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« École centrale de Lille » : différence entre les versions

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L’'''École centrale de Lille''' ('''Centrale Lille''', EC-Lille) est l'une des cinq plus anciennes [[Liste des écoles d'ingénieurs en France|écoles d'ingénieurs de France]] dont les anciens élèves sont cofondateurs de la [[fédération des associations et sociétés françaises d'ingénieurs diplômés]], parmi les {{nobr|204 [[Liste des écoles d'ingénieurs en France|écoles d'ingénieurs]]}} [[France|françaises]] accréditées au {{date-|1 septembre 2020}} à délivrer un [[Formation d'ingénieurs en France|diplôme d'ingénieur]]<ref name="A25022021">{{Légifrance|base=JORF|numéro=ESRS2036012A|texte=Arrêté du 25 février 2021 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé}}.</ref>.
L’'''École Centrale de Lille''' ('''Centrale Lille''', EC-Lille) est l'une des cinq plus anciennes [[Liste des écoles d'ingénieurs en France|écoles d'ingénieurs de France]] dont les anciens élèves sont cofondateurs de la [[fédération des associations et sociétés françaises d'ingénieurs diplômés]], parmi les {{nobr|204 [[Liste des écoles d'ingénieurs en France|écoles d'ingénieurs]]}} [[France|françaises]] accréditées au {{date-|1 septembre 2020}} à délivrer un [[Formation d'ingénieurs en France|diplôme d'ingénieur]]<ref name="A25022021">{{Légifrance|base=JORF|numéro=ESRS2036012A|texte=Arrêté du 25 février 2021 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé}}.</ref>.


Établie en [[1872]] sous la dénomination [[Institut industriel du Nord]] (IDN), héritière de l'[[école des arts industriels et des mines]] de Lille fondée en [[#Histoire et traditions|1854]], c'est une [[école généraliste]] couvrant l'ensemble du spectre des sciences pour l'ingénieur.
Établie en 1872 sous la dénomination [[Institut industriel du Nord]] (IDN), héritière de l'[[école des arts industriels et des mines]] de Lille fondée en [[#Histoire et traditions|1854]], c'est une [[école généraliste]] couvrant l'ensemble du spectre des [[science]]s pour l'ingénieur.


Elle est chapeautée par Centrale Lille Institut qui est structuré en plusieurs écoles internes, formant des ingénieurs polyvalents et des ingénieurs spécialistes, assurant les formations suivantes :
Elle est chapeautée par Centrale Lille Institut qui est structuré en plusieurs écoles internes, formant des ingénieurs polyvalents et des ingénieurs spécialistes, assurant les formations suivantes :
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* doubles-diplômes ingénieur et masters scientifiques, architecture, gestion, finance, entrepreneuriat.
* doubles-diplômes ingénieur et masters scientifiques, architecture, gestion, finance, entrepreneuriat.


En incluant toutes les formations ainsi que les doctorants, Centrale Lille compte en 2020 plus de {{unité|1800|étudiants}}.
En incluant toutes les formations ainsi que les doctorants, Centrale Lille compte en 2020 plus de {{unité|1800|étudiants}}.


Son développement est soutenu au travers de la Fondation Centrale Lille Initiatives<ref>{{Lien web |titre=Fondation Centrale Lille Initiatives |url=https://fondation.centralelille.fr/}}</ref>.
Son développement est soutenu au travers de la Fondation Centrale Lille Initiatives.


L’École, située sur le campus de la [[Cité scientifique]] de l'[[Université de Lille]] à [[Villeneuve-d'Ascq#Installations universitaires et scientifiques|Villeneuve-d’Ascq]] ([[Métropole européenne de Lille]], [[Hauts-de-France]]), est desservie par la [[Liste des stations du métro de Lille Métropole|station de métro]] [[Quatre Cantons - Stade Pierre-Mauroy (métro de Lille Métropole)|Quatre Cantons - Stade Pierre-Mauroy]], et se situe:
L’École, située sur le campus de la [[Cité scientifique]] de l'[[Université de Lille]] à [[Villeneuve-d'Ascq#Installations universitaires et scientifiques|Villeneuve-d’Ascq]] ([[Métropole européenne de Lille]], [[Hauts-de-France]]), est desservie par la [[Liste des stations du métro et du tramway de Lille|station de métro]] [[Quatre Cantons - Stade Pierre-Mauroy (métro de Lille)|Quatre Cantons - Stade Pierre-Mauroy]], et se situe:
* à {{nobr|18 min}} de la [[gare de Lille-Flandres]] (TGV-Paris {{nobr|58 min}} ; TGV-Bruxelles {{nobr|35 min}} ; Eurostar-Londres {{nobr|80 min}}) ;
* à {{nobr|18 min}} de la [[gare de Lille-Flandres]] (TGV-Paris {{nobr|58 min}} ; TGV-Bruxelles {{nobr|35 min}} ; Eurostar-Londres {{nobr|80 min}}) ;
* à {{unité|8|km}} de l'[[aéroport de Lille - Lesquin]] ;
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== Statuts et objectifs ==
== Statuts et objectifs ==
Centrale Lille Institut est un [[établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel]] qui structure l'ensemble des cursus de formation. Outre le cursus historique de formation d'ingénieurs polyvalents<ref name="Décret no 93-1144" group="N">{{Citation|L'Ecole centrale de Lille a pour missions principales : la formation initiale d'ingénieurs polyvalents et d'ingénieurs spécialistes recrutés par voie de concours ou sur dossier, la formation continue des ingénieurs et cadres, la réalisation de travaux de recherche, d'études et d'essais, la coopération avec des organismes publics ou privés, français ou étrangers.}} {{Légifrance|base=JORF|numéro=RESN9300804D|texte=Décret {{n°}}93-1144 du 29 septembre 1993}} relatif à l'École centrale de Lille</ref> (programme centralien) qui constitue la formation de référence de l'École centrale de Lille, l'offre de formation s'étend à des cursus d'ingénieurs spécialistes<ref name="Décret no 93-1144" group="N" /> via la création de l'[[Institut de génie informatique et industriel|Institut de génie informatique et industriel (IG2I)]] en 1992 et de l'[[Institut technologique européen d'entrepreneuriat et de management|Institut technologique européen d'entrepreneuriat et de management (ITEEM)]] en 2003.
Centrale Lille Institut est un [[établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel]] qui structure l'ensemble des cursus de formation. Outre le cursus historique de formation d'ingénieurs polyvalents<ref name="Décret no 93-1144" group="N">{{Citation|L'Ecole centrale de Lille a pour missions principales : la formation initiale d'ingénieurs polyvalents et d'ingénieurs spécialistes recrutés par voie de concours ou sur dossier, la formation continue des ingénieurs et cadres, la réalisation de travaux de recherche, d'études et d'essais, la coopération avec des organismes publics ou privés, français ou étrangers.}} {{Légifrance|base=JORF|numéro=RESN9300804D|texte=Décret {{n°|93-1144}} du 29 septembre 1993}} relatif à l'École centrale de Lille</ref> (programme centralien) qui constitue la formation de référence de l'École Centrale de Lille, l'offre de formation s'étend à des cursus d'ingénieurs spécialistes<ref name="Décret no 93-1144" group="N" /> via la création de l'[[Institut de génie informatique et industriel|Institut de génie informatique et industriel (IG2I)]] en 1992 et de l'[[Institut technologique européen d'entrepreneuriat et de management|Institut technologique européen d'entrepreneuriat et de management (ITEEM)]] en 2003.


