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Couple Écran-Fim

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Département de physique

MST: Génie Biomédical :Instrumentation et Maintenance

LE COUPLE ECRAN-FILM

Réalisé par : Demandé par :


Imane DIOUANE Mr:M.HARMOUCHI
Sara NASSIM 2018/2019

Meryem OTMAN MIMI


Meryem OTMAN 2019/2020
Introduction
Introduction

Objectifs :
 Connaître le principe de fonctionnement et les caractéristiques des
écrans renforçateurs et des films radiographiques
 Connaître le principe et les modalités du développement d'un film

radiographique

 Découvrir comment se fait la maintenance du couple écran-film.


PLAN
1
Terminologie et principe
général du CEF

2 Le film radiologique et ses


caractéristiques

3 L’ écran renforçateur et
ses caractériqtique

Le couple écran -film

5
La maintenance du couple
écran-film
Terminologie
Terminologie
La résolution spatial : La capacité à distinguer des structures fines dans l'image

La sensibilité : Correspond à la plus petite variation de dose détectable par le


capteur.
La DQE : l’efficacité avec laquelle un détecteur convertit en
signal le maximum de photons incidents.
L’image latente :
La fluorescence :
Principe général :

1-Image radiante
Principe général:

couple écrans renforçateurs–film


argentique (double face)

2-Image latente
Principe général:

3-Image analogique

traitement chimique ''photographique''


(révélateur fixateur, lavage+++)
Le film radiographique
Le film radiologique

1 Les constituants du film

2 Formation de l’image latente

3 Les caractéristiques du film

4 Le développment du film
-Développment manuel
-Développement automatique
Le film radiographique:

Le film photographique fut le premier détecteur à être utilisé en radiographie, dès la


découverte des rayons X. Mais sa sensibilité à l’exposition aux rayons X étant très
faible, le film fut très rapidement associé à des écrans renforçateurs luminescents,
l’ensemble étant disposé à l'abri de la lumière, dans une cassette(chambre noire) qui
est placée derrière l'objet à radiographier.
La composition du film radiographique
Le film radiographique:
La couche de protection :

 Epais de 10 microns;
 Perméable;
 Lisse;
 Assure une protection mécanique;
 Permet d'éviter les rayures et les pliures mais le film reste
fragile;
Le film radiographique:
Le support :
 Il est constitué aujourd’hui du polyester, qui remplace le triacétate de cellulose;
 Il a une épaisseur qui varie de 180 à 250 microns selon le type de film;
Le film radiographique:
L’emulsion :
 C’est l’élément sensible à la lumière;
 forme une couche d'une épaisseur de 25 microns;
 elle comprend:
 des cristaux d’halogénure d’argent (95%);
 une gélatine;
 un sensibilateur chromatique;
 un stérilisant;
Le film radiographique:
L’emulsion :

LA GELATINE

 Elle est extraite de la matrice protéique des os ou des tissus


conjonctifs;

 Elle permet la pénétration des bains de traitement du film;


Le film radiographique:
L’emulsion :
L’HALOGENURE D’ARGENT:
C’est le matériau photosensible de l’émulsion. Composé :
de bromure d’argent (90 à 99%) et d’iodure d’argent (1à10%).
Les cristaux présentent des imperfections;
Une sensibilisation chimique particulière est appliquée (composé souffré AgS) formant le
centre de sensibilité à la surface du cristal;
Le film radiographique:
La couche anti-halo :
 Utilisée dans les couples écran-film monocouches;
 la netteté est ainsi améliorée;
 la rapidité est diminuée;
Le film radiographique:
La couche anti cross-over :
 Utilisée dans les couples écran-film bicouches;
 Les couches anti cross-over sont situées de part et d’autre du support du film.
Le film radiographique:
Formation de l'image latente selon la théorie de Gurney et Mott:

L'image latente d'une photographie est l'image présente sur un film exposé mais


pas encore développé.

Br -  + photon  -------------- Br + e-
Le film radiographique:
Formation de l'image latente selon la théorie de Gurney et Mott:

 Il sont piégés par des germes de sensibilité S(ou imperfection) sur lesquels ils
viennent s'acumuler.
Le film radiographique:
Formation de l'image latente selon la théorie de Gurney et Mott

 Les ions Ag+ sont alors attirés vers S et s'y déchargent sous forme d'Ag métallique
 
Ag+  + e-  --------------- Ag
Les caractéristiques photographiques du
film radiologique:
La densite optique
La courbe caracteristique
La rapidite
La densité optique
 La densité optique decrit le noircissement du film.
 Elle représente le logarithme de l’opacité du film à la lumière émise par le
négatoscope.
15%
C
55% 30%

A B
La courbe caracteristique
La courbe sensitométrique a une forme sigmoïde qui peut être décomposée en quatre
parties: La zone de latence correspond
à la partie du film non exposée
aux rayons X.
Le pied de la courbe marque
le début de l'action
photographique des rayons X.

