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Chapitre 1 L'Environnement Financier International

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FINANCE

INTERNATIONALE
2 MP CPT

MME S. BENTHABET SNOUSSI – 2 MP CPT 1


 Thème 1. Les marchés des capitaux internationaux
 Thème 2. Le marché des changes au comptant
 Thème 3. Le marché des changes à terme
 Thème 4. Les déterminants des taux de change
 Thème 5. La gestion du risque de change
 Thème 6. Les techniques internes de couverture du risque de change
 Thème 7. Les techniques externes de couverture du risque de change

MME S. BENTHABET SNOUSSI – 2 MP CPT


CHAPITRE I :
L’ENVIRONNEMENT
FINANCIER
INTERNATIONAL
• Le phénomène de la globalisation qui implique la libre
circulation de capitaux et la levée de plusieurs types de
contraintes,
• Une hausse considérable au niveau des échanges à l’échelle
internationale

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La mondialisation de la finance peut être présentée comme la
résultante de 3 autres évolutions majeures :
• La libéralisation des échanges économiques de pays à pays,
et de zone à zone, et l’avènement de sociétés
multinationales aux besoins financiers à l’échelle mondiale,
• La révolution des technologies de l’information, avec en
particulier le réseau Internet qui mondialise la disponibilité
de l’information à chaque seconde,
• L’explosion de l’ingénierie financière alimentée par les
avancées mathématiques de Black et Scholes, « pères » de
tous les produits dérivés et optionnels modernes.
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La globalisation financière est la mise en place d'un marché unifié des capitaux au
niveau mondial. Cela signifie que les entreprises multinationales industrielles ou
financières peuvent emprunter ou placer des capitaux sans limites où elles le souhaitent,
quand elles le souhaitent, en utilisant tous les instruments financiers existants.
Le système financier international est devenu un méga-marché unique des capitaux,
qui se caractérise par une double unité :
- de lieu : les places sont de plus en plus interconnectées grâce aux réseaux modernes
de communication ;
- de temps : il fonctionne en continu, 24 h sur 24, successivement sur les places
financières d'Extrême Orient, d'Europe et d'Amérique du Nord.
Désormais, celui qui investit (ou emprunte) recherche le meilleur rendement en
passant d'un titre à l'autre, ou d'une monnaie à l'autre, ou d'un procédé de couverture à
l'autre : de l'obligation en euro à l'obligation en dollar, de l'action à l'option au future ...
 Au total, ces marchés particuliers (financier, change, options, futures ...) sont devenus
les sous ensembles d'un marché financier global, lui-même devenu mondial.

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BCE
BRI
FMI

Institutions
financières
Banque internationales
Mondiale
G 20

FSB

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• BRI: La Banque des Règlements Internationaux (BRI)  a
pour fonctions d'assister les banques centrales dans leur
poursuite de la stabilité monétaire et financière, d'accueillir
la coopération internationale dans ces domaines et d'agir en
tant que banque des banques centrales.

• FMI : Le Fonds monétaire international (FMI) est une


institution internationale regroupant 188 pays, dont le rôle
est de « promouvoir la coopération monétaire internationale,
de garantir la stabilité financière, de faciliter les échanges
internationaux, de contribuer à un niveau élevé d’emploi, à
la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté».
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• Banque Mondiale : La Banque mondiale (BM) regroupe la
Banque Internationale pour la reconstruction et le développement
(BIRD), l’Association Internationale de Développement (AID, ou
IDA), créées pour lutter contre la pauvreté en apportant des aides,
des financements et des conseils aux Etats en difficulté, la Société
Financière Internationale (IFC), l'Agence Multilatérale de
Garantie des Investissements (MIGA) et le Centre International
pour le Règlement des Différends Relatifs aux investissements
(CIRDI). Elle fait partie des institutions spécialisées du système
de l’Organisation des Nations Unis (ONU).

