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Frame Relay

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Frame Relay

Évolution vers les hauts débits


L’augmentation du débit réel ne peut résulter que de l’allégement des traitements
intermédiaires, ce qui a conduit à :
• reporter sur les commutateurs d’extrémité (les calculateurs) les tâches de détection
et de reprise sur erreur ;
• diminuer les opérations de couches en effectuant les opérations d’acheminement le
plus bas possible, sans avoir à remonter au niveau 3 ;
• formuler des hypothèses optimistes sur le comportement du réseau en n’effectuant
pas de contrôle de flux entre les nœuds ;
• supprimer les acquittements intermédiaires, ceux-ci n’étant réalisés que par les
commutateurs d’extrémité (acquittement de bout en bout) ;
• simplifier le traitement dans les nœuds en n’utilisant qu’un seul type de données et
en mettant en œuvre une signalisation par canal sémaphore pour
l’établissement des circuits et la gestion du réseau.
• C’est l’introduction de la fibre optique qui en fiabilisant la transmission a autorisé
cette simplification des protocoles.
D’X.25 au Frame Relay
• Le relais de trames (Frame Relay) est une évolution simplificatrice de la
commutation par paquets X.25.
• La première approche d’allégement des tâches X.25 a concerné l’acheminement.
• Le champ adresse de la trame LAP-B étant inutilisé, il était possible d’y inscrire
l’information d’indication du numéro de voie logique et de réaliser ainsi la
commutation au niveau 2 (Frame switching ou commutation de trames).
• Principes identiques sans assurer l’intégrité des données et le contrôle de flux.
• Frame Relay a remplacé le protocole X25 comme nouvelle technologie à
base de commutation de paquets
• Standardisé en 1990, C'est un protocole de la couche 2 et ne fournit que
de la vérification d'erreurs
• Permet d'avoir un débit compris entre 56kb/s et 2 Mb/s, voir 45Mb/s.
• C'est un standard de communication à commutation de paquets de
l'ITU-T (International Telecommunications Union) et de l'ANSI
(American National Standards Institute)
• Comme les moyens de communication actuels sont de moins en moins
responsable des erreurs sur les données
• Frame Relay n'introduit que très peu de contrôle
• Les réseaux à commutation de paquets utilisent dans ce cas des circuits
virtuels pour acheminer les données entre les utilisateurs, à travers une
infrastructure partagée
• Si 2 sites distants veulent communiquer via Frame Relay, ils ont donc
juste à constituer un circuit entre ces sites, à travers le réseau Frame
Relay
• Le relais de trames n’utilise que la couche 2 du
modèle OSI.
• les paquets sont transportés de nœud en nœud
dans les trames,
• Pas de mécanismes de reprise au niveau 3:
 Un constat : la qualité des supports de
transmission c’est considérablement amélioré.
 L’introduction des fibres optiques réduit
considérablement le taux d’erreur
 Elle permet des reprises de transmissions
uniquement de bout en bout.
 La plupart des contrôles réalisés par X.25
deviennent inutile.
• toutes les fonctions, non liées directement à l’acheminement furent
abandonnées
• pour donner naissance au relais de trames (Frame Relay) ou
encore LAP-F.
• Initialement prévue pour une utilisation sur le RNIS (Canal D ou
sur un ou plusieurs canaux B),
• la technologie Frame Relay a rapidement évolué, sous l’égide du
Frame Relay Forum8, vers un service de liaisons virtuelles
permanentes, puis commutées utilisables sur tout support
numérique hors RNIS.
• Le relais de trames offre un service réseau en mode connecté
conforme à l’avis Q.922 de l’UIT-T.
• La signalisation est du type canal sémaphore conforme à l’avis
Q.933 (évolution de l’avis Q.931, protocole D du RNIS).
• Elle établit un service de liaison virtuelle entre les deux extrémités,
qui peut être permanent (PVC, Permanent Virtual Circuit) ou établi
à la demande (SVC, Switched Virtual Circuit).
• Le relais de trames couvre les couches 1 et 2 du modèle OSI, mais
n’est pas conforme à ce dernier.
• La couche physique émet un train de bits sur le support en
assurant la transparence binaire (technique dite du bit stuffing ou
de transparence binaire)
• La couche 2 est subdivisée en deux sous-couches : le noyau (Core)
et une sous-couche (EOP, Element of Procedure) complémentaire
facultative. Non normalisée, ses fonctionnalités sont laissées à la
discrétion de l’utilisateur.
• Cette sous-couche 2 supérieure peut, par exemple, être HDLC
LAP-B.
• Le réseau est constitué d'un ensemble de nœuds
interconnectés par un maillage quelconque.
• Les interconnexions sont des voies à haut débit
• Le réseau relais de trames travaille en mode
connecté: PVC et SVC
Format des trames du Noyau
• Les données sont transférées dans des trames de type
HDLC.
• L’information à transporter sur le réseau est encapsulée et
restituée à l’autre bout.
• Trame de type HDLC dérivée de LAP-D.
• Fanion : séquence 01111110.
• DCLI (Data Link Connexion Identifier) : contient
l’identificateur de lien virtuel = champ d’adresse.
• FECN (Forward Explicit Congestion Notification) :
indiqué une congestion en amont.
• BECN (Backward Explicit Congestion Notification) :
indique une congestion en aval.
• C/R (Command / Response) : bit non utilisé.
• DE (Discard Eligibility) : bit indiquant les trames
préférentielles pour la destruction en cas de
congestion.
• EA (Extended Address) : bit indiquant une extension
de l’adressage.
• FCS Frame Check Sequence
Le champ adresse
Champ Adresse étendu

