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Introduction la finance de march

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SOMMAIRE

LA BOURSE DE PARIS 1. 2. 3. 4. DES MEUNIERS AUX CAPITALISTES UN PALAIS DE LA FINANCE LES MARCHES FINANCIERS LES ETABLISSEMENTS FINANCIERS

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LES MARCHES DE LA BOURSE DE PARIS 1. 2. 3. 4. 5. LE PREMIER MARCHE LE SECOND MARCHE LE NOUVEAU MARCHE LE MARCHE DES DERIVES LE MARCHE LIBRE

LES VALEURS MOBILIERES 1. LES ACTIONS 2. LES OBLIGATIONS 3. LES TITRES DE CREANCE NEGOCIABLES 4. LES OPERATIONS SUR TITRES LES INTERVENANTS LASSET MANAGEMENT 1. LASSET MANAGER 2. POLITIQUES DINVESTISSEMENT 3. LA GESTION COLLECTIVE 4. CATEGORIES DOPCVM 5. GESTION SOUS MANDAT 6. EN PRATIQUE PRESENTATION SUCCINCTE INFORMATIONS CONCERNANT LES PLACEMENTS ET LA GESTION PROFIL DE RISQUE PROFIL DE L'INVESTISSEUR TYPE FRAIS ET COMMISSIONS REGIME FISCAL DATE DE CLOTURE DE LEXERCICE AFFECTATION DU RESULTAT DATE ET PERIODICITE DE CALCUL DE LA VALEUR LIQUIDATIVE LIEU ET MODALITES DE PUBLICATION OU DE COMMUNICATION DE LA VALEUR LIQUIDATIVE DEVISE DE LIBELLE DES PARTS OU ACTIONS

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DATE DE CREATION 7. LES ASSET MANAGERS EN FRANCE EURONEXT, LA BOURSE EUROPEENNE 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. ATOSEURONEXT MARKET SOLUTIONS GL TRADE UN PEU DE PROMOTION UNE NOUVELLE ORGANISATION UNE NOUVELLE SEGMENTATION DES NOUVEAUX MARCHES UNE CHAMBRE DE COMPENSATION UNIQUE EN RESUME

34 35 36 36 37 38 39 41 43 44 45 46 46 48 49 50 51 52 53 55 57 57 59 60 61 62 63 64 65 67 69 69 71 72 76 77

LACTION 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. SOCIETE PAR ACTIONS PREMIERS PAS EN BOURSE ESTIMATION DUNE ACTION ORDRES DE BOURSE HAUT ET BAS DUNE ACTION LES BENEFICES DERRIERE LACTION, LENTREPRISE LE DIVIDENDE, REVENU DE LACTIONNAIRE

LOBLIGATION 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. QUELQUES GENERALITES DU TITRE AU PORTEUR A EUROCLEAR AVANTAGES ET INCONVENIENTS CONTRAT DEMISSION DESCRIPTION DUNE OBLIGATION ENTRONS DANS LE VIF DU SUJET A TITRE DEXEMPLE EVALUATION DUNE OBLIGATION LES INTERETS, VERITABLE ATTRAIT DE LOBLIGATION

LES PRODUITS DERIVES 1. 2. 3. 4. 5. SWAP FUTURE OPTIONS NOTION DE RISQUE OPERATION DE COUVERTURE

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La Bourse de Paris
Lide dchanger des produits financiers est ne en France en 1250, lorsque des hommes se sont unis dans une entreprise commune et se sont partags les parts. Le concept dactionnariat ne prend rellement son envol quau XXme sicle avec la construction dune place ddie cette activit : le Palais Brongniart Paris.

1. DES MEUNIERS AUX CAPITALISTES

Afin de runir les fonds ncessaires la construction de barrages sur la Garonne et les garnir de moulins fixes, des meuniers se constituent en une entreprise : La Socit des Moulins du Bazacle. Ils la divisent en parts ou uchaux , chacune delle tant reprsente par un titre notari. La valeur de ces titres volue au gr des rendements fournis par les moulins, une valeur qui atteint de telles sommes quelles attirent la convoitise des bourgeois toulousains. Petit petit, ces parts changent de mains, quittent celles des meuniers pour atterrir dans celles des riches commerants.

Le capitalisme est n. Si cet exemple montre que lon peut senrichir grce des lments immatriels tels que ces titres, les risques lis cette activit sont tels que les franais restent frileux quant se lancer plus en avant.

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2. UN PALAIS DE LA FINANCE

Il faut attendre le dbut du XIXme sicle pour assister la naissance dune vritable conomie organise. Ainsi, la Banque de France devient lunique mettrice de la monnaie nationale et les agents de change obtiennent enfin un statut officiel. A cette poque, seules les entreprises publiques ou autorises par lEtat peuvent tre sujettes la ngociation. La Bourse de Paris est ne et un btiment lui est consacr: en 1827, larchitecte Brongniart inaugure un palais uniquement dvou lactivit financire qui portera son nom. En 1867, la modernisation du statut de la socit anonyme qui supprime notamment lingrence de lEtat est lorigine du premier grand essor de la Bourse. Les industries dnergie et les chemins de fer se lancent dans laventure au bnfice des banques et des assurances qui, elles aussi, se multiplient. Au milieu du XXme sicle, les agents de change se disputent alors plus dun millier de titres nationaux. La frnsie de leurs changes fait natre la fameuse image dEpinal des agents qui communiquent gorge dploy leur position sur les titres : Jai ! ou Je prends ! au centre de la corbeille.

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3. LES MARCHES FINANCIERS

A partir de 1986 samorce une vritable rvolution : la Bourse devient le centre dun rseau informatique de premier ordre et la salle de la corbeille nest bientt plus quun lieu historique o sorganisent dsormais runions et confrences. La Bourse sest prte de nombreuses volutions tant structurelles que techniques mais son rle initial est toujours doffrir un espace rglement o entreprises, investisseurs et Etat schangent des valeurs mobilires. Les valeurs qui suscitent la majorit des transactions sont les actions et les obligations. Les premires sont issues du dcoupage du capital social dune entreprise prive, les secondes correspondent des emprunts mis long terme, gnralement par lEtat lui-mme. Ces mouvements de capitaux et de titres soprent dans des cadres prcis : les marchs financiers. Deux marchs distincts se rpartissent les rles : Dun ct, le march primaire ou march des missions de titres. Cest ici que les entreprises mettent disposition des investisseurs leurs nouvelles actions, notamment lorsquelles entrent pour la premire fois en bourse ou lorsquelles procdent une augmentation de leur capital. Dun autre, le march secondaire ou march des changes de titres. L, les investisseurs peuvent revendre leurs titres ou les changer dans les meilleures conditions possibles.

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4. LES ETABLISSEMENTS FINANCIERS

Au sein de la Bourse, on y trouve des entreprises prives ou issues de lEtat qui mettent en jeu leurs titres mais aussi des intermdiaires qui oprent dans lun des mtiers suivants : Ngociateur : Il sagit du rle attribu un tablissement de crdit ou une socit dinvestissement qui a reu lagrment de lAMF (Autorit des Marchs Financiers) pour excuter des ordres dachats ou de ventes. Compensateur : Cette fonction est assigne aux tablissements qui prennent en charge les oprations de rglement et de livraison des ordres mis par les ngociateurs via Clearnet S.A. afin de satisfaire acheteurs et vendeurs dans les dlais rglementaires. Collecteur dordres : Ce mtier dsigne les tablissements chargs de runir les ordres provenant dinvestisseurs pour les acheminer vers les ngociateurs. Ils ont lautorisation de lAMF pour organiser ces collectes et ouvrir des comptes aux noms de leurs clients. Transmetteur dordres : Ce rle est attribu une socit de prestations qui a pour fonction de transmettre des ordres, soit un ngociateur, soit un autre collecteur dordres. Il ne peut ni ouvrir de comptes pour ses clients, ni recevoir des espces ou des titres. Son principal intrt rside dans lutilisation de technologies avances pour transmettre les ordres mis pour les tablissements teneurs de compte. Teneur de compte : Il sagit dun tablissement habilit hberger des fonds dposs par les clients. Il est garant des sommes en dpt et peut envoyer des ordres de virement vers un transmetteur dordres. Conservateur : Cette fonction est dvolue ltablissement responsable de la gestion des comptes titres de ses clients. Ses principales attributions rsident dans la bonne tenue des titres choisis en accord avec le client et les ditions des imprims (relevs de portefeuilles, imprims fiscaux etc.).

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Les marchs de la Bourse de Paris


Jusqu la cration de lEurolist en 2005, la Bourse de Paris sest articule autour des marchs suivants : Le premier march, Le second march, Le nouveau march, Les marchs drivs, Le march libre

1. LE PREMIER MARCHE

On considre que le premier march est, non seulement la vitrine de la Bourse Parisienne, mais aussi le reflet de la sant conomique du pays. 90% des transactions, tous secteurs confondus, seffectuent au sein de ce march. Y figurent non seulement les entreprises du CAC 40, mais aussi celles du SBF 120, ces deux indices offrant, selon leur volution, une vision raliste de lconomie nationale. Euronext Paris, responsable de ladmission des socits au sein de la Bourse, demande aux entreprises qui souhaitent pntrer ce march un capital boursier dun milliard deuros pour le moins et douvrir au moins 25% de ses actions au public.

A dfaut, une entreprise qui na pas le capital suffisant doit apporter un minimum de 600 000 titres disponibles au public pour obtenir une drogation. Avant le regroupement dans un march rglementaire unique, le premier march reprsentait 353 entreprises franaises et trangres et brassait plus de 100 milliards deuros de capitaux.

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2. LE SECOND MARCHE

Les moyennes entreprises ont pu accder la Bourse grce linstauration du second march en 1983. Les conditions runir sont dmettre au moins 10% du capital social au public et de prsenter un historique de comptes de plus de deux ans. A linstar du premier march, toutes les transactions seffectuent au comptant. Aprs trois annes dactivits boursires, une entreprise du second march peut prtendre son transfert la cotation officielle, celle du premier march.

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3. LE NOUVEAU MARCHE

Avec la monte en puissance des start-up lies la haute technologie et le besoin de celles-ci de se trouver des sources de financement rapides, la Bourse a cr en 1996 le nouveau march. Les acteurs de linformatique, du multimdia ou encore de la tlcommunication (Internet, tlphonie mobile etc.) ont pu entrer dans le grand bal des cotations, soutenues notamment par des grandes entreprises europennes dsireuses dinvestir sur des produits davenir. Les enjeux sur de tels marchs sont levs, la hauteur des gains possibles, aussi ce march intresse peu les petits porteurs qui prfrent miser sur les socits historiques du CAC40. Le nouveau march sest alli ses homologues dItalie, dAllemagne et des Pays-Bas pour former le rseau EURO-NM dans le but, non seulement de diminuer le cot des transactions, mais aussi duniformiser les rgles dadmission et doffrir aux entreprises cts une indpendance vis--vis de leur pays dorigine. Cette union offre galement une solide alternative son concurrent amricain, le Nasdaq. En 2005, EURO-NM sefface au profit dEuronext-Alternext.

