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Théories des

organisations
Support de cours 1

Pr. Zineb KHADALI


Au milieu du XVIIIème siècle (on
est dans la mouvance et l’euphorie de
la Renaissance, en particulier sous
l’effet de la révolution française),
l’homme prend conscience qu’il
existe au sein de la société, qu’il a
une culture propre, et qu’il a sa place
dans l’entreprise.
La théorie de Darwin sur les
espèces devient un modèle dans les
milieux industriels: les meilleurs
gagnent, les faibles périssent :
résumé sous le terme de "darwinisme
social". Le travail devient alors une
nécessité pénible et déplaisante que
l’homme cherche à fuir (même la
Littérature s’en inspire; le cas de
3

"Germinal" Zola).
Dans "Germinal", par exemple, on
voit comment le milieu industriel et la
lutte des classes créent une réalité où
le travail devient une contrainte, un
fardeau. Les personnages font face à
des conditions de vie difficiles, et le
roman explore les injustices sociales,
la lutte pour la survie et le désir
d'amélioration des conditions de
travail.
Au XIXème siècle se développe
un courant de pensée qui fait
l’éloge de la science. La
rationalisation devient l’idée force
du développement industriel.

6
Le travail ouvrier subit les grandes
transformations, décrites selon trois phases:
celle de la machine-outil, puis celle de la
production en série, et enfin celle de la
recomposition du travail, sous l’effet de la
découverte technique et de l’automation.
L’homme est de plus en plus intégré à
l’organisation.
Pourquoi étudier la théorie des
organisations ?
« Notre société est une société
d’organisations. Tout ce qui se produit
dans notre société se produit dans le
contexte d’organisations, de notre
naissance à l’hôpital à notre
enterrement par une compagnie de
pompes funèbres, y compris l’essentiel
de notre travail et de notre temps libre
entre ces deux moments » (Mintzberg,
1990).
Cette citation d’un des plus
grands auteurs en théorie des
organisations témoigne de
l’importance de leur rôle dans
notre vie. Les organisations
nous environnent en
permanence. Pour autant, elles
ne sont pas une donnée naturelle ;
elles sont un construit social, d’où
l’intérêt de les étudier.
En effet, toute personne dispose
d’une conception intuitive et spontanée
de l’organisation. Les universités, les
entreprises et les sociétés sont toutes
reconnues en tant que des
organisations, cependant une définition
scientifique s’impose, sauf qu’il en
existe plusieurs, entre autres :
Il s’agit de l’ensemble des moyens
techniques et humains structurés et
coordonnés pour œuvrer vers:
 un objectif commun (H. Mintzberg,
1982),
 Un lieu conflictuel là où s’exercent
Chacune de ses définitions
citées préalablement s’inscrit dans
un cadre théorique, dans une
approche ou un courant de pensée.
Généralement on parle d’une
organisation en remplissant un certain
nombre de conditions, à savoir un
groupement de personnes, une structure
organisant le travail, des moyens techniques,
un ensemble de pilotage ainsi que des
objectifs à réaliser. Dès lors, une
organisation quelconque est dite réussie
lorsqu’elle aboutit soit à la réalisation des
objectifs des fondateurs et dirigeants, soit à
la satisfaction des collaborateurs et
participants.
Une organisation quelconque,
même si on en a une panoplie de
formes, a pour objectif ultime de
produire le plus, dans les brefs
délais, en faisant le moindre effort
avec les moindres coûts et en
assurant la meilleure qualité.
L’étude de l’organisation n’est
guère rudimentaire, elle s’est
développée avec la succession de
plusieurs écoles, certaines se
complètent, d’autres s’opposent.
De l’école classique à l’école
systémique, chacune se développe
en réaction avec celle qui la
précède, toutes ces écoles forment
un tout d’où les théories des
La théorie des organisations est
une discipline située à la limite entre la
sociologie et la gestion. Elle s'intéresse
à l'organisation, aussi bien marchande
que non marchande (entreprise, hôpital,
syndicat, association, administration...).
Elle a pour but d'analyser et de
proposer des solutions pour le
fonctionnement, la structure et le
développement des organisations. Il ne
