75 000 FC
CPPFF = 2 217 500 FC

4) Coût de production des produits finis vendus

= CPPFF 2 217 500 FC


+ Stock initial produits finis + 40 000 FC
- Stock final produits finis - 20 000 FC
CPPFV = 2 237 500 FC

5) Coût de distribution des produits finis vendus

= Charges indirectes (frais fonction) de distribution 200 000 FC


+ Quote part de la fonction entretien + 30 000 FC
Coût de distribution 230 000 FC

6) Coût de revient des produits finis vendus

= CPPFV 2 237 500 FC


CD + 230 000 FC
- Produits financiers (escompte) - 19 950 FC
Coût de revient 2 447 550 FC

B. Eléments intervenants dans le calcul des couts et cout de revient

Généralités

En règle générale et en l'absence de système informatique intégré, c'est-à-


dire organisé autour d'une base de données, c'est la comptabilité générale
qui va servir de système d'information pour la comptabilité analytique. Il est
cependant nécessaire au préalable, de procéder à un ensemble de
retraitements pour permettre le calcul des coûts dans l'entité.

Un premier travail consiste à classer parmi les charges de la firme, celles qui
seront exclues ou au contraire incluses dans les coûts des fonctions et des
produits (ou services). Un second travail, préliminaire à la mise en œuvre de
toute méthode de calcul, consiste à préciser la manière dont seront traitées
certaines charges tels que les amortissements, les charges à répartir, les
charges dont la périodicité est différente du moment de calcul, etc. Enfin, un
troisième travail consiste à identifier les charges au sein du processus de
production de l'entité.

La détermination des coûts de revient des produits d'une entité nécessite


une première phase de modélisation de cette entité afin de permettre le
60

rattachement des charges de la comptabilité financière aux coûts des


produits.
Cette modélisation doit déboucher sur le réseau de calcul des coûts de
l'entité, réseau sur lequel s'appuiera la démarche de calcul des coûts

Les composants des coûts.

Les charges qui constituent les coûts sont issues de la comptabilité générale
(classe 6), en tenant compte des différences d’incorporation sur charges :
Charges non incorporables, charges incorporables et charges supplétives.

1. Les charges incorporables

Il s’agit des charges courantes qui sont communiquées par la comptabilité


générale ou
Financière et qui doivent être incorporées aux coûts c’est–à-dire : les charges
d’exploitation et charges financières (charges directes et charges indirectes)
enregistrées dans les comptes de la classe 6.
Les charges exceptionnelles ne sont pas à prendre en compte, ni l’impôt sur
les bénéfices.
1.1. Les charges directes
Charges qu'il est possible d'affecter “immédiatement”, c'est-à-dire sans calcul
intermédiaire, au coût d'un bien, d'une activité ou d'un service déterminé.
Les charges directes constituent un élément du coût d'un bien déterminé.
Elles sont d'origine externe (exemple : matières premières consommées) ou
interne (exemple : frais de personnel, dotations aux amortissements) et
peuvent être fixes ou variables.

Les charges directes sont des charges qui peuvent être affectées directement
au coût d'un produit. La consommation de ces charges par chaque type de
produit est connue.
Elles sont directement affectées aux différents coûts.

En d’autres termes, les charges directes correspondent à des éléments


entrant dans la composition d’un produit ou nécessaires à
l’approvisionnement à la fabrication ou à la distribution d’un produit.
Il s’agit le plus souvent :
 des matières premières utilisées pour la fabrication ;
 des fournitures utilisées ;
 des charges de personnel (main d’œuvre directe) : salaires et charges
sociales des personnes participant directement à la fabrication
(ouvrier, technicien, ...).
Ces charges sont propres à un seul produit et sont affectées directement aux
coûts.
.
61

Exemples :
- Prix d’achat des matières premières et fournitures qui entrent dans la
composition d’un produit.
- Main d’œuvre directe…
1.2. Les charges indirectes

Charges qu'il n'est pas possible d'affecter “immédiatement”. Elles nécessitent


un calcul intermédiaire de répartition pour être imputées au coût d'un bien
déterminé; encore convient-il, pour que cette imputation au coût
d'acquisition ou de production soit possible, qu'elle repose sur un
“rattachement raisonnable ”de la charge au coût.

Les charges indirectes sont des charges qui concernent l'ensemble de la


production ou l'ensemble de l'entité et qui nécessitent un traitement
préalable pour être imputées au coût d'un produit.
Ces charges concernent plusieurs coûts donc il n’est pas possible de les
affecter à un coût
particulier. Elles doivent faire l’objet d’un calcul intermédiaire.
En d’autres termes, les charges indirectes concernent plusieurs produits et
donc plusieurs coûts. Leur montant est fourni par la comptabilité générale.
Elles doivent être réparties, selon certains critères, entre des « centres
d’analyse ».
Après répartition dans les différents centres d’analyse, elles seront imputées
aux coûts des
produits.
Exemples :
- consommation d’électricité et d’eau;
- charges du personnel administratif,
- assurances ;
- impôts ;
- les dotations aux amortissements ;
- frais de nettoyage des locaux ;
- d’entretien des matériels…

 Traitement des charges indirectes


Il est plus facile dans un premier temps de ventiler les charges indirectes
dans des centres d'analyse à partir de clés de répartition, un centre
d'analyse étant une division réelle ou fictive de l'entité permettant la
répartition des charges indirectes.
L'activité de chaque centre d'analyse est liée à l'une des étapes de calcul du
coût de revient.
Le calcul des coûts complets respecte les étapes suivantes :
:
Affectation
Charges directes Coût des produits
Incorporables

et
Charges

Charges indirectes des services


Centre d’analyse
(Traitement)
62

Répartition Imputat°

Ventilation

On distingue 3 phases dans l’analyse des charges indirectes :


 Répartition primaire : répartition des charges indirectes dans les centres
d’analyse.
Autrement dit, les montants des charges par nature incorporées dans les
coûts sont répartis à l’aide des clés de répartition dans les différents «
centres d’analyse ».
 Répartition secondaire : la cession des charges des centres auxiliaires aux
centres d’analyse principaux.
Autrement dit, les totaux obtenus pour les différents « centres auxiliaires »
sont répartis à leur tour dans les « centres principaux » à l’aide des clés de
répartiton, en fonction des prestations fournies.
 L’imputation aux coûts des charges réparties dans les centres principaux.

1.3. Les retraitements des charges incorporables.


Pour certaines charges, des retraitements (modifications de montants, à la
hausse ou à la baisse) peuvent être effectués pour des raisons
économiques, juridiques ou fiscales. Cela peut conduire à l’utilisation de
charges de substitution différentes des charges réelles d’où l’expression «
différences d’incorporation ».
En ce qui concerne la périodicité des calculs, il est nécessaire d’adapter
les montants à la durée des périodes.
Par exemple, certaines charges annuelles ont été constatées en
comptabilité financière alors qu’en comptabilité de gestion les calculs de
coûts se font par semaine, mois, trimestre, ...

2. LES CHARGES NON INCORPORABLES


Les charges non incorporables sont celles qui ont un caractère non
récurrent (non habituel) et/ou qui ne se rapportent pas à l’activité
normale et courante de l’entité.
Ces charges ne peuvent être intégrées dans les coûts d’exploitation dans
la mesure où elles ne sont liées, ni à l’activité normale et courante de
l’entité.
Bien que enregistrées régulièrement en comptabilité générale (classe 8),
les charges non incorporables ne sont pas retenues dans le calcul des
coûts car elles sont considérées comme n’étant pas pertinentes.
63

Il sied de signaler que ces charges sont enregistrées dans le compte « 971
charges non incorporables » et affectent négativement le résultat
analytique, c’est-à-dire ces charges ont une incidence négative sur le
résultat analytique.
Une charge tout en étant incorporable, par rapport à la périodicité, il y a
une partie liée à la période de calcul des coûts qui est incorporée et le
reste est non incorporée.
Exemple : Abonnement trimestriel 6000 FC, la charge incorporable étant
de 6000 FC mais la partie incorporée est de 6000 FC /3mois = 2000
FC/mois et la partie non incorporée est de 6000 FC – 2000 FC = 4000
FC.

Les éléments suivants sont considérés comme charges non


incorporables :
 Les frais d’augmentation du capital social ;
 Les frais d’émission d’obligations ;
 Les frais de constitution ;
 Les charges imputables à de tiers, les charges à étaler, les charges à
transférer ;
 Les frais d’acquisition et de cession d’actifs immobilisés ;
 Les frais de liquidation, d’absorption ou de fusion ;
 Les pertes exceptionnelles ou hors activités ordinaires ;
 Les dotations aux provisions pour pertes, litiges ou risques hors
activités ordinaires ;
 Les taxes qui, en vertu des lois officielles, ne sont pas en charges de
l’entité ;
 Les primes d’assurance-vie ou d’assurance-crédit contractée par
l’entité au profit de l’entrepreneur ;
 Les charges équilibrées par produits (comme l’amortissement des
subventions d’équipement) ;
 Les impôts sur les revenus professionnels et locatifs inscrits dans le
compte 89 ;
 Les vols, dons aux tiers destructions….
 Les appointements et charges sociales engagées pour le personnel
temporairement détachés dans une société affiliée ;
 La valeur nette comptable des immobilisations cédées (compte 81) ;
 Les charges diverses hors activités ordinaires ;
 Les charges non liées à la période de calcul des coûts.
.
3. LES CHARGES SUPPLETIVES (ou éléments supplétifs)
Les charges supplétives sont des charges non enregistrées en
comptabilité générale mais qui pour autant correspondent à des coûts
qu’a du supporter l’entité.

En d’autres termes, les éléments supplétifs sont donc des charges non
enregistrées en comptabilité générale mais saisies et imputées dans un
compte de la classe 9 (972 éléments supplétifs).
64

Ce sont des charges théoriques ou fictives dont il faut tenir compte pour
améliorer la précision des coûts.
Elles doivent être incorporées dans les calculs de coûts. Il s’agit de :
 la rémunération théorique de l’entrepreneur individuel c’est à dire le
montant de salaire qu’il percevrait s’il était salarié (rémunération du
travail de l’exploitant non salarié);
 la rémunération des capitaux propres investis c’est à dire la rentabilité
des fonds propres utilisés dans l’entité qui serait obtenu s’ils étaient
placés (les dividendes versés aux associés lors de la répartition du
bénéfice)
Elles sont incorporées aux coûts, bien qu’elles ne soient pas considérées
comme des charges en comptabilité générale.

Rémunération = Capitaux
Rémunération = Capitaux proprespropres (C) x xTaux
x Taux d’intérêt tempsd’intérêt (r)(Prorata
de placement x Prorata
éventuel du temps de
des capitaux investis éventuel)

Exemple
L’entité individuelle MARIBENI est dirigée par BENIMMA (entrepreneur)
qui assure lui-même les activités commerciales de l’entité. Voici les
informations concernant le mois de septembre :
le salaire mensuel à payer à l’entrepreneur 100.000 FC ;
le fils de BENIMMA perçoit une rémunération mensuelle de 30.000 FC,
bien
que n’exerçant aucune activité réelle pour l’entité ;
l’entité finance en partie ses activités par des emprunts, les intérêts versés
annuellement sont de 48.000 FC ;
Le capital de l’entité est 400.000 FC. On estime que ses fonds propres
pourraient être rémunérés aux taux annuel de 6 % auprès des
établissements financiers.
Travail demandé : calculez les charges non incorporables, incorporables
et supplétives pour le mois de septembre.
Solution
 Charges incorporables : 48.000 FC : 12 mois = 4.000 FC charges
financières mensuelles à incorporer dans le calcul des coûts.
 Charges non incorporables : salaire fictif du fils de BENIMMA, soit
30.000 FC
 Charges supplétives :
 Rémunération des capitaux propres : 400.000 x 0,06 = 24.000
FC/an (intérêt annuel)
Intérêts mensuels : 24.000 : 12 mois = 2.000 FC (charges
financières
mensuelles : montant à incorporer aux couts d’exploitation
pour
septembre)
65

 Rémunération de l’exploitant : 100.000 FC (rémunération


mensuelle)
Total charges supplétives : 2.000 FC + 100.000 FC =
102.000 FC.

Le schéma ci-dessous illustre l’incorporation des charges dans les coûts :

CHARGES
SUPPLETIVES
S

COMPT CHARGES Charges


E DE INCORPORABL
Incorporable
LA ES
s aux coûts
CLASS
E 6 et 8
CHARGES
NON
INCORPORABLES

N.B. Le critère distinctif entre éléments incorporables et éléments non


incorporables se
fonde essentiellement sur :

 Le principe d’exploitation normale et courante de l’entité (càd la


distinction entre charges liées aux activités ordinaires et charges hors
activités ordinaires) ;
 La période de calcul des coûts concernés.
En comptabilité générale, la fréquence de calcul des résultats n'est
généralement qu'annuelle. Or, l'utilisation d'une comptabilité analytique
comme outil de contrôle implique une périodicité qui ne peut guère être
supérieure au mois. Il en résulte que pour toutes les charges constatées
en comptabilité générale et qui concernent une période supérieure au
mois, il est nécessaire de répartir la charge par la technique dite
de « l'abonnement ».

2. abonnement

L’abonnement est une technique qui consiste à diviser une charge réglée
périodiquement par sa durée de consommation. Les charges qui découlent
de cette technique sont appelées charges de substitution.
Parmi les charges abonnées, nous citons : loyer, abonnement transport,
frais bancaires, primes d’assurance, impôts et taxes, amortissement…
Exemple : un amortissement annuel de 24 000 sera par exemple réparti
par cette procédure en une charge d'abonnement mensuel de 2.000 FC.
66

Lorsqu’on recourt à l’abonnement pour tout élément de charge constatée


ou calculée périodiquement, il se dégage des différences traduisant :
 Soit, une anticipation des charges incorporées aux coûts par
rapport à celles de comptabilité générale ;
 Soit, un élément des charges déjà enregistrées en comptabilité
générale sur plusieurs périodes de calcul des coûts en comptabilité
analytique.
Note
Il sied de noter qu’il ne faut pas confondre les notions des charges
incorporables et charges incorporées.
 Les charges incorporables sont celles qui sont liées à l’activité normale
et habituelle de l’entité. Elles sont susceptibles d’être incorporées dans
les coûts lorsqu’elles se rapportent à la période de calcul des coûts
adoptée par l’entité ;
 Les charges incorporées sont celles relatives à l’exploitation normale et
courante de l’entité d’une part, et qui se rapportent effectivement à la
période de calcul des coûts hiérarchisés des biens produits d’autre part,
il s’agir des charges effectivement intégrées dans le processus de
détermination des coûts d’exploitation.
Ainsi, les charges incorporables comprennent :
 Les charges incorporées dans les coûts ;
 Les charges non incorporées dans les coûts ;
Pour le cas des charges abonnées :

Charges incorporées = charges incorporables - charges non incorporées

 Avec charges incorporables : charges issues de la comptabilité


générale ;
 Charges non incorporées : charges se rapportant à une période
d’au moins un mois ;
 Charges incorporées : charges se rapportant à un mois
(abonnement mensuel).
Exemple
Le tableau ci-dessous reprend les charges courantes abonnées engagées
par l’entité JMK
Nature de la charge Périodicité Montant
Abonnement transports Trimestre 120.000 FC
Loyer bâtiment Semestre 600.000 FC
Frais bancaires Quadrimestre 40.000 FC
Primes d’assurances Année 720.000 FC
Impôts et taxes Bimestre 50.000 FC
Dotations aux Année 960.000 FC
Amortissements
TOTAL GENERAL 2.490.000 FC
Travail demandé : calculer les montants des charges incorporées et
charges non incorporées
67

Solution
Charge par nature Charges Charges non Charges
incorporables incorporées incorporées
Abonnement transports 120.000 80.000 40.000
Loyer bâtiment 600.000 500.000 100.000
Frais bancaires 40.000 30.000 10.000
Primes d’assurances 720.000 660.000 60.000
Impôts et taxes 50.000 25.000 25.000
Dotations aux 960.000 880.000 80.000
Amortissements
TOTAL GENERAL 2.490.000 2.175.000 315.000
Le montant des charges incorporées soit, 315.000 FC, sera intégré dans le
calcul des coûts.
 METHODE DE DETERMINATION DES CHARGES INCORPOREES

Pour déterminer le montant des charges incorporées, on procède


comme suit :
 Supprimer les charges non incorporables.
 Recenser les charges incorporables.
 Eventuellement :
 évaluer les charges de substitution,
 calculer les différences d’incorporation pour certaines charges,
 corriger, modifier éventuellement les charges incorporables.
 Puis :
 ajouter les charges supplétives,
 évaluer le montant des charges incorporées.

Ainsi la différence entre charges constatées en comptabilité générale et les


charges
incorporées aux coûts s’appelle « différence d’incorporation ».

Charges incorporables = charges de la comptabilité financière - charges non incorporables


+ charges supplétives
Charges incorporées = charges incorporables ± différences d’incorporation (sur matières,
abonnement de charges, charges usages ou charges étalées)

 DEMARCHE DE CALCUL DES COUTS

 Identification et traitement des charges à incorporer


 identifier les charges à incorporer dans les coûts ;
 dissocier les charges directes et indirectes : ventiler les charges
directes par type
de coûts et répartir les charges indirectes par “fonction / activité”
d’exploitation
et de soutien de l’entité ;
 définir des clés de répartition pour l’imputation des charges indirectes.
68

 Calcul des coûts


Notons que l’enchaînement du calcul des coûts est fondé sur le cycle
d’exploitation de
l’entité.

Pour l’entité industrielle, on calcule :

 Calcul des coûts d’achat : prix d’achat + charges directes et indirectes


liées à
l’approvisionnement ;
 Mise en inventaire permanent (IP) des matières et détermination de la
valeur des
sorties de stock de matières (et des stocks finaux) ;
 Calcul des coûts de production (produits intermédiaires ou produits
finis) : coût d’achat des matières (ou produits) utilisés + charges
directes et indirectes liées à la fabrication ;
 Mise en inventaire permanent (IP) des produits fabriqués et
détermination de la valeur des sorties de stock de produits (et des
stocks finaux) ;
 Calcul des coûts de revient (des produits vendus) : coût de production
des produits vendus + charges directes et indirectes liées à la
distribution ;
 Calcul du résultat analytique d’exploitation et de chaque produit
vendu : chiffre d’affaires du produit – coût de revient des ventes du
produit.
Pour l’entité commerciale, on calcule :

 Calcul des coûts d’achat : prix d’achat + charges directes et indirectes


liées à
l’approvisionnement ;
 Mise en inventaire permanent (IP) des marchandises et détermination
de la valeur
des sorties de stock de marchandises (et des stocks finaux) ;
 Calcul des coûts de revient (des marchandises vendus) : coût d’achat
des marchandises vendues + charges directes et indirectes liées à la
distribution ;
 Calcul du résultat analytique d’exploitation et de chaque produit
vendu : chiffre d’affaires des marchandises – coût de revient des ventes
des marchandises.

 Calcul des résultats analytiques
 Calcul des résultats analytiques des produits par différence entre leur
chiffre d’affaires net (total et unitaire) et leur coût de revient (total et
unitaire) ;
 Calcul du résultat analytique d’exploitation global (somme des résultats
analytiques) .
69

SCHEMA SYNTHESE DU TRAITEMENT DES CHARGES EN


COMPTABILITE ANALYTIQUE

Charges supplétives Charges de la comptabilité générale (clase 6 et


8)

Charges non
Retraitement incorporables

Charges
incorporables

Charges incorporables (charges prises en compte comptabilité analytique)

Charges indirectes
Charges directes

APPLICATION
1. Le comptable de l'entité MARIBENI vous communique les informations
suivantes relatives aux charges engagées :
 Frais de télécommunication : 150.000 FC pour 3 mois ;
 Loyer bâtiment 900.000 FC (trimestre) ;
 Frais d’assurances 600.000 FC (annuelle) ;
 Matières consommables : 240.000 FC ;
 Frais du personnel 1.500.000 FC ;
 Dotations aux amortissements 1.800.000 FC (annuelle)
 Frais financiers 720.000 FC (trimestriel)
 Charges exceptionnelles : 70.000 FC
 Participation des salariés : 115.000 FC
 Impôts sur les bénéfices : 90.000 FC
Informations complémentaires :
 la rémunération fictive de l'exploitant : 480.000 FC annuelle ;
 La rémunération (au taux de 6 %) des capitaux propres qui s'élèvent à
900.000 FC
Travail demandé :
 Calculez le montant des charges non incorporables ;
 Calculez le montant des charges incorporables.
2. Mêmes données que l’application n°1, les charges incorporables sont
réparties entre les centres approvisionnement, production,
distribution, administration et finances dans les proportions de 3, 4,
1, 1 et 1.
70

Travail demandé :
 Calculer le montant des charges non incorporées ;
Calculer le montant des charges incorporées.
3. En vous référant aux données de l’application n°2 et aux données
complémentaires ci-après, calculez les différents coûts et coût de
revient.
Données complémentaires :
 Stocks initiaux :
 MP : 440.000 FC ;
 PF : 320.000 FC.
 Stocks finals :
 MP : 500.000 FC ;
 PF : 150.000 FC.
 Achat du mois :
MP : 2.500.000 FC
 Charges directes :
 Transport sur achat : 70.000 FC ;
 Commission sur achat : 30.000 FC ;
 Transport sur ventes : 90.000 FC ;
 Main d’œuvre personnel de production : 180.000 FC ;
 Publicité : 80.000 FC
 Ventes du mois : 5.928.700 FC

Solution n°1
Calcul des éléments supplétifs (charges supplétives)
 Rémunération fictive de l’exploitant : 480.000 FC
 Rémunération des capitaux propres : 900.000 x 6 % = 54.000 FC
Total charges supplétives
: 534.000 FC
Tableau de détermination des charges incorporables et non incorporables

Charges
Charge par nature Montant Non
Incorporables
incorporables
Matières 240.000 - 240.000
consommables 150.000 - 150.000
Frais de 900.000 - 900.000
télécommunication 600.000 - 600.000
Loyer bâtiment 1.500.000 - 1.500.000
Frais d’assurances 720.000 - 720.000
Frais du personnel 1.800.000 - 1.800.000
Frais financiers 70.000 70.000 -
Dot. aux 115.000 115.000 -
Amortissements 90.000 90.000 -
Charges 534.000 - 534.000
exceptionnelles
71

Participation des
salariés
Impôts sur les
bénéfices
Eléments supplétifs

TOTAL GENERAL 6.719.000 275.000 6.444.000


72

Solution n°2

Tableau de répartition des charges

Centres principaux Centres


Charges
Charge par
Charges auxiliaires
Incorporabl non
nature es incorporé
incorporé Appro. Prod. Dist. Adm. Fin.
es
es
Matières 240.000 - 240.000 72.000 96.000 24.000 24.000 24.000
consom. 150.000 100.000 50.000 15.000 20.000 5.000 5.000 5.000
Frais de télécom. 900.000 600.000 300.000 90.000 120.000 30.000 30.000 30.000
Loyer bâtiment 600.000 550.000 50.000 15.000 20.000 5.000 5.000 5.000
Frais 1.500.000 - 1.500.000 450.00 600.000 150.00 150.000 150.000
d’assurances 720.000 480.000 240.000 0 96.000 0 24.000 24.000
Frais du 1.800.000 1.650.000 150.000 72.000 60.000 24.000 15.000 15.000
personnel 534.000 489.500 44.500 45.000 17.800 15.000 4.450 4.450
Frais financiers 13.350 4.450
Dot. aux Amort.
Eléments
supplétifs
TOTAL 3.869.50 2.574.50 772.35 1.029.80 257.45 257.450 257.450
6.444.000
GENERAL 0 0 0 0 0
73
74

Solution n°3

Calculs des couts hiérarchisés

1. CAMPA = PA net MP + FDA +FIA


=2.500.000 + 70.000 + 30.000 + 772.350
= 3.372.350 FC (valeur d’entrée des MP)

2. CAMPU = CAMPA + SIMP – SFMP


= 3.372.350 + 440.000 – 500.000
= 3.312.350 FC (valeur de sortie de MP)

3. CPPFF = CAMPU + FDF + FIF


= 3.312.350 + 180.000 + 1.029.800
= 4.522.150 FC (valeur d’entrée des PF)

4. CPPFV = CPPFF + SIPF –SFPF


= 4.522.150 + 320.000 – 150.000
= 4.692.150 FC (valeur de sortie de PF)

5. CD° = FDD° + FID°


= 90.000 + 80.000 + 257.450
= 427.450 FC

6. CAS = FI ADM + FI FIN


= 257.450 + 257.450
= 514.900 FC

7. CR = CPPFV + CD° + CAS


= 4.692.150 + 427.450 + 514.900
= 5.634.500 FC
75

ACTIVITE 3 : ETUDES DES COMPTES DE LA COMPTABILITE


ANALYTIQUE

A. FICHE PEDAGOGIQUE

1. Objectifs spécifiques

Au terme de cette activité, les participants seront capables de (d’) :


 définir les concepts : CAGE intégrée et CAGE autonome ;
 analyser le schéma de la CAGE ;
 présenter les comptes des coûts et coût de revient ;
 journaliser en CAGE intégrée ;
 journaliser en CAGE autonome.

2. Supports

 ALPHONSE VERHULST, Comptabilité Analytique d’Exploitation, éd.


CRP, Kinshasa, 2010 ;
 SAMBA ZAMAMBU L. et LOKO TUZOLANA B., Comptabilité Analytique,
2ème édition, Mediaspaul, Kinshasa, 2013 ;
 DOBILL M., Comptabilité OHADA, Tome 3, éd. Kartala, Paris, 2011 ;
 EPSP, DIPROMAD, Curriculum des Humanités Techniques
Commerciales, Commerciale et Gestion, Kinshasa 2014 ;
 MAPAPA MBANGALA, Comptabilité Générale, Syscohada, éd. De Boeck-
Université, Bruxelles ; 2011 ;
 OHADA, Acte Uniforme relatif au Droit comptable à l’information
financière et système comptable OHADA, Journal officiel, Yaoundé, le
15 Février 2017 ;
 OHADA, Journal officiel, acte uniforme au droit des sécurités
commerciales et du groupement d’intérêt économique, adopté le 30
Janvier 2014 ;
 Omar SAMBE et Mamadou Ibra DIALLO, Le praticien comptable,
système comptable OHADA, éd. Comptables et Juridiques, Dakar 2003 ;
 Roger MASAMBA MAKELA (sous la direction), Manuel de Droit et
comptabilité OHADA, CNO, Kinshasa, Avril 2015 ;
 SERNAFOR TECHNIQUE, Module de formation sur le système comptable
OHADA 3e com., 2015.

3. Méthodes et techniques : exposé, discussion dirigée, brainstorming et


travail de groupe

4. Durée : 150 minutes


76

5. Déroulement de l’activité

METHODES ET
N° TACHES DUREE
TECHNIQUES
1 Présenter l’activité et ses objectifs Exposé 10 min.
 Définir les concepts de base :
Comptabilité Analytique de Gestion
2 (CAGEE), CAGE intégrée, CAGE Brainstorming 20 min.
autonome, comptes réfléchis, branches
activités, Coûts hiérarchises,
rentabilité, Centre d’analyse.
Constituer les sous-groupes pour
répondre aux questions suivantes :
 énoncer les principes de la
comptabilité analytique ;
 présenter les comptes de la CAGE ;
 comptabiliser en CAGE intégrée dans
3 une entité commerciale ; Travail en groupe 60 min.
 comptabiliser en CAGE intégrée dans
une entité industrielle ;
 comptabiliser en CAGE autonome
dans une entité commerciale ;
 comptabiliser en CAGE autonome
dans une entité industrielle.
En plénière : le rapporteur de chaque
sous-groupe présente la production de
4 son équipe suivie de mise en commun Discussion dirigée 40 min
avec les membres des autres sous-
groupes et du facilitateur suivi de débat.
Questions de synthèse
 Définir la CAGE intégrée et la CAGE
autonome ;
 Saisir les stocks initiaux en CAGE
intégrée et autonome ;
 Saisir et repartir les charges en CAGE
5 intégrée et autonome ; Discussion dirigée 20 m
in.
 Présenter les comptes des coûts et
coût de revient dans une entité
commerciale ;
 Présenter les comptes des coûts et
coût de revient dans une entité
industrielle ;
77

B. FICHE TECHNIQUE

1. DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE

 Comptabilité Analytique de Gestion (CAGEE) : Système d'analyse et de


traitement autonome de données permettant de calculer des coûts et des
résultats “analytiques ” de nature à fournir des informations utiles à la
gestion de l'entité.
 Comptabilité Analytique d’Exploitation intégrée : mode de traitement
des données permettant de fournir, au moyen d'une seule comptabilité, à
la fois les informations de la comptabilité analytique de gestion et les
comptes de la comptabilité générale destinés à l'établissement des états
financiers de synthèse.
 Comptabilité Analytique d’Exploitation autonome : mode de traitement
des données permettant de fournir, les informations de la comptabilité
analytique de gestion.
 compte réfléchi : est un compte de la comptabilité analytique qu’assure
le lien entre la comptabilité générale et la comptabilité analytique (compte
92).
 Une entité à production multiple : est une unité économique produisant
plusieurs types de produit ou fournissant une diversité de services.
 Branches activités : sont des secteurs d’activités
 Coûts hiérarchises : est la maniéré dont les coûts se succèdent.
 La rentabilité : est le résultant pris en pourcentage
 Centre d’analyse : est un centre de frais ou complets de section.