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• FSB : Le Conseil de stabilité financière ou Financial Stability
Board (FSB), est un groupement économique international créé
lors de la réunion du G20 à Londres en avril 2009. Il regroupe
26 autorités financières nationales (banques centrales,
ministères des finances,...), plusieurs organisations
internationales et groupements élaborant des normes dans le
domaine de la stabilité financière.
• G20 : Le Groupe des vingt (G20) est un groupe composé de
dix-neuf pays et de l'Union européenne dont les ministres, les
chefs des banques centrales et les chefs d'États se réunissent
régulièrement. Il a été créé en 1999, après la succession de
crises financières dans les années 1990. Il vise à favoriser la
concertation internationale, en intégrant le principe d'un
dialogue élargi tenant compte du poids économique croissant
pris par un certain nombre de pays. 10

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• BCE : La Banque centrale européenne (BCE) est l'institution
monétaire de l’Union européenne. Elle est chargée d'émettre
l'euro comme une monnaie commune et unique, de définir les
grandes orientations de la politique monétaire de la zone euro et
de prendre les décisions nécessaires à sa mise en œuvre : c'est-à-
dire de maintenir le pouvoir d'achat de l'euro et donc la stabilité
des prix dans la zone euro. Cette zone comprend actuellement les
18 pays de l'Union européenne qui ont introduit l'euro depuis
1999.

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SECTION 1: LE SYSTÈME MONÉTAIRE INTERNATIONAL
 Le Système Monétaire International (SMI) représente le cadre
institutionnel des échanges internationaux. L’objectif du SMI est
d’assurer le développement équilibré des échanges internationaux
de biens, de services et de capitaux et donc de favoriser la
croissance des économies nationales.
 Il est constitué par l’ensemble des règles et des mécanismes qui
visent à l’émission, à la gestion et au contrôle de la monnaie
internationale.
 Il a pour rôle de fournir les liquidités nécessaires au
développement du commerce international, en facilitant les
mouvements des biens et services, ainsi qu’à un bon ajustement
international de l’épargne et de l’investissement, en facilitant les
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mouvements de capitaux.
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1- Evolution du Système Monétaire International

A- Le Système de l’étalon-or ou Gold Standard (1870 -


1914)
Le Système du Gold Standard, qui a fonctionné en Europe et
en Amérique du Nord jusqu’en 1914, reposait sur un certain
nombre de principes qui sont sensés pouvoir instaurer sur le
marché international une indispensable confiance.
L’étalon-or est un système monétaire dans lequel l’unité
monétaire est définie en référence à un poids fixe d’Or, chaque
monnaie nationale est librement convertible en or.
Les règlements entre pays sont effectués en or. Comme
chaque monnaie nationale est fixée en poids d’or, le taux de
change entre deux monnaies est fixe, et égal au rapport entre
les poids d’or respectifs. 13

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B- Le SMI de 1918 à 1944
La guerre de 1914-1918 diminua considérablement les relations
commerciales entre les pays. Les exportations d’or diminuèrent
et des restrictions aux mouvements de capitaux furent introduites
et amenèrent la fin du système Gold Standard.
Un nouveau système international voit le jour. Il constituait un
aménagement du système Gold Standard.
Dans ce système de « Gold Exchange Standard », les réserves
des banques centrales sont constituées en or et en monnaie de
réserves convertibles en or.
Ses caractéristiques: 2 monnaies sont définies par rapport à
l’or ; Le $ =1,670g d’or et La £ = 8,130g d’or
Les autres monnaies sont définies par rapport au $ ou à la £.
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C- Le SMI de Bretton Woods de 1944 à 1971
Ce sont les enseignements des années 30 qui ont conduit à la
conception du système de Bretton Woods. Les restrictions au commerce
et aux paiements durant l'entre-deux-guerres ainsi que la politique de
change s'étaient traduites par une contraction désastreuse du commerce
et de la production dans le monde.
En juillet 1944, 44 pays se rencontrent à Bretton Woods afin de définir
les principes d’un nouveau système monétaire international.
 L’or conserve un rôle important, et comme les États-Unis disposent
alors des trois quarts du stock mondial d’or, le dollar devient le centre
du système.
La conférence de Bretton Woods débouche sur la mise en place d’un
système de changes fixes, dans lequel chaque monnaie est convertible
en dollar avec une marge de fluctuation de ± 1%.
Le dollar est lui-même convertible en or, au taux de 35 $ pour une
once.
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 Deux institutions furent créées lors de cette réunion :

 Le Fonds Monétaire International (FMI) chargé de


surveiller le système monétaire international et de favoriser
à la fois l'élimination des restrictions de change applicables
au commerce des biens et des services et la stabilité des
taux de change.
 La Banque Internationale pour la Reconstruction et le
Développement, communément appelée la Banque
Mondiale, chargée de fiancer la reconstruction des
économies détruites par la guerre.

