Tours — Wikipédia
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Tours (prononcé : /tuʁ/ ) est une ville située dans l'Ouest de la France, sur les rives de la Loire et du Cher, dans le
département d'Indre-et-Loire, dont elle est le chef-lieu, en région Centre-Val de Loire. La commune est le chef-lieu
de la métropole Tours Val de Loire et constitutive, avec son intercommunalité, de l’une des
22 métropoles françaises officielles.
Tours
De haut en bas, de gauche à droite : l'hôtel de ville sur la place Jean-Jaurès ; maisons à colombages, place Plumereau ; façade de la cathédrale Saint-
Gatien de Tours ; l'hôtel Goüin ; la basilique Saint-Martin de Tours ; le pont Wilson enjambant la Loire ; le jardin des Prébendes d'Oé.
Logo
Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
(préfecture)
Arrondissement Tours
(chef-lieu)
Démographie
Gentilé Tourangeau
Population
138 668 hab. (2022 )
municipale
Densité 4 000 hab./km2
Population
367 484 hab. (2022)
agglomération
Géographie
Élections
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Tours
Liens
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La commune, comptant 138 668 habitants en 2022, est au centre d'une unité urbaine de 364 325 habitants (en
2020)1, elle-même pôle d'une aire d'attraction de 522 317 habitants2. Elle est la plus grande commune, la plus
grande unité urbaine et la plus grande aire d’attraction de la région Centre-Val de Loire, ainsi que la 15e aire
d’attraction de France3. Son intercommunalité est, quant à elle, peuplée de 294 220 habitants en 2020, ce qui en
fait également la première de la région Centre-Val de Loire par sa population.
Ancienne Caesarodunum cité des Turones, capitale de la IIIe Lyonnaise avec un des plus grands amphithéâtres de
l'empire romain, elle devient sanctuaire national avec saint Martin, Grégoire de Tours et Alcuin sous les
Mérovingiens et les Carolingiens, et les Capétiens font de la monnaie locale la monnaie du royaume, la livre
tournois. Capitale du comté de Tours qui deviendra la Touraine, le « jardin de France »4,5. Première ville de
l'industrie de la soie, voulue par Louis XI, capitale royale sous les Valois6 avec ses châteaux de la Loire et ville d'art
avec l'École de Tours. Capitale de loyauté pour Henri III et Henri IV pendant les guerres de Religion et ville de repli
en juin 1940, ce qui lui vaudra d'être en partie détruite.
La ville blanche et bleue est ville d'art et d'histoire avec son quartier du Vieux-Tours, site patrimonial remarquable.
La cité jardin7 concentre un patrimoine vert et un paysage urbain fortement influencé par son espace naturel8. La
ville historique que l'on surnomme Le Petit Paris9 et sa région par son histoire et sa culture, ont toujours été une
terre de naissance ou d'accueil de nombreuses personnalités, de rencontres sportives internationales, ville
universitaire avec plus de 30 000 étudiants en 2019. Ville culinaire avec ses spécialités les rillettes, les rillons, les
vignobles tourangeaux, ses fromages AOC Sainte-Maure-de-Touraine et ses nougats.
Aire urbaine du Grand Ouest, la ville fait partie de l'espace métropolitain Val de Loire-Maine. Elle accueille le
1er employeur de la région, le CHRU et de nombreux établissements de direction de vaste échelle. Elle est
ceinturée par son périphérique, au centre d'une étoile autoroutière à cinq branches avec les A10, A28 et A85.
L'agglomération de Tours est reliée au réseau national par deux gares, à Tours et Saint-Pierre-des-Corps pour les
relations TER et TGV. Toutes les régions de France sont accessibles par le train et l'aéroport Tours-Val de Loire est
un aéroport régional important et avec quelques destinations internationales. Le journal régional La Nouvelle
République qui a son siège à Tours et est diffusé dans la région Centre-Val de Loire et une partie de la Nouvelle-
Aquitaine renforce sa position centrale.
Géographie
Localisation
Wikimedia | © OpenStreetMap
Mairie
1/3
Communes limitrophes
Mettray Parçay-Meslay
Saint-Cyr-sur-Loire
Notre-Dame-d'Oé Rochecorbon
Saint-Pierre-des-
La Riche
Corps
Chambray-lès-
Joué-lès-Tours Saint-Avertin
Tours
Géologie et relief
Tours fait partie du Sud-Ouest du Bassin parisien10. Elle est constituée entre autres de craies et de sables,
caractéristiques du Crétacé10, et située dans une zone de sismicité 2 (faible)11.
C'est un bassin sédimentaire bâti de couches empilées qui sont de provenances marine ou continentale, reposant
sur des terrains datant du Précambrien et de l’Ère primaire12.
Tours a une altitude minimale de 44 m et une maximale de 109 m, son altitude moyenne est de 77 m tandis que
celle de sa mairie est de 52 m environ13.
Hydrographie
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Climat
Pour des articles plus généraux, voir Climat du Centre-Val de Loire et Climat d'Indre-et-Loire.
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur
une série de données couvrant la période 1971-200014. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats
de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat océanique altéré et est
dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été
peu pluvieux15.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique
annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 669 mm, avec 11,3 jours de précipitations en
janvier et 6,7 jours en juillet14. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la
station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Fondettes à 7 km à vol d'oiseau16, est
de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 725,7 mm17,18. Pour l'avenir, les paramètres
climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont
consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 202219.
Statistiques 1991-2020 et records FONDETTES (37) - alt : 93m, lat : 47°25'31"N, lon : 0°36'15"E
Records établis sur la période du 01-01-1992 au 15-09-2021
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température moyenne (°C) 4,9 5,5 8,2 10,7 14,4 17,8 19,7 19,6 16,2 12,7 8,1 5,3 11,9
Record de froid (°C) −14,8 −13,5 −12 −4,1 −1,1 2,3 5,5 4 1 −3,4 −9 −11,5 −14,8
date du record 07.01.09 12.02.12 01.03.05 06.04.21 02.05.21 01.06.06 15.07.16 30.08.1993 25.09.02 21.10.10 24.11.1998 19.12.09 2009
Record de chaleur (°C) 16,1 22,6 25,5 29,6 32,6 39,2 40,5 39,9 35,3 29,6 23,2 17,9 40,5
date du record 11.01.1998 27.02.19 31.03.21 30.04.05 27.05.05 29.06.19 25.07.19 10.08.03 14.09.20 02.10.11 07.11.15 07.12.00 2019
Précipitations (mm) 68,2 57,9 53,8 56,6 62,4 53,3 46,7 47,1 53,4 69,9 76,1 80,3 725,7
Paysages
Au sein de la vallée de la Loire, le site de Tours est quelque peu atypique. À quelque six kilomètres à l'est de la
ville, au lieu-dit Rochepinard sur la commune de Montlouis-sur-Loire, le plateau calcaire séparant la vallée de la
Loire au nord, et celle du Cher au sud, s'efface pour laisser place à une vaste plaine alluviale commune (qui court
sur une vingtaine de kilomètres jusqu'à la confluence effective à Villandry). La largeur du lit majeur passe de
2,5 km face au bourg de Montlouis-sur-Loire, à plus de 4 km à la Ville-aux-Dames. Autant dans une perspective de
mise en valeur agricole de ce vaste espace fertile (terres alluviales), que du point de vue du transit nord sud
(possibilité de traverser 2 rivières importantes à la suite), le site se démarque.
Jusqu'à très récemment (xxe siècle), Tours, dont le développement initial a lieu sur une butte de la rive sud de la
Loire (actuel secteur autour de la cathédrale) et également, dès le ve siècle, autour de la basilique Saint-Martin
(protégée à partir du xe siècle par l'enceinte de Châteauneuf), était restée cantonnée « entre coteaux », au cœur de
cette plaine alluviale commune (dit aussi lit majeur, ou encore « varenne », et dont l'altitude ne s'écarte jamais
beaucoup de 50 mètres). Désormais, depuis les annexions dans les années 1960, au nord de la Loire, des
communes de Saint-Symphorien et Sainte-Radegonde, et, au sud du Cher, du parc de Grandmont qui appartenait à
la commune de Joué-lès-Tours, la ville s'étale également au-delà des coteaux, sur les plateaux (entre 80 et
100 mètres d'altitude).
Au cœur de l'environnement urbain, la Loire et son lit mineur offrent de vastes espaces naturels, hôtes notamment
avec leurs nombreuses îles d'une riche faune. Souvent surnommée « dernier fleuve sauvage de France »20,21,22,
elle est, comme la quasi-intégralité du territoire français, un espace que les humains n'ont cessé de modifier afin
de tenter de s'affranchir de contraintes (tout en créant parfois de nouvelles). L'endiguement de son lit mineur
visant à se prémunir des risques liés aux crues constitue un des nombreux exemples d'incidence humaine sur cet
espace.
Urbanisme
Typologie
Au 1er janvier 2024, Tours est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à
sept niveaux définie par l'Insee en 202223. Elle appartient à l'unité urbaine de ToursNote 1, une agglomération intra-
départementale regroupant 38 communes, dont elle est ville-centreNote 2,24,I 1. Par ailleurs la commune fait partie
de l'aire d'attraction de Tours, dont elle est la commune-centreNote 3,I 1. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est
catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants25,26.
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Morphologie urbaine
L'habitat ancien pré-XIXe est regroupé au sein de deux noyaux, symétriques par rapport à la rue nationale, et
constituant le "Vieux Tours" :
le quartier de la cathédrale Saint-Gatien, bâti sur les ruines de la cité originelle gallo-romaine, elle-même érigée
sur une butte insubmersible de la varenne (plaine alluviale).
le quartier de Châteauneuf, né des fortifications protégeant le prestigieux lieu de pèlerinage chrétien au Moyen
Âge, probablement entre 1050 et 1150. L'ensemble religieux autrefois appelé martinopole avait été édifié autour
du tombeau de saint Martin, initialement posé sur un tertre rivé au fleuve. Dénaturé après la Révolution,
l'ensemble collégial correspond approximativement à la basilique Saint-Martin et l'actuelle place Plumereau.
Vers l'est, jusqu'à la limite actuelle avec la ville de Saint-Pierre-des-Corps, et vers l'ouest jusqu'à la place Sainte-
Anne à la Riche, on peut distinguer d'ancien faubourgs constitués parallèlement à la Loire, dans le prolongement
de la ville.
On pourra également noter un troisième noyau pré-XIXe à l'endroit du quartier Paul-Bert, sur la rive nord de la Loire,
au pied du coteau, entre le pont Wilson et le pont de fil. Ce quartier faisait face à la cité originelle de l'est, et était
située au débouché nord du premier pont (près de l'emplacement du pont de fil).
D'importants secteurs de la ville furent détruits lors de la Seconde Guerre mondiale : par les frappes allemandes
de 1940, ainsi que par les bombardements alliés annonçant la libération terrestre en 1944. Les incendies
successeurs de ces pilonnages furent également dévastateurs. Elle ne fut pas reconstruite à l'identique, mais
selon l'architecture typique de l'après guerre. Sur les secteurs plus symboliques que sont la rue Nationale et la
place Anatole-France notamment, le style tourangeau traditionnel (toits d'ardoises, murs de tuffeau, cheminée en
briques) inspira une adaptation moderne. Les architectes Jean Dorian et Pierre Patout conçurent le nouveau plan
en damier (entre les rues de Jérusalem et président-Merville à l'ouest, et la rue Voltaire à l'est) mis en chantier de
1950 à la fin de la décennie.
Un axe rectiligne nord-sud (ancienne RN 10, originellement route royale d'Espagne) traverse le centre-ville de part
en part. Il offre une perspective de 7 kilomètres depuis le haut de la Tranchée en direction du sud : l'avenue de la
Tranchée, le pont Wilson, la rue Nationale et l'avenue de Grammont s’enchaînent pour rejoindre l'autre coteau,
jusqu'au pied du parc Grandmont.
Annexions territoriales
Le territoire actuel de la ville de Tours résulte de nombreuses opérations depuis le xiiie siècle.
Avant la Révolution il n’existait pas d’entité comparable à la commune. Le plus petit niveau d’administration était
la paroisse. Ainsi entre le xiiie et le xviiie siècle, seize paroisses ont leur chef-lieu dans la ville de Tours. Parmi elles
quatre s’étendent hors de la ville : La Riche-Extra, Saint-Étienne-Extra, Saint-Pierre-des-Corps et Saint-Symphorien-
Extra. Au cours du xviiie siècle, trois décrets successifs signés par l'archevêque de Tours suppriment cinq
paroisses : d'abord le 14 avril 1773 Saint-Pierre du Chardonnet et Saint-Simple sont supprimées, puis le
5 mai 1773 Notre-Dame de l’Écrignole, Sainte-Croix disparaissent ; enfin, le 22 janvier 1781, Saint-Denis n'est plus
une paroisse27.
Dix ans plus tard, le 9 avril 1791, un décret de l’Assemblée nationale établit une nouvelle circonscription des
paroisses de la ville de Tours. Il en reste alors quatre :
Saint-Gatien (la paroisse épiscopale) qui comprend la partie est de la ville, limitée par la rue Nationale et
l’avenue de Grammont, la commune de Saint-Pierre-des-Corps et la partie de la commune Saint-Étienne-Extra à
l’est de l’avenue de Grammont jusqu’au Cher ;
Saint-Martin dont le territoire s'étend de la rue Nationale à la paroisse Notre-Dame-la-Riche ;
Après la Révolution française, les communes proches de ce qu'on connait aujourd'hui sont créées. Le découpage
est alors communal. Un décret impérial du 29 mai 1808 change les frontières de la ville de Tours qui est délimitée
d’avec Beaumont, La Riche, Saint-Cyr-sur-Loire, Saint-Étienne, Saint-Pierre-des-Corps et Saint-Symphorien. Tours
cède ainsi à Saint-Symphorien la partie ouest de l’Île-Aucard, qui est à l'époque constituée de terrains sans
habitation. De son côté, La Riche cède à Tours près de trois hectares28.
Le 14 juin 1845, une loi fixe la fusion de Saint-Étienne-Extra d'avec la commune de Tours. Puis, le 5 mai 1855, une
loi délimite désormais les communes de Saint-Avertin, Saint-Pierre-des-Corps et Tours. Tours cède alors à Saint-
Avertin le Parc-de-Grandmont et son château. Cette même partie reviendra à Tours en 1961 (par décret) avec deux
nouveaux territoires de Saint-Avertin : le Parc des Expositions et le stade d’Honneur et ses annexes.
La dernière évolution date du 21 mai 1964 lorsque, sous l'impulsion du maire de Tours (Jean Royer), les
communes de Saint-Symphorien et de Sainte-Radegonde-en-Touraine sont rattachées à celle de Tours (arrêté
préfectoral).
Quartiers
Le plan de zonage 2010 de la ville de Tours définit trois grands secteurs de la ville : le nord de la Loire, le centre
entre la Loire et le Cher et le sud du Cher29. Toutefois, les Conseils de la vie locale de Tours (les CVL sont des
instances infra-communales qui sont une expression de démocratie participative) sont séparés en quatre
territoires et prévoient un découpage différent entre le nord et le sud notamment30. Ainsi, Tours-Nord est délimité
au sud par la Loire alors que Tours-Sud s’étend au sud des boulevards Richard-Wagner, Winston-Churchill et Louis-
XI. On trouve aussi Tours-Ouest, qui comprend les parties situées entre la Loire, la rue Nationale et l’avenue de
Grammont ainsi que les boulevards Winston-Churchill et Louis-XI. Pour sa part, Tours-Est est délimité au nord par
la Loire, à l’ouest par la rue Nationale et l’avenue de Grammont et au sud par le boulevard Richard-Wagner.
L'Insee partage la commune de Tours en 22 zones dans le cadre de son découpage du territoire le plus fin en
IRIS31 :
2. Grammont 7. Lakanal-Strasbourg
Tracé de l'EV6.
L'EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d' « Eurovéloroute des Fleuves », est une véloroute de type
EuroVelo qui traverse Tours en reliant Saint-Nazaire à Constanţa32. C'est la plus célèbre des véloroutes
européennes, longue de 3 653 km, elle traverse l'Europe d'ouest en est, de l'océan Atlantique à la mer Noire en
passant par dix pays. Elle suit l'itinéraire de trois des plus grands fleuves européens : la Loire, le Rhin et le Danube.
Sa portion longeant la Loire, entre le département du Cher et la Loire-Atlantique, s'appelle la Loire à Vélo et
bénéficie d'une grande publicité à destination des touristes, notamment de la part des pouvoirs publics (conseils
généraux…).
Du temps de la batellerie
La Loire : bien que de nombreux noms de rues et quartiers fassent référence à une batellerie passée active, le
« fleuve royal » n'est aujourd'hui plus adapté pour une navigation commerciale. Comme dans le reste du pays, la
batellerie, le transport fluvial des marchandises s'est vu supplanté au cours du xixe siècle par le chemin de fer.
Le Cher : affluent de la Loire, il était navigable entre la confluence (à une vingtaine de kilomètres à l'ouest) et le
canal du Berry jusqu'à ce que son cours soit modifié dans les années 1960 à l'occasion du chantier pharaonique
qui verra sortir de terre les quartiers des rives du Cher et des Fontaines.