s’agit pas de savoir quelle théorie est la
bonne, mais de voir dans quelles
conditions chaque théorie est
La théorie des organisations,
fleurit au début du XXe siècle et se
développe au cours des années 1930,
où plusieurs chefs d’entreprises
cherchaient des modèles qui leur
permettront d’avoir une meilleure
organisation de la production, afin
d’augmenter la performance de leurs
entreprises.
Elle trouve également sa
provenance, dans un premier lieu,
dans la réflexion de praticiens de
l’entreprise et de leurs positions
qu’ils soient dirigeants ou
ingénieurs.
Les apports des théories
d’organisations se rattachent à
différents courants de pensées qui se
sont constituées au fur et à mesure de
l’évolution économique, sociale et du
développement scientifique des
différentes disciplines. Ces écoles de
pensées se différencient entre elles par
la conception qu’elles ont, les
caractéristiques de l’organisation et ses
composantes.
Ecole classique
Aujourd’hui l’importance du
management au sein des milieux
organisationnels est au cœur des
débats actuels, car seul le
management serait responsable à
la fois des échecs et des succès
d’une organisation / entreprise.
Cependant, le management n’est
que le fruit d’une évolution des
recherches et des constats dans le
Le souci constant d’augmenter
le rendement et la productivité ou
encore la recherche des meilleures
performances pour les firmes, ce
qui a conduit les théoriciens à
effectuer des observations et des
recherches pour ensuite théoriser
les résultats, à l’instar de l’école
classique.
Il est indéniable que les
premières théories connues sous
l’appellation de « théories
classiques » ont insisté sur la
dimension mécanique des
organisations et du comportement
humain tout en cherchant à définir
des modes de management «
scientifiques » du travail (on parle
ici particulièrement de Taylor).
L’école classique (1900-1930)
est fondée après la révolution
industrielle amorcée au 18e siècle
et la concentration des moyens de
production favorisent l’émergence
d’une nouvelle forme de
production, à cette époque
l’industrie était caractérisé par
une main d’œuvre agricole
nombreuse mais peu adaptée à la
C’est pour cela que malgré la
différence des préoccupations des
courants de pensée « empirique » de
l’école classique, ils sont tous été
marqués par une même approche de
l'organisation, à savoir la recherche
de la rationalité : maximiser le
profit avec un minimum de coût.
Au bout du compte, on peut
distinguer trois principales
contributions associées à ce
courant :
La rationalité productive (Taylor)
-Frederick Winslow Taylor (1856-
1915)- ;
La rationalité administrative
(Fayol) -Henri
Jules Fayol (Istamboul, 1841 -
1925)- ;
Organisation scientifique du
travail

Frederick Wilson Taylor est


l’un des pionniers de la théorie
de l’organisation, connu par sa
fameuse théorie l’Organisation
Scientifique Du Travail (O.S.T),
en introduisant le concept du
rationalisme de la société.
Son point de départ est : les ateliers,
et puisque à cet époque l’organisation
était hiérarchique où l’autorité est
pyramidale, les actions ont été plus visées
sur les ouvriers qui avaient comme but au
sein de l’entreprise de suivre les ordres.
Mais selon Taylor les ingénieurs sont
le remède du constat de la faible
productivité des ateliers. Selon lui le
management scientifique consiste à
utiliser une méthodologie scientifique qui
va permettre de définir la manière
Les principes de ce dernier
s'expriment par l'association entre
la gestion et la science au niveau de
l'organisation du travail .En effet,
Taylor énonce l'idée que les
décisions qui concernent les
activités de production ne devraient
pas être prises de façon intuitives
mais plutôt à la lumière d'une
analyse scientifique des tâches
Le point de départ de son
approche est constitué par une
étude systématique du processus de
travail au sein de l'atelier qui a
pour objectif l'élimination des
mouvements inutiles et des temps
morts. Les idées concernant cette
analyse systématique sont
résumées en quatre points :
La division horizontale du travail
(les taches sont spécialisées et le
travail parcellisé) : c’est-à-dire la
spécialisation des taches des
ouvriers.

