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Ir 1/PR

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La relation entre la PR, la VAN

& le IR
La méthode de la VAN a conduit à un rajeunissement de la méthode de la
période de récupération calculée à partir des revenus et dépenses nets
actualisés.
 L’utilisation de cette méthode suppose que l’on ait non seulement un taux
d’actualisation, mais également une période récupération de référence.
 Par ailleurs, on peut démontrer que I 'indice de rentabilité constitue l’inverse
de la période relative de récupération (période de récupération exprimée
en pourcentage de la durée de vie de l’investissement.
  La fonction démontre que le ratio de la période de récupération représente
l’inverse de l’indice de la rentabilité.

IR=1/PR
La relativité entre l’indice de rentabilité et
la période de récupération
INDICE DE RENTABILITE PERIODE RELATIVE DE
RECUPERATION
101% 99%

110% 90.9%

120% 83.3%

150 66.6%

200% 50%

300% 33.3%

1000% 10%
Exemple :

Un opérateur a le choix entre l’acquisition


de 2 machines A et B.
 machine A: semi-automatique
 machine B: automatique
I s'agit, bien entendu, d'investissements
mutuellement exclusifs.

Leurs caractéristiques sont présentées


dans le tableau ci-après:
Machine A: semi- Machine B:
opérations automatique automatique
Coût d'acquisition HT 1.200 1.500
(début an 1) 3 ans 3 ans
Durée d'utilisation
Recettes d'exploitation
supplémentaires
An 1
An 2 1000 1500
An 3 1200 1000
1000 1200

dépenses d'exploitation
supplémentaires
An 1
An 2 500 600
An 3 600 600
500 700
NB:
1- Le taux d'actualisation retenu correspondant au
taux de rendement minimum acceptable 10%

2- Dans un souci de simplification, nous


supposerons que les 2 machines sont acquises
au début de l'an 1, que les recettes et dépenses
d'exploitation sont respectivement encaissées et
décaissées en fin de période.
3- La valeur d'usage des machines à la fin de l'an
3 est nulle (prix de cession = 0).
Machine A (calcul de la VAN)

VAN =-1.200+454 + 496+376


VAN = + 126
La VAN étant positive, l'acquisition de la machine A
(au taux i = 10%) s'avère rentable.
Mais la question qui se pose : est ce que la machine B est
plus rentable ou non ?

VAN=-1.500+818+330+376
VAN = + 24
La comparaison entre les 2 machines s'effectue grâce au

recours à l'indice de rentabilité dans la mesure où les mises

de fonds initiales ne sont pas les mêmes

 
 Indice de rentabilité de la machine A = 1.326/1200 =1,105
soit 110,5 %

 Indice de rentabilité de la machine B = 1524 /1500 =1,016


soit 101,6 %

On constate que l'acquisition de la machine A s'avère plus

rentable (au taux d'actualisation i = 10%).


2.2. Le taux interne de rentabilité ou TIR
 
Cette méthode a les mêmes fondements que celle de la
valeur actuelle nette. Elle consiste à rechercher pour
quel taux d'actualisation on obtient l'égalité entre
investissement noté et la valeur actuelle des revenus
nets attendus. Elle s'exprime par la relation suivante:

Dans laquelle i est l'inconnue.


A ce taux i ou TIR, la valeur actuelle nette du projet est
nulle. Il ne laisse aucun excédent disponible.
Cette méthode est séduisante, car elle permet facilement de comparer
plusieurs projets grâce à la confrontation directe de leur taux de
rentabilité.
Elle évite le choix d'un taux d'actualisation, mais cet avantage n'est
qu'apparent puisque pour juger de la rentabilité du projet, on est obligé
de choisir un taux de référence dit taux d'acceptation ou de rejet.
NB:
(+) veut dire i > TRI = Perte⟹Projet rejeté
(-) veut dire i > TRI = Gain ⟹ Projet accepté
Le taux d'acceptation:
Le taux d'acceptation ou de rejet peut-être :

 le taux de placement sans risque


 le coût du capital (endettement, capitaux propres, CMP,
coût margina
 le coût de financement du projet.
 