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4. LE MARCHE DES DERIVES

Ce march, comme son nom lindique, se consacre aux transactions sur les produits drivs. Ils offrent des garanties aux contrats passs entre vendeurs et acheteurs et couvrent chacune des parties contre les diffrents types de risques financiers. La particularit de ce march est de permettre aux intervenants de spculer non sur des actifs financiers tels que des actions ou des obligations mais sur lvolution de ces produits, par exemple. Les transactions peuvent ainsi porter sur un la variation dune action cote mais aussi sur la fluctuation dun indice (gnralement le CAC40) ou encore sur lvolution du prix dune matire premire (ptrole, or, crale etc.). On peut galement parier sur les variations dun flux financier li un vnement, quil soit conjoncturel (dfaut de paiement, fusion etc.) ou naturel (catastrophe climatique). Les transactions menes au sein du march des drivs portent principalement sur les produits suivants : Les warrants : Un warrant est un droit quacquiert un investisseur sur une valeur mobilire que ce soit pour lachat ou pour la vente et ce durant une priode dtermine. Alors que les actions sont mises directement par les entreprises, les warrants sont le fruit dtablissement financiers tels que la Citibank, BNP-Paribas, la Socit Gnrale ou encore le Crdit Lyonnais. Cest dailleurs la Citibank qui a imagin cet instrument pour permettre aux investisseurs de jouer sur les variations de la Bourse en ajoutant une plus-value au produit et en augmentant temporairement le nombre de titres en circulation. Le MONEP (March des Options Ngociables de Paris) : Ce march sintresse particulirement aux changes doptions dachat et de ventes de produits sousjacents. Le contrat li une option est bas sur le prix du produit un instant prcis et pour une dure dtermine lavance. Ainsi, linvestisseur peut parier sur une hausse ou sur une baisse de laction et non sur laction elle-mme., limitant ainsi ses pertes en cas de mauvaise spculation. Les contrats portent gnralement sur des valeurs mobilires ou des indices. Le MONEP a t cr en 1987 par Euronext Paris qui en assure la gestion. Le MATIF (March Terme International de France) : Ce march a t lanc en 1986 et gre le secteur des contrats terme portant principalement sur les taux dintrts, les indices ou les valeurs des matires premires. Une opration terme que lon appelle galement contrat futur dfinit mes conditions pour lesquelles linvestisseur souhaite vendre ou acheter un produit sous-jacent, cest--dire il dfinit la dure de lopration, la quantit de produits concerns, un prix fix lavance et lchance du contrat.

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5. LE MARCHE LIBRE

Pour les entreprises qui ne peuvent ni entrer sur le premier march, ni sur le second, ni sur le nouveau march, Euronext Paris a instaur le march libre en 1996. Aucune rgle dadmission ne rglemente laccs ce march et les socits qui veulent y figurer nont aucune obligation de transparence sur lhistorique de leurs comptes. Les transactions soprent au comptant ds lexcution de lordre dachat ou de vente. Euronext se garde cependant le droit dinterrompre une ngociation si elle la juge contraire lthique du March de Paris.

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Les valeurs mobilires


La principale activit de la Bourse rside dans la gestion des transactions lies aux valeurs mobilires que sont les actions, les obligations ou les titres de crance ngociables. En rgle gnrale, les valeurs mobilires constituent un ensemble de titres issus dun metteur clairement identifi et offrant des droits identiques tous les dtenteurs, simples particuliers ou banques dinvestissements. Le titre est, dans ce cas, ngociable, interchangeable et permet au titulaire anonyme ou non davoir une part dans lactif de lentreprise.

1. LES ACTIONS

Une action est une part du capital que lentreprise met disposition du march. En achetant des actions, linvestisseur devient copropritaire de lentreprise et a donc autorit sur sa gestion. Le but de lentreprise lorsquelle met en vente des actions est dobtenir rapidement des liquidits. Lorsquelle est bnficiaire, son capital augmente et permet ses actions davoir une valeur plus importante. Les actionnaires ont donc tout intrt veiller la bonne gestion de lentreprise et de faciliter son dveloppement. En cas de difficult, lentreprise puise dans son capital, ce qui entraine une chute de la valeur des actions en circulation.

Le cours de laction ne dpend pas seulement de la bonne sant de lentreprise mais est aussi tributaire dvnements subjectifs comme le choix que font les dirigeants pour assurer sa prennit, la confiance que les actionnaires lui portent ou encore le secteur conomique dont elle dpend. La situation conomique du pays qui lhberge, si celle-ci est dlicate, peut aussi avoir une influence ngative sur la valeur de laction.

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2. LES OBLIGATIONS

Un autre moyen pour une entreprise dobtenir des liquidits est de souscrire un emprunt sur le march financier. Elle va mettre des titres de crance remboursables une chance donne. Lentreprise doit alors dfinir un prix dmission, la valeur de lintrt quelle compte payer au souscripteur ainsi quun prix de remboursement. Toutes ces conditions sont runies dans un document que lon appelle obligation. LEtat est lmetteur dobligations le plus apprci car les investisseurs sont certains dtre rembourss la date dchance. Ceux-ci portent galement leur confiance vers des entreprises connues et solides telles que celles prsentes dans le CAC40. Les transactions se fond gnralement de gr gr entre banques dinvestissement. Les particuliers peuvent accder aux obligations en 1 2 souscrivant une assurance vie ou un OPCVM . Le taux dintrt nominal appel galement coupon peut tre fixe ou variable selon les termes dfinis par lobligation. Cest la rmunration que lmetteur verse au souscripteur tout au long de la dure de vie de lobligation. A sa maturit, c'est--dire la date dchance du contrat, lmetteur rembourse au porteur la totalit du prix de lobligation accompagn parfois dune prime de remboursement.

Assurance vie : Contrat tabli gnralement entre une socit dassurance et un particulier. Lobjectif pour le souscripteur est de se constituer un capital en versant des sommes rgulires sur une longue dure. Limmobilisation du capital constitu jusqu chance et un taux dintrt attractif sont les deux arguments en faveur de ce produit. Si le souscripteur dcde en cours de contrat, le capital et les taux dintrts sont alors transmis des bnficiaires que le souscripteur aura dsigns par avance 2 OPCVM : Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilires. Ce type dorganisme propose aux souscripteurs dacheter des titres particuliers (FCP ou SICAV) qui sont partags entre les pargnants.

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3. LES TITRES DE CREANCE NEGOCIABLES

Les TCN sont des valeurs mobilires que lon peut aussi changer sur le March Parisien. Ces titres sont mis principalement par des institutions financires ou par lEtat lui-mme dans le cadre dun prt souscrit auprs des particuliers (via des intermdiaires) ou dentreprises. A linstar des obligations, ils reprsentent une crance pour une dure dtermine. Il existe quatre grandes catgories de TCN : Les certificats de dpt :

Emis par une banque, le montant nominal lev (150 000 ) du titre le destine aux professionnels et la dure de vie peut varier de 10 jours 7 ans. La Banque de France doit donner son aval avant tout mission dun tel titre. Les bons du trsor taux fixe et intrts prcompts :

Appels galement BTF, ces titres sont mis pour une dure moyenne dune anne au plus par le Trsor Public. Les bons du trsor taux fixe et intrts annuel :

Ces titres, que lon appelle aussi BTAN, sont mis par le Trsor Public et la dure de leur mission peut schelonner de 1 6 ans. Les billets de trsorerie :

Ces titres sont mis par les entreprises pour une dure de 1 jour 1 anne et avec une valeur minimale de 150 000 . A lorigine, ils taient proposs aux socits ayant besoin de financement court terme. Aujourdhui, les billets de trsorerie sont en majorit mis par les socits dassurance et de crdit ainsi que quelques entreprises prives, telles que LVMH, Vivendi ou encore Orange.

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4. LES OPERATIONS SUR TITRES

Un titre mis sur le march boursier est le fruit de nombreuses oprations, quil sagisse dactions sur le titre lui-mme ou dvnements sur son metteur. Ces vnements sont centraliss dans un service spcialis afin dtre traits par des spcialistes disposant des outils informatiques adquats. Les oprations sur titres (ou Corporate Actions en anglais) les plus courants paiements de dividende, les souscriptions ou encore les OPA ou ou les OPE concernent les

Lorganigramme ci-dessous situe le service charg de ces oprations souvent complexes au sein dun grand groupe tel que la Socit Gnrale.

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LES INTERVENANTS

Diffrents professionnels peuvent intervenir sur la vie dun titre. Les principaux acteurs sont les suivants : Lmetteur Le porteur Le diffuseur dinformations financires Lintermdiaire financier Le teneur de compte conservateur

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LAsset Management
LAsset Management ou gestion dactifs financiers est un des secteurs de la finance de marchs les plus dynamiques, puisque lAsset Manager gre des produits les plus courants que sont les actions, les obligations ou encore les fonds aussi risqus que sont les hedge funds.

1. LASSET MANAGER

LAsset Manager est en fait une filiale dune banque ou dune socit dassurance qui un particulier peut dlguer la gestion dactifs financiers. Cest ce que lon appelle la gestion de compte pour un tiers.

Ce type de gestion se destine deux activits distinctes : La gestion collective : Un organisme de placement collectif en valeur mobilires (OPCVM) offre lopportunit un particulier dinvestir dans des portefeuilles dactions et dobligations diversifies sous les conseils de professionnels. Cet organisme achte des actions et des obligations en respectant une classification ordonne par lAMF. Puis, limage dune entreprise cote en Bourse, elle va se vendre auprs de sa clientle en dcoupant les sommes investies en parts. La gestion sous mandat : Ici, le client tablit un contrat avec lAsset Manager sans autre intermdiaire. Ce contrat dfinit le primtre dintervention du professionnel : risques consentis, zone gographique (actions franaise, europennes ou internationales), objectifs dvolution

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2. POLITIQUES DINVESTISSEMENT

Il existe plusieurs mthodes de gestions de portefeuilles dactifs selon les rgles que simpose le grant, bases gnralement sur le couple risque/rendement.

Gestion de portefeuille en actions En investissant dans des actions, le grant porte une attention particulire lvolution des risques lis ces produits potentiellement volatiles. Le grant emprunte lune des trois mthodes de gestion suivantes : La gestion sous mandat o le client lui dlgue entirement la gestion de son portefeuille. La gestion conseille o il intervient en tant que conseil. Le client, lui, est dcisionnaire des choix effectus sur son portefeuille. La gestion pilote o le grant, sil a dlgation sur le portefeuille du client, a galement la contrainte de suivre scrupuleusement les orientations que ce dernier lui donne.

Gestion de portefeuille en produits de taux Pour des questions de scurit dans ses placements, le grant choisit dinvestir dans des produits obligataires. Sa priorit est alors de suivre lvolution des taux dintrts ou encore des notations financires que les agences spcialises (ex : Moodys, Standard & Poors) pratiquent sur les 3 obligations corporate .

Gestion de portefeuille en produits diversifis Le grant cherche optimiser au mieux les sommes alloues par le client en investissant sur des produits drivs ou dautres types dactifs comme les matires premires ou encore limmobilier.

Gestion alternative La gestion alternative offre une catgorie dinvestisseurs la possibilit de miser plusieurs milliers 4 dEuros dans des produits financiers haut rendement que sont les private equity et les fonds 5 spculatifs en acceptant le niveau de risque associ. En rsum, le grant offre des clients privilgis lopportunit de sortie du march boursier et ainsi dinvestir outre dans les actifs privs ou les hedge fund mais galement dans limmobilier ou les uvres dart.

Obligation Corporate ou Obligation dentreprise : Obligation mise par une entreprise auprs dun investisseur afin dobtenir rapidement des fonds, comme cest le cas pour une augmentation de capital dans le cadre dune entreprise cote. On oppose cette obligation aux obligations dtat.
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Private equity : Titre financier mis par une entreprise non cote en bourse. Une socit peut obtenir des fonds de deux manires : par son capital ou par sa dette. Le private quity est ainsi le moyen dinvestir dans des entreprises qui ne sont pas prsentes sur le march boursier.
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Fonds spculatifs ou Hedges Funds : Titre financier mis par une entreprise non cote en bourse. Une socit peut obtenir des fonds de deux manires : par son capital ou par sa dette. Le private quity est ainsi le moyen dinvestir dans des entreprises qui ne sont pas prsentes sur le march boursier.

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3. LA GESTION COLLECTIVE

Dans le cadre de la gestion collective, lAsset Manager opre au sein dune entit juridique : lOrganisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilires ou OPCVM. Un OPCVM peut prendre la forme : Dune Socit dInvestissement Capital Variable (SICAV) : Lobjectif dune SICAV est de partager tant les bnfices que les risques dun portefeuille de valeurs mobilires, en majorit des actions, des obligations et des titres de crances ngociables. Juridiquement, une SICAV prend la forme dune personnalit morale disposant dun conseil dadministration. Les clients sont des actionnaires, bnficiant dun droit de vote lassemble gnrale. Dans une SICAV, on trouve dun ct le promoteur, soit ltablissement financier qui est lorigine de sa cration, dun autre le dpositaire qui a la charge de contrler la gestion des fonds investis. Lintrt pour un client de devenir client dune SICAV est de pouvoir minimiser les risques en investissant dans un portefeuille constitu dactifs divers. La baisse de lun de ces actifs sera donc compense par la stabilit ou la hausse des autres. Dans cet objectif de rduction des risques pour le client, lOPCVM peut proposer des SICAV compartiments. Au sein dune mme SICAV, un compartiment sera fourni en actions trangres dont les cours sont en hausse et des obligations de nature moins audacieuses. Il est noter quune SICAV prsente certains inconvnients que le client devra prendre en compte : Le client doit honorer des droits de souscription et des frais de gestion. La ngociation des SICAV ne se fait quune fois par jour.

