Production d ’un puits en gas lift

P. FLOURETTE
OCTOBER 2003
 Production d’un puits en gas lift - Rappels des buts
Opérer en sécurité
 en appliquant des procédures appropriées et progressives
 en maintenant l’équipement de sécurité et autres équipements

Réaliser la production cible et augmenter les performances

 en appliquant des ajustements appropriés
 en détectant rapidement des problèmes (le puits n’est plus à sa cible)
 en réalisant le “1er niveau” de trouble shooting
– identification rapide de la cause
– application rapide et adaptée du “remède”
 en transmettant une information de haute qualité
– pour le trouble shooting
– pour l’amélioration des performances

P. FLOURETTE
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OCTOBER 2003
Production d’un puits en gas lift - revue des moyens

• Tests des équipments de sécurité

• Ajustements de puits
 démarrage initial, démarrage standard, adaptation paramètres,
redémarrage suite à AU
 séquences spéciales pour éviter ou résoudre des problèmes
• Mesures
 journalières: détection de problèmes
 mensuelles:
vérifier les performances sous conditions opératoires usuelles ou modifiées
 durant des opérations spéciales :
description des performances pour du trouble shooting ou optimisation
des paramètres

P. FLOURETTE
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OCTOBER 2003
Production d’un puits en gas lift - démarrage initial
PUITS GAS-LIFTE
DEMARRAGE INITIAL
Quand?
Pour un nouveau puits
Après ré équipement ou intervention lourde.
Après des opération spéciales.
Après un arrêt de longue durée (> un mois).

Comment?
En suivant rigoureusement la séquence de démarrage initial.

Pourquoi?
Pour ménager l’équipement gas-lift.
Pour ajuster correctement le débit de gaz à injecter.
Pour permettre l’exploitation ultérieure du puits dans les meilleurs
conditions (régime stabilisé).

P. FLOURETTE
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OCTOBER 2003
Production d’un puits en gas lift - démarrage initial

• Séquence recommendée de démarrage Initial

• Ouvrir graduellement la duse de production jusqu ’à la valeur définie. Le puits
restera dusé durant la stabilisation du puits
• Première heure, augmenter la PCH de 3,5 bar/10 min maximum (transfert de liquide
du casing vers le tubing)
• Deuxième heure, augmenter la PCH de 7 bar/10 min maximum (attention aux
hydrates à la FCV gas lift)
• Stabiliser l ’injection de gas à la valeur définie
• En cas de remplacement de Gravel Pack, le puits sera stabilisé à 50 - 70 % de son
débit de production cible en jouant sur la duse de production
• Le lendemain, diriger le puits vers le séparateur de Test

• Si besoin, ajuster le débit de gas lift et la duse de production ou redémarrer le puits

suivant les recommandations

P. FLOURETTE
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OCTOBER 2003
Production d’un puits en gas lift - démarrage initial

PUITS ACTIVES PAR GAS-

LIFT
LOGIGRAMME
PuitsDE DEMARRAGE
en attente SSV et SDVINITIAL
GL fermées

Puits prêt SSV et SDV GL ouvertes

Duses de production
et de gaz fermées

Gonflage casing Ouverture duse huile

Stabilisation
Q, PTH, TTH

Optimisation

Passage sur séparateur

Consignes
de test

P. FLOURETTE
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OCTOBER 2003
 Gas lift: séquence démarrage simple
Phase de démarrage normal

PCH
(bar)

Début injection
à la vanne 1 Vanne 1 fermée
80 injection à la vanne 2

70
Injection à
l’orifice
seulement

Historique PTH

Temps

P. FLOURETTE
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OCTOBER 2003
Production d’un puits en gas lift - niveau d’energie
• Difficulties de redémarrage: niveau d ’énergie
• Plusieurs causes entrainent un plus gros besoin en gas lift au démarrage :
 dans le tubing: ségrégation du gaz, huile et eau, refroidissement des fluides, possible émulsion
à l ’interface liquide - gaz

 à la liaision couche trou: plus de gas coning, cross flow possible

 utilisation du gas-lift et de vannes de décharge: temps de transfert à l ’orifice. Il est souvent

nécessaire de maintenir temporairement l ’injection à travers l ’orifice et la vanne de décharge au
dessus avant de pouvoir injecter à l ’orifice seul.

• L ’augmentation de la PCH pour ouvrir les vannes de décharge crée un effet de stockage de gaz.. Il
est diminué par la montée en température des vannes de décharge (pression d ’ouverture augmentée)
quand le puits commence à produire.
• L ’effet de stockage de gaz n ’est pas toujours suffisant pour maintenir une injection de gaz
temporairement supérieure dans le tubing (cas du démarrage forcé).