La sélection scientifique : c’est-à-


dire le recrutement de l'individu le
mieux capable d'accomplir la tache
ainsi que l’entraînement et la
formation de l'ouvrier aux
La division verticale du travail :
c’est-à-dire le partage de la
responsabilité du travail entre les
dirigeants et les ouvriers, de telle
manière que les ouvriers se
concentrent sur l'exécution du
travail et que les dirigeants vont
leur superviser, de concevoir et
d'établir des directives pour ne pas
tout confier aux ouvriers.

Mettre en place un système de


Pour obtenir une meilleure
efficacité dans le travail (le
ONE BEST WAY), la gestion
scientifique du travail
s’articule autour de quatre
axes principaux :
1. L'implication des dirigeants
dans le management : Les
dirigeants ne doivent pas
ignorer les conditions de travail
de leurs employés, ainsi qu’ils
doivent concevoir et mettre en
place des méthodes qui vont
permettre d’augmenter leur
efficacité. Ils doivent aussi
s'assurer de l'utilisation de ces
méthodes et de veiller à leur
2.La rationalisation du travail :
cette rationalisation doit permettre
l'introduction d'une gestion
scientifique du travail dans les
ateliers et elle doit résoudre le
problème qui concerne l’efficacité
des méthodes empiriques. Il s'agit
en particulier d'évaluer la durée
nécessaire à l'exécution des taches
à travers une étude du contenu du
travail, à l'analyse scientifique de
l’ensemble des mouvements et
3. Mettre en place un
système de contrôle très
stricte : pour s'assurer que
les méthodes sont suivies et
respectés.
4. L'instauration de salaires
différentiels selon pièces :
un salaire fixe et variable
qui dépend du nombre de
L'application du principe de
l'organisation scientifique du travail
(OST) permettra dans les entreprises, la
création de bureaux des méthodes qui
seront chargés de trouver des solutions
pour développer et améliorer l'efficacité
du travail, à travers l'analyse des gestes
des ouvriers, de leur temps de
récupération, de leur fatigue et de définir
ainsi l’ensemble des conditions optimales
de réalisation d'une tâche.
L’OST chez Taylor constitue non
seulement un moyen qui va
permettre d’augmenter les profits
mais aussi un moyen pour
résoudre le conflit entre « travail »
et « capital ».
« L’OST est un moyen
pour augmenter la
productivité et par
conséquent à la fois les
salaires et les profits »
Les premières applications
de l'organisation
scientifique du travail

Les Principes du Fordisme


Décryptage
document «
FORDISME »
Le Fordisme est un modèle du
travail et d’organisation,
caractérisé par une production
standardisée de masse, Ford a créé
le marché de masse pour les
automobiles. Les véhicules étaient
montés sur un tapis roulant qui
s'installait lorsque l'employé était
immobile, attendant que le
véhicule s'approche pour effectuer
la production étape par étape.
Ce modèle de production est mis
en œuvre au moyen de plusieurs
principes :
 La standardisation du produit : «
Les gens ne peuvent choisir n’importe
quelle couleur pour la Ford T, du
moment que c’est noir. » c’est-à-dire,
produire en masse un seul et même
produit strictement identique.
Travail à la chaine : séparer entre la
conception, la réalisation, répartir les
tâches et utiliser une ligne de
montage.
La spécialisation : les pièces
Les hauts salaires sont un facteur de
prospérité pour l’entreprise : (cinq
dollars par jour, contre deux ou trois
pour des journées plus longues
auparavant). Cela permet de stimuler
la demande et donc d’augmenter la
consommation. Cette augmentation
a pour but d’éviter les démissions
des ouvriers qui se sont accrues avec
l’apparition du travail à la chaîne,
réputée très dure. Cela a contribué à
créer un cercle vertueux où des
travailleurs mieux rémunérés
Les Points Communs Entre
Fordisme et Taylorisme :
Optimiser de la production et
réaliser une augmentation du
profit
Minimisation du temps, de
l’espace et des coûts de
production
Pleine utilisation des travailleurs,
considérant l’homme comme une
machine devant fonctionner de
Il faut retenir les quatre limites au
fordisme :