Ou dun Fonds Commun de Placement (FCP) : A la diffrence dune SICAV, Un FCP ne dispose pas de personne moral : Chaque investisseur est copropritaire du FCP hauteur du nombre de parts quil possde. Alors que les SICAV doivent respecter des rgles strictes, celles qui concernent un FCP sont plus souples. Ainsi les propritaires dun FCP nont aucune obligation quant la publication des rsultats et les mises initiales investir peuvent tre plus faibles.

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En rgle gnrale, les FCP sont des placements plus risqus que les SICAV, certains se fondant mme sur des titres financiers non cts, limage des Fonds dInvestissement de Proximit (FIP) par exemple.

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4. CATEGORIES DOPCVM

Pour attirer la clientle la plus large possible, du simple particulier possdant une capacit dpargne limit linvestisseur fortun prt prendre des risques pour de gros gains, les Asset Managers ont mis en place diffrentes gammes dOPCVM. Les principales catgories dOPCVM sont : Les fonds montaires On parle dune SICAV ou dun FCP montaire lorsque le portefeuille est constitu de titres dont la dure de vie est courte, de quelques jours 3 mois, plus rarement jusqu 1 an et sont peu sensible lvolution des taux dintrts. Si linvestisseur a lassurance de rcuprer sa mise, le rendement de tels titres est plutt faible. Un OPCVM montaire suit lvolution des taux dintrts court terme avec des rendements analogues. Sur une anne, une SICAV montaire peut atteindre un taux avant impts de 3,17%. Certains OPCVM proposent de rinvestir les intrts acquis pour augmenter la valeur de la part du fonds. Ainsi, linvestisseur peut bnficier de cette plus-value supplmentaire lorsquil dcide de revendre ses parts. On parle ici dOPCVM de capitalisation. Dautres OPVM proposent de ne distribuer les intrts quune seule fois par an. Les intrts ainsi acquis durant cette anne sajoutent la valeur de la part. A la revente de ses parts, ce sont ainsi des plus-values que linvestisseur va toucher, suprieurs aux intrts initiaux. Ce sont les OPCVM de distribution. En contrepartie, une fois les coupons distribus, la valeur de la part de cet OPCVM sera diminue dune partie de ces intrts verss. LAMF distingue deux fonds montaires : Les fonds montaires Euro Les fonds montaires vocation internationale En rsum, les fonds montaires offrent lopportunit de placer sans risques d sur un court terme. Le rendement volue selon le taux quotidien du pays et selon la devise utilise.

Les fonds obligataires Ces fonds permettent deffectuer un placement avec un risque maitris pour moyen ou un long terme. La majorit du fonds est investi en obligations. Par consquence, le risque sera fonction de la qualit de lmetteur : les emprunts dtats seront considrs comme srs alors que les obligations issues 6 dentreprises en difficults ou Junk Bonds noffriront pas les mmes garanties. Selon le pays dorigine, lAMF distingue les fonds obligataires suivants : Obligations et autres titres de crances libells en euros Obligations et autres titres de crances internationaux

Junk Bonds : Egalement nomms High Yield Bonds, il sagit dobligations haut rendement mises par des entreprises ne bnficiant pas dune bonne notation. Dune dure de 5 10 ans, elles offrent une rmunration suprieure aux intrts dobligations classiques tels que les emprunts dtat en contrepartie dun risque lev.

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Les fonds actions Ces fonds correspondent un placement Long Terme avec un risque important en capital. La majorit du fonds est investi en actions de grosses ou petites entreprises selon le choix de linvestisseur. LAMF distingue les fonds actions suivants : Actions franaises Actions des pays de la zone Euro Action des pays de la Communaut Europenne Actions internationales

Les fonds diversifis Ces fonds offrent la possibilit dinvestir la fois en actions, en obligations ou en capitaux sur un Moyen ou Long Terme en se basant sur des modes de gestions distincts : Une gestion active o le grant a la possibilit de choisir les titres en fonction du profil de lOPCVM, y compris en utilisant les produits drivs. Une gestion passive o la stratgie consiste investir dans les actifs prsents dans un indice fix (Dow Jones, CAC 40) afin de reflter le plus possible lvolution de cet indice.

Les OCPI (Organisme de Placement Collectif en Immobilier) Cet OPCVM se destine faire un appel public lpargne avec pour objectif unique lachat, lentretien et la gestion de biens immobiliers.

Les FCPE (Fonds Communs de Placement en Entreprise) Cet OPCVM est rserv aux salaris dune entreprise qui peuvent ainsi accder une pargne salariale. Lentreprise investit cette pargne dans un PEE (Plan Epargne Entreprise) et, en contrepartie, verse ses salaris un intressement en plus des placements consentis.

Les FCPR (Fonds de Placement Risque) Cet OPCVM offre lopportunit dinvestir dans des entreprises non cotes ou dans des socits responsabilits limites, donc potentiellement plus risques, hauteur de 40% au minimum. Contrairement un FCP classique, une fois le fonds constitu, il nest plus possible de lancer des oprations de souscriptions ou de rachats. Le seul moyen dacqurir des parts dun FCPR est de se porter acqureur lorsquun investisseur dcide de cder ses parts.

Les FCPI (Fonds Communs de Placement dans lInnovation) Un FCPI est une forme de FCPR destin soutenir les entreprises innovantes non cotes en Bourse. Cet OPCVM propose des avantages fiscaux intressants permettant de faire face aux contraintes de dure : 5 ans minimum et de risques levs. A limage des FCPR, un FCPO ne peut faire lobjet de souscriptions ou de rachats rguliers. Gnralement, la socit de gestion ne propose quun nouveau fonds par an. Lorsque le capital ncessaire a t runi, la socit de gestion dispose de deux annes pour investir dans les socits innovantes, hauteur de 60% au minimum.

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Une fois lOPCVM arriv maturit, le fonds doit tre liquid, et les porteurs rembourss hauteurs des parts quils ont possdes.

Les fonds garantis Dans la gestion alternative, les fonds garantis sont les FCP qui offrent le plus de scurit, puisque le capital investi est au minimum garanti lchance. Ils ont donc des objectifs de rentabilit similaires aux fonds traditionnels.

Les fonds formule Ces fonds correspondent des investissements dune dure de 5 ou 8 ans essentiellement effectus sur des Fonds garantis. Ils offrent en plus la possibilit de miser sur la hausse dun indice boursier calcul sur une priode donne.

Les Hedge Funds Ces fonds regroupent des investisseurs qui nont quun objectif : la rentabilit maximum. Lavantage principal de ce type de fonds est doffrir des gains que les titres soit la hausse comme la baisse. Tous les instruments financiers peuvent tre utiliss : achat ou vente terme, effet de levier (lorsque laction est en hausse de 1%, le produit structur prend alors 10% soit un effet de levier de 10), swap (achat/ vente terme et vente/achat au mme moment), vente dcouvert dactions

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5. GESTION SOUS MANDAT

Le principal attrait de la gestion sous mandat est doffrir des clients, pourvu quils aient des fonds suffisants, la possibilit dinvestir sur le march sans connaissance du milieu. Ils dlguent ainsi la gestion de leurs avoir un mandataire. Ce dernier propose gnralement diffrents mandats de gestion adapt selon les souhaits du mandant, par exemple :

Lorsque le client donne dlgation un gestionnaire, un contrat de droit civil est tabli entre les deux parties. Ce document doit principalement stipuler : La capacit financire du mandant Les instruments financiers autoriss Les objectifs de gestion : rendement, scurit Le mode de rmunration du mandataire Laccord explicite du mandant pour un investissement sur le march des drivs La frquence des rapports mis vers le mandant

Une fois ce contrat sign, le grant aura donc la possibilit de grer au mieux les investissements de son client. Il informera ce dernier rgulirement en lui transmettant un reporting sur les performances de ses placements. Pour apporter une certaine srnit auprs des investisseurs, la gestion de portefeuille individualise sous mandat suit, depuis 1997, des rgles de dontologie approuves par lAMF.

Les investisseurs ont de plus en plus recours aux appels doffres pour slectionner la socit de gestion idale. Lappel doffre prend la forme dune demande mise par le client, soit un investisseur assist ou non par un professionnel. Lappel doffre est alors envoy une slection de socits de gestion dans lobjectif de trouver celle qui aura dlgation sur une partie ou sur la totalit du portefeuille de linvestisseur.

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La procdure dappel doffre respecte le formalisme suivant : Linvestisseur dfinit au pralable les critres du portefeuille quil souhaite acqurir : objectifs de gestion, plafond, risques maximum Une fois le portefeuille type constitu, linvestisseur rdige un cahier des charges mettant en forme les prfrences du client. Linvestisseur dresse une liste de socits de gestions qui participeront cet appel doffre. Chaque socit de gestion ainsi slectionne recevra outre le cahier des charges mais galement un questionnaire concernant ses mthodes de gestion dactifs. Quelques semaines leurs sont accordes pour y rpondre. Aprs analyse des rponses aux appels doffres, linvestisseur organise au final une grand oral , cest--dire une sorte de jeu de questions/rponses qui permettra la socit de gestion de mettre en avant ses points forts ou dclaircir certains points que le client aurait mal compris.

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6. EN PRATIQUE

Avant de signer tout contrat avec un OPCVM, il est bon de consulter le prospectus simplifi remis par ltablissement avec lequel la transaction doit se drouler. Il est galement disponible sur le site Internet de lAMF. Ce document, dune quinzaine de pages environs, contient des informations primordiales : Une prsentation succincte du fonds Des informations concernant les placements et la gestion adopte Le profil de risque prsent par ce fonds Les garanties ou protections proposes ltablissement financier Un profil de linvestisseur type Les dtails sur les frais et les commissions Le rgime fiscal auquel lOPCVM est ligible Les conditions de souscriptions et les possibilits de rachat La date de clture de lexercice La priodicit de calcul de la valeur liquidative La liste des parts ou des actions La date de cration de lOPCVM Un tableau synthtisant les performances du fonds.

Lexemple ci-dessous est issu dun prospectus simplifi mis par HSBC

PRESENTATION SUCCINCTE
Dnomination :

HSBC MICROCAPS EURO Forme juridique :

Fonds Commun de Placement (FCP) de droit franais Socit de gestion :

HSBC France Gestionnaire administratif et comptable par dlgation :

HSBC Securities Services (France) Dpositaire :

HSBC France Commercialisateurs :

HSBC FCP (France) HSBC Investments (France)

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INFORMATIONS CONCERNANT LES PLACEMENTS ET LA GESTION

Classification :

ACTION DES PAYS DE LA ZONE EURO OPCVM dOPCVM :

Jusqu 10% de lactif Objectif de gestion :

Lobjectif de gestion est de prendre une exposition directionnelle aux actions cotes des pays de la zone euro prsentant les plus petites capitalisations et de bnficier sur lhorizon de placement recommand de la dynamique de ces valeurs dans le cadre dun portefeuille diversifi. Stratgie dinvestissement :

Lactif du FCP sera investi en permanence hauteur de 90% minimum sur le march des actions (ou titres assimils) de la zone euro. Lactif du FCP sera investi sur des actions dont la capitalisation est infrieure 150 millions deuros lachat, sur des actions admises lAlternext. Lexposition pourrait aller jusqu 200% du fait de lutilisation de produits drivs, dans la limite prvue par la rglementation. Lactif du FCP pourra galement tre compos de titres de crances et dinstruments montaires, reprsentant au maximum 10% de lactif. Le fonds adoptera une philosophie de gestion active pour raliser lobjectif de performance. La principale source de performance du fonds est la slection de valeurs effectue par le grant. Le grant privilgie dans sa slection de titres des valeurs de croissance. La slection de titres est essentiellement fonde sur lanalyse des fondamentaux et de la valorisation dun titre. Cette analyse est essentiellement fonde sur une approche qualitative, lment essentiel pour des valeurs de petite capitalisation. La politique de la socit de gestion en matire de droit de vote se fait conformment la politique dpose lAMF et disponible sur notre site internet (www.hsbcinvestments.fr). Le portefeuille pourra galement tre constitu, dans la limite de 10% de son actif, dactions ou parts dOPCVM ou dautres fonds dinvestissement, notamment grs par une entit du groupe HSBC. Le FCP HSBC Microcaps Euro rpond la classification Actions de pays de la zone Euro : lexposition au risque de change ou de march tranger doit rester accessoire. Dans la limite de lobjectif de gestion, le grant pourra intervenir sur les marchs organiss, rglements et de gr gr, sur les risques actions et change, dans la limite dune fois lactif, dans un but de couverture et dexposition du portefeuille. Les instruments drivs utiliss pourraient tre des call/put sur des titres de faible capitalisation.