La formation principale des élèves-ingénieurs s'effectue en trois années conduisant à un diplôme de master, comprenant un socle de formation scientifique technique et managériale et des options d'approfondissement.
La formation principale des élèves-ingénieurs s'effectue en trois années conduisant à un diplôme de master, comprenant un socle de formation scientifique technique et managériale et des options d'approfondissement.


L’école délivre également des [[Master (France)|masters recherche (M1-M2)]], ainsi que le diplôme de [[Doctorat en France|doctorat (DR)]] de l'École centrale de Lille dans six spécialités des sciences de l'ingénieur.
L’école délivre également des [[Master (France)|masters recherche (M1-M2)]], ainsi que le diplôme de [[Doctorat en France|doctorat (DR)]] de l'École Centrale de Lille dans six spécialités des sciences de l'ingénieur.


Le cursus de l'École centrale de Lille s'adapte aux mutations des modes de croissance, de mobilité et de services numériques, de conversion d'énergie et de production durables, formant des ingénieurs pour un monde où les activités de création collaborative en réseau et les libertés individuelles s'expriment sans servitude intrusive, minimisant les externalités négatives sur l'écosystème sous contrainte de ressources énergétiques et de matières premières.
Le cursus de l'École Centrale de Lille s'adapte aux mutations des modes de croissance, de mobilité et de services numériques, de conversion d'énergie et de production durables, formant des ingénieurs pour un monde où les activités de création collaborative en réseau et les libertés individuelles s'expriment sans servitude intrusive, minimisant les externalités négatives sur l'écosystème sous contrainte de ressources énergétiques et de matières premières.


== Histoire et traditions ==
== Histoire et traditions ==
{{Article connexe|École des arts industriels et des mines|Institut industriel du Nord{{!}}Institut industriel du Nord (IDN)}}
{{Article connexe|École des arts industriels et des mines|Institut industriel du Nord{{!}}Institut industriel du Nord (IDN)}}
L’École centrale de Lille est plus que cent-soixantenaire, avec une étape fondatrice en [[1854 en France|1854]] et une réforme de l'enseignement en [[1872 en France|1872]]<ref>{{article|titre=Histoire et prospective des Centraliens de Lille|périodique=L'Ingénieur, revue de l'association des Centraliens de Lille|numéro=270|mois=Novembre/Décembre|année=2011|issn=0399-8304}}
L’École Centrale de Lille a près de cent soixante-dix ans, avec une étape fondatrice en [[1854 en France|1854]] et une réforme de l'enseignement en [[1872 en France|1872]]<ref>{{article|titre=Histoire et prospective des Centraliens de Lille|périodique=L'Ingénieur, revue de l'association des Centraliens de Lille|numéro=270|mois=Novembre/Décembre|année=2011|issn=0399-8304}}
</ref>. L’origine de l'École centrale de Lille remonte à 1854 avec la fondation, sous le patronage de [[Frédéric Kuhlmann]] et de [[Louis Pasteur]] et l'autorisation de l'empereur [[Napoléon III]], de l'[[École des arts industriels et des mines]], [[Rue du Lombard (Lille)|rue du Lombard]] dans le centre de [[Lille]] à proximité de la gare. Elle devint École impériale des arts industriels et des mines en [[1862 en France|1862]]. L'essor de l'école et de la formation des ingénieurs subit une impulsion déterminante par la création de l’[[Institut industriel du Nord]] (IDN) dans les mêmes locaux en 1872.
</ref>. L’origine de l'École Centrale de Lille remonte à 1854 avec la fondation, sous le patronage de [[Frédéric Kuhlmann]] et de [[Louis Pasteur]] et l'autorisation de l'empereur [[Napoléon III]], de l'[[École des arts industriels et des mines]], [[Rue du Lombard (Lille)|rue du Lombard]] dans le centre de [[Lille]] à proximité de la gare. Elle devint École impériale des arts industriels et des mines en [[1862 en France|1862]]. L'essor de l'école et de la formation des ingénieurs subit une impulsion déterminante par la création de l’[[Institut industriel du Nord]] (IDN) dans les mêmes locaux en 1872.