Le ruau Sainte-Anne : ancêtre occidental du canal des ducs de Berry, il reliait le Cher à la Loire selon l'axe qui
délimite aujourd'hui Tours de sa voisine La Riche. Un unique pont au niveau de l'actuelle place Sainte-Anne
permettait la jonction entre Tours et la presqu'île de Berthenay. Après fermeture plusieurs dizaines d'années
auparavant et de longues tentatives d'assainissement, son remblaiement est entrepris en 1837. Les terrains
vierges laissent place à la création à son ancien emplacement par le pharmacien Margueron dès 1843, d'un
jardin des plantes, prélude au jardin Botanique. Le manque de financement et surtout l'avis d'ingénieurs jugeant
préférable une liaison Cher/Loire en amont de Tours auront eu raison de lui.
Le canal du Duc de Berry : portion inaugurée en 1828 pour remplacer son cousin de l'ouest le ruau Sainte-Anne,
il faisait la jonction entre la Loire et le Cher (la branche « centrale » du canal se termine à plus de 40 kilomètres
en amont de Tours à Noyers-sur-Cher, laissant les bateaux naviguer ensuite directement sur le Cher). L'ingénieur
Cormier dirige le projet. Un pont, dit « Pont du Milieu » permettait le passage entre Tours et Saint-Pierre-des-
Corps, doublé au milieu du siècle d'un pont ferroviaire. Le chemin de fer à partir du milieu du XIXe supplantant
rapidement la batellerie, le canal est fermé et asséché. Dans les années 1950-1960, s'y tient deux fois l'an la fête
foraine. Puis le canal disparaît, en 1971, lors des aménagements liés au passage de l'A10 dans la ville : celle-ci
en reprend le tracé et le recouvre de ses voies. Toutefois, quelques traces de ce passé subsistent aujourd'hui :
par endroits, sous les travées autoroutières, des petites portions de l'ancienne berge pavée oblique du canal
sont visibles.
Logement
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Projets d'aménagement
l'installation d'un pôle « arts graphiques » (regroupant l'école Brassart, l'école supérieure des beaux-arts et le
département d'histoire de l'art de l’université de Tours sur le site Mame boulevard Preuilly ;
la réfection de l'entrée de ville place Anatole-France avec la construction de deux hôtels de luxe34.
D'autres projets sont plus hypothétiques, en phase d'étude primaire, ou furent évoqués un temps mais n'ont été
cités plus sérieusement depuis : la mise en place d'une École d'architecture (à la suite du moratoire du ministère
de la Culture en 1998), la densification du bâti le long de l'axe ferré entre Saint-Pierre-des-Corps et Tours,
l’achèvement du périphérique et la construction de l'A10 bis contournant l'agglomération sont, pour l'instant au
moins, abandonnés. Avec le changement de municipalité en 2014 d'autres projets ont pour l'instant disparu :
notamment le réaménagement de la place de la Tranchée à Tours-Nord, la destruction et le réaménagement de
l’îlot Vinci près de la Gare (où la construction d'une tour fut évoquée par la municipalité de Jean Germain).
L'agrandissement du Stade de la Vallée du Cher est quant à lui pour l'instant abandonné.
Voies de communication et transports
Accès routiers
Connexions autoroutières.
Ceinturé aux 3/4 par l'A10 et son périphérique, dont l'achèvement demeure en suspens, la ville de Tours se situe
par ailleurs au centre d'une étoile autoroutière à cinq branches :
De nombreuses liaisons transversales d'intérêt national complètent ce maillage (RN 76, RN 138, etc.), permettant
notamment de relier la ville aux capitales régionales voisines : Limoges (RN 147).
Maintes fois annoncé, le doublement de l'A10 à l'est de l'agglomération visant le report hors de la ville du transit
national nord-sud (A10 Bis ou A110) ne semble plus d'actualité.
La gare routière du centre-ville, face à la gare SNCF (place du Général-Leclerc), est desservie par :
Le réseau régional TER Centre-Val de Loire,
Des dessertes scolaires gérées par le CFA, des Communautés de communes ou des syndicats
intercommunaux des transports scolaires (SITS) des communes voisines35 ;
Le parking bus des Peupliers, à 800 mètres de la gare SNCF, (170 rue Edouard-Vaillant, rue longeant la gare
SNCF), est desservi par le réseau international Eurolines, et sa filiale nationale Isilines, le réseau international
FlixBus, et le réseau national OUIBUS.
L'agglomération tourangelle est desservie par le réseau de bus et tramway Fil bleu (géré par groupe Kéolis) :
46 lignes sont parcourues notamment par une flotte de 236 bus. Le service fonctionne sept jours sur sept, de
5 h 30 à 1 h 0 du matin (service allégé le soir et le dimanche). Le 31 août 2013, la première ligne de tramway de
Tours a été mise en service sur un parcours d'une quinzaine de kilomètres du nord au sud de l'agglomération entre
les lycées Jean-Monnet à Joué-lès-Tours, et Vaucanson à Tours-Nord.
Connexions ferroviaires
Tours a toujours été bien située sur le réseau ferroviaire français. Si aujourd'hui quelques lignes d'intérêt local ont
été fermées, le réseau régional TER Centre-Val de Loire est, depuis les années 1990 en constant développement.
Des liaisons régionales sont assurées au départ de Tours vers Château-du-Loir, Le Mans, Caen, Alençon… ;
Saumur, Bressuire, Angers… ; Azay-le-Rideau, Chinon… ; Loches, Limoges… ; Vierzon, Bourges et Nevers… ;
Amboise, Blois et Orléans, Paris via Orléans… ; Vendôme, Châteaudun…
Sous l'appellation Interloire circulent des TER rapides le long du Val de Loire entre Orléans, Blois, Tours, Angers et
Nantes. Les liaisons Paris-Austerlitz - Blois - Tours, les liaisons interrégionales Nantes - Angers -Tours - Bourges -
Lyon et Tours - Le Mans - Caen sont assurées par des trains Intercités. La révolution a eu lieu avec la mise en
service du TGV Atlantique qui a, depuis 1990, renforcé la position de la ville en la reliant à Paris en environ 1 heure.
Toutes les régions de France sont accessibles directement depuis Tours par le train, la plupart par le TGV.
Le cœur de l'agglomération est relié au réseau national par deux gares importantes : la gare de Tours,
principalement pour les relations TER, et la gare de Saint-Pierre-des-Corps principalement pour les relations TGV,
cette dernière étant par ailleurs un des principaux centres de triage et de maintenance ferroviaire de France. Ces
deux gares, dont le trafic total place le complexe ferroviaire Tours/Saint-Pierre parmi les 10 plus importants de la
SNCF, sont reliées très fréquemment.
Les travaux de la LGV Sud Europe Atlantique (tronçon de Tours à Bordeaux) ont démarré en 2013. La ligne a été
mise en service le 2 juillet 2017, Poitiers est désormais à 30 min et Bordeaux est maintenant à 2 heures de
Tours36.
Dans l'aire urbaine, une quinzaine de gares sont desservies, assez inégalement connectées aux réseaux de bus ou
car.
Connexions aériennes
Siège d'une compagnie aérienne autrefois prospère (la TAT), Tours n'a jamais été une place aéroportuaire de
première importance puisque de toute son histoire, les 200 000 passagers annuels n'ont jamais été dépassés
mais pourront l'être en 2017 vu qu'en 2016 le trafic a été de 198 897 passagers et il ne cesse de progresser au fil
des années. La proximité des aéroports parisiens (Roissy CDG est aujourd'hui accessible directement par TGV
depuis Tours en 1 h 35) est un atout pour faciliter l'accès aux réseau aérien international. Depuis 2001 pourtant,
plusieurs liaisons régulières vers Londres, Dublin, Marseille, Porto, Marrakech à partir d'avril 2013, la Corse (Figari
et Ajaccio) et de nombreux « vols vacances » ont relancé l'activité de la plateforme et propulsé l'aéroport Tours-Val
de Loire parmi les aéroports régionaux importants avec un trafic avoisinant en 2016 les 199 000 passagers
annuels. Les mouvements d'avions sont néanmoins très importants, du fait de la présence de la base aérienne
705 sur l'aéroport. Elle y faisait vivre l'école de chasse de l'Armée de l'air qui s'entraînait sur Alpha Jet (et où le
pilote américain Marshall Headle a été instructeur après l'entrée des États-Unis dans le conflit de la Seconde
Guerre mondiale).
Réseau cyclable
La Métropole et la Ville de Tours souhaitent déployer un schéma cyclable de 1 000 km de pistes structurantes à
l’horizon 2030. La ville est déjà dotée d’environ 150 km d’aménagements cyclables, d’une capacité de
10 000 stationnements vélo (dont la vélostation de la gare dotée de 120 places), d’un service vélos disponibles à
la location longue durée (Vélociti géré par l’Accueil Vélo Rando) et d’une vingtaine de boutiques vélocistes.
En outre, en partenariat avec le Collectif Cycliste 37, le Syndicat des Mobilités de Touraine réalise régulièrement
des actions de sensibilisation auprès des habitants afin d’encourager la pratique du vélo au quotidien dans de
bonnes conditions.
En octobre 2023, le Syndicat des Mobilités de Touraine a annoncé avoir choisi la société Pony pour lancer une
nouvelle offre de location de vélos en libre-service. Ce nouveau service arrivera au printemps 2024 et sera
composé de 500 vélos classiques et 1 100 vélos deux places à assistance électrique.
Créée en 2010 à Tours, Geovelo est une application spécialisée dans le calcul d’itinéraires à vélo et l’analyse des
trajets.
Par sa situation dans le lit majeur de la Loire et du Cher (décrite ci-dessus), et malgré les aménagements
préventifs bâtis (digues sud à la Loire, nord au Cher ; digue nord-sud entre Tours et Saint-Pierre-des-Corps à
l'emplacement de l'ancien canal de raccordement du Cher à la Loire, et de l'actuelle A10), la très grande majorité
du secteur interfluve de la ville (tout sauf les quartiers pré-xixe, correspondant à « l'hypercentre historique ») est
exposée au risque d'inondation en cas de crue extrême de la Loire et du Cher. Ces crues menaçantes sont de
probabilité centennale, soit une occurrence statistique moyenne de une pour cent années, sur l'ensemble de la
période statistique étudiée.
Une crue moins extrême de la Loire a cependant lieu tous les ans en période hivernale.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Caesarodunum au iie siècleNote 4; Turones au ive siècle37; Tors en
126638.
Dans l'Antiquité, le nom gallo-romain de Tours était Caesarodunum (voir ce nom). Selon un processus usuel en
Gaule, lors du Bas Empire, le nom du peuple (ethnonyme) s'est substitué au nom antique originel (cf. Paris,
Limoges, Périgueux, Nantes, etc.)37.
Le nom de Tours dérive de celui des Turones, un peuple gaulois qui vivait sur le site il y a plus de 2 000 ans37,38.
Remarque : les formes médiévales Turs et Tors ont donné l'actuel Tours et s'expliquent par la chute du suffixe -on-,
sans doute compris comme étant la désinence de la déclinaison des substantifs masculins en ancien français, à
savoir les cas sujet / cas régime du type ber / baron ou gars / garçon ou alors directement comme étant le suffixe -
on de signification vague en français; chute de -on motivée également par le besoin de distinguer le nom de la ville
du nom de ses habitants, les Turons : la forme en -on est devenue spécifique pour qualifier les habitants de Tours.
Cependant, l'ancien gentilé Turons est aujourd'hui désuet et peu usité. Il est remplacé dans l'usage par
Tourangeaux / Tourangelles qui est la dénomination désormais officielle.
Histoire
Table de Peutinger : au
centre, Caesarodunum.
Des fouilles réalisées dans le secteur de l'hôpital Clocheville et près des Halles ont révélé l'existence d'habitats
préromains dispersés, qui semblent abandonnés pendant le ier siècle av. J.-C. Au début de notre ère, une
importante ville est fondée selon le modèle romain et dédiée par ses habitants à César ; d'une superficie estimée
d'au moins 80 ha, elle prend le nom de Caesarodunum. Elle est pourvue d'un vaste amphithéâtre, d'au moins un
temple et deux établissements thermaux ; un pont permet de franchir la Loire.
Castrum gallo-romain.
La cité est élevée au rang de capitale de la Gaule lyonnaise au début du ive siècle. C'est également à cette époque
que, dans une superficie très resserrée de 9 ha, la ville s'entoure d'une muraille défensive, communément appelée
castrum, appuyée sur l'amphithéâtre. Le dernier quart du ive siècle de l'histoire de Tours est marqué par
l'émergence du christianisme, solidement implanté localement grâce à saint Martin, évêque de la ville du début
des années 370 jusqu'à sa mort en 397.
Moyen Âge
Une des figures marquantes de l'histoire de la ville est saint Martin de Tours, troisième évêque de la ville après le
mythique Gatien et Lidoire. Martin est un ancien militaire devenu officier romain. Épris du message chrétien, il
partage son manteau avec un démuni à Amiens, puis se fait moine. Inlassable prédicateur d'une foi modèle dans
les assemblées chrétiennes, il y épouse la condition des plus modestes et acquiert une renommée légendaire en
Occident. Il crée des communautés dont le monastère de Marmoutier, dans les trois Gaules et sera aussi patron
de la France.
Cette histoire et l'importance post-mortem de Martin encore plus grande dans l'Occident chrétien médiéval firent
de Tours une ville de pèlerinage majeure au haut Moyen Âge, au point qu'en 813 le concile de Chalon donna à ce
pèlerinage la même importance qu'à celui de Rome39 ; c'était inciter les pèlerins cheminant vers Rome à détourner
leurs pas et faire étape à Tours.
En 461 a lieu le premier concile dans la ville de Tours, auquel participa le premier évêque de Rennes, Anthemius.
Le monastère Saint-Martin a bénéficié très tôt, dès le début du vie siècle, de libéralités et de soutien des rois
francs, Clovis le premier a attribué la victoire des Francs sur les Wisigoths à l'intercession du vénérable saint
ancien soldat, et accru considérablement l'influence du monastère et de la ville en Gaule, en lui donnant
notamment le droit de battre monnaie, le denier tournois, qui deviendra plus tard la livre tournois.
Au vie siècle, Grégoire de Tours, jeune lettré, vient s'y faire soigner d'un mal présumé incurable. Guéri, il y reste et
parvient à s'y faire nommer évêque. Cet écrivain mérovingien, auteur des Dix Livres d'histoire des Francs , marque
la ville de son empreinte, notamment en restaurant la cathédrale détruite par un incendie en 561.
En 567, le concile de Tours donne aux évêques le droit à l'excommunication pour les juges oppresseurs et instaure
la dîme au profit de l'Église.
La bataille de Tours ou de Poitiers, est une victoire remportée en 732 ou 733 par une armée franque conduite par
Charles Martel, sur des combattants sarrasins conduits par l'émir de Cordoue Abd al-Rahman. Selon quelques
auteurs contemporains, la bataille ne s'est pas déroulée à Poitiers, mais à mi chemin entre Poitiers et Tours40, elle
devrait de ce fait s'appeler la bataille de Tours41, l'historien André-Roger Voisin préfère la situer dans la banlieue
sud-ouest de Tours, sur un lieu-dit qui porte le même nom depuis des siècles et qui semble fortement révélateur
les landes de Charlemagne42. Pour tous les historiens, Charles Martel entre en guerre seulement pour défendre le
monastère de saint Martin de Tours43 le sanctuaire national des Francs, et pour plus tard, bien sûr, en avoir le
contrôle44. Cette bataille, pour Charles Martel et les Carolingiens, n'est pas un mythe, mais un symbole
historique45. Dans la réalité les troupes musulmanes souhaitaient toucher le royaume au cœur en détruisant les
reliques du saint patron de la Gaule, considérées comme protectrices (comme l'étaient toutes les reliques : sans
elles une église, et à plus forte raison le pays rassemblé autour d'elle, n'était plus rien). Tel était leur objectif.
Au ixe siècle, Tours est l'un des foyers privilégiés de la Renaissance carolingienne, notamment du fait de
l'élévation de l'abbatiat à saint Martin d'Alcuin, ancien prieur anglo-saxon du monastère de Cormery.
Le manteau de saint Martin (cappa) serait aussi à l'origine du nom « Capet », qui est celui de la dynastie des rois
de France, les capétiens car Hugues Capet était l'abbé laïc du chapitre de Saint-Martin de Tours et, à sa suite, les
rois de France conservent ce titre. Par la même étymologie, l'édifice contenant ce palladium des Francs est appelé
chapelle (capella), même antérieurement au déplacement de la relique par Charlemagne dans la fameuse chapelle
palatine d'Aix-la-Chapelle. À la fin de l'ancien régime, saint Martin de Tours reste le symbole de l'unité franque et
française46.
En 813, un concile de grande importance à l'initiative de Charlemagne impose l'usage de la langue romana rustica
— qui s'oppose à la theostica —, ce qui peut être considéré comme la naissance du français47.
Deux villes fortifiées
Le château de Tours.
Depuis le ive siècle, Tours est une ville fortifiée. Mais parfois, elle doit son salut à des catastrophes naturelles :
ainsi, pendant l'hiver 575-576, c'est une forte crue de la Loire qui empêche l'entrée des Wisigoths dans la ville48.
En 845, Tours repousse une première attaque du chef viking Hasting49. En 850, les Vikings s’installent aux
embouchures de la Seine et de la Loire qu'ils empruntent et contrôlent. Toujours menés par Hasting, ils remontent
à nouveau la Loire en 852 et mettent à sac Angers et le Maine50 mais la crue de la Loire, le 30 juin, les bloque et
sauve la ville51. Tours et l’abbaye de Marmoutier tombent dans les mains des pillards en 85350.