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PROFIL DE RISQUE

Les risques auxquels sera expos lOPCVM HSBC Microcaps Euro sont les suivants : Risque actions :

Le FCP est expos au risque actions via des titres, parts ou actions dOPCVM et/ou des instruments financiers. Le FCP est expos au risque des actions travers les pays (zone euro) et les types de capitalisation (petites, ventuellement trs petites). Le risque actions consiste en la dpendance de la valeur des titres aux fluctuations des marchs. En cas de baisse des marchs actions, la valeur liquidative du fonds peut baisser de manire plus importante que ces marchs. Du fait de lutilisation de drivs, il pourrait y avoir une surexposition globale de 100% au risque action, qui pourrait ainsi porter 200% lexposition globale du fonds. Risque de liquidit :

Les marchs sur lesquels le FCP intervient peuvent tre affects par un manque de liquidit temporaire. Ces drglements de march peuvent impacter les conditions de prix auxquelles le FCP peut tre amen liquider, initier ou modifier des positions.

PROFIL DE L'INVESTISSEUR TYPE

Le FCP est ouvert tous les types de souscripteurs. La dure de placement recommande est gale ou suprieure 5 ans. Il est recommand de diversifier suffisamment ses investissements afin de ne pas les exposer uniquement aux risques de cet OPCVM.

FRAIS ET COMMISSIONS

COMMISSIONS DE SOUSCRIPTION ET DE RACHAT

Les demandes de souscription et de rachat parvenant chez HSBC FRANCE avant 12 heures sont excutes sur la base de la prochaine valeur liquidative calcule sur les cours de clture du jour de la centralisation des demandes. Les demandes de souscription et de rachat parvenant aprs 12 heures sont excutes sur la base de la valeur liquidative suivant celle mentionne ci-dessus. Les souscriptions et les rachats se feront jusquen millimes de parts. Le montant minimum de la premire souscription est dun millime de part. La valeur liquidative est calcule quotidiennement lexception des samedis, dimanches, jours fris lgaux en France et jours de fermeture du march franais. Les commissions de souscription et de rachat viennent augmenter le prix de souscription pay par linvestisseur ou diminuer le prix de remboursement. Les commissions acquises lOPCVM servent

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compenser les frais supports par lOPCVM pour investir ou dsinvestir les avoirs confis. Les commissions non acquises reviennent la socit de gestion, au commercialisateur, etc Les frais facturs linvestisseur sont les suivants :

Frais la charge de l'investisseur


COMMISSION DE SOUSCRIPTION NON ACQUISE A L'OPCVM COMMISSION DE SOUSCRIPTION ACQUISE A L'OPCVM COMMISSION DE RACHAT NON ACQUISE A L'OPCVM COMMISSION DE SOUSCRIPTION ACQUISE A L'OPCVM

Assiette VL*NBRE DE
PARTS

Taux Barme 6% MAXIMUM NEANT NEANT NEANT

VL*NBRE DE
PARTS

VL*NBRE DE
PARTS

VL*NBRE DE
PARTS

FRAIS DE FONCTIONNEMENT ET DE GESTION

Ces frais recouvrent tous les frais facturs directement lOPCVM, a lexception des frais de transactions. Les frais de transactions incluent les frais dintermdiation (courtage, impts de bourse, etc.) et la commissions de mouvement, le cas chant, qui peut tre perue notamment par le dpositaire et la socit de gestion. Aux frais de fonctionnement et de gestion peuvent sajouter : Des commissions de surperformance. Celles-ci rmunrent la socit de gestion ds lors que lOPCVM a dpass ses objectifs. Elles sont donc factures lOPCVM ; Des commissions de mouvements factures lOPCVM ; Une part du revenu des oprations dacquisition et cession temporaires de titres.

Les frais facturs lOPCVM sont les suivants :

Frais facturs lOPCVM FRAIS DE FONCTIONNEMENT ET DE GESTION TTC COMMISSION DE SURPERFORMANCE PRESTATAIRE PERCEVANT DES COMMISSION DE MOUVEMENT : SOCIETE DE GESTION

Assiette ACTIF NET OPC ACTIF NET

Taux Barme 2,41% MAXIMUM NEANT BOURSE ETRANGERE : 0,15% AVEC UN MINIMUM DE 46 BOURSE FRANAISE : 0,10% AVEC UN MINIMUM DE 23 OBLIGATIONS ET TCN : 22 PENSIONS : 44

TRANSACTION

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REGIME FISCAL

Le FCP est ligible au Plan Epargne en Actions (PEA), au rgime drogatoire de larticle 209 OA du CGI, au quota de 5% (contrat DSK) et en tant quunits de compte global (contrat DSK). LOPCVM nest pas assujetti lImpt sur les Socits. Selon le principe de transparence, ladministration fiscale considre que le porteur est directement dtenteur dune fraction des instruments financiers et liquidits dtenues dans lOPCVM. Le rgime fiscal applicable aux sommes distribues par lOPCVM ou aux plus ou moins values latentes ou ralises par lOPCVM dpend des dispositions fiscales applicables linvestisseur et/ou la juridiction des fonds. LOPCVM nest pas soumis au rgime de la Directive Europenne du 3 juin 2003 (Directive Epargne).

DATE DE CLOTURE DE LEXERCICE

Dernier jour de valorisation du mois de juin (clture du 1er exercice : dernier jour de bourse de Paris du mois de juin 1999).

AFFECTATION DU RESULTAT

LOPCVM est un FCP de capitalisation (part C) et de distribution (part D). Le passage dune catgorie une autre est considr comme une cession et est soumis au rgime des plusvalues sur cessions de valeurs mobilires. Priodicit de distribution : annuelle.

DATE ET PERIODICITE DE CALCUL DE LA VALEUR LIQUIDATIVE

Quotidienne.

LIEU ET MODALITES DE PUBLICATION OU DE COMMUNICATION DE LA VALEUR LIQUIDATIVE

Par affichage dans les locaux du dpositaire

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DEVISE DE LIBELLE DES PARTS OU ACTIONS

Code ISIN FR0000428732 FR0000428740

Montant minimum la 1re souscription Un millime Un millime

Valeur liquidative d'origine 152.45 152.45

Commission de souscription 6% maximum 6% maximum

Distribution des revenus Capitalisation Distribution

Devise Euro Euro

DATE DE CREATION

Cet OPCVM a t agr par la Commission des oprations de bourse le 10 mars 1998. Il a t cr le 2 avril 1998.

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7. LES ASSET MANAGERS EN FRANCE

Aujourdhui, avec les multiples fusions, il nest pas une grande banque ou assurance qui ne possde pas une filiale spcialise en Asset Management. Fin 2007, le montant des actifs grs par lensemble des Asset Managers slve 1400 milliards deuros. Sil existe plus de 400 socits de gestions agres en France, le march est malgr tout domin par les gros Asset Managers tels que : Crdit Agricole Asset Management Axa Investment Managers Natixis AM Socit Gnrale Asset Management BNP Paribas Asset Management

Le graphique ci-dessous dresse un profil de la rpartition des Asset Managers :

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Euronext, la Bourse Europenne


Pour assoir leur prsence au niveau international, les bourses dAmsterdam, Paris et Bruxelles ont fusionn en 2000 pour donner naissance la premire bourse europenne : Euronext. Ds les premiers mois, le principal objectif de cette nouvelle place fut de consolider les marchs de chaque pays par une campagne duniformisation et de se rendre plus lisible auprs des investisseurs. Suite cette fusion initiale, Euronext fait lacquisition du March des drivs londonien, le LIFFE, puis accueille en 2002 la Bourse de Lisbonne. Par hritage, elle conserve les accords avec les bourses de Suisse, du Luxembourg et de Varsovie. Euronext attire de nouveaux candidats, telles que les places de Madrid ou de Milan mais les bourses de Londres et de Francfort rsistent.

1. ATOSEURONEXT MARKET SOLUTIONS

Pour communiquer, les diffrentes bourses se sont dotes dun rseau informatique commun. Pour maintenir des plateformes lectroniques de plus en plus exigeantes, Euronext et la SSII Atos Origin ont fond en 2005 la socit AtosEuronext Market Solutions (AEMS). Cette entreprise est aujourdhui un des leaders mondiaux dans les services technologiques sur les marchs de capitaux. AEMS est charg notamment de mettre en place le systme de ngociation lectronique NSC chez tous les membres dEuronext. Le Nouveau Systme de Cotation a t initialement dvelopp linitiative de la bourse de Paris ds les annes 1990. Ainsi, chaque bourse effectue les transactions selon les mmes rgles et a un accs privilgi aux informations des autres membres.

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2. GL TRADE

Atos nest pas la seule entreprise informatique prsente chez Euronext. Celleci a galement investi dans la socit franaise GL Trade dont la principale activit est le dveloppement de logiciels ddis aux salles de marchs. Depuis sa cration en 1987, elle est un acteur primordial au sein du march parisien et se positionne aujourdhui au cur des places allemandes, anglaises, amricaines et asiatiques.

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3. UN PEU DE PROMOTION

La principale mission dEuronext est la promotion de son march auprs des entreprises qui souhaitent entrer en bourse et surtout auprs des investisseurs en organisant des confrences, en proposant des formations aux professionnels ou encore en soutenant lactionnariat individuel. Euronext a galement la charge dappliquer les rgles imposes par lAutorit des Marchs Financiers (AMF) et a autorit sur ladhsion de nouveaux membres.

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4. UNE NOUVELLE ORGANISATION

Lune des grandes rformes mene par Euronext a t la mise en place dun nouveau systme de classement des entreprises cotes. Celles-ci appartiennent dsormais un march rglement unique. Les premier, second et nouveau marchs disparaissent au profit de lEurolist. Ce march se dcoupe en 3 catgories selon le montant du capital de la socit cote : Le compartiment A,

Pour les grandes capitalisations suprieures 1 milliard dEuros. Le compartiment B,

Pour les capitalisations moyennes slevant 150 millions dEuros au minimum. Le compartiment C,

Pour les entreprises prsentant un capital infrieur 150 millions deuros. Dans cette grande campagne de rationalisation, Euronext a galement uniformis les rgles dadmission. La socit prtendante doit mettre 25% de son capital disposition du public et prsenter un audit de ses comptes des 3 dernires annes. En harmonie avec les 3 segments dEurolist, Euronext a cr quatre nouveaux indices. Le tableau ci-dessous en dresse la liste :

Eurolist Compartiment A CAC 40 CAC Next 20 Compartiment B CAC Mid 100

Indice

CAC Mid & Small 90 Compartiment C CAC Small 90

CAC Next 20 :

Cet indice utilis au sein du march parisien regroupe les 20 valeurs les plus dynamiques, c'est--dire celles qui reprsentent les plus reprsentatives en terme de capitalisation. CAC Mid 100 :

Cet indice regroupe les 100 entreprises cots qui suivent Celles prsentes au sein du CAC 40 et du CAC Next 20 et prsente au sein du SBF 250. CAC Small 90 :

Cet indice prsente la liste des 90 entreprises prsentant la plus faible capitalisation au sein du SBF 250.

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CAC Mid & Small 90

Cet indice est lunion des indices CAC Mid 100 et CAC Small 90.

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5. UNE NOUVELLE SEGMENTATION

Outre les compartiments cits ci-dessus, Euronext a cr en 2002 deux nouveaux segments dont lobjectif principal est de distinguer les entreprises soucieuses dune visibilit accrue auprs des investisseurs : Dune part, NextEconomy rassemble les socits NTIC (Nouvelle Technologie de lInformation et de la Communication) tels que les tlcoms, les mdias ou encore les entreprises de loisirs numriques.