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Fichier:Louis Pasteur en 1857.jpg|alt=Louis Pasteur en 1857|<small>[[Louis Pasteur]]</small>
Fichier:Louis Pasteur en 1857.jpg|alt=Louis Pasteur en 1857|<small>[[Louis Pasteur]]</small>
Fichier:Lille Carrier-Belleuse Kuhlmann.JPG|alt=Frédéric Kuhlmann|<small>[[Frédéric Kuhlmann]]</small>
Fichier:Lille Carrier-Belleuse Kuhlmann.JPG|alt=Frédéric Kuhlmann|<small>[[Frédéric Kuhlmann]]</small>
Fichier:Ecole imperiale des arts industriels et des mines de Lille (Ecole Centrale de Lille) 1860.png|<small>[[École des arts industriels et des mines]]</small>
Fichier:Ecole imperiale des arts industriels et des mines de Lille (Ecole Centrale de Lille) 1860.png|<small>[[École des arts industriels et des mines]]</small>
Fichier:Lille 2 rue du Lombard.jpg|alt=Photo de l'école, rue du Lombard à Lille|<small>1854-1872 : Bâtiment historique de l’[[École des arts industriels et des mines]], [[rue du Lombard (Lille)]]</small>
Fichier:Lille 2 rue du Lombard.jpg|alt=Photo de l'école, rue du Lombard à Lille|<small>1854-1872 : Bâtiment historique de l’[[École des arts industriels et des mines]], [[rue du Lombard (Lille)]]</small>
Fichier:Institut industriel du Nord - IDN, rue Jeanne d'Arc, Lille, France.jpg|alt=Photo de l'école, rue Jeanne d'Arc à Lille|<small>1872-1968 : Bâtiment historique de l’[[Institut industriel du Nord]], [[rue Jeanne-d'Arc (Lille)]]</small>
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Fichier:IDN Institut industriel du Nord-1.jpg|alt=Photo de l'Institut industriel du Nord en 1991|<small>Bâtiment E d'enseignement : Tour de l'[[Institut industriel du Nord]] (IDN) en 1991.</small>
Fichier:IDN Institut industriel du Nord-1.jpg|alt=Photo de l'Institut industriel du Nord en 1991|<small>Bâtiment E d'enseignement : Tour de l'[[Institut industriel du Nord]] (IDN) en 1991.</small>
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C'est en [[1875]] que furent inaugurés de nouveaux bâtiments pour l'[[Institut industriel du Nord|IDN]], construits spécifiquement pour répondre aux besoins d'expansion de l'école, situés au 17 [[Rue Jeanne-d'Arc (Lille)|rue Jeanne-d'Arc]] à Lille dans le voisinage de la faculté des sciences et qui furent utilisés jusqu'en [[1968]]. L'école et ses laboratoires de recherche s'installent en [[1968]] dans des locaux modernes<ref>{{Lien web
C'est en 1875 que furent inaugurés de nouveaux bâtiments pour l'[[Institut industriel du Nord|IDN]], construits spécifiquement pour répondre aux besoins d'expansion de l'école, situés au 17 [[Rue Jeanne-d'Arc (Lille)|rue Jeanne-d'Arc]] à Lille dans le voisinage de la faculté des sciences et qui furent utilisés jusqu'en 1968. L'école et ses laboratoires de recherche s'installent en 1968 dans des locaux modernes<ref>{{Lien web
|url=https://3dwarehouse.sketchup.com/model.html?id=35c93a92156aaae8d7f9c64f3b177974 |site=3dwarehouse.sketchup.com
|url=https://3dwarehouse.sketchup.com/model.html?id=35c93a92156aaae8d7f9c64f3b177974 |site=3dwarehouse.sketchup.com
|titre=Plan 3D de l'École centrale de Lille aujourd'hui}}, située avenue Paul-Langevin, [[Cité scientifique]] sur le campus de l'[[université Lille I]], à {{unité|50|m}} de la station de métro [[Quatre Cantons - Stade Pierre-Mauroy (métro de Lille Métropole)|Quatre Cantons - Stade Pierre-Mauroy]]</ref> avenue Paul-Langevin dans le campus de l'université des sciences et technologies de Lille ([[Cité scientifique]]). L'école rejoint le [[concours Centrale-Supélec]] en [[1972]]. Elle participe à la formation du [[groupe des Écoles centrales]] en [[1990]]<ref>{{Lien web
|titre=Plan 3D de l'École centrale de Lille aujourd'hui}}, située avenue Paul-Langevin, [[Cité scientifique]] sur le campus de l'[[université Lille I]], à {{unité|50|m}} de la station de métro [[Quatre Cantons - Stade Pierre-Mauroy (métro de Lille)|Quatre Cantons - Stade Pierre-Mauroy]]</ref> avenue Paul-Langevin dans le campus de l'université des sciences et technologies de Lille ([[Cité scientifique]]). L'école rejoint le [[concours Centrale-Supélec]] en 1972. Elle participe à la formation du [[groupe des Écoles centrales]] en 1990<ref>{{Lien web
| url=http://www.ec-lille.fr/10956135/0/fiche___pagelibre/
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| titre=École Centrale de Lille - L'histoire de l'École
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| site=ec-lille.fr
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}}</ref>. Elle s'insère dans le réseau TIME ([[Top Industrial Managers for Europe]]) et est membre de multiples pôles de compétitivité français.
}}.</ref>. Elle s'insère dans le réseau TIME ([[Top Industrial Managers for Europe]]) et est membre de multiples pôles de compétitivité français.


Par tradition (et d'après la section de [[Génie (technique)|Génie]] des origines de l'École), les première, deuxième et troisième années du programme centralien de l'école s'appellent respectivement G1, G2 et G3. Au {{s|XIX|e}}, le tronc commun de formation généraliste<ref name="formation généraliste" group="N">Les Centraliens de Lille sont des ingénieurs de formation généraliste, héritiers de la notion d'[[honnête homme]] inventée au {{s-|XVII|e}} et qui suppose une représentation unifiée des savoirs pluridisciplinaires applicables dans les multiples secteurs d'activités. Cette approche s'illustre dans l'affirmation de [[Blaise Pascal]] selon laquelle {{Citation|il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d'une chose. Cette universalité est la plus belle}}. Grâce à leur formation généraliste applicable dans tous les domaines de l'ingénierie, des sciences et des technologies de l’information, les Centraliens de Lille sont les acteurs polyvalents qui s'adaptent facilement au foisonnement techno-scientifique pour gérer les projets complexes qui correspondent aux besoins d'innovation et au développement pérenne des entreprises.</ref> et les options d'approfondissement sont initialement centrés sur la mécanique et les machines à vapeur, la métallurgie, l'industrie textile, la chimie et les distilleries, l'électricité ; la pluridisciplinarité s’accroît progressivement avec l'essor technologique du {{s|XX|e}} pour couvrir les génie civil, génie mécanique, génie des procédés, électronique industrielle, automatique, informatique de gestion, informatique industrielle, aménagement du territoire, transport-logistique, production industrielle, génie informatique, ondes micro-électronique et télécommunications, et s'étendre aux thématiques et filières dominantes du {{s|XXI|e}}.
Par tradition (et d'après la section de [[Génie (technique)|Génie]] des origines de l'École), les première, deuxième et troisième années du programme centralien de l'école s'appellent respectivement G1, G2 et G3. Au {{s|XIX}}, le tronc commun de formation généraliste<ref name="formation généraliste" group="N">Les Centraliens de Lille sont des ingénieurs de formation généraliste, héritiers de la notion d'[[honnête homme]] inventée au {{s-|XVII}} et qui suppose une représentation unifiée des savoirs pluridisciplinaires applicables dans les multiples secteurs d'activités. Cette approche s'illustre dans l'affirmation de [[Blaise Pascal]] selon laquelle {{Citation|il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d'une chose. Cette universalité est la plus belle}}. Grâce à leur formation généraliste applicable dans tous les domaines de l'ingénierie, des sciences et des technologies de l’information, les Centraliens de Lille sont les acteurs polyvalents qui s'adaptent facilement au foisonnement techno-scientifique pour gérer les projets complexes qui correspondent aux besoins d'innovation et au développement pérenne des entreprises.</ref> et les options d'approfondissement sont initialement centrés sur la mécanique et les machines à vapeur, la métallurgie, l'industrie textile, la chimie et les distilleries, l'électricité ; la pluridisciplinarité s’accroît progressivement avec l'essor technologique du {{s|XX}} pour couvrir les génie civil, génie mécanique, génie des procédés, électronique industrielle, automatique, informatique de gestion, informatique industrielle, aménagement du territoire, transport-logistique, production industrielle, génie informatique, ondes micro-électronique et télécommunications, et s'étendre aux thématiques et filières dominantes du {{s|XXI}}.