Valeur du DLCI pour l’adressage de base


• De même que pour un réseau X25, on établit la
connexion à travers une liaison virtuelle.
• La particularité par rapport à X25 est d’être
unidirectionnel, la machine distante devant établir son
propre circuit virtuel de retour.
• Un circuit virtuel est identifié par un identificateur de
lien virtuel (DLCI) équivalent au NVL (Numéro de voie
logique) d’X25.
• Dans la version de base de 2 octets, le DLCI permet
d’adresser 1024 liaisons virtuelles dont seules 992 sont
utilisables.
• Frame Relay, comme X25, supporte les circuits virtuels
permanents (PVC : private virtual permanent) et les circuits
virtuels commutés (SVC : Switched virtual circuits)
• PVC : le circuit le plus courant dans Frame Relay Établissement
d'un circuit permanent qui est utilisé pour des échanges fréquents
de données entre des DTE à travers un réseau Frame Relay
• SVC utilise des circuits temporaires pour des transferts
occasionnels entre des DTE. Le caractère temporaire nécessite un
établissement de la communication puis une déconnexion pour
chaque connexion
• A chaque circuit virtuel est associé un identifiant de connexion
• Une table est utilisé par le provider pour faire le routage vers les
bonnes sortie
• Dans les environnements X25, cette identifiant est appelé logical
channel identifier (LCI), dans Frame Relay, c'est Data-Link
Connection Identifier (DLCI)
• Numéro de circuit virtuel entre l’utilisateur et le réseau
• Signification locale
• Identique au NVL X.25

• Réseau fait la liaison entre DCLI


de départ et d’arrivée
• Chaque nœud possède une table
de commutation
Le traitement des erreurs
• le traitement des erreurs n’est pas effectué dans le réseau.
• Chaque commutateur n’assure qu’une vérification d’intégrité
de la trame par le contrôle de la délimitation, de la validité du
DLCI et le contrôle d’erreur FCS. Les trames non valides sont
éliminées.
• Chaque commutateur vérifie l’intégrité de la trame
 Délimitation de la trame
 Validation du DLCI
 Contrôle d’erreur (FCS)
• Le traitement des erreurs est reporté aux organes d’extrémité
sur les protocoles de niveau supérieur qui devront numéroter
les blocs de données pour détecter les pertes et gérer la reprise
sur temporisation et sur erreur.
Le contrôle d’admission
Simplification du protocole = suppression de tout contrôle de flux.
Conséquences : problème de congestion du réseau.
Solutions
Mécanisme de contrôle d’admission
Mécanisme de signalisation ( bit ECN, Explicit Congestion
Notification)
Le Mécanisme d’admission:
• Le CIR (Committed Information Rate)
débit moyen garanti par le réseau
Somme Cir <= capacité du lien
Valeur située entre le débit crête et le débit moyen sur la durée d'une
connexion
• L’EIR (Excess Information Rate)
• Le Tc (Committed Rate Measurement Interval).Débit maximal autorisé
• Committed Burst Size, Bc. Nombre maximum de bits pouvant être
transmis pendant l'intervalle de temps T. Bc = T * CIR = Bc
• Excess Burst Size, Be. Nombre maximum de bits que le réseau peut
transmettre en excès pendant l'intervalle T.
• Un accès relais de trame est caractérisé par 3 grandeurs :
le CIR (Committed Information Rate) ou débit garanti.
l’EIR (Excess Information Rate) ou débit maximal
autorisé.
le Tc (Committed rate measurement interval) ou
intervalle de temps de détermination des volumes
admis (Volume = débit x Tc)
• Le réseau fait donc appel à l’autodiscipline pour prévenir
les congestions en marquant les trames excédantes.
• Lorsque le débit dépasse le CIR, les trames en excédant
sont marquées par les organes de commutation en
positionnant le bit DE à 1.
• S’il y a congestion, elles seront éliminées. Si le débit
dépasse l’EIR, les trames sont directement éliminées.
Traitement des trames en excès