Durant le Moyen Âge, Tours est constituée de deux bourgs principaux juxtaposés, parfois concurrents. La « Cité »
à l'est, héritière du premier castrum, remodelée après 265, est composée de l'ensemble archiépiscopal (cathédrale
et résidence des archevêques) et du château de Tours, siège de l'autorité comtale (tourangelle puis angevine) et
royale.
À l'ouest, la « ville nouvelle » ou Martinopole structurée autour de l'abbaye Saint-Martin qui bénéficie du prestigieux
pèlerinage s'émancipe de la cité au cours du xe siècle, érigeant une première enceinte vers 918, et devient le
« Châteauneuf » (castrum novum) ; cet espace, organisé entre Saint-Martin et la Loire, devient le centre
économique de Tours. Son rayonnement lui valut même le droit de « battre la monnaie ». Cette monnaie, le denier
tournois, devient la livre tournois, monnaie de compte de l'Ancien Régime, avant d'être remplacée par le franc
après la Révolution52.
Entre ces deux entités subsistaient des espaces de garenne, de vignes et de champs peu densément occupés, à
l'exception du bourg de l'abbaye Saint-Julien installée en bord de Loire. Ces bourgs seront unis par une enceinte
au cours du xive siècle. Tours est un modèle de la ville double médiévale avec ses deux bourgs principaux.
Tours est la capitale de la Touraine, ce territoire sous le nom de comté de Tours est âprement disputé (cette
guerre est l'origine des châteaux de la Loire) entre la maison féodale blèsoise et la maison d'Anjou, qui emporte la
mise en 1044 sous forme d'un fief. En 1050 a lieu le concile de Tours, où le pape Léon IX condamne et dénonce
comme hérétique le théologien Bérenger de Tours. Le 10 mars 109653, le pape Urbain II préside les cérémonies de
dédicace de la grande église abbatiale de Marmoutier-lès-Tours et tient concile à Tours où l'évêque Otton fut
réadmis dans l'église, à condition de faire pénitence en participant à la croisade.
En 1120 les bourgeois de Châteauneuf cherchent à constituer une commune, les chanoines de l'abbaye Saint-
Martin s'y opposent et le différend se termine par l'incendie de la basilique et du bourg de Châteauneuf en 1122.
Les bourgeois obtiennent une charte communale du roi de France Louis VII en 1143.
En décembre 1162, le pape Alexandre III, réfugié à Tours, consacre la nouvelle chapelle de Marmoutier-lès-Tours,
sous l'invocation des saints Benoit et Vincent54. Ce souverain pontife, élu en 1159, abandonna précipitamment le
Saint-Siège, car l'empereur d'Allemagne, Frédéric Barberousse, avait fait élire un autre pape dévoué à ses intérêts.
Le pape décide et convoque un concile extraordinaire en la ville de Tours, où se réunirent, pendant un an, un
nombre impressionnant de dignitaires ecclésiastiques : 17 cardinaux, 124 évêques et 414 abbés. La ville apparut
même comme une « seconde Rome ». Alexandre III reçut le soutien de toutes les Églises françaises et anglaises.
Cette docte assemblée condamna l'empereur d'Allemagne et réaffirma le pouvoir premier du spirituel des papes
sur le pouvoir temporel des empereurs. Alexandre III ne regagnera Rome qu'en 117855.
La charte communale du bourg de Châteauneuf est confirmée en 1181 par Philippe Auguste, qui par la même
occasion se substitue aux chanoines de l'abbaye Saint-Martin pour rendre la justice. En 1184 le pape Lucius III
casse la commune et ce n'est qu'en 1212, à l'issue de la lutte entre Plantagenêt et Capétiens, lorsque la Touraine
est réunie à la France, que les libertés communales deviennent concrètes. Prenant acte de la déchéance
continentale des Plantagenêts, Philippe Auguste récupère la Touraine. Avec ce rattachement à la couronne, la livre
tournois, qui tire son nom de l'abbaye Saint-Martin de Tours où l'on frappait des deniers dits « tournois », remplace
la livre parisis comme monnaie de compte du domaine royal. Entre-temps, alors qu'Henri II a rejoint Chinon,
Richard Cœur de Lion et Philippe Auguste dévastent la Touraine et s'emparent de la ville de Tours d'un seul
assaut56. Après la mort d'Henri II Plantagenêt (1133-1189), seigneur d'Anjou et roi d'Angleterre, et profitant que
Richard Cœur de Lion soit retenu prisonnier par l'empereur du Saint-Empire germanique Henri VI capturé lors de
son retour de la troisième croisade, Philippe Auguste intrigue avec Jean sans Terre, le frère de Richard Cœur de
Lion, et se fait donner Tours57.
En 1232, les chanoines de l'abbaye Saint-Martin reconnaissent enfin les droits des habitants de Châteauneuf, cet
état est confirmé par Louis IX en 1258.
Le 5 mai 1308, Philippe le Bel convoque à Tours les États généraux du royaume. Cette assemblée est chargée de
chasser les hérétiques et plus particulièrement les Templiers. En obtenant un large appui populaire, ce n'est pas le
roi qui se dresse contre les templiers mais le peuple entier qui réclame justice. Une délégation portera au pape
une demande de condamnation du Temple et de ses membres. L'ordre sera finalement dissous en 1312 et
certains de ses membres périront sur le bûcher. Ceci constitue l'épilogue d'un conflit opposant deux pouvoirs, le
pouvoir spirituel et le pouvoir d'un roi, Philippe le Bel, qui veut rester maître dans son royaume.
Le 30 mars 1356, par lettres patentes, le roi Jean II le Bon, « Jean, par la grâce de Dieu, au bailli de Tours, par le
péril de la guerre, ordonne de fortifier murs et maisons, et organiser le guet pour la défense de la ville ». Par cette
nouvelle enceinte, la ville unie de Tours vient de naître. Boucicaut, futur maréchal de France, y naît en 1364.
La fin du Moyen Âge est marqué par la dégradation du climat, qui provoque plusieurs fortes crues de la Loire : on
note celles de 1405, 1421, janvier 1424 aggravée par la crue du Cher, et juin 142658 mais ce n'est qu'en 1593 qu'on
envisage de construire une digue pour protéger la ville59. Le roi Charles VI et le dauphin Charles viennent se
réfugier à Tours de novembre 1408 à juin 1409. La ville ouvrit ses portes au duc de Bourgogne en novembre 1417,
et le dauphin Charles la reprit en décembre 141860.
Au printemps 1429, une jeune Lorraine, Jeanne d'Arc, est hébergée chez Jean Dupuy (dans une maison disparue, à
l'emplacement d'un hôtel particulier du début du xviie siècle, à l'actuel no 15, rue Paul-Louis-Courier) ; elle se rend
souvent au couvent des Augustins, pour voir son confesseur, Jean Pasquerel.
À Tours, Jeanne prépare l'expédition d'Orléans. Le roi lui fait faire une armure qui a coûté cent livres tournois et un
étendard de 25 livres tournois payé à Hauves Poulnoir, peintre demeurant à Tours. Mais le fait le plus surprenant
est la demande de Jeanne d'envoyer un marchand d'armes pour retrouver son épée dans la chapelle de Sainte-
Catherine-de-Fierbois et de lui rapporter, ce qu'il fait. Jeanne d'Arc quitte la ville le 21 avril 1429, pour son destin61.
« Capitale du royaume »
La ville de Tours62 devient de fait une véritable capitale63 de la France entre 1430 et 153064, séjour continuel des
rois en Touraine65 avec sa couronne de châteaux, et lieu des fastes de la cour. Les États généraux du royaume
sont convoqués à Tours en 1435 dans la salle du grand Concile, qui devient Grande Salle des États généraux, pour
approuver et ratifier le traité de paix d'Arras et rétablir les impôts sur les marchandises66. Dès 1439, Marie d'Anjou
restaure et aménage la résidence royale du château de Tours, mais délaissant avec le temps cette inconfortable
et très ancienne résidence en bord de Loire, Charles VII préfère s'installer au château de Montils-lèz-Tours et y
séjourne, pour y signer en 1444 le traité de Tours avec les Anglais conduits par William de la Pole.
En 1454, Charles VII signe l'ordonnance de Montils-lès-Tours qui définit la rédaction des coutumes de France qui
s'inscrit pour une vision plus moderne de la société, vaste entreprise dont la réalisation devait encore se faire
longtemps attendre. Tours confirme alors son important rôle administratif en devenant le siège de la charge de
Languedoïl, charge confiée à un général des finances qui a pour mission de lever les impôts extraordinaires
(c'est-à-dire provenant de l'ensemble du royaume et non du seul domaine royal, principalement la taille, les aides
et la gabelle). La généralité de Tours comprend alors tout le Centre et le Sud-Ouest de la France (la Guyenne sera
détachée en 1523), c'est la charge la plus importante, la grand'charge, des quatre charges du royaume67.
La deuxième partie du xve siècle est un moment où l'on voit émerger une certaine indépendance et une
affirmation du pouvoir municipal. Ainsi, lorsque le roi Louis XI accède au trône, en 1461, il accorde à la ville
certains privilèges. Notamment il donne, par ses lettres patentes, la possibilité de former son propre corps de ville
à Tours. Le corps de ville dirige la cité et il est l'intermédiaire entre le roi et la population. Il est composé de
24 échevins et il est dirigé par le maire. Ce dernier est élu la plupart du temps pour un an alors que, les échevins
sont élus à vie. Ils ne sont pas nommés par l'ensemble de la ville mais juste par un collège électoral. Ce collège
est composé de trois membres de l'Église, de 32 bourgeois de la ville qui sont répartis dans l'ensemble des
différentes paroisses et du corps de ville lui-même. Le premier maire de la ville à être élu, est Jean Briçonnet.
L'accès au corps de ville donne certains privilèges. Lorsqu'un roturier accède à l’échevinage il obtient, après un
certain nombre d'années, le droit à la noblesse de cloche. Le maire, quant à lui, a un privilège propre à lui seul, il ne
paye pas l'impôt de la taille. Jusqu'au xviiie siècle, le corps de ville se réunit dans une petite maison de la Grande
Rue (actuelle rue du commerce). Cette maison n'a aucun élément qui la différencie du reste des maisons de la rue.
Le 15 février 1464, Louis XI acquit pour 5 300 écus le château de Montils-lèz-Tours nommé encore Plessis-du-
Parc-lès-Tours et s'y installe. En 1468, du 6 avril au 14 avril, eurent lieu les États généraux convoqués par le roi, les
députés de Tours redoutant une nouvelle guerre de cent ans, « la royauté filant vers l'absolutisme ».
Louis XI, épris de Tours et de sa contrée, la développe68. « L'universelle aragne », qui est resté dans l'histoire
comme le fondateur de la poste en France, dote les routes de relais de poste à chevaux. Les premiers itinéraires
de la poste royale partent de Tours et rejoignent Paris via Orléans ou encore Bordeaux, ils fonctionnent de jour
comme de nuit69. Il introduit maintes activités, parmi lesquelles en 1470 l'industrie de la soie, du mûrier au
défilage des cocons. Lorsqu'on s'enquiert des origines de la fabrication de la soie en France, il est souhaitable de
reconnaître que la manufacture tourangelle a commencé d'exister un demi-siècle avant que ne se créassent, à
Lyon, les premiers ateliers de fabrication de la soie. Tours a dû son essor au refus de Lyon de pratiquer une
industrie qui risquait de nuire au commerce de la soierie italienne ; Lyon a dû le sien à l'exemple de Tours qui avait
offert, par sa manufacture bien établie, un débouché assuré et plus étendu à la soie qui venait d'Italie. L'une et
l'autre restent inséparables dans l'histoire de l'économie française70.
« À grands coups et despens des deniers de ses finances, auxquelles personnes donna
de gros gaiges et de beaulx privilèges, et à l'intention de planter et édiffier l'art, science
et fabrication de ses beaulx draps de soye, et pour faire, choisit sa ville de Tours comme
la plus propre entre toutes les aultres villes de son royaulme et a telle fin de l'enrichir,
et pour avoir l'usaige des beaulx draps qui s'y fabriquèrent et aussi, pour se passer de
l'estrangier qui en faisoit venir en cedit royaulme, qui tiroit et emportait beaucoup de
finances et diminuoit la richesse du pais. Et que, depuis que l'on a faict desditctz beaulx
draps, ne s'est transporté si grand somme de deniers, comme il se faisoit auparavant, qui
est maintenant la richesse de ceste ville71. »
Saint-Gatien, tour Nord
première construction
Renaissance en France
(1489-1507).
À la mort de Louis XI, les États généraux sont rassemblés à Tours en 1484, dans la Grande Salle des États
généraux. On y dénombre 285 délégués ; les séances débutent le 15 janvier pour accorder un renouvellement des
impositions qui doit financer le fonctionnement du gouvernement royal. Les délégués demandent le 20 février un
état des dépenses et des recettes : celui qui leur sera fourni sera manifestement faux, pourtant, une prolongation
de la levée de la taille sera accordée pour deux ans, mais réduisant son montant de 4 millions à 1,5 million de
livres tournois, manifestement « quand les comptes sont faux il faut réduire les impôts »72.
Les décisions du pouvoir royal en faveur de la Touraine continuent une longue tradition d'implantation d'activités,
dans un contexte exceptionnel pour la création artistique au point que l'on peut dire « Tours, capitale des arts »73
et qui sera encore favorisé par le passage des compagnons du tour de France, ateliers d'art École de Tours et
imprimerie sous Charles VIII et Louis XII, qui se perpétuent avec la passementerie sous François Ier74.
Temps modernes
L'assemblée de notables est, de nouveau, réunie à Tours, à la demande de Louis XII75. Les séances commencent
en mai 1506 et proclament Louis XII « père du peuple ». Il demande l'annulation du traité de Blois, qui fiance sa fille
Claude de France (héritière du duché de Bretagne) avec Charles de Luxembourg (futur Charles Quint) et propose
plutôt François d'Angoulême, héritier du royaume. Ce mariage sera décisif dans l'union de la Bretagne à la France.
La Renaissance a offert à Tours et à la Touraine maints hôtels particuliers et châteaux, réunis pour partie sous
l'appellation générique de « châteaux de la Loire », les contemporains ont conscience de cet âge d'or artistique ;
l'avocat Jean Brèche écrit ainsi au milieu du xvie siècle : « notre ville de Tours abonde en célébrités artistique de
tout genre, Michel Colombe, Jean Fouquet et ses fils, Jean Poyet, Jean Bourdichon puis Jean d'Amboise, Bernard
et Jean de Posay et Jean Clouet et tant d'autres sont et seront toujours nos plus dignes représentants76. »
Château de Chenonceau.
À l'ombre des rois, non contentes de posséder à Tours de somptueux hôtels, quelques familles tourangelles vont
se hisser aux plus hautes charges du royaume : les Gardette, Briçonnet, Bohier, Berthelot, et les Beaune-
Semblançay seront les financiers du royaume77 et, pour afficher leurs réussites, se feront bâtir, à la mode nouvelle,
des châteaux (Chenonceau, La Bourdaisière, Azay-le-Rideau, etc.) qui contribuent largement à la réputation
actuelle du val de Loire, mais, le 15 mars 1528, François Ier décide de revenir de façon définitive à Paris. Le
« règne » des grands financiers tourangeaux va se terminer au gibet de Montfaucon, Tours et la Touraine seront
des résidences secondaires royales, pour d'autres périodes plus heureuses.
À l'issue du redécoupage des généralités par François Ier en 1542, la généralité de Tours contrôle seize élections
sur la Touraine, l'Anjou et le Maine. La province ecclésiastique de Tours couvre un territoire plus vaste puisqu'elle
inclut en plus la Bretagne, y compris le diocèse de Nantes.
Mais l'intolérance religieuse et de subites guerres marquées de spectaculaires massacres closent ces périodes
heureuses. Le pouvoir royal est impuissant à rétablir l'ordre. Charles IX passe dans la ville lors de son tour de
France royal (1564-1566), accompagné de la cour et des Grands du royaume : son frère le duc d’Anjou, Henri de
Navarre, les cardinaux de Bourbon et de Lorraine78. À ce moment, les catholiques ont repris la main à Tours :
l’intendant s’est arrogé le droit de nommer les échevins.
Massacre des protestants, en
juillet 1562. Gravure de Tortorel et
Perrissin.
En avril 1562, les protestants s'emparent de la ville et détruisent tous les symboles à leurs yeux de dérives
superstitieuses (l'art sous toutes ses formes en sera la victime). Cette victoire sera de courte durée. Les
catholiques, le 10 juillet, reprennent la ville. La vengeance sera impitoyable, si l'on en croit Jean de Serres : « Le
peuple égorge en si grand nombre que la Loire est colorée de leur sang. » Le massacre de la Saint-Barthélemy, qui
prend une ampleur démesurée à Paris fin août 1572, n'a pas cours en Touraine. Le responsable royal a préféré
s'éloigner de la ville, plutôt que de compromettre la paix longuement négociée avec les réformés. Quelques
bourgeois protestants sont emprisonnés par les échevins de Tours, par précaution pour leur éviter
l’extermination79.
Henri III, prudent, vient se réfugier à Tours, qui en la circonstance retrouve son rôle de capitale du royaume et entre
le 6 mars 1589, suivi par le parlement qui tiendra ses séances dans l'abbaye Saint-Julien, le 30 avril ; la
réconciliation entre Henri III et Henri de Navarre a lieu dans la ville. Le 8 mai, le faubourg Saint-Symphorien-des-
Ponts de Tours fut le théâtre d'une sanglante et terrible bataille opposant les troupes du duc de Mayenne, le chef
de la Ligue qui voulait investir la ville, à celles conjointes d'Henri III et Henri de Navarre qui venaient de signer un
traité d'alliance au château de Plessis-lès-Tours. Le 1er août, Henri III est assassiné, le nouveau roi Henri IV fait son
entrée solennelle à Tours, sa capitale de loyauté, le 21 novembre. Le parlement de Tours, les instances royales, le
gouvernement de l'État ne quitteront la ville qu'en 1594 pour revenir à Paris, pour ne plus jamais revenir à Tours.