Dautre part, NextPrime regroupe les entreprises du secteur traditionnel. Toute socit prsente dans lEurolist peut demander un contrat dadhsion. Le Comit de Segmentation, nomm moiti par Euronext, moiti par des entreprises indpendantes, examine les candidatures et a force de conseil sur la promotion dans lun de ces deux segments.

Une fois les chartes signes o les prtendants sengagent offrir plus de liquidit et une publication rgulire de leurs informations financires, Euronext contribue de son ct dvelopper les relations avec les investisseurs.

Euronext a galement apport une solution pour les PME qui souhaitent accder la cotation. En 2005, il cr Alternext, un march assoupli qui propose des conditions daccs personnalises. Les entreprises candidates passent devant un expert agr par Euronext : le Listing Sponsor. Si ce march nest pas rglement, Euronext a cependant autorit sur sa rgulation et sa transparence afin dassurer aux investisseurs potentiels scurit et protection. Lentreprise mettrice peut proposer les types dordre de son choix et les ngociations ne sont pas soumises limpt de la bourse si la socit prsente un capital infrieur 150 millions dEuros.

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6. DES NOUVEAUX MARCHES

En 2001, Euronext a cr un nouveau march bas sur la ngociation de lnergie, des quotas de CO2 ou encore des indices climatiques : Powernext. Il se dcompose ainsi : Powernext Day-ahead :

March bas sur la ngociation du prix horaire de llectricit pour un jour donn. Powernext Futures :

March bas sur la ngociation de llectricit livr durant les 3 prochains mois, les 4 prochains trimestres ou les deux prochaines annes. Powernext Carbon :

March destin ngocier lchange des quotas de CO2 et les risques de non-conformit. Il est le fruit de la collaboration entre Euronext et la Caisse des dpts. Powernext Weather :

Lanc en association avec Mto France, ce march fournit une gamme dindices mtorologiques qui tien compte galement de la zone gographique considre et de la situation conomique du lieu vis. Le fonctionnement est le suivant :

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7. UNE CHAMBRE DE COMPENSATION UNIQUE

En 2001, LCH Clearnet SA devient la seule chambre de compensation pour tous les membres dEuronext que ce soit pour les actions cotes sur les marchs, les produits drivs, les options et les titres dEtat pour la France.

Ainsi, Clearnet constitue lunique contrepartie entre lacheteur et le vendeur. La socit prend galement en charge le paiement des titres et leur livraison en cas de dfection du vendeur. Euronext a permis Clearnet de mettre en place dimportants contrles sur les transactions afin de limiter les risques et assurer le fonctionnel optimal de sa garantie.

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8. EN RESUME

Euronext runit les comptences suivantes : Un march spcialis dans la ngociation des produits drivs : Euronext Liffe. Un march ddi aux titres de crances privs et publiques et aux obligations : MTS.

Un march unique au monde sur la ngociation des valeurs issues de lnergie et du climat : Powernext. Une chambre de compensation qui assure la bonne marche des transactions du march daction et du march des drivs : LCH Clearnet SA. Une plateforme unique pour le march des cotations : NSC. Un ple dactivit stratgique qui assure la communication des informations boursires en temps rel.

Un seul prestataire pour la maintenance et le suivi des plateformes de ngociation : AtosEuronext Market Solutions. Euronext est lactionnaire majoritaire de GL Trade, socit informatique spcialise dans le dveloppement et la commercialisation des logiciels de march.

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Laction
Une action est une part du capital quune socit dcide de vendre aux investisseurs que ce soit au sein dun march rglement tel quEuronext que gr gr avec des institutions financires. Chaque part apporte lacheteur non seulement des dividendes lorsque les rsultats de lentreprise sont positifs mais lui accorde galement un accs la vie de lentreprise en votant lors des assembles ou en participant aux activits internes que celle-ci peut proposer.

Avant de pouvoir sintroduire en bourse, lentreprise doit passer par deux tapes incontournables : Lvolution de son statut en socit par actions.

La rdaction dun prospectus, une fiche de renseignements sur la sant conomique de lentreprise et sur les options boursires destination de lAutorit des Marchs Financiers qui lui accordera alors laccs lun des segments dEuronext.

1. SOCIETE PAR ACTIONS

La constitution en socit par actions est le premier pas franchir pour lentreprise qui veut accder la cotation. Cette formalit lui permet de dcouper tout ou partie de son capital en titres de proprits particuliers quelle met la disposition des investisseurs sur un march rglement ou non. La socit pourra choisir lun des trois statuts possibles selon sa taille, ses objectifs ou ses besoins :

Socit Anonyme (SA) :

Cest la forme plus ancienne et la plus courante de socit par actions. Ce statut est plutt contraignant pour lentreprise car il impose une certaine rigidit dans son rglement et dans son fonctionnement mais apporte des garanties intressantes pour lactionnaire. Dun ct, lintgralit du capital social doit tre mis en bourse hauteur de 225 000 au minimum dans le cadre dun appel public lpargne ou APE. Lentreprise doit galement se doter de commissaires aux comptes pour assurer un contrle objectif de sa comptabilit.

Pour fonctionner, elle doit enfin se doter dun conseil dadministration ou dun directoire.

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Dun autre, linvestisseur a la garantie de ne pas perdre plus que la mise initiale et les titres mis peuvent tre changs ou revendus librement. Socit par Actions Simplifi (SAS) :

Ce statut est destin une entreprise qui souhaite plus dautonomie dans son administration. Si le capital initial est identique celui demand pour la SA, seule la moiti peut tre dbloque lors de la constitution de la socit, le reste devant tre libr dans les cinq annes qui suivent. Le fonctionnement de lentreprise a, quant lui, t simplifi : le nombre dassocis requis passe de 7 dans le cas prcdent une seule personne. Ce sont eux qui tablissent les rgles de fonctionnement de leur entreprise. Comme pour les SA, les dirigeants dune SAS bnficient du statut de salaris avec les avantages que cela comporte : protection sociale, caisse de retraite Le vritable attrait dune SAS par rapport une SA rside dans la distinction entre gestion du capital et direction de lentreprise. Ici, pas dassemble dactionnaires pour influer sur la vie de lentreprise, le pouvoir est la main dune seule personne : le prsident qui peut dlguer certaines responsabilits un ou plusieurs dirigeants secondaires. Le statut de SAS amne cependant une limitation importante : lentreprise ne peut lancer dappel public lpargne et ne peut donc se considrer comme une socit ouverte. Lors dune premire introduction, la socit ne peut miser sur une visibilit et sur une solidit que peuvent se targuer les SA. Socit en Commandit par Actions (SCA) :

Ce statut offre une autre alternative pour une socit qui souhaite entrer en bourse et sparer laccs au capital de la direction. A linstar dune SA, le capital est fractionn en actions. La particularit de ce statut rside dans la distinction de deux catgories dassocis aux rles et aux responsabilits bien distinctes. Dun ct, les actionnaires de la socit qui se nomment ici commanditaires supportent la dette la hauteur de leur investissement et se regroupent au sein dune assemble. Trois commanditaires sont ncessaires pour former une SCA. A la diffrence des titres mis par une SA, les actions sont ici nominatives. Dun autre, les commandits adoptent le statut de commerants et sont responsables des dettes sociales de lentreprise. Ils sont nomms par les commanditaires qui peuvent ventuellement cumuler ces deux fonctions. La direction de lentreprise est sous la responsabilit de grants lus par vote lors dune assemble de commanditaire avec lassentiment des commandits. Plusieurs grandes socits ont adopt ce statut particulier : on peut citer par exemple le Groupe Lagardre, lquipementier Michelin ou encore la SSII STERIA.

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2. PREMIERS PAS EN BOURSE

Si le statut de lentreprise est un paramtre essentiel dans les modalits dintroduction en bourse, lapport en numraire ncessaire la constitution de la socit en est un autre, tout aussi important. Lors de la cration de lentreprise, chaque associ a promis une somme dargent qui va constituer au final le capital social. De cette promesse crite, la souscription, chacun devra librer tout ou partie de cet apport selon le statut adopt. La responsabilit de lassoci est la hauteur des finances quil engage. Une fois le capital rassembl, lentreprise peut lchanger sur le march boursier contre des actions nominatives ou non, le statut dfinissant ce point. En rgle gnrale, lacquisition dactions par une personne ou une institution poursuit lune des stratgies suivantes : Soit elle investit dans lespoir dobtenir des dividendes levs ;

Soit elle achte un grand nombre dactions pour accroitre son pouvoir au sein de lentreprise (si le statut le permet) et ainsi avoir un vote influent lors dassembles dactionnaires. Commence alors le jeu de la spculation o laction va connatre plusieurs volutions.

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3. ESTIMATION DUNE ACTION

Au dpart la valeur de laction va correspondre au capital social de lentreprise divis par le nombre de titres mis lors de son introduction en bourse. On parle ici de valeur nominale. Cette valeur napporte rien linvestisseur potentiel. La valeur de bilan lui sera plus utile pour une estimation 7 raliste de laction, car bas sur les fonds propres . Linvestisseur, pour savoir sil va gagner ou non de largent, va surtout tenter de calculer le cash flow futur de lentreprise. En rsum, il va valuer la capacit de celle-ci sautofinancer en tenant compte des dpenses prvisibles (remboursement de dettes, investissement prvus, augmentation du nombre de salaris ) et des rentes possibles (dividendes, reventes de biens ). Il divisera cette somme par le nombre de titres en circulation et obtiendra au final une valeur qui refltera lvolution future du cours de laction.

Fonds propres : Valeur rsiduelle de lentreprise aprs paiement des dettes et autres crances. Elle est le rsultat du calcul des actifs de lentreprise (capital social, bnfice de lexercice en cours, rserves disponibles) et de son passif (dettes, obligations convertibles, prts )

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4. ORDRES DE BOURSE

Une fois les actions disponibles sur le march, cest au tour des investisseurs de participer la vie de laction en mettant des ordres de bourse. Il sagit de notes runissant principalement les donnes suivantes : Le sens de lordre : achat ou vente. La nature des titres en jeu : action, obligation, TCN La quantit de titres concerns.

Le type dordre accompagn dinformations complmentaires comme la date ou la valeur limite pour lequel lordre doit tre valid.

Les ordres mis par les investisseurs, quil sagisse de particuliers, dintermdiaires ou dinstitutions financires sont runis dans un carnet dordre. Ce recueil, organis par titre, permet de confronter loffre et la demande. Il est mis jour sous la responsabilit dEuronext.

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5. HAUT ET BAS DUNE ACTION

Lentreprise peut parfois agir elle-mme sur le cours de ses actions. Il suffit, par exemple, quelle rachte un certain nombre de titres pour modifier le march en sa faveur. Non seulement elle rcupre par cette 8 opration une partie de son capital et amliore ainsi son P.E.R. , soit le bnfice net ramen la valeur courante de laction mais surtout, moyen terme, elle aura moins de dividendes reverser aux actionnaires lors de lexercice suivant, ce qui provoque mcaniquement une hausse de la valeur de laction. A linverse, trop peu dactions dune mme entreprise provoque court terme une chute de son cours et inquiter les investisseurs. Les responsables ont donc tout intrt augmenter le nombre de titres en circulation. Par exemple, elle peut proposer lchange dune action actuelle contre deux actions nouvelles. Si cette opration provoque mcaniquement une diminution de la valeur de laction, les nouveaux investisseurs seront intresss par ce prix plus attractif et achteront plus facilement. Lentreprise doit donc jouer avec ces deux leviers pour amener le cours de laction un point dquilibre.

P.E.R. ou Price Earning Ratio Rsultat de la division du cours de l'action par son bnfice net par action (BNPA). Il reflte une anticipation de la croissance des rsultats d'une socit. Plus ce multiple est lev, plus il traduit l'optimisme du march.