• Le réseau relais de trames surveille si le flux de


trafic de l'utilisateur respecte son contrat.
• Le réseau relais de trames surveille si le flux de
trafic de l'utilisateur respecte son contrat.
• En cas de débit excessif, le réseau peut
 réduire le débit
 rejeter des informations de trames. Utilisation
du bit DE (Discard Eligibility).
• Quantité < Bc Trames transmises bit DE=0.
• Bc < Quantité <= Bc + Be bit DE à 1.
Volume transmis dans un premier temps
Détruites si noeud de transition proche ou en
situation de saturation.
• Problème : retransmission des trames
• Solution mécanismes de contrôle de congestion
Contrôle de congestion

• garantir une bonne qualité de service pour les usagers


• Le contrôle de congestion repose sur les bits FECN et BECN
• Le bit FECN est positionné à 1 par l’organe de commutation en état de congestion.
• Dans la réponse à une trame dont le bit FECN est à 1, le récepteur marquera le bit
BECN à 1 pour avertir l’émetteur de la congestion.
• Ce procédé étant injuste pour les hôtes n’ayant pas provoqué la congestion, le
protocole CLLM a été développé pour y remédier.
• Bits FECN
Envoyé dans la direction de la congestion
Un noeud en congestion positionne le bit FECN
Les noeuds en aval sont informés
• Bits BECN
Utilisé dans le sens inverse de la congestion
Principe : alerter les émetteurs qu’ils causent ou contribuent
à la congestion.
• Limites
L’information de congestion est véhiculée dans les trames de
données.
La remontée de l’information de congestion ne se fait que si
le récepteur à de l’information à faire remonter.
Elle est inéquitable car même les équipements non
responsables de la congestion sont « invités » à ralentir leurs
émissions.
• Solutions : protocoles de signalisation
Le protocole CLLM
(Consolided Link Layer Management)
• Mécanisme optionnel
• Ce protocole permet au nœud en état de congestion d’en avertir ses voisins ainsi
que la source de la congestion.
• Utilisation du DLCI 1023 (séparé du flux de données) ou des bits ECN.
• Le message contient une liste de DLCI et demande implicitement au(x)
propriétaires du DLCI de suspendre la transmission.
• Le format du message CLLM est le suivant (format DLCI 2 octets)
Local Management Interface (LMI)
• LMI est un standard pour la signalisation entre DTE et les
commutateurs Frame Relay
• Il est responsable de l'administration des connexions et du maintien
de l’état entre les périphériques
• Il supporte les mécanismes suivants :
 Un maintien en vie de la connexion
 Des informations sur l’état des PVC : existence de nouveaux PVC
et suppression des existants, informations d'intégrité sur les PVC
 Un mécanisme de multicast
 Adressage global : donne une signification global au système
d'adressage au lieu d'une signification locale. Ainsi, cela fait
ressembler les réseaux Frame Relay au LAN
• Les LMI ont été développé indépendamment de Frame Relay et mis
en place avant. Ainsi il existe 3 LMI étant incompatible entre-eux
• Cisco, StrataCom, Northern Telecom et Digital Equipment
Corporation ont réalisé un type de LMI
LE PROTOCOLE LMI
(Local Management Interface)
Format de la trame LMI
• Le protocole LMI est une signalisation
complète séparée du transport de données.
• Adaptation de la signalisation Q.931 du
RNIS.
• Service optionnel, utilise le DLCI 0,
disponible uniquement au niveau de
l’interface utilisateur (UNI)
• Informe l’usager de l’état du réseau et de la
configuration. En particulier :
notifie l’addition, la suppression, l’état
et la disponibilité d’un PVC
met en œuvre un mécanisme
d’interrogation au niveau physique et
des PVC.
Etablissement d’un CVC
• Les messages d’établissement CV sont acheminés
sur le DLCI 0.
• Contiennent les paramètres de la liaison
demandée.
• Mécanismes généraux
Le format du message de Setup
• La référence d’appel (2 octets éventuels)
n’a qu’une valeur locale (Usager/Réseau)
et est donc différente à chaque extrémité.
• Elle identifie tous les messages de supervision
relatifs à une connexion.
• Le bit F (Flag) sert à repérer un message
appelant (F=0) d’un message appelé (F=1).
• Le champ relatant les capacités du réseau
support (Bearer Capability) n’est présent
que pour les compatibilités futures et indique
actuellement le codage en mode CCITT standard,
le mode binaire transparent et l’utilisation du
noyau LAP-D.
Inverse ARP
• DLCI peut être manuellement transposé à une adresse de
couche 3 par un routeur mais ce n'est pas envisageable dans
un réseau complexe
• Trop long à faire sur tous le matériel actif
• Un commutateur peut annoncer, via LMI, la création d'un
nouveau DLCI.
• Malheureusement, l'adresse de couche 3 n'est pas annoncé en
même temps
• Inverse ARP a été développé pour fournir un mécanisme à
l'association de DLCI dynamique à des adresses de couche 3:
Fonctionne de la même manière que ARP sur un LAN
Sur IP, avec ARP, le matériel connaît l'adresse IP est
souhaite connaître l'adresse MAC
Avec Inverse ARP, le routeur connaît l'adresse de la couche
2 qui est le DLCI et souhaite connaître l'adresse de couche 3
L’ENCAPSULATION
• Le relais de trames assure le transport de protocoles divers
(X.25,TCP/IP).
• Encapsulation ou tunneling
• Architecture générale.