• Un puits gas lifté peut être comparé à un moteur électrique ( besoin élevé au démarrage comparé au
besoin en marche stabilisée)

P. FLOURETTE
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OCTOBER 2003
Production d’un puits en gas lift - optimisation gas lift

Production usuel
optimisé
800
600 instable
courbe réponse
400 = puits stable
Réduction
200 gas lift
0
0 50 100 150
gas lift

P. FLOURETTE
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OCTOBER 2003
Production d’un puits en gas lift - optimisation gas lift

• Comment optimiser l ’injection gas lift dans le tubing?

• L ’efficacité du Gaz injecté dépend des conditions de l ’injection dans le tubing:

stabilité et profondeur d ’injection.

• C ’est la raison principale des fluctuations de production (pour un même débit de GL

journalier) qui sont observés sur les résultats de tests.

• En cas d ’IP élevé, la production du puits est significativement réduite si l ’injection de

gaz dans le tubing est discontinue.

• L ’efficacité du gaz injecté est très affectée par un battement de vanne entre la 1ère et
la 2ème vanne de décharge.

• Les effets thermiques sur l ’ouverture et la fermeture des vannes peuvent être
restrictifs si le réservoir est chaud

P. FLOURETTE
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OCTOBER 2003
Production d’un puits en gas lift - optimisation gas lift

• Comment optimiser l ’injection gas lift dans le tubing?

• La stabilité de l ’injection dépend de la pression casing en phase de démarrage, de

la contre pression tubing et de la cote d ’injection visée.

• Deux facteurs principaux permettront d ’obtenir une efficacité maximum du gaz

injecté:

 la séquence de redémarrage doit favoriser une pression casing élevée

pendant une durée suffisante.
 le design doit ne pas être trop ambitieux et prendre en compte la contre
pression tubing et donc l ’Inflow

P. FLOURETTE
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OCTOBER 2003
Production d’un puits en gas lift - bouchons de redémarrage

• Bouchons de redémarrage

• La phase de redémarrage induit généralement deux bouchons:

 décompression du tubing par libération du bouchon de gaz,
 début d ’injection du gas de gas-lift à travers la vanne de décharge et remontée jusqu ’en surface
d ’un bouchon de liquide suivi de gaz.

• Le premier bouchon est prévisible, le deuxième peut se produire plus d ’une heure après l ’ouverture
du puits: cf exemple de Bavo (Cameroun).

• Une température réservoir élevée ou une séquence de redémarrage inappropriée augmentent le

nombre de bouchons.

• Une pression d ’injection élevée, l ’utilisation de vannes de décharge de gros diamètre, une séquence
de redémarrage inappropriée, un IP élevé, une flow-line longue, augmentent la violence des bouchons.

• Au pire, une production cyclique peut s ’instaurer avec alternativement des bouchons de liquide et de
gaz

P. FLOURETTE
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OCTOBER 2003
Production d’un puits en gas lift - bouchons de redémarrage

que dû aux bouchons de redémararge sur les puits en G

Well shut
Arrêt down
puits
THP
PTH(b)
(bar)
18
18min
min Bleeding
Décompression

Start-up surge
Bouchon liquide de démarrage

1h45
1h45

Time
Temps
(BVM13
(BVM13- 20/10/95)
- 20/10/95)
March 1998

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OCTOBER 2003
Production d’un puits en gas lift - difficultés de redémarrage

• Difficulties de redémarrage : SCSSV

• Après fermeture du puits et de la SCSSV, le gaz continue à être injecté dans le
tubing et à migrer en dessous.

• Ceci provoque une différence de pression de part et autre de la SCSSV, donc

nécessite une égalisation de pression avant ouverture.

• Si on n ’attend pas suffisamment pour égaliser les pressions et ouvrir la SCSSV, il

n ’est pas rare que seul le circuit d ’égalisation soit ouvert: la production est
minorée et pourrait être attribué à un dysfonctionnement du gas-lift: cf exemple ci
après.

• Il arrive également que la SCSSV de type flapper se referme sur un bouchon:

observé sur Piper (UK) et sur Baudroie (Gabon).