Depuis 1929, le programme des études des élèves-ingénieurs de première année est adapté pour obtenir des certificats de [[Licence (France)|licence ès-sciences]] en double diplôme<ref>{{Ouvrage|prénom1=Henri|nom1=Godfroid|titre=Groupe de Paris de l'association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord - {{date|31| mars| 1928}}, banquet des 75 ans de l'École, présidé par [[Paul Doumer]]|tome=mai 1928|lieu=Paris|éditeur=Société d'encouragement pour l'industrie nationale|année=1928|passage=438-440|lire en ligne=http://cnum.cnam.fr/CGI/fpage.cgi?BSPI.142/438/100/975/0/0|id=Godfroid1928}}</ref>. Depuis 1964, l’École délivre de multiples [[Diplôme d'études approfondies|diplômes d'études approfondies (DEA)]], accessibles aux élèves-ingénieurs de troisième année, cohabilités avec l'université de Lille et soutenus par des laboratoires de recherche communs et qui sont devenus en 2002 les [[Master (France)|masters recherche (M1-M2)]] de l'École centrale de Lille. L’École délivre aussi le diplôme de [[Doctorat en France|doctorat (DR)]] de l'École centrale de Lille dans six spécialités des sciences de l'ingénieur.
Depuis 1929, le programme des études des élèves-ingénieurs de première année est adapté pour obtenir des certificats de [[Licence (France)|licence ès-sciences]] en double diplôme<ref>{{Ouvrage|prénom1=Henri|nom1=Godfroid|titre=Groupe de Paris de l'association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord - {{date|31| mars| 1928}}, banquet des 75 ans de l'École, présidé par [[Paul Doumer]]|tome=mai 1928|lieu=Paris|éditeur=Société d'encouragement pour l'industrie nationale|année=1928|passage=438-440|lire en ligne=http://cnum.cnam.fr/CGI/fpage.cgi?BSPI.142/438/100/975/0/0|id=Godfroid1928}}.</ref>. Depuis 1964, l’École délivre de multiples [[Diplôme d'études approfondies|diplômes d'études approfondies (DEA)]], accessibles aux élèves-ingénieurs de troisième année, cohabilités avec l'université de Lille et soutenus par des laboratoires de recherche communs et qui sont devenus en 2002 les [[Master (France)|masters recherche (M1-M2)]] de l'École Centrale de Lille. L’École délivre aussi le diplôme de [[Doctorat en France|doctorat (DR)]] de l'École Centrale de Lille dans six spécialités des sciences de l'ingénieur.


Depuis 1854, la notoriété des ingénieurs formés à l'École concernait notamment la conception de locomotives et la construction de machines à vapeur de force motrice pour l'industrie manufacturière, sous l'impulsion d'[[Alcippe Mahistre]] et d'[[Albert Olry]] poursuivie par [[Cyrille Grimpret]] dont les successeurs assurent l'enseignement en machines thermiques et turbomachines.
Depuis 1854, la notoriété des ingénieurs formés à l'École concernait notamment la conception de locomotives et la construction de machines à vapeur de force motrice pour l'industrie manufacturière, sous l'impulsion d'[[Alcippe Mahistre]] et d'[[Albert Olry]] poursuivie par [[Cyrille Grimpret]] dont les successeurs assurent l'enseignement en machines thermiques et turbomachines.


L'École a aussi été pionnière en créant un laboratoire d'électrotechnique dès 1892, dirigé par [[Bernard Brunhes (géophysicien)|Bernard Brunhes]] et [[Charles Camichel]] et {{Citation| aura été la première en France (...) à décerner le diplôme d'ingénieur électricien}}<ref name="Paulet">{{Ouvrage |prénom1=Georges |nom1=Paulet |titre=Annuaire de l'enseignement commercial et industriel |lieu=Paris |éditeur=Berger Lavrault |année=1895 |bnf=31068151v |présentation en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57362996.image.r=.f9.langFR#}}</ref> dès 1893, d'où dérivent l'enseignement en conception de moteurs électriques et d’alternateurs, la modélisation de leur commande robuste et l'exploitation de réseaux de production et distribution électriques. Y est également établi par [[Clément Codron]] et [[Albert Petot]] le premier laboratoire d'essais mécaniques de France en 1894<ref name="Histoire de la mécanique appliquée">{{chapitre |prénom1=Bruno |nom1=Belhoste |prénom2=Konstantinos |nom2=Chatzis |titre chapitre= L'enseignement de la mécanique appliquée en France au début du {{s-|XX}}|auteurs ouvrage=Claudine Fontanon |titre ouvrage=Histoire de la mécanique appliquée. Enseignement, recherche et pratiques mécaniciennes en France après 1880 |sous-titre ouvrage=actes d'une journée d'études, Conservatoire national d'arts et métiers, Paris, 1994 |collection=Cahiers d'histoire et de philosophie des sciences |numéro dans collection=46 |éditeur=Société française d'histoire des sciences et des techniques ; Fontenay-aux-Roses ENS Editions |année=1998 |page début chapitre=29 |passage=36 |pages totales=214 |isbn10=2902126506 |isbn= 9782902126507 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?hl=fr&id=pbP8c6rrc84C&dq=boulanger+institut+industriel+du+nord+Codron&q=codron#v=snippet&q=codron&f=false |bnf=37167199m }}</ref>, d'où sont issus des ingénieurs pionniers de l'aéronautique et de l'automobile au début du {{s|XX|}}, tels que [[Jean Hubert (constructeur d'avions)|Jean Hubert]], [[Étienne Dormoy]] et [[Lucien Chenard]].
L'École a aussi été pionnière en créant un laboratoire d'électrotechnique dès 1892, dirigé par [[Bernard Brunhes (géophysicien)|Bernard Brunhes]] et [[Charles Camichel]] et {{Citation|aura été la première en France (...) à décerner le diplôme d'ingénieur électricien}}<ref name="Paulet">{{Ouvrage |prénom1=Georges |nom1=Paulet |titre=Annuaire de l'enseignement commercial et industriel |lieu=Paris |éditeur=Berger Lavrault |année=1895 |bnf=31068151v |présentation en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k57362996.image.r=.f9.langFR#}}.</ref> dès 1893, d'où dérivent l'enseignement en conception de moteurs électriques et d’alternateurs, la modélisation de leur commande robuste et l'exploitation de réseaux de production et distribution électriques. Y est également établi par [[Clément Codron]] et [[Albert Petot]] le premier laboratoire d'essais mécaniques de France en 1894<ref name="Histoire de la mécanique appliquée">{{chapitre |prénom1=Bruno |nom1=Belhoste |prénom2=Konstantinos |nom2=Chatzis |titre chapitre= L'enseignement de la mécanique appliquée en France au début du {{s-|XX}}|auteurs ouvrage=Claudine Fontanon |titre ouvrage=Histoire de la mécanique appliquée. Enseignement, recherche et pratiques mécaniciennes en France après 1880 |sous-titre ouvrage=actes d'une journée d'études, Conservatoire national d'arts et métiers, Paris, 1994 |collection=Cahiers d'histoire et de philosophie des sciences |numéro dans collection=46 |éditeur=Société française d'histoire des sciences et des techniques ; Fontenay-aux-Roses ENS Editions |année=1998 |page début chapitre=29 |passage=36 |pages totales=214 |isbn10=2902126506 |isbn= 9782902126507 |lire en ligne=https://books.google.fr/books?hl=fr&id=pbP8c6rrc84C&dq=boulanger+institut+industriel+du+nord+Codron&q=codron#v=snippet&q=codron&f=false |bnf=37167199m }}.</ref>, d'où sont issus des ingénieurs pionniers de l'aéronautique et de l'automobile au début du {{s|XX|}}, tels que [[Jean Hubert (constructeur d'avions)|Jean Hubert]], [[Étienne Dormoy]] et [[Lucien Chenard]].