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6. LES BENEFICES

Une fois par an, en gnral, lassemble des actionnaires dlibre sur laffectation des bnfices de lentreprise : Une partie va renforcer les fonds propres de la socit dans le cadre dinvestissements futurs. Cette mise en rserve a galement comme consquence lamlioration de la valeur de bilan qui est indicateur particulirement suivi par les investisseurs. Une autre partie sera rserve aux actionnaires sous forme de dividendes en rcompense de leur fidlit lentreprise. Si celle-ci verse des sommes leves par rapport la valeur de laction, on parle de valeur haut rendement et intressement principalement les actionnaires court terme (de 2 5 ans).

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7. DERRIERE LACTION, LENTREPRISE

Lorsquune personne sinvestit dans lachat dactions dune entreprise, il ne lui suffit pas danalyser uniquement lvolution de leurs cours la bourse pour tre convaincu de leur gain possible. Il doit aussi simprgner de la culture de la socit mettrice, de ses stratgies et, idalement, connatre son mtier. Quant aux chiffres, une vaste opration de normalisation des comptes des entreprises cotes a permis davoir une vision raliste et comparable de leur sant conomique. Cette opration, appele IFRS, fut ncessaire mme si elle soulve des contestations aujourdhui. Si lentreprise auquel sintresse linvestisseur est lorigine de produits manufacturs, il est facile davoir un premier avis en observant la qualit des biens fabriqus. Certaines socits en font dailleurs leur argument de vente principal. Linvestissement dans la recherche et le dveloppement est un autre atout important. Cela montre que lentreprise sait non seulement crer mais quelle a aussi la capacit dinnover. Se positionner sur un march avant les autres, voil un message positif que les actionnaires aiment entendre car cest un signe de prennit. La stratgie que choisit lentreprise pour crotre et rsister la concurrence est aussi un facteur dcisif pour linvestisseur. En gnral, elle adopte deux politiques distinctes : Soit elle diversifie son activit en rachetant de nouvelles socits afin de percer dans de nouveaux secteurs. Cest ce qua fait rcemment le groupe htelier ACCOR en acqurant la socit ddition de chques cadeaux KADEOS PPR. Lentreprise aux bernaches consolide ainsi sa prsence dans les services aux entreprises et aux personnes. Soit, au contraire, elle choisit de ne dvelopper que son mtier premier ou celui quelle estime le plus rentable. Ainsi, aprs stre lanc dans le conseil et le marketing, la socit ALTAVIA a fini par revenir son cur de mtier, le publishing, en cdant toutes ses autres activits. Les moyens dgags par ces ventes lui ont permis de stendre en Europe. Diversification ou recentrage, ces deux axes stratgiques sont judicieux sils sont utiliss temps et avec intelligence. Avec larrive de la nouvelle conomie, le phnomne de rumeur a dsormais pris place dans le choix de linvestisseur. Comment estimer en effet les nombreuses start-up qui pntrent le march en qute de liquidits en ne produisant que de linformation et dont le concept peut se traduite en une seule phrase : Jai dvelopp cette ide avant tout le monde. ? Parfois, lide en question est rellement rvolutionnaire. Dune petite aventure entre passionns, lentreprise Google a pris des allures de multinationale. Laction a suivi le succs de cette incroyable entreprise et les investisseurs de la premire heure ne peuvent que se fliciter davoir cru en elle. De quelques dollars son entre au Nasdaq, le cours de Google culmine aujourdhui plus de 600 dollars !

Linvestisseur prudent prfre se baser sur des donnes concrtes. La premire sa disposition est le chiffre daffaire de lentreprise. Mais ce chiffre ne peut suffire. Une hausse du C.A. ne signifie pas obligatoirement que lentreprise est en bonne sant. Imaginons un fabriquant de produits multimdia : son chiffre daffaire a volu de 7% entre 2005 et 2006. Evolution certes, mais peut-on se contenter de cette bonne nouvelle dans un secteur en pleine expansion ? Cest ainsi quintervient la notion de part de march. Elle compare le C.A. de lentreprise vise la somme des C.A. de ses concurrentes produisant les mmes biens. Cette valeur peut sexprimer en pourcentage ou en volume.

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Outre la part de march qui meure lentreprise laune de sa concurrence, le bilan de rsultat est un document comptable vital pour linvestisseur. Il dresse la liste des actifs et passifs de lentreprise. De ces chiffres va se dgager une vision objective de sa sant financire.

Dune part on y trouve ce que lentreprise a en sa possession, lactif, qui comprend notamment : Les liquidits, Les biens immobiliers son nom, Les stocks, Les crances des clients en cours.

Dautre part, le passif regroupe tout ce que lentreprise doit ses diffrents cranciers, soit particulirement : Le capital social mis disposition du march, Les rserves constitues dans le cadre de futurs investissements, Les dettes commerciales, Les dettes bancaires, Les impts divers.

Les informations et les rsultats publis dans le bilan peuvent varier dun pays lautre. Par consquence, il est difficile de se fier ces chiffres si lon souhaite comparer des entreprises bass dans des tats diffrents. Cest pourquoi lUnion Europenne a prconis pour toutes les entreprises sigeant au sein de lun de ses pays dadopter des normes comptables communes. En rejoignant lIASB (International Accounting Standards Board), un organisme indpendant de toute institution gouvernementale, la norme IFRS (International Financing Reporting Standards) fut dsigne comme standard dans la prsentation des comptes. Ainsi lAMF sest-elle empresse dimposer cette norme toutes les socits cotes Euronext paris, mme si les entreprises du CAC 40 ont, pour la plupart, dj pris les devants. Si ladoption dun standard fut gnralement bien accepte, la reprsentation au sein de lIASB soulve des boucliers car il apparat que les entreprises europennes sont sous-values.

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8. LE DIVIDENDE, REVENU DE LACTIONNAIRE

Chaque anne, traditionnellement avant la trve estivale, lassemble des actionnaires se runit pour dfinir le montant des dividendes qui pourront tre reverss aux investisseurs. Certaines entreprises anticipent parfois en versant des acomptes au cours de lanne, mais cette pratique est assez rare en France. Lorsquun investisseur achte des actions dune entreprise, il sassocie la vie de celle-ci. Il en partage les risques mais aussi les bnfices. En cas de faillite, il peut ainsi perdre la totalit de sa mise. En retour, si lentreprise engrange dimportantes recettes, elle se doit de rtribuer les actionnaires en leur reversant une partie des gains : cest le dividende.

La gnrosit de lentreprise lgard des actionnaires lors de la distribution des dividendes est un critre de choix pour linvestisseur potentiel. Ce dernier cherchera connatre le taux de distribution grce au calcul suivant : Taux de distribution = Dividende / Bnfice Net Ce taux mesure le pourcentage des bnfices affects aux actionnaires. En gnral, ce sont les entreprises traditionnelles qui offrent un taux de distribution pouvant avoisiner 50%. Les entreprises du nouveau march ne peuvent se permettre une telle gnrosit car la priorit est porte au financement de la recherche et linnovation pour rester comptitif.

A lpoque o les actions taient reprsentes par des imprims, le dividende tait matrialis par des coupons quil fallait dcouper. Le versement des dividendes sappelait alors dtachement de coupon . Limage ci-contre est un exemple des coupons associs laction Motobcane. Les dividendes doivent tre dclars comme tout autre revenu. Cependant, afin dviter une double imposition sur ces bnfices (taxation au niveau de lentreprise mettrice par limpt sur les socits et au niveau de laction par limpt sur le revenu), le fisc a dcid 9 dadjoindre chaque dividende un avoir fiscal qui peut tre dductible des impts.

La premire formule offerte aux actionnaires en rcompense de leur participation est la distribution de dividendes en numraire. Lors de lassemble gnrale, une partie des bnfices est affect au dividende.
9

Avoir fiscal : Il sagit dun crdit dimpt gnralement gal la moiti de la valeur du coupon. Il est dlivr par les socits de bourse ou par les banques destination de lactionnaire. Ce dernier pourra lutiliser pour pouvoir dduire ses dividendes sur son imposition.

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Cette somme est alors divise par le nombre dactions en circulation. Ainsi, chaque investisseur gagnera ce montant multipli par le nombre de titres quil dtient. Certaines actions peuvent rapporter plus que dautres : il existe en effet des actions prfrentielles appeles Actions Dividendes Prioritaires. Elles permettent leurs porteurs dencaisser un dividende plus lev. Ils sont galement prioritaires dans la distribution des bnfices. Le nombre dADP ne peut excder 25% du capital social. Face cet avantage financier non ngligeable, ce titre napporte aucun droit de vote aux assembles des actionnaires. Les titulaires dADP sont cependant reprsents au sein dassembles spciales dont les conditions sont fixes par dcret dEtat. Lors dune opration exceptionnelle o lentreprise a engrang des fonds importants, loccasion dune fusion ou linverse dune cession, celle-ci peut verser ses actionnaires un dividende extraordinaire. Ce montant peut sajouter ou se substituer aux dividendes vots initialement.

Les actionnaires peuvent galement voter lattribution dune partie des dividendes attendus par anticipation. Lacompte sur dividendes est une mthode rpandue outre-Atlantique qui entre peu peu dans les murs des entreprises europennes.

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Lobligation
Pour obtenir rapidement des liquidits, une entreprise peut lancer une offre demprunt sur le march financier. Il va diviser cette dette en parts que lon appelle des obligations. Linvestisseur, en achetant des obligations, devient un des cranciers de lentreprise. A linstar dune banque, la somme quil engage devra tre rembourse une date dchance fixe par avance moyennant la perception dintrts. Si lactionnaire participe la vie de lentreprise et partage ses risques, lobligataire ny tient aucun rle et nest pas soumis aux mmes prils financiers. Seule la perspective dtre honor jusqu la date prvue importe linvestisseur en obligations.

1. QUELQUES GENERALITES

Une obligation est donc un titre de crance. Il donne lieu des paiements dintrts appels coupons puis, terme, au remboursement du principal. Les obligations sont mises sur le march primaire mais ngocies sur le march secondaire. Il existe trois types dobligations : Lobligation classique o le taux facial, matrialis par le coupon servi chaque chance, et le prix de remboursement sont fixes et dtermins lavance. Lobligation indexe o le coupon et/ou le prix de remboursement sont indexs, gnralement sur les rsultats de lentreprise mettrice. Lobligation clause optionnelle qui regroupe les obligations bon de souscriptions dobligation 11 12 ou daction et les obligations convertibles en actions .
10

Le plus grand metteur dobligations est lEtat lui-mme ou un organisme dpendant tel quune collectivit 13 publique, une mutuelle, la Caisse des Dpts ou encore la Caisse dEpargne. A titre dexemple, les 5 OAT les
10

Obligation bons de souscription d'actions (OBSA) : Obligation laquelle est attach un bon de souscription d'obligation. Ce dernier permet de souscrire un nouvel emprunt obligataire pour un prix fix. En pratique, l'obligation et le bon de souscription sont cots sparment.
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Obligation bons de souscription d'actions (OBSA) : Obligation laquelle est attach un bon de souscription d'actions. Ce dernier permet de souscrire une future augmentation de capital un prix fix. En pratique, lobligation et le bon de souscription sont cots sparment.
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Obligation convertible en actions (OCA) : Obligation qui donne son dtenteur, pendant la priode de conversion, la possibilit de l'changer contre une ou plusieurs actions de la socit mettrice. C'est un produit d'une grande souplesse d'utilisation puisque le taux d'intrt peut tre fixe, variable, index, flottant, rvisable, etc., toute condition d'amortissement pouvant par ailleurs tre envisage, en particulier le coupon zro. L'obligation convertible s'assimile une obligation classique avec une option d'achat sur des actions nouvelles de l'metteur.

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plus liquides traitent jusqu 30 milliards dEuros en une journe alors que le march daction en traite 4 milliards. Les entreprises prives, pour mettre des obligations, doivent se plier des formalits qui garantissent leur solidit, vu la dure de vie minimum dune obligation (7 ans). Par exemple, elles doivent fournir une notice lgale comportant les informations financires et les conditions dmission des titres. Cette notice apparait 14 dans le Bulletin dAnnonces Lgales Obligatoires (BALO). Lentreprise doit galement mettre disposition de lAMF une note indiquant sa situation. Aprs agrment de ce dernier, ce document sera visible du public.