Les grands siècles de la capitale inachevée se terminent80.
En plus d'accueillir l'intendance de la généralité de Touraine, la ville accueille le bureau des finances. La ville a
donc un nombre important d'officiers royaux. Ces officiers accaparent l'essentiel des pouvoirs municipaux au
détriment des autres classes sociales. Cependant, avec les réformes de Louis XIV et de Colbert, on assiste à un
renversement de la sociologie à l'intérieur des institutions municipales et plus largement à l'intérieur de la ville
elle-même. La classe des marchands devient plus importante à la fin du xviie siècle laissant de côté tous les
privilèges accordés par le roi.
Avec la reprise en main autoritaire du pouvoir, la cour royale des Bourbons revient de façon permanente à Paris ou
dans ses environs, en attendant de fuir à nouveau Paris pour la proche Versailles. Ce retour marque le début d'un
déclin lent mais permanent. Pourtant, les intendants du Roi favorisent à nouveau Tours, en la dotant d'une route
moderne, de magnifiques ponts alignés sur la nouvelle voie de passage. Tours, capitale de la subdélégation de
Touraine, peut plus que jamais conserver sa prééminence de marché d'approvisionnement, redistribuant les
grains, les vins, les fruits et légumes, les produits laitiers et de basse-cour.
Bien avant le Consulat, la bourgeoisie tourangelle accapare le pouvoir économique. Tout au long du siècle de
l'industrie, elle se montre timorée à investir dans autre chose que des biens fonciers, agricoles et viticoles,
rentables. Plus que la matière première ou la voie d'eau à aménager, l'investissement, l'émulation des hommes et
la concurrence des entreprises manquent.
Un homme pourtant, Armand Mame, commence en 1796 l'implantation d'une imprimerie familiale, créée par son
père trente ans plus tôt. Dans le centre-ville entre la rue Royale, la rue des Halles et la rue Néricault-Destouches,
une ville usine de l'imprimerie va se mettre en place, pour attendre en 1866 un chiffre d'affaires de 3,50 millions de
francs-or et 1 500 employées sur place. On utilise trente machines à vapeur. L'empire Mame envoie ses fumées
sur la ville, signe d'activité au xixe siècle81.
Époque contemporaine
Tours en phase avec la Touraine du Sud de la Loire, n'appartient pas tout à fait à la France septentrionale,
innovante dans le respect de la qualité, audacieuse ou copiant les recettes éculées de l'Angleterre en ses
productions industrielles. L'écrivain Honoré de Balzac, endetté par son aventureuse entreprise parisienne, nourrit
avec un brin d'amertume ses tableaux provinciaux de ce solide comportement rentier.
Aussi la fin de la batellerie aurait pu entraver la réussite économique de Tours, d'autant que la vallée de la Loire
subit les inondations de 1836, 1846 et 1856. Des levées en zones basses ont été établies et des quartiers
bourgeois et ouvriers, vulnérables à une montée des eaux, s'établissent entre La Riche à l'ouest et Saint-Pierre-des-
Corps à l'est. En outre, Tours, accepte tardivement la desserte ferroviaire82. L'arrivée du chemin de fer en
novembre 1845 (ligne Paris-Orléans puis en 1875 pour la ligne de Vendée)83 assure définitivement l'hégémonie de
la ville chef-lieu sur son département. Tours est un carrefour ferroviaire crucial, nœud de triage pour le Grand
Ouest et ses inévitables ateliers sont placés à la gare de Saint-Pierre-des-Corps. L'essor économique favorise ses
imprimeries de livres comme de presse quotidienne, ses négoces variés.
Les débuts de la IIIe république (1870-1914)
Désormais, Tours n'a plus aucune ville concurrente dans le département. Chinon et Loches sont irrémédiablement
provinciales et distancées. À cette époque, Tours s'agrandit démesurément vers le sud, en particulier par le
quartier des Prébendes. Cette position dès lors privilégiée marque le renouveau de la cité qui devient durant tout
le xxe siècle une agglomération démographiquement dynamique et économiquement tournée vers le tertiaire.
Tours, lieu de rencontre, affirme les valeurs de son grand centre compagnonnique84.
Tours était avant la Guerre 14-18 le centre de commandement de la 9e région militaire, et donc une ville de
garnison de premier ordre avec un état-major important. Elle accueillait de nombreuses casernes, des régiments
d'artillerie, d'infanterie comme les 32e régiment d'infanterie de ligne et 66e régiment d'infanterie de ligne
principalement composé de Tourangeaux, mais aussi le 5e régiment de cuirassiers et le 9e régiment du génie.
Tous ces régiments partis en guerre verront de nombreux Tourangeaux mourir.
La Grande Guerre vit à Tours une activité très importante, étant à la fois un nœud ferroviaire primordial et le centre
de la 9e région militaire, c'est le long de ses voies de chemins de fer que seront stockées de nombreuses denrées
pour les armées françaises en campagne ; uniformes, équipement, armement, munitions. La longue lutte intense
favorise son négoce civil comme les vivriers et l'agriculture régionale, elle reçoit des industries privées repliées
des zones de guerre, comme de la câblerie et du conditionnement métallique par exemple. Ces flux ferroviaires
donnèrent aussi à la ville une activité militaire employant des civils de première importance, des ateliers de
confection de vêtements, des ateliers de réparations d'engins militaires, canons, munitions, centre de tri postal et
évacuation des blessés. La ville fut, par exemple, le centre de tous les approvisionnements en uniformes de
l'armée française d'Afrique.
Au cours de l'année 1915, l'aviation française prit possession du champ de tir du 66e régiment d'infanterie à
Parçay-Meslay pour en faire un terrain d'aviation, ce qui augmenta encore l'activité militaire dans la ville. Les
Américains y installèrent en plus trois escadrilles, dont la 492e (492nd Squadron), en fin de guerre.
D'ailleurs, outre ces escadrilles, les troupes américaines débarquèrent dans la ville au nombre de 25 000 hommes
à la fin 1917, ils créèrent au passage l'hôpital militaire américain des Augustins. Le Pont de Pierre sur la Loire fut
baptisé en juillet 1918 du nom de Woodrow Wilson, président des États-Unis d'Amérique de 1912 à 1920. Leurs
effectifs participèrent aussi à la vie tourangelle, aux manifestations comme les cérémonies (enterrements, remise
de Croix de Guerre), les fêtes populaires, les spectacles YMCA et quelques soldats américains épousèrent des
Tourangelles.
À Tours, comme dans tout le pays, l'armistice du 11 novembre 1918 a été accueilli comme un véritable
soulagement. Des cérémonies et des parades ont été organisées pour l'occasion. La nouvelle arrive à Tours aux
alentours de midi. Camille Chautemps, qui faisait fonction de maire de la ville après la mort de l'ancien maire
Albert Letellier, lança un appel aux Tourangeaux pour célébrer ce jour historique. La ville avait été pavoisée, les
maisons décorées. La population a pu participer à une grande retraite aux flambeaux à travers les rues de la ville.
Le soir, Camille Chautemps prononça un vibrant discours dans lequel ressort l'image d'une France idéalisée, forte
et héroïque85. D'autres actions ont été célébrées quelques jours plus tard notamment à la basilique Saint-Martin et
à la cathédrale86.
La paix du 28 juin 1919 fut également célébrée à Tours. La nouvelle de l'accord trouvé avec les Allemands
concernant les conditions de paix fut connue à Tours au soir du 23 juin. À l'instar de la célébration de la signature
de l'armistice, les bâtiments publics sont pavoisés et illuminés. Beaucoup de Tourangeaux assistèrent aux
quelques manifestations organisées. D'ailleurs, toujours dans l'optique de célébrer ce jour historique, Camille
Chautemps décida d'organiser une manifestation importante pour le 14 juillet 1919, qui prit alors le nom de « fête
nationale de la Victoire ». Toute la population tourangelle se rassembla autour d’activités à la fois solennelles et
festives. L'autre événement qui s'inscrit dans un temps de célébrations et d'hommages est le retour du 66e
régiment d'infanterie à Tours le 14 septembre 1919. La matinée fut consacrée au défilé des soldats dans les rues
de la ville. Puis dans l'après-midi, soldats, anciens combattants et mutilés de guerre furent reçus à l'Hôtel de Ville.
L'année 1919 fut aussi une année riche sur le plan politique puisqu'elle laissait place aux élections législatives et
municipales. Toute activité électorale avait été suspendue durant le conflit. Il s'agissait donc des premières
élections depuis cinq ans. Pour les élections législatives du 16 novembre 1919, cinq sièges étaient à pourvoir en
Indre-et-Loire. Elles virent la victoire du parti radical-socialiste avec trois élus sur cinq (Camille Chautemps, Paul
Bernier et Louis Proust). Les deux sièges restants furent attribués à Ferdinand Morin (liste socialiste) et Charles
Vavasseur (liste union républicaine)87. Si au niveau départemental, le parti radical sortit vainqueur de ces
élections, ce succès fut plus nuancé pour la ville de Tours, qui vota majoritairement pour la liste socialiste.
Concernant les municipales du 30 décembre 1919, la lutte fut acharnée. Camille Chautemps était en difficulté.
Pour tenter de garder la mairie et barrer la route aux socialistes, Camille Chautemps mis en place une liste dite
d’intérêt général dans laquelle il n'hésita pas à s'allier avec ses adversaires d'il y a deux semaines. Un choix payant
puisque la liste d'intérêt général sortit vainqueur et Camille Chautemps fut élu maire de la ville.
Au lendemain de la guerre, la ville a rencontré beaucoup de problèmes. Les rues n'étaient pas en bon état,
défoncées par le passage des véhicules militaires, tout comme bon nombre de jardins, dévastés88. Du point de
vue économique, Tours est touchée par les problèmes de la vie chère et du ravitaillement. Les difficultés de
transport dus aux mauvais états des routes ont engendré des soucis dans le ravitaillement. De ce fait, la rareté
des produits de première nécessité a entraîné automatiquement une hausse considérable des prix. La population
était obligée de vivre avec des restrictions (rationnement du pain, régime des trois jours sans viande etc.).
Concernant l'aspect social, une forte agitation s'est fait ressentir après la guerre. L'arrêt de certaines usines ayant
participé à l'effort de guerre a entraîné des licenciements et donc du chômage. Elle s'expliquait notamment par
une réalité quotidienne compliquée, marquée par les problèmes de ravitaillement et de la vie chère. Mais cette
agitation s'expliquait aussi par des aspirations révolutionnaires venues de l'est et la révolution bolchevique. Des
conflits et grèves éclatèrent chez les ouvriers qui réclamaient divers droits (augmentation des salaires, aides pour
subvenir à la cherté de la vie etc.). Le 1er mai 1920 fut bien suivi. Sur les 7 400 ouvriers que comptaient les ateliers
du Paris-Orléans à Tours, plus de 4 000 ont participé à la manifestation.
Entre-deux-guerres
En 1920, la ville accueille le congrès de Tours dans la salle des Manèges aujourd'hui disparue, près de l'église
Saint-Julien. Ce congrès voit la dislocation du Parti socialiste et la constitution indépendante du Parti communiste
français. Dès les années folles, Tours est une ville d'équipement et de services. C'est une petite capitale de la
presse et de l'édition, un centre de marché d'assurance. Une école militaire du train signale la présence de l'armée.
Bâtiment, confection, laiteries-fromageries répondent aux nouveaux besoins consuméristes. Le matériel de
chemin de fer, les pompes hydrauliques, la petite mécanique, toutes ces activités florissantes pérennisent les
secteurs industriels dominants qui s'affirmeront encore après les années cinquante, la fonderie, le travail des
métaux, la construction mécanique et électrique, les pneumatiques, le textile et l'habillement.
Le plan d'aménagement, d'extension et d'embellissement, qui faisait suite à l'adoption de la loi « Cornudet » du
14 mars 1919, fut très rapidement adopté par la ville de Tours, par un projet validé par la municipalité en 1938 dit
« projet Agache » qui définit une zone archéologique. Une commission fut organisée pour réaliser un inventaire
archéologique et une liste de 267 monuments historiques à protéger, mais la Seconde Guerre mondiale viendra
tout annuler. Ce projet préfigure la mise en place des « secteurs sauvegardés »89.
La préfecture, où se déroula la
réunion du Conseil suprême interallié.
Avant 1940, elle reçoit de nouvelles industries réfugiées, roulement à billes, matériels téléphoniques, meubles.
Mais la ville n'est plus mise à l'abri de la guerre par l'artillerie et de vaillants poilus tenant de lointaines lignes
françaises, l'aviation de bombardement rend également l'arrière front vulnérable.
Tours est en partie détruite précocement en 1940 et une partie de sa population connaît ensuite durant quatre
années les affres de la vie en baraquements ou en casemates. Entre le 10 et le 13 juin 1940, pendant la débâcle,
elle accueille le gouvernement français90,91. La Chambre des députés s'installe au Grand Théâtre92 et le Sénat à
l'hôtel de ville ainsi qu'au lycée Descartes93 (le ministère de l'Intérieur s'est installé dans la préfecture, Albert
Lebrun a installé la présidence de la République au château de Cangé à Saint-Avertin et Paul Reynaud la
présidence du Conseil au château de Chissay-en-Touraine). La dernière réunion du Comité suprême interallié avec
Churchill et Reynaud se tient dans la préfecture le 13 juin 194094.
Rue nationale, Jean Chauvin 1940,
palais royal neuf.
Une partie du centre de la ville est totalement détruite lors du grand incendie du 20 au 22 juin, causé par des obus
incendiaires allemands. Les chefs-d'œuvre architecturaux des xvie et xviiie siècles sont en partie perdus, et près
de deux cents monuments historiques sont détruits par le feu95, dont le couvent des Jacobins, qui sera détruit
entièrement en 1944, les couvents des Augustins, des carmélites, l'église des jésuites et de très nombreux hôtels,
de même que la partie Nord de la rue Nationale, et l'entrée monumentale de la ville, la place des arts96. Cette
dernière était constituée du palais royal neuf, du muséum d'histoire naturelle, dont toutes les collections
disparaissent, et de la bibliothèque, ancien hôtel de Ville, qui perd aussi une grande partie de ses collections. Le
pont Wilson (« pont de pierre »), qui approvisionne la ville en eau, a été dynamité pour freiner l'avancée de la
Wehrmacht.
Le 16 mars 1942, le dirigeant collaborationniste du RNP, Marcel Déat, est victime d'un attentat raté lors d'une
conférence au théâtre de Tours, la mèche de la bombe artisanale se détachant en heurtant son pupitre, après
avoir été lancée des galeries. Membres du Front national de la Résistance, les deux auteurs, Georges Bernard et
Maxime Bourdon seront retrouvés et fusillés.
En mai 1944, des bombardements alliés frappent durement le complexe ferroviaire et les quartiers de Velpeau et
Beaujardin97, et font 137 morts98. La cité tourangelle est finalement libérée le 1er septembre 1944. La commune
est décorée de la croix de guerre 1939-1945 le 14 novembre 1948, distinction également attribuée à trois autres
communes de l'Indre-et-Loire99.
Un plan de reconstruction et d'aménagement du centre-ville, dessiné par l'architecte tourangeau Camille Lefèvre,
est adopté avant même la fin de la guerre. Le plan de vingt îlots quadrangulaires est ordonné autour de la rue
Nationale qui est élargie. Cette ordonnance régulière s'efforce de reprendre les thèmes de l'architecture du
xviiie siècle en les simplifiant, mais cette nouvelle ordonnance autoritaire et moderne sacrifie à la destruction tous
les éléments patrimoniaux et archéologique qui ne seront pas sauvés, comme le temple romain trouvé sous la rue
Nationale et l'hôtel de Beaune Semblançay, dont l'aile ouest et l'escalier renaissance seront intégralement détruits,
ainsi que l'enceinte est de Châteauneuf100. Pierre Patout lui succède en tant qu'architecte en chef de la
reconstruction en 1945. On envisage un temps de détruire la partie sud de la rue Nationale pour la mettre en
conformité avec la nouvelle.
Années Royer
Dans le contexte des Trente Glorieuses, Jean Royer devient maire de Tours le 18 mars 1959 et restera en poste 36
ans. Alors que la ville connait de grands travaux, il obtient ainsi la réputation de « maire bâtisseur ». Le maire se
tourne d'abord vers les espaces disponibles au sud des boulevards Béranger et Heurteloup. À la fin des années
1950, les premiers grands ensembles de la ville sont construits par l'organisme d'habitations à loyer modéré dans
les quartiers Maryse Bastié et Sanitas. Ce dernier s'installe sur d'anciens terrains de la SNCF et deviendra le plus
grand quartier de logements sociaux de la ville, avec des travaux se poursuivant jusqu'en 1978101.
À partir de 1964, Tours va poursuivre son extension vers le nord grâce à la fusion avec les communes de Saint-
Symphorien et Sainte-Radegonde-en-Touraine qui fait gagner 14 000 habitants à la ville et permet l'aménagement
du quartier Europe entre 1966 et 1976102. Jean Royer tente d'obtenir la fusion de Saint-Cyr-sur-Loire et présente
une liste dans ce but lors des élections municipales, mais celle-ci est défaite dans les urnes103.
