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Ethique Et Performance Dans Le Secteur Public

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Ethique et performance dans le

secteur public.
• La nouvelle gestion publique axée sur les résultats,
les réformes d'administration publique, les
chantiers lancés dans divers pays, le rôle du
gestionnaire public et de son référentiel de valeurs,
sont tous pour autant des éléments qui sont au
centre des contributions intellectuelles portant sur
le secteur public. De par sa nature, son rôle et son
poids dans toute nation, la sphère publique est un
terrain fort intéressant pour cerner et approcher
les notions d'éthique et de performance publique.
• Aujourd'hui, le Maroc connait depuis quelques années un ensemble
de réformes touchant l'administration, les institutions publiques, le
service public et divers secteurs primordiaux pour le pays. Une
nouvelle vision est désormais tracée pour le secteur public, alliant
réédition des comptes, transparence, éthique, performance,
redevabilité, équité, résultats et serviabilité envers le citoyen.

• Le Maroc, se voulant un pays ambitieux avec un rôle à jouer sur la


scène africaine et internationale, est à présent en pleine
modernisation de sa sphère publique et adopte un discours structuré
mais également lourd de sens et qui nécessite totale conscience et
compréhension de l'importance de chaque notion et de ses
conséquences sur le terrain et les Hommes qui portent ces réformes.
• Comment définir l'éthique et quelle place a-t-
elle dans le secteur public ?Que veut-on dire
par performance dans le secteur public et
peut-on parler de relation
éthique/performance ? Et enfin, quelle place
occupent l'éthique et la performance dans les
réformes lancées par le Maroc concernant sa
sphère publique ?
Concept
• Pour cerner le mot éthique, il faudra remonter dans des registres
philosophiques pour réussir à approcher le sens profond de ce vocable.
Et ce, tout en sachant, qu’il n’existe pas de définition figée, unique et
universelle pour ce terme qui est présent dans divers domaines :
enseignement, santé, justice, le champ personnel et professionnel, etc.
• l’éthique peut se comprendre comme la recherche de principes de
conduite de l’existence et de l’action.
• l’éthique se comprend alors comme étant un référentiel de princes et
de valeurs qui norme une société ou un groupe social .
• Ainsi, l’éthique soulève également la dimension de relation à autrui, de
vie sociale et de valeurs personnelles. Ces valeurs sont donc singulières
et subjectives mais également partagées avec un nombre important
d’individus en société telle la solidarité, la démocratie ou la justice
• L'éthique a toujours été une notion importante
dans le secteur public. Le débat sur l'éthique a
d'autant plus été nourri dernièrement, suite à la
course aux réformes des administrations
publiques et à la notion de performance de ce
secteur. Les organisations publiques portent en
elle une spécificité majeure qui impacte tout leur
mode de gestion, à savoir leur finalité
intimement liée à toute une population et à
l'intérêt général.
Le secteur public
• Le secteur public a toujours été particulier, il l'est et
le restera, car sa finalité n’est nullement comparable
à celle du secteur privé. Sa finalité est extravertie,
tournée vers les citoyens et la collectivité. La grande
différence entre le privé et le public demeure ce
référentiel de valeurs qui fait la grande particularité
du secteur public et qui se base sur deux vecteurs :
• - Le service public : répondre aux besoins spécifiques
des usagers
• - L'intérêt général : agir pour le bien de la collectivité
L'éthique dans la fonction publique
• L’administration publique est intimement liée aux
notions de service public, de citoyen, d’usager, d’intérêt
général et de recherche du bien commun ; chose qui
met la dimension éthique au cœur de cette sphère
publique et la lui rend inséparable.
• L’atteinte de ce bien commun dépend de la robustesse
de l’administration et du fait qu’elle soit guidée par le
sens suprême du service public et ce en respectant la
légalité et faisant preuve de neutralité, d’objectivité, de
probité et de responsabilité, valeurs fondatrices du
service public.
• Cette étroite relation liant l’éthique à la sphère publique, remonte un
point fort intéressant concernant les agents publics et les
fonctionnaires dans leur posture et comportement qui se doivent
d’être en parfait alignement avec les valeurs et principes directeurs de
l’administration : loyauté, impartialité, honnêteté, intégrité,
exemplarité, etc.
• Il existe également une distinction qui examine l’éthique de la fonction
publique comme étant une composition de deux éthiques distinctes
• - L’éthique de l’administration, c’est-à-dire l’éthique institutionnelle, qui
dirige l’action de l’administration en tant qu’ensemble
• - L’éthique dans l’administration, c’est-à-dire une éthique personnelle
dirigeant l’action du fonctionnaire et qui peut rentrer en conflit avec
les valeurs de l’institution véhiculées par l’éthique de l’administration
• En vue de mieux cerner la portée de l’éthique dans
l’administration, un ensemble d’États et d’organismes
internationaux n’hésitent pas à dresser des listes de
comportements non éthiques tout en prévoyant des
sanctions applicables aux fonctionnaires qui adoptent
lesdits comportements. Ce faisant, à la lumière des
définitions, des portées et des pratiques internationales
citées, une question évidente et importante s’impose, à
savoir qu’en est-il pour notre pays le Maroc ? Quelles
sont les réalisations dans ce domaine ? Quels sont les
résultats obtenus ? Et qu’est ce qui reste à faire ?
• les efforts déployés par notre pays dans ce domaine tournent autour de trois principaux
axes :
-les initiatives juridiques, les stratégies et politiques publiques et la mise en place
d’institutions appropriées
. Concernant le volet juridique, un ensemble de règles juridiques ont été consacrées dans le
domaine de l’éthique dans l’administration : normes constitutionnelles, dispositions