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Obligation assimilable du Trsor (OAT) : Il s'agit d'emprunts que le gouvernement met depuis prs de 20 ans. Leur mission rgulire est organise par l'Agence France Trsor (AFT), le service du Ministre des Finances charg de grer la dette et la trsorerie de l'Etat aux meilleures conditions de cot et de scurit pour le contribuable. Le march des OAT est aujourd'hui l'un des marchs les plus liquides et les plus recherchs par les investisseurs institutionnels.
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Bulletin d'Annonces Lgales Obligatoire : Annexe du journal officiel ou sont publies pour les socits cotes les informations auxquelles elles sont tenues : convocation d'assembles, augmentation de capital, rsultats semestriels...

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2. DU TITRE AU PORTEUR A EUROCLEAR

Avant la modernisation des marchs financiers, une obligation tait matrialise par un document stipulant les conditions de lemprunt auxquels taient joints un certain nombre de coupons. A chaque chance, traditionnellement en fin danne, le souscripteur remettait lun des coupons quil avait auparavant dcoup une banque afin de toucher les intrts de lobligation. Il oprait ainsi un dtachement de coupon, terme qui subsiste aujourdhui pour dsigner le versement des intrts. Dsormais les obligations sont gres comme toutes les autres valeurs mobilires sur des marchs rglements et possdent de ce fait leur code ISIN. Cest Euroclear France qui a la charge de grer tous les emprunts mis sur le march. Cette visibilit sur le march permet ainsi aux OPCVM dinvestir sur ces titres et doffrir leur clientle des possibilits dpargnes aux risques moindres compars au march dactions.

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3. AVANTAGES ET INCONVENIENTS

Investir dans le march obligataire apporte une certaine scurit. Lobligataire est certain de rcuprer au minimum la somme quil a mis, major dun rendement garanti et, selon le cas, calculable par avance. Comme toute valeur mobilire, le risque zro nexiste pas. Lobligataire doit faire face trois risques particuliers : En cas de faillite de lentreprise mettrice, celle-ci ne sera plus en mesure de payer ni les intrts, ni de rembourser linvestissement initial. On parle dans ce cas de risque de signature. Cest pourquoi lobligataire va sintresser principalement aux obligations dEtat. Lorsque les taux dintrt augmentent, cela diminue le rendement des obligations anciennes au profit des titres nouvellement mis sur le march. A linverse, si les taux dintrt diminuent, ce sont les obligations anciennes qui voient leur rendement samliorer au dtriment des nouvelles obligations. Il sagit du risque de taux. Si linvestisseur doit revendre ses obligations dans un march o les taux dintrt sont en augmentation, ces titres peuvent, dans ces conjonctures, ne pas trouver de repreneur. On parle alors de risque de perte en capital. Au contraire, linvestisseur peut faire des bnfices en revendant ses obligations avant leur date dchance si les taux dintrts sont bas.

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4. CONTRAT DEMISSION

Lorsque lentreprise met disposition du march des obligations, il doit fournir les donnes suivantes, stipules dans un contrat dmission : Le prix dmission de lobligation. La date de jouissance, soit la date laquelle les intrts dbutent. La date de rglement ou la dure de lemprunt. Le coupon en pourcentage.

Le taux de rendement actuariel brut, qui dfinit le rendement effectivement peru pendant la dure de lemprunt. La date de remboursement.

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5. DESCRIPTION DUNE OBLIGATION

Sur le march, une obligation apparat avec les informations suivantes :

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6. ENTRONS DANS LE VIF DU SUJET

Lobligation est un titre ngociable mis sur un long terme, principalement par le Trsor et gnralement pour une dure de 7 ans au moins. Il donne au souscripteur un droit de crance.

Linvestisseur en obligation peroit un revenu calcul en fonction de la valeur nominale de lobligation, du taux dintrt calcul sur cette valeur nominal et des modalits du remboursement de lemprunt. La valeur nominale est en fait la valeur unitaire de lobligation. Cest elle qui va servir de rfrence pour le calcul de la rmunration du souscripteur. Pour faciliter les comparaisons, la cotation seffectue en pourcentage de la valeur nominale.

Lorsquune obligation est diffuse sur le march (on parle dmission obligataire), elle est accompagne dun taux dintrt fixant le pourcentage de la valeur nominale vers au souscripteur. Ce montant constitue son revenu.

La cotation dune obligation en cours dmission est accompagne de la valeur du coupon couru, soit le montant de lintrt annuel dj coul depuis le paiement du dernier coupon. Il sexprime galement en pourcentage. Ainsi, une date donne, la valeur dune obligation est la suivante : Valeur de lobligation = Valeur la cote + valeur du coupon couru. Le montant de lemprunt obligataire rpond au calcul suivant : Nombre dobligations mises*prix dmission. Lemprunt obligataire est, dans la plupart des cas, rembours la date dchance prvu lavance et au pair, soit sur la base de la valeur nominale. Ces conditions forment les modalits de remboursement classique. Mais il existe dautres modalits possibles. Pour attirer les investisseurs, lmetteur peut mettre ses obligations un prix infrieur celui qui sera utilis pour le calcul des intrts. Cette diffrence entre le prix dmission et le nominal est appele prime dmission. A linverse, lmetteur peut proposer de rembourser au souscripteur un montant suprieur au nominal. On parle alors de prime de remboursement.

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7. A TITRE DEXEMPLE

Obligation avec prime dmission :

Une obligation classique dune valeur nominale de 500 procure un coupon de 6% du nominal pour une dure de 10 ans. Cette obligation est mise avec une prime dmission de 35 . Le souscripteur va donc dbourser 465 lachat du titre mais il sera rembours chance la valeur nominale : 500 . Chaque anne, il percevra la valeur du coupon, soit 30 . Que va-t-il gagner ? ((30*10) +500) 465 = 335 Au bout des 10 annes, le souscripteur aura gagn 335 .

Obligation avec prime de remboursement :

Lmetteur propose une obligation dune valeur nominale de 500 avec un coupon de 6% pour une dure de 10 ans et une prime de remboursement de 535 . Le souscripteur va acheter lobligation 500 mais lmetteur le rembourse la valeur de 535 . Chaque anne, lobligataire va percevoir un coupon de 30 Que va-t-il gagner ? ((30*10) + 535) 500 = 335 Comme pour lexemple prcdent, lobligataire va gagner chance du contrat la valeur de 335 , son investissement dduit.

Obligation avec coupon couru :

Une obligation a t mise en janvier 2000 pour un nominal de 1000 . La cote du jour est de 103,6 et le coupon couru vaut : 6.396 % La valeur cote vaut : (1000*103.6)/100 = 1036,00 Le coupon couru vaut : (1000*6.396)/100 = 63.96 Ainsi la valeur de lobligation a la date actuelle vaut : 1036,00 + 63,96 = 1099,96

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8. EVALUATION DUNE OBLIGATION

Plus lchance dune obligation est lointaine, plus le risque pris par linvestisseur est lev. Le rendement du titre doit suivre la mme logique et croitre avec le temps. On dit alors que la courbe des taux est positive car la rmunration augmente en fonction de la dure. Lobligataire dispose de plusieurs indicateurs pour linformer de la sant dune obligation :

Le taux actuariel est le taux dintrt que linvestisseur va rellement percevoir. Il est bas sur la valeur dachat de lobligation et est fonction de la valeur des diffrents coupons jusqu chance du contrat. Par exemple, une obligation dune dure de vie de 8 ans une valeur nominale de 500 et un taux de coupon de 5 % : Son taux actuariel sera gal au coupon si linvestisseur lachte au mme prix. Si lobligation est vendue 475 , le rendement actuariel sera de 5,80 % car il faut prendre en compte la diffrence de 25 qui sera verse linvestisseur au bout des 8 annes prvue. Si lobligation est vendue 475 et, en plus, lchance est raccourcie 6 ans, cela signifie que linvestisseur va toucher le nominal et la diffrence plus tt. Le taux actuariel est donc plus lev : 6,01 %

Le calcul thorique du taux actuariel est le suivant, si lon prend lexemple ci-dessus : La valeur dachat de lobligation est de : 475 Le coupon vaut : (5*500)/100 = 25 Lchance de lobligation est de 6 annes

Le taux actuariel t se calcule ainsi : 475 = (25 / (1+t)) + (25 / (1+t)2) + (25 / (1+t)3) + (25 / (1+t)4) + (25 / (1+t)5) + (25 / (1+t)6) + (500 / (1+t)6)

475

25

25

25

25

25

25+500

Remboursements

Prix dachat

Nbre dannes

On parle de taux actuariel brut lorsque le taux dimposition et les frais dmission ne sont pas pris en compte.

Puisquil prend en compte les principaux paramtres lis lobligation, le taux actuariel est un indice stratgique pour linvestisseur puisquil peut, grce elle, comparer les diffrentes obligations objectivement.

Si linvestisseur souhaite ne pas attendre lchance de son obligation, il doit alors faire face un risque de cours. En effet, la logique financire est la suivante :

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La valeur totale dune obligation et la valeur cote varient de faon inverse la variation du taux dintrt. En pratique, si les taux dintrts augmentent, son opration risque de se solder par une moins value. Pour valuer ce risque, lobligataire dispose dun indice : la sensibilit. Celle-ci rpond cette problmatique simple : quelle sera la valeur de lobligation si le taux dintrt grimpe dun point ? La sensibilit calcule la variation de la valeur de lobligation provoque par la variation dun point du taux dintrt. Elle sexprime en pourcentage. Elle permet au final de prvoir la valeur future dune obligation en utilisant diffrents scnarios de taux dintrts et de calculer la dure de vie moyenne dune obligation non encore rembourse.

Ces indicateurs que sont le taux actuariel, la sensibilit ou la dure de vie moyenne de lobligation sont indiques quotidienne sur les sites de cotation. Il faut galement noter que ces informations ne sont valables que pour les obligations taux fixe. Les obligations taux variables sont insensibles aux variations de taux puisque ce sont les valeurs des coupons qui suivent lvolution du march.

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9. LES INTERETS, VERITABLE ATTRAIT DE LOBLIGATION

Lvolution des taux constitue la principale proccupation pour lobligataire. Selon, la dure de lemprunt, lobligation fait face des risques diffrents :

Si lchance est infrieure 7 ans, on parle de taux court terme. Le principal risque relve des dcisions de lautorit montaire qui va jouer sur lvolution des taux en fonction de la sant conomique du pays. En cas dinflation forte, les tablissements de crdit vont tre incits rduire leurs liquidits par une hausse des taux dintrts. Dans ce cas, les petits porteurs vont avoir tendance limiter leur pargne et utiliser leur argent pour consommer plus. Si le pays, linverse, connat une priode de rcession suite un vnement grave, par exemple (tel que le 11 septembre 2001), lautorit financire va prfrer baisser les taux afin damliorer la liquidit des marchs et viter un crash boursier. La devise a galement une influence sur lvolution des taux dintrts. Une monnaie trop forte va inciter les responsables baisser les taux afin de continuer attirer les capitaux trangers.

Pour des obligations dont la dure de lemprunt dpasse 7 annes, les risques encourus par lobligataire concernent plus lentreprise elle-mme. Les taux long terme sont plus sensibles la possibilit de faillite de lmetteur quaux alas du march. Plus lchance est lointaine, plus les risques de difficults financires de lmetteur sont importants. De ce fait, pour fidliser le crancier, le rendement doit croitre avec les annes. Ainsi, linvestisseur a besoin de connatre la capacit de lentreprise payer ses dettes et faire faces tant aux alas du march qu la concurrence. On parle alors de la signature de lentreprise.

Pour illustrer cette volution des taux, voici une courbe des taux dintrts pour une obligation dont lchance est place 15 ans : 5,00 4,00 3,00 2,00 1,00 0,00 1 2,01 3,84 3,10 4,51 4,89

En abscisse : lchance en annes En ordonne : la valeur du taux dintrt en pourcentage.

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Pour chiffrer la relation entre le taux dintrt nominal (lie lobligation) et le taux dintrt rel, il faut connaitre la formule suivante, appele Relation de Fisher : (1+n) = (1+r) (1+i) O : n est le taux dintrt nominal, r est le taux dintrt rel, i est taux dinflation.