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D- Effondrement du système de Bretton Woods
La stabilité du système de Bretton Woods supposait que la balance
commerciale américaine ne soit pas déficitaire. Or, elle le devient à partir
des années soixante, du fait de la baisse des importations européennes.
Le déficit de la balance des paiements américaine est réglé par l'émission
de dollars.
Les banques centrales non américaines réclament la convertibilité en or,
de ces dollars accumulés. La convertibilité du dollar en or est supprimée en
août 1971.
 Après une dévaluation du dollar par rapport à l’or et un élargissement des
marges de fluctuation , les monnaies flottent progressivement avant que les
accords de la Jamaïque, en 1976, ne décrètent officiellement que l’or n’est
plus liquidité internationale.
Depuis 1973, le système monétaire international peut être décrit comme
un non système. Les pays peuvent choisir pratiquement toute politique de
change qu’ils souhaitent. Il existe donc tout un spectre de régimes de
change, allant des changes fixes aux changes purement flottants. 17

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Depuis l’effondrement du système de Bretton Woods, le système
monétaire international est devenu instable, malgré les efforts de
gestion concertée des parités cherchant à limiter les trop fortes
fluctuations des cours du dollar (accords du Plaza et du Louvre en
1985 et 1987).
Le dollar reste toujours le moyen de paiement international le plus
utilisé. Il est néanmoins concurrencé par le yen et l’euro, qui
s’impose progressivement comme une monnaie forte, du fait de la
politique monétaire restrictive de la BCE.

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2- Les régimes de change

Le régime de change se définit comme l’ensemble des règles


qui déterminent l’intervention des autorités monétaires sur le
marché des changes, et donc le comportement du taux de
change. Le choix d'un régime de change revêt une grande
importance puisqu'il met en cause la politique économique
d'un pays, ses marges de manouvre et ses différents
ajustements macro-économique.

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Le triangle des incompatibilités (Mundell)

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A travers ce triangle, les autorités monétaires d’un pays sont
contraintes de choisir entre trois principes attractifs à la fois en
tant qu’instruments et objectifs :
-fixer le taux de change pour les besoins de la stabilité relative
des prix,
-bénéficier d’une libre mobilité des capitaux pour des besoins
d’efficience et de flexibilité
-et jouir d’une autonomie dans la conduite de la politique
monétaire pour des besoins de stabilisation macroéconomique.

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Depuis l'abandon officiel en mars 1973 du régime de change de
Bretton Woods qui était caractérisé par (1+2, non 3), les
monnaies des pays les plus riches ont entre elles des taux de
change flexibles. Ainsi du dollar, de l'euro et du yen.
Entre ces trois zones le système est caractérisé par : (1+3, non 2).
Pour les autres pays, la situation est variable. Certains grands
pays, tels la Chine, affichent une politique de change en pratique
fixe à l’égard du dollar, mais librement ajustable à leur initiative.
De plus, leur monnaie n’est pas totalement convertible : ils
exercent un contrôle des changes. Ils conservent ainsi une
certaine autonomie de politique monétaire. Leur situation se
caractérise donc par (1+2, non 3).

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La littérature récente insiste sur l'importance des facteurs
politiques dans le processus du choix d’un régime de change.
L’accent est mis aussi sur la "peur de flottement" qui oriente les
pays à choisir un régime fixe de facto.
Plusieurs études récentes ont mis l'accent sur l'importance des
variables politiques dans le processus du choix d'un régime de
change.
La démocratie et le nombre de révolutions c'est à dire le transfert
du pouvoir régulier d'une partie à une autre, ainsi que le nombre du
changement des gouvernements sont déterminants et influencent
parfaitement les décisions du choix du régime de change.