2. GENERALITES

2.1. Présentation de comptes de la comptabilité analytique de gestion

D’après l’Acte Uniforme relatif au droit comptable et à l’information


financière en vigueur, l’usage des comptes 92 à 99 est laissée à l’initiative
des entités qui utilisent les découpages convenant le mieux à leur :
- structure ;
- politique des coûts ;
- organisation.

Les comptes à deux chiffres 92 à 99 ci-dessus rappelés sont des caractères


suffisamment général pour répondre aux besoins de toute entité qui les
subdivise à sa convenance ; mais cela, dans le but de rendre facile les
calculs :
78

- des coûts et des coûts de revient ;


- des valeurs en stocks ;
- des résultats analytiques.

Retenons que les comptes principaux de la comptabilité analytique sont les


suivants :
- 92 comptes réfléchis ;
- 93 comptes de reclassement ;
- 94 comptes de coûts ;
- 95 comptes de stocks ;
- 96 comptes d’écarts sur coûts préétablis ;
- 97 comptes de différences des traitements comptables ;
- 98 comptes des résultats.
- 99 comptes des liaisons internes.
Les comptes ci-dessus peuvent être subdivisés selon l’organisation de l’entité
et les besoins internes ressentis par celle-ci.
La subdivision ci-dessous est proposée à titre indicatif pour des raisons
didactiques.

a) 92 Comptes réfléchis

Ils enregistrent par réflexion :


- le montant des stocks et travaux en cours au début de l’exercice (classe 3) ;
- le montant des charges de la comptabilité générale (classe 6 et 8) ;
- le montant des produits de la comptabilité générale (classe 7).

Ces comptes sont structurés de la manière suivante :


- 921 Stocks initiaux réfléchis de 31 à 38 ;
- 922 Achats réfléchis : 60 Achats (601, 602, 604, 608) ;
- 924 Consommations intermédiaires réfléchies (605, 61, 62, 63, 64, 65) ;
- 926 Autres charges des activités ordinaires réfléchies (66, 67, 68, 69 …) ;
- 927 Produits d’exploitation réfléchis (70, 71, 72, 73, 75,77, 78, 79) ;

b) 93 Comptes de reclassements

Ces comptes enregistrent les charges indirectes lors des répartitions entre
les différentes fonctions de l’entité.

Les principaux comptes divisionnaires de fonction d’analyse ou comptes de


sections sont :
- 930 fonction « administration »
- 931 fonction « financière »
79

- 932 fonction « approvisionnement »


- 933 fonction « production »
- 934 fonction « auxiliaires»
- 937 fonction « distribution»
Notons que chaque compte de fonction d’analyse peut, selon les besoins
internes de l’entité, être subdivisé en sous comptes.

c) 94 Comptes de coûts

Ces comptes enregistrent les coûts hiérarchisés de biens et services. Ils sont
structurés comme suit :
- 940 Coût d’achat ;
- 941 Coût de production ;
- 942 Coût de distribution ;
- 943 Coût de revient ;
Les comptes ci-dessus peuvent aussi être subdivisés selon qu’il y a des types
de marchandises, de matières premières, de produits finis, de services
rendus, ...etc.

d) 95 Comptes de stocks

Ces comptes enregistrent les mouvements d’entrées et sorties de stock et


sont regroupés comme suit :
- 951 Stock de marchandises ;
- 952 Stock de matières et fournitures liées ;
- 953 Stock d’autres approvisionnements ;
- 954 Stock de produits en cours ;
- 955 Service en cours ;
- 956 Stock de produits finis ;
- 957 Stock de produits intermédiaires et résiduels.

Ces comptes peuvent être subdivisés selon les besoins internes de l’entité en
fonction de types de marchandises, de matières premières, de produits finis,
de services rendus ; …etc.

e) 96 Comptes d’écarts sur coût préétablis

Ces comptes enregistrent les coûts standards qu’il convient de comparer aux
coûts réels ou coût constatés.
Leur subdivision se présente comme suit :
- 960 Ecart sur matières premières ;
- 961 Ecart sur main-d’œuvre ;
- 962 Ecart sur frais de fonction production ;
80

- 963 Ecart sur frais de fonction ventes…

f) 97 Comptes des différences des traitements comptables

Ces comptes enregistrent les différences existant entre les charges et/ou les
produits de la comptabilité générale et ceux retenus en comptabilité
analytique pour le calcul des coûts et résultats analytiques.

Ils peuvent se subdiviser comme suit :


- 970 Différences d’inventaires (constatés entre l’inventaire physique
valorisé et l’inventaire comptable) ;
- 971 Charges non incorporables ;
- 972 Charges supplétives incorporées.

e) 98 Comptes de résultats

Ils enregistrent le coût de revient et le montant des ventes de chaque


produits, d’une part, et les reports des différences incorporation, d’autre
part, en vue de déterminer le résultat analytique réalisé par l’entité au cours
de la période.
Ce compte peut être subdivisé comme suit :
98 : résultat analytique ;
981 : report des différences d’incorporation
983 : résultat analytique d’exploitation

h) 99 Comptes de liaisons internes

Ces comptes sont utilisés dans l’entité au sein desquelles il existe des
agences ou des sièges d’exploitation qui tiennent, indépendamment du siège
central, une comptabilité autonome. Ils jouent un rôle analogue à celui du
compte 18 « compte de liaison des établissements ».

1.2. Terminologie de base

a) Imputation

Ce terme a deux acceptations :

- en comptabilité, en général, il désigne l’inscription d’un montant au débit


ou au crédit d’un compte ;

- en comptabilité analytique, l’imputation consiste dans l’inscription des


coûts des centres d’analyse aux comptes de coûts des produits en
proportion des unités d’œuvre des centres consacrés à ces produits.
81

C’est aussi l’opération qui consiste à intégrer les charges communes dans les
coûts.

b) saisie (en comptabilité analytique des éléments de la comptabilité


générale).

C’est le virement pour solde des informations fournies par le compte des
charges et des produits de la comptabilité générale en vue de faire apparaitre
les coûts, coûts de revient et résultats.

Cette saisie peut s’effectuer directement ou indirectement.

La saisie est dite directe quand la comptabilité analytique est intégrée dans
la comptabilité générale.

Il y a hybridation dans la mesure où les comptes de la comptabilité générale


de la classe 9 sont débités ou crédités avec ceux de la comptabilité générale.
D’où l’expression :

Comptabilité analytique intégrée.

On parle de la saisie indirecte quand le recours exclusif aux comptes de la


classe 9 est assuré par l’usage des comptes réfléchis. Il s’agit de la
comptabilité analytique autonome.

c) L’affectation

C’est l’inscription des charges directes dans les coûts de biens et services
produits

d) La ventilation

Est l’ensemble d’opérations qui permettent de répartir et d’imputer les frais


indirects dans les coûts et coût de revient des biens économiques produits
par l’entité.

La ventilation comprend :
- la répartition primaire ;
- la répartition secondaire ;
- l’imputation des frais indirects aux coûts.

2.3. Schémas de fonctionnement des comptes

Le fonctionnement des comptes de la comptabilité analytique de gestion se


fait selon l’ordre croissant des numéros des comptes.
82

2.3.1. Comptes réfléchis

Les comptes réfléchis sont des comptes synthétiques, c'est-à-dire ils ne


comprennent qu’un seul chiffre correspondant à plusieurs valeurs issues de
certain nombre des comptes de la comptabilité générale.

DEBIT 92 COMPTES REFLECHIS


CREDIT
DEBIT 921 Stocks initiaux réfléchis
CREDIT
Jamais débité Stocks initiaux réfléchis de 31 à 38 ;
DEBIT 922 Achat réfléchis
Crédit
Jamais débité Achats réfléchis : 60 Achats (601, 602,
604, 608) ;

DEBIT 924 Consommation intermédiaires réfléchis


CREDIT
Jamais débité Consommations intermédiaires réfléchies
(605, 61, 62, 63, 64, 65) ;
DEBIT 926 Autres charges des activités ordinaires réfléchies
CREDIT
Jamais débité Autres charges des activités ordinaires
réfléchies (66, 67, 68, 69 …) ;
DEBIT 927 Produits d’exploitation réfléchis
CREDIT
Produits d’exploitation réfléchis (70, 71, Jamais crédité
72, 73, 75,77, 78, 79) ;

2.3.2. Comptes de coûts


DEBIT 94 COMPTES DE COUTS
CREDIT
940 Coût d’Achat
- Prix d’achat net (605, 601 , 602 & Coût d’achat marchandises ou matières
604/ou 921 achetées par le débit des comptes (951,
- Frais directs d’achat (61 à 68 / ou 924 & 952, 953)
926)
- Frais indirects d’achat (932)
DEBIT 941 COUT DE PRODUCTION
CREDIT
- Coût d’achat de matières premières
utilisées (952) Coût de production produits finis
- Frais directs de production (605, 61 à fabriqués par débit du compte 956 stock
68 / ou 924 & 926 de produits finis, 954 ; 957.
- Frais indirects de production (933)
- Coût de production des produits
83

intermédiaires utilisés (954)


- Empaquetage
DEBIT 942 COUT DE DISTRIBUTION
CREDIT
- Frais directs de distribution (61 à 68 /
ou 924 & 926 Coût de distribution par le débit du
- Frais indirects de distribution (937) compte 943 coût de revient
- Coût d’achat des emballages utilisés
(953)

DEBIT 943 COUT DE REVIENT


CREDIT
- Coût de production des produits finis Coût de revient par le débit du compte 983
vendus (956) ou 951 CAMV
- Coût de distribution (942)
- Coût des autres sections

1.3.3. Comptes de résultats analytiques


DEBIT 98 à 983 RESULTATS ANALYTIQUES
CREDIT
Transfert de coût de revient par le crédit Saisie du chiffre d’affaires par le débit
du compte 943. du compte 971.

2.3.4. Comptes des charges non- incorporables


DEBIT 971 Charges non-incorporables
CREDIT

Saisie des charges non-incorporables Transfert des charges non-incorporables


par le crédit de comptes 61 à 68 ou par le débit du compte 98 Résultat
924/926 analytique

DEBIT 972 Elements supplétifs


CREDIT
Transfert de charges supplétives par le Incorporation des charges supplétives
crédit du compte de résultat analytique dans les comptes de reclassement des
(98) charges par le débit de compte 93.

2.4. TYPOLOGIE DE SAISIE

Les données comptables de l’entité peuvent être saisies soit en Comptabilité


analytique intégrée, soit en Comptabilité analytique autonome selon le type
d’entité. Deux catégories d’entité se dégagent :
- Entité commerciale ;
- Entité industrielle.
84

2.4.1. Comptabilité analytique intégrée

La Comptabilité analytique intégrée permet de fournir, au moyen d'une


seule comptabilité, à la fois les informations financières de la comptabilité
analytique de gestion et les comptes de la comptabilité générale par
l’intermédiaire du compte « 92 comptes réfléchis » qui sert de trait d’union
entre les deux comptabilités.

Les comptes réfléchis fonctionnent en inverse des comptes de la


Comptabilité générale c’est-à-dire d’une manière « réfléchie », comme « le
miroir », gauche (débit) devient droit (crédit) et, droite (crédit) devient
gauche (débit).

Nous retiendrons :

921 : Stocks initiaux réfléchis (comptes 31 à 38);


922 : Achats réfléchis (comptes 601, 602, 604 et 608);
924 : Consommations intermédiaires réfléchies (comptes 605, 61, 62, 63, 64
et 65);
926 : Autres charges des activités ordinaires réfléchies (comptes 66, 67, 68
et 69);
927 : Produits d’exploitation réfléchis (comptes 70, 71, 72, 73, 75, 76, 77, 78
et 79);

2.4.2. Entité Commerciale

1. Schéma de Comptabilisation

Croquis voir annexe 1

2. Journalisation

1. Saisie du stock initial

D C LIBELLE D C
951 Stock de marchandises X
953 Stock d’autres approvisionnements X
31 à Marchandises X
33 Autres approvisionnement X
Saisie des stocks d’ouverture

2. Saisie des achats


D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
60 à achats X
85

3. Saisie et affectation des charges directes


D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
942 Coût de distribution X
605 à Autres achats X
61 Transports X
62 Services extérieurs X
63 Autres services extérieurs X
64 Impôts et taxes X
65 Autres charges X
66 Charges de personnel X
67 Frais Financiers et charges assimilées X
68 Dotations aux amortissements X
69 Dotations aux provisions et aux dépréciations X

4. Saisie des charges indirectes


D C LIBELLE D C
930 Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X

605 à Autres achats X


61 Transports X
62 Services extérieurs X
63 Autres services extérieurs X
64 Impôts et taxes X
65 Autres charges X
66 Charges de personnel X
67 Frais Financiers et charges assimilées X
68 Dotations aux amortissements X
69 Dotations aux provisions et aux dépréciations X

5. Incorporation des éléments supplétifs


D C LIBELLE D C
930 Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
933 Fonction production X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X
972 à Eléments supplétifs X

6. Saisie des charges non incorporables


D C LIBELLE D C
971 Charges non incorporables X
605 à Autres achats X
86

61 Transports X
62 Services extérieurs X
63 Autres services extérieurs X
64 Impôts et taxes X
65 Autres charges X
66 Charges de personnel X
67 Frais Financiers et charges assimilées X
68 Dotations aux amortissements X
69 Dotations aux provisions et aux dépréciations X

7. Répartition et imputation des charges indirectes


D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
942 Coût de distribution X
930 à Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X

8. Mise en stock de marchandises et autres approvisionnements


D C LIBELLE D C
951 Stocks marchandises X
953 Stocks autres approvisionnements X
940 à Coût d’achat X

9. Sortie des marchandises


D C LIBELLE D C
943 Coût de revient X
951 à Stocks marchandises X

10. Sortie des emballages et autres approvisionnements pour le coût de


distribution
D C LIBELLE D C
942 Coût de distribution X
953 à Stock des autres appro. X

11. Transfert du coût de distribution dans le coût de revient


D C LIBELLE D C
943 Coût de revient X
942 à Coût de distribution X

12. Transfert du coût de revient au résultat analytique d’exploitation


D C LIBELLE D C
983 Résultat Analytique d’exploitation X
87

943 à Coût de revient X

13. Saisie du chiffre d’affaires de vente de marchandises


D C LIBELLE D C
701 Ventes marchandises X
983 à résultat analytique d’exploitation X

14. Transfert des Eléments supplétifs au résultat


D C LIBELLE D C
972 Eléments supplétifs X
98 à Résultat analytique X

15. Transfert des éléments non incorporables au résultat analyt.


D C LIBELLE D C
98 Résultat analytique X
971 à Charges non incorporables X

16. Transfert de résultat analytique d’exploitation au résultat


analytique
D C LIBELLE D C
983 Résultat Analytique d’exploitation X
98 à résultat analytique X

Application
La Société SAM UTSHUDI SNC commercialise les téléphones en RDC, Id.
Nat. 4587, NRC 2015-B-25 présente sa situation du mois de Mars 2018
comme renseigne les données de la comptabilité générale :

61 Transport : 1 900 000 FC dont 100 000 FC transport pour livraison HAO,
Appro 20% ; Distr.
30% ; Adm. 40% et finance 10%.

62 Services extérieures : 5 800 000 FC ; 400 000 Fc concernent Appro. 1/6 ;


Distr. 2/6 ; Adm 2/6 et Finance reste.

63 Autres services extérieures : 6 000 000 Fc Appro. 1/5 ; Distr. 1/5 et


Adm. Reste

64 Impôts et taxes : 8 000 000Fc ; 1 000 000Fc relatifs Appro. 50% et Distr.
50%
65 Autres charges : 6 000 000 FC pour lesquels 1 000 000 FC concernent
HAO, Appro. 10% ; Distr. 10% ; Adm 40% et Finance 40%.
88

66 Charges le personnel : 8 400 000 FC selon le nombre de travailleurs,


Appro. 600 agents ; Distr. 400 agents ; Adm 300 agents et Finance 100
agents.
67 Frais financiers et charges assimilées : 1 500 000 FC ; Appro. 20% ;
Distr. 30% ; Adm 40% et Finance 10%
68 dotation aux amortissements annuels : 36 000 000 FC ; Appro. 1/3 ;
Distr. 1/3 et Adm 1/3.
69 Dotations aux provisions : 9 000 000 FC ; Appro. 2/6 ; Distr 2/6 et Adm
reste.
Eléments supplétifs : 2 000 000 FC ; Appro. 3/5 et Distr 4/10.
Autres informations :
1. Achats : 1 000 téléphones, coût unitaire 22 000 FC
R3 obtenus 1% et TVA 16%
500 pièces d’emballage ; prix unitaire 300 FC et TVA 16%
2. Stocks initiaux :
400 Téléphones, coût unitaire 20 000 FC
200 pièces d’emballage, coût unitaire 300 FC
3. Stocks finaux :

800 Téléphones, coût unitaire 20 000 FC


300 pièces d’emballages, coût unitaire 300 FC

4. Dépréciations :

Stock initial : téléphone 2% et emballage 3%


Stock final : téléphone 3% et emballage 1%

5. Frais accessoires d’achat (Transport) 1 900 000 FC HT

6. Vente de téléphone 1 600 pièces à 45 000 FC HT, R3 accordés 5% et


emballage 400 pièces à 245,5 FC la pièce HT.

7. Produits financiers : 2 000 000 FC

Travail demandé :

1) Présenter le tableau de reclassement des charges (TRC)


2) Présenter le tableau d’exploitation fonctionnel (TEF)
3) dresser le tableau d’exploitation général
4) Calculer le coût de revient et le résultat analytique d’exploitation
5) Présenter le schéma de comptabilisation
89

6) Comptabiliser

Solution :

1) La TVA facturée récupérable n’intervient pas dans les calculs de coûts


et prix de revient
2) Coût réel d‘emballage utilisé (CREU) = Prix d’achat emballage + FAA
Emballage + Stock initial net Embal. – R3 obtenus sur Embal. - stock
final Net Embal – vente Emballage = 150 000 + 0 + 58 200 – 89 100 –
98 200 = 20 900

3) Coût de distribution = Fonction distr + charges directes de Distr


= 15 190 000 + 20 900 = 15 210 900 TEG
Sortie stock emballage = 150 000 + 0 + 58 200 – 89 100 = 119 100
Vente emballage = 98 200

4) Fonction Adm = 14 520 000


5) Coût financier = section finance – produits financiers = 3 830 000 –
2 000 000
= 1 830 000
6) Coût des autres sections = Fonction Adm + coût finance = 14 520 000
+ 1 830 000
= 16 350 000
Répartition des frais par section

1) 61 Transport : 1 800 000


Appro = 1 800 000 x 20% = 360 000
Distrib = 1 800 000 x 30% = 540 000
Admini = 1 800 000 x 40% = 720 000
Finance = 1 800 000 x 10% = 180 000
Total = 360 000 + 540 000 + 720 000 + 1801000 =
800 000

2) 62 Service Extérieurs : 5 400 000


Appro = 5 400 000 x 1/6 = 900 000
Distrib = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
Admini = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
Finance = 𝟔𝟔 − (𝟏𝟔 + 𝟐𝟔 + 𝟐𝟔) = 𝟔𝟔 − 𝟓𝟔 = 𝟏𝟔 = 𝟓 𝟒𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝐗 𝟏𝟔 = 𝟗𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎

Total = 900 000 + 1 800 000 + 1 800 000 + 900 000 = 5 400 000

3) 63 Autres services Extérieurs : 6 000 000


Appro = 6 000 000 x 1/5 = 1 200 000
Distrib = 6 000 000 x 1/5 = 1 200 000
𝟓 𝟏 𝟏 𝟓 𝟐 𝟑 𝟑
Admini = reste − (𝟓 + 𝟓) = 𝟓 − = 𝟓 = 𝟔 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝑿 = 𝟑 𝟔𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
𝟓 𝟓 𝟓
90

Total = 1 200 000 + 1 200 000 + 3 600 000 = 000


6 000

4) 64 Impôt et taxes : 7 000 000


Appro = 7 000 000 x 50% = 3 500 000
Distrib = 7 000 000 x 50% = 3 500 000
Admini = 0
Finance = 0
Total = 3 500 000 + 3 500 0007 000
= 000

5) 65 Autres charges :
Appro = 5 000 000 x 10% = 500 000
Distrib = 5 000 000 x 10% = 500 000
Admini = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
Finance = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
Total = 500 000 + 500 000 + 2 000 000 + 2 000 5000
000=000

6) 66 Charges de personnel : 8 400 000


Appro = 8 400 000 x 600/ 1400 = 3 600 000
Distrib = 8 400 000 x 400/ 1 400 = 2 400 000
Admini = 8 400 000 x 300/ 1 400 = 1 800 000
Finance = 8 400 000 x 100/ 1 400 = 600 000
Total = 3 600 000 + 2 400 000 + 1800 000 + 600 000
8 400=000

7) 67 Frais financiers et charges assimilés : 1 500 000


Appro = 1 500 000 x 20% = 300 000
Distrib = 1 500 000 x 30% = 450 000
Admini = 1 500 000 x 40% = 600 000
Finance = 1 500 000 x 10% = 150 000
Total = 300 000 + 450 000 + 600 000 + 150 000 1 500=000

8) 68 Dotation aux amort. : 3 000 000


Appro = 3 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Distrib = 3 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Admini = 3 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Finance = 0
Total = 1 000 000 + 1 000 000 + 1 000 000
3 000=000

9) 69 Dotation aux prov. et aux dépréciation : 9 000 000


Appro = 3 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Distrib = 3 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Admini = 3 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Finance = 0
9 000 000
91

Total = 3 000 000 + 3 000 000 + 3 000 000 =

10) 972 Eléments supplétifs : 2 000 000


Appro = 2 000 000 x 60% = 1 200 000
Distrib = 2 000 000 x 40% = 800 000
Admini = 0
Finance = 0
Total = 1 200 000 + 800 000 = 000
2 000
92

1) Tableau de reclassement des charges (TRC)

Charges Montant Charges Charges Fonction Fonctions


incorp non principales auxiliaires
incorp Appro. Distr. Adm. Fin.
61 Transport 1 800
1 900 000 100 000 360 000 540 000 720 000 180 000
000
62 Services ext. 5 400 1 800
5 800 000 400 000 900 000 1 800 000 900 000
000 000
63 Autres services 6 000 1 200
6 000 000 - 1 200 000 3 600 000 -
ext. 000 000
64 Impôts et taxes 7 000 1 000 3 500
8 000 000 3 500 000 - -
000 000 000
65 Autres charges 5 000 1 000 2 000
6 000 000 500 000 500 000 2 000 000
000 000 000
66 Charges de pers 8 400 2 400
8 400 000 - 3 600 000 1 800 000 -
000 000
67 Frais financiers 1 500
1 500 000 - 300 000 450 000 600 000 600 000
000
68 Dot. Aux amort. 36 000 3 000 33 000 1 000
1 000 000 1 000 000 150 000
000 000 000 000
69 Dot aux prov. 9 000 3 000
9 000 000 - 3 000 000 3 000 000 -
000 000
972 Eléments 12 000 2 000
- 1 200 000 800 000 - -
supplétifs 000 000
Total 84 600 49 100 35 500 15 560 15 190 14 520 3 830
000 000 000 000 000 000 000
93
94

2) Tableau d’exploitation fonctionnel (TEF)



01 Chiffre d’affaire brut (CAB) 72 000
02 R3 accordés 5% 000
- 3 600
000
03 Chiffre d’affaire net (CAN) 68 400
Prix d’achat brut marchandise (1 000 x 000
04 22 000 FC) 22 000 000
05 - R3 obtenus 1% - 2 200 000
06 Prix d’achat net marchandise 19 800 000
07 + FAA (charges directes) + 1 900 000
08 + Fonction Approv. +
15 560 000
09 Coût d’achat de Mses (CAMA) 37 260 000
10 + Stock initial net (8 000 000 – 160 000) + 7 840 000
11 - Stock final net (16 000 000 – 480 000) -
15 520 000
12 Coût d’achat de Mses vendues (CAMV) - 29 580
13 Marge Commerciale (MC) 000
14 Coût de distribution (CD) (15 190 000 + 38 820
20 900) 000
- 15 210
900
15 Marge sur coût de distrib. (M/CD) 23 609
16 Coût des autres sections (CAS) 100
- 16 350
000
17 Résultat analytique d’exploitation 7 259 100

3. Tableau d’exploitation général

Tableau d’Exploitation Général


Charges Produits
1) Achats 1) Ventes
Mses : Mses :
22 000 000 72 000 000
Emballages : Emballages :
150 000 98 200
Autres : Autres :
0 0
2) Stock initial 2) Stock final
Mses : Mses :
8 000 000 16 000 000
Emballage : Emballages :
60 000 90 000
Autres : Autres :
0 0
95

3) Charges 3) Produits
Directes : Produits financiers :
1 900 000 2 000 000
Indirectes (TRC) : 4) Dépréciation stock initial
49 100 000 Mses :
4) Dépréciation stock final 160 000
Mses : Emballages :
480 000 1 800
Emballages : Autres :
900 0
Autres : 5) R3 obtenus
0 Mses :
5) R3 accordés 2 200 000
Mses. : Emballages :
3 600 0000 0
Emballages : Autres :
0 0
Autres :
0
Solde (bénéfice) :
7 259 100
92 550 000 92 550 000
Produits = 92 550 000
Charges = - 85 290 900
Résultat = 7 259 100

4) Coût de revient (CR)

Coût de revient = CAMV + CD + CAS


Coût de revient = 29 580 000 + 15 210 900 + 16 350 000 = 61 140 900
Chiffre d’affaire net = 72 000 000 – 3 600 000 = 68 400 000
Résultat analytique d’exploitation = chiffre d’affaire net – coût de revient
= 68 400 000 – 61 140 9007 = 259 100

5) SCHEMA

Voir annexe 2

6) Comptabilisation en Comptabilité analytique intégrée


N° D C LIBELLE D C
951 Stock de marchandises 8 000 000
953 Stock d’autres approv. 60 000
1
921 à Stock initial réfléchi 8 060 000
Saisie du stock initial
96

9401 Coût d’achat des marchandises 19 800 00


9403 Coût d’achat des emballages 0
2 601 à Achats marchandises 150 000 19 800 000
608 Achats d’emballages 150 000
Achats réfléchis
9401 Coût d’achat des marchandises 1 900 000
3 61 à Transport 1 900 000
Saisie des charges directes
930 Fonction administration 14 520 00
931 Fonction financière 0
932 Fonction approvisionnement 3 830 000
937 Fonction distribution 14 360 00
61 à Transport 0 1 800 000
62 Services extérieurs 14 390 00 5 400 000
63 Autres services extérieurs 0 6 000 000
64 Impôts & taxes 7 000 000
4 65 Autres charges 5 000 000
66 Charges de personnel 8 400 000
67 Frais financiers et charges 1 500 000
68 assimilés 3 000 000
69 Dotation aux amortissements 9 000 000
Dot. aux prov. et aux
dépréciations
Imputation des charges
incorporables
932 Fonction approv. 1 200 000
937 Fonction distribution 800 000
5 972 à Eléments supplétifs 2 000 000
Incorporation des éléments
suppl.
971 Charges non incorporables 35 500 00
61 à Transport 100 000
62 Services extérieurs 400 000
64 Impôts et taxes 1 000 000
6
65 Autres charges 1 000 000
68 Dotation aux amortissements 33 000 000
Saisie des charges non
incorporables
9401 Coût d’achat des marchandises 15 560 00
942 Coût de distribution 0
7 932 à Fonction Approvisionnement 15 190 00 15 560 000
937 Fonction distribution 0 15 190 000
Imputation aux coûts
951 Stock des marchandises 37 260 00
8 9401 à coût d’achat des marchandises 0 37 260 000
Mise en stock des Mses
953 Stock des autres 150 000
9
9403 approvisionnements 150 000
97

à coût d’achats d’autres approv.