L'utilisation de cette méthode est plus difficile que la
précédente. Il faut rechercher les taux d'actualisation
qui donnent une somme des valeurs actuelles des
revenus nets proches de la dépense initiale La
recherche de ce taux est itérative.
Exemples
 
2 cas peuvent se présenter:

 les flux nets de trésorerie sont constants


durant toute la période d'usage de
l’investissement
 les flux nets de trésorerie sont inégaux
durant cette même période.
Exemple 1: les flux nets de trésorerie sont constants

 Un équipement est acquis 327.400 au début de l'année 1. Cet


équipement génère
annuellement un flux net de trésorerie égal à 100.000 pendant 5
ans. Ces flux de trésorerie sont réalisés à la clôture de
chaque exercice.
il s'agit de déterminer le taux interne de rentabilité de cet
équipement
On pose alors :

La table financière donne pour une valeur 3,274 i= 16%.


Donc pour i = 16%, la valeur actuelle nette de cet équipement est
nulle.
Exemple 2 : les flux nets de trésorerie sont variables

ici, on revient à la relation établie précédemment :

Une machine est acquise 50.000 au début de l'an 1. Sa


durée de vie est égale à 3 ans. Les flux nets de trésorerie
prévisionnels sont les suivants :
Fin an 1.... 30.000
Fin an 2….20.000
Fin an 3….20.000
Il convient alors de procéder à un certain nombre d'itérations pour
trouver i.

Le taux interne de rentabilité


est compris entre 20% et 21%. Il est
nécessaire d'effectuer une interpolation linéaire :
•l'écart total est égal à 50.462 - 49.741= 721
•l'écart par rapport à 50.000 – 50.462 = 462
Le rapport 462/721 est de 0,64
Alors TIR = 20% +0,64% = 20,64 %
2.3. Valeur actuelle nette et taux interne de rentabilité :
Analyse des critères

Avant d'examiner les conditions d'utilisation des critères de


rentabilité dans la procédure d'établissement des programmes
d'investissement, il convient de s’interroger sur la validité des
différents critères examinés et en particulier sur ceux Issus des
méthodes d'actualisation.
Conduisent-ils aux mêmes résultats ?
Peut-on les utiliser dans tous les cas ?
On serait tenté de les considérer comme des recettes infaillibles ?

Il n’en est rien. Chaque critère fournit des


informations dont il faut connaître la signification
et les limites.
2.3.1. VALEUR ACTUELLE NETTE ET TAUX INTERNE DE RENTABILITÉ
 
Le taux interne de rentabilité est issu de la valeur actuelle nette
d'un projet. Les 2 critères n'ont pas toutefois la même
signification et ne donnent pas toujours le même résultat.
 
Si le problème porte sur la décision à l'égard d'un investissement,
les 2 critères donnent la même indication de refus ou
d'acceptation pour un taux d'actualisation.
 
Par contre, si l'on veut classer plusieurs projets, les 2 critères
peuvent donner des résultats différents.
 
On peut représenter la valeur actuelle nette d'un projet par une
courbe décroissante fonction du taux d'actualisation.
 
 
Représentation graphique de la VAN
 
Par contre, si l'on présente 2 projet A et B, leurs taux
internes de rentabilité sont différents :
pour le projet A :
pour le projet B:
 
Il existe un taux pour lequel les valeurs actuelles
nettes sont égales. Ce taux «i» il est appelé taux
d'indifférence ou taux pivot.
 
VAN projet A = VAN projet B quand
ce TIR = C’est le taux d'indifférence
Représentation graphique de « Ri » le
taux d'indifférence
Interprétation de graphe:
Cette situation provient du fait que les courbes de
la valeur actuelle nette se croisent, c'est à dire
que les profils d'échéancier des cash-flows sont
différents.
la technique d'actualisation affecte les revenus nets
en fonction de leur éloignement par rapport au
début de la période (n). (impacte d’actualisation)
La méthode du taux interne de rentabilité (TIR) est
un critère qui tient également compte de la
liquidité (plus le TIR est élevé, plus la période de
remboursement est courte).
A retenir :
 Le TIR c’est le taux d’actualisation qui annule la Valeur
Actuelle Nette

 Le TIR et le cout maximum des capitaux que pourrait


supporter un projet (investissement)

 Les deux critères d’évaluation VAN & TIR peuvent donner des
interprétations différentes au projet, mais ça sera dans des
cas vraiment rares.
 Certains Analystes ont tendance à privilégier les réponses
données par les VAN, même si le taux d’actualisation est
frappé de quelque subjectivité par rapport au taux de
rentabilité interne (TRI) qui dépends du choix d(un taux
d’actualisation.

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