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A- Régime de change Fixe : Les autorité monétaires fixent le
taux de change en rattachant la monnaie nationale à une devise
ou à un panier de devises avec une parité fixe.
Inconvénients
Avantages
• Nécessité pour les BC de disposer de
• des
réserves de change importantes
échanges
internationaux
manque de liquidité sur le marché
des changes
• Maitriser les
fondamentaux
• Politique monétaire inefficace
économiques
• Les taux de change peuvent être
maintenus à des niveaux incompatibles
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avec les fondamentaux économiques


MME S. BENTHABET SNOUSSI – 2 MP CPT
Les régimes de change fixes comprennent :
L’union monétaire est le régime de change le plus strict dans
lequel le taux de change des pays membres est fixé de manière
irrévocable. Plusieurs pays adoptent une monnaie commune
ainsi qu’une banque centrale qui met en œuvre la politique
monétaire commune et gère les réserves de change de l’Union.
La zone UEMOA constitue un exemple d’union monétaire.
L’UEM est une union monétaire.
•La dollarisation est un système dans lequel, un pays adopte la
monnaie d’un autre comme sa propre monnaie. Le principal
objectif et d’importer la crédibilité du pays émetteur de la
monnaie étrangère. C’est l’exemple du Panama et de l’Equateur
qui ont choisi la dollarisation.
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 La caisse d’émission ou « currency board » est un régime de
change basé sur un engagement explicite de la banque centrale
à convertir la monnaie domestique contre une devise
particulière à un taux fixe. La base monétaire est entièrement
gagée sur les réserves de change dans la monnaie de
rattachement, ce qui implique une perte d’autonomie de la
politique monétaire. Un exemple de caisse d’émission est
l’Argentine de 1991 à 2001.
 Autres régime conventionnel de parités fixes. Le pays rattache
sa monnaie à un taux fixe à une grande monnaie ou un panier
de monnaies, mais autorise une bande de fluctuations de + ou –
1% par rapport à ce cours de référence.
MME S. BENTHABET SNOUSSI – 2 MP CPT 26
B- Régime de change Flottant : Le taux de change est
déterminé librement sur le marché des changes par le jeu de
l’offre et de la demande des devises . Flottement pur ou
libre
Flottement impur ou géré
Avantages
• Pas d’obligation de détenir Inconvénients
d’importantes réserves en • Les cours de
devises change enregistrent
• Les politiques monétaires une forte volatilité
sont plus autonomes • L’incertitude
• Les mouvements du taux • Le coût des
de change ramènent la opérations de
balance des paiements à couverture
l’équilibre 27

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- Le régime de change flexible
Dans un régime de change flexible, le cours de la monnaie est
déterminé librement sur le marché des changes, par l’offre et la
demande de devises. Ce système est connu sous le nom de «
flottement pur ».
Les Banques Centrales n’interviennent pas et laissent le marché
s’équilibrer librement selon la loi de l’offre et de la demande
indiquent que les modifications du niveau relatif des prix
aboutissent à une modification parallèle des taux de change. La
politique monétaire retrouve alors son autonomie, mais la
Banque Centrale abandonne le contrôle sur l’évolution du cours
de change nominal.

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- Régime de change intermédiaire
Entre les deux régimes extrêmes, on trouve les régimes intermédiaires,
qui se distinguent selon les fluctuations que la Banque Centrale autorise
au tour de la parité de référence et selon la fréquence de réalignements de
cette parité. On présentera deux régimes :
La parité glissante: le taux de change est ajusté périodiquement, à un taux
fixe annoncé au préalable ou en réponse aux changements de certaines
variables indicatrices, comme le différentiel d’inflation avec le pays
d’ancrage afin de maintenir la compétitivité- prix. Exemple (Bolivie,
Costa Rica …)
Le régime de flottement administré: les taux de change sont flottants,
mais des interventions ponctuelles ou coordonnées des Banques
Centrales informent les marchés sur la parité considérée comme
souhaitable. Il s’agit d’un « flottement impur ». Cette approche permet
aux autorités monétaires d’influencer les mouvements du taux de change
à travers une intervention active, sans spécifier ou pré-annoncer une
trajectoire pour le taux de change, la Banque Centrale ne s’engageant 29pas
sur un taux de change ciblé.MME S. BENTHABET SNOUSSI – 2 MP CPT
SECTION 2 : LA BALANCE DES PAIEMENTS

La balance des paiements est un document comptable qui enregistre


toutes les opérations commerciales, financières et monétaires
intervenues au cours d’une période donnée entre les résidents et les
non-résidents.
Instrument précieux d’analyse, la balance des paiements fournit des
indications non seulement sur l’insertion d’un pays dans
l’économie mondiale, mais également sur la situation économique
et financière de ce pays.