Mise en stock d’emballages
com.
942 Coût de distribution 119 100
953 à Stock des autres Approv. 119 100
10
Sortie des emballages com pour
le Coût de distrib.
943 Coût de revient 29 580 00
11 951 à stock des marchandises 0 29 580 000
Sortie des Mses pour vente
927 Produits d’exploitation réfléchis 98 200
942 à coût de distribution 98 200
12
Saisie du chiffre d’affaire
d’emballage
943 Coût de revient 18 360 00
930 à Fonction Administration 0 14 520 000
13 931 Fonction Financière 3 830 000
Imputation des charges
indirectes
983 Résultat analytique d’exploitation 63 099 10
943 à Coût de revient 0
14
Transfert du coût de revient au 63 099 100
résultat
927 Produits d’exploitation réfléchis 68 400 00
983 à résultat analytique 0 68 400 000
15 d’exploitation
Saisie du chiffre d’affaire de
vente Mses
927 Produits d’exploitation réfléchis 2 000 000
983 à résultat analytique 2 000 000
16
d’exploitation
saisie de produits financiers
983 Résultat analytique d’exploitation 7 259 100
98 à Résultat analytique 7 259 100
17
Transfert de résultat analytique
au résultat
98 Résultat analytique 35 500 00
971 à charges non incorporables 0 35 500 000
18
Transfert des charges non
incorporables au résultat
972 Eléments supplétifs 2 000 000
98 à Résultat analytique 2 000 000
19
Transfert des éléments Suppl.au
résultat
98

2.1.2. Entité Industrielle

1. Schéma de Comptabilisation

Voir Annexe 3

1. Journalisation

1. Saisie des stocks initiaux


D C LIBELLE D C
952 Stocks matières premières et fournitures liées X
953 Stocks autres approvisionnements X
32 à Matières premières et fournitures liées X
33 Autres appro. X
34 Produits en cours X
36 Produits finis X
37 Produits intermédiaires et résiduels X

2. Saisie des achats


D C LIBELLE D C
940 Coût X
60 à Achats X

3. Saisie et affectations des charges directes


D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
941 Coût de distribution X
942 Coût de revient X
605 à Autres achats X
61 Transports X
62 Services extérieurs X
63 Autres services extérieurs X
64 Impôts et taxes X
65 Autres charges X
66 Charges de personnel X
67 Frais Financiers et charges assimilées X
68 Dotations aux amortissements X
69 Dotations aux provisions et aux X
dépréciations

4. Saisie des charges indirectes


D C LIBELLE D C
930 Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
933 Fonction production X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X
99

.
605 à Autres achats X
61 Transports X
62 Services extérieurs X
63 Autres services extérieurs X
64 Impôts et taxes X
65 Autres charges X
66 Charges de personnel X
67 Frais financiers et charges assimilées X
68 Dotations aux amortissements X
69 Dotation aux provisions et aux dépr. X

5. Incorporation des éléments supplétifs dans les frais sections


D C LIBELLE D C
930 Fonction d’administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
933 Fonction production X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X
972 à Eléments supplétifs X

6. Saisie des charges non Incorporables


D C LIBELLE D C
971 Charges non incorporables X
605 à Autres achats X
61 Transports X
62 Services extérieurs X
63 Autres services extérieurs X
64 Impôts et taxes X
65 Autres charges X
66 Charges de Personnel X
67 Frais financiers et charges assimilées X
68 Dotations aux amortissements X
69 Dotations aux provisions et aux dépr.

7. Répartition et imputation des charges indirectes aux coûts


D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
941 Coût de production X
942 Coût de distribution X
930 à Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
933 Fonction production X
934 Fonctions auxiliaires X
100

937 Fonction distribution X

8. Mise en stocks de matières et autres approvisionnement


D C LIBELLE D C
952 Stocks Matières premières et fournitures liées X
953 Stocks autres approvisionnements X
940 à Coût d’achat X

9. Sortie des matières premières, consommables et autres pour la


production
D C LIBELLE D C
941 Coût de production X
952 à Stock de matières premières et fournitures X
953 liées X
954 Stock d’autres approvisionnements X
955 Stock de produits en cours X
957 Services en cours X
Stock de produits intermédiaires et
résiduels

10. Sortie des Emballages et autres approvisionnements pour la


consommation
D C LIBELLE D C
941 Coût de production X
942 Coût de distribution X
953 à Stocks autres approvisionnements X

11. Mise en stock des produits finis et semi œuvrés


D C LIBELLE D C
954 Stock de produits en cours X
955 Services en cours X
956 Stock de produits finis X
957 Produits intermédiaires et résiduels X
941 à Coût de production X

12. Sortie des produits finis et produits intermédiaires et résiduels pour


vente
D C LIBELLE D C
943 Coût d revient X
956 à Stock de produits finis X
957 Stocks produits intermédiaires et résiduels X

13. Transfert du coût de distribution au coût de revient


D C LIBELLE D C
943 Coût de revient X
942 à Coût de distribution X
101

14. Transfert du coût de revient au résultat analytique d’exploitation


D C LIBELLE D C
983 Résultat analytique d’exploitation X
943 à Coût de revient X

15. Saisie du chiffre d’affaires


D C LIBELLE D C
70 Produits d’exploitation X
983 à Résultat analytique d’exploitation X

16. Transfert des éléments supplétifs au résultat analytique


D C LIBELLE D C
972 Eléments supplétifs X
98 à résultat analytique X

17. Transfert du résultat analytique d’exploitation au résultat


analytique (bénéfice)
D C LIBELLE D C
983 Résultat analytique d’exploitation X
98 à Résultat analytique X

18. Transfert des charges non incorporables au résultat analytique


D C LIBELLE D C
971 Charges non incorporables X
98 à résultat analytique X

3. Application
L’entité « FEDEKA » SNC en sigle « KAKA » SNC est constituée par
MAKENGO MBESA Fédé, Célestin KAPINGA et Alain KAJINGU spécialisée à
la fabrication de jus « INSPECTA » en RDC, donne les informations relatives
à ses activités de Juin 2018, en provenance de la comptabilité générale :

61 Transport : 1 900 000 Fc dont 100 000 Fc transport pour livraison HAO,
Appro 20% ; Distr.
30% ; Adm. 40% et finance 10%.

62 Services extérieures : 5 800 000 Fc dont 400 000 Fc charges non


incorporables, concernent Appro. 1/6 ; Distr. 2/6 ; Adm 2/6 et Finance
reste.

63 Autres services extérieures : 6 000 000 FcAppro. 1/5 ; Distr. 1/5 et Adm.
Reste

64 Impôts et taxes : 8 000 000Fc ; 1 000 000Fc relatifs Appro. 50% et Distr.
50%
102

65 Autres charges : 6 000 000 Fc pour lesquels 1 000 000 Fc concernent


HAO, Appro. 10% ;
Distr. 10% ; Adm 40% et Finance 40%.

66 Charges e personnel : 8 400 000 Fc selon le nombre de travailleurs,


Appro. 600 agents ;
Distr. 400 agents ; Adm 300 agents et Finance 100 agents.

67 Frais financiers et charges assimilées : 1 500 000 Fc ; Appro. 20% ; Distr.


30% ; Adm 40%
et Finance 10%

68 dotation aux amortissements annuel 36 000 000 Fc dont 33 000 000


charges non incorporables, Appro. 1/3 ; Distr. 1/3 et Adm 1/3.

69 Dotations aux provisions et dépréciation : 9 000 000 Fc ; Appro. 2/6 ; Distr


2/6 et Adm reste.

Eléments supplétifs : 2 000 000 Fc ; Appro. 3/5 et Distr 4/10.

Autres informations :

 Achats : Matières premières : 22 000 000


Matières consom. : 0
Emballages cons : 250 000
Autres achats : 0
 Vente :
Produits finis : 72 000 000
Emballage com. : 140 000
Produits intermédiaires : 0

 Stocks initiaux :
Matières premières : 8 000 000
Matières consom. : 0
Emballages com. : 60 000
Produits finis : 4 000 000
Produits intermed. : 2 000 000
En cours : 1 500 000

 Stocks finaux :
Matières premières : 16 000 000
Matières cons. : 0
Emballages cons. : 90 000
Produits finis : 3 000 000
103

Produits intermed. : 1 400 000


En cours : 1 000 000

 Dépréciations Stocks finaux :


Matières premières : 160 000
Matières cons. : 0
Emballage : 1 800
Produits finis : 0
Produits intermédiaires : 0
Autres produits : 0

 Dépréciations du stock final


Matières premières : 480 000
Matières cons. : 0
Emballages : 900
Produits finis : 0
Produits Intermed. : 0
Autres produits : 0
 R3 accordés
Produits finis : 3 600 000
Emballages cons. : 0
Produits interm : 0

 R3 obtenus
Matières premières 2 200 000
Matières consom. : 0
Emballages con. : 0
Autres Achats : 0
 Frais accessoires d’achat (Transport) 1 000 000 FC HT
 Frais de production 900 000 FC HT
 Répartition secondaire :
Adm : 10 % fin., appro. 50%, prod. 25% et distri. 15%
Fin. : appro. 40%, prod. 15% , distri. 20% et adm 25%.
 Emballages consommés concernent la fonction distribution
Travail demandé :
1. Présenter le tableau de reclassement des charges (TRC)
2. Présenter le tableau d’exploitation fonctionnel (TEF)
3. Dresser le compte d’exploitation général (Tableau d’exploitation
générale)
4. Calculer le coût de revient et le résultat analytique d’exploitation
5. Présenter le schéma de comptabilisation
6. Passer les écritures comptables en comptabilité analytique intégrée.
104

Solution :

Répartition Primaire :

1) 61 Transport : 1 800 000


Appro = 1 800 000 x 20% = 360 000
Distrib = 1 800 000 x 30% = 540 000
Admini = 1 800 000 x 40% = 720 000
Finance = 1 800 000 x 10% = 180 000
Total = 360 000 + 540 000 + 720 000 + 1801000 =
800 000

2) 62 Service Extérieurs : 5 400 000


Appro = 5 400 000 x 1/6 = 900 000
Distrib = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
Admini = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
Finance = 𝟔𝟔 − (𝟏𝟔 + 𝟐𝟔 + 𝟐𝟔) = 𝟔𝟔 − 𝟓𝟔 = 𝟏𝟔 = 𝟓 𝟒𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝑿 𝟏𝟔 = 𝟗𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
Total = 900 000 + 1 800 000 + 1 800 000 + 900 000 = 5 400 000

3) 63 Autres services Extérieurs : 6 000 000


Appro = 6 000 000 x 1/5 = 1 200 000
Distrib = 6 000 000 x 1/5 = 1 200 000
𝟓 𝟏 𝟏 𝟓 𝟐 𝟑 𝟑
Admini = reste 𝟓 − (𝟓 + 𝟓) = 𝟓 − = 𝟓 = 𝟔 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝑿 = 𝟑 𝟔𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
𝟓 𝟓

Total = 1 200 000 + 1 200 000 + 3 600 000


6 000=000

4) 64 Impôt et taxes : 7 000 000


Appro = 7 000 000 x 50% = 3 500 000
Distrib = 7 000 000 x 50% = 3 500 000
Admini = 0
Finance = 0
Total = 3 500 000 + 3 500 000 = 7 000 000

5) 65 Autres charges :
Appro = 5 000 000 x 10% = 500 000
Distrib = 5 000 000 x 10% = 500 000
Admini = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
Finance = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
Total = 500 000 + 500 000 + 2 000 000 + 2 000 000000
5 000 =

6) 66 Charges de personnel : 8 400 000


Appro = 8 400 000 x 600/ 1400 = 3 600 000
Distrib = 8 400 000 x 400/ 1 400 = 2 400 000
Admini = 8 400 000 x 300/ 1 400 = 1 800 000
Finance = 8 400 000 x 100/ 1 400 = 600 000
Total = 3 600 000 + 2 400 000 + 1800 000 + 600 000000
8 400 =
105

7) 67 Frais financiers et charges assimilés : 1 500 000


Appro = 1 500 000 x 20% = 300 000
Distrib = 1 500 000 x 30% = 450 000
Admini = 1 500 000 x 40% = 600 000
Finance = 1 500 000 x 10% = 150 000
Total = 300 000 + 450 000 + 600 000 + 1501 000 =
500 000

8) 68 Dotation aux amort. : 3 000 000


Appro = 9 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Distrib = 9 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Admini = 9 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Finance = 0
Total = 1 000 000 + 1 000 000 + 1 000 3000
000=000

9) 69 Dotation aux prov. et dépréciation : 9 000 000


Appro = 9 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Distrib = 9 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Admini = 9 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Finance = 0
Total = 3 000 000 + 3 000 000 + 3 000 9000
000=000
10) 972 Eléments supplétifs : 2 000 000
Appro = 2 000 000 x 60% = 1 200 000
Distrib = 2 000 000 x 40% = 800 000
Admini = 0
Finance = 0
Total = 1 200 000 + 800 0002 000
= 000
Coût réel d’emballages utilisés (CREU) = 250 000 + 0 + 58 200 –
89 100 – 140 000
= 79 100 (TEG)
Sortie stocks emballages = 250 000 + 0 + 58 200 – 89 100 = 219 100
Ventes emballages : 140 000
106

Répartition secondaire :

Administration : 780 000

Adm = 780 000 + 25% Fin


Fin = 3 050 000 + 10 Adm
Adm = 720 000 + 25% (3 050 000 + 10% Adm)
Adm = 780 000 + 0,25 (3 050 000 + 0,10 Adm)
Adm = 780 000 + 762 500 + 0,025 Adm
Adm = - 0,025 Adm = 780 000 + 726 000
0,975 Adm = 1 542 500
1 542 500
Adm = = 1 582 051
0,975

Approv. = 50% = 1 582 051 x 50% = 791 026


Prod. = 25% = 1 582 051 x 30% = 395 513
Dist. = 15% = 1 582 x 20% = 237 307
Fin = 10% = 1 582 051 x 10 = 158 205
Adm = 791 026 + 395 513 + 237 307 + 158 205 = 1 582 051

Finance = 3 050 000 + 158 205 = 3 208 205

Approv. = 40% = 3 208 205 x 40% = 1 283 282


Prod. = 15% = 3 202 205 x 15% = 481 231
Dist. = 20% = 3 208 205 x 20% = 641 641
Adm = 25% = 3 208 205 x 25 = 802 051
Fin = 1 283 282 + 421 231 + 641 641 + 802 051 = 3 208 205

1) Tableau de reclassement des charges (TRC)

Charges Montant Charges Charges Fonctions Principales Fonctions


Incorp non Auxiliaires
incorp. Appro. Prod. Distr. Adm Fin
61
1 900 000 1 800 000 100 000 360 000 540 000 720 000 180 000
Transport
62 Services 900
5 800 000 5 400 000 400 000 900 000 1 800 000 1 800 000 -
Eext 000
63 Autres
services 6 000 000 6 000 000 - 1 200 000 1 200 000 3 600 000 -
ext.
64 Impôts 1 000
8 000 000 7 000 000 3 500 000 3 500 000 - -
et taxes 000
65 Autres 1 000 2 000
6 000 000 5 000 000 500 000 500 000 2 000 000 -
charges 000 000
66 Charges
8 400 000 8 400 000 - 3 600 000 2 400 000 1 800 000 600 000
de Pers.
67 Frais 1 500 150
1 500 000 - 300 000 450 000 600 000 -
financiers 000 000
68 Dot. 36 000 33 000
3 000 000 1 000 000 1 000 000 1 000 000 -
aux Amort. 000 000
107

69 Dot.
9 000 000 9 000 000 - 3 000 000 3 000 000 3 000 000 -
aux Prov.
Eléments
2 000 000 2 000 000 - 1 200 000 800 000 - -
supplétifs
Total 84 600 49 100 35 3 050
15 560 000 15 190 000 14 520 000 780 000
primaire 000 000 500 000 000
Adm - - - 791 026 395 513 237 307 158
205
Fin - - - 1 282 282 481 231 641 641 802 051 -
3 208
205
Total 84 600 49 100 35 500
17 634 308 16 066 744 15 398 948 0 0
secondaire 000 000 000

2. Tableau d’exploitation générale (TEG)

1. Chiffre d’affaire brut 72 000 000


2. R3 obtenus - 3 600 000
3. Chiffre d’Affaire Net 68 400 000
4. Prix d’Achat Brut Matières 22 000 000
5. R3 Obtenus - 2 200 000
6. Prix d’Achat Net Matières 19 800 000
7. Charges Directes d’achat +1 000 000
8. Charges indirectes d’achat (TRC) 17 634 308
9. Coût d’achat matières 38 434 308
10. Prix d’achat Emballages + 250 000
11. Coût d’achat matières et emballages 38 684 308
12. achetés +7 840 000
13. + Stock initial matières Net - 15 520 000
14. - Stock Final matières Net
Coût d’achat matières utilisées 30 754 308
15 (CAMU) +0
16. + Empaquetage + 900 000
17. + Charges directes de production + 16 066 744
18. + Charges indirectes de production + 1 500 000
19. (TRC) + 2 000 000
20. + En cours Initial - 1 000 000
21. + Stock initial Produits intermédiaires - 1 400 000
22. - En cours Final -0
23. - Stock final Produits intermédiaires
24. - Déchets
25. - 49 821 052
Coût de production produit fini 48 821 052
26. (CPPFF) + 4 000 000
+ Stock initial produit fini - 3 000 000
- Stock final produit fini
- Coût de production fini (CPPFV)
Marge sur coût de production 18 578 948
(M/CP) - 15 478 048
- Coût de distribution (CD)
15 398 948+79 100
108

27. Marge sur coût de Distribution 3 100


28. (M/CD) 900
- Coût des autres sections (CAS) -0
29. Résultat analytique d’exploitation 3 100 900
(RAE)

3. Tableau d’exploitation général (compte d’exploitation général)

Charges Tableau d’exploitation général


produits
1) Achats 1) Ventes
Matières premières : Produits finis :
22 000 000 72 000 000
Matières consom. : Emballage com. :
0 140 000
Emballages cons : Produits intermédiaires :
250 000 0
Autres achats :
0 2) Stock final
2) Stock initial Matières premières :
Matières premières : 16 000 000
8 000 000 Matières cons. :
Matières consom. : 0
0 Emballages cons. :
Emballages com. : 90 000
60 000 Produits finis :
Produits finis : 3 000 000
4 000 000 Produits intermed. :
Produits intermédiaires 1 400 000
2 000 000 En cours :
En cours : 1 000 000
1 500 000
3) Produits d’activités
3) Charges d’activités ordinaires
ordinaires Produits financiers :
Charges directes : 0
1 900 000 Autres produits :
Charges indirectes : 0
49 100 000
4) Dépréciation du stock initial
4) Dépréciations du stock final Matières premières :
Matières premières : 160 000
480 000 Matières cons. :
Matières cons. : 0
0 Emballage :
Emballages : 1 800
900 Produits finis :
Produits finis : 0
0 Produits intermédiaires :
109

Produits Intermed. : 0
0 Autres produits :
Autres produits : 0
0
5) R3 obtenus
5) R3 accordés Matières premières :
Produits finis : 2 200 000
3 600 000 Matières consom. :
Emballages cons. : 0
0 Emballages con. :
Produits interm : 0
0 Autres Achats :
Solde (bénéfice) 0
3 100 900
95 991 800 95 991 800

Produits = 95 991 800


Charges = 92 890 900
Solde = 3 100 900

4. Coût de revient

Coût de revient = CPPFV + CD + CAS

= 49 900 152 + 15 398 948 + 65


0 =299 100

Résultat = Chiffre d’Affaire Net – Coût de revient

= 68 400 000 – 65 299 100 = 900


3 100

5. Présenter le schéma de comptabilisation

Voir annexe 4
6. Journaliser

N° D C LIBELLE D C
952 Stocks matières prem. et 8 000 000
953 fournitures liées 60 000
954 Stocks autres approvision. 1 500 000
956 (Emballages) 4 000 000
957 Stocks produits en cours 2 000 000
1.
32 Stocks produits finis 8 000 000
33 Stocks produits intermédiaires et 60 000
34 résiduels 1 500 000
36 à Matières prem. et fournitures 4 000 000
37 liées 2 000 000
110

autres appro. (Emballages)


produits en cours
produits finis
produits intermédiaires et résiduels
Saisie des stocks initiaux
940 Coût d’achat des matières et fourn 22 000 00
1 Coût d’achat d’Emballages 0
2.
940 60 à Achats 250 000 22 250 000
2 Saisie des achats
940 Coût d’achat des matières et fourn. 1 000 000
1 Coût de production 900 000
3. 941 61 à Transport 1 900 000
Saisie et affectation des charges
directe
932 Fonction approvisionnement 16 434
933 Fonction production 308
937 Fonction distribution 15 266
61 à Transports 744 1 800 000
62 Services extérieurs 15 398 5 400 000
63 Autres services extérieurs 948 6 000 000
64 Impôts & taxes 7 000 000
4. 65 Autres charges 5 000 000
66 Charges de personnel 8 400 000
67 Frais financiers 1 500 000
68 Dotation aux amortissements 3 000 000
69 Dotations aux prov. et 9 000 000
dépréciation
Saisie des charges indirectes
932 Fonction production 1 200 000
933 Fonction distribution 800 000
5. 972 à Eléments supplétifs 2 000 000
Incorp. des Eléments supplétif
aux sect.
971 Charges non incorporables 35 500 00
61 à Transports 0 100 000
62 Services extérieurs 400 000
64 Impôts et taxes 1 000 000
6. 65 Autres charges 1 000 000
68 Dotations aux amort. 33 000 000
Saisie des charges non incorp.

931 Fonction financière 158 205


932 Fonction approv. 791 026
933 Fonction Production 395 513
7.
937 Fonction Distr. 237 307
930 à Fonction administration 1 582 051
Répartition Fonction Adm
111

930 Fonction Adm 802 051


932 Fonction ApproV. 1 283 282
933 Fonction Prod. 481 231
937 Fonction Distr. 641 691
931 à Fonction Financière 3 208 205
Répartition fonction financière

940 Coût d’achat matières 17 634 30


1 Coût de production 8
941 Coût de distribution 16 066 74
942 932 à Fonction ApproV. 4 17 634 308
933 Fonction Prod. 15 398 16 066 744
937 Fonction Distr. 948 15 398 948
Répart. et imput. des charges
indirectes aux coûts
952 Stocks matières prem. et 38 684 30
953 fournitures liées 8
9401 Stocks autres approv. (Emballages) 250 000 38 684 308
8. 9402 à Coût d’achat des matières 250 000
Coût d’achat d’Emballages
Mise en stocks des matières et
emballages
941 Coût de production 34 254 30
952 à Stocks matières prem. et 8 30 754 308
954 fournitures liées 1 500 000
957 Produits en cours 2 000 000
9.
Produits intermédiaires et
résiduels
Sortie des matières prem. et
conson. pour prod.
942 Coût de distribution 219 100
10 33 à Autres appro. (emballage) 219 100
Sortie d’emballage

954 En cours 1 000 000


956 Produits finis 48 821
11. 957 Produits intermédiaires 052
941 à Coût de production 1 400 000 51 221 052
Mise en stock de PF et autres

70 Vente d’embal. 140 000


11b 942 à Coût de distribution 140 000
saisie de vente emball.
943 Coût de revient 49 821 05
956 à Produits finis 2 49 821 052
12.
Sortie de PF pour vente
112

943 Coût de revient 15 478


942 à Coût de distribution 048 15 478 048
13. Transfert de coût de distrib. Au
coût de revient

983 Résultat Analytique d’exploitation 65 299 10


943 à Coût de revient 0 65 299 100
14.
Transfert du coût de revient au
Rés. Analytique
70 Vente 68 400 00
15. 983 à Résultat Analytique d’exploitation 0 68 400 000
Saisie de produits d’exploitation
983 Résultat Analytique d’exploitation 3 100 900
98 à Résultat analytique 3 100 900
16.
Transfert du Résultat analytique
au résultat
98 Résultat analytique 35 500 00
971 à Charges non incorporables 0 35 500
17.
Transfert des charges non incorp 000
au Résultat
972 Eléments supplétifs 2 000 000
98 à Résultat analytique 2 000 000
18
Transfert des éléments Suppl.au
résultat

2.3. Comptabilité analytique autonome


La comptabilité Analytique d’exploitation autonome utilise seulement les
comptes de la comptabilité analytique pour enregistrer les informations
financières de l’entité.

2.2.1. Entité Commerciale

1. Schéma de Comptabilisation

Voir schéma de la comptabilité analytique intégrée

2. Journalisation

1. Saisie du stock initial


D C LIBELLE D C
951 Stock de marchandises X
953 Stock d’autres approvisionnements X
921 à Stocks réfléchis X
Saisie des stocks d’ouverture X
2. Saisie des achats
D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
113

922 à achats réfléchis X


3. Saisie et affectation des charges directes
D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
942 Coût de distribution X
924 à Consommation intermédiaires réfléchis X
926 charges par nature réfléchis X

4. Saisie des charges indirectes


D C LIBELLE D C
930 Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
933 Fonction production X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X
924 à Consommation intermédiaires réfléchis X
926 Autres charges d’activités ordinaires X
réfléchies

5. Incorporation des éléments supplétifs dans les frais de sections


D C LIBELLE D C
930 Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
933 Fonction production X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X
972 à Eléments supplétifs X

6. Saisie des charges non incorporables

D C LIBELLE D C
971 Charges non incorporables X
924 à Consommation intermédiaires réfléchis X
926 Autres charges des activités ordinaires X
réfléchies

7. Répartition et imputation des charges indirectes

D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
942 Coût de distribution X
930 à Fonction administration X
114

931 Fonction financière X


932 Fonction approvisionnement X
933 Fonction production X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X

8. Mise en stock des marchandises et autres (CAMA)

D C LIBELLE D C
951 Stock Marchandises X
952 Stock de matières et fourniture liées
953 Stock d’autres approvisionnements
940 à Coût d’achat X

9. Sortie des marchandises et autres approv.

D C LIBELLE D C
943 Coût de revient X
951 à Stock de marchandises X
953 Stock de matières et fourniture liées X
953 Stock d’autres approvisionnements X

10. Sortie de l’autre approvisionnement pour les coûts


D C LIBELLE D C
942 Coût de distribution X
952 à Stock de matières et fourniture liées
953 Stock d’autres approvisionnements X

11. Transfert du coût de distribution dans le coût de revient


D C LIBELLE D C
943 Coût de revient X
942 à coût e distribution X

12. Transfert du coût de revient au résultat analytique d’exploitation

D C LIBELLE D C
983 Résultat analytique d’exploitation X
943 à coût de revient X

13. Saisie du chiffre d’affaires de vente de Mses

D C LIBELLE D C
927 Produits d’exploitations réfléchis X
983 à Résultat analytique d’exploitation X
115

14. Transfert des éléments supplétifs au résultat

D C LIBELLE D C
983 Résultat analytique d’exploitation X
972 à Eléments supplétifs X

15. Transfert des charges non incorporables au résultat

D C LIBELLE D C
971 Charges non incorporables X
98 à Résultat analytique X

16. Transfert du résultat analytique d’exploitation au résultat


analytique

D C LIBELLE D C
983 Résultat analytique d’exploitation X
988 à Résultat analytique X

3. Application

L’entité « ANNIE NSIALA - EFOTO» SNC, est constituée par ANNIE NSIALA &
EFOTO Patient, Id. Nat. 561, RCCM 2016-B-251, commercialise le lait
NUTRIAS à Kinshasa. Elle présente la situation de mois d’Octobre 2018
comme indique les informations données par la comptabilité générale :

61 Transport : 1 900 000 FC dont 100 000 FC transport pour livraison HAO,
Appro 20% ; Distr.
30% ; Adm. 40% et finance 10%.
62 Services extérieures : 5 800 000 FC ; 400 000 FC HAO, concernent
Appro. 1/6 ; Distr. 2/6 ;
Adm 2/6 et Finance reste.
63 Autres services extérieures : 6 000 000 FC Appro. 1/5 ; Distr. 1/5 et
Adm. Reste
64 Impôts et taxes : 8 000 000Fc ; 1 000 000Fc relatifs HAO, Appro. 50% et
Distr. 50%
65 Autres charges : 6 000 000 FC pour lesquels 1 000 000 FC concernent
HAO, Appro. 10% ;
Distr. 10% ; Adm 40% et Finance 40%.
66 Charges e personnel : 8 400 000 Fc selon le nombre de travailleurs,
Appro. 600 agents ;
Distr. 400 agents ; Adm 300 agents et Finance 100 agents.
67 Frais financiers et charges assimilées : 1 500 000 FC ; Appro. 20% ;
Distr. 30% ; Adm 40%
et Finance 10%
68 dotation aux amortissements annuel 36 000 000 FC ; Appro. 1/3 ; Distr.
1/3 et Adm 1/3.
116

69 Dotations aux provisions : 9 000 000 FC ; Appro. 2/6 ; Distr 2/6 et Adm
reste.
Eléments supplétifs : 2 000 000 FC ; Appro. 3/5 et Distr 4/10.
Autres informations :
1. Achats : 1 000 téléphones, coût unitaire 22 000 FC
R3 obtenus 1% et TVA 16%
500 pièces d’emballage ; prix unitaire 300 FC et TVA 16%

2. Stocks initiaux :

400 Téléphones, coût unitaire 20 000 FC


200 pièces d’emballage, coût unitaire 300 FC

3. Stocks finaux :

800 Téléphones, coût unitaire 20 000 FC


300 Pièces d’emballages, coût unitaire 300 FC

4. Dépréciations :

Stock initial : téléphone 2% et emballage 3%


Stock final : téléphone 3% et emballage 1%

5. Frais accessoires d’achat (Transport) 1 900 000 FC HT

6. Vente de téléphone 1 600 pièces à 45 000 FC HT, R3 accordés 5% et


emballage 400 pièces à 245,5 FC la pièce HT.