Des recherches en mécanique des milieux continus y ont été initiées dès 1872 avec [[Joseph Boussinesq]], poursuivies par [[Joseph Kampé de Fériet]] et [[André Martinot Lagarde]] en mécanique des fluides et aérodynamique après 1930, avec des installations de laboratoire et soufflerie de couche limite, ainsi qu'en mécanique des solides avec applications à la [[tribologie]] et aux propriétés physiques de matériaux pour la sidérurgie, les structures métalliques et le génie civil. L'installation d'une machine de sollicitation multi-axiale, d'une capacité de {{unité|10|tonnes}} par axe, permet des expérimentations<ref name="Demuro2018">{{Ouvrage|auteur1=Antonietta Demuro|titre=La mécanique des fluides en France durant l’entre-deux-guerres|sous-titre=J. Kampé de Fériet et l’IMFL|volume=HAL Id : tel-02093155 ; NNT : 2018LIL3H032|lieu=Lille|éditeur=Université Charles de Gaulle - Lille III|collection=Histoire, Philosophie et Sociologie des sciences|année=2018|pages totales=421|isbn=|lire en ligne=https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02093155/document}}.</ref> mécaniques et géotechniques et contribue à renouveler l'enseignement et la recherche en génie civil en 1970.
Des recherches en mécanique des milieux continus y ont été initiées dès 1872 avec [[Joseph Boussinesq]], poursuivies par [[Joseph Kampé de Fériet]] et [[André Martinot Lagarde]] en mécanique des fluides et aérodynamique après 1930, avec des installations de laboratoire et soufflerie de couche limite, ainsi qu'en mécanique des solides avec applications à la [[tribologie]] et aux propriétés physiques de matériaux pour la sidérurgie, les structures métalliques et le génie civil. L'installation d'une machine de sollicitation multi-axiale, d'une capacité de {{nobr|10 tonnes}} par axe, permet des expérimentations<ref name="Demuro2018">{{Ouvrage|auteur1=Antonietta Demuro|titre=La mécanique des fluides en France durant l’entre-deux-guerres|sous-titre=J. Kampé de Fériet et l’IMFL|volume=HAL Id : tel-02093155 ; NNT : 2018LIL3H032|lieu=Lille|éditeur=Université Charles de Gaulle - Lille III|collection=Histoire, Philosophie et Sociologie des sciences|année=2018|pages totales=421|isbn=|lire en ligne=https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-02093155/document}}.</ref> mécaniques et géotechniques et contribue à renouveler l'enseignement et la recherche en génie civil en 1970.


Dès le milieu du {{s|XIX|}}, les ingénieurs issus de l'École sont reconnus pour leur savoir-faire dans le domaine des procédés de distillerie agro-alimentaire, de dépollution et production d'eau potable, puis des procédés de biomasse, carbochimie et raffinage pétrolier, la lixiviation de sédiments pollués et leur valorisation notamment dans l'ingénierie des travaux publics. L'enseignement du génie des procédés, de la physique-chimie industrielle et de la métallurgie y sont continûment développés depuis le {{s|XIX|}} par les successeurs de [[Frédéric Kuhlmann]] et [[Louis Pasteur]], notamment [[Camille Matignon]] et [[Paul Pascal]] ; une installation pilote semi-industrielle de génie des procédés et catalyse est installée en 1977 ; un atelier de microscopie électronique est en place en 1989 pour l'étude d'alliages et matériaux nouveaux. La radio-électricité et la propagation des ondes sont enseignées par [[René Paillot]] dès 1923 et évoluent en cours d'acoustique et hyperfréquences, télécommunication et réseaux dans le dernier tiers du {{s|XX}}.
Dès le milieu du {{s|XIX|}}, les ingénieurs issus de l'École sont reconnus pour leur savoir-faire dans le domaine des procédés de distillerie agro-alimentaire, de dépollution et production d'eau potable, puis des procédés de biomasse, carbochimie et raffinage pétrolier, la lixiviation de sédiments pollués et leur valorisation notamment dans l'ingénierie des travaux publics. L'enseignement du génie des procédés, de la physique-chimie industrielle et de la métallurgie y sont continûment développés depuis le {{s|XIX|}} par les successeurs de [[Frédéric Kuhlmann]] et [[Louis Pasteur]], notamment [[Camille Matignon]] et [[Paul Pascal]] ; une installation pilote semi-industrielle de génie des procédés et catalyse est installée en 1977 ; un atelier de microscopie électronique est en place en 1989 pour l'étude d'alliages et matériaux nouveaux. La radio-électricité et la propagation des ondes sont enseignées par [[René Paillot]] dès 1923 et évoluent en cours d'acoustique et hyperfréquences, télécommunication et réseaux dans le dernier tiers du {{s|XX}}.