1. La crise sociale : Le quasi-plein-


emploi stimule les revendications
salariales et favorise le rejet des
conditions de travail
dégradantes. Le chômage a
tendance à diviser le mouvement
ouvrier. Ce sont surtout les
ouvriers peu qualifiés et
2. Les contraintes du marché : La
demande varie, change de nature : elle
porte davantage sur la qualité de la
production, la demande est plus attentive
au service après-vente. La demande va
petit à petit se différencier. Elle ne veut
plus de produits standards. De plus, le
marché est saturé pour de nombreux
biens : électroménager, automobile. La
saturation amène donc à un changement
de production.
3. L'automatisation : L'automatisation
c'est le fait de remplacer l'homme
par une machine programmable.
L'enjeu c'est la qualification, car on
demande aux travailleurs de
s’adapter à d'autres tâches mais ils
ne sont pas qualifiés pour celles-ci.
L'automatisation engendre des
problèmes de qualification, des
problèmes de rentabilité de
l'entreprise à cause de la hausse de
l'investissement.
4. Les nouvelles formes de travail : Face
Le toyotisme est un modèle de
production développé par Toyota
dans les années 1950, en réponse
aux besoins d'une économie en
mutation et à l’évolution du marché
ses principes :Production Juste-à-
Temps (JAT)- Amélioration Continue
-Qualité Totale-Flexibilité-
Empowerment des Employés -
Relations Fournisseurs
Ce modèle a non seulement
influencé l'industrie automobile,
mais a également été adopté dans de
nombreux autres secteurs, devenant
La crise des années 70
révèle les limitent du modèle
d’organisation de la
production Fordisme, puisque
les entreprises ne peuvent
plus dans un contexte de fort
ralentissement de la
croissance économique fonder
leur mode de production
uniquement sur la recherche
Organisation administrative du
travail: FAYOL
Les approches de Taylor et de Fayol
sont différentes dans leur démarche
scientifique et leurs résultats. L'analyse
taylorienne a comme point de départ
l'atelier donc des niveaux hiérarchiques
inférieurs car il a été un ouvrier, Fayol
concentre sa réflexion sur la direction
de l'entreprise et sur la fonction
d'administration, c'est-à-dire de
management parce qu’il a était un
directeur général.
De plus, contrairement à la
démarche de Taylor qui consiste à
collecter des données et à effectuer
des expériences quantitatives, Fayol
se contente d'utiliser son expérience
personnelle de directeur général
d'une grande société minière pour
élaborer des règles et des principes
de management.
Fayol a constaté que chaque
entreprise doit avoir obligatoirement
six fonctions :
1. La fonction technique : qui consiste à
la production, la fabrication et la
transformation des biens et services.
2.La fonction commerciale : qui
consiste à l’achat, la vente et
l’échange des biens et services
produits par l’entreprise.
3. La fonction financière : qui consiste à
rechercher des capitaux exploitables
par l’entreprise et à les placer de
4. La fonction de sécurité : qui
consiste à protéger les biens et les
personnes se trouvant au sein de
l’entreprise.