Normalisation
• Encapsulation X.25 ANSI/TI.617 Annexe G
• Multi-protocole RFC 1490
L’encapsulation X.25
• Transport X.25 dans le relais de trames
• La trame LAP-B est directement encapsulée dans la trame FR.

Encapsulation de la trame LAP-B


L’ENCAPSULATION MULTI-PROTOCOLES
• Utilise la trame non numérotée de LAP-D
• Champs
PAD. Utilisé pour l’alignement. Prend la valeur 0x00.
Contrôle. Valeur 0x03.
NLPID. Identifie le protocole encapsulé.
Exemple de routage IP
• L’interface série du routeur 1 S0 est « divisée » en deux.
• A chacune de ces sous-interfaces correspond un réseau
d’interconnexion.
• Il est possible de router les réseaux 2 et 3 à partir de cette seule
interface.
• Autre utilisation : router de façon compartimentée deux flux
différents entre deux réseaux.
Interconnexion par Frame Relay
• Le relais de trames est parfaitement adapté à l’interconnexion de réseaux
locaux pour des protocoles divers et plus particulièrement pour X25 de
façon transparente (encapsulation ou tunneling).
• Il est vu par les protocoles comme un support physique.
• La segmentation est également prévue par le Frame Relay de façon
transparente pour les utilisateurs du réseau.
• Si le réseau reçoit une unité dépassant son MTU (Maximum Transfert
Unit), il la segmente et la réassemble en sortie après l’avoir encapsulée
dans une trame Frame Relay (sauf le champ DLCI).
• Si un fragment est perdu lors du processus de réassemblage, c’est
l’ensemble de l’unité de données qui est rejetée.
• Le Frame Relay permet un débit de 2 Mbit/s à 45 Mbit/s et des temps de
réponse très faibles.
• Il est particulièrement bien adapté aux forts trafics aléatoires tels que les
trafics d'interconnexion de réseaux locaux.
• Par contre les délais de transmission sont variables, le Frame Relay n'est
pas adapté aux applications telles que la téléphonie.

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