7. Produits financiers : 2 000 000 FC

Travail demandé :

1. Présenter le tableau de reclassement des charges (TRC)


2. Présenter le schéma de comptabilisation
3. Comptabiliser

Solution :

1. Les TVA facturées récupérables n’interviennent pas dans les calculs de


coûts et prix de revient
2. Coût réel d‘emballage utilisé (CREU) = Prix d’achat emballage + FAA
Emballage + Stock initial net Embal. – R3 obtenus sur Embal.- stock final
Net Embal – vente Emballage = 150 000 + 0 + 59 200 – 89 100 – 98 200 =
20 900
117

3. Coût de distribution = Fonction distr + charges directes de Distr =


15 190000 + (- 200 900)
= 14 981 000

4. Fonction Adm = 14 520 000


5. Coût financier = section finance – produits financiers = 3 830 000 –
2 000 000
= 1 830 000
6. Coût des autres sections = Fonction Adm + coût finance = 14 520 000 +
1 830 000
=
16 350 000

Répartition des frais par section :

1. 61 Transport : 1 800 000


Appro = 1 800 000 x 20% = 360 000
Distrib = 1 800 000 x 30% = 540 000
Admini = 1 800 000 x 40% = 720 000
Finance = 1 800 000 x 10% = 180 000
Total = 360 000 + 540 000 + 720 000 + 180 000
1 800= 000
2. 62Service Extérieurs : 5 400 000
Appro = 5 400 000 x 1/6 = 900 000
Distrib = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
Admini = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
Finance = 𝟔𝟔 − (𝟏𝟔 + 𝟐𝟔 + 𝟐𝟔) = 𝟔𝟔 − 𝟓𝟔 = 𝟏𝟔 = 𝟓 𝟒𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝑿 𝟏𝟔 = 𝟗𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎

Total = 900 000 + 1 800 000 + 1 800 000 + 900 000 = 5 400 000

3. 63 Autres services Extérieurs : 6 000 000


Appro = 6 000 000 x 1/5 = 1 200 000
Distrib = 6 000 000 x 1/5 = 1 200 000
𝟓 𝟏 𝟏 𝟓 𝟐 𝟑 𝟑
Admini = reste 𝟓 − (𝟓 + 𝟓) = 𝟓 − = 𝟓 = 𝟔 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝐗 = 𝟑 𝟔𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
𝟓 𝟓

Total = 1 200 000 + 1 200 000 + 3 600 000 = 000


6 000

4. 64 Impôt et taxes : 7 000 000


Appro = 7 000 000 x 50% = 3 500 000
Distrib = 7 000 000 x 50% = 3 500 000
Admini = 0
Finance = 0
Total = 3 500 000 + 3 500 0007 =
000 000
118

5. 65 Autres charges :
Appro = 5 000 000 x 10% = 500 000
Distrib = 5 000 000 x 10% = 500 000
Admini = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
Finance = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
Total = 500 000 + 500 000 + 2 000 000 + 2 000 5000
000=000
6. 66 Charges de personnel : 8 400 000
Appro = 8 400 000 x 600/ 1400 = 3 600 000
Distrib = 8 400 000 x 400/ 1 400 = 2 400 000
Admini = 8 400 000 x 300/ 1 400 = 1 800 000
Finance = 8 400 000 x 100/ 1 400 = 600 000
Total = 3 600 000 + 2 400 000 + 1800 000 + 600 000 8 400=000
7. 67 Frais financiers et charges assimilés : 1 500 000
Appro = 1 500 000 x 20% = 300 000
Distrib = 1 500 000 x 30% = 450 000
Admini = 1 500 000 x 40% = 600 000
Finance = 1 500 000 x 10% = 150 000
Total = 300 000 + 450 000 + 600 000 + 150 000 1 500=000

8. 68 Dotation aux amort. : 3 000 000


Appro = 3 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Distrib = 3 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Admini = 3 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Finance = 0
Total = 1 000 000 + 1 000 000 + 1 000 000 = 000
3 000

9. 69 Dotation aux prov. et dépréciation : 9 000 000


Appro = 9 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Distrib = 9 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Admini = 9 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Finance = 0
Total = 3 000 000 + 3 000 000 + 3 000 000 = 000
9 000

10. Eléments supplétifs : 2 000 000


Appro = 2 000 000 x 60% = 1 200 000
Distrib = 2 000 000 x 40% = 800 000
Admini = 0
Finance = 0
Total = 1 200 000 + 800 0002 =000 000
119

1. Tableau de reclassement des charges (TRC)

Charges Montan Charge Charges Fonction Fonctions


t s non principales auxiliaires
incorp incorp Appro. Distr. Adm. Fin.
61 transport 1 900 1 800
100 000 360 000 540 000 720 000 180 000
000 000
62 Services ext. 5 800 5 400 1 800 1 800
400 000 900 000 900 000
000 000 000 000
63 Autres 6 000 6 000 1 200 1 200 3 600
- -
services 000 000 000 000 000
64 Impôts et 8 000 7 000 1 000 3 500 3 500
- -
taxes 000 000 000 000 000
65 Autres 6 000 5 000 1 000 2 000 00 2 000
500 000 500 000
charges 000 000 000 0 000
66 Charges de 8 400 8 400 3 600 2 400 1 800
- 600 000
pers 000 000 000 000 000
67 Frais 1 500 1 500
- 300 000 450 000 600 000 150 000
financiers 000 000
68 Dot. Aux 36 000 3 000 33 000 1 000 1 000 1 000
---
amort. 000 000 000 000 000 000
69 Dot aux 9 000 9 000 3 000 3 000 3 000
- -
prov. 000 000 000 000 000
Eléments 12 000 2 000 1 200
- 800 000 - -
supplétifs 000 000 000
Total 84 60 49 100 35 500 15 560 15 190 14 520 3 830
0000 000 000 000 000 000 000

2. Journal

N° D C LIBELLE D C
951 Stocks marchandises 8 000 000
953 Stocks d’autres approv. 60 000
1.
921 à Stocks initiaux réfléchis 8 600 000
Saisie des stocks initiaux
9401 Coût d’achat des marchandises 19
9403 Coût d’achat des emballages 800 000
2. 9221 à Achats Marchandises Réfléchis 150 000 19 800 000
9223 Achats d’Emballages Réfléchis 150 000
Achats réfléchis
9401 Coût d’achat des marchandises 1 900 000
924 à Consommation intermédiaire 1 900 000
3. réfléchies
Saisie et affectation des charges
directes
930 Fonction administration 14 520
931 Fonction financière 000
4. 932 Fonction approvisionnement 3 830 000
937 Fonction distribution 14 360 00
924 à Consommation Interm. réfléchies 0 13 200 000
120

926 Charges par nature Réfléchies 14 390 00 33 900 000


Imputation des charges 0
incorporables
932 Fonction Approv. 1 200 000
937 Fonction distribution 800 000
5. 972 à Eléments supplétifs 2 000 000
Incorporation des Eléments
supplétif
971 Charges non incorporables 35 500 00
924 à Consommation Interm. Réfléchies 0 500 000
6. 926 Autres charges des acti. Ordi. 35 000 000
réfléchies
Saisie des charges non incorp.
9401 Coût d’achat des marchandises 15 560 00
942 Coût de distribution 0
7. 932 à Fonction approvisionnement 15 190 00 15 560 000
937 Fonction distribution 0 15 190 000
Imputation aux coûts
951 Stocks des Marchandises 37 260 00
8. 9401 à Coût d’achat des marchandises 0 37 260 000
Mise en stocks des Mses
953 Stock des autres approvisionnements 150 000
9. 94 03 à Coût d’achat d’autres approv. 150 000
Mise en stock d’emballages com
942 Coût de distribution 119 100
953 à Stock des autres Approv. 119 100
10.
Sortie Emballage com pour le coût
de distr.
942 Coût de revient 29 580
11. 951 à Stock des marchandises 000 29 580 000
Sortie des mses pour vente
927 Produits d’exploitation réfléchis 98 200
942 à Coût de distribution 98 200
12.
Sortie du chiffre d’affaire
d’emballage
943 Coût de revient 18 350
930 à Frais de section Administration 000 14 520 000
13. 931 Fonction Financière 3 830 000
Imputation des Fonctions
auxiliaires au coût de revient
983 Résultat Analytique d’exploitation 63 099 10
943 à Coût de revient 0 63 099 100
14.
Transfert du coût de revient au
Rés. Analytique
927 Produits d’exploitation réfléchis 68 400 00
983 à Résultat Analytique d’exploitation 0 68 400 000
15.
Saisie du Chiffre d’affaires de vente
Mses
16. 927 Produits d’exploitation réfléchis 2 000 000
121

983 à Résultat Analytique d’exploitation 2 000 000


Saisie de produits financiers
983 Résultat Analytique d’exploitation 7 259 100
98 à Résultat analytique 7 259 100
17.
Transfert de Résultat analytique au
Résultat
98 Résultat analytique 35 500 00
971 à Charges non incorporables 0 35 500 000
18.
Transfert des charges non incorp
au Résultat
972 Eléments supplétifs 2 000 000
98 à Résultat Analytique 2 000 000
19
Transfert des éléments supplétifs
au résultat

2.2.2. Entité Industrielle

1. Schéma de Comptabilisation

Voir schéma de la comptabilité analytique intégrée

2. Journalisation

1. Saisie des stocks initiaux


D C LIBELLE D C
952 Stocks de M.P et fourn. liées X
953 Stocks autres appro. X
954 Stocks en cours X
956 Stocks produits finis X
957 Stocks produits interm. et résiduels X
921 à Stocks réfléchis X

2. Saisie des achats


D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
922 à Achats réfléchis X

3. Saisie et affectations des charges directes


D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
941 Coût de distribution X
942 Coût de revient X
924 à Consommations intermédiaire réfléchies X
926 Autres charges des acti. Ordi. réfléchies X
122

4. Saisie des charges indirectes


D C LIBELLE D C
930 Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
933 Fonction production X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X
924 à Consommations intermédiaires réfléchies X
926 Autres charges des acti. Ordi. réfléchies X

5. Incorporation des éléments supplétifs dans les fonctions


D C LIBELLE D C
930 Fonction administration X
931 Fonction financière X
932 Fonction approvisionnement X
933 Fonction production X
934 Fonctions auxiliaires X
937 Fonction distribution X
972 à Eléments supplétifs X

6. Saisie des charges non Incorporables


D C LIBELLE D C
971 Charges non incorporables X
924 à Consommations intermédiaire réfléchies X
926 Autres charges des acti. Ordi. réfléchies X

7. Répartition et imputation des charges indirectes aux coûts


D C LIBELLE D C
940 Coût d’achat X
941 Coût de production X
942 Coût de distribution X
930 à Fonction Adm X
931 Fonction financière X
932 Fonction Approv. X
933 Fonction Production X
934 Fonctions Auxiliaires X
937 Fonction Distribution. X

8. Mise en stocks de matières et autres approvisionnement


D C LIBELLE D C
952 Stock des matières premières et fournitures X
953 liées X
940 Stock d'autres approvisionnements X
à Coût d’achat
123

9. Sortie des matières premières, consommables et autres pour la


production
D C LIBELLE D C
941 Coût de production X
952 à Stock de matières prem. et fournitures liées X
953 Stock d’autres approvisionnements X
954 Stock de produits en cours X
955 Services en cours X
957 Stock de produits intermédiaires et X
résiduels
10. Sortie des Emballages et autres approvisionnements pour la
consommation
D C LIBELLE D C
941 Coût de production X
942 Coût de distribution X
953 à Stocks autres approvisionnements réfléchis X

11. Mise en stock des produits finis et semi œuvrés


D C LIBELLE D C
954 Stocks de produits en cours X
955 Services en cours X
956 Stocks de produits finis X
957 Stocks Produits intermédiaires et résiduels X
941 à Coût de production X

12. Sortie des produits finis et produits intermédiaires et résiduels pour


vente
D C LIBELLE D C
943 Coût de revient X
956 à Stocks de produits finis X
957 Stocks Produits intermédiaires et résiduels X

13. Transfert du coût de distribution au coût de revient


D C LIBELLE D C
943 Coût de revient X
942 à Coût de distribution X

14. Transfert du coût de revient au résultat analytique d’exploitation


D C LIBELLE D C
983 Résultat analytique d’exploitation X
943 à Coût de revient X

15. Saisie des produits d’exploitation


D C LIBELLE D C
927 Produits d’exploitation X
983 à Résultat Analytique d’exploitation X
124

16. Transfert des éléments supplétifs au résultat analytique


D C LIBELLE D C
972 Eléments supplétifs X
98 à Résultat Analytique X

17. Transfert du résultat analytique d’exploitation au résultat


analytique
D C LIBELLE D C
983 Résultat analytique d’exploitation X
98 à Résultat analytique X

18. Transfert des charges non incorporables au résultat analytique


D C LIBELLE D C
98 Résultat analytique X
971 à Charges non incorporables X

3. Application

La société « MALENGO-ELECTRO» SNC, Id. Nat. 872, RCCM2017-B-148 est


constituée par EMILIE MALENGO et MONIQUE ALOSA spécialisée dans la
fabrication des appareils Electro-Ménagers, donne les informations relatives
à ses activités de Septembre 2018, en provenance de la comptabilité
générale :

61 Transport : 1 900 000 Fc dont 100 000 Fc transport pour livraison dans
Appro 20% ; Distr.
30% ; Adm. 40% et finance 10%.
62 Services extérieures : 5 800 000 Fc ; 400 000 Fc concernent HAO, Appro.
1/6 ; Distr. 2/6 ;
Adm 2/6 et Finance reste.
63 Autres services extérieurs : 6 000 000 Fc
Appro. 1/5 ; Distr. 1/5 et Adm. Reste
64 Impôts et taxes : 8 000 000Fc ; 1 000 000Fc relatifs HAO, Appro. 50% et
Distr. 50%
65 Autres charges : 6 000 000 Fc pour lesquels 1 000 000 Fc concernent
Appro. 10% ;
Distr. 10% ; Adm 40% et Finance 40%.
66 Charges de personnel : 8 400 000 Fc selon le nombre de travailleurs,
Appro. 600 agents ;
Distr. 400 agents ; Adm 300 agents et Finance 100 agents.
67 Frais financiers et charges assimilées : 1 500 000 Fc ; Appro. 20% ; Distr.
30% ;
125

Adm 40% et Finance 10%


68 dotation aux amortissements annuels 36 000 000 Fc Appro. 1/3 ; Distr.
1/3 et Adm 1/3.
69 Dotations aux provisions : 9 000 000 Fc Appro. 2/6 ; Distr 2/6 et Adm
reste.
Eléments supplétifs : 2 000 000 Fc Appro. 3/5 et Distr 4/10.

Autres informations :

 Achats : Matières premières 22 000 000


Matières consom. 0
Emballages cons 250 000
Autres achats 0

 Vente :
Produits finis 72 000 000
Emballage com. 140 000
Produits intermédiaires 0

 Stocks initiaux :
Matières premières 8 000 000
Matières consom. 0
Emballages com. 250 000
Produits finis 4 000 000
Produits intermed. 2 000 000
En cours 1 500 000

 Stocks finaux :
Matières premières 6 000 000
Matières cons. 0
Emballages cons. 90 000
Produits finis 3 000 000
Produits intermed. 1 400 000
En cours 1 000 000
 Dépréciations Stocks finaux :
Matières premières 160 000
Matières cons. 0
Emballage 1 800
Produits finis 0
Produits intermédiaires 0
Autres produits 0

 Dépréciations des stocks finaux


Matières premières 480 000
Matières cons. 0
126

Emballages 900
Produits finis 0
Produits Intermed. 0
Autres produits 0

 R3 accordés :
Produits finis 3 600 000
Emballages cons. 0
Produits interm 0

 R3 obtenus
Matières premières 2 200 000
Matières consom. 0
Emballages con. 0
Autres Achats 0

 Frais accessoires d’achat (Transport) 1 900 000 Fc HT


 Frais de production 900 000 Fc HT
Adm : 10 % fin., appro. 50%, prod. 25% et distri. 15%
Fin. : appro. 40%, prod. 15% , distri. 20% et adm 25%.

 Emballages consommés concernent la fonction distribution

Travail demandé :

1. Présenter le tableau de reclassement des charges (TRC)


2. Comptabiliser

Solution :

Répartition Primaire :

1) 61 Transport : 1 800 000


Appro = 1 800 000 x 20% = 360 000
Distrib = 1 800 000 x 30% = 540 000
Admini = 1 800 000 x 40% = 720 000
Finance = 1 800 000 x 10% = 180 000
Total = 360 000 + 540 000 + 720 000 + 180 000
1 800=000

2) 62 Service Extérieurs : 5 400 000


Appro = 5 400 000 x 1/6 = 900 000
Distrib = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
Admini = 5 400 000 x 2/6 = 1 800 000
6 1 2 2 6 5 1 1
Finance 6 − (6 + 6 + 6) = 6 − = 6 = 5 400 000 𝑥 = 900 000
6 6
127

Total = 900 000 + 1 800 000 + 1 800 000 + 900 000 = 5 400 000

3) 63 Autres services Extérieurs : 6 000 000


Appro = 6 000 000 x 1/5 = 1 200 000
Distrib = 6 000 000 x 1/5 = 1 200 000
𝟓 𝟏 𝟏 𝟓 𝟐 𝟑 𝟑
Admini = reste 𝟓 − (𝟓 + 𝟓) = 𝟓 − = 𝟓 = 𝟔 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝒙 = 𝟑 𝟔𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
𝟓 𝟓

Total = 1 200 000 + 1 200 000 + 3 600 000 = 000


6 000

4) 64 Impôt et taxes : 7 000 000


Appro = 7 000 000 x 50% = 3 500 000
Distrib = 7 000 000 x 50% = 3 500 000
Admini = ?
Finance = ?
Total = 3 500 000 + 3 500 0007 000
= 000

5) 65 Autres charges :
Appro = 5 000 000 x 10% = 500 000
Distrib = 5 000 000 x 10% = 500 000
Admini = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
Finance = 5 000 000 x 40% = 2 000 000
Total = 500 000 + 500 000 + 2 000 000 + 2 000 5000
000 =000

6) 66 Charges de personnel : 8 400 000


Appro = 8 400 000 x 600/ 1 400 = 3 600 000
Distrib = 8 400 000 x 400/ 1 400 = 2 400 000
Admini = 8 400 000 x 300/ 1 400 = 1 800 000
Finance = 8 400 000 x 100/ 1 400 = 600 000
Total = 3 600 000 + 2 400 000 + 1800 000 + 6008000 =
400 000
7) 67 Frais financiers et charges assimilés : 1 500 000
Appro = 1 500 000 x 20% = 300 000
Distrib = 1 500 000 x 30% = 450 000
Admini = 1 500 000 x 40% = 600 000
Finance = 1 500 000 x 10% = 150 000
Total = 300 000 + 450 000 + 600 000 + 150 0001 500=000
8) 68 Dotation aux amort. : 3 000 000
Appro = 9 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Distrib = 9 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Admini = 9 000 000 x 1/3 = 1 000 000
Finance =
Total = 1 000 000 + 1 000 000 + 1 000 000 = 000
3 000
128

9) 69 Dotation aux prov. et dépréciation : 9 000 000


Appro = 9 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Distrib = 9 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Admini = 9 000 000 x 2/6 = 3 000 000
Total = 3 000 000 + 3 000 000 + 3 000 000 =

10) 972 Eléments supplétifs : 2 000 000


3Appro = 2 000 000 x 60% = 1 200 000
Distrib = 2 000 000 x 40% = 800 000
Total = 1 200 000 + 800 000 =

Répartition secondaire :

Administration : 720 000

Adm = 780 000 + 25% Fin


Fin = 3 050 000 + 10 % Adm
Adm = 780 000 + 25% (3 050 000 + 10% Adm)
Adm = 780 000 + 0,25 (3 050 000 + 0,10 Adm)
Adm = 780 000 + 762 500 + 0,025 Adm
Adm = - 0,025 Adm = 780 000 + 726 000
0,975 Adm = 1 542 500

𝟏 𝟓𝟒𝟐 𝟓𝟎𝟎
Adm = = 𝟏 𝟓𝟖𝟐 𝟎𝟓𝟏
𝟎,𝟗𝟕𝟓
Approv. = 50% = 1 582 051 x 50% = 791 026
Prod. = 25% = 1 582 051 x 30% = 395 513
Dist. = 15% = 1 582 x 20% = 237 307
Fin = 10% = 1 582 051 x 10 = 158 205
Adm = 791 026 + 395 513 + 237 307 + 158 205 = 1 582 051

Finance = 3 050 000 + 158 205 = 3 208 205

Approv. = 40% = 3 208 205 x 40% = 1 283 282


Prod. = 15% = 3 202 205 x 15% = 481 231
Dist. = 20% = 3 208 205 x 20% = 641 641
Adm = 25% = 3 208 205 x 25 = 802 051
Fin = 1 283 282 + 421 231 + 641 641 + 802 051 = 3 208 205

2) Tableau de reclassement des charges (TRC)

Charges Fonctions
Charges Fonctions Principales
Charges Montant non Auxiliaires
Incorp
incorp. Appro. Prod. Distr. Adm Fin
1 900 00 1 800 00 180
61 Transport 100 000 360 000 540 000 720 000
0 0 000
129

5 800 00 5 400 1 800 1 800


62 Services ext 400 000 900 000 - 900 000
0 000 000 000
63 Autres 6 000 6 1 200 00 1 200 3 600
- -
services ext. 000 000 000 0 000 000
64 Impôts et 8 000 7 000 3 500 3 500
1 000 000 - -
taxes 000 000 000 000
65 Autres 6 000 5 000 2 000 2 000
1 000 000 500 000 500 000 -
charges 000 000 000 000
66 Charges de 8 400 00 8 400 00 3 600 00 2 400 00 1 800 600
-
Pers. 0 0 0 0 000 000
67 Frais 1 500 1 500
- 300 000 450 000 600 000 - 150 000
financiers 000 000
68 Dot. aux 36 000 3 000 33 000 1 000 1 000 1 000
-
Amort. 000 000 000 000 000 000
69 Dot. aux
9 000 9 3 000 3 000 3 000
Prov. et - -
000 000 000 000 000 000
dépréciation
Eléments 2 000 2 000 1 200
- 800 000 - -
supplétifs 000 000 000
Total 84 600 49 100 35 15 560 15 190 14 520 780 0 3 050
primaire 000 000 500 000 000 000 000 00 000
Adm - - - 791 026 395 513 237 307 158 205
1 282 802 -3 208
Fin - - - 481 231 641 641
282 051 205
Total 84 600 49 100 35 500 17 634 16 066 15 398
0 0
secondaire 000 000 000 308 744 948

2. Journal

N° D C LIBELLE D C
952 Stocks M.P et fournitures liées 8 000 000
953 Stocks Autres approvision. 60 000
954 (Emballages) 1 500 000
956 Stocks Produits en cours 4 000 000
1 957 Stocks Produits finis 2 000 000
921 Stocks Produits intermédiaires 15 560 000
et résiduels
à Stock initial réfléchis
Saisie des stocks initiaux
952 Stocks matières prem. et 22 000 000
953 fournitures 250 000
922 Stocks autres 22 250 000
2
Approvisionnements
à Achats Réfléchis
saisie des achats
130

9401 Coût d’achat des matières 1 000 000


941 Coût de production 900 000
924 à Consommation intermédiaire 1 900 000
3.
réfléchies
Saisie et affectation des
charges directe
932 Fonction approvisionnement 16 434 308
933 Fonction production 15 266 744
937 Fonction distribution 15 398 948
924 à Consommation Interm. 25 200 000
4.
926 Réfléchies 21 900 000
Autres charges des acti. Ordi.
réfléchies
Saisie des charges indirectes
932 Fonction production 1 200 000
933 Fonction distribution 800 000
5. 972 à Eléments supplétifs 2 000 000
Incorporation des Eléments
supplétifs aux fonctions
971 Charges non incorporables 35 500 000
924 à Consommation Interm. 2 500 000
926 Réfléchies 33 000 000
6. Autres charges des acti. Ordi.
réfléchies
Saisie des charges non
incorp.
931 Fonction financière 158 205
932 Fonction approv. 791 026
933 Fonction Produit 395 513
937 Fonction Distr. 237 307
930 à Fonction Administration 1 582 051
Répartition fonction Adm

930 Fonction Adm 802 051


932 Fonction ApproV. 1 283 282
933 Fonction Prod. 481 231
937 Fonction Distr. 641 691
7 931 à Fonction financière 3 208 205
Répartition fonctions
financement
9401 Coût d’achat matières 17 634 308
941 Coût de production 16 066 744
942 Coût de distribution 15 398 948
932 à Fonction ApproV. 17 634 308
933 Fonction Prod. 16 066 744
937 Fonction Distr. 15 398 948
Répartition et imputation des
charges indirectes aux coûts
8. 952 Stocks matières prem.et 38 684 308
131

953 fournitures liées 250 000


9401 Stocks autres approvision. 38 684 308
9402 (Emballages) 250 000
à Coût d’achat des matières
Coût d’achat d’Emballages
Mise en stocks des matières
et emballages
941 Coût de production 34 254 308
952 à Stocks matières prem. et 30 754 308
954 fournitures liées 1 500 000
957 Stocks Produits en cours 2 000 000
9.
Stocks Produits
intermédiaires et résiduels
Sortie des matières premières
et conson. Pour la prod.
942 Coût de distribution 219 100
953 à Stock autres Approv. 219 100
10. (Emballage)
Sortie Emballage par laprod.
(Empaquetage)
954 Stocks en cours 1 000 000
956 Stocks Produits finis 48 821 052
957 Stocks Produits intermédiaires 1 400 000
927 Produits d’exploitation 140 000
11.
941 à Coût de production 51 221 058
Mise en stock de PF,
Intermédiaires et prise en
compte
927 Produits d’exploitation réfléchis 140 000
12 942 Coût de distribution 140 000
Saisie de ventes d’emballages
943 Coût de revient 49 821 052
13. 9536 à Stock Produits finis 49 821 052
Sortie de PF pour vente
943 Coût de revient 15 478 048
942 à Coût de distribution 15 478 048
14.
Transfert de coût de distrib.
Au coût de revient
98 Résultat Analytique 65 299 100
943 à Coût de revient 65 299 100
15. Transfert du coût de revient
au Rés. Analytique

927 Produit d’exploitation 68 400 000


98 à Résultat Analytique 68 400 000
16.
Saisie de produits
d’exploitation
983 Résultat Analytique 3 100 900
17.
98 d’exploitation 3 100 900
132

à Résultat
Transfert du Résultat
analytique au résultat
98 Résultat 35 500 000
971 à Charges non incorporables 35 500 000
18.
Transfert des charges non
incorp au Résultat
972 Eléments supplétifs 2 000 000 2 000 000
98 à Résultat Analytique
19.
Transfert des éléments
Suppl.au résultat

3. ENTITES PRODUCTRICES DE PLUSIEURS PRODUITS

Une entité à production multiple est une unité économique produisant


plusieurs types de produit ou fournissant une diversité de services. On y
regroupe aussi les entités ayant plusieurs branches d’activités à caractère
primaire, secondaire et tertiaire.