Entre 1966 et 1968, la ville entreprend l'aménagement du Cher afin de rendre constructibles des terres inondables
ou marécageuses. En attendant, les quartiers Montjoyeux et Bergeonnerie sont bâtis sur des terrains surélevés de
Tours-Sud au milieu des années 1960. Les travaux du Cher aboutissent à un changement notable de sa
géographie sur quatre kilomètres, alors que le tracé du cours d'eau est modifié, son lit élargi, une double rangée de
digues érigées et des îles artificielles installées104. Le chantier immobilier qui s'ensuit est l'un des plus importants
d'Europe : les quartiers Rives du Cher, Rochepinard et Fontaines sont bâtis entre 1968 et 1978 et ajoutent plus de
7 000 logements à la ville.
La période est marquée par une fulgurante croissance démographique, avec une population passant de 80 000
habitants en 1946 à 140 000 en 1975, du fait de l'explosion des naissances, de l'exode rural, du rapatriement des
Français d'Algérie en 1962 ainsi que de l'arrivée de travailleurs immigrés, notamment originaires du Maghreb et
plus particulièrement de Mostaganem105. Toutefois, les choc pétroliers ainsi que le ralentissement économique et
démographique ont raison de la demande incessante de nouveaux logements : l'urbanisation des Deux-Lions est
repoussée et celle de la Gloriette abandonnée102. Les dernières années de Jean Royer sont difficiles alors que la
ville est surendettée et que le chômage grimpe à 15 %106. Il est battu par Jean Germain le 18 juin 1995107.
Politique et administration
Découpage territorial
Siègent à Tours :
1919 1925 Camille RRRS Président du conseil (1930, 1933-1934 et 1938) et député d'Indre-
Chautemps et-Loire (1919-1928)
2014 2017 Serge Babary UMP puis LR Conseiller général d'Indre-et-Loire (2001-2015)
Élections municipales
EELV-LFI-PS-PCF
Emmanuel Denis
E!-G.s-GE-ND-PP 8 983 35,45 14 476 54,94 43 29
Gilles Godefroy RN
1 439 5,67 0 0
Alliance et rassemblement pour Tours
Thomas Jouhannaud LO
269 1,06 0 0
Lutte ouvrière – Faire entendre le camp des travailleurs
Municipales 2014 UMP 36,42 PS 27,82 FN 12,93 EELV 11,30 UMP 49,75 UGE 41,67 FN 8,56
Européennes UDI-
110
UMP 19,01 FN 16,47 PS 16,09 15,14 Tour unique
2014 MODEM
Régionales
PS 31,19 UCD 25,77 FN 19,20 EELV 11,17 PS 48,82 UCD 32,61 FN 18,56
2015111
Présidentielle
EM 26,70 LFI 23,48 LR 21,25 FN 12,38 EM 78,82 FN 21,18 Pas de 3e
2017112
Législatives 1
è113
LREM 36,29 PS 15,14 LFI 14,32 LR 13,10 LREM 53,93 PS 46,07 Pas de 3e
2017 5è114 LREM 36,78 LFI 16,32 LR 12,92 FN 10,08 LREM 61,55 LR 38,45 Pas de 3e
Européennes
LREM 25,66 EELV 18,18 RN 14,26 LR 9,15 Tour unique
2019115
Municipales 2020 UGE 35,45 MR 25,62 LREM 12,67 RN 5,67 UGE 54,94 UDC 45,05 Pas de 3e
Régionales
PS 25,86 EELV 21,30 MODEM 15,83 LR 15,6 UGE 51,04 LR 19,67 MODEM 15,33
2021116
Présidentielle
LREM 30,11 LFI 29,91 RN 13,22 REC 6,63 EM 73,00 FN 27,00 Pas de 3e
2022117
Européennes
PS-PP 19,29 RN 17,88 RE 15,59 LFI 14,68 Tour unique
2024120
Élections présidentielles
En 2002, les électeurs se sont déplacés à 68,03 % pour le 1er tour et ont placé en tête le candidat du RPR et
Président sortant, Jacques Chirac, avec 21,84 % des voix, soit 10 896 personnes. Au second tour, la participation
au scrutin a augmenté (+ 8,18 %) et la population tourangelle a voté à 87,41 % la réélection de Jacques Chirac,
Jean-Marie Le Pen n'ayant obtenu que 12,59 % des voix (contre 12,97 % au 1er tour).
En 2007, la population tourangelle s'est rendue aux urnes à 83,54 % pour le 1er tour et a placé en tête des
suffrages le candidat UMP Nicolas Sarkozy avec 30,76 % des voix, devant la candidate PS Ségolène Royal, qui a
obtenu 28,76 %. Au second tour, la participation a été de 84,16 % (+ 0,62%) et c'est cette fois Ségolène Royal qui
avait été préférée (50,83 %) face à Nicolas Sarkozy (49,17 %).
En 2012, la participation s'est élevée à 78,49 %. Les électeurs choisissent fermement leur position, puisque le
candidat PS et Président de la République française, François Hollande, est placé en tête dès le premier tour avec
32,18 % des voix contre 27,02 % pour le Président sortant et candidat UMP Nicolas Sarkozy. Le second tour
confirme la prise de position de la population, puisque 56,57 % des personnes votent pour François Hollande face
aux 43,43 % du Président sortant. Le taux de participation de ce second tour est de 78,88 % à Tours.
En 2017, lors du second tour des élections présidentielles, Emmanuel Macron (En marche !), élu, a recueilli
78,82 % des suffrages exprimés et Marine Le Pen (FN), 21,18 %. Le taux de participation, concernant cette
élection, s'est alors élevé à 71,10 % sur l'ensemble des 80 032 habitants de Tours inscrits sur les listes123.
Élections législatives
2002 : la majorité présidentielle (RPR) est dominante dans les circonscriptions 1 et 2. La 5e circonscription est
elle du côté de l'opposition (PS).
2007 : la gauche (PS) arrive en tête dans les circonscriptions 1 et 5. La majorité présidentielle (UMP) gagne la
2e circonscription.
2012 : la majorité présidentielle (PS) l'emporte dans les deux circonscriptions (1re et 5e).
2017 : la majorité présidentielle (La République En Marche) s'impose dans les 1re et 5e circonscriptions.
2022 : la majorité présidentielle (Renaissance) conserve la 5e circonscription mais perd la 1re au profit des
écologistes (EELV-Nupes).
Élections européennes
2009 : la liste de la majorité présidentielle (UMP) arrive en tête des suffrages, suivi par la liste Europe-Écologie
et enfin la liste Parti Socialiste70.
2014 : la liste de l'opposition (UMP) arrive devant la liste Front National et la liste PS71.
Cantonales 2008 : la majorité présidentielle l'emporte (UMP) au second tour devant le candidat PS dans un
canton. L'autre est remporté par le candidat socialiste, loin devant le candidat divers droite72.
Cantonales 2011 : la gauche l'emporte dans tous les cantons (4 PS, 1 EELV)73.
Départementales 2015 : la liste d'Union de la droite arrive en tête à l'issue du premier tour dans les 4 cantons de
ces départementales74.
Finances communales
Jumelages
Eau et déchets
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Espaces publics
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Enseignement
Primaire
Écoles maternelles
Maternelles de Tours-Nord
Maternelles de Tours-Sud
Écoles élémentaires
Secondaire
Collèges
Collège Anatole-France
Collège Corneille
Collège Jean-de-La-Bruyère
Collège Jean-Philippe-Rameau
Collège Jules-Ferry
Collège Lamartine
Collège Léonard-de-Vinci
Collège Michelet
Collège Montaigne
Collège Philippe-de-Commynes
Collège Rabelais
Lycées
Lycée Balzac
Lycée Paul-Louis-Courier
Lycées professionnels :
Post-secondaire public
L’université de Tours est une université autonome qui rassemble près de 28 000 étudiants et propose 35 licences
(bac +3) et 90 masters (bac +4 et +5). Elle est divisée en sept unités de formation et de recherche125 qui sont
réparties sur la ville :
L'institut de formation en professionnels de santé (IFPS) comprenant entre autres l'institut de formation en
soins infirmiers (IFSI), la formation des aides-soignants, des manipulateurs radion, etc.
Enfin, depuis 2009, le siège de l'université Centre Val-de-Loire (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur) est
implanté à Tours sur le campus du Plat d'Étain.
Post-secondaire privé
L'Institut des métiers et des technologies (IMT) des industries pharmaceutiques et cosmétiques ;
ESG Tours126 ;
École Pigier ;
Efesup et Concours-sup (Préparations aux concours de médecine et de pharmacie ainsi qu'aux diplômes
paramédicaux) ;
Postes et télécommunications
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Santé
La ville de Tours compte six établissements publics qui forment le Centre hospitalier régional et universitaire de
Tours (le plus gros employeur de la région Centre-Val de Loire) : l'hôpital Bretonneau, l'hôpital Trousseau, l'hôpital
Clocheville, l'hôpital de l'Ermitage, le Centre psychothérapique de Tours-Sud, la Clinique psychiatrique universitaire.
Le CHRU dispose de laboratoires de recherche en collaboration avec l’université de Tours. Ils ont permis entre
autres de découvrir le vaccin contre l’hépatite B et d'avancer dans les recherches sur l’autisme.
Parallèlement il existe trois cliniques privées importantes, issues des regroupements récents de nombreuses
anciennes cliniques réparties dans toute la ville:
Tours et Orléans (comme Nancy et Metz ou Lille et Douai) ont été rivales pour accueillir les entités administratives
régionales. Finalement, en 1972 bien qu'étant la ville la plus peuplée Tours n'obtint pas la préfecture de la région
Centre-Val de Loire. Une rivalité entre le maire de l'époque Jean Royer et Michel Debré serait un facteur majeur de
cette rivalité128. Un partage s'est néanmoins effectué entre les deux villes pour les structures administratives et
même pour la dénomination du rectorat.
Tours est donc le siège de plusieurs administrations publiques d'échelles départementale, régionales et nationale
(voir plus bas la section "Ministère de la Défense"). Non exhaustivement:
pour l'enseignement supérieur : le PRES Centre - Val de Loire Université, le centre hospitalier universitaire,
pour la justice: la ville de Tours possède un tribunal judiciaire, un tribunal correctionnel, un tribunal de police,
une cour d'assises, un tribunal des affaires de sécurité sociale, un tribunal de commerce et un conseil de
prud'hommes.
Tours-Nord accueille un site majeur de la base aérienne 705, avec comme équipement phare la piste utilisée
notamment par l'école des pilotes de chasses. La direction de cette base aérienne, comprenant des sites répartis
dans tout l'ouest du pays - entre autres : Brest (Finistère) et Cinq-Mars-La-Pile (Indre-et-Loire) - est présente à
Tours. La BA 705 était aussi hôte à Tours depuis 2009 de l'intégralité des services de ressources humaines de
l'armée de l'air avant qu'ils rejoignent Tours-Sud (infra). Au total ce sont près de 1 600 militaires qui y exercent. Le
devenir de la base, notamment le transfert de l'école de chasse, est cependant régulièrement soulevé dans les
dernières restructurations annoncées, notamment le livre blanc de la Défense pour 2014-2019130,131.
Tours a par ailleurs un long passé de casernement militaire. Deux sites majeurs seulement restent aujourd'hui en
activité boulevard Jean Royer, assurant néanmoins une présence très importante en effectifs, mais la ville compta
jusqu'à huit casernes au xixe siècle, jusqu'au milieu du xxe siècle132,133.
La caserne de passage, fermée - créée dans le voisinage de l'église Saint-Julien - et la caserne d'infanterie
Marescot - rue Georges Delperier - devenue collège des Recollets. Le quartier Lasalle (caserne Morier) - implanté
au Champ-de-Mars - où s'installa un régiment de cavalerie en 1845 (8e RC), a notamment laissé place au lycée
Albert Bayet. La caserne Meusnier (anc. de Guise), cédée à la ville en 1968 - sur le site du château de Tours -
connu successivement la cavalerie (inauguré par le 3e Régiment des gardes d'honneur) et l'infanterie (32e RI par
exemple), abrite des activités muséographiques et patrimoniales. L'École du train dans la ville depuis 1945 -
installée au quartier Beaumont (anc. caserne d'artillerie), rue du Plat d'Étain, face au quartier Chauveau -
déménage pour Bourges en 2009 à l'occasion d'un rapprochement de plusieurs écoles militaires (Écoles Militaires
de Bourges). Le musée des équipages militaires et du Train - situé rue Walvein - est également transféré à
Bourges134. Le site Beaumont-Chauveau, rendu à la vie civile, fait l'objet d'un vaste plan de réaménagement à
l'horizon des années 2016-2018135,136. Elles servent déjà d'annexe pour l'UFR de médecine, abritent les services
de la présidence de l'université et le siège du pôle de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) : le Centre -
Val de Loire Université et divers autres organismes de recherche.
En activité, sur l'actuel boulevard Jean Royer (anc. Thiers) : le quartier Rannes a été notamment la garnison du
5e RC. Il abrite désormais le tout récent cercle-mess depuis 2012137 ; la caserne Baraguey d'Hilliers, réaffectée, a
été notamment la garnison du 66e RI dans les années 1920 (auquel succédera le 32e RI) et le siège de l'État-Major
de la 13e division militaire territoriale dans les années 1960-1980. Désormais les locaux abritent plusieurs
services de la direction des ressources humaines de l'armée de l'air (450 personnes). En 2012, c'est au tour d'une
partie du service des ressources humaines de l'Armée de terre de prendre place à Tours depuis l'Île-de-France (huit
cents personnes)138. En 2014, la marine installe également ses services de ressources humaines (quatre cents
personnes). Enfin, la même année, ce sont les services informatiques de l'armée qui emménage à Tours (cent
personnes).
Tours a en son sein aussi la délégation militaire départementale (DMD) ainsi que des centres de recrurement et
d'information de chaque armée.
Population et société
Démographie
Les données concernant la population de Tours dans l'Ancien Régime sont rares et souvent sujettes à caution ; il
convient de noter que la ville connut un apogée démographique vers le xvie siècle, avec une population estimée
entre 30 000 et 65 000 habitants vers 1600.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la
commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année
à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements,
contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans140,Note 6.
En 2022, la commune comptait 138 668 habitantsNote 7, en évolution de +1,54 % par rapport à 2016 (Indre-et-
Loire : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
2021 2022 - - - - - - -
137 658 138 668 - - - - - - -
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999141 puis Insee à partir de 2006142.)
La ville de Tours a annexé la commune de Saint-Étienne-Extra en 1845. La population de la ville fait un bond de
14 000 habitants en 1964 avec l'absorption des communes de Sainte-Radegonde-en-Touraine et Saint-Symphorien
et d'une petite partie de Joué-lès-Tours en bord de Cher. Depuis 1975, la population de Tours reste globalement
stable entre 130 000 et 140 000 habitants.
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans
s'élève à 43,4 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (34,7 %). Le taux de personnes d'un âge
supérieur à 60 ans (23,3 %) est inférieur au taux départemental (28 %).
En 2020, la commune comptait 63 881 hommes pour 73 969 femmes, soit un taux de 53,66 % de femmes,
supérieur au taux départemental (51,9 %).
Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentageI 2 Pyramide des âges du département d'Indre-et-Loire en 2021
Classe en pourcentage143
Hommes Femmes
d’âge Classe
Hommes Femmes
0,9 90 ou + 2,3 d’âge
La place Plumereau.
Cinéma :
Festival Désir... Désirs, chaque année en mai depuis 1994 au cinéma des Studios.
Mauvais Genre, festival international de cinéma de Tours, chaque année de 2006 à 2016.
Spectacle vivant :
Le festival Rayons Frais (« les arts et la ville ») depuis l'été 2003.
Le festival international du cirque de Tours depuis septembre 2007.
Musique :
Le festival de musique de chambre, le Printemps musical de Saint-Cosme, en mars de chaque année.
Le festival de musique de chambre des Fêtes musicales à la Grange de Meslay, en juin de chaque année.
Le festival Émergences (jazz) en novembre, coproduit par Jazz à Tours et Le Petit Faucheux (SMAC jazz).
Le festival de musiques libres Superflux, organisé par le Petit Faucheux en partenariat avec le Temps
Machine.
Le festival Aucard de Tours (musique actuelle), organisé chaque début juin par Radio Béton. L'île Aucard,
lieu d'origine de la manifestation, ne permettant plus l'accueil du nombre grandissant de festivaliers, la
manifestation occupe aujourd'hui le parc de la Gloriette.
Bande dessinée :
Le festival À Tours de bulles, au mois de septembre.
Autres :
Vitiloire, salon des vins de Loire, chaque année en mai sur le boulevard Heurteloup, depuis 2003
Tours sur Loire, guinguette et animations variées en bords de Loire tout le long de l'été.
American Tours Festival, festival américain, concentration de Harley-Davidson, musique country et rock,
courses Nascar, Parc des expositions (début juillet)144.
Le Japan Tours Festival145, au parc des expositions début juillet, qui accueille les fans du Japon et de la
pop culture, depuis 2014.
Sports et loisirs
Dans le domaine des sports, Tours se distingue en volley, son club le Tours Volley-Ball faisant partie des meilleurs
européens. On peut citer qu'en 1980, Tours a été classée par le journal L'Équipe « ville la plus sportive de France ».