Successeurs de la conception de machines textiles étudiées à l'École depuis 1854, des cours de programmation mécanographique par cartes perforées et les applications des automatismes hydrauliques apparaissent dans la première moitié du {{s|XX|}}. L'électronique y est enseignée à partir de 1956. Les cours d'automatique, dans ses spécialités d'identification et de commande des systèmes dynamiques et de traitement analogique et numérique du signal, se développent dès 1957 et sont généralisés en option de mathématique appliquée et informatique en 1963 : Lille en est un site pionnier en France, ce qui soutient l'enseignement précoce du génie logiciel à l'École au travers notamment des langages informatiques [[Fortran]], [[Algol (langage)|Algol]] en 1963, puis [[Ada (langage)|Ada]] en 1985 et [[Java (langage)|Java]] dès 1994. L'enseignement et la recherche se développent particulièrement dans les domaines de la commande numérique de grands systèmes, la régulation de processus continus en temps réel et l'informatique de systèmes embarqués.
Successeurs de la conception de machines textiles étudiées à l'École depuis 1854, des cours de programmation mécanographique par cartes perforées et les applications des automatismes hydrauliques apparaissent dans la première moitié du {{s|XX|}}. L'électronique y est enseignée à partir de 1956. Les cours d'automatique, dans ses spécialités d'identification et de commande des systèmes dynamiques et de traitement analogique et numérique du signal, se développent dès 1957 et sont généralisés en option de mathématique appliquée et informatique en 1963 : Lille en est un site pionnier en France, ce qui soutient l'enseignement précoce du génie logiciel à l'École au travers notamment des langages informatiques [[Fortran]], [[Algol (langage)|Algol]] en 1963, puis [[Ada (langage)|Ada]] en 1985 et [[Java (langage)|Java]] dès 1994. L'enseignement et la recherche se développent particulièrement dans les domaines de la commande numérique de grands systèmes, la régulation de processus continus en temps réel et l'informatique de systèmes embarqués.


L'École a été précurseur dans l'enseignement et la recherche en méthodes formelles de modélisation de systèmes dynamiques par [[Réseau de Petri|réseaux de Petri]] et des transferts énergétiques par [[Graphe de liaisons|Bond graph]] assistée par ordinateur. La productique, la robotique et les systèmes de supervision d'acquisition et de contrôle de données y sont développés à partir de 1981 avec un atelier flexible expérimental de production manufacturière automatisée et les recherches en modélisation à preuve formelle de systèmes de contrôle-commande à événements discrets, les systèmes informatiques d'aide à la décision et d'ordonnancements prédictifs.
L'École a été précurseur dans l'enseignement et la recherche en méthodes formelles de modélisation de systèmes dynamiques par [[Réseau de Petri|réseaux de Petri]] et des transferts énergétiques par [[Graphe de liaisons|Bond graph]] assistée par ordinateur. La productique, la robotique et les systèmes de supervision d'acquisition et de contrôle de données y sont développés à partir de 1981 avec un atelier flexible expérimental de production manufacturière automatisée et les recherches en modélisation à preuve formelle de systèmes de contrôle-commande à événements discrets, les systèmes informatiques d'aide à la décision et d'ordonnancements prédictifs.


L'ingénierie logistique et celle des systèmes de transport terrestre durable sont en essor dès 1972, notamment dans le domaine des transports automatiques ferroviaires et de la mobilité urbaine, complétant les cours d'architecture et de constructions civiles établis en 1860 et l'option d'aménagement urbain créée en 1969. L'École restructure son enseignement en mécatronique en 1980, tandis que l'enseignement en physique des matériaux, dans leurs applications électromagnétiques, hyperfréquences et d'imagerie acoustique, tire parti des progrès vers 1986 des capteurs micro-électroniques et de propriétés magnétoélectriques de matériaux nouveaux. L'évolution de la micro-électronique vers les micro-systèmes, nano-systèmes électromécaniques et la micro-fluidique y date de 1992, assurant la transition vers le {{s|XXI|e}} où l'École s'investit dans l'innovation numérique foisonnant d'applications dans tous les secteurs d'activité économique.
L'ingénierie logistique et celle des systèmes de transport terrestre durable sont en essor dès 1972, notamment dans le domaine des transports automatiques ferroviaires et de la mobilité urbaine, complétant les cours d'architecture et de constructions civiles établis en 1860 et l'option d'aménagement urbain créée en 1969. L'École restructure son enseignement en mécatronique en 1980, tandis que l'enseignement en physique des matériaux, dans leurs applications électromagnétiques, hyperfréquences et d'imagerie acoustique, tire parti des progrès vers 1986 des capteurs micro-électroniques et de propriétés magnétoélectriques de matériaux nouveaux. L'évolution de la [[Microélectronique|micro-électronique]] vers les micro-systèmes, nano-systèmes électromécaniques et la micro-fluidique y date de 1992, assurant la transition vers le {{s|XXI}} où l'École s'investit dans l'innovation numérique foisonnant d'applications dans tous les secteurs d'activité économique.