P. FLOURETTE
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OCTOBER 2003
 Production d’un puits en gas lift - Puits avec fort IP
Difficultés typiques de redémarrage pour les puits avec fort IP
La contre pression tubing à la cote d ’ injection augmente quand le gas injecté initie la
production du puits. Si des vannes de type F sont installées, elles ne fermeront jamais
Faible IP IP élevé
La contre pression Tubing décroit La contre pression Tubing augmente

Pression Pression
PTH PCH PTH PCH

Profondeur
Injection

Profondeur
Injection En débit Statique
En débit Statique
Perfos Perfos

DP faible
DP élevée
Profondeur Profondeur

P. FLOURETTE
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OCTOBER 2003
Production d’un puits en gas lift - redémarrage simple
PUITS ACTIVES PAR GAS-
LIFT
SIMPLE REDEMARRAGE
QUAND ? Puits faciles
Après un arrêt de courte durée. Pas de liquides dans le casing
COMMENT ?
De manière quasi automatique.
1. Noter la position de réglage de débit gaz d’injection avant l’arrêt.
2. Relever la pression maximum atteinte par le casing.
3. Remettre le puits dans les conditions de gaz injecté avant l’arrêt.
4. Ouvrir progressivement la duse de production jusqu ’à son ancienne
valeur
POURQUOI ?
Pour favoriser un démarrage sans perturbation et reprendre
l’exploitation du puits le plus rapidement possible.
Pour disposer ensuite de valeurs de référence utiles au puits.

P. FLOURETTE
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OCTOBER 2003
Production d’un puits en gas lift - redémarrage difficile

PUITS ACTIVES PAR GAS-LIFT

REDEMARRAGE - PUITS DIFFICILES

QUAND?
Après un arrêt de courte durée. Pas de liquides dans le casing.
COMMENT?
1. Noter la consigne de débit d ’injection de gas avant arrêt
2. Remettre un plus gros débit d ’injection de gas
3. Graduellement ouvrir la duse de production jusqu ’à une certaine valeur pour contrôler les
bouchons de redémarrage.
4. Après évacuation des bouchons, la duse de production et le débit de gas lift seront
graduellement ajustés à leurs valeurs initiales avant arrêt .
5. Comparer les paramètres stabilisés avec ceux de référence.

POURQUOI?
Pour favoriser un démarrage sans perturbation et reprendre l’exploitation du
puits le plus rapidement possible.
.
P. FLOURETTE
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OCTOBER 2003
Production d’un puits en gas lift - redémarrage forcé
PUITS ACTIVES PAR GAS-
LIFT
Redémarrage forcé (duse fermée)
QUAND ?
Pour des cas particuliers identifiés et recommandés par le service
méthode.
1. Cas de déficit de gaz.
2. Puits à fort BSW ou à fort IP.
3. Puits en complétion double.
COMMENT ?
En stockant le maximum de gaz dans le casing. Ouverture progressive de la duse
POURQUOI ?
Pour permettre un débit d’injection de gaz élevé.
Pour faciliter le transfert du point d’injection vers la vanne de service.
Pour avoir des pertes de charge minimum dans le tubing.
Pour permettre un démarrage en douceur en contrôlant les bouchons.
Pour favoriser l’exploitation stable et continue du puits.

P. FLOURETTE
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OCTOBER 2003
Production d’un puits en gas lift - redémarrage forcé
PUITS ACTIVES PAR GAS-LIFT
LOGIGRAMME DE REDEMARRAGE
FORCE
Puits en attente SSV et SDV GL fermées

Puits prêt SSV et SDV GL ouvertes

Duses de production
et de gaz fermées
Injection gaz Gonflage casing à Pmax

Ouverture duse huile

Stabilisation
Q, PTH, TTH

Optimisation

Consignes Passage sur séparateur

de test

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OCTOBER 2003
Production d’un puits en gas lift - exemples de démarrage
Conditions
Débit gaz injecté Débit liquide produit Remarques
d’exploitation
Production du puits au
Qgi Qliquide
Gaz seuil
maximum de ses capacités
abondant en gas-lift en régime
stabilisé
Temps Temps
Qgi Qliquide
Augmentation Réaliser des économies
temporaire seuil substantielles de gaz
du débit de
gaz Temps Temps
Qgi Pour assurer le redemarrage
Qliquide
Redémarrage du puits. Pour franchir le
seuil seuil d’énergie nécessaire
forcé et produire en régime
Temps Temps
stabilisé
Peu de gaz Qliquide
disponible => Qgi seuil
Risque de production
permanente par bouchon
Qgi réduit en
permanence
Temps Temps
Risque de favoriser la
Duse gaz trop Qgi Qliquide
formation d’emulsions,
seuil
fermée de produire avec les vannes
de décharges toujours
Temps Temps ouvertes.

P. FLOURETTE
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OCTOBER 2003
Production d’un puits en gas lift - maintien production cible
Comportement Typique d ’un puits et
Arrêt du puits pertes de production
identifié comme perte de
production (MAP)
Test puits Test puits
PTH

Production Production
Production moyenne moyenne
du puits
Ecarts entre la production moyenne calculée lors des Tests et la production réelle
Les fluctuations de PTH destabilisent le puits

0
4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27
P. FLOURETTE Days
21
OCTOBER 2003