Plus récemment, la saison 2010-2011, fut particulièrement difficile, voyant le dépôt de bilan de l’ASGT, le dépôt de
bilan du Tours Val De Loire Basket (Championnat de France de basket-ball de Nationale féminine 1), et la
relégation de l’Union sportive Tours rugby en Fédérale 3 pour raisons financières.
La ville est labélisée Terre de Jeux 2024 depuis novembre 2019 dans l'optique des Jeux Olympiques et
Paralympiques de Paris 2024146.
Manifestations sportives
Depuis 1896, la course cycliste Paris-Tours est une manifestation sportive majeure pour la ville. Parfois appelée
« classique des lévriers » ou « classique des feuilles mortes » (ce deuxième surnom est partagé avec le tour de
Lombardie), elle a ancré Tours dans la tradition du vélo. Jusqu'en 2010 elle proposait le plus long sprint du Monde
sur les 2,5 km de l'avenue de Grammont. Avec le retour du tramway et ses rails menaçantes pour les roues des
vélos, la portion finale sur l'avenue de Grammont est réduite à 800 m. Les cyclistes y entrent au niveau de la place
de la Liberté pour franchir la ligne d'arrivée un peu avant la place Jean-Jaurès.
Par ailleurs, les 10 et 20 km de Tours se déroulent chaque année en septembre depuis 1981. Il s'agit de la
deuxième plus grande course sur route de France de cette distance après les 20 km de Paris, selon la Fédération
Française d'Athlétisme. Elle fait également partie des 10 plus grandes courses sur route de France en termes de
participants. La course emprunte les rues de la partie entre Loire et Cher de la ville. Cette épreuve est complétée
en 2014 d'un marathon appelé Marathon Touraine Loire Valley qui, pour sa première édition, voit concourir plus de
3 000 participants.
On peut aussi noter, la tenue tous les deux ans sur le Cher (au niveau du parc des expositions) d'une course de
motonautisme comptant pour le championnat de France.
Clubs
Volley-ball
Le Tours Volley-Ball est le club majeur de la ville, présent dans l'élite depuis 1994 et fort de quatorze titres : Ligue
des champions 2005, coupe CEV 2017, championnats de France 2004, 2010, 2012, 2013, 2014, 2015, 2018, 2019
et coupes de France 2003, 2005, 2006, 2009, 2010, 2011, 2013, 2014, 2015 et 2019. Le club dispute régulièrement
des finales nationales et internationales. Il évolue au Centre municipal des sports, salle Grenon, dans le cadre de
la Ligue A. Il est présidé par Yves Bouget et entraîné par Marcelo Fronckowiak qui a succédé à Hubert Henno
depuis 2021. Le club a compté dans ses rangs de nombreux internationaux, français comme étrangers.
Football
Le Tours FC (ex FC Tours) est le club phare de la ville de Tours et de la Touraine. Après une période faste au
tournant des années 1970-1980 avec quatre saisons dans l'élite et deux demi-finales de Coupe de France (1982 et
1983), le club évolue en Ligue 2 jusqu'en 2018. Le Tours FC est rétrogradé en 2018-2019 de National, puis en
National 3 pour la saison 2019-2020, après avoir été relégué sportivement puis rétrogradé financièrement durant
la même saison. Après un passage en Régional 1 lors de la saison 2021-2022, le club évolue en National 3 pour la
saison 2022-2023. La montée en National 2 est l'objectif visé par le club cette année-là, mais le club terminera
finalement à la seconde place du championnat et évoluera donc de nouveau en National 3 pour la saison 2023-
2024. Le Tours FC est présidé par Jean-Marc Ettori, l'équipe quant à elle est entraînée par Nourredine El Ouardani.
Le club évolue au Stade de la Vallée du Cher depuis sa création en 1978.
Le club de hockey sur glace de l'ASG Tours, champion de France en 1980 et double vainqueur de la Coupe de
France (1975 et 1978), a connu un renouveau en atteignant la finale de la Ligue Magnus lors de la saison 2004-
2005, mais malheureusement des problèmes financiers l'ont fait rétrograder en D2 pour la saison 2005-2006.
Toutefois, le club est remonté aussitôt d'une division en remportant son championnat en étant invaincu de la
saison. Même chose en D1 où le titre de champion est acquis alors qu'il reste trois matchs de play-off à jouer. Le
club a retrouvé la Ligue Magnus lors de la saison 2007-2008. À la suite de la liquidation judiciaire du club durant
l'été 2010, un nouveau club est créé répondant au nom des Remparts de Tours.
Rugby
Le club de rugby de la ville, l'Union sportive Tours rugby (UST), âgé de plus de cent ans, est le premier club régional
et accueille un Pôle Espoirs depuis 2006. Après une courte expérience en Pro D2, lors de la saison 2001-2002, il
retourne directement à l'échelon inférieur. Mais lors de l'été 2006, le club est rétrogradé en Fédérale 2 pour raisons
financières puis en Fédérale 3 pour les mêmes raisons. L'US Tours évolue actuellement en Fédérale 2.
Basket-ball
En basket-ball, le Tours Joué Basket, champion de France en 1976 et 1980, finaliste de la coupe des Coupes en
1976 sous la dénomination de l'ASPO Tours, évolue désormais en Nationale 2 et joue ses rencontres salle Marcel
Cerdan. Ce club a depuis déposé le bilan.
Le nouveau club de basket-ball à Tours se nomme l'Union Tours Basket Metropole. C'est la fusion entre le TBC et
le PLLL Tours. Cette équipe évolue en Ligue Pro B pour la saison 2021-2022, avant de redescendre en National 1
pour la saison 2022-2023.
Natation
Les Enfants de Neptune de Tours (ENT) est l'un des meilleurs clubs de natation de la région avec quelques
internationaux. La ville a organisé les Championnats de France 2006 durant lesquels Laure Manaudou a battu le
record du monde du 400 mètres nage libre dans la piscine Gilbert Bozon du Palais des sports. La ville compte
trois autres piscines, à savoir le Mortier reconstruit en 2008 et les vieillissantes Tourrettes, à Tours-Nord. Enfin, le
centre aquatique du Lac, situé à Tours-Sud et inauguré en 2006, accueille de loin le plus de monde au sein de la
métropole.
Tennis
Le tennis est également représenté par le Tennis Club de Tours, connu pour avoir formé Thierry Tulasne et joué
quelques saisons en première division nationale. Il figure parmi les meilleurs et les plus appréciés de la région du
fait d'un cadre exceptionnel en bord de Loire.
Arts martiaux
La ville de Tours compte de nombreuses associations sportives dont l'objet est la pratique des arts martiaux. On
dénombre ainsi pas moins de 4 clubs de judo (Judo Club de Touraine, Espoir Sportif du Beffroi, CEST - Section
Judo et le club départemental Union Judo Touraine Métropole dont le siège se situe à Tours).
Autres sports
Le premier club de floorball d'Indre-et-Loire, appelé Touraine Floorball ou également Impacts de Tours, a été créé en
avril 2013 à Tours147. Il évolue actuellement en D2.
Le roller in line hockey, nouvelle discipline très vite adoptée des Tourangeaux, est particulièrement développé
grâce au club des Apaches de Tours qui fut très souvent située dans les hauteurs du classement de Division 1.
Plusieurs de ses joueurs ont joué en équipe de France. La ville de Tours compte aussi un club de football
américain avec les Pionniers, vieux club provincial fondé en 1987, actuellement en D2.
Les Pionniers de Touraine, club de football américain est promu en première division nationale en 2022.
Vie associative
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Cultes
Christianisme
Catholicisme
L'archevêque métropolitain de la ville est à la tête de la province ecclésiastique de Tours, qui comprend cinq
diocèses dont celui de Tours même.
la basilique Saint-Martin, rue Descartes, construite au xixe siècle par Victor Laloux, de style néo-byzantin.
la cathédrale Saint-Gatien, place de la Cathédrale, siège de l'archevêque de Tours et cœur de la province
ecclésiastique de Tours.
Outre l'ancienne abbaye Saint-Martin, deux grandes abbayes ont existé à Tours; des lieux de cultes y sont liés.
l'église Saint-Julien, rue Nationale, qui est donc une ancienne abbatiale bénédictine dont l'origine remonte au
vie siècle mais dont la plus grande partie date du xiiie siècle. Bien que très peu utilisée, elle est parfois
exceptionnellement ouverte pour l'eucharistie.
la chapelle de l'ancienne abbaye de Marmoutier, quai de Marmoutier, près de laquelle est installée l'Institution
Marmoutier, un établissement catholique et privé, sous la tutelle de la Congrégation du Sacré-Cœur.
Il existe quatre couvents tourangeaux. Tout d'abord le couvent des clarisses, situé rue Pas Notre Dame ; le couvent
dominicain, fondé en 1222, il est situé rue Palissy. Il y a aussi le couvent des sœurs dominicaines de la
Présentation, fondé au début xviiie siècle par Marie Poussepin, il est situé quai Portillon dans La Grande Bretèche
(c'est la "maison-mère" de la congrégation depuis 1813). Là bas, les sœurs œuvrent socialement pour les plus
défavorisés et participent à l'édification humaine et spirituelle de ceux qui viennent à elles. Un couvent est situé
rue de la Source, il s'agit du couvent des franciscaines servantes de Marie. Enfin le couvent des Petites Sœurs des
Pauvres se tient boulevard Preuilly. Il y eut également un couvent d'Ursulines où entra, en 1631, Marie Guyart, dite
la Bienheureuse Marie de l'Incarnation.
Un foyer de la Mission Étudiante est situé rue Delpérier. Il dispose de facilités destinées à permettre à des
étudiants souhaitant s'investir davantage dans la communauté catholique locale. C'est aussi un lieu d'échanges,
avec des prêtres et des laïcs, placé sous la responsabilité d'un aumônier. L'oratoire de la Sainte Face a été érigé en
1876 dans la maison de Léon Papin Dupont, un homme pieux de l'époque. Relançant alors l'intérêt pour les
pèlerinages relatifs à saint Martin, il a ainsi contribué au renouveau spirituel de la Touraine au milieu du xixe siècle.
Actuellement, ce sont les dominicains qui en ont la charge.
l'églises Sainte-Jeanne d'Arc, rue Roger Salengro, forment une même paroisse ;
l'églises Sainte-Thérèse de l’Enfant-Jésus, rue Plat d'Étain forment la paroisse Saint-Jean de Beaumont ;
l'église Saint-Éloi, place Saint-Éloi actuellement (archives historique municipales) qui appartiennent à des
paroisses partagées avec des communes adjacentes à Tours ;
l'église Saint-Grégoire des Minimes, rue de la Préfecture, construite en 1627, desservie par la Fraternité
sacerdotale Saint-Pie-X
la chapelle de la maison diocésaine, rue des Ursulines, avec chapelle dans les jardins ;
Protestantisme
Tours possède un temple, rue de la Préfecture, affilié à l'Église Réformée de France. La ville est aussi le siège de
la région Ouest de l'Église Réformée de France.
Plusieurs églises évangéliques y sont présentes également. Parmi ces églises évangéliques, on dénombre deux
églises du courant baptiste et deux églises du courant pentecôtiste150.
Judaïsme
La communauté juive célèbre le culte israélite selon le rite séfarade à la synagogue de Tours, rue Parmentier. La
ville possède également ainsi une antenne régionale du CRIF.
Islam
La ville compte trois lieux de culte musulman qui sont des salles de prières151. Une grande mosquée à Tours est
actuellement en construction dans le quartier du Menneton, au sud de la ville152.
Bouddhisme
Tours possède un centre Zen Josen affilié à l'Association Zen internationale et un centre KTT (Karma Teksoum
Tcheuling), centre de méditation et d'étude du bouddhisme tibétain.
Culte antoiniste
Un temple du culte antoiniste, dédicacé le 21 août 1921, est situé 75 rue d'Amboise153,154.
Autre
Médias
Presse locale
Écrite :
La Nouvelle République du Centre-Ouest est un quotidien local qui parait du lundi au dimanche. Le siège est
place de Verdun.
Tours Madame
PROG! Agenda des sorties Tours et agglo (mensuel gratuit sur la culture et les sorties)
Télévisuelle
TV Tours Val de Loire est la télévision locale de Tours (sur le canal Hertzien 37), ses studios sont installés
place Verdun, au sein des locaux de la Nouvelle République.
France 3 Tours implantée place des Halles de Tours, est le premier décrochage info de dimension locale
créé par la chaîne en 1989. M6 lui emboîtait le pas pour le premier décrochage info local de la chaîne dans
le courant de la même année, mais l'expérience se termina en 2007.
Radio
90.1 Alouette : grande radio locale des régions Poitou-Charentes, Centre-Val de Loire, Limousin et Pays de
la Loire. Ses studios se trouvent aux Herbiers, en Vendée.
90.9 Radio Antenne Portugaise : radio associative basée à Ballan-Miré, elle est la radio de la communauté
portugaise tourangelle.
91.6 Chérie Centre-Val de Loire : réseau national ayant des studios à Saint-Avertin (même groupe qu'NRJ).
Elle émet son programme local à Tours, Orléans et Blois.
95.6 Forum : grande radio locale des régions Centre-Val de Loire, Poitou-Charentes et Limousin.
96.1 Virgin Radio Tours : réseau national émettant un décrochage local à Tours et quelques villes en
Centre-Val de Loire.
98.7 France Bleu Touraine : radio locale publique. Elle émet aussi sur 105.0 sur tout le département d'Indre-
et-Loire grâce au site TDF de Chissay-en-Touraine, en Loir-et-Cher (où émettent aussi les chaînes de la
TNT).
99.5 Radio Campus Tours, radio associative jeune, basée sur l'actualité culturelle, politique et musicale.
100.4 RCF Touraine Saint-Martin : radio locale appartenant au réseau national RCF.
101.7 Vibration : grande radio régionale basée à Orléans, elle appartient au groupe 1981, tout comme
Forum.
Radio Antigone : radio associative émettant en numérique sur les bassins de Tours, Bourges et la Sologne.
Économie
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Emploi
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Entreprises et commerces
Nombre de
Employeur Ville(s) Domaine
salariés
Conseil départemental
2 832 Tours Collectivité territoriale : département
d'Indre-et-Loire
Tours / Chambray-lès-Tours /
Auchan 1 210 Grande Distribution
Saint-Cyr-sur-Loire
Tours et Saint-Pierre-dès-
Fil bleu 640 Réseau de transport en commun
Corps
Lieux et monuments
Hôtel de ville.
La ville de Tours est classée ville d'art et d'histoire. De manière anecdotique, Tours est parfois appelée « le petit
Paris » par les étrangers, peut-être du fait de son histoire, de l'aménagement des boulevards de l'hypercentre et de
l'architecture de certains monuments du centre historique.
Malgré les bombardements, et l'incendie du centre-ville en juin 1940, la ville de Tours conserve un patrimoine
historique de premier plan. Plus de 160 monuments inscrits ou classées, 10 sites classées ou inscrits et un
secteur sauvegardé de 150 hectares donc plusieurs ensembles architecturaux comprenant près de deux mille
maisons médiévales156,157, principalement à pan de bois, donc le trait le plus remarquable158 du xve, xvie et
xviie siècles, est le système de distribution par galeries ouvertes et escaliers ouverts dans les cours, traités encore
totalement en bois, et formant un style standardisé et unique en France à cette échelle159 dans le Vieux-Tours. Le
centre historique de la ville devient lauréat du palmarès Procos des grandes agglomérations pour l’année
2018,avec plus de 900 commerces, le cœur historique et marchand de la ville rayonne sur tout un bassin de
consommation de plus de 600 000 habitants. L ’hyper-centre compte un nombre très élevé de points de vente au
regard du nombre d’habitants160. La ville rejoint le rang des grandes métropoles françaises pour renforcer son
attractivité des centres-villes marchands les plus dynamiques dans la catégorie des grandes agglomérations. le
vieux tours profite d’une attractivité de tradition d’arts et d’histoire et représente une destination majeure de la
Touraine, avec plus de un million de visiteurs161.
Basilique Saint-Martin.
Palais des Monnaie.
Église Saint-Julien.
Hôtel Goüin.
Place Plumereau.
Château du Plessis-lès-
Tours.
Palais du Commerce.
Le centre historique de Tours est l'un des mieux conservés de France et possède une grande quantité d'édifices de
qualité, souvent en rapport avec le développement économique de cette ville qui fut une capitale religieuse avant
de devenir capitale royale. Les quartiers anciens de Tours sont parsemés de maisons et d'hôtels particuliers qui
offrent divers aspects de la construction médiévale. On note de très nombreuses constructions en pierre, plus
rarement en brique mais surtout à pans de bois, mais bien des maisons de la ville ancienne posent des problèmes
de datation du fait de l'ajout de façade sur rue plus moderne sur une base ancienne162. On trouve des hôtels
particuliers médiévaux et Renaissance, comme les hôtels de Beaune-Semblançay, Goüin, de Jean Briçonnet, des
Ducs de Touraine ; comme la maison de Tristant l'Hermite ; comme les hôtels Robin Quantin et de Jean Galland.
Des monuments historiques sont visibles dans ses quartiers historiques sur un axe ouest-est, la grande rue (rue
Georges Courteline, du Grand-Marché, du Commerce, rue Colbert, puis rue Albert Thomas et rue Blanqui), comme
la cathédrale Saint-Gatien (xiie au xvie siècle) dont le premier état remonte au ive siècle, siège de l'archevêque de
Tours et cœur de la province ecclésiastique de Tours ; ainsi que le château de Tours (ancienne résidence des
comtes d'Anjou), tout proche, érigé sur les vestiges des remparts du castrum gallo-romain, tout comme la
chapelle Saint-Libert plus à l'est.