En principe, les entités peuvent produire plusieurs types des produits finis
soient :

 A partir d’une seule matière sur laquelle il est appliqué des procédés
divers de transformation (cas de l’huile de palme qui permet d’obtenir des
savons, de l’huile SIMBA, des bougies….)
 A partir de plusieurs matières premières différentes sur lesquelles il est
appliqué, soit le même procédé de fabrication, soit des procédés
multiples de transformation (c’est le cas des brasseries où, à partir de
nombreuses matière comme l’eau, le malt, le houblon, le sucre, les
succédanés, il est fabriqué des bières claires, des bières de table, des
boissons sucrées….).

Dans la pratique des affaires, il est fréquent d’être en présence des entités à
production multiple, c’est le cas:
- De la firme « MARSAVCO » qui produit : l’huile Livio, l’huile Simba, le
savon Le Coq, brillant, Omo bleu….
- De la brasserie « BRACONGO » produisant : la bière Scol, Djino, XXL.
- De la firme « UTES » avec les produits comme : draps, wax, couverture,
couche pour bébés…

Dans ces entités l’analyse des coûts hiérarchisés et des résultats analytiques
se faits par branches d’activités, il s’agit d’une analyse horizontal qui a
l’avantage de comparer et d’étudier les activités diverses de production et les
divisions de l’entité. Aussi, non seulement que cette analyse permet de
déterminer, d’analyser et de comparer la rentabilité par branche d’activités,
mais elle peut encore être poussée plus lois si l’on est amené à comparer les
133

coûts des marges, les coûts de revient et la rentabilité constaté sur chaque
division, période à une autre ou au cours de la même période.

Les coûts d’exploitation et coûts de revient des produits et services fournis


sur le marché sont déterminés en tenant compte du système avec
imputation ou intégration globale des charges indirectes dans les coûts. En
effet, la méthode d’imputation globale est essentiellement basée sur la
distinction des charges d’exploitation en charges directes et indirectes.

Les charges directes sont intégrées immédiatement dans les coûts concernés
tandis que les charges indirectes, sont soumises à un traitement particulier.
Elles sont d’abord réparties entre les différentes fonctions ou centre
d’analyse de l’entité en tenant compte des clés de répartition ou des bases de
répartition communes avant d’être incorporées dans les coûts.

N.B : l’analyse des charges incorporables seront traités dans un autre


chapitre

I. Principes

II existe des branches multiples de fabrication par traitement différent des


matières.

MP S MAG MPS Atelier P MAG P F Fr DIST CLIENT

MP T MAG MPIT Atelier Q MAG P F Fr DIST CLIENT

MP R MAG MPIR Atelier V MAG P F Fr DIST CLIENT

MP U MAG MPIU

Coûts d’achats des matières

Coûts d’achats

Coûts de production de P fini Fabrique

Coûts de production de P fini vendu

Coûts de distribution

Prix de revient
134

Ce schéma fait observer qu’il y a quatre matières premières mis en œuvres.

Qu’il y a trois (3) procédés de fabrication


Qu’il y a production de (3) trois produits finis
Qu’il y a vente de (3) produits finis

Les sens des flèches à la tête à droite indiquent les mouvements de valeur et
les coûts, prix de revient et prix de vente.

L’entité en question aura à calculer les :

1. Coûts d’achat de matières achetées


2. Coûts d’achat de matières utilisées
3. Coûts de production de produit finis fabriqués
4. Coûts de production de produit finis vendus
5. Coûts de distribution
6. Prix de revient
7. Résultats.

II. L’ORGANISATION INDUSTRIELLE

Les cycles de fabrication sont généralement, plus complexes. Nous vous


présentons quelques-uns.

1) Trois matières premières, trois fabrications, trois produits finis

Stocks MAT.

Coltan Prod P.F Pochette Client

Caoutchou Prod P.F Téléphone Client

Charbon Prod P.F Chargeur Client

2) Plusieurs matières premières, production de produits semi-ouvrés


puis production des produits finis (fabrication par phase).

STOCK M.P STOCK PRODUITS


STOCK P.F
SEMI OUVRES
Porte et
- Barre de Fer Production Porte Prod. à Distribution
fenêtre
- Cornière à l’atelier Métallique brut l’atelier 2 à
- Charnière vendre
- Vitre
- Mastic
Finissage Client
- Garniture
- Peinture Montage Assemblage
135

Après avoir

A chaque niveau d’achat, de stockage, de production et de vente, on peut


calculer les différents coûts, le prix de revient et le résultat, globaux et
unitaires des différents éléments entrant en ligne.

3) Une seule matière première, deux divisions de fabrication (fabrication


divisionnaire)

STOCK MAT.PREM STOCKS PRODUITS


STOCK P. FINIS
Div 1 SEMI OUVRES
Div 2
Distr
Betterave Sirop lourde Sucre Client

(Consommation)
Broyage Transformation
lavage Sirop Client

(Usine e pdt
pharmaceutique)

Distr.
Engrais Client

(Agriculteur)
De ce fait on peut obtenir des renseignements sur :

- Le coût de production sirop lourds fabriquées ;


- coût de production du sucre, produit et vendu ;
- coût de production de sirop liquide, produits et vendus ;
- coût de production des engrais, produits et vendus
- coût de distribution de ces trois produits ;
- les prix de revient par branche ;
- les bénéfices, par branche, globaux et unitaires.

4) Calcul des coûts par branches et des résultats analytiques par


branches

a) L’analyse des coûts hiérarchisés est une analyse VERTICALE qui


procure beaucoup de renseignement et qui permet d’organiser, de
coordonner, de contrôler et de réagir, en vue d’un meilleur
ordonnancement des travaux.
136

b) L’analyse des coûts par branches est une analyse HORIZONTALE qui
compare les activités multiples de fabrication et des divisions. Elle
permet de connaître et de comparer la rentabilité par branche.

Illustration

Elément du résultat Sucre Sirop liq. Engrais


Chiffre d’affaires 1 200 000 680 000 920 000
P.R. produit vendu 1 140 000 580 000 950 000
Résultat analytiques + 60 000 100 000 - 3% mauvaise
Rentabilité (taux résultat 5% Acceptable 15% très bonne
par rapport chiffre
d’affaire)

c) A cause de cette mauvaise rentabilité, faudra-t-on arrêter la


production de l’engrais ? La réponse n’est pas si simple, étant donné
que la complexité de problème est évidente en première vue. Faudra-t-
on augmenter le prix de vente de l’engrais ? pour augmenter sa
rentabilité ?
Mais, à ce moment on doit se poser la question de savoir si l’on
trouverait encore des clients – agriculteurs. Les responsables d’entité
doivent se pencher sérieusement sur ce problème et prendre des
mesures adéquates. Il se pourrait même qu’ils décident de continuer à
produire, bien que la rentabilité soit négative, parce que, dans
l’ensemble de l’entité.
La suppression de cette production pourrait causer des pertes plus
considérables.

d) Par contre, l’analyse horizontale des branches peut encore être


poussée plus loin si l’on compare les :
Coûts, marges, P R, rentabilité d’une période à :
- La période précédente ;
- La même période d’un exercice antérieur (mai 2001 –mai 2012 par
exemple) ;
- La prévision de la période même.

Application 1

La Bracongo de Kinshasa fournit trois types des produits distincts : Djino,


Doppel, Nkoy à partir de trois matières premières sucre et colorant,
Houblon, malt traitées dans diverses usines. Voici le schéma de fabrication.
Le houblon entre en usine A pour être transformé en produit fini Skol, la
matière première 2 sucre est traitée en usine B pour être transformée en
semi-ouvré Doppel puis ce produit semi fini passe en usine C où, après
incorporation de la Malt, il est extrait les produits fini Doppel et Nkoy. Ce
137

produit fini Doppel résulte du produit semi-ouvré de la Doppel après travaux


de finissage en usine C.

Au début du mois, les stocks de produit finis, existant au dépôt ont été les
suivants :

- Stocks de produits « DJINO » 14 tonnes valant 700 000


- Stocks de produits « NKOY » 4 tonnes valant 240 000

Les consommations de la matière première 3 (Malt) se répartissent entre les


produits finis Doppel et Nkoy selon 4 et 5. Les charges indirectes d’activité
ont été les suivantes au cours du mois charges supplétives comprises).

Charges Charges de production Charges de


Comptes Montants
administrative Usine A Usine B Usine C commercialisation
Autres achats 20 000 50 000 40 000 70 000 30 000 30 000
Transports 175 000 50 000 40 000 40 000 20 000 25 000
Services 430 000 30 000 190 000 90 000 20 000 100 000
extérieur 350 000 170 000 70 000 - 70 000 40 000
Autres charges 1 590 000 150 000 390 000 310 000 440 000 300 000
Charges de 630 000 30 000 200 000 240 000 100 000 60 000
pers. 170 000 150 000 - - - 20 000
Amortissement
Eléments
suppl.
3 565 000 630 000 930 000 750 000 680 000 575 000
Il convient de noter que les charges non incorporables représentent 4% des
charges indirectes d’exploitation figurant dans le tableau ci-avant présenté.

En outre les charges administrations sont imputables aux coûts des


fonctions suivantes : commercialisation usine A et usine C
proportionnellement à 10, 9 et 11 tandis que les charges de production,
engagées en usine C, sont à incorporer aux coûts de fabrication des produits
finis « Nkoy » et « Doppel » au prorata des charges directes de production ci-
après :

ELEMENTS PF PF 90 PF
"DJINO" "DOPPEL" "NKOY"
Main d’œuvre 142 000 420 000 252 000
directe 56 000 150 000 120 000
Electricité 40 000 40 000 18 000
consommé
Charges diverses
238 000 610 000 390 000
1) Tableau synthèse de répartition des charges
Montants Admin Production Distribution
Charges
Usine A Usine B Usine C
138

Total primaire 3 565 000 630 000 930 000 750 000 680 000 575 000
Répartition - 630 000 189 000 - 231 000 210 000
secondaire
TOTAL 3 565 0 1 119 000 750 911 785 000
000 000 000

2) Tableau d’imputation
Montants Production
Charges
Usine A Usine B Usine C
Matières premières (1) 7 800 000 3 000 1 600 3 200
000 000 000
Charges Directes (2) 130 000 280 000 660 000 390 000
Charges indirectes (3) 1 940 000 1 030 555 710 355 290
500
Coût de Prod. (4) = (1) + (2) + 11 071 500 4 310 2 815 3 945
(3) 500 710 290

3) Calculs des coûts de PPFV


COUTS MONTANT DJINO DOPPEL NKOY
CPPFF (1) 11 071 4 310 2 815 3 945
500 500 710 290
+ S I (2) 940 000 700 000 +0 240 000
- S F (3) - 1 183 - 357 - 543 - 282
581 857 428 296
CPPFV (4) = (1) – (2) – 10 827 4 652 2 272 3 902
(3) 919 643 282 994

4) Coût de revient
Coûts Montant DJINO DOPPEL NKOY
CPPFF (1) 10 827 919 4 652 643 2 272 282 3 902
994
Coût de Dist (2) 785 000 219 463 143 494 422 043
CAS (3) - - - -
Coût de revient (4) = 12 332 918 4 872 105 4 215 776 3 245
(1) + (2) + (3) 037
Prix de vente (5) 13 946 000 4 940 000 4 806 000 4 200
000
Résultat (6) = (5) – 1 613 082 67 895 590 224 954 963
(4)

 Calculs des résultats analytiques par l’entité

98 résultat analytique = (résultat analytique d’exploitation + Eléments


supplétifs) – charges non incorporables.

98  (161 308 + 179 000) – 142 600


139

98  164 048 FC

Production du mois Vente du mois


42 tonnes de DJINO 52 T de PF DJINO à 95 000/tonnes
30 tonnes de DOPPEL 54 T de PF DOPPEL à
89 000/Tonnes
84 tonnes de NKOY 100 Tonnes NKOY à 42 000/tonnes

Travail demandé :
- Calculer les coûts et coûts de revient
- Calculer le résultat
- Journaliser.

Calcul du résultat analytique réalisé par l’entité


𝟑 𝟓𝟔𝟓 𝟎𝟎𝟎 𝒙 𝟒
𝒄𝒉𝒂𝒓𝒈𝒆𝒔 𝒏𝒐𝒏 𝒊𝒏𝒄𝒐𝒓𝒑𝒐𝒓𝒂𝒃𝒍𝒆𝒔 = 𝟏𝟎𝟎

= 142 600 FC

D 971 charges non incorporable C D 972 charges


supplétives C
142 600 142 600 (3)
(2) 170 000 170 000 (1)

D 98 Résultat Analytique C

(3) 142 600 1613 08 (1)


SC 1 640 082 170 000 (2)
1 783 082 1 783 082

D 98 Résultat
Analytique d’exploitation C
4 872 105 4 940 000
4 215 776 4 806 000
3 245 037 4 200 000
SC 1 613 082
13 946 000 13 946 000
140
141

THEME III : ENREGISTREMENT DES OPERATIONS LIEES AUX STOCKS


ET A LA PAIE

ACTIVITES 1 : COMPTABILISATION DES OPERATIONS LIEES AUX


STOCKS (MATIERES)

A. FICHE PEDAGOGIQUE

1. Objectifs spécifiques

Au terme de cette activité le participant sera capable de :


 définir les concepts de base ;
 préparer et classer les documents relatifs aux entrées et sorties des
stocks;
 présenter la fiche de stock ;
 enregistrer dans le journal des opérations comptables relatif aux
mouvements des stocks ;

2. Supports :

 OHADA, Acte uniforme relatif au droit comptable et à l’information


financière révisé, Yaoundé, le 15/02/2017;
 Guide d’application OHADA
 EPSP, DIPROMAD, Curriculum des Humanités Techniques Commerciales,
Commerciale et Gestion, Kinshasa 2014 ;
 DOBILL M., Comptabilité OHADA, Tome 2, éd. Kartala et AECC, Paris,
2008 ;
 MAPAPA MBANGALA & ROBERTW, Comptabilité Générale OHADA, Ed.
Droit-Afrique.Com, Paris 2013.
 SERNAFOR TECHNIQUE, module de formation sur le système comptable

OHADA niveau I, 2015.

3. Méthodes et techniques : Exposé, discussion dirigée, brainstorming et


travail de groupe.

4. Durée : 150 minutes


142

5. Déroulement de l’activité :

Méthodes et
N° Tâches Durée
procédés
1. Présentation de l’activité et ses objectifs Exposé 5 minutes
Définition des concepts :
- Stocks ;
- Inventaire ;
Brainstorming
- Emballages ;
2 15 minutes
- Marchandises ;
Exposé
- Empaquetage ;
- Produit fini ;
- En- cours de production.
3. Constitution des sous - groupes pour
résoudre les applications en rapport avec la 60
(l') : Travail en minutes
- présenter la fiche de stocks selon les groupe
méthodes FIFO et CUMPE;
- enregistrer dans le journal les mouvements
de stocks.
En plénière : le rapporteur de chaque sous–
5. groupe présente la production de son équipe Discussion 100
suivie de la mise en commun avec les membres dirigée minutes
des autres sous-groupes.
Questions de synthèse :
6. - Différencier l’inventaire permanent de Brainstorming 10 minutes
l’inventaire intermittent,
- Présenter le schéma de comptabilisation des
mouvements de stocks opérations
- Expliquer le stock et l’emballage.

B. FICHE TECHNIQUE

1. Définition des concepts de base

 Stocks : ensemble des biens ou des services qui interviennent dans le


cycle d’exploitation de l’entité pour être :
- soit vendus en l’état ou au terme d’un processus de production à venir
ou encours ;
- soit consommés en général au premier usage.

 Inventaire : opération effectuée au moins une fois tous les douze mois,
généralement à la clôture de l'exercice, afin de relever, en quantité et en
valeur, l'ensemble des éléments actifs et passifs de l'entité.

 Emballages commerciaux : objets utilisés pour contenir, envelopper,


protéger, conditionner les produits et marchandises livrés à la clientèle en
même temps que leur contenu.
143

 Marchandises : objets, matières et fournitures destinées à être vendus à


l’état sans transformation notable ni intégration à d’autres biens et
services.

 Produit fini : produits ayant atteint un stade d’achèvement définitif dans


un cycle de production.

2. TYPES DES MATIERES

Les éléments principaux destinés à stocker peuvent être :

 marchandises « compte 31 » ;
 matières premières et fournitures liées « compte 32 » ;
 autres approvisionnements «compte 33 ».
 Produits en cours « compte 34 » ;
 Produits finis « compte 36 » ;
 Produits intermédiaires et résiduels « compte 37 ».

3. METHODES DE VALORISATION DES SORTIES DES STOCKS

Les méthodes de détermination du coût d'entrée sont fondées sur la nature


des biens concernés :
 biens individualisables ;
 biens interchangeables.

En vertu du principe de permanence des méthodes, une entité doit utiliser la


même méthode pour tous les stocks ayant une nature et un usage similaires
pour l'entité.
Différentes méthodes peuvent être utilisées pour des stocks de nature ou
d'usage différents.
Le système comptable OHADA recommande les méthodes ci-après :
 coût moyen pondéré calculé à chaque entrée ;
 coût moyen pondéré des entrées de la période ;
 premier entré, premier sorti " (PEPS) appelée aussi "first in first out"
(FIFO) ;
 coût moyen pondéré sur la durée moyenne de stockage.

Les trois premières méthodes sont utilisées en inventaire permanent et


la dernière est utilisée en inventaire intermittent.
144

A. Méthode de coût unitaire moyen pondéré après chaque entrée (coût


unitaire moyen pondéré mobile)

Le coût moyen pondéré est un rapport entre le total des coûts d’acquisitions
ou de productions et les quantités acquises ou produites pour une période
donnée.

 Formule :

CUMP mobile = coût d’achat ou coût de production en stock à la date


Quantité d’achat ou produits en stock à la date

N.B : Ce coût sert de référence pour évaluer les consommations jusqu’à


l’entrée suivante.

Application :

La société pétrolière ELIOP BANA MBONGO SNC commercialise le carburant


à Kinshasa.

En juin 2016 dans le dépôt de Ngaba/Kinshasa. Il a été enregistré les


opérations ci-après :
- le 30 mai, un stock au dépôt de 50 litres valant 2 000 000 FC
- le 02 juin achat de 150 litres à 38 000 FC/ litre
- le 16 juin achat de 200 litres à 43 000 FC/ litre
- le 25 juin achat de 370 litres à 45 000 FC/ litre

Les opérations liées à la sortie au dépôt sont les suivantes :


- le 11 juin bon de sortie au dépôt : 120 litres
- le 20 juin bon de sortie au dépôt : 250 litres
- le 28 juin bon de sortie au dépôt : 280 litres

Travail demandé :
- présenter la fiche de stock ;
- calculer la valeur de sortie ;
Solution

1) calcul préliminaire

 Le 30 mai

- stock initial (SI) en quantité 50 litres

- stock initial (SI) en valeur 2000 000 FC/litre

- CU.SI = entrée en valeur = CU.SI = 2000 000FC/litre = 40 000FC


Entrée en qualité 50 litres
145

- CT.SI = SI en valeur = 40 000 FC X 50 = 2000 000 FC

 Le 2 juin
- Entrée = 150 litres
- CU = 38 000FC/litres
- CT = 150 litres X 38 000 FC = 5 700 000 FC

 Stocks existants en quantité = 150 litres + 50 litres = 200 litres


 - CU en valeur = CT entrée = 5 700 000 FC + 2 000 000 FC = 7 700 000
FC
CU
- CU = 7 700 000 FC = 38 500 FC/litre
200 litres
Le 11 juin
- SI en valeur sortie = 120 litres
- SI en quantité sortie = CU entrée = 38 500 FC
- CT des sorties = 120 litres X 38 500 = 4 620 000 FC.

Stocks existants

- stock existant en quantité = 200 litres – 120 litres = 80 litres

- stocks existant en valeur = 7 700 000 – 4 620 000 = 3 080 000 FC

- CU = 3 080 000 FC = 38 500 FC/litre


80 litres
 Calcul du CMP après (entrée du 16 juin)
- stock existant 80 litres valant 3 080 000
- entrée 16/juin 200 litres valant 11 680 000 FC = 41 714 FC
280
Sortie du 20 juin
- bon de sortie 250 litres
- CMP = 41714 FC
- sortie en valeur = 250 litres X 41714 = 10 428 500 FC
 Calcul des CMP après du 25 juin
- stocks existant : 30 litres valant 1 251 420 FC
- entrée du 25/juin : 370 litres valant 16 650 000FC
- Total : 400 litres valant 17 901 420FC
- CMP = 17 901 420 = 44 753FC
400 litres
- SF = 32 950 000 FC – 27 579 570 = 5 370 430 FC.
146

FICHE DE STOCK (valeurs en milliers de FC)


ENTREE SORTIE STOCKS EXISTANTS
DAT QT C CT DAT QT CU CT DAT QT CU CT
E E U E E E E
01/6 50 40 2 000 01/ 50 40 2 000
6
02/6 150 38 5 700 02/ 20 38,5 7 700
6 0
11/6 120 38,5 4 620 11/ 80 38,5 3 080
6
16/6 200 43 8 600 16/ 28 41,714 11 680
6 0
20/6 250 41,714 10 428,5 20/ 30 41,714 1 251,42
6
25/6 370 45 16 650 25/ 40 44,753 17 901,43
6 0
28/6 280 44,753 12 530,8 28/ 12 44,753 5 370,36
4 6 0
30/6 770 32 950 31/6 650 27 579,3 31/ 12 44,753 5 370,36
4 6 0

 Méthodes du coût moyen pondéré calculé sur la durée moyenne de


stockage

a) Principe

L’objectif principal de la méthode consiste à déterminer la valeur du stock


final à la fin de la période. Cette méthode n’est utilisée que lorsque l’entité
applique l’inventaire intermittent.

b) Démarche de la méthode

La démarche de la méthode se présente comme suit :

- détermination du stock moyen (SM) par la formule suivante :

Stock initial en quantité + stock final quantité


2

- détermination du stock vendu en quantité :

SI en quantité + Ʃ entrées quantité – SF en quantité

- détermination de la durée d’écoulement moyenne de stock :


Stock moyen X durée
Stock vendu
- détermination du coût moyen de la période (CM)
Sommes en valeurs des 3 derniers mois
Sommes en quantité des 3 derniers mois
147

CM de la période =

Application
L’entité MUNINGA ONGWEL WILLY SNC valorise ses sorties de matières
premières « Maïs » selon le procédé CMP calculé sur la durée moyenne de
stockage.
Elle vous fournit les données suivantes :
1/1 stock initial : 400 sacs à 40 FC /sac
Achats
10/02 : réception de 600 sacs à 45 000 FC/sac
10/06 : réception de 500 sacs à 50 000 FC/sac
10/08 : réception de 300 sacs à 60 000 FC/sac
10/10 : réception de 500 sacs à 62 000 FC/sac
20/11 : réception de 600 sacs à 73 000 FC/sac
22/12 : réception de 300 sacs à 75 000 FC/sac
Sortie du mois
01/05 : Bon de sortie de 400 sacs
15/07 : Bon de sortie de 600 sacs
25/08 : Bon de sortie de 700 sacs
15/10 : Bon de sortie de 400 sacs
26/12 : Bon de sortie de 300 sacs

Travail demandé :
1. déterminer : - le stock moyen ;
- le stock vendu ;
- la durée d’écoulement moyenne de stock ;
- le coût moyen pondéré de stock sur la durée moyenne de
stockage ;
- le stock final en valeur.

MUNINGA ONGWEL WILLY


Février 2018
NATURE : EMBALLAGE COMMERCIAUX
FICHE DES STOCKS (valeurs en milliers de FC)

ENTREES SORTIES STOCKS


DAT QTE C CT DAT QTE C CT DATE QTE CU CT
E U E U
01/0 400 40 16 000 --- --- --- --- 01/01 400 40 16
1 000
10/0 600 45 27 000 --- --- --- --- 10/02 1 --- ---
2 000
15/0 --- --- --- 15/0 400 --- --- 15/03 600 --- ---
3 3
148

10/0 500 50 25 000 --- --- --- --- 10/06 1 --- ---
6 100
15/0 --- --- --- 15/0 600 --- --- 15/07 500 --- ---
7 7
20/0 300 60 18 000 --- --- --- --- 20/08 800 --- ---
8
25/0 --- --- --- 25/0 700 --- --- 25/08 100 --- ---
8 8
10/1 500 62 3 100 --- --- --- --- 10/10 600 --- ---
0
15/1 --- --- --- 15/1 400 --- --- 15/10 200 --- ---
0 0
20/1 600 73 43 000 --- --- --- --- 20/11 800 --- ---
1
22/1 300 75 22 500 --- --- --- --- 22/12 1 --- ---
2 100
26/1 --- --- --- 26/1 300 --- --- 26/12 800 --- ---
2 2
31/1 3 --- 183 --- 2 400 --- --- 31/12 800 --- ---
2 200 300

a) Stock moyen (SM) = stock initial + Stock final


2
SMF = 400 + 800 = 600
2
b) Stock vendu = SI en qté + Ʃ entrées quantités – SF en qté
Stock vendu = 400 + 2 800 – 800 = 2 400
c) Durée d’écoulement moyenne = 600 X 12 = 3 mois
2 400
N.B : La détermination du coût moyen pondéré devant servir au calcul du
stock final en valeur, doit prendre en compte toutes les entrées en quantité
et en valeur de trois (3) derniers mois. Ainsi :
d) Coût moyen de trois derniers mois = 31 000 + 43 800 + 22 500 = 69,50
FC
500 + 600 + 300
e) Valeur du stock final = 800 X 69,50 FC = 55 600 FC

B. Méthode First in – first out ou PEPS

Premier entré – premier sorti ou Méthode de l’épuisement du stock


149

Règles

 Les éléments les plus anciens sortent d’abord et ceux les plus
nouvellement achetés sortent en dernier. Càd les éléments sortent du
stock dans l’ordre même où ils y sont entrés.

 Les éléments sorties de stock sont comptabilisés à la valeur de la quelle on


été enregistrés à l’entrée les plus anciens éléments qui sont actuellement
en stock.

 Lorsqu’il s’agit d’évaluer le stock restant, on prend comme base le coût


d’entrée des éléments les plus récemment intégrés au stock.

 En cas de hausse de prix, on sous évalue le coût de revient des ventes et


partant on surévalue le bénéfice d’exploitation et le stock final au bilan, ce
qui entraine la baisse des prix, on surévalue le coût de revient des ventes
et on sous-évalue le bénéfice d’exploitation et le stock final.