5. La fonction de comptabilité : qui


consiste à enregistrer de façon
chronologique les opérations
effectuées par l’entreprise
(inventaire, bilan, prix de
La fonction administrative : qui s’agit
d’une fonction assumée par la direction
générale et qui comporte les actions
suivantes : prévoir, organiser,
commander, coordonner et contrôler
(POCCC).
Prévoir : estimer le futur pour se
préparer.
Organiser : organiser les ressources,
les moyens…
Commander : exécuter sur la base des
normes et des conventions.
Coordonner : synchronisation et
Selon Fayol, la fonction
administrative dépend de l’application
de 14 principes :
1. La division de travail (efficience au
travail) : elle a pour conséquences la
spécialisation des fonctions et la
séparation des pouvoirs ainsi qu’elle
permet le développement des
compétences et l'amélioration du
rendement.
2. La discipline (l’assiduité) : le
management a un rôle important dans
le maintien de la discipline. Elle se
4. L’unité de commandement : cela
signifie qu'un subordonné reçoit les
instructions de la part d'un seul
supérieur (un seul chef).
5. L’unité de direction : homogénéité des
ordres, des opérations et des buts.
6. Rémunération du personnel : Chaque
employé doit recevoir une
rémunération suffisante et équitable
en échange de son travail.
7. La centralisation : c’est-à-dire que les
décisions sont centralisées et prises
par la haute direction.
8. La hiérarchie (définition du pouvoir) :
elle est constituée par une série de
dirigeants allant du sommet jusqu'aux
agents inférieurs et la communication
entre eux suit la voie hiérarchique qui
doit être imposée par l'unité de
commandement.
9. L'ordre : ce dernier n'est pas facile à
réaliser car il exige une connaissance
exacte des besoins et ressources
sociales de l'entreprise ainsi qu’un
équilibre entre ces besoins et ces
ressources (le matériel approprié +
The right man in the right place).
10.L'équité : c’est la somme de la
11.La Stabilité du personnel : La stabilité
du personnel permet de bien remplir ses
fonctions et d’éviter les couts et les
rotations, elle a donc un effet positif sur
la prospérité de l'entreprise.
12. L'initiative : c’est-à-dire la liberté de
proposer les idées.
13.L'union du personnel : ce dernier peut
être obtenue grâce à l'unité de
commandement et au développement
des communications verbales.
14.L’intérêt général : l’intérêt général de
l’entreprise avant l’intérêt particulier.
Fayol distingue entre la capacité
productive et la capacité administrative
:
La capacité productive : concerne les
salariés, les ouvriers exécutant, le bas
hiérarchique, c’est-à-dire ceux qui
interviennent dans la production.
La capacité administrative : celle-ci
concerne le chef d’entreprise (la prise
de décision).
Donc au niveau de l’organisation,
le respect des décisions qui sont prise
par le chef d’entreprise assure le bon
La bureaucratie
Weberienne