Rue du Change.
On trouve des églises comme l'église Saint-Julien, ancienne abbaye bénédictine dont l'origine remonte au
vie siècle, et dont l'abbatiale date majoritairement du xiiie ; l'église Saint-Saturnin, datant du xve siècle,
anciennement église rattachée au prieuré des Carmes ; l'église Notre-Dame-la-Riche ; l'église Saint-Denis ; l'église
Saint-Pierre-le-Puellier ; la tour Charlemagne et la tour de l'Horloge, qui sont des vestiges du xiiie siècle de la
collégiale Saint-Martin médiévale ; et, tout près, la place Plumereau ; l'ancien prieuré Saint-Éloi ou prioratus S.
Jacobi de Ulmo Roberti, mentionné dès le xe siècle, et dont la chapelle (fin du xiie) est actuellement le siège des
archives municipales de Tours ; le palais des Archevêques, actuel musée des Beaux-Arts de Tours ; l'amphithéâtre
de Tours, dont l'emplacement, près de la cathédrale, reste visible dans le tracé des rues.
Escalier-galerie, No 129
rue Colbert.
Escalier-galerie, rue du
Panier-Fleurie.
Le patrimoine architectural antérieur au xixe siècle de la ville de Tours, peut se diviser en trois groupe. Le
patrimoine religieux, militaire et civil.
Le patrimoine religieux représentait plus de 70 églises et chapelles dont il ne reste aujourd'hui qu'un bien maigre
souvenir, des 7 principaux établissements religieux seul la cathédrale Saint-Gatien et son quartier canonial,
l'abbaye de Saint-Julien, une grande partie du prieuré de Saint-Cosme et deux tours, un cloitre et le quartier
canonial de la basilique Saint-Martin sont conservés Il ne reste presque rien de l'abbaye de Marmoutier, de
l'abbaye de Beaumont et du couvent des grand minimes du Plessis, des quatre couvents mendiants du xiiie siècle
et xive siècle, il ne reste presque rien des Jacobins, des Cordeliers, des Augustins seul reste les Carmes.
Les églises disparues sont les Feuillants, les Capucins, les Visitandines, les Carmélites, l'hôtel-Dieu, le couvent des
Capucines, le Prieuré Saint-Sauveur, Le Couvent Notre-Dame de la Charité du Refuge, le Grand Séminaire Saint-
Charles, Saint-Vincent, Saint-Saturnin, Saint-Hilaire, Saint-Jean-Descous, Saint-Clément, Saint-Simple, Notre-Dame-
de-l'Éclignole, le prieuré Saint-Loup, Saint-Pierre-du-Boille, Église Saint-François , Saint-Étienne, Saint-Venant, Saint-
Michel-de-la-Guerche, Saint-Martin-de-la-Bazoche, Saint-Pierre-du-Chardonnet, la Sainte-Chapelle saint jean du
Pléssis lez Tours, Saint-Marthias, la chapelle Saint-André, la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, la chapelle de
rougemont, l'église saint benoit, l'église saint jacques, l'église saint-Aubin, le couvent de la madeleine, la chapelle
royale du chateau de Tours, le Couvent des Calvairiennes.
Les églises conservées sont, l'église Saint-Denis, l'église Notre-Dame-la-Riche, l'église Sainte-Croix, l'église Saint-
Symphorien, l'Église Saint-Jean de Beaumont, l’église Saint-Pierre-des-Corps, l’église Sainte-Radegonde, le prieuré
Saint-Éloi, le prieuré Sainte-Anne, la chapelle du Petit-Saint-Martin, la chapelle Saint-Libert, la chapelle Saint-Roch,
l'église Saint-Grégoire des Minimes, la Chapelle des Filles de l'Union Chrétienne, la chapelle Saint-Jean, le couvent
des Ursulines, le couvent des Récollets, la maladrerie Saint-Lazare, la chapelle Saint-Médard, la chapelle Saint-
Michel, la chapelle des sept-dormants, Saint-Nicolas-des-quatre-coins, la chapelle de Beaune-Semblancay, la
chapelle de jean briçonnet et il reste une partie de Saint-Pierre-le-Puellier et Saint-Pierre-et-Saint-Paul, Saint-
Gervais-et-Saint-Portais.
Le patrimoine militaire comportait quatre enceintes successives et trois châteaux dont il reste encore aujourd'hui
des vestiges bien visibles. L'enceinte gallo-romaine et son extension l'enceinte des Arcis du xie siècle, reste celle
qui a conservé le plus d'éléments visibles, suivie par l'enceinte de Châteauneuf qui conserve quelques tours
encore visibles, l'enceinte du xive siècle dite la clouaison et l'enceinte du xviie siècle n'ont laissé que quelques
éléments et pans de murs. Le château de Tours et de Plessis-lèz-Tours ont été en partie détruits vers la fin du
xviiie siècle, la tour Feu Hugon a presque complètement disparu.
Le patrimoine civil repéré et inscrit dans le PSMV du 21 mai 2013 comptabilise 2607 édifices civils dont 337 du
xiie siècle au xive siècle en pierre et principalement présents dans le quartier Saint-Martin et le quartier Saint-
Gatien, 2017 édifices du xve siècle au xviie siècle et 253 du xviiie siècle, qui se décomposent par 1 302 maisons à
boutique et atelier en structure à colombages, 127 hôtels ou logis nobles du xve siècle au xvie siècle, 79 hôtels ou
logis nobles du xviiie siècle et 1 099 maisons résidentielles 163.
Plusieurs monuments construits par l'architecte tourangeau Victor Laloux sont dans le cœur de ville : la basilique
Saint-Martin, édifiée au xixe siècle dans un style néo-byzantin en remplacement de l'ancienne collégiale Saint-
Martin, l'hôtel de ville et la gare de Tours-Centre. noter aussi le palais de Justice ; l'hôtel de préfecture d'Indre-et-
Loire ; l'hôtel de la CCI, l'ancienne abbaye de Marmoutier, fondée au ive siècle par saint Martin, évêque de Tours,
aujourd'hui un collège-lycée privé ; la synagogue de Tours, l'Étoile bleue (ancienne maison close)…
Des constructions plus récentes comme l'imprimerie Mame (conçue par Bernard Zehrfuss et Jean Prouvé), la
bibliothèque municipale, les halles de Tours, et le Palais des congrès Vinci (conçu par Jean Nouvel) sont aussi à
remarquer.
Ponts
Sise entre Loire et Cher, la cité tourangelle est reliée aux plateaux tourangeaux nord et sud par de nombreux
ouvrages d'art d'époques diverses:
Pont Wilson
La passerelle Le Fil-d'Ariane.
Passerelle Saint-Symphorien (pont suspendu pour piéton et cyclistes - 1847) dit « Pont de fil », à
l'emplacement de l'ancien pont médiéval, le Pont d'Eudes
Pont du tramway sur le Cher, (tramway, bus et véhicules d'urgence, piétons et cyclistes - 2012)
Pont du Sanitas (avenue de Grammont reliant le centre de Tours au quartier des Fontaines, Joué-lès-Tours)
Pont d'Arcole, accolé au viaduc autoroutier, supportant le trafic urbain de l'est de Tours vers le sud de
l'agglomération (Saint Avertin, quartier des Fontaines, etc.)
La ville dispose d'environ 50 parcs et jardins. Les plus réputés sont le Jardin botanique de Tours (1843) face à
l'hôpital Bretonneau et le Jardin des Prébendes d'Oé (1872). Le dernier en date est le jardin de la Grenouillère, créé
en 2009 et situé au cœur de l'écoquartier Monconseil : il fait à lui seul un hectare. Tours est régulièrement en tête
du classement du concours des villes et villages fleuris (2000, 2003, 2006 et 2009).
Tours est désignée ville fleurie avec quatre fleurs et la distinction Grand prix depuis 1997164 et a reçu en 2008 une
médaille d'or au concours européen « Entente florale » pour la qualité de ses espaces verts165. De plus, la ville de
Tours a été récompensé du trophée « Fleur d'Or » en 2014 pour 3 ans166.
Art topiaire à Tours. Cèdre du Liban La Loire sous le pont Le jardin botanique.
du musée des Wilson.
Beaux-Arts de
Tours.
Elle possède plusieurs arbres remarquables, le plus admiré est sans doute le Cèdre du Liban, classé Arbre
Remarquable de France, placé dans l'enceinte du musée des Beaux-Arts de Tours et le Ginkgo Biloba du jardin
botanique qui a remporté le prix Coup de cœur du jury de l'édition 2020 de l'Arbre de l'année167.
Enfin, après avoir tourné le dos à son fleuve pendant plus de cinquante ans, la ville le célèbre une fois par an avec
« Les Jours de Loire », les habitants redécouvrant sa grande diversité de faune et de flore depuis son classement
au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Patrimoine culturel
L'Opéra (dirigé par Laurent Campellone) a son siège au Grand Théâtre tandis que le Centre dramatique national
(dirigé par Jacques Vincey) a élu domicile au Nouvel Olympia.
L'orchestre symphonique de la région Centre-Val de Loire est basé à Tours ; ses principaux membres sont issus du
lycée musical Francis-Poulenc et du conservatoire à rayonnement régional de Tours (dirigé par Stéphane Béchy)
Les Fêtes musicales de Touraine se déroulent dans le cadre de la grange de Meslay tandis que le Florilège vocal,
festival international de chant choral, investit salles de concerts et rues piétonnes.
Depuis 1986, moment où Marcelline Langlois-Berthelot (arrière petite-fille du diplomate et juriste Philippe
Berthelot) a commencé à la diriger la librairie, La Boîte à Livres, rue Nationale, s'est fortement agrandie et a joué
un rôle important dans la vie culturelle de Tours, c'est la plus grande librairie de la région centre et l'une des plus
grandes librairie indépendante de France168. Cette librairie indépendante, est aussi un centre culturel avec des
d'expositions artistiques régulières et de rencontres avec des auteurs. Afin de favoriser la sensibilisation à la
littérature chez les enfants, Langlois-Berthelot a notamment mis en place le Prix Lecture de la Boîte à Livres.
Le Centre chorégraphique national dirigé par Thomas Lebrun est à l'initiative d'un festival de danse annuel.
Tours est un pôle important de la musique ancienne en France. De nombreux ensembles reconnus au niveau
international y résident : Diabolus in Musica, Ensemble Doulce Mémoire, Ensemble Jacques Moderne dirigé par
Joël Suhubiette, Ensemble Marini dirigé par James Jennings, Ensemble PhilidOr, Ensemble Consonance… Une
saison de musique ancienne permet à ces ensembles de se produire régulièrement à Tours et son agglomération
en mai/juin et en septembre/octobre.
De nombreux musées sont offerts aux visiteurs : musée des Beaux-Arts de Tours (palais des Archevêques),
musée du Compagnonnage (dortoir des moines de l'abbaye Saint-Julien), Centre de Création Contemporaine
Olivier Debré (CCCOD), muséum d'Histoire naturelle, musée Saint-Martin, etc.
Des expositions d'envergure nationale sont organisées régulièrement au Musée d'art contemporain du château de
Tours sur les bords de Loire : Joan Miro (2001), le Franc-Maçon dans son Habit de Lumière (2002), Daniel Buren
(2005) ou Calder en Touraine (2008).
Dans le quartier de la Fuye, rue du docteur Fournier, le plasticien Armand Langlois a réalisé une fresque en trompe-
l'œil illustrant le travail de compagnons couvreurs.
Tous les ans à la fin mars, le carnaval de Tours accueille plus de 10 000 personnes au long de son défilé, et en été
à l'occasion de Tours sur Loire s'installent des animations autour du fleuve royal.
La Société archéologique de Touraine, fondée en 1840 par Alexandre Giraudet, Henry Goüin, Noël Champoiseau et
l’abbé Manceau, œuvre pour la promotion du patrimoine local et anime une bibliothèque d'étude au Logis des
Gouverneurs (château de Tours). On y trouve également un musée consacré à l'histoire de la Touraine.
L'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Touraine, créée en 1761 regroupe des personnalités
intellectuelles ou artistiques de Touraine.
La ville de Tours fut aussi le cadre de tournages de films comme Douches froides, Nos vies heureuses, Les
Revenants ou Le Grand amour de Pierre Étaix.
Depuis 1996, l'association Boutavant tente de faire vivre la mémoire de la batellerie tourangelle en préservant des
bateaux de Loire traditionnels (chalands, gabares, toues cabanées, etc.) visibles aux alentours du pont Wilson et
en contrebas du château de Tours où se trouve un embarcadère pour de courtes promenades permettant de
découvrir la faune et la flore de la Loire sauvage169,170.
Bibliothèques
Médiathèque François-Mitterrand du
quartier Europe.
La ville de Tours possède neuf bibliothèques, la plus grande est la bibliothèque municipale de Tours qui est
classée. Elle est située place Anatole-France. Ouverte au public en 1793, les fonds sont tout d'abord constitués
des ouvrages provenant des abbayes de Saint-Martin et Marmoutier, et du chapitre de la cathédrale Saint-Gatien.
La bibliothèque a occupé différents lieux, comme l'Hôtel de la Préfecture, l'Hôtel Papion du Château en
janvier 1863 (à l'emplacement de l'actuelle mairie, aujourd'hui disparu), l'ancien hôtel de ville en 1907 (au niveau
de l'actuelle place Anatole-France, aujourd'hui disparu) avant d'occuper un nouveau bâtiment, sur les bords de
Loire, après sa destruction en juin 1940.
Les bombardements, en même temps que l'édifice, ont détruit près de 250 000 volumes et une grande partie des
fonds anciens : sur les 2 042 manuscrits et 451 incunables, 815 manuscrits, 56 incunables, ainsi que les archives
municipales anciennes, sont sauvés, grâce au conservateur de l'époque, Georges Collon171. La nouvelle
bibliothèque est reconstruite en 1957 sur les plans de l'architecte Patout. Une partie de la collection sauvée est
maintenant conservée dans un coffre souterrain.
En plus de ces fonds de livres, la bibliothèque municipale de Tours dispose d'un fonds musical et d'un fonds
vidéo.
Elle ferme ses portes en avril 2012 pour la réalisation de travaux de mise aux normes172.
Par ailleurs, depuis 2007, Tours dispose aussi d'une nouvelle médiathèque à Tours-Nord appelée médiathèque
François-Mitterrand. D'une architecture contemporaine, elle participe à la restructuration du quartier de l'Europe, et
à la rénovation de la place du Beffroi désormais Esplanade François-Mitterrand.
la bibliothèque de la Rotonde ;
la bibliothèque de la Bergeonnerie ;
Il faut y ajouter deux bibliothèques spécialisées, situées sur le site du château de Tours, au Logis des
Gouverneurs :
Salles de spectacle
Le Nouvel Olympia ;
Le Bateau Ivre ;
La Salle Thélème ;
Cinémas
Dans les années 1950-60, il existait à Tours un grand nombre de salles de cinéma (Le Caméo, Le Palace et le
Cyrano, Le Majestic, Le Mexico, Le Rex, L'ABC, L'Olympia, le Vox, le Gallia, le CinéLux, etc.) qui ont toutes disparu.
Elles ont, comme dans nombre de villes, été remplacées par des complexes. Dans le quartier de la cathédrale, les
salles associatives des « Studio Cinémas174 » (7 salles) offrent une programmation variée, préférant la projection
des films en version originale. Par le nombre des entrées, c'est l'un des premiers cinémas Art et Essai de France.
L'association accueille également le CNP (cinéma national populaire) et la Cinémathèque de Tours.
Il existe trois autres cinémas à Tours, dont deux de la chaîne CGR : un en centre-ville (8 salles) et le second au
quartier des Deux-Lions (13 salles) ouvert en 1998. De plus, le CinéLoire de 9 salles du groupe Davoine avec une
capacité d'environ 2 000 places s'installe en octobre 2018 à Tours-Nord, en face du terminus du tramway, avec
une salle en IMAX. L'arrivée de ce dernier fait craindre une saturation du marché, alors que le cinéma CGR du
Centre est déjà fragile avec des entrées en baisse, malgré une tentative de diversification grâce à des films en
versions originales ou la rediffusion de vieux succès. Le CGR des Deux-Lions réplique avec ajoutant une treizième
salle haut-de-gamme en 2019175.
Langue
Tours a été très réputée pour son français supposé sans accent et étant le plus « pur », cette réputation peut
encore subsister de nos jours en particulier à l'étranger. Par exemple, Alfred de Vigny a écrit au xixe à propos du
tourangeau : « Leur langage est le plus pur français, sans lenteur, sans vitesse, sans accent ; le berceau de la langue
est là, près du berceau de la monarchie. ». Cette réputation s'explique par le fait que le français s'est
progressivement imposé comme la langue officielle du royaume à l'époque où la Cour résidait principalement en
Touraine, c'est-à-dire la période 1430-1530. L'accent de la Cour était bien entendu perçu comme le meilleur
français. Une suite de décisions royales ont progressivement remplacé le latin par les langues maternelles dans
les actes du droit. Puis le français a été imposé comme la langue officielle du droit et de l'administration par
François Ier avec l'ordonnance de Villers-Cotterêts.
On peut considérer que l'acte de naissance du français est le concile de Tours de 813, qui prône l'abandon du latin
classique dans les homélies en faveur d'une « langue romane rustique » (entre autres langues) plus
compréhensible par le peuple. Mais le véritable tournant est l'ordonnance de Montils-lès-Tours prise par Charles
VII en 1455 qui rend obligatoire la rédaction en langue maternelle des coutumes orales ayant force de loi.