Application

L’entité ANNIE TELECOM valorise les sorties des téléphones selon la


méthode FIFO pour le mois de février 2018. Les données ci-après
sont fournies :

* 01 février Stock initial 425 téléphones à 32 $ / téléphone


* 08 février bon de réception de 575 téléphones à 30 $ / téléphone
* 18 février bon de réception de 600 téléphones à 27 $ / téléphone

* 22 février bon de réception de 400 téléphones à 26 $ / téléphone


Sorties du mois

10 février bon de sortie de 300 téléphones


20 février bon de sortie de 860 téléphones
28 février bon de sortie de 580 téléphones

Travail demandé :
- établir la fiche de stock téléphones
150

Solution

Fiche de stock : procédé FIFO des matières téléphones

ENTREE SORTIE STOCKS EXISTANTS


DAT QTE C Valeu DAT QTE C Valeur DAT QT CU Valeur
E U r E U E E
1/02 425 32 13 1/02 425 32 13 600
600
8/02 575 30 17 8/02 425 32 13 600
250
575 30 17 250
10/0 300 32 9 600 10/0 125 32 4 000
2 2
575 30 17 250
18/0 600 27 16 18/0 125 32 4 000
2 200 2
575 30 17 250
600 27 16 200
20/0 125 32 4 000 20/0 --- --- ---
2 2
575 30 17 250
160 27 4 320 440 27 11 880
22/0 400 26 10 22/0 440 27 11 880
2 400 2
400 26 10 400
28/0 440 27 11 880 28/0 --- --- ---
2 2
140 26 3 640 --- 260 26 6 760
28/0 200 --- 57 28/0 1 --- 50 690 28/0 260 26 6 760
2 0 450 2 740 2

- Valorisation de sortie des téléphones


- 10/02 300 téléphones valant 9 600 FC
- 20/02 860 téléphones valant 570 FC
- 28/02 580 téléphones valant 15 520 FC
Total 1 740 téléphones valant 50 690 FC
* Stock final téléphones = quantité existant X coût unitaire d’achat
SF = 260 téléphones X 26 = 6 760 FC.
 Méthode comptable de coût théorique de sortie ou coût approché

Parmi les méthodes recommandées par le syscohada , l’utilisation de la coût


moyen pondéré des entrées de la période ne permet pas à l’entité de
valoriser en cours de période les différentes sorties effectuées. Ce qui
provoque un retard dans le calcul de couts et cout de revient des biens
151

produits et vendus. Dès lors que le coût moyen pondéré des entrées de la
période n’est connu qu’à la fin de période.

Ce faisant pour pallier à cet inconvénient l’entité peut utiliser au cours de la


période un cout théorique ou standard des sorties très proche du coût réel
lié aussi au coût approché des sorties.

En fin de période, on procède à la détermination de coût de sortie réel de la


période sur base de la méthode utilisée (généralement la méthode de coût
moyen pondéré des entrées de la période) et au redressement de stock.

Si le coût réel est supérieur au coût approché, le traitement comptable se


fait :

COMPTES LIBELLE SOMMES


D C D C
960 Ecarts sur matières X
9531 Stock marchandises X
9532 à Stock matières et fourn. liés X
9533 autres approvisionnement X
Constat d’écart sur matière

Si le coût réel est inférieur au coût approché, le compte de traitement


comptable se fait de la manière suivante.

COMPTES LIBELLE SOMMES


D C D C
9531 Stock marchandises X
9532 Stock matières et fourn. liés X
9533 autres approvisionnement X
960 à Ecarts sur matières X
Constat d’écart sur matière

961 écart sur matières assimilés a un produit


à Compte de stock concerné.

Application

L’entité industrielle « MBUYI PRODUCTION » utilise la matière première « X »


pour fabriquer les produits finis P1 et P2. Les sorties des matières du
magasin pour l’usine de production, au mois de mars 2018 l’entité a utilisé
le coût unitaire théorique de 500 FC pour valoriser le sortie mais la méthode
habituelle est le coût unitaire moyen pondéré des entrées de la période.

Voici les mouvements de stocks constatés en mars 2018 :

- stock matière au 1er mars : 125 kgs à 420 FC/kg ;


- 10 mars : Bon de réception de 820 kgs à 480 FC/kg ;
152

- 16 mars : Bon de sortie de 750 kgs ;


- 21 mars : Bon de réception de 980 kgs à 460 FC/kg ;
- 24 mars : Bon de réception de 2.200 kgs à 520 FC/kg ;
- 27 mars : Bon de sortie de 2.550 kgs.

 Présentez la fiche de stock matière première X


 Comptabilisez l’écart sur matière

Solution

FICHE DE STOCK AU COUT THEORIQUE

ENTREES SORTIES STOCKS EXISTANTS


Dat Qté Coût Valeur Dat Qté Coût Valeur Dat Qté Coût Valeur
e unitai e unitai e unitai
re re re
1/3 125 420 52 500 1/3 125 42 5.250
10/ 820 480 393 600 10/ 945 - -
3 16/ 750 500 375 00 3 195 - -
980 460 450 800 3 16/ 1.17 - -
21/ 2 520 1 114 3 5 - -
3 200 000 21/ 3.37
24/ 2 500 1 275 3 5 - -
3 27/ 550 000 24/
3 3 825

27.
3
31/ 125 52 500 31/ 3 30 1 650 31. 825 - -
3 4 1 988 3 0 000 3
000 400

𝑬𝒏𝒕𝒓é𝒆𝒔 (𝒆𝒏 𝒗𝒂𝒍𝒆𝒖𝒓) 𝟏 𝟗𝟖𝟖 𝟒𝟎𝟎


Coût unitaire moyen pondéré des entrées =𝑬𝒏𝒕𝒓é𝒆𝒔 (𝒆𝒏 𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é𝒔) = =
𝟒 𝟎𝟎𝟎
497,1

Sortie au coût théorique = QS x coût unitaire théorique = 3 300 x 500 =


1 650 000
Sortie au coût réel = QS x CUMPE = 3 300 X 497,1 = 1 640 430

Coût réel  au coût théorique


Ecart = coût théorique – coût réel
= 1 650 000 – 1 640 430 = 9 570
153

D C Libellé D C
9532 Stocks matières premières 9 570
961 à Ecart sur matières premières 9 570
Constatation de l’écart sur
matière première
961 Ecart sur matière premier 9 570
98 à Résultat analytique 9 570
Transfert de l’écart sur matière

 Autres méthodes autorisées

L’OHADA autorise pour des raisons pratiques d’autres méthodes


d’évaluation telles que :

 La méthode du coût standard ;


 La méthode du prix de détail.

Dans ce cas on valorise les sorties à un prix forfaitaire, qui ne cherche à


correspondre que d’une manière approximative au prix réel.

3.4. LES DIFFERENCES D’INVENTAIRE DE STOCKS

Généralement à la fin de la période, lors de l’inventaire physique des stocks


existant en magasin, on constate souvent des différences entre la valeur
réelle existant en magasin et la valeur comptable des stocks enregistrée en
compte d’inventaire permanent. Les différences ou écarts sont les résultats :
- des mauvaises comptabilisations des entrées en stock ;
- des arrondissements des chiffres obtenus après la virgule ;
- des omissions des certaines entrées en stocks …

Cependant, le remède à ces différences inventaires de stock est obtenu par :

- des contrôles extra comptables fréquents et réguliers des stocks ;


- des enregistrements de différents mouvements des stocks au coût unitaire
obtenu (sans arrondir les chiffres après la virgule).

NB : le stock réel est synonyme de stock physique.

Comptabilisation

Principe
 la comptabilisation des différences inventaire de stocks est effective quand
il y a le surplus ou le manquant.
 Cas de surplus : SF réel > SF comptable
 Cas de manquant SF réel < SF comptable

Journal
154

1er cas : de surplus (excédent) 2e cas : de manquant

N COMPTE LIBELLE SOM N° COMPTE LIBELLE SOM


° S MES S .
D C D C D C D C
1 953 Stock MP et four. X 1 970 Différences X
2 970 liées X 953 d’inventaire X
à Diff .d’inventaire 2 à Stock MP et four.
Excédent de liées
stocks Manquant en stocks
2 970 Diff. d’inventaire X 2 981 Repport des X
981 à Repp. dif. X 970 dif.incorp. X
incorp. à Différences
Virement pour d’inventaire
solde Virement pour solde
3 981 Repp. dif.incorp. X 3 98 Résultat analytique X
98 à Résultat analyt X 981 à Repport des X
Différences dif.incorp.
d’incorp. Différences
d’incorp.

Schéma cas de surplus D 9532 Stock


MP C

D 970
C

* *

D 981 C

* *

D 98 Réel
ANAL C

*
155

Schéma : cas de manquant


D 9532
C

*
D 970
C

*
D 98 C

D 981
C

 Première hypothèse : cas d’excédant en stock

Application

L’entité Marie- ANKA spécialisée à la commercialisation des SIM VODACOM,


elle fournit les données comptables ci-après :
- 01 février SI de 450 SIM à 500 FC/ SIM
- 25 février entrées de 550 SIM à 600 FC / SIM
- 27 février sorties de 800 SIM
- 29 février on constate après l’inventaire extracomptable, l’existence d’un
stock de 380 SIM. L’entité utilise la FIFO pour valoriser les sorties.

Travail demandé :
- déterminer la différence d’inventaire ;
- journaliser la différence inventaire et schématiser.

Solution :
Calcul préliminaire
- SF comptable en quantité (450 + 550) – 800 = 200 SIM
- SF physique (SF REEL) = 380 SIM
- Surplus = SF physique – SF comptable
= 380 SIM – 200 SIM = 180 SIM
- Valorisation du surplus : 600 FC X 180 SIM = 108.000 FC
156

9531 Stocks marchandises


DEBIT CREDIT
Dat Mouv Qté CU CT Date Mouv Qté CU CT
e
01/ SI 450 500 225.000 27/2 Sortie 450 500 225.00
2 350 600 0
210.00
0
25/ entrée 550 600 330.000 ----- ------ ------ -------
2 s
29/ Total 1.00 555.000 29/2 SF 200 600 120.00
2 0 0

Journal
Comptes Sommes
N° Libellé
D C D C
1 9531 Stock marchandises 108.000
970 à Différences d’inventaire 108.000
Excédent de stocks
2 970 Différences d’inventaire 108.000
981 à Report des différences d’inventaire 108.000
Virement pour solde
3 981 Report des différences d’inventaire 108.000
98 à Résultat analytique 108.000
Virement pour solde

Schéma

D 9531
C
D 970
C
108.000
108.000 108.000

D 987 C

108.000 108.000

D 98 R A
C

108.000
157

* Deuxième hypothèse : Cas de manquant en stock

Le restaurant LANKWAN fournit les données comptables ci-après relatives


aux mouvements des sacs du riz :

- le 05/4 SI 340 sacs du riz à 50.000 FC /sac


- le 15/4 entrées 750 sacs du riz à 70.000 FC /sac
- le 30/4 sortie 800 sacs du riz.
Après inventaire physique au 1er mai 2018, on constate l’existence d’un
stock des 129 sacs du riz. L’entité utilise la méthode FIFO pour valoriser le
stock

Travail demandé :
- calculer la différence d’inventaire de stocks ;
- journaliser la différence d’inventaire constatée.
Solution
9532 STOCKS MATIERES ET FOURNITURES LIEES
DEBIT CREDIT
Dat Mouv Qté CU CT Date Mou Qté CU CT
e (valeur) v (valeur)
5/4 SI 340 50 17 000 20/4 Sorti 340 50.00 17.000.00
000 000 e 460 0 0
70.00 32.200.00
0 0
15/ entrée 750 70.00 52 500
4 s 0 000
30/ 1 69 500 30/5 SF 290 70.00 20 300
4 090 000 0 000

SF comptable = 1 090 – 800 = 290 sacs du riz


- SF physique = SF réel = 129 sacs
NB : SF comptable (290) > SF réel (ou physique (129)
Soit SF physique < SF comptable.
Différence d’inventaire (manquant) = 290 – 129 = 161 sacs du riz
70.000 FC /SAC X 161 sacs du riz = 11 270 000 FC

Journal

N° Comptes Libellé Sommes


D C D C
970 Différences d’inventaire 11 270
1 9532 à Stock MP et fourn. liées 000 11 270
Manquant de stocks 000
981 Report des différences d’incorporation 11 270
2 970 à différences d’inventaire 000 11 270
158

Pour solde du compte crédité 000


98 Résultat analytique 11 270
3 981 à Report des différences 000 11 270
d’incorporation 000
pour solde du compte débité
159

ACTIVITE 2 : OPERATIONS LIEES A LA PAIE

FICHE PEDAGOGIQUE

1. Objectifs spécifiques :

Au terme de cette activité, les participants seront capables de (d’) :


 définir les concepts de base ;
 déterminer les éléments constitutifs de la rémunération (paie) ;
 Calculer les primes suivant les différents systèmes, les heures
supplémentaires et autres
avantages ;
 Calculer les différentes retenues sur salaire ;
 Passer les écritures comptables.

2. Supports :

 LOKO BETHO’OR, Comptabilité Analytique, Ed. Mediaspaul, Kin. 2013


 Liste des comptes, système comptable OHADA
 EPSP, DIPROMAD, Curriculum de Technique commerciales Kinshasa
2014
 Acte Uniforme relatif au droit comptable OHADA, révisé, Yaoundé, le
15/02/2017

3. Méthodes et techniques : Exposé, discussion dirigée, brainstorming et


travail de groupe.

4. Durée : 210 minutes

5. Déroulement de l’activité :
Méthodes et
N° Tâches Durée
Techniques
1 Présenter de l’activité et ses objectifs 10
Exposé
min.
Définir les concepts :
- rémunération de base ;
2 - salaire net ; - appointement ; 20
Brainstorming
- charges sociales obligatoires ; min.
- charges de personnel, personnel
intérimaire, - primes.
160

Constituer des sous-groupes pour résoudre


les applications en rapport avec la (le) :
- détermination de la rémunération ; Travail en 100
3 - calcul des primes et heures groupe min.
supplémentaires ;
- détermination des différentes retenues
salariales ;
En plénière : le rapporteur
- comptabilisation de la paie.de chaque sous-
groupe présente la production de son groupe Discussion 60
4 suivie de mise en commun avec les membres dirigée min.
des autre sous-groupes.
Questions de synthèse
* donner la différence entre la rémunération Brainstorming
de base et salaire de base ; 20
5 Discussion
* citer les éléments constitutifs de la min.
dirigée
rémunération ;
* donner le schéma comptable de la paie.

B. FICHE TECHNIQUE

1. Définition de concepts de base

 La rémunération : est un ensemble des gains dus par l’employeur à son


employé en vertu d’un contrat de travail, susceptibles d’être évalués en
monnaie et déterminés sur base des conventions ou dispositions légales et
réglementaires. La rémunération du personnel d’encadrement (de
direction) appelée appointement tandis que celle du personnel d’exécution
c’est le salaire
 Rémunération de base : c’est la rétribution du travail fourni par un agent
de l’entité.
 Salaire de base : c’est la rémunération de base qui revient au personnel
d’exécution.
 Salaire brut : c’est le total de gains et indemnités payés ou dus aux
travailleurs.
 Salaire net : est la rémunération nette due au travailleur après déduction
de toutes les retenues sociales et fiscales.
 Appointement : c’est la rémunération de base qui revient au personnel
d’encadrement et d’administration.
 Charges sociales (ouvrières) : constituent les retenues à la source sur le
salaire au profit des organismes sociaux (CNSS, INPP, ONEM, Syndicat).
 Charges facultatives ou extra légales : ces sont des charges engagées
par l’entité pour améliorer les conditions de travail et assurer le mieux-
être du personnel (cantine, restaurant).
 Charges sociales patronales : sont des charges sociales au profit des
organismes sociaux supporter par l’entité pour le compte du travailleur.
161

 Charges de personnel : ensemble de rémunérations du personnel de


l’entité en contre partie du travail fourni ; des charges au profit des
travailleurs liées à ses rémunérations ; des coûts de personnel intérimaire
facturés à l’entité.
 Personnel intérimaire : personnel salarié d’une autre entité mis à la
disposition de l’entité pour une durée déterminée.
 Primes : sommes versées à un travailleur en complément de sa
rémunération de base, pour tenir compte de son rendement, de sa
ponctualité, de son assiduité, des risques liés à son travail, du coût de la
vie.

2. Eléments constitutifs de la rémunération brute

La rémunération est constituée des éléments suivant :


- la rémunération de base ou salaire de base (6611 / 6621) ;
- la rémunération du personnel extérieur à l’entité (637) ;
- les primes (6612 / 6622) ;
- les heures supplémentaires (6618 / 6628);
- les gratifications (6612 / 6621) ;
- les commissions (6611 / 6621) ;
- les allocations de congé annuel (6613 / 6623) ;
- le salaire pour incapacité de travail (6615 / 6625) ;
- les indemnités de préavis (6614 / 6624) ;
- les indemnités de logement (6631) ;
- les indemnités de transport (6634) ;
- les autres indemnités (6638).

2.1.1. La rémunération de base ou salaire de base.

Elle est calculée à partir des fiches de pointages et des bons de travail. Elle
peut être déterminée :
- au temps ;
- à la pièce ;
- à la tâche.

a). Salaire au temps


Il est basé sur le temps de présences indépendamment du rendement.
SH : salaire horaire
SJ = SH X 8 heures
t : temps presté
SB : salaire de base = SJ X Nbre de jours
prestés
162

Application
Un ouvrier affecté au service achat, a accompli 26 jours de travail dans une
société, le taux horaire est de 7 800 FC.
Travail demandé :
Déterminer son salaire mensuel
Solution :
SH : salaire horaire = 7 800 FC
SJ = SH X 8 heures = 7 800 FC X 8 = 62 400 FC
t : temps presté = 26 jours
SB : salaire de base = SJ X Nbre de jours prestés = 62 400 X 26 =
1 622 400 FC

b). Salaire à la pièce


L’ouvrier est payé par rapport à sa production sans tenir compte de temps.
Ce système est couvert par un salaire minimum garanti.
Salaire de base = salaire par pièce X Nbre de bonnes pièces produites

N.B. : Si le salaire de base par pièce à payer est inférieur au salaire


minimum garanti, dans ce cas, on paye au travailleur le salaire minimum
garanti.
Application
Monsieur KOLA travaille dans une entité de fabrication des blocs ciments
« EFABLO SARL» en sigle. Il est rémunéré d’après le système de la
production à la pièce. Le salaire minimum garanti est de 400 FC par heure
pour 26 jours de travail. Au mois d’avril 2018, Monsieur KOLA a fabriqué
600 blocs rémunérés à 300 FC le bloc.
Travail demandé :
* Déterminer le salaire de Monsieur KOLA pour le mois d’avril 2018.
* Journaliser.
Solution
* Salaire minimum garanti : 400 X 26 X 8 = 83 200 FC.
* Salaire de base à payer : 600 X 300 FC = 180 000 FC.
Le salaire de Monsieur KOLA pour le mois d’avril 2018 était de 180 000 FC.
c). Salaire à la tâche
Ce système suit le même raisonnement que pour le salaire à la pièce.
Comptabilisation
* En comptabilité générale : on débite les comptes 6611 ou 6621 par crédit
du compte 422.
* En comptabilité analytique :
1. Intégrée :
On débite les comptes 94 ou 93 par le crédit des comptes 6611 ou 6621.
2. autonome :
163

On débite les comptes 94 ou 93 par le crédit du compte 926.

2.1.2. Primes (6612)

a). Catégorisation des primes

 Primes liées à la bonne exécution du travail :


- prime de ponctualité ;
- prime d’assiduité ;
- prime de caisse ;
- prime de technicité.
 Primes à caractère social
- prime de congé ;
- prime de naissance ;
- gratification 13ème mois.
 Primes fondées sur l’économie du temps ou rendement libre.
 Primes à rendement imposé.
Dans le cadre de ce module nous ne développerons que les deux derniers
systèmes de primes.

c). Calcul ou détermination des primes

 Primes fondées sur l’économie du temps

1. Système ROWAN

C’est un système basé sur l’économie de temps réalisée par un travailleur


lors de l’exécution de sa tâche.
ROWAN compare le salaire de base St au temps prévu

Gain de temps ou (T – t) Prime = salaire de base X économie de temps


Temps prévu T Temps prévu

P = St (T – t)
T

La prime ROWAN n’est accordé que lorsque le temps prévu est supérieur au
temps presté.
T : temps du travail prévu ou alloué
t : temps effectivement presté
S : salaire par heure
St : salaire de base
P : prime alloué au travailleur
T – t : gain de temps ou économie de temps.
164

Application
Le travailleur TORA, chargé du magasin des pièces de rechanges dans la
société AFRIMA, est rémunéré au taux horaire de 1 500 FC . Il reçoit une
prime basée sur l’économie de temps suivant la système ROWAN en
effectuant un travail en 80 heures. Sachant que le gain de temps est de 10
heures.
Déterminez la prime à allouer à TORA.

Solution
S0 = 1 500 FC t = 80 heures T – t = 10 heures
T – 80 = 10 T = 90 heures.
P = St (T – t), P = 1 500 X 80 X 10 = 13 333,33 FC
90
Prime à allouer à TORA est de 13 333,33 FC.
2. Système TOWNE – HALSEY

Ce système de prime fondé sur l’économie de temps tient compte du degré de


difficulté rencontré par le travailleur dans l’exécution de la tâche qui lui est
confiée. Le système Halsey est très pratique lorsque les tâches confiées aux
ouvriers sont très hétérogènes et ne présentent pas le même degré de
difficulté de réalisation.

P = K.S (T – t)
T

Application

L’ouvrier TOLA est engagé au sein du groupe BOLLORE avec un salaire


journalier 20 800 FC. La firme rémunère son personnel selon le système
HALSEY pour une tâche prévue en 85 heures. Le degré de difficulté
d’exécution de la tâche est de 75 %. Sachant qu’il achève en 75 heures sa
tâche.
Déterminez la prime et le gain total dus à l’ouvrier TOLA.

Solution
Durée de travail journalier = 8 heures
Salaire horaire : 20.800 : 8 = 2.600 FC
T = 85 heures t = 75 heures K = 75% = 0,75
P = 0, 75 X 2 600 (85 – 75) P = 0, 75 X 2.600 X 10 = 19.500 FC
Gain total = St + P
St = 2 600 X 75 = 195.000
Gain total = 195.000 + 19.500 = 214.500 FC
Gain horaire réel : Gain total = 214.500 = 2860
165

t 75
 Systèmes de primes à rendement impose
Dans ces systèmes, il est supposé que le travailleur atteint un rendement
déterminé avant de prétendre toucher la prime.

 Système GANTT

Ce système est caractérisé par les éléments suivant :


- application d’un salaire horaire ;
- fixité du salaire quelque soit le temps passé au travers ;
- application du salaire différentiel par rapport au temps passé à l’exécution
d’une tâche ;
- octroi d’un salaire minimum quelque soit le rendement.

Formule

P = K. t. S
Si t > T : l’ouvrier reçoit son salaire S = S0 X T
Si t < T : l’ouvrier reçoit en plus de son salaire la prime P = K .S. t.

Application

Monsieur KASONGO, mécanicien dans un garage de la place, est rémunéré


au taux journalier de 9 490 FC pour exécuter une tâche de difficulté très
grande avec un coefficient de 150 %. Il accomplit cette œuvre en 150 heures
sachant que le temps alloué est de 160 heures et la durée journalière de
travail est de 8 heures.
Déterminez la prime selon le système GANTT et le gain total alloué à
Monsieur KASONGO.

Solution

Données :
Salaire journalière : 9 490 FC. T = 160 h
Salaire horaire : 9 490 = 1 186,25 FC t = 150 h
8 K = 150 % (1,5).
* Calcul de la prime
P = K. S. t.
P = 1,5 x 1 186,25 x 150 = 266 906,25 FC

* Calcul du gain total ou salaire brut


Salaire brut = salaire de base + Prime
166

Salaire de base = S X t.
Salaire de base = 1 186,25 x 150 = 177 937,50 FC
Gain total = 177 937,50 + 266 906,25 = 444 843,75 FC.

 Système BEDEAUX

* Caractéristiques :
- c’est un système de rémunération basé sur le nombre de points ;
- le point BEDEAUX exprime le travail par minute ;
- le travail horaire normal correspond à 60 points ;
- il y a répartition de la valeur des points supplémentaires entre l’ouvrier et
l’entité.

* Symboles utilisés :
S : salaire horaire normal ;
n : nombre de points prévus par heure ;
n' : nombre de points réalisés par heure ;
K : coefficient de difficulté de réalisation de la tâche ;
P : prime payée au travailleur ;

* Formule de la prime

P = K. S (n’ – n)
n
La prime est octroyée si n’ > n.

Application

Un travailleur, rémunéré au taux horaire de 4 000 FC, réalise 75 points par


heure de travail. Le coefficient exprimant le degré de difficulté de la tâche
est de 80 %. Sachant qu’il faut prévoir 60 points à réaliser par heure prestée.
Déterminez la prime horaire et le salaire horaire réel à allouer à ce
travailleur.

Solution

Données :
Salaire horaire de base : 4 000 FC
n' = 75 points
n = 60 points
K = 80 % 0,8
P = K S (n’ – n)
n
167

P = 0,8 x 4 000 (75 – 60 )


60
P = 800 FC
Salaire réel = 4 000 + 800
Salaire horaire réel = 4 800 FC

 Système TAYLOR

Principes :

 C’est un système de rémunération basée sur les pièces produites.


 On tient compte de deux tarifications : supérieure et inférieure.
Supérieur si la production est atteinte ou dépassée.
Inférieure si la production n’est atteinte.
 La base de calcul prise en compte est le nombre de pièces standards dans
un temps bien précis.

Formule:
P=PXn
P: Prime
n = nombre de bonnes pièces produites.

Application 1

Un ouvrier rémunéré au taux horaire de 16.500 FC, touche une prime


fondée sur la production à la pièce. Après une semaine de travail de 8
heures par jour, il exécute 375 pièces dont 15 comportant des défectuosités.
Sachant qu’il est accordée une prime de 800 FC par bonne pièce
produite ;
Déterminez le gain brut hebdomadaire du à l’ouvrier.

Solution

Données :
Salaire horaire 16.500 FC, t = 6 x 8 = 48 heures ;
n = 375 – 15 = 360 bonnes pièces
P = 800 FC
P = 800 x 360 = 288.000 FC
Salaire de base = 16.500 x 48 = 792.000 FC Gain brut = 288.000 +
792.000 = 1.080.000 FC
168

2.1.3. Compte 6618 gains des heures supplémentaires

Les heures supplémentaires sont des prestations réalisées au-delà des


heures légales, c’est-à-dire au delà des 48 heures par semaines.
Ces heures réalisées au delà des heures légales sont payées avec majoration
fixée par la loi de la manière suivante :
 6 premières heures : de 49 à 54 heures, la majoration est de 30 % ;
 Heures suivantes (au-delà de 54 heures), la majoration est de 60 % ;
 Heures de dimanche et jours fériées légaux, la majoration est de 200 %.

Disposition pratique
1er tranche : 6 heures X taux horaire X 1,3 = XX
2ème tranche : autres heures X taux horaire X 1,6 = XX
3ème tranche : heures de dimanche (HD) et jours fériés légaux (JF) X taux
horaire X 2 = XX.

Procédé de calcul des heures supplémentaires globales

TRANC 1èreSEMAI 2e 3e 4e CALCUL MONTA


HE NE SEMAINE SEM. SEM. NT
1ère --- 6 heures --- Ʃ 6 heures X TH X1, 3 X
2ème --- 6 heures --- Ʃ Autres heures X TH X
X1, 6
3ème --- 6 heures --- Ʃ HD et JF X TH X 2 X
--- 18 heures --- X

Application
La firme CLARA AZILI Production rémunère son personnel ouvrier aux taux
journalier de
2 400 FC.
Au mois de février 2018, Monsieur Pierre a presté 75 heures, durant la
deuxième semaine dont 5 heures le dimanche. La dernière semaine, il a
exécuté sa tâche pendant 70 heures dont 5 le dimanche.