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Les produits drivs


Un produit driv est un contrat dont la valeur dpend de celle dun actif (action, obligation, devise ) ou dun indice sous-jacent. De ce fait, le prix du produit driv est fonction de la fluctuation de son sous-jacent. Les drivs sont des produits financiers part entire. Ils se ngocient sur les deux marchs, organiss et de gr gr. Si le sous-jacent est bas sur un taux dintrt, les produits drivs seront soit des IRS (Interest Rate Swap) ou swaps de taux dintrts, soit des swaptions, soit des options sur taux tels que les Cap ou les Floor. Si le sous-jacent est li une devise, tels que les actions ou les obligations, les drivs seront alors des options dachat ou de vente ou encore des futures.

1. SWAP

Un swap runit au sein dun mme contrat deux dtenteurs qui souhaitent effectuer un change portant sur un actif financier ou sur un flux financier et, cela pendant une priode dtermine. Les principaux swaps sont : Le swap cambiste : Ce contrat offre la possibilit de raliser une double opration de change portant sur des devises et des marchs diffrents (comptant ou terme). Gnralement, le premier va emprunter au second pour une courte dure un montant dans une devise donne. Simultanment, le premier va prter au second pour la mme priode un montant quivalent dans une monnaie diffrente. Exemple : Monsieur X va emprunter la somme de 1000 Monsieur Y sur le march des changes au comptant. Par la mme occasion, il va prter monsieur Y la somme de 1480 $US sur le march des changes terme.

Le swap de taux dintrt : Ce contrat permet aux deux parties dchanger un contrat taux fixe contre un contrat taux variable. En pratique, Monsieur X va emprunter une somme de 1000 Monsieur Y avec un taux fixe de 3,15 %. Simultanment, il va prter Monsieur la somme de 1000 avec un taux variable. De ce fait, Monsieur X va payer des intrts calculs sur la base dun taux fixe. Monsieur Y, lui, va payer des intrts calculs sur la base dun taux variable.

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Le swap de devise : Ce contrat permet deux partie de schanger des intrts dans des monnaies diffrentes. Ce contrat connait trois priodes : o o o A la signature, le contrat stipule quun montant avec une devise donne doit tre chang contre un montant quivalent dans une autre monnaie en prcisant le taux en vigueur. Durant la priode du contrat, chacun paie des intrts sur la somme due des chances et un taux dintrt convenus la signature. A la fin du contrat, les devises sont changes avec le taux de change de dpart, soit celui inscrit la signature.

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2. FUTURE

Un contrat terme ou future est lorigine un contrat portant sur une marchandise dont la livraison est prvue une date donne et un lieu prcis. Les contrats terme concernaient initialement les matires premires (crales, mtaux, ptrole ), ils concernent aujourdhui les devises et surtout les taux dintrts lis aux emprunts dEtat. Les Futures sont ainsi tributaires des alas du march. Lavantage dun tel type de contrat est quune chambre de compensation se substitue chacune des parties intresses. En pratique, lorsque Monsieur X achte un contrat futur . un organisme Y, en ralit, il opre sa transaction auprs de la chambre de compensation. Lorganisme Y va, de son ct vendre le bien ou le titre dfini dans le contrat auprs de la chambre au lieu deffectuer son opration directement avec Monsieur X. De ce fait, si Y ne peut honorer son contrat, cest la chambre de compensation qui sengagera sa place pour ne pas lser Monsieur X. La chambre de compensation a donc pour rle de centraliser les risques lis au fonctionnement du march. Pour assurer son bon fonctionnement, cest--dire annuler ces risques, elle calcule une amplitude maximale bas sur les valeurs limites basses ( Limit Down ) et hautes ( Limit Up ) des cours quelle peut accepter. En dehors de ces limites, la cotation est interrompue et le contrat est rompu. En plus, elle demande chaque intervenant un dpt de garantie ( deposit ) dont le montant est au moins gal lamplitude de la fluctuation calcule auparavant. La chambre va ensuite suivre lvolution des cours lis aux titres ou taux cits dans le contrat et lancer un appel de marge quotidien. Cet appel va ajuster le montant du dpt de garantie selon la cotation des titres sur le march.

Au final, un Future renferme principalement les informations suivantes : La quantit de sous-jacents changs. La qualit des sous-jacents (par exemple, qualit de signature de lentreprise mettrice). Les dtails concernant la livraison. Les pnalits si un retard dans la livraison est constat pour lune au lautre des partie. La devise de cotation Lchance. La variation quotidienne maximum. Les valeurs de Limit Up et Limit Down et la procdure suivre si lune delle est atteinte.

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3. OPTIONS

Une option permet au dtenteur dacheter (option dachat ou call ) ou de vendre (option de vente ou put ) un ou plusieurs actifs lis ce contrat un prix appel ici prix dexercice, une date dfinie ou pour une dure prcise. A lachat de ce produit, linvestisseur doit sacquitter dune prime base sur le montant de ces actifs quil exerce ou non son droit doption. La quantit dactifs contenue dans loption est appele actif sous-jacent. Par exemple, le produit driv dune action offre au dtenteur la possibilit dacheter une action au prix fix dans le contrat et jusqu une date donne. Ainsi, la valeur de ce produit est directement lie au prix de laction sous-jacente. Si celle-ci a une tendance la croissance, le dtenteur peut faire un bnfice en achetant cette action aux prix fix. Au contraire, si la valeur de laction est en chute, il a tout intrt conserver son produit pour un jour meilleur. Loption permet donc danticiper le cours venir dun actif financier soit dans un but purement spculatif, soit pour limiter les risques lis ces actifs. Loption dachat offre linvestisseur, moyennant le paiement dune prime, le droit dacheter une date dtermine (option europenne) lactif sous-jacent un prix dexercice fix lavance. Si cet investisseur achte un call, il fait des bnfices ds que le cours de lactif sous-jacent est en hausse et dpasse le point mort. Sa perte est alors limite au montant de la prime.

Prix dexercice Gains

CALL Cours en hausse

0 Prime Cours de laction sousjacente

Pertes Point Mort

A linverse, le vendeur dun call fera un gain limit au mieux la valeur de la prime mais ses pertes sont sans limites.

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Prix dexercice

Gains

CALL Cours en baisse

Prime 0 Cours de laction sousjacente

Pertes

Point Mort

Loption de vente permet un investisseur, moyennant le versement dune prime, dobtenir le droit de vendre au prix dexercice convenu et une date fixe lactif sous-jacent. Lacheteur dun put peut estimer faire des bnfices si le cours du sous-jacent est en baisse et dpasse le point mort. Sa perte se limit au montant de la prime.

Point Mort Gains PUT Cours en baisse Prix dexercice

0 Prime Cours de laction sousjacente

Pertes

Le vendeur dun put verra son profit limit la prime engage et ses pertes seront effectives ds que les cours de laction sous-jacente seront en hausse et dpasseront le point mort.

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Prix dexercice

Gains

PUT Cours en hausse

Prime 0

Pertes Point Mort

Historiquement, les options classiques sont appeles Options Vanille (en anglais : Plain Vanilla ) car elles proposent des contrats standards.

Avec lexplosion des volumes changs au sein du Foreign Exchange ou Forex, de nouveaux types doptions sont apparues avec des clauses plus labores : les options exotiques. Deux gnrations doptions exotiques se ctoient : Les options exotiques de premire gnration, Les options exotiques de seconde gnration.

Parmi les options exotiques de premire gnration, on trouve principalement : Les caps,

Un cap (en anglais, plafond) est une option sur taux dintrt o lemprunteur fixe une valeur fixe appele taux plafond. Si le taux dintrt du march atteint ce plafond, lemprunteur estimera le cot de lemprunt trop pesant et recevra alors le diffrenciel entre ces deux valeurs. Les floors,

Un floor (en anglais, plancher) est une option sur taux dintrt qui, linverse du cap, offre lemprunteur le choix de fixer une valeur appele taux plancher. Si le taux du march atteint celle-ci, il estimera sa rmunration insuffisante et percevra dans ce cas le diffrentiel entre les deux valeurs. Les swaptions

Un swaption est une option sur un swap. Il offre ainsi un droit de ventre ou dachat sur un swap de taux pour une certaine dure une date dchance donne.

Les collars.

Un collar est une combinaison entre un cap et un floor. Lemprunteur fixe les deux paliers (taux plafond et taux plancher) que le taux dintrt du march ne doit pas atteindre. Au-del dune de ces valeurs, la contrepartie devra lui verser le diffrentiel.

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Au niveau des options exotiques de secondes gnrations, les plus courues sont : Les options binaires :

Une option binaire offre lacheteur un rendement fixe tabli la signature du contrat si le sous-jacent rpond une condition dtermine. Dans le cas dune option binaire sur un taux de change, linvestisseur va prvaloir son droit dachat si la devise sort dun intervalle donne. Il pourra utiliser son droit de vente si la devise entre dans lintervalle donne.

Les options asiatiques :

Option dont le prix dexercice est calcul sur la valeur moyenne du cours durant la dure du contrat.

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4. NOTION DE RISQUE

La vocation premire des produits drivs est de grer les risques financiers qui existent au sein de la bourse. En effet, tant lmetteur que linvestisseur sexposent des variations quils ne peuvent contrler. Il sagit gnralement dune variation sur les prix (valeur dune action, dune obligation ou encore dune devise) mais dautres risques existent aussi : indices boursiers, taux dintrts et, depuis quelques annes, indices climatiques. Concrtement, le dtenteur dactions ne peut chapper lclatement dune bulle spculative qui peut entrainer leffondrement du cours de ses titres. Un industriel peut aussi faire face des difficults si les cours des matires premires quil achte senvolent suite une demande trop importante. Mme lagriculteur est expos puisquil est galement tributaire du prix des lgumes quil achte ou vend : mais, bl, soja Grce une opration de couverture, les produits drivs peuvent anticiper les risques suivants : Risque de taux :

Risque dune volution dfavorable du taux dintrt tant pour lemprunteur que pour le crancier. Une hausse des taux est un souci pour lemprunteur taux variable qui voit le montant de ses remboursements augmenter mais aussi pour le prteur taux fixe qui ne peut profiter de cette aubaine. A linverse, une personne qui a contract un emprunt taux ne peut profiter dune baisse des taux. Le prteur taux variable percevra un remboursement moins important que prvu. Risque de change :

Dprciation de la valeur de la monnaie nationale au profit des devises qui pnalise limportateur ou une personne qui a des dettes ltranger. A linverse, une monnaie locale trop forte est un risque pour celui qui doit tre rembours de crances places ltranger. Risque de crdit :

Risque subit par un crancier si son dbiteur se retrouve incapable de payer tout ou partie de sa dette Risque de valeur :

Risque li une modification de la valeur dun portefeuille suite la baisse du cours des actions ou dun titre index sur un indice boursier. Risque sur les matires premires :

Risque li la variation des prix des matires premires : or, cuivre, acier, crales, ptrole Ce risque est important car il est dpendant de facteurs quil est difficile danticiper. Les origines de ces risques sont gnralement dordre gopolitique. Cela impose des mthodes de couvertures spcifiques. Risque climatique :

Risque li la variation de temprature, par exemple, qui a une influence non ngligeable sur la sant financire dune entreprise.

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5. OPERATION DE COUVERTURE

Imaginons le cas dun dtenteur de portefeuille. Celui-ci contient divers valeurs mobilires dont des actions de la compagnie Alpha. Celle-ci sest lance dans une opration risque en rachetant la start-up Gamma. Nombreux sont les actionnaires qui ont jou de frilosit et ont revendu une partie de leurs titres. Le cours de la socit Alpha connat donc une priode de baisse. Qui sait cependant si cet investissement ne va pas tre profitable moyen terme et offrir Alpha de nouveaux horizons, dpassant ainsi la concurrence ? Notre dtenteur peut ragir sous 3 angles diffrents : Soit il ne croit pas au potentiel de Gamma et estime que cet achat est une erreur. Il perd ainsi confiance en Alpha et dcide dimiter les autres actionnaires en se dbarrassant de ses titres. Soit il joue de circonspection et garde ses titres dautant que certaines rumeurs prdisent que cet investissement va se rvler une mine dor. Soit il joue la prudence. Il a confiance en la socit Alpha mais il ne peut se permettre de perdre de largent. Il se lance donc dans une opration de couverture. Le rle dune opration de couverture est de compenser une perte sur un titre par un gain quivalent sur un produit driv.

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