L'ordonnance de 1490 prise par Charles VIII et celle prise par Louis XII en 1510 renforcent l'importance donnée
aux langues maternelles pour les écrits officiels. L'ordonnance de Villiers-Cotterêts impose en 1539 le français au
détriment du latin mais également des langues régionales.
Il est remarquable que les rois de Charles VII à François Ier vivent essentiellement en Touraine (à Amboise, Blois,
Chinon et Tours) et surtout y sont élevés, le château d'Amboise (à 25 km de Tours) servant de pouponnière aux
enfants royaux. Par l'entremise de la Cour, l'accent de Touraine s'impose comme l'accent de référence à mesure
que le français est adopté dans tout le royaume.
Gastronomie
Tours est une terre d'art culinaire et d'auteurs culinaires. Terre viticole (Touraine (AOC), Touraine-noble-joué (AOC),
Touraine-amboise (AOC), Montlouis (AOC), Vouvray (AOC), Chinon (AOC), Bourgueil (AOC), Saint-nicolas-de-
bourgueil (AOC)…), on trouve dans les vignobles tourangeaux du Val de Loire des vins blancs (moelleux, secs ou
pétillants : Vouvray, Montlouis), rosés (Noble-joué, Chinon rosé) et rouges (Chinon, Bourgueil, Saint-nicolas-de-
bourgueil) très réputés.
On connait Tours aussi pour ses rillettes (Indication géographique protégée), qu'on distingue de celles du Mans
par le fait qu'elles sont généralement moins grasses, mais également pour ses rillons, morceaux de poitrine de
porc rissolés et confits dans la graisse. La crémerie et les pâtisseries tiennent une place importante dans la
gastronomie locale, avec respectivement les chèvres de l'AOC Sainte-Maure-de-Touraine et les nougats de Tours.
De nombreux chefs se sont installés à Tours. Plusieurs établissements ont été étoilés Michelin.
L’université de Tours et l’Institut européen d'histoire et des cultures de l'alimentation qui sont à l'origine de
l'inscription, par l'UNESCO, du « Repas gastronomique des Français », organisent chaque année le Forum
Alimentation et Culture.
Le salon Euro Gusto est organisé tous les deux ans au parc des expositions.
Héraldique et devise
La devise de Tours est : « sustentant lilia turres » (les tours soutiennent les lys).
Armes parlantes (« De sable, à trois tours couvertes d'argent ; au chef d'azur chargé de
trois fleurs de lis d'or »). . * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs : ces
armes sont fautives (gueules sur sable). On en connaît une version alternative : « De sable
à trois tours d'argent, 2 et 1, ouvertes et maçonnées de sable, pavillonnées et girouettées de
gueules ; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or ».
Pendant le Premier Empire, Tours fut au nombre des bonnes villes et autorisée à ce titre à
demander des armoiries au nouveau pouvoir : D'or à trois tours crénelées de sable, au chef
de gueules chargé de trois abeilles d'or qui est le signe des bonnes villes de l'Empire178.
Logotype
Entre 1987 et 2015, le logotype de la ville de Tours représente une tour grise à deux
créneaux de laquelle s'élance un arc-en-ciel. Le nom en lui-même de Tours n'a aucun
rapport avec une tour, mais le symbole est utilisé par homophonie. C'est de l'héraldique
parlante.
Depuis novembre 2015, le logo de la ville de Tours représente de manière stylisée une
tour à travers la lettre U et les trois éléments colorés situés au-dessus. Le bleu incarne la
Loire et l’ardoise, le jaune/marron symbolisant la pierre de tuffeau et le sable tandis que le
vert évoque les jardins tourangeaux. De plus, les couleurs bleue et noire sont issues du
blason de la ville.
Représentations de Tours
Philatélie
Tours est représentée en arrière-plan sur un timbre de 1962 célébrant le centenaire de la mort du Docteur Pierre
Bretonneau, valeur faciale 0,50 F.
En 1967, l'hôtel Goüin est représenté à l'occasion du 40e congrès des sociétés philatéliques, valeur faciale 0,40 F.
En 1985, la cathédrale est représentée à l'occasion du 58e congrès de la Fédération des Sociétés philatéliques
françaises, valeur faciale 2,10 F.
En 2001, la statuette de compagnon (œuvre de Jean Bourreau), avec en arrière-plan le pont et la cathédrale sont
représentés à l'occasion du 74e congrès de la Fédération française des associations philatéliques, valeur faciale
3 F ou 0,46 euro179.
Voir aussi
Bibliographie
Michel-Georges Micberth, coll. « Monographies des villes et villages de France » nos 1361, 1512 et 1719
Jean Chauvin, La Touraine meurtrie et libérée, 1996, rééd. de 1947 enrichie, 20 X 30, br., 220 pp. env.
(ISBN 978-2-84435-019-0)
Rolande Collas, Le Sanitas - Histoire d'un quartier de Tours des origines à nos jours, 1994, 15 X 24, br., 186 pp.
(ISBN 978-2-84126-040-9 et 2-84126-048-8)
Boris Labidurie, Tours à l'époque de la municipalité provisoire, 1994, 15 X 24, br., 205 pp. (ISBN 978-2-84126-090-4)
Luce Pietri, La ville de Tours du IVe au VIe siècle. Naissance d'une cité chrétienne, Publications de l'École
Française de Rome, 1983, no 69, (ISBN 2-7283-0065-8)
Guides Joanne, Tours, Paris, Hachette, 1893-1894, 156 p. (lire en ligne (http://1886.u-bordeaux-montaigne.fr/items/show/9
099) [archive])
Articles connexes
Notes et références
Notes
1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti
continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins
2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population
représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus
peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Tours, il y a une ville-centre et 37 communes de banlieue.
3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour
permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
4. Dans les écrits de Ptolémée au début du iie siècle, sous le nom de Καισαρόδουνον, transposé en latin sous la
forme Caesarodunum.
6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le
graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une
enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les
populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la
dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites
territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Références
Site de l'Insee
Autres sites
2. 2016 Insee Flash Centre-Val de Loire, no 24, « Recensement de la population : 2 577 435 habitants en Centre-
Val de Loire en 2014 », janvier 2017 (https://www.insee.fr/fr/statistiques/2537897) [archive], consulté le 18
février 2017.
4. François Rabelais, Pantagruel, Paris, Renault et Cie, 1865 (1re éd. 1532), 176 p., chap. IX, p. 29 :
« Je suis né et ait été nourri jeune au jardin de France, c'est [la] Touraine. »
7. Christian Calenge, Tours des légendes et des hommes, page 97 (ISBN 2-7467-0098-0)
9. Jean-Marie Domenach, opinion citée, Europe, le défi culturel, 1990, (ISBN 978-2707119247)
10. « Description géologique de la région Centre-Val de Loire (http://sigescen.brgm.fr/Description-geologique-de-
la-region-Centre-Val-de-Loire.html) [archive] », sur SIGES Centre-Val de Loire (consulté le 28 mai 2019).
11. « Didacticiel de la règlementation parasismique > Département : 37 > Commune : TOURS > Bâtiment existant
de classe III - Le Plan Séisme (http://www.planseisme.fr/spip.php?page=didacticiel4&code_insee=37261&zo
ne_id=2&classe_bati_id=III&nature=E) [archive] », sur www.planseisme.fr (consulté le 28 mai 2019).
14. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types
de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European
Journal of Geography, no 501,18 juin 2010 (ISSN 1278-3366 (https://portal.issn.org/resource/issn/1278-3366),
DOI 10.4000/cybergeo.23155 (https://dx.doi.org/10.4000/cybergeo.23155), lire en ligne (http://journals.openedition.org/cybergeo/
17. « Station Météo-France « Fondettes », sur la commune de Fondettes - fiche climatologique - période 1991-
2020 (https://donneespubliques.meteofrance.fr/FichesClim/FICHECLIM_37109001.pdf) [archive] », sur
donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 5 janvier 2024)
18. « Station Météo-France « Fondettes », sur la commune de Fondettes - fiche de métadonnées. (https://donnee
spubliques.meteofrance.fr/metadonnees_publiques/fiches/fiche_37109001.pdf) [archive] », sur
donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le 5 janvier 2024)
19. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. (https://meteofrance.co
m/climadiag-commune) [archive] », sur meteofrance.fr, novembre 2022 (consulté le 5 janvier 2024)
21. L. Poirot-Delpech et Laurence Raineau, Pour une socio-anthropologie de l'environnement : Tome 2, Regards sur
la crise économique, Éditions L'Harmattan, 2012, p. 154.
30. [PDF] Ville de Tours, « Guide des conseils de la vie locale (http://www.tours.fr/UserFiles/File/Telechargemen
t/guideCVL-Nord.pdf) [archive] », 2001 (consulté le 16 février 2012)
31. [PDF] Insee, « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 pour TOURS (http://www.insee.fr/fr/methode
s/zonages/iris/cartes/carte_iris_37261.pdf) [archive] », 2001 (consulté le 16 février 2012)
32. EV6 c'est quoi ? - Eurovelo6.org Site édité par le Conseil Régional du Centre. (http://www.eurovelo6.org/ev6-c-
est-quoi) [archive] « L’EuroVelo 6 Atlantique-Mer Noire est l’un des douze itinéraires du réseau EuroVelo 6 né
à l’initiative de la Fédération européenne des cyclistes (ECF) […]. Son objectif est de suivre trois des plus
grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse
donc la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la
Roumanie. »
33. Cf. « Projet de Centre de Création Contemporaine - Olivier Debré à Tours (37) (http://www.culturecommunicat
ion.gouv.fr/Regions/Drac-Centre/Focus/Projet-de-Centre-de-Creation-Contemporaine-Olivier-Debre-a-Tours-3
7) [archive] », sur DRAC Région Centre, 11 janvier 2013 (consulté le 26 février 2013).
35. Exemple de circuit d'un SITS desservant la halte routière de Tours : SITS du secteur de Montbazon (http://sits
-monts.fr/circuits-lyc%C3%A9es/lyc%C3%A9es-de-tours/) [archive]. Document consulté le
24 septembre 2013.
37. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie
Guénégaud, 1979 (ISBN 2-85023-076-6), p. 682a
38. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Librairie Droz, Genève, 1990, Volume I, IIe partie, p. 158, n°
2533 (lire en ligne) [1] (https://books.google.fr/books?id=rsNpi7IVulEC&pg=PA158&lpg=PA158&dq=Ernest+
n%C3%A8gre+tours&source=bl&ots=dTMmNln4Kg&sig=ACfU3U3HljLwaoDAeTZTE2wTR1PFVH8Xew&hl=fr&
sa=X&ved=2ahUKEwi_sc_IoNHzAhULz4UKHZYxDPAQ6AF6BAgaEAM#v=onepage&q=Ernest%20n%C3%A8gr
e%20tours&f=false) [archive]
40. France. Dictionnaire encyclopédique de M. Ph. Le Bas en 1843, Chronologie de l'histoire de la Touraine en 1841,
France historique et monumentale : Histoire générale de France depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos
jours édité à Paris en 1837, ou de Bataille de Tours gagnée par Charles-Martel sur les Sarrasins édité en 1824,
ou Charles-Martel ou la France délivrée en 1806 ou Histoire de Navarre, contenant l'origine, les vies &
conquestes de ses Roys depuis leur commencement iusques a présent en 1612 !), et ce nom qui a été
transmis à d'autres langues majeures (anglais : battle of Tours, allemand : Schlacht von Tours).
41. Anthony Pagden, Worlds at war: the 2,500-year struggle between East and West, Random House, 2009
(ISBN 978-0-8129-6890-3)
42. (en) Franco Cardini, Europe and Islam, Blackwell Publishing, coll. « The Making of Europe », 10 mai 2001,
252 p. (ISBN 0-631-22637-0, lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=pePPvGkGZDQC&pg=PA10) [archive]), p. 10-11
45. Pierre Grunberg, « Poitiers, invasion ou raid ? », Guerres & Histoire, no 16,décembre 2013, p. 56 et 57
46. Colette Beaune, Naissance de la nation française - Volume III, Paris, page 324
47. Michèle Perret, Introduction à l'histoire de la langue française, page 36 (Armand Colin, 2008)
48. Jean-Pierre Leguay, Les catastrophes au Moyen Age, Paris, J.-P. Gisserot, coll. « Les classiques Gisserot de
l'histoire », 2005, 224 p. (ISBN 978-2-877-47792-5 et 2-877-47792-4,
OCLC 420152637 (https://worldcat.org/fr/title/420152637))., p. 17.
49. Michel Dillange, Les Comtes de Poitou, ducs d'Aquitaine : 778-1204, Mougon, Geste éd., coll. « Histoire », 1995,
303 p., ill., couv. ill. en coul. ; 24 cm (ISBN 2-910919-09-9, ISSN 1269-9454 (https://portal.issn.org/resource/issn/1269-945
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55. Tours au fil de l'histoire, Bernard Briais, éditions pbco, mars 2013, p. 29.
56. Stéphane William Gondoin, « Richard Cœur de Lion : La jeunesse d'un prince rebelle », Patrimoine normand,
no 119,octobre-novembre-décembre 2021, p. 55 (ISSN 1271-6006 (https://portal.issn.org/resource/issn/1271-6006)).
57. Stéphane William Gondoin, « Richard Cœur de Lion : « Le diable est déchaîné » », Patrimoine normand, no 119,
octobre-novembre-décembre 2021, p. 62 (ISSN 1271-6006 (https://portal.issn.org/resource/issn/1271-6006)).
61. Notre vieux Tours, Weelen, 1940, le couvent des augustin et la chapelle Jeanne-d'Arc.
62. Bernard Chevalier, « Tours en 1500, une capitale inachevée », dans Tours 1500 : capitale des arts (catalogue
d'exposition), 2012 (ISBN 978-2-7572-0515-0, présentation en ligne (https://searchworks.stanford.edu/view/961076
6) [archive]), p. 21.
63. « La capitale du royaume », Jean-Marie Perouse de Montclos, Architectures en Région Centre : Val de Loire […],
Guides bleus Hachette - Conseil régional du Centre, 1988, 711 p. (ISBN 2010119800), p. 602.
64. Alain Salamagne, « Tours ville royale en 1500 », dans Tours 1500 : capitale des arts (catalogue exposition),
(ISBN 978-2-7572-0515-0), mars 2012, p. 111.
65. Bernard Chevalier, op. cité : « La symbolique traduit une évidente réalité, la Touraine ou mieux Tours, est le
siège véritable des affaires politiques ; même avec une cour nomade, la ville assume vraiment une fonction
de capitale », p. 27.
68. Lettres patentes de Louis XI, Tours, octobre 1461 (lire en ligne (https://books.google.fr/books?id=4-ZZAAAAYAAJ&pg=PA1
62) [archive]).
70. André Coudouin, Annales de bretagne, « L'âge d'or de la soierie à Tours », tome 88, p. 43.
72. Jehan Masselin, Journal des États généraux de France tenus à Tours en 1484 sous le règne de Charles VIII, éd.
A. Bernier, Paris, 1835, p. 449.
73. Exposition Tours 1500 capitale des arts, organisé au musée des beaux-arts, 17 mars au 17 juin 2012.
74. L'importance traditionnelle de Tours, ville étape du tour de France, s'est préservée avec vigueur au cours des
siècles. Mais l'homonymie révélatrice des Temps anciens n'a plus force de loi. Les activités de luxe ainsi que
les arts, peinture et sculpture en tête, ont plus sûrement décliné, une fois évanouies les nobles commandes.
Les soieries de Tours survivent difficilement.
77. Charles VII, Louis XI, Charles VIII, Louis XII et François Ier
78. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, 1980, 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4,
OCLC 299354152 (https://worldcat.org/fr/title/299354152), présentation en ligne (https://books.google.com/books?id=rxnhNAEA
79. Pierre Miquel, Les Guerres de Religion, Paris, Fayard, 1980, 596 p. (ISBN 978-2-21300-826-4,
OCLC 299354152 (https://worldcat.org/fr/title/299354152), présentation en ligne (https://books.google.com/books?id=rxnhNAEA
80. Catalogue exposition TOURS 1500 capitale des arts les conditions de la création artistiques, page 21,
Bernard Chevalier
82. Jean des Cars, Dictionnaire amoureux des Trains, Plon, 2006
83. Voir Pierre Leveel, Histoire de Touraine, Tours, CLD, 1988, 1008 p. (ISBN 2-85443-157-X), p. 718.
84. Il en reste le musée national du compagnonnage de Tours, installé en avril 1968 dans le cloître Saint-Julien,
grâce au député-maire de la ville, Jean Royer, petit-fils d'un compagnon Dévoirant. Jean-Pierre Bayard, Le
compagnonnage en France, Histoire Payot, Paris, 1990, 480 pages (ISBN 978-2-228-88313-9). Le courant
socialiste et les courants radicaux modérés de la troisième République, à l'instar des forces politiques
locales longtemps cryptées, se flattent de leurs bons liens avec la vénérable et frêle institution
compagnonnique, longtemps cachée ou occulte après la Révolution, et surtout séparée en plusieurs
associations, elles-mêmes ébranlées entre conservatisme des valeurs des maîtres de l'art et concrètes
revendications ouvrières, érigeant Tours en lieu incontournable de rencontre sociale et politique.
85. « Une belle manifestation », La Dépêche du Centre et de l'Ouest,22 novembre 1918, Première page (ISSN 2023-
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Bétou, à Figeac dans l'impasse Bonhomme, dans le vieux Toulouse et dans la ville de Rennes principalement
dans la rue Saint Georges.
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