Chap 9
Chap 9
Chap 9
Plan
Résistivité et conductivité électriques
Effet de la température et impuretés
Théorie des bandes
Semi-conducteurs
Piézoélectricité
Conductivité, Résistivité et Résistance:
L
Va Vb ( )I
S
L
( )I
S
: Résistivité (.m)
: Conductivité (.m-1)
Résistivités à 20 °C en .m
les électrons ont de plus en plus de mal à circuler entre les atomes
(collisions)
ρ ρo [1 α (T To )]
0 est la résistivité à une température de référence T0
R Ro [1 α (T To )]
Fil chauffant
Exemple :
Boitier
métallique
La température à laquelle
leur résistance s’effondre
rapidement est dite
température critique Tc.(4,1K
sur la courbe)
• La valeur de TC est sensible à
– Composition chimique
– Pression
– Structure cristalline
d b(1 x) x
Où d est l’augmentation de la résistivité associée aux défauts, b
est le coefficient de variation de la résistivité due aux défauts et x
est la fraction atomique d'impuretés présentes. La résistivité
résultante est donnée par:
T d
La présence d'irrégularité dans la maille est ce qui explique la
résistivité plus élevée des alliages par rapport aux métaux. Tant
que la teneur d’élément d’alliage est faible, soit inférieure à 0,1%,
le gain de résistivité est assimilable à celui apporté par des
défauts ou impuretés.
La conductibilité électrique peut être aussi exprimée par la
relation suivante:
ne e e
(nombre d’é libre/
volume) v
où e (mobilité des é)
E
La vitesse de dérive, contrairement à la vitesse instantanée, est
une vitesse moyenne de parcours. Suite à de multiples collisions,
Les électrons perdent leur énergie cinétique qui est transformée
en phonons. Sous l’effet de l’agitation thermique, les électrons
retrouvent une énergie cinétique mais la direction qu’ils
poursuivent est aléatoire et le chemin parcouru est finalement
nul.
Pour contrôler la conductibilité électrique : On contrôle le nombre
d’électrons libres ou encore on contrôle la mobilité de ces électrons.
La mobilité des électrons libres est un facteur important chez les
métaux
Le nombre d’électrons libres est un facteur plus déterminant chez les
semi-conducteurs.
La mobilité dépend du type de liaison, des défauts et de la
microstructure.
Théorie des bandes
Principe d’exclusion de Pauli : seulement deux électrons occupent un
même orbitale ou niveau d’énergie.
Lorsque N atomes sont réunis dans un solide, le principe de Pauli
conduit à une bande d’énergie au niveau de chaque orbitale.
• Dans les solides, électrons proches du noyau bande étroite appelé
bande interne.
• électrons de valence bandes plus larges : bandes de valence.
• électrons excités : occupent la bande de conduction.
• L’énergie supérieure de la bande de valence Ev
• L’énergie inférieure de la bande de conduction E c.
III IV V Structure
4 é- de valence
B C N partage des é-
Al Si P
Ga Ge As
In Sn Sb
bande de conduction
(vide)
{
bande de conduction
bande de conduction
bande Es = plusieurs eV
interdite Es ~ 1 eV
bande de valence
bande de valence
bande de valence
(remplie)
r
A A
C r C0 r 0
d d
Piézoélectricité
Pour certains cristaux, le centre de gravité des
charges + et - ne coïncident plus lorsqu’on les
déforme selon certaines orientations
cristallographiques...
Il résulte une différence de potentiel électrique aux
faces opposées du cristal...
Phénomène réversible...
Partie 2: Les propriétés
magnétiques
Plan
Magnétisation et perméabilité magnétique
Induction magnétique
Boucle d’hystérésis
Propriétés magnétiques
Une magnétisation se produit lorsque des dipôles magnétiques
permanents ou induits sont orientés suite à une interaction entre
un matériau magnétique et un champ magnétique. Chaque
électron d’un atome possède deux moments magnétiques ( force
du champ magnétique associée aux électrons): un premier
provenant du mouvement de l’électron autour du noyau (orbitale)
et un deuxième relié à la rotation de l’électron sur lui même
(spin). Ce moment, appelé magnéton de Bohr est donné par la
relation suivante:
eh
B 9,27 10 24 A m
4me
B 0 H 0 M
Exemples
Fer, cobalt, nickel, certains alliages de cuivre
Antiferromagnétisme
Les moments magnétiques des dipôles voisins
s’enligne dans une direction opposée les uns aux
autres suite à l’application d’un champ électrique. La
magnétisation résultante est nulle.
Exemples: Manganèse, certains oxydes et composés
de manganèse
Ferrimagnétisme
L’orientation des moments magnétiques est la même que
celle des matériaux antiferro-magnétiques toutefois
l’intensité des moments magnétique de chaque type d’atomes
ou d’ions n’est pas de la même grandeur. La résultante des
moments magnétiques est non nulle. Les ferrimagnétiques
présentent une magnétisation spontanée.
Exemples: ferrite, certains oxydes
origine du magnétisme induit
ferromagnétisme
ferromagnétisme
Influence de la
température
Solution de l’exercice 3