La zone de proportionnalité


모바일 이미지 c’est La partie linéaire de la
courbe entre la densité optique

et l’exposition, qui peut être vue


comme la partie utile de la courbe.
L’épaule de la courbe, il marque
le début de la saturation.
Latitude d’exposition
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Cette zone est définie par sa pente qui s’appelle


Elle definie la gamme des valeurs d’exposition qui corre- le gamma du film, ou le facteur de contraste qui est la
spond a des noircissements variables et donc a des details tangente de l’angle qu’elle forme avec l’axe des
abservables et distinguables. abscisses.
Les films bas
contraste

Ils possèdent une latitude


d’exposition plus étendue.
ils sont utilisés pour
étudier les structures
ayant déjà un contraste Les films haut
naturel élevé.
contraste

Ils possèdent une latitude


d’exposition très réduite,
quipermet de distinguer en
contraste les structures
ayant des densités voisins.
La rapidite du film
 Elle reflète la dose nécessaire pour obtenir une densité optimale de 1 au-dessus du voile de
base.
 C’est la capacité d’un film à générer une image radiographique en fonction d’une quantité de
rayons X plus ou moins grande.

C
55% 30%

A B

Plus la courbe se situe à gauche plus le système est rapide.


Le développement du film
radiologique
Le developpement manuel

 Le traitement classique d'un film radiographique correspond à une suite d'opérations dont chacune a son im -
portance.

 Il s'effectue le plus fréquemment dans une chambre noire ou dans des boîtes de développement hermétiques à
la lumière du jour.

 Les différentes étapes du traitement sont:


1-La revelation
2-Le fixage
30%
3-Le lavage
4-Le sechage

A B
La revelation
 L'émulsion est trempée dans un bain révélateur contenant une substance réductrice. La réaction chimique se
produisant est décrite par la formule chimique suivante:

30%

A B
La revelation
La composition du bain révélateur est la suivante:

 Les substances réductrices : est un mélange d’hydroquinone  C6H4(OH)2 et de phénidone C9H10N2O.


 Un accélérateur : l’hydroxyde de sodium (NaOH).
 Un 'antioxydant ou Un conservateur : le sulfite de sodium.
 Une substance antivoile : bromure de sodium.
 Le tannant : il est constitué d'un aldéhyde

La durée du développement varie en fonction de différents facteurs:


30%
 l'état du bain révélateur : température et degré de vieillissement.
 Selon les fabricants.
.

A B
Le fixage
 Le but du fixage est donc d'obtenir une dissolution du bromure d'argent inattaqué afin d'empêcher un
noircissement ultérieur.

 L’agent fixant est du thiosulfate de sodium ou d’ammonium. La réaction se déroule en milieu acide, le pH est
maintenu autour de 4 à 5 grâce à des composés acides et tampons.

30%

A B
 La durée totale nécessaire de fixage est de dix minutes à 20° C .
Le lavage

 Le lavage des films élimine les composés chimiques résiduels, et en particulier les traces de fixateur qui
subsistent après l'étape précédente. Il permet la bonne conservation des films, un lavage insuffisant se traduit par
un jaunissement rapide de l’image argentique car l’hyposulfite résiduel va réagir avec l’argent pour donner du
sulfure d’argent. 

 Le lavage doit se faire obligatoirement à l'eau courante et ce pendant dix à vingt minutes.
30%

A B
Le séchage

 Il peut se faire soit par exposition à un rayonnement infrarouge, soit par circulation d'air chaud à la surface du
film.

30%

A B
Le développement automatique :
Le film, sorti de la cassette dans le noir
relatif (lumière inactinique)

les films de formats différents sont


transportés à vitesse constante au
travers des bains et de l'enceinte de
séchage

La température des bains est


constamment contrôlée
Le développement automatique :
Les avantages du développement automatique

 La durée du traitement pour obtenir un film totalement sec, prêt à être archivé, est
raccourcie (environ 4 à 6 minutes contre 25 à 35 minutes pour le traitement manuel)

 Plusieurs films peuvent être traités en même temps

 Un gain de temps pour l’opérateur

 Les facteurs intervenant dans le traitement (température, durée…) sont


contrôlés automatiquement par la machine.
Le développement automatique :
Les inconvénients du développement automatique :

 Des films spéciaux doivent être utilisés (produits hautement concentrés


empêchant l’utilisation de film classique)

 Il n’existe aucun moyen de modifier les différentes étapes au cas où le film est sou-
sou sur-exposé

 Le développement automatisé entraîne un investissement et un coût de


fonctionnement et de maintenance beaucoup plus important

NB: La qualité des films obtenus par traitement automatisé ainsi que leur
conservation sont identiques à celles obtenues par traitement manuel
Les parties mécaniques de la développeuse 

Rouleaux de révélateur/fixateur
Les parties électriques de la développeuse 

Moteur d’entrainement
de 220V

Résistance et ventilateur
de séchage 220V

Pompe de régénération
220V
Les parties électriques de la développeuse 

Pompe de recirculation
+la résistance des
bains220V

Régulateur de
températures des bains
Les écrans renforçateus
L’écran renforçateur

1 Les constituants de l’écran

2 Les types de l’écran

3 Les caractéristiques de l’écran


Le rôle des écrans renforçateurs:

 Les photons de lumière générés sont émis dans toutes les directions ,l'écran peut donc
être situé:
• avant le film.
• après le film.
• dédoublé de part et d'autre.
La composition des écrans renforçateurs:
Un écran renforçateur comporte typiquement quatre couches:
1)Une couche de matière élastique (feutre, mousse,…) (0.20mm à 0.30mm);
 "plaquer" l'écran contre le film quand on ferme la cassette, de façon à obtenir
un bon contact et une bonne transmission des photons.
2) Un support cartonné réfléchissant (0.17mm à 0.25mm) souvent de couleur
blanche constitué en polyester.
La composition des écrans renforçateurs:

3) La couche active:

Cristaux luminescents avec une épaisseur qui varie de 200 à 300µm


10 fois plus que l'émulsion photographique .
 Contenus dans un polymère souple.
 Constitués de tungstate de Calcium (CaWO4) (fusion de tungstate de
sodium et de chlorate de calcium) ou de terres rares .
La composition des écrans renforçateurs:
4) Une fine couche (≈20µm) L‘oxyde d’indium-étain: Transparente protectrice a
pour fonction la protection de la couche de cristaux fluorescents.

 Elle présente des propriétés antistatiques éliminer les artefacts sous la


forme d’arborescences,
 Eliminer l’attraction de la poussière  éviter l’apparition de zones d’hypodensités
sur le film.
La composition des écrans renforçateurs:

la Couche réfléchissante d'oxyde de titane ou de magnésium


La composition des écrans renforçateurs:

l'incorporation d'un pigment coloré dans la couche fluorescente de l’écran


renforçateur permet d'absorber la lumière diffusée à distance avant qu’elle n’atteigne le
film (le trajet étant plus long jusqu'au film.).Ces pigments de couleur jaune diminuent la
rapidité et sont utilisés dans les écrans renforçateurs lents afin d'obtenir de fins détails. 
Les types des écrans renforçateurs:

 les écrans renforçateurs ont 2 propriétés essentielles mais qui sont opposées:
• Un pouvoir amplificateur définissant la vitesse des écrans permettant des
temps de poses courts;
• Leur finesse qui détermine la résolution spatiale;
 
Les caractéristiques des écrans renforçateurs:
Absorption des rayons X :
Les photons X sont absorbés par l’écran lorsqu’ils interagissent par 
effet photo-électrique avec les électrons des couches profondes des luminophores.
La fraction de photons X absorbés dépend:
  - de l’énergie du faisceau et du Z du luminophore (effet photo-électrique);
  - de l’épaisseur de la couche luminescente;
Les caractéristiques des écrans renforçateurs
Absorption des rayons X :
L’efficacite de conversion
L’efficacité de conversion caractérise l’efficacité avec laquelle l’écran renfor-
çateur convertie l’énergie photonique en énergie lumineuse (bleu pour les
écrans en tungstate de calcium ou vert pour les écrans aux terres rares (lan-
thanides).

30%

A B
Le couple écran-film
Les configurations du couple écran-film:
• Film monocouche couplé à un seul écran
postérieur

 La grande finesse des images compense la


relativement faible rapidité
 Emploi justifié dans la radiographie des
extrémité et du sein .

• Film bicouche couplé à un deux écrans


renforçateurs
Les caractéristiques du couple écran-film
Facteur d’intensification :
Représente la différence d’exposition nécessaire pour obtenir la même densité sur un
film, avec et sans écran renforçateur.

Exposition nécessaire sans écran

Exposition nécessaire avec écran

Détermine l’efficacité globale

RAPIDITE
Les caractéristiques du CEF
La résolution Sensibilité Dynamique EQD
Spatiale de mesure

Film 10/16 pl/mm 5à 10 uGy 100 20%


monocouche

Film bicouche 4/10 pl/mm 1à 5 uGy 100 30%


La maintenance du CEF
La maintenance préventive  du CEF
Le contrôle doit porter sur :

1-Le stockage des films :


 Les films vieillissent sous l’effet de la température et de l’humidité, ce qui va se traduire
par une augmentation du voile de base et des pertes de sensibilité ou de contraste
stockage chronologique et vertical
 La température de la salle de stockage ne doit pas dépasser 22°.
 On évitera les coups d’ongle, les traces de doigts (fausses images de calcifications en
mammographie)

 La conservation des films se fera au mieux à la verticale pour éviter


l’écrasement de l’émulsion.
La maintenance préventive  du CEF
2-Le contrôle du couple film –écran :

2-1-Contrôle des écrans :


 Il repose en premier lieu sur le nettoyage périodique des écrans, les moindres
poussières créant sur les films des points clairs pouvant poser des problèmes
d’interprétation, principalement en mammographie où ils peuvent simuler des
microcalcifications.
 En mammographie, ce nettoyage doit être quotidien.
La maintenance préventive  du CEF
 
Une machine doit être entretenue avec soin :
Certains rouleaux facilement accessibles par le dessus de la machine, doivent être
rincés et brossées tous les jours ;
Il est souhaitable une fois par trimestre (au moins pour les machines à
gros débit) qu’un technicien vienne faire une révision plus complète .

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