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MME S. BENTHABET SNOUSSI – 2 MP CPT


La balance des paiements

La balance des transactions La balance des


courantes : regroupe les échanges capitaux: regroupe les
de marchandises, de services, capitaux de long terme et de
les flux de revenus et les transferts court terme du secteur privé
courants entre un pays et le reste du non bancaire.
monde. -Solde excédentaire
déficit de la balance des
transactions courantes
- Solde négatif le pays a
Balance beaucoup investi à l’étranger
La balance des
commerciale
invisibles
(X - M) 31

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1- La balance des transactions courantes:
Recense toutes les opérations définitives d’un pays c’est-à-dire les
opérations qui ne donnent pas lieu ultérieurement à des flux en sens
inverse.
Le solde des transactions courantes permet de savoir si une
économie vit ou non au dessus de ses moyens.
-Un déficit des transactions courantes correspond à un excédent au
niveau des mouvements de capitaux. Cela signifie que le pays doit
s’endetter à l’extérieur, accepter des investissements étrangers sur
son sol ou encore réduire ses créances sur l’extérieur.
-Un pays présentant un solde créditeur dégage une capacité
d’épargne excédentaire: il produit plus qu’il ne consomme.

Cette balance est la résultante de deux balances: la balance


commerciale et la balance des invisibles.
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• La balance commerciale:
Compare les exportations et les importations. Elle permet de
mesurer de mesurer la compétitivité d’un pays face à ses
concurrents. Elle fournit aussi le taux de couverture du
commerce extérieur, c’est-à-dire le rapport des exportations
aux importations (X/M).
Un déficit de la balance commerciale impose de trouver des
devises pour régler les exportateurs étrangers.
• La balance des invisibles:
Représente les échanges qui ne donnent pas lieu à des
mouvements de marchandises (frais de transport et
d’assurance, tourisme, dividendes des investissements
effectués à l’étranger) et des mouvements sans contre partie
(transferts unilatéraux: le rapatriement des revenus des
travailleurs immigrés constitue un poste important de ces 33

transferts).
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2- La balance des capitaux
Regroupe les capitaux de long terme et de court terme du
secteur privé non bancaire.
-Un solde excédentaire correspond à un déficit de la balance
des transactions courantes. Ce déséquilibre est financé à l’aide
de ressources étrangères qu’il faudra rembourser
ultérieurement. Un pays empruntant beaucoup améliore de ce
fait sa balance des capitaux.
-Un solde négatif de cette balance peut indiquer que le pays a
beaucoup investi à l’étranger, cette exportation de capitaux est
porteuse de revenus futurs.

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3- L’intérêt de la balance des paiements dans la prévision
de l’évolution des cours de change:
La balance des paiements permet de prévoir l’évolution des
cours de change. Des déficits durables ont généralement des
effets défavorables sur la valeur de la monnaie du pays.

•Dans un système de taux de change fixe, les déficits


persistants de la BP entrainent des dévaluations de la monnaie
du pays et inversement, les excédents persistants entrainent des
réévaluations. Dans un tel système, les autorités monétaires
interviennent afin de maintenir la balance en équilibre.

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• Dans un système de taux de change flottant, les autorités
monétaires n’ont pas à intervenir:

En cas de déficit de la BP, la monnaie nationale est offerte sur


le marché des changes. Sa valeur aura tendance à diminuer.
On s’attend alors à une dépréciation de la monnaie nationale.
En cas d’excédent de la BP, la monnaie nationale est demandée
sur le marché des changes. Sa valeur aura tendance à
augmenter. On s’attend alors à une appréciation de la
monnaie nationale

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