== Formations ==
== Formations ==
[[Image:Façade-Entrée de l'École Centrale de Lille.jpg|vignette|Façade de l'École centrale de Lille]]
[[Fichier:Façade-Entrée de l'École Centrale de Lille.jpg|vignette|Façade de l'École centrale de Lille]]
[[Image:Intérieur École Centrale de Lille.jpg|vignette|Tour de l'École centrale de Lille]]
[[Fichier:Intérieur École Centrale de Lille.jpg|vignette|Tour de l'École centrale de Lille]]
[[Image:École Centrale de Lille.jpg|vignette|Vue sur les bâtiments A et E]]
[[Fichier:École Centrale de Lille.jpg|vignette|Vue sur les bâtiments A et E]]
[[Image:Cité scientifique Lille Nord de France.jpg|vignette|Vue sur les bâtiments B et E]]
[[Fichier:Cité scientifique Lille Nord de France.jpg|vignette|Vue sur les bâtiments B et E]]
[[Image:Cour École Centrale de Lille.jpg|vignette|Cour de l'École Centrale]]
[[Fichier:Cour École Centrale de Lille.jpg|vignette|Cour de l'École Centrale]]
[[Image:Centrale Lille -Batiment C LAGIS L2EP.jpg|vignette|Laboratoires du bâtiment C]]
[[Fichier:Centrale Lille -Batiment C LAGIS L2EP.jpg|vignette|Laboratoires du bâtiment C]]
[[Image:Centrale Lille Batiment D - Laboratoire de modélisation et management des organisations LM2O et halle Grémeaux.jpg|vignette|Bâtiment D et halle de sport Grémeaux]]
[[Fichier:Centrale Lille Batiment D - Laboratoire de modélisation et management des organisations LM2O et halle Grémeaux.jpg|vignette|Bâtiment D et halle de sport Grémeaux]]
[[Image:Centrale Lille - Bibliothèque - Cité scientifique Villeneuve d'Ascq.jpg|vignette|Centrale Lille<br>Digital innovation fablab]]
[[Fichier:Centrale Lille - Bibliothèque - Cité scientifique Villeneuve d'Ascq.jpg|vignette|Centrale Lille<br>Digital innovation fablab]]
[[Image:Résidence étudiante Leonard de Vinci - Cité scientifique - Villeneuve d'Ascq - Lille metropole.jpg|vignette|Centrale Lille Rez - Résidence des élèves-ingénieurs]]
[[Fichier:Résidence étudiante Leonard de Vinci - Cité scientifique - Villeneuve d'Ascq - Lille metropole.jpg|vignette|Centrale Lille Rez - Résidence des élèves-ingénieurs]]
[[Image:Centrale Lille Rez.jpg|vignette|Centrale Lille - Rez]]
[[Fichier:Centrale Lille Rez.jpg|vignette|Centrale Lille - Rez]]
[[Image:Ecole centrale de Lille.jpg|vignette|Entrée du campus de Centrale Lille]]
[[Fichier:Ecole centrale de Lille.jpg|vignette|Entrée du campus de Centrale Lille]]
[[Image:Accès campus Centrale Lille - Quatre cantons.jpg|vignette|Accès au campus de Centrale Lille vu de la [[Quatre Cantons Stade Pierre-Mauroy (métro de Lille Métropole)|station de métro]]]]
[[Fichier:Accès campus Centrale Lille - Quatre cantons.jpg|vignette|Accès au campus de Centrale Lille vu de la [[Quatre Cantons - Stade Pierre-Mauroy (métro de Lille)|station de métro]]]]
=== Formation d'ingénieurs polyvalents ===
=== Formation d'ingénieurs polyvalents ===
Centrale Lille Institut organise le cursus de l'École centrale de Lille et délivre le titre d'« Ingénieur diplômé de l'École centrale de Lille ». Ce diplôme d'ingénieur généraliste polyvalent est au {{nobr|grade 300}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=EUR-ACE ingénieur généraliste Ecole centrale de Lille|url=http://eurace.enaee.eu/programme/ingenieur-generaliste-4 |site=eurace.enaee.eu}}.</ref> du [[Système européen de transfert et d'accumulation de crédits]] (ECTS).
Centrale Lille Institut organise le cursus de l'École centrale de Lille et délivre le titre d'« Ingénieur diplômé de l'École centrale de Lille ». Ce diplôme d'ingénieur généraliste polyvalent est au {{nobr|grade 300}}<ref>{{Lien web |langue=en |titre=EUR-ACE ingénieur généraliste Ecole centrale de Lille|url=http://eurace.enaee.eu/programme/ingenieur-generaliste-4 |site=eurace.enaee.eu}}.</ref> du [[Système européen de transfert et d'accumulation de crédits]] (ECTS).
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}}.</ref> ou dans le cadre d'un programme de mobilité internationale tel que [[TIME (Top Industrial Managers for Europe)]].
}}.</ref> ou dans le cadre d'un programme de mobilité internationale tel que [[TIME (Top Industrial Managers for Europe)]].


L'admission à la formation d'ingénieur de l'École centrale de Lille s'effectue selon les modalités suivantes :
L'admission à la formation d'ingénieur de l'École Centrale de Lille s'effectue selon les modalités suivantes :
* [[concours Centrale-Supélec]] (3 ans ou 2+1 ans ou 2+2 ans)
* [[concours Centrale-Supélec]] (3 ans ou 2+1 ans ou 2+2 ans)
* concours CASTing d'admission sur titre de titulaires de licence L3 (3 ans)<ref name="CASTing" />
* concours CASTing d'admission sur titre de titulaires de licence L3 (3 ans)<ref name="CASTing" />
* échanges internationaux [[Top Industrial Managers for Europe|double diplôme TIME]] (2+2 ans) <ref name="TIME">{{Lien web
* échanges internationaux [[Top Industrial Managers for Europe|double diplôme TIME]] (2+2 ans)<ref name="TIME">{{Lien web
| url=https://www.time-association.org/
| url=https://www.time-association.org/
| titre=Top Industrial Managers for Europe : : site web TIME
| titre=Top Industrial Managers for Europe : : site web TIME
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| titre= Top Industrial Managers for Europe : TIME Overseas
| titre= Top Industrial Managers for Europe : TIME Overseas
| site=ec-lille.fr
| site=ec-lille.fr
}}</ref> avec des universités et instituts de technologie au Brésil, Canada, Mexique Chili, Chine, Corée, États-Unis, Indonésie, Japon, Maghreb.
}}.</ref> avec des universités et instituts de technologie au Brésil, Canada, Mexique Chili, Chine, Corée, États-Unis, Indonésie, Japon, Maghreb.
* échanges internationaux [[IMCC-USA]] (2+2 ans)
* échanges internationaux [[IMCC-USA]] (2+2 ans)
* double diplôme avec [[École des hautes études commerciales du Nord|EDHEC Business school]] (2+2 ans)<ref>{{Lien web
* double diplôme avec [[École des hautes études commerciales du Nord|EDHEC Business school]] (2+2 ans)<ref>{{Lien web
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| titre= L'EDHEC et l'École Centrale de Lille créent un double diplôme.
| titre= L'EDHEC et l'École Centrale de Lille créent un double diplôme.
| site=edhec-grande-ecole.com
| site=edhec-grande-ecole.com
}}</ref>.
}}.</ref>.
* élèves-ingénieurs des autres [[Groupe Centrale|Écoles centrales]] (2+1 ans)
* élèves-ingénieurs des autres [[Groupe Centrale|Écoles centrales]] (2+1 ans)