contenues au niveau de différents textes législatifs, circulaires. Parallèlement à ces mesures,
d’importantes politiques publiques ont été conçues et mises en œuvre ces dernières
décennies, notamment la stratégie nationale de lutte contre la corruption 2015-2025, le
plan national de la réforme de l’administration 2018- 2021, en plus de l’adoption
d’initiatives propres à des secteurs publics déterminés.
En outre, un ensemble d’institutions ont été habilitées par le législateur à intervenir dans le
domaine du respect de l’éthique dans l’administration publique, dont surtout la Cour des
comptes, la Commission nationale anticorruption, l’Instance nationale de probité, de
prévention et de lutte contre la corruption (INPLC), les inspections générales des ministères,
La Commission du droit d’accès à l’information, l’Institution du Médiateur du Royaume, la
HACA et l’autorité chargée de la parité et de la lutte contre toutes les formes de
discriminations
• En dépit de ces réalisations, les résultats atteints ont été en
deçà des objectifs espérés comme le démontre un ensemble
de rapports rendus par des instances nationales et
internationales (l’OCDE, Conseil de l’Europe, Transparency
International, le CESE, la Cour des comptes) et que les
solutions envisageables pour un meilleur ancrage de l’éthique
dans le service public tournent autour des axes suivants :
l’adoption des bonnes pratiques tirées des expériences
comparées (Royaume-Uni, Canada...) et la transposition des
recommandations préconisées par les différentes instances
nationales et internationales dans ce domaine (OCDE, Conseil
de l’Europe, CESE, Ministère des finances au Maroc).
• Toutefois, il existe un ensemble de règles d’éthique disparates d’un
texte législatif et réglementaire à un autre, sans qu’il y ait de lien ou de
complémentarité entre elles en termes d’impact sur la transposition
des valeurs morales au sein des différents services publics. Parmi ces
textes on trouve notamment :
• - Le statut général de la fonction publique (art. 15, 16 et 18) ;
• - Le code des juridictions financières ; - Le code pénal (art. 241 et 256) ;
• - La loi n° 43-05 relative au blanchiment de capitaux ;
• - La loi n° 54-06 instituant une déclaration obligatoire de patrimoine de
certains élus des conseils locaux et des chambres professionnelles, ainsi
que de certaines catégories de fonctionnaires ou agents publics ;
• - Le décret n° 2-11-112 du 20 rejeb 1432 (23 juin 2011) relatif aux
inspections générales des ministères ;
• - La circulaire Royale du 3 kaada 1385 (23 février
1966) relative à la désignation et aux attributions
des membres des cabinets ministériels ;
• - La circulaire Royale n° 16-02-cab du 20 ramadan
1423 (25 novembre 2002) relative à la constitution
des cabinets ministériels ;
• - La circulaire n° 30-99 du 19 novembre 1999
interdisant aux fonctionnaires et aux agents
"L'éthique et le comportement dans
l'administration
• Située au sommet de l’administration publique, les gestionnaires
détiennent le pouvoir et disposent des moyens divers. Ils sont
souvent devant des situations problématiques qui les obligent à
prendre des décisions, à faire ce qu’ils croient juste, tant il est vrai
que le processus de construction de l’action administrative n’est pas
totalement encadré par les normes juridiques et réglementaires.
• En effet, la gestion des problèmes dans une organisation publique
se concrétise par le processus de prise de décision qui place
souvent le décideur devant un choix difficile : comment appliquer la
loi toute en prenant en compte les considérations déontologiques.
Plus précisément, dans l’exercice de son pouvoir disciplinaire et
discrétionnaire, l’Administration se trouve souvent face à des
conflits de valeurs ou des dilemmes éthiques.
• ce sujet s’impose de nouveau avec acuité sur la scène nationale
comme l’un des obstacles majeurs de la modernisation de notre
administration publique. Ainsi, en dépit de l’importance des efforts
et des initiatives déployés dans ce domaine au cours de ces
dernières décennies, on peut dire que l’assise juridique demeure
de loin l’une des principales causes de leur inefficacité et non
aboutissement.
• À cet effet, on distingue actuellement deux procédés juridiques
adoptés comme moyens d’action administrative en matière de
moralisation, l’un se base sur l’application de la règle juridique,
même de contenu basique, et l’autre consiste en l’adoption de
chartes contractuelles de bonne conduite liant les agents publics
aux administrations auxquelles ils appartiennent.
La performance et le secteur public
• La modernisation du secteur public est aujourd'hui le mot d'ordre
et l'aspiration à une administration publique "performante" en est
le principal objectif.
• La performance est la seule chance pour le secteur public de sortir
de sa crise.
• Du continent américain, à l'Occident, en passant par le continent
africain, cette crise est commune, avec des nuances de différence
bien sûr, dépendamment du degré de développement, de
l’histoire du pays et de sa Revue du Contrôle de la Comptabilité et
de l’Audit
• Les maux des organisations publiques peuvent être résumés en
trois points : lourdeur administrative, difficultés relationnelles
avec les usagers & faible capacité à manager le changement.
• En effet, La performance constitue la
principale promesse faite par le secteur public
depuis 1945. La performance est ainsi un idéal
vers lequel l’administration tend.
• Parler de la GAR.
• Le gestionnaire public entre valeurs collectives et valeurs
individuelles
• Le gestionnaire public, fonctionnaire et/ou agent public joue un
rôle fondamental dans la sphère publique en composant avec
divers paramètres : innovation, outils de gestion, conformité,
éthique, valeurs individuelles et valeurs collectives.
• La capacité à gérer dans l'organisation publique dépend de trois
axes majeurs construits autour des points suivants :
• la qualité des services aux citoyens, les moyens disponibles et
la reddition des comptes. Chaque acteur agit sur les trois axes
indépendamment de son statut d'élu, d'administrateur et de
gestionnaire.

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