Droit Social
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LE CONTRAT
Le contrat de travail est un contrat par lequel le salarié
s’engage à mettre sa force de travail au service de
l’employeur sous les ordres duquel il se place moyennant une
rémunération.
Le contrat de travail est un contrat d’adhésion ou de grès à
grès à titre onéreux synallagmatique à exécution successive.
I. Les conditions de fonds
- Consentement
- Capacité –Employé 16 ans -19ans autorisation paternelle
- Objet -Taches –Employé /Rémunération -Employeur
II. Les conditions de forme
A. Les clauses générales
Identité des parties
– lieu de travail
– grade du salarié
– date de début et de fin du contrat de travail
– la description sommaire des taches
– le poste
– éléments de rémunération
– périodicité de la paye
– la durée du travail
– référence à la convention collective applicable
– référence au règlement intérieur B. Les clauses spécifiques
Seules les clauses qui n’ont pas pour effet de priver le salarié de ces libertés individuelles sont licite.
Il n’est pas possible d’incérer une clause de célibat dans un contrat de travail.
1. La période d’essaie
Ca durée maximal renouvelable une fois est de deux mois pour les ouvriers, trois mois pour les agents de maitrise et techniciens, quatre mois pour les cadres.
2. La clause de non concurrence
C’est une clause interdisant au salarié de travailler dans une entreprise concurrente en cas de rupture du contrat.
Pour être licite elle doit être :
- écrite
- limité dans le temps et dans l’espace
- raisonnable pour ne pas porter attente à la liberté de travail du salarié
Depuis peut la cour de cassation exige une indemnité si ces conditions ne sont pas respectées.
3. La clause de mobilité
Elle permet à l’employeur de modifier librement le lieu de travail du salarié.
Elle peut être dangereuse pour le salarié qui risque des mutations fréquentes.
Il sera considéré comme démissionnaire s’il refuse.
Il perdra de nombreux droit (chômage).
Elle doit être écrite.
4. La clause de dédit formation
Elle permet à l’employeur d’exiger du salarié le remboursement des frais de formation dans certain cas de rupture du contrat de travail.
Elle doit être écrite et ne concerner que les cas de démission ou de licenciement pour faute grave ou lourde.
B. Les clauses spécifiques
1. La période d’essaie
Ca durée maximal renouvelable une fois est de deux mois pour les ouvriers, trois
mois pour les agents de maitrise et techniciens, -6 mois a 12 mois pour les cadres.
Incluse dans le CDI ou CDD
2. La clause de non concurrence
C’est une clause interdisant au salarié de travailler dans une entreprise concurrente
en cas de rupture du contrat.
3. La clause de mobilité
Elle permet à l’employeur de modifier librement le lieu de travail du salarié.
4. La clause de formation
Elle permet à l’employeur d’exiger du salarié le remboursement des frais de
formation dans certain cas de rupture du contrat de travail.
Les types de contrats de travail
1. Le contrat à durée indéterminée (CDI)
La Durée n’est pas fixée,
C’est la règles générale, Le contrat est réputé conclu
pour une durée indéterminée sauf s’il en est disposé
autrement par écrit,
Il prend fin par la volonté des deux parties,
Le CDI peut être oral ou écrit,
2. Le contrat à durée déterminée (CDD)
L’employeur doit fixer la durée du contrat
Le CDD est obligatoirement écrit,
Le recours au CDD est autorisé que dans les cas cités ci-
dessous:
lorsque le travailleur est recruté pour l’exécution d’un
travail lié à des contrats de travaux ou de prestations non
renouvelables,
lorsqu’il s’agit de remplacer le titulaire d’un poste qui
s’absente temporairement
lorsqu’il s’agit pour l’organisme employeur d’effectuer
des travaux périodiques à caractère discontinu,
- lorsqu’un surcroit de travail, ou lorsque des motifs
saisonniers le justifient,
- lorsqu’il s’agit d’activités ou d’emplois à durée
limitée ou qui sont par nature temporaires.
Le contrat de travail CDD conclu en enfreignant les
conditions du CDD (article 12), le contrat est réputé
CDI
3. Le contrat à temps partiel
Le contrat de travail peut être conclu également pour
une durée indéterminée mais pour un temps partiel,
- le volume de travail disponible ne permet pas de recourir
aux services à plein temps d’un travailleur,
- le travailleur en activité en fait la demande pour des
raisons familiales ou convenances personnelles et que
l’employeur accepte.
En aucun cas le temps partiel de travail ne peut être
inférieur à la moitié de la durée légale de travail (20h).
A/ DROITS FONDAMENTAUX DES
TRAVAILLEURS :
Les travailleurs jouissent des droits
fondamentaux suivants :
exercice du droit syndical ;
négociation collective ;
sécurité sociale et retraite ;
hygiène, sécurité et médecine du travail ;
repos ;
participation à la prévention et au règlement des
conflits de travail ;
recours à la grève ;
Occupation effective d’un poste de travail
Respect de leur intégrité physique et morale et de
leur dignité ;
Protection contre toute discrimination pour occuper
un poste autre que celle fondée sur leur aptitude et
leur mérite ;
à la formation professionnelle et à la
promotion dans le travail ;
au versement régulier de la rémunération
qui leur est due ;
aux œuvres sociales ;
à tout avantage découlant spécifiquement
du contrat de travail.
B/ OBLIGATIONS FONDAMENTALES DES
TRAVAILLEURS
Accomplir les obligations liées à leur poste de travail,
Exécuter les instructions données par la hiérarchie
désignée par l’employeur
Respecter les mesures d’hygiène et de sécurité établies
par l’employeur
Participer aux actions de formation, de
perfectionnement et de recyclage organisées par
l’employeur
Ne pas avoir d’intérêts directs ou indirects avec une
entreprise ou société concurrente, cliente ou sous
traitante, sauf accord de l’employeur
ne pas divulguer des informations d’ordre professionnel
La suspension de la relation de travail
La suspension de la relation de travail intervient de droit
par l'effet :
de l'accord mutuel des parties (mise en disponibilité)
des congés de maladie ou assimilés tels que prévus par la
législation et la réglementation relative à la sécurité
sociale;
de l'accomplissement des obligations du service national
de l'exercice d'une charge publique élective;
de l'exercice d'une charge publique élective;
de la privation de liberté du travailleur tant qu'une
condamnation devenue définitive n'aura pas été
prononcée;
d'une décision disciplinaire suspensive d'exercice de
fonction;
de l'exercice du droit de grève légalement,
du congé sans solde.
Les travailleurs visés par les cas cités ci-dessus sont
réintégrés de droit à leur poste de travail ou à un poste
de rémunération équivalente à l'expiration des périodes
ayant motivé la suspension de la relation de travail.
Cessation de la relation de travail
La relation de travail cesse par l'effet de :
la nullité légale du contrat de travail;
l'arrivée à terme du contrat de travail CDD
la démission;
le licenciement disciplinaire
l'incapacité totale de travail, telle que définie par la
législation;
le licenciement pour compression d'effectifs (économique);
Cessation de la relation de travail
la cessation d'activité légale de l'organisme employeur;
la retraite;
le décès.
A la cessation de la relation de travail, il est délivré au
travailleur un certificat de travail indiquant la date de
recrutement, la date de cessation de la relation de travail
ainsi que les postes occupés et les périodes
correspondantes.
LE REGLEMENT
INTERIEUR
INTRODUCTION.