Travail demandé

Calculer :
- son salaire de base ;
- son gain pour les heures supplémentaires ;
- son salaire brut.
NB : le nombre des heures du travail par jour est de 8 heures.
169

Solution : Calcul préliminaire

- Données de mois de février 28 jours


- Salaire journalier = 2 400 FC
- Salaire horaire = Sal. Journalier
SH = =
Sal. journal.
8 8
- Salaire horaire = 2 400 FC = 300 FC / h
8
Résolution
Salaire de base = Salaire journalier X Nbre jrs prestés

Sj. = 2 400 FC X 24 = 57 600 FC


NB : 28 jours de travail – 4 dimanches
= 24 jours de travail.
Gains pour heures supplémentaires
1ère semaine : 0 heure supplémentaire (HS)
2ème semaine : 75 heures – 48 heures légales / semaine = 27 HS
3ème semaine : 0 heure supplémentaire (HS).
4ème semaine : 70 heures – 48 heures légales / semaine = 22 HS
Procédé de calcul des heures supplémentaires globales.

TRANC 1èreSEMAI 2e 3e 4e SEM. CALCUL MONTA


HE NE SEMAINE SEM. NT
1ère --- 6 heures - 6 heures 12 X 300 X 1,3 4 680
2ème --- 16 heures - 11 27 X 300 X 1, 6 12 960
heures
3ème --- 5 heures - 5 heures 10 X 300 X 2 6 000
TOTAL --- 27 heures 22 23 640
heures

2.1. 4. Autres avantages légalisés

Ces sont des éléments faisant partie du bulletin de paie du travailleur,


améliorant le gain total dû mais qui ne doivent pas être intégrés dans la
matière imposable.

a. Allocations familiales (supplément familiale). (6616/6626).


L’allocation familiale est fixée à 1/10 du salaire de base par enfant et
légalement adopté par jour presté et pendant la période de l’incapacité de
travail.
170

Application
Mr MBAYA, père de six enfants, engagé dans une boulangerie de la place, est
rémunéré au taux horaire de 7 075 FC. Pour le mois d’avril, il a totalisé 4
absences dont deux justifiées.
Travail demandé :
Déterminer le montant d’allocations familiales à allouer à monsieur MBAYA.
Solution
Données :
SH = 7 075 FC (salaire par heure)
t = 26 jours – 2 jours d’absences non justifiés = 24 jours
Soit : 24 X 8 = 192 heures
Salaire de base (mensuel) = 7 075 X 192 = 1 358 400 FC
Montant d’allocation familiales à allouer à Monsieur MBAYA = 6 X 1 358 400
= 815 040 FC

10
b. Indemnités de logement (6631)

Il y a lieu de distinguer trois cas :


 Premier cas : l’entité paie, en numéraire, une indemnité de logement à
ses
travailleurs.
A la fin du mois, lors de la fixation de la feuille de paie collective, on débite le
compte 6631 « indemnités de logement » en créditant le compte 42.2
rémunération due au personnel.
- En CAGE intégrée : on débite 93/94 par le crédit du compte 6631.
- En CAGE autonome : 93/94 par le crédit du compte 926.

Application

Monsieur LOLA, chargé d’approvisionnement à la Bracongo en stock de


maïs, malt, houblon, est rémunéré au taux horaire de 950 FC. Il a presté
durant le mois d’octobre, 14 heures supplémentaires dont 10 heures le
dimanche. La société lui alloue une indemnité de logement de 465 000 FC le
mois. Le travail est de 8 heures par semaine.

Travail demandé :
- calculer le gain total dû à ce travailleur
- journaliser en comptabilité générale et en comptabilité analytique.
171

Solution
1. calculs préliminaires
6611. Rémunération de base : 950 X 8 X 26 = 197 600 FC
6618. Heures supplémentaires
Dimanches (10 X 950 X 2) = 19 000 FC
23 940 FC
Autres jours : (4 X 950 X 1,3) = 4 940 FC
6631 Indemnités de logement : 465 000 FC
Gain total de monsieur LOLA : 197 600 + 23 940 + 465 000 FC = 686 540
FC

2. Comptabilisation

A. comptabilité générale
6611 Appointements salaires et 197 600
6618 commissions 23 940
6631 Autres rémunérations directes (HS) 465 000
422 Ind. de logement 686 540
à Personnel, rémunérations dues
Fixation de la rémunération due

B. En comptabilité analytique
1). Intégrée :
932 Frais sect. appro. 686 540
à
6611 Appointements salaires et 197 600
6618 commissions 23 940
6631 Autres rémunérations directes (HS) 465 000
Ind. De logement
Saisie des charges

2). Autonome :
932 Frais section approvisionnement 686 540
926 à Autres charges par nature 686 540
réfléchies

 Deuxième cas : l’entité paie le loyer du personnel par achat de services


extérieurs.
La comptabilisation des frais de location des habitations des travailleurs se
fait en deux étapes :

a) détermination des factures de services extérieurs :


6222 Locations de bâtiments X
4011 à Fournisseur de services / X
logement
facture fournisseur n° ….
172

4011 Fournisseur de services / logement X


521 à Banques X
571 Caisse X
Paiement fournisseur

b) transfert du loyer et charges locatives par intégration en charges de


personnel :
6617 Avantages en nature X
78 à transfert des charges d’expl. X

En comptabilité analytique, on passera l’écriture suivante :


93 Comptes de reclassement X
94 Comptes de coûts X
926 à Autres charges par nature X
réfléchies

Application

La société Kin. Express Sarl. Loue 10 maisons résidentielles pour logement


de ses cadres de direction. Le loyer mensuel par maison est fixé à
650 000FC.
Fin octobre, réception de la facture de bailleur facture n° 60 K/C, payable
dans 15 jours par virement bancaire.

Travail demandé :
Comptabiliser ces opérations
Solution
Charges locatives : 650 000 X 10 = 6 500 000 FC
Journalisation
6222 Locations de bâtiments 6 500 000
4011 à Fournisseur 6 500
S / Facture n° 60 k /C 000

6617 Avantages en nature 6 500 000


781 à Transfert de ch. d’expl. 6 500
Transfert loyers et charges 000
locatives
4011 Fournisseurs 6 500 000
521 à Banque 6 500
N/virement n° 065 000

En comptabilité analytique autonome


93/94 Comptes de recl. / comptes de coûts 6 500 000
926 à Charges par nature réfléchies 6 500 000
173

 Troisième cas : l’entité dispose de ses propres habitations et y loge ses


travailleurs. Dans ce cas l’entité tiendra compte d’amortissement et
entretiens des immeubles.

c. Indemnités de transport (6634)

Conformément à la législation sociale, les entités ont l’obligation de


supporter :
- le transport de leurs travailleurs de la résidence au lieu de travail
- le voyage du personnel employé et sa famille.
Comme pour les indemnités de logement, on distingue trois cas pour la
comptabilisation des indemnités de transport.

 Premier cas : l’entité paie mensuellement une indemnité de transport à


ses travailleurs

 Comptabilisation de la feuille de paie


6634 Indemnité de transport X
422 à Personnel rémunérations dues X
Feuille de paie n°

 Paiement des indemnités de transport


422 Personnel rémunérations dues X
52 à Banque X
57 Caisse X

 En comptabilité analytique autonome


93 Comptes de reclassement X
94 Comptes de coûts X
926 à Autres charges par nature X
réfléchies

Application
La Boulangerie TOM paie au personnel d’exécution, une indemnité de
transport de 1 000 FC la course, à la fin de chaque mois. L’ouvrier a droit à
deux trajets à l’aller comme au retour par jour presté.
Monsieur KALALA a travaillé pendant 27 jours au mois de mars, sachant
qu’il est affecté à la production des pains au lait.

Travail demandé :
- calculer et comptabiliser les indemnités de transport
174

Solution

Calcul
Indemnités de transport : 1 000 X 2 X 2 X 27 = 108 000 FC
 Comptabilisation de la feuille de paie
6634 Indemnités de transport 108 000
422 à Personnel, rémunérations dues 108 000

 Paiement des indemnités dues


422 Personnel, rémunérations dues 108 000
57 à Caisse 108 000

 En comptabilité analytique
941 Coûts de prod. Pains au lait 108 000
926 à Autres charges par nature 108 000
réfléchies
Affectation des charges directes

 Deuxième cas : l’entité organise un service de transport pour son personnel.


Dans ce cas d’espèce, il est crée un compte de section auxiliaire "934". Les
frais de section auxiliaire de transport du personnel peuvent être
comptabilisés dans un sous compte de "934".
Application
La société Brassière du Congo organise un service de transport pour son
personnel.
Au mois d’avril 2016, la section transport du personnel a engagé les
dépenses suivantes :
- achat de 10 pneus pour un montant global de 1 480 000 FC payé en
espèces ;
- salaires des chauffeurs : 7 500 FC par jour presté et par agent, payés par
banque ;
- consommation carburant : 25 litres par jour et par véhicule pour 27 jours
prestés, à raison de 2 000 FC, le litre ;
- prime d’assurance annuelle 600 000 FC par bus payé par banque ;
- la facture d’entretien des bus : 190 000 FC par bus payée en espèces.
La société dispose cinq bus pour assurer le déplacement de 600 travailleurs,
répartis à raison de 250 agents, 200 agents et 150 agents entre les services
approvisionnement, production et distribution.
Travail demandé :
 comptabiliser les charges engagées au cours du mois d’avril 2016.
 Passer l’écriture de saisie des charges en comptabilité analytique
autonome.
 Imputer les frais de section transport dans les coûts d’exploitation.
175

Solution

 Calculs préliminaires

- Compte 605 Autres achats


* Consommation carburant
25 X 27 X 2 000 X 5 = 6 750 000 FC payée par banque
* Achat de 10 pneus : 1 480 000 FC payés en espèces
- Compte 62 Services extérieurs
* Entretien des bus : 190 000 X 5 = 950 000 FC payés en espèces
* Prime d’assurance annuelle : 600 000Fc payée par banque
Mensualité = 600 000 = 50 000 FC
12
- Compte 66 Charges du personnel
7 500 X 27 X 5 = 1 012 500 FC payés par banque.

 Comptabilisation

 En Comptabilité générale
605 Autres achats (6 750 000 + 8 230 000
62 1 480 000) 1 550 000
66 Services extérieurs (950 000 + 1 012 500
600 000)
422 Charges du personnel 1 012 500
40110 9 180 000
40111 à Rémunération due au personnel. 600 000
Fournisseurs
Fournisseur SONAS
Facture fourn. / Feuille de paie

Paiement des salaires et fournisseurs


422 Rémunération due au personnel. 1 012 500
40110 Fournisseurs 9 180 000
40111 Fournisseur SONAS 600 000
52 à Banque 8 362 500
57 Caisses 2 430 000
N / Virements et bon de sortie
caisse

 En comptabilité analytique autonome


93 Section auxiliaire, transp. 10 242 500
924 à Consommations intermédiaires 9 230 000
176

926 Autres charges par nature 1 012 500


réfléchies
Saisie de charges indirectes
971 Charges non incorporables 550 000
924 à Consommations intermédiaires 550 000
Saisie de charges non incorp.

Imputation des frais de section auxiliaire de transport aux coûts :


Frais section transport : 10 242 500
Base : 250 + 200 + 150 = 600
Approvisionnement : 10 242 500 X 250 = 4 267 708
600
Production : 10 242 500 X 200 = 3 414 167
600
Distribution : 10 242 500 X 150 = 2 560 625
600
940 Coût d’achat 4 267 708
941 Coût de production 3 414 167
942 Coût de distribution 2 560 625

9342 à Section auxiliaire de transport 10 242


imputation des frais indirects 500
aux coûts

Troisième cas : l’entité achète le service transport à l’extérieur.


Les factures du transport sont enregistrées au débit du compte 614
« transport du personnel » par le crédit 4011 « fournisseur ». En comptabilité
analytique ces charges sont inscrites au débit du compte "93 Frais de
section" par le crédit du compte 926 Charges par nature réfléchies ou au
débit de 94 « compte de coût par le crédit de compte 92 « comptes réfléchis ».
d. Indemnités de maladie versées aux travailleurs (6615, 6625)

Ces sont des sommes versées aux travailleurs ou à des tiers à titre de
remboursement ou paiement des factures médicales, pharmaceutiques,
hospitalisation et funéraires.
Les indemnités versées au personnel national sont enregistrées au compte
6615 "indemnités de maladie versées aux travailleurs" tandis que celles
versées au personnel non national sont inscrites au compte "6625"
"indemnités de maladie versées aux travailleurs"
En comptabilité analytique, ces charges sont enregistrées au débit de compte
94 coût ou 93 "Frais de section" par le crédit du compte 926 Charges par
nature réfléchies.
177

2.1.5. Retenues sur salaire

a. Retenues légales

 Impôt sur salaire (4472)


Cet impôt à charge du travailleur est calculé sur la rémunération brute
imposable. C’est l’impôt progressif par tranche calculé conformément aux
barèmes arrêtés par la Direction Générale des Impôts.
Quant aux expatriés, le taux est de 33 % du montant imposable.

 Caisse de retraite obligatoire 4313 (quotte part ouvrière : CNSS)


La caisse de retraite est assurée par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale
(CNSS) qui collectionne les cotisations des travailleurs actifs des entités afin
de :
- les rembourser à la retraite sous forme de pension mensuelle ou de
rémunérer un ouvrier frappé d’incapacité de travail.
Cette cotisation comprend :
* 3,5 % Q.P.O.
* 9 % Q.P.P.
L’assiette des cotisations l’CNSS reprend les éléments suivants :
- rémunération de base + primes + commissions, indemnités de vie chère +
gratification (13è mois) + participation aux bénéfices + valeurs des avantages
en nature + allocation de montant légal + rémunération pour jours de
maladie + heures supplémentaires – (soins de santé + allocations de
logement en nature).

 Saisies-arrêts ou oppositions (4231/4232)


Il arrive que le travailleur soit débiteur envers un créancier, ce dernier peut
saisir le tribunal qui, après jugement ; peut décider de confisquer une partie
du salaire de l’agent.
En principe, l’entité paye au créancier de l’agent la totalité de la somme due
et procède par des retenues, en tranches mensuelles, appelées « saisies-
arrêts ou oppositions ».
Cette saisie ne peut pas dépasser le 1/5 du salaire brut moins les retenues
fiscales et sociales.
Donc : rémunération brute
- retenues fiscales (IPR)
- retenues sociales
Montant/5 = maximum saisissable.

b. Retenues facultatives

 Personnel, avances (4211)


178

Il s’agit des avances (quinzaine, …) accordées aux travailleurs et qui sont


récupérées sur le salaire payé à la fin du mois.
 Autres œuvres sociales internes (4248)
Exemple : cantines, restaurants, équipe de football, caisse mutuelle ….
 Prêts au personnel (272)
On parle des prêts au personnel, lorsque l’employeur accorde à ses
travailleurs un montant plus élevé que leurs salaires. Le remboursement
se fait par des retenues mensuelles jusqu’à l’apurement de la dette de
l’agent.
179

THEME IV : TRAVAUX DE FIN D’EXERCICE

ACTIVITE UNIQUE : ACTUALISATION DU FICHIER D’IMMOBILISATION


ET LA
REEVALUATION

C. FICHE PEDAGOGIQUE

1. Objectifs spécifiques :

Au terme de cette activité, les participants seront capables de (d’) :


 définir les concepts de base ;
 identifier les éléments amortissables ;
 énumérer les différentes méthodes d’amortissement ;
 donner les principes de chaque méthode d’amortissement ;
 établir la fiche d’amortissement pour chaque méthode ;
 faire la comptabilisation pour chaque méthode d’amortissement ;
 distinguer les différentes sortes de réévaluation.

2. Supports :

 A. VERHULST, Comptabilité Analytique d’exploitation, Ed.CRP, Kin 1994


 LOKO BETHO’OR, Comptabilité Analytique, Ed. Mediaspaul, Kin 2013
 Guide d’application Système Comptable OHADA
 MAPAPA MBANGALA, Comptabilité Générale OHADA, Ed. Droit-
Afrique.Com, Paris 2015
 E. KALAMBAY, Comptabilité OHADA, Kinshasa 2015
 Liste des comptes, système comptable OHADA
 SERNAFOR, Curriculum National des humanités Techniques
Commerciales 2014.

3. Méthodes et techniques : Exposé, discussion dirigée, brainstorming et


travail de groupe.

4. Durée : 300 minutes

5. Déroulement de l’activité :
Méthodes et
N° Tâches Durée
Techniques
1 Présenter l’activité et ses objectifs 10
Exposé
min.
2 Définir les concepts : amortissement, 30
Brainstorming
Fiche d’amortissement, plan min.
180

d’amortissement, fichier d’immobilisation,


valeur résiduelle, base amortissable,
réévaluation, écart de réévaluation, indice de
réévaluation.
Constituer des sous-groupes pour résoudre
3 les applications relatives aux amortissements Travail en 120
linéaire, progressif, proportionnel, dégressif groupe min.

En plénière : le rapporteur de chaque sous-


4 groupe présente la production de son équipe Discussion 90
suivie de mise en commun avec les membres dirigée min.
des autre sous-groupes et du facilitateur.
Questions de synthèse
* citer les différents éléments amortissables ; Brainstorming
* décrire les principes de chaque méthode ; 50
5 Discussion
d’amortissement ; min.
dirigée
* faire le traitement comptable de chaque
méthode d’amortissement.

B. FICHE TECHNIQUE

1. DEFINITION DE CONCEPTS DE BASE

 Amortissement : c’est la répartition du montant amortissable du bien sur


la durée d’utilité selon un plan défini ;
 Fiche d’amortissement : c’est la traduction comptable de la répartition
du montant amortissable suivant le mode d’amortissement choisi et la
durée. Cette fiche se présente sous forme d’un tableau prévisionnel de
réduction des valeurs inscrites au bilan sur une période déterminée et par
tranches successives ;
 Plan d’amortissement : c’est la planification définie dès la mise en service
du bien et susceptible d’être modifiée dans les circonstances précises ;
 Fichier d’immobilisation : c’est un registre tenu en extracomptable
contenant des informations relatives aux immobilisations d’une entité ;
 Valeur résiduelle : c’est la valeur probable de réalisation d’un bien
immobilisé à l’issue de sa durée d’usage ;
 Base amortissable : c’est le montant amortissable d’un actif durable.
Cette base s’obtient par la valeur brute de l’immobilisé minorée de la
valeur actuelle ;
 Réévaluation : c’est l’ajustement de la valeur d’un élément d’actif
immobilisé considéré ;
 Ecart de réévaluation : c’est la différence des valeurs réévaluées et des
valeurs nettes précédemment comptabilisées pour l’ensemble des
éléments réévaluées.
 Indice de réévaluation : c’est le coefficient de réévaluation.
181

I. AMORTISSEMENTS

L’amortissement comptable demeure un des cas le plus fréquent, souvent le


plus important en matière des frais d’abonnement.
Les actifs immobilisés corporels, ayant été enregistrés à leurs coûts d’achats
directs subissent constamment une dépréciation par usure, par vétusté ou
par le fait qu’ils deviennent démodés.
Cette dépréciation, étant une charge, se constate annuellement avant de
déterminer la quantité mensuelle incorporable.
La diminution de valeur de l’immobilisation dont question dépend de son
utilisation.
Par ailleurs, une entité peut envisager accélérer les amortissements, afin de
pouvoir renouveler les immobilisations en temps opportun, ainsi, on ne peut
pas perdre de vue que les amortissements constituent des charges non
décaissables assimilables à des réserves, des provisions qui sont des
éléments d’autofinancement.
Il faut souligner que la durée d’amortissement doit, de ce fait, être estimée de
la façon la plus fiable possible.

1.2. Eléments d’amortissement

Les immobilisations qui subissent de manière constante une dépréciation


due à l’utilisation effective, à la vétusté ou au progrès technologique peuvent
être normalement amorties. La répartition du montant amortissable du bien,
en principe, s’étale régulièrement sur toute la durée d’utilisation prévue de
l’équipement mis en service.
Ces biens amortissables sont :
- les bâtiments, installations techniques et agencements ;
- le matériel de transport ;
- le matériel et mobilier ;
- les actifs biologiques ;
- l’outillage ;
- le matériel d’emballage récupérable et identifiable ;
- les terrains agricoles et forestiers.
182

1.3. Modes d’amortissement

Il existe plusieurs modes susceptibles de permettre la répartition dans le


temps de l’amortissement des actifs immobilisés :
- amortissement linéaire ou constant ;
- amortissement progressif ou croissant ;
- amortissement proportionnel ou variable ;
- amortissement dégressif ou décroissant.

1.3.1. Amortissement constant ou linéaire

C’est le mode d’amortissement préconisé par le conseil permanent de la


comptabilité au Congo.
1.3.1.1. Principes

Les annuités d’amortissement sont constantes jusqu’à la fin de la durée de


vie de l’actif fixe mis en service.
Dans ce mode, on impute une même dotation aux amortissements à chaque
exercice et sur toute la durée de vie prévue.
L’annuité constante est déterminée en divisant la valeur d’origine (valeur
d’acquisition) de l’équipement par la durée d’utilisation prévue.
Elle correspond aussi à la valeur brute ou la valeur d’origine réévaluée
multipliée par le taux d’amortissement constant.

a1 = a2 = a3 = a4 = a5 ……………………………………………………………….... = an

Cependant, si la valeur résiduelle prévisionnelle peut être aisément


déterminée, la base d’amortissement se calcule de la manière ci-après :
Valeur brute ou d’acquisition – valeur résiduelle prévisionnelle.

1.3.1.2. Modalités de calcul

Annuité = Valeur d’acquisition (v0)


Durée d’usage (n)

Annuité = Valeur d’origine ou valeur brute réévaluée X Taux constant


100
Taux constant = 100
n
Valeur nette comptable = V0 – total des amortissements
Valeur résiduelle = V0 – Cumul des amortissements
Annuité = Valeur d’acquisition – Valeur résiduelle prévisionnelle
Durée d’utilisation prévue (n)
183

1.3.1.3. Fiche d’amortissement constant



Service utilisateur :
Nature
Fournisseur Date
d’acquisition :
Année Valeur Annuité cumuls Valeur nette
brute Amortissements comptable

1.3.1.4. Comptabilisation

 Saisie des amortissements en comptabilité générale


681 Dotations aux amorts. d’expl. X
28 à Amortissements X
fixation de l’annuité d’Amort.
fiche n°


Saisie et incorporation des quantités d’amortissement en comptabilité
Analytique.
La période de calcul des coûts étant souvent le mois, il convient de
déterminer, de prime à bord, la mensualité d’amortissement à
incorporer dans les coûts d’exploitation.
- Mensualité = annuité
12 mois
- Quantité non incorporée = Annuité – Mensualité

Ecritures :

93 Comptes de reclassements X
92 à comptes réfléchis X
réflexion mensuelle des frais indirects
d’Amort.
Dito
94 Comptes de coûts X
93 à comptes de reclassements X
Imputation des charges mensuelles

1.3.1.5. Application
Un véhicule d’approvisionnement, acquis par la SARL Suzy en janvier 2013 à
360 000 FC, doit être utilisé pendant 4 ans.
Travail à faire :
- présenter la fiche d’amortissement linéaire ;
184

- passer l’écriture de saisie des amortissements au 31/12/2013 ;


- constater, en comptabilité Analytique autonome, la fixation et l’imputation
des
Amortissements en juin 2015.

Solution
V0 = 36 000 FC n = 4 ans t = 100 = 25%
4
 Fiche d’amortissement constant
N° 346 Service
utilisateur :
Approvisionnement
Nature : Camion Mercedes
Fournisseur : Mercedes BENZ Date
d’acquisition : 01/01/2013
Année Valeur brute Annuité Amortissements Valeur nette
cumulés
2013 360 000 90 000 90 000 270 000
2014 360 000 90 000 180 000 180 000
2015 360 000 90 000 270 000 90 000
2016 360 000 90 000 360 000 0

 Saisie des amortissements en comptabilité générale


31/12/2013
6813 Dotations aux amort. des immob. corp. 90
2845 à Amort. du matériel de tranqsport 000 90
fixation de l’annuité d’Amort./fiche n°346 000

 Saisie et incorporation des quotités d’amortissement en comptabilité


analytique.
- Mensualité = 90 000 = 7 500 FC / mois
12
- Quotité non incorporée = 90 000 – 7 500
= 82 500 FC.
Ecritures
31/12/2015
932 Frais de section approvisionnement 7 500
926 à Autres charges par nature réfléchies 7 500
fixation ou saisie ou réflexion mensuelle
des frais indirects d’Amort.
940 Coûts d’achat matières 7 500
932 à frais de section Approv. 7 500
Imputation des charges mensuelles
d’amortissement dans le coût
185

1.3.2. Amortissement progressif ou croissant

1. Principes

Les annuités des premières années de mise en service sont très atténuées.
Ce système d’amortissement est surtout utilisé dans les entités naissantes
ou en création pour éviter l’alourdissement du coût de revient des biens
économiques obtenus. Ce qui permet de les écouler à des prix compétitifs
sur un marché très concurrentiel.
Les annuités sont en progression arithmétique croissante avec comme
premier terme (a1) égal à la raison (r) pour déterminer le premier terme de la
progression d’amortissement (a1, ou t1), on applique la formule suivante :

2. Méthode de calcul
a1 = 2 V0
n (n + 1)
a2 = a1 + r ou a2 = a1 X 2
a3 = a1 X 3
a4 = a1 X 4
a5 = a1 X 5
an = a1 X n
r = a 2 – a1

V0 = a1 X n (n+1)
2
3. Fiche d’amortissement
N° Service
utilisateur :
Nature
Fournisseur Date
d’acquisition :
Année Valeur Annuités Cumuls Valeur
d’origine Amortissements nette
comptable

4. Comptabilisation
 Saisie des amortissements en comptabilité générale
681 Dotations aux amort. d’expl. X
28 à Amortissements X
fixation de l’annuité d’Amort. selon la
fiche n°…
186

 Saisie et incorporation des quotités d’amortissements en


comptabilité analytique.
93 Comptes de reclassements X
92 à comptes réfléchis X
Fixation mensuelle des frais indirects
Dito
94 Comptes de coûts X
93 à comptes de reclassements X
Imputation des frais indirects d’Amort
dans le coût

5. Application

Un véhicule du service de livraison des Ets. SUZY est acheté à crédit à


200 000 FC. Les frais directs d’acquisition se sont élevés à 40 000 FC. Si la
durée d’usage est estimée à 4 ans :
- passer l’écriture de fixation des frais indirects d’amortissement en juillet de
la 3ème année.
- acter dans le journal, l’écriture d’imputation des frais communs
d’amortissement si ce véhicule a livré aux clients, en juillet de la 3ème année,
400 T de riz, 1 900 T de maïs et 1 700 T de farine. L’entité utilise le système
d’amortissement progressif.

Solution
Coût d’achat : prix d’achat + Frais directs d’achats
V0 = 200 000 + 40 000 = 240 000
a1 = 2(240 000) = 480 000 = 24 000 FC.
4 (4 + 1) 20
a2 = 24 000 X 2 = 48 000 FC

a3 = 24 000 X 3 = 72 000 FC

a4 = 24 000 X 4 = 96 000 FC

Année Valeur brute Annuités Cumuls Valeur nette


amortissements comptable
1 240 000 24 000 24 000 216 000
2 240 000 48 000 72 000 168 000
3 240 000 72 000 144 000 96 000
4 240 000 96 000 240 000 0

Valeur nette comptable = Valeur brute – Total Amortissement


* comptabilisation de la 3ème année
a3 = 72 000 FC
Mensualité = 72 000 = 6000 FC 12
187

Répartition de la quotité incorporée 6000 FC.


- Riz: 6 000 X 400 = 600 FC
4000
- Maïs: 6 000 X 1900 = 2 850 FC
4000
- Farine: 6 000 X 1700 = 2 550 FC
4000

937 Frais section de distribution 6000


926 à comptes réfléchis / distribution 6000
fixation mensuelle des frais indirects
selon le tableau de reclassement des
charges
9420 Coût de distribution riz 600
9421 Coût de distribution maïs 2 850
9422 Coût de distribution / farine 2 550

937 à Frais section distribution 6 000

imputation des frais


d’amortissement dans les coûts de
commercialisation des marchandises

1.3.3. Amortissement proportionnel ou variable

1. Principes

Ce système est très utilisé pour calculer la dépréciation des actifs


immobilisés utilitaires comme les véhicules, les machines de production et
les aéronefs (avions).