La dernière approche de l’école


classique est la bureaucratie, source
d’autorité mis en place par Max
WEBER. Le chemin tracé par Weber qui
mène à la réalisation d’une
rationalisation des organisations
caractérisé par une logique obéissante
au calcul, à la prévision, à l’évaluation
et à la volante d’efficacité.
Le remède qu’il a proposé pour
l’augmentation de la productivité est
de créer une conviction où il y a un
respect des normes à la lettre et ce
dernier sera bénéfique pour les clients
et pour l’entreprise également. Ce qui
est un point de critique pour Weber,
sachant qu’il est dans un système
fermé pourquoi évoque-t-il le terme
client ?
L’objectif général de weber est
d’élaborer une entreprise basée sur la
compétence et la reconnaissance selon
des principes spécifiques afin d’avoir
l’idéal type bureaucratique. Pour weber
trois types d’autorité peuvent être
distinguées selon le mode de pouvoir
exercé. Il fait la distinction entre :
Pouvoir, aptitude à forcer l’obéissance
et aptitude à faire observer
volontairement l’obéissance.
Doctrine:
Weber met au point une théorie
sur les structures d’autorité dont
l’objectif est de classer les
organisations. Il se demande alors
pourquoi les individus obéissent aux
ordres et fait la séparation entre le
pouvoir entant qu’aptitude à forcer
l’obéissance et l’autorité qui est
l’aptitude à faire observer de plein gré
les ordres.
La Bureaucratie:
La bureaucratie est une
seconde concrétisation de la
rationalisation des activités
sociales. Il s’agit d’une forme
d’organisation qui repose sur une
domination légale- rationnelle.
Que signifie la bureaucratie comme
idéal-type ?
La description que Weber fait de la
bureaucratie est idéal typique. Cela
signifie que son étude ne porte que sur
la bureaucratie moderne, à l'exclusion
des anciennes formes de la bureaucratie
et que les traits qu'il énumère valent
pour toute bureaucratie moderne,
indépendamment des variations
contingentes dans les pays.
La bureaucratie est un mode
d'organisation dont les principales
Division du travail : Le poste,
les tâches et les responsabilités
de chacun doivent être
clairement définies et distincts.
Structure hiérarchique : Les
relations entre un dirigeant et
ses subalternes sont codifiées et
l’autorité est précisément
définie.
Sélection du personnel : La sélection
du personnel se base sur la formation
et les connaissances techniques qui
auront été vérifiées au préalable.
Règles et règlements normalisés :
L’uniformité du travail et la
normalisation des actes accomplis sont
mis en pratique par le biais de règles,
de codes, de méthodes, de procédure
précise.
Caractère impersonnel des
relations : Les relations entre les
différents membres de
l’organisation doivent être
impersonnelles. L’application des
règles et des règlements évite
tout conflit de personnalités.
Avancement : Les employés
reçoivent un salaire à un taux fixe
et peuvent obtenir de
l’avancement selon leur
Max Weber distingue 3 types de
pouvoir :
 La légitimité charismatique : elle est fondée
sur la reconnaissance du charisme du leader
c'est-à-dire ses dons, ses qualités
extraordinaires et personnelles. Dans ce cas il
y a un problème de continuité.

 La légitimité traditionnelle : elle obtient son


statut à travers l’héritage, il y a un problème
de relève.

 La légitimité bureaucratique : elle est basée


sur la compétence et la connaissance. Elle est
L'application de principes
bureaucratiques de weber demeure
encore très répandue, surtout dans des
organisations comme l'armée, les
hôpitaux, les Ecoles, les universités...
Aujourd'hui beaucoup d’organisations ont
recours aux principes bureaucratiques
parce que leur succès repose en grande
partie sur la réalisation rapide et efficace
d'une énorme quantité de travail, ce qui
n'est possible que si leurs employés
respectent plusieurs règles.
Contributions et limites de l’école
classique

Les contributions et apports de


l’école classique :
Augmentation de La productivité et par
conséquent les salaires et les profits
grâce à la spécialisation des tâches One
Best Way et l’organisation scientifique du
travail.
Introduction du concept du
management et l’apparition des six
fonctions de l’entreprise et les 14
principes du management
administratif.

L’amélioration de la performance
de l’entreprise à travers des
principes qui assurent la division du
travail et la structure hiérarchique
ainsi que la qualité du personnel
Les limites de l’école
classique :

La déshumanisation du travail :


l’écart énorme entre ceux qui exécutent
et ceux qui pensent, et l’exécution des
tâches répétitives ont rendu le personnel
désintéressé ce qui a augmenté le taux
d’absentéisme « turnover » et a provoqué
également la naissance d'un pouvoir
syndical important et des conflits sociaux
de plus en plus durs contre les cadences
Le salaire n'est pas le seul stimulant
pour l'individu au travail : celui-ci
cherche à satisfaire d'autres besoins tels
que le besoin de reconnaissance ou le
besoin d'accomplissement (L’ignorance
des Besoins Secondaires des individus).
Une vision réductrice de la productivité :
Taylor estime que celle-ci résulte
uniquement de l'économie de travail,
alors qu'elle dépend d'autres facteurs.
L'entreprise apparaît comme un
système clos : L’ignorance des
interactions et des interrelations
entre l’Organisation et
l’environnement fonctionnant selon
des règles préétablies, prenant pas
en compte des facteurs externes.

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