8 La Polyarthrite Rhumatoïde
8 La Polyarthrite Rhumatoïde
8 La Polyarthrite Rhumatoïde
(PR)
Dr Khelif
Faculté de médecine d’Oran
PLAN
• DEFINITION
• EPIDEMIOLOGIE
• ETIOPATHOGENIE
• PHYSIOPATHOLOGIE
• ANATOMOPATHOLOGIE
• ETUDE CLINIQUE
• IMAGERIE
• BIOLOGIE
• DGC POSITIF
• DGC DIFFERENTIEL
• PRISE EN CHARGE THERAPEUTIQUE
• EVALUATION
• CONCLUSION
DEFINITION
La Polyarthrite Rhumatoïde(PR) est le rhumatisme
inflammatoire le plus frq dans le monde.
Caractérisé par une tendance à la destruction
ostéo-cartilagineuse irréversible des articulations
atteintes, secondaire à une inflammation
synoviale chronique (MCP,MTP et IPP) au
début; avec accès additifs et fixes, évoluant par
poussés- rémissions.
Parfois, des manifestations extra- articulaires sont
présentes dès le début.
Il s’agit d’une véritable maladie auto-immune ou
systémique(présence d’auto-Ac)
EPIDEMIOLOGIE
• Prévalence: 0,3-0,8% de la population
générale, variables selon les régions
géographiques.
• Sex Ratio: 4 femmes / 1 homme
• Pic de fréquence: 40-60 ans
ETIOPATHOGENIE
• Facteurs génétiques: HLADR1, DR4
• Facteurs d’environnement: Infectieux
(bactéries, virus), tabac
• Facteurs hormonaux: prédominance
féminine , hypogonadisme chez l’homme
• Stress
• Alimentation ?
PHYSIOPATHOLOGIE
• L’inflammation est une réaction de défense de
l’organisme contre une agression (intrusion d’un
antigène ou autre…).
• Elle évolue en trois phases :
– Phase 1 : dilatation et prolifération de vaisseaux capillaires,
fuite d’eau et œdème des tissus enflammés, passage hors des
vaisseaux des leucocytes.
– Phase 2 : les lymphocytes activés, appellent les autres
leucocytes (macrophages, etc.) sur le site de l’inflammation et
les stimulent à combattre l’agression. Les messages de
stimulation sont des substances chimiques appelées cytokines.
On connaît de nombreuses cytokines : interleukine 1 (IL1), IL2,
IL3,… tumor necrosis factor F-Fprostaglandine
E1 (PgE1), PgE2, etc.
– Phase 3 : cicatrisation avec apparition de fibroblastes, qui
fabriquent des fibres de collagène.
ANATOMO- PATHOLOGIE
• La lésion élémentaire au cours de la PR est la
synovite; caractérisée par:
• Une prolifération vasculaire avec
néoangiogénèse
• une prolifération des cellules synoviales ou
synoviocytes ;
• • une stimulation des cellules
immunocompétentes de la membrane synoviale
(lymph T) par les MPH et B(production d’auto-Ac)
• des interactions cellulaires responsables de la sécrétion
de cytokines pro-inflammatoires (interleukine 1 [IL1],
interleukine6 [IL6], tumor necrosis factor alpha [TNF a]),
de facteurs de croissance amplifiant la réaction
inflammatoire, de dérivés cytotoxiques (dérivés
radiculaires de l’oxygène ou radicaux libres) et
d’enzymes protéolytiques (métalloprotéases).
• Le tout aboutit à une prolifération synoviale
agressive(pannus)
• responsable des érosions osseuses, de la chondrolyse et
à plus long terme de la destruction artic et péri-artic
Clinique: Mode de début
• Femme d’âge mur
• Pas de déformations
• Oligo ou polyarthrite d’horaire inflammatoire
en particulier des mains mais respectant les
inter phalangiennes distales(70% des cas)
• Début rhizomélique: chez le sujet âgé
• Monoarthrite (genou/poignet)
• Rhumatisme palindromique (intermittent)
• Manifestations extra-articulaires(<1% des cas)
L’inflammation touche les articulations
périphériques, préférentiellement les mains et
les pieds, de façon symétrique.(respect des IPD )
Articulations atteintes
1 grosse articulation 0
2 à 10 grosses articulations (symétriques ou non) 1
1 à 3 petites articulations 2
4 à 10 petites articulations 3
>10 articulations (dont au moins une petite) 5