Ici, l’amortissement varie proportionnellement au degré réel d’utilisation de


l’équipement mis en service.

2. Modalités d’application

- Pour les machines de production


𝑽𝒐 𝑿 𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒊è𝒄𝒆𝒔 𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒊𝒕𝒆𝒔
Amortissement =
𝒏𝒐𝒎𝒃𝒓𝒆 𝒅𝒆 𝒑𝒊è𝒄𝒆𝒔 𝒑𝒓é𝒗𝒖𝒆𝒔

𝑽𝒐 𝑿 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒅𝒆 𝑻𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍
Amortissement = 𝑻𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒅𝒆 𝒇𝒐𝒏𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒏𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒓é𝒗𝒖

- Pour les véhicules


𝑽𝒐 𝑿 𝑲𝒎 𝒑𝒂𝒓𝒄𝒐𝒖𝒓𝒖𝒔
Amortissement = 𝑲𝒎 𝒑𝒓é𝒗𝒖𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒕𝒐𝒖𝒕𝒆 𝒍𝒂 𝒅𝒖𝒓é𝒆 𝒅′𝒖𝒔𝒂𝒈𝒆
188

Il faut retenir que pour certains actifs, la durée d’utilisation peut être
estimée en fonction du volume de production. Si l’entité s’attend à un
volume de production assez variable d’une période à l’autre, elle a intérêt à
calculer la dotation aux amortissements en fonction de la production de la
période par rapport à la capacité totale prévisionnelle s’étalant sur toute la
durée d’usage économique du bien.

Cette méthode d’amortissement variable à tendance dégressive, est appelée


« Amortissement capacitaire »

3. Application

La SARL EK LAURRAINE a acquis un camion utilitaire destiné au transport


des minerais, de la carrière vers l’usine de traitement compte tenu d’une
utilisation probablement variable de ce véhicule, la direction Financière
souhaite tenir compte de l’utilisation réelle de l’équipement sur la période,
pour la détermination de la dotation aux amortissements. L’estimation de
l’utilisation du camion pour les quatre années à venir est décrite comme
suit :

2014 : 65 000 Km
2015 : 50 000 Km
2016 : 45 000 Km
2017 : 20 000 Km
Soit, 180 000 Km seront parcourus au total

Sachant que le véhicule est acquis à 82 500 000 FC

Travail à faire

- Présenter le plan d’amortissement


- Comptabiliser la mensualité d’amortissement au terme de chaque
mois en 2015

Solution
𝟖𝟐 𝟓𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝒙 𝟔𝟓 𝟎𝟎𝟎 𝑲𝒎
a 14= = 29 791 667 FC
𝟏𝟖𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝑲𝒎
𝟖𝟐 𝟓𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝒙 𝟓𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝑲𝒎
a 15 = = 22 916 667 FC
𝟏𝟖𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝑲𝒎
𝟖𝟐 𝟓𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝒙 𝟒𝟓 𝟎𝟎𝟎 𝑲𝒎
a 16 = = 20 625 000 FC
𝟏𝟖𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝑲𝒎
𝟖𝟐 𝟓𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝒙 𝟐𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝑲𝒎
a 16 = = 9 166 666 FC
𝟏𝟖𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝑲𝒎

4. Plan d’amortissement

Base Dotation aux Cumuls Valeur


Année d’amortissemen amortissement amortissement nette
t s s comptable
189

2014 82 500 000 29 791 667 29 791 667 52 708 33


2015 82 500 000 22 916 667 52 708 334 3
2016 82 500 000 20 625 000 73 333 334 29 791 66
2017 82 500 000 9 166 666 82 500 000 6
9 166 666
0
TOTA ---------- 82 500 000 ----------- ----------
L

 Saisie ou fixation mensuelle des amortissements 2015

𝟐𝟐 𝟗𝟏𝟔 𝟔𝟔𝟕
𝒎= = 1 909 722 FC /mois
𝟏𝟐

D C LIBELLE D C
933 Frais de section production 1 909 722
6813 à Dotation aux Amort./Immob. corp. 1 909 722
Saisie des frais indirects en cpté intégrée

1.3.4. Amortissement dégressif ou décroissant

Généralités

Pour les entités existantes depuis plusieurs années et connaissant une


certaine rentabilité économique, il est facile de supporter des charges
d’amortissement beaucoup plus significatives les premières années de mise
en service des équipements. Ces entités, pour des raisons de politique
d’autofinancement minimum de maintien, optent d’appliquer le système
d’amortissement dégressif.

Ce système d’amortissement dégressif à l’avantage de constater des


dépréciations qui correspondent à la réalité économique, dès lors qu’un actif
fixe perd rapidement de sa valeur les premières années d’usage, pour
s’atténuer par la suite.

Le système d’amortissement dégressif comprend trois variantes :

- Le mode dégressif de la somme des années (système ou mode softy) ;


- Le mode dégressif du % fixe sur la valeur nette comptable;
- L’amortissement dégressif exceptionnel (Mode mixte).

1. Le mode de la somme des années (mode SOFTY)


190

C’est le mode utilisé dans les pays Anglo-Saxons, les anciennes colonies
anglaises et aux Etats-Unis d’Amérique. Désigné aussi mode « SOFTY » (the
sum of the years), cette variante s’articule fondamentalement sur la somme
des années. La somme des années est donc considérée comme élément de
base de la répartition de la valeur d’origine de l’outil de production en
différentes annuités.

Principes

Selon ce mode, le taux annuel d’amortissement est obtenu par une fraction
de la valeur à amortir, fraction dont le numérateur correspond au nombre de
dotations aux amortissements restant à effectuer et dont le dénominateur
correspond à la somme du chiffre des années d’utilisation probable.

Exemple : pour un véhicule, dont la durée de vie prévue est de 3 ans, la


somme du chiffre des années de vie utile est égale à : 1 + 2 + 3 = 6. Ce
faisant, le taux d’amortissement sera égale à :

3/6 = 50 % la première année ;

2/6 = 33,33 % la deuxième année ;

1/6 = 16,66 % la troisième année

La base de répartition se calcule en appliquant la formule suivante :


𝒏 (𝒏+𝟏)
Base n = 𝟐

Cette variante est l’inverse du mode d’amortissement progressif dans la


mesure où, les annuités sont en progression arithmétique décroissante, avec
comme premier terme d’annuité ;
𝒏
a1 = 𝑽𝒐 𝒙 𝑩𝒂𝒔𝒆

L’annuité d’amortissement de la dernière année d’usage correspond aussi à


la raison (R) mais précédé du signe négatif. Pour déterminer les annuités des
autres années d’usage, on peut procéder comme suit :
𝒏 (𝒏−𝟒)
a1 = 𝑽𝒐 𝒙 𝑩𝒂𝒔𝒆 a5 = 𝑽𝒐 𝒙 𝑩𝒂𝒔𝒆

(𝒏−𝟏) (𝒏−𝟓)
a2 = 𝑽𝒐 𝒙 a6 = 𝑽𝒐 𝒙
𝑩𝒂𝒔𝒆 𝑩𝒂𝒔𝒆

(𝒏−𝟐) (𝒏−𝟔)
a3 = 𝑽𝒐 𝒙 a7 = 𝑽𝒐 𝒙
𝑩𝒂𝒔𝒆 𝑩𝒂𝒔𝒆

(𝒏−𝟑)
a4 = 𝑽𝒐 𝒙 𝑩𝒂𝒔𝒆
191

L’essentiel est de déterminer les deux premières annuités ainsi que la raison
pour former toute la progression arithmétique décroissante.

Application

Un ordinateur, acheté par les Ets EKWAKA à 60 000 FC avec frais directs
d’acquisition (Transport et assurance) de 3 000 FC, doit être amorti pendant
6 ans selon le système dégressif de la somme des années.

Travail demandé :

- Présenter la fiche d’amortissement dégressif (Softy) ;


- Constater la saisie de l’annuité d’amortissement en fin 4ème année, en
comptabilité générale ;
- En comptabilité analytique intégrée, fixer les charges mensuelles
d’amortissement en décembre de la 5ème année.

Solution

Données

Coût d’acquisition : 60 000 + 3 000 = 63 000 FC

n : 6 ans Mode SOFTY


𝑛 (𝑛+1) 6 (6+1)
Base = = = 21
2 2

Base des sommes des années = 21

Base = 1 + 2 + 3 + 4 + 5 + 6 = 21
𝑛 63 000 𝑥 6
a1 = 𝑉𝑜 𝑥 𝐵𝑎𝑠𝑒 = = 18 000 FC
21

(𝑛−1) 63 000 𝑥 5
a2 = 𝑉𝑜 𝑥 = = 15 000 FC
𝐵𝑎𝑠𝑒 21

63 000 𝑥 4
a3 = = 12 000 FC
21

63 000 𝑥 3
a4 = = 9 000 FC
21

63 000 𝑥 2
a5 = = 6 000 FC
21

63 000 𝑥 1
a6 = = 3 000 FC
21

r = 18 000 − 15 000 = 3 000 FC


192

FICHE D’AMORTISSEMENT DEGRESSIF (SOFTY)

Valeur Total Valeur nette


Année Annuités
brute amortissements comptable
1 63 000 18 000 18 000 45 000
2 63 000 15 000 33 000 30 000
3 63 000 12 000 45 000 18 000
4 63 000 9 000 54 000 9 000
5 63 000 6 000 60 000 3 000
6 63 000 3 000 63 000 0

 Saisie en décembre de lla 4ème année, de l’annuité d’amortissement


D C LIBELLE D C
6813 Dotation aux Amort./Immob. corp. 9 000
2844 à Amort. du matériel et mob. 9 000
Fiche d’Amrt. n° 10, 4 ème annuité

Saisie de la mensualité, en décembre de la 5ème année


6 000
a5 = 6 000 FC= = 500 FC/mois
12

D C LIBELLE D C
930 Frais de section Adm. 500
6813 à Dotations aux amort. Immob. 500
corporelles
Saisie mensualité des frais
section adm.
Remarque

- à l’instar de tout système dégressif, la charge d’amortissement décroît


chaque année, mais elle couvre l’intégralité du coût de
l’investissement ;
- il est à noter que, dans ce mode, c’est le taux d’amortissement qui
décroît, la base restant constante, et ce, contrairement aux autres
modes dégressifs utilisant un taux constant et une base variable.

2. Mode dégressif du pourcentage fixe sur la VNC

 Généralités

Il est difficile d’évaluer avec précision l’actif fixe. Sur ce, il est souvent adopté
des systèmes forfaitaires fixant, pour chaque catégorie d’équipement, la
durée, le taux, les annuités d’amortissement de sorte qu’au terme de la
durée normale d’utilisation du bien sa valeur comptable finale soit nulle.
193

 Principes

Les entités soumises au régime général d’imposition à l’impôt professionnel


sur les bénéfices peuvent opter pour un système d’amortissement dégressif.
Mais, les entités soumises à un régime d’imposition forfaitaire ne sont pas
autorisées à pratiquer des amortissements dégressifs.

Ce système d’amortissement dégressif n’est applicable qu’aux biens neufs,


acquis ou créés par l’entité. Le point de départ de l’amortissement dégressif
est la date de mise en service des immobilisations.

 Modalités de calcul des annuités

- Pour la première annuité, à compter de la date de mise en service, on


applique, au coût d’acquisition ou à la valeur brute de l’immobilisation,
un taux égal au produit du taux d’amortissement linéaire normalement
applicable par celui des coefficients ci-après :

a) 2 lorsque la durée normale d’utilisation de l’élément est de 4 ans ;


b) 2,5 lorsque la durée normale d’utilisation correspond à 5 ou 6 ans ;
c) 3 si cette durée est supérieure à 6 ans.
- Pour chacune des périodes imposables suivantes : on applique le taux
dégressif retenu sur la valeur nette comptable initiale.

La première annuité est déterminée en appliquant le prorata temporis à


compter du premier jour du mois de mise en service ou de création du bien
considéré.

Application

Une machine de production achetée par les Ets SUZY en janvier 2010, à
480 000 FC, doit être utilisée pendant 5 ans.

Travail demandé :

- Présenter la fiche d’amortissement dégressif ;


- Passer les écritures de la comptabilité analytique autonome, en mars
l’an 2012.

Solution
100
Vo = 480 000 FC n = 5 ans Taux linéaire = 20%
5

Taux dégressif appliqué = 20 x 2,5 = 50%


194

𝑉𝑜 𝑥 𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑é𝑔𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑓
a1 =
100

480 000 𝑥 50
a1 = = 240 000 FC
100

VNC = déc 2010 = 480 000 – 240 000 = 240 000 FC


𝑉𝑁𝐶 𝑥 50 240 000 𝑥 50
a2 = = = 120 000 FC
100 100

120 000 𝑥 50
a3 = = 60 000 FC
100

60 000 𝑥 50
a4 = = 30 000 FC
100

Tableau d’Amortissement dégressif du % fixe sur VNC

Valeur nette Valeur nette


Cumuls
Année comptable Annuités comptable
amortissements
initiale finale
2010 480 000 240 000 240 000 240 000
2011 240 000 120 000 360 000 120 000
2012 120 000 60 000 420 000 60 000
2013 60 000 30 000 450 000 30 000
2014 30 000 30 000 480 000 0

De ce qui précède, l’on observe que la fiche d’amortissement présenté une


même annuité pour les années 2013 et 2014 ; cela est dû au fait qu’il fallait
appliquer une annuité aboutissant à un cumul d’amortissement égal à la
valeur d’acquisition.

 Saisie en comptabilité analytique intégrée


60 000/12 = 5 000 FC

D C LIBELLE D C
933 Frais de production 5000
6813 à Dotations aux amort. Immob. 5000
corporelles
Saisie ou fixation mensuelle des
frais indirects

Frais communs d’Amortissement : 5 000 FC


Cette charge d’amortissement est à répartir entre les produits finis A, B, C
selon le nombre d’heure de travail machine (soit 210 h, 100 h et 190 h),
l’imputation dans les coûts de production sera actée de cette façon :

Base : 210 + 100 + 190 = 500 heures


195

5 000 𝑥 210
A: = 2 419 FC
500

5 000 𝑥 100
B: = 1 152 FC
500

C : 5 000 𝑥 190 = 2 189 FC

D C LIBELLE D C
9410 Coût de production produit A 2 100
9411 Coût de production produit B 1 000
9412 Coût de production produit C 1 900
933 à Frais section production 5000
imputation de Frais indirect dans
les coûts de production

3. Mode dégressif exceptionnel

2. Généralités

Ce système d’amortissement est autorisé par l’administration fiscale


congolaise (RDC). Les immobilisations amortissables sont déterminées selon
ce système à savoir :

- Les matériels de manutention ou outillages utilisés pour les opérations


industrielles de fabrication de transformations, d’extraction ou de
transport, à l’exclusion des véhicules de Tourisme ;
- Les matériels de manutention ou levage, à l’exclusion des chariots
métalliques mis à la disposition des clients des magasins.
- Les installations de sécurité, les installations productrices de vapeur,
chaleur, énergie et froid industriel ;
- Les installations à caractère médico-social, à l’exclusion des installations
purement sociales ou d’ordre sportif ;
- Les matériels et outillages utilisés à des opérations scientifiques et
technique ;
- Les installations de magasinage et des stockages ;
- Les immeubles et matériels des entités hôtelières, à l’exclusion des biens
d’équipement des entités exerçant uniquement l’activité de restauration ou
de cafetier ;
- Les machines agricoles et installations à élevage, à l’exception des
bâtiments et terrains…

3. Les entités concernées

Les entités soumises à un régime général d’impôt professionnel sur les


bénéfices, excepté celles soumises à l’impôt sur les profits des professions
libérales et au régime d’imposition forfaitaire.
196

Les entités industrielles fabriquant des produits finis au semi-œuvrés et


dont le volume des ventes nettes à l’exportation est égal ou supérieur à 20%
du chiffre d’affaires net global.

4. Conditions à remplir
- Les biens amortissables doivent être neufs ;
- La durée d’utilisation doit être égale ou supérieure à 4 ans ou inférieure à
20 ans.

Les coefficients se rapportent aux durées de vie ci-après :

Durée de vie Coefficient


multiplicateur

n = 4 ans Coefficient = 2

n = 5 à 6 ans Coefficient = 2,5

n > 6 ans Coefficient = 3

5. Modalités de calcul

L’amortissement de la première année est calculé avec un taux de 60% sur


la valeur d’origine de l’actif immobilisé mis en service. Les annuités
d’amortissements des années suivantes sont calculées sur les valeurs nettes
comptables en appliquant le taux dégressif. Pour corriger l’anomalie
constatée vers la fin de la durée d’usage prévue, il convient de comparer, dès
la seconde moitié de la durée de vie, le quotient de rectification à l’annuité
dégressive obtenue sur la fiche d’amortissement.

Dès lors que ce quotient s’avère supérieur à l’annuité de l’exercice, les


annuités deviennent constantes et égales à ce quotient obtenu.

Application

La SA MOHULA, Entité industrielle et forestière, réalise, depuis 28 ans, des


recettes d’exportation des bois sciés correspondant à 45% du chiffre
d’affaires net global moyen annuel, soit 9 850 000 FC l’an.

En janvier 2009, elle acquiert une scie industrielle, utilisable pendant 8 ans,
au coût de 12 000 000 FC.

Travail à faire :

- Présenter le tableau d’amortissement ;


197

- Passer l’écriture de saisie de frais d’amortissement en mai 2013, en


comptabilité Analytique intégrée ;
- Journaliser l’imputation des frais d’amortissement si l’usine a fabriqué
1 200 m3de bois Wenge et 2 800m3de bois Lifaki en avril.

Solution
100
 Taux constant = = 12,5%
8
 Taux dégressif = 12,5 x 3 = 37,5%
 Vo = 1 200 000 u.c n = 8 ans

𝑉𝑜 𝑥 60 1 200 000 𝑥 60
a1 = ⇒ = 720 000 FC
100 100

a2 : calculer d’abord la VNC


VNC = 1 200 000 – 720 000 = 480 000 FC

𝑉𝑁𝐶 𝐼 𝑥 𝑡𝑎𝑢𝑥 𝑑é𝑔𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑓 480 000 𝑥 37,5


a2 = = = 180 000 FC
100 100

VNC = 1 200 000 – 900 000 = 300 000 FC

𝟑𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝒙 𝟑𝟕,𝟓


a3 = = 112 500 FC
𝟏𝟎𝟎

 Tableau d’amortissement dégressif exceptionnel

Base Taux Cumuls VNC


Anné
d’amortisseme appliqu Annuités amortissemen Finale
e
nt é ts
2009 1 200 000 0,600 720 000 720 000 480 000
2010 480 000 0,375 180 000 900 000 300 000
2011 300 000 0,375 112 500 1 012 500 187 500
2012 187 500 0,375 70 312,50 1 082 182,500 117 187,50
2013 117 187,500 0,375 0 1 126 757,810 0
2014 73 242,190 0,375 43 945,31 1 154 223,630 73 242,190
2015 45 776,370 0,375 0 1 177 111,815 45 776,370
2016 28 888,185 0,375 27 465,82 1 200 000 22 888,185
0 0
22 888,18
5
22 888,12
5
198

187 500 𝑥 37,5


a4 =
100

= 70 312,5 FC

 En début 2013

Valeur résiduelle = 117 187,5 FC


117 187
Quotient de correction = = 29 296,75 FC
4

Q < à l’annuité de 43 945,310 FC, la fiche d’amortissement reste correcte


dès lors que l’annuité d’amortissement calculée s’avère supérieure au
quotient.

 En début 2014

- Valeur résiduelle = 73 242,190 FC


- Durée restant à courir : 3 ans
73 242,19
- Quotient de correction = = 24 414,06FC
3 𝑎𝑛𝑠
73 242,19 𝑥 37,5
- Annuité théorique = = 27 465,82 FC
100
- Comme Q < à l’annuité calculée, la fiche d’amortissement reste intacte
(annuité d’amortissement calculée 27 465,82 FC s’avère supérieure au
quotient de 24 414,06)

 En début 2015

- Valeur résiduelle = 45 776,37 FC


- Durée restant à courir : 2 ans
45 776,37
- Quotient de correction = = 22 888,185 FC
2 𝑎𝑛𝑠
45 776,37 𝑥 37,5
- Annuité théorique = = 17 166,14 FC
100
- Comme Q > annuité théorique (22 888,185 > 17 166,14), les annuités
deviennent constantes et égales à 22 888,185 FC
- Annuité 2015 = 22 888,185 FC
- Annuité 2016 = 22 888,185 FC
43 945,31
𝑚= = 3 662 FC (Mois de mai 2013)
12

Saisie en comptabilité Analytique intégrée mai 2013

D C LIBELLE D C
933 Frais de section production 3 662
6813 à Dotations aux amort. Immob. 3 662
corporelles
Saisie ou fixation mensuelle des
199

frais indirects
Imputation des frais communs d’Amortissements en avril 2014.
𝐴𝑛𝑛𝑢𝑖𝑡é 27 465,82
Frais à répartit : − = 22 888,8 FC
12 12

Base = 1 200 m3 + 2 800 m3 + 4 000 m3


2 288,8 𝑥 1 200
Wenge = 686,6 FC
4 000

2 288,8 𝑥 2 800
Lifaki = 1 602,2 FC
4 000

D C LIBELLE D C
9410 Coût de production Wenge 686,6
9411 Coût de production Lifaki 1 602,2
933 à Frais section production 2 288,8
imputation des frais indirects
d’Amortissements
200

TABLE DES MATIERES

THEME I : ENREGISTREMENT DES OPERATIONS COMPTABLES


……………………………………………. 1
ACTIVITE UNIQUE : ENREGISTREMENT ET CLASSIFICATION DES
DOCUMENTS COMPTABLES : ….. 1
A. FICHE PEDAGOGIQUE :
…………………………………………………………………………………………………..
1
B. FICHE TECHNIQUE :
…………………………………………………………………………………………………
………. 2
1. Généralités sur la comptabilité analytique :
……………………………………………………………………. 2
1.1. Définition des concepts de base :
…………………………………………………………………………………. 2
1.2. Objectifs de la comptabilité analytique de gestion :
…………………………………………………….. 2
1.3. Différence entre la comptabilité analytique de gestion et la comptabilité
générale : …… 2
1.4. Fonctions dans l’entité :
……………………………………………………………………………………………….. 5
1.5. Classification des fonctions :
……………………………………………………………………………………….. 6
THEME II. ANALYSE DES COUTS DES BIENS ECONOMIQUES :
…………………………………………….. 8
ACTIVITE 1. EVALUATION DES BIENS ET SERVICES ECONOMIQUES
PRODUITS ET VENDUS : ……… 8
A. FICHE PEDAGOGIQUE :
………………………………………………………………………………………………
…… 8
B. FICHE TECHNIQUE :
…………………………………………………………………………………………………
……… 9
1. DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE :
………………………………………………………………………….. 9
2. DETERMINATION DU PRIX DE VENTE :
………………………………………………………………………….. 10
3. EVALUATION DES CERTAINS ELEMENTS D’ACTIF :
………………………………………………………………………. 11
4. EVALUATION DES BIENS ET SERVICES :
………………………………………………………………………….. 16
ACTIVITE 2: CONTROLE DES CONDITIONS INTERNES D’EXPLOITATION :
……………………………. 18
A. FICHE PEDAGOGIQUE :
…………………………………………………………………………………………………
18
201

B. FICHE TECHNIQUE :
…………………………………………………………………………………………………
……. 19
1. DEFINITION DE CONCEPTS DE BASE :
…………………………………………………………………………….. 19
2. GENERALITES :
…………………………………………………………………………………………………
………….... 20
3. LE TABLEAU DE RECLASSEMENT DES CHARGES :
………………………………………………………….. 21
4. TABLEAU D’EXPLOITATION FONCTIONNEL (TEF) :
…………………………………………………………. 30
4.1. PRESENTATION :
…………………………………………………………………………………………………
…….. 31
5. TABLEAU D’EXPLOITATION GENERAL (Compte d’exploitation général) :
………………………. 36
6. NOTIONS DE COUTS ET COUT DE REVIENT :
………………………………………………………………….. 44
6.1. Sortes de coûts et classification :
………………………………………………………………………………. 44
6.2. Coût de revient :
…………………………………………………………………………………………………
……… 47
6.3. Incorporation des coûts :
……………………………………………………………………………………………. 47
A. Système de détermination des coûts et coût de revient :
…………………………………………….. 47
B. Eléments intervenants dans le calcul des couts et cout de revient :
……………………………… 56
1. Les charges incorporables :
…………………………………………………………………………………………… 57
2. LES CHARGES NON INCORPORABLES :
………………….……………………………………………………….. 59
3. LES CHARGES SUPPLETIVES (ou éléments supplétifs) :
………………………………………………….. 60
ACTIVITE 3: ETUDES DES COMPTES DE LA COMPTABILITE ANALYTIQUE :
…………………………. 69
A. FICHE PEDAGOGIQUE :
…………………………………………………………………………………………………
69
B. FICHE TECHNIQUE :
……………………………………………………………………….…………………………
…… 71
1. DEFINITIONS DES CONCEPTS DE BASE :
…………………………………………..………………………….. 71
2. GENERALITES :
…………………………………………………………………………………………
…………………… 71
202

2.1. Présentation de comptes de la comptabilité analytique :


………………………………………….. 71
2.2. Terminologie de base :
……………………………………………………………………………………………….
74
2.3. Schémas de fonctionnement des comptes :
………………………………………………………………. 75
2.4. TYPOLOGIE DE SAISIE :
……………………………………………………………………………………………….
77
THEME III : ENREGISTREMENT DES OPERATIONS LIEES AUX STOCKS ET
A LA PAIE : ………… 129
ACTIVITES 1 : COMPTABILISATION DES OPERATIONS LIEES AUX STOCKS
(MATIERES) : …………. 129
A. FICHE PEDAGOGIQUE :
………………………………………………………………………………………………..
129
B. FICHE TECHNIQUE :
…………………………………………………………………………………………………
….. 130
1. Définition des concepts de base :
………………………………………………………………………………… 130
2. TYPES DES MATIERES :
……………………………………………………………………………………………......
130
3. METHODES DE VALORISATION DES SORTIES DES STOCKS :
……………………………………….. 131
ACTIVITE 2 : OPERATIONS LIEES A LA PAIE :
…………………………………………………………………..… 145
FICHE PEDAGOGIQUE :
…………………………………………………………………………………………………..
. 145
B. FICHE TECHNIQUE :
…………………………………………………………………………………………………..
… 146
1. Définition de concepts de base :
…………………………………………………………………………………. 146
2. Eléments constitutifs de la rémunération brute :
……………………………………………………….. 147
THEME IV : TRAVAUX DE FIN D’EXERCICE :
……………………………………………………………………… 163
ACTIVITE UNIQUE : ACTUALISATION DU FICHIER D’IMMOBILISATION ET
LA
REEVALUATION :
………………………………………………………………………………… 163
A. FICHE PEDAGOGIQUE :
……………………………………………………………………………………………….
163
203

B. FICHE TECHNIQUE :
…………………………………………………………………………………………………..
... 164
1. DEFINITION DE CONCEPTS DE BASE :
…………………………………………………………………………… 164
1.1. AMORTISSEMENTS :
………………………………………………………………………………………………….
165
1.2. Eléments d’amortissement :
…………………………………………………………………………………….. 165
1.3. Modes d’amortissement :
………………………………………………………………………………………… 165
1.3.1. Amortissement constant ou linéaire :
……………………………………………………………………. 166
1.3.2. Amortissement progressif ou croissant :
……………………………………………………………….. 169
1.3.3. Amortissement proportionnel ou variable :
…………………………………………………………… 171
1.3.4. Amortissement dégressif ou décroissant :
……………………………………………………………… 173
1. Le mode de la somme des années (mode SOFTY) :
…………………………………………………….. 173
2. Mode dégressif du pourcentage fixe sur la VNC :
……………………………………………………….. 176
3. Mode dégressif exceptionnel :
…………………………………………………………………………………..… 179

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