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| site = ec-lille.fr
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| titre = La formation d'ingénieur Centrale Lille - les deux premières années
| titre = La formation d'ingénieur Centrale Lille - les deux premières années
}}</ref>, suivi d'au moins un an d'approfondissement caractérisé par le choix d'un génie disciplinaire et d'une filière professionnalisante<ref>{{Lien web
}}.</ref>, suivi d'au moins un an d'approfondissement caractérisé par le choix d'un génie disciplinaire et d'une filière professionnalisante<ref>{{Lien web
| url = http://www.ec-lille.fr/12553133/0/fiche___pagelibre/
| url = http://www.ec-lille.fr/12553133/0/fiche___pagelibre/
| site = ec-lille.fr
| site = ec-lille.fr
| titre = La formation d'ingénieur Centrale Lille - la troisième année
| titre = La formation d'ingénieur Centrale Lille - la troisième année
}}</ref> :
}}.</ref> :
*Filières métiers : [[conception de produit]]s et [[Innovation|systèmes innovants]] ; [[Urbanisme|aménagement]]-[[construction]]-[[environnement]] ; [[gestion de la chaîne logistique]] ; [[commerce électronique]] / [[e-business]] / [[TéléSanté|e-santé]] ; [[Sciences de gestion|gestion]]-[[audit]]-[[Consultant|conseil]] ; [[entrepreneuriat]] ; [[Recherche et développement|recherche]]
*Filières métiers : [[conception de produit]]s et [[Innovation|systèmes innovants]] ; [[Urbanisme|aménagement]]-[[construction]]-[[environnement]] ; [[gestion de la chaîne logistique]] ; [[commerce électronique]] / [[e-business]] / [[TéléSanté|e-santé]] ; [[Sciences de gestion|gestion]]-[[audit]]-[[Consultant|conseil]] ; [[entrepreneuriat]] ; [[Recherche et développement|recherche]]
*[[Génie (technique)|Génies]] (tronc commun et options d'approfondissement):
*[[Génie (technique)|Génies]] (tronc commun et options d'approfondissement) :
** [[Génie industriel|Stratégie et Management des Organisations]] : Administration des entreprises, sociologie économique, modélisation d’entreprise, conduite du changement, gestion et pilotage de projet, gestion des connaissances, ingénierie des systèmes, recueil et analyse de données, personnalisation de masse, modélisation de systèmes complexes, innovation et entrepreneuriat.
** [[Génie industriel|Stratégie et Management des Organisations]] : Administration des entreprises, sociologie économique, modélisation d’entreprise, conduite du changement, gestion et pilotage de projet, gestion des connaissances, ingénierie des systèmes, recueil et analyse de données, personnalisation de masse, modélisation de systèmes complexes, innovation et entrepreneuriat.
**[[Génie mécanique|Mécanique avancée]] : Ingénierie mécanique, mécatronique ; Énergétique et machines ; Mécanique des fluides, aérodynamique et turbulences, turbomachines ; ingénierie de véhicules et infrastructures de transport ; applications automobiles, ferroviaires, aéronautiques, énergétiques, bio-mécanique ; maquettisme numérique 3D ; Mécanique des structures et des matériaux, science des matériaux et mémoire de forme, nano-matériaux et techno-textiles.
**[[Génie mécanique|Mécanique avancée]] : Ingénierie mécanique, mécatronique ; Énergétique et machines ; Mécanique des fluides, aérodynamique et turbulences, turbomachines ; ingénierie de véhicules et infrastructures de transport ; applications automobiles, ferroviaires, aéronautiques, énergétiques, bio-mécanique ; maquettisme numérique 3D ; Mécanique des structures et des matériaux, science des matériaux et mémoire de forme, nano-matériaux et techno-textiles.
** [[Génie civil]] : Bâtiment et travaux publics, organisation de la construction, préfabrication et construction modulaire, géotechnique, sols et structures, matériaux et ouvrages, sobriété énergétique de l'habitat, gestion de l’eau et des effluents, génie urbain, aménagement du territoire et de la mobilité, habitat intelligent et ville durable.
** [[Génie civil]] : Bâtiment et travaux publics, organisation de la construction, préfabrication et construction modulaire, géotechnique, sols et structures, matériaux et ouvrages, sobriété énergétique de l'habitat, gestion de l’eau et des effluents, génie urbain, aménagement du territoire et de la mobilité, habitat intelligent et ville durable.
** [[Génie des procédés|Matière]]-[[Énergie]]-[[Biotechnologies|Vivant]] : Procédés durables et ressources alternatives ; Gestion du cycle de vie de produits et systèmes de l'écoconception au recyclage ; Génie des procédés chimiques et agro-alimentaires ; Génie environnemental ; catalyse, biotechnologies, bio-raffinerie, valorisation de la biomasse et carburants, écomatériaux, procédés industriels et leurs interactions avec l'environnement, traitements des pollutions.
** [[Génie des procédés|Matière]]-[[Énergie]]-[[Biotechnologies|Vivant]] : Procédés durables et ressources alternatives ; Gestion du cycle de vie de produits et systèmes de l'écoconception au recyclage ; Génie des procédés chimiques et agro-alimentaires ; Génie environnemental ; catalyse, biotechnologies, bio-raffinerie, valorisation de la biomasse et carburants, écomatériaux, procédés industriels et leurs interactions avec l'environnement, traitements des pollutions.
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=== Masters à finalité recherche ===
=== Masters à finalité recherche ===
==== Recrutement ====
==== Recrutement ====
Les [[master (France)|master]]s peuvent être suivis par les élèves-ingénieurs centraliens, en double diplôme associé à la filière recherche et aux génies disciplinaires de l'École centrale de Lille ou des autres écoles internes de Centrale Lille Institut. Ils constituent aussi des spécialités (M2) suivies par des étudiants de masters scientifiques (M1+M2) de l'université de Lille. Les masters, qu'ils soient francophones ou anglophones, ont des processus spécifiques de recrutement international d'étudiants.
Les [[master (France)|master]]s peuvent être suivis par les élèves-ingénieurs centraliens, en double diplôme associé à la filière recherche et aux génies disciplinaires de l'École Centrale de Lille ou des autres écoles internes de Centrale Lille Institut. Ils constituent aussi des spécialités (M2) suivies par des étudiants de masters scientifiques (M1+M2) de l'université de Lille. Les masters, qu'ils soient francophones ou anglophones, ont des processus spécifiques de recrutement international d'étudiants.


Les masters peuvent être le prélude d'une formation par la recherche menant à une thèse de doctorat dans le domaine des sciences pour l'ingénieur.
Les masters peuvent être le prélude d'une formation par la recherche menant à une thèse de doctorat dans le domaine des sciences pour l'ingénieur.


==== Masters recherche ====
==== Masters recherche ====
Après un tronc commun de formation, Centrale Lille propose plusieurs spécialités et parcours de master recherche (M2 : crédits 60 [[ECTS]] - 1 an) dans le domaine des sciences pour l'ingénieur <ref name="Masters recherche">{{Lien web
Après un tronc commun de formation, Centrale Lille propose plusieurs spécialités et parcours de master recherche (M2 : crédits 60 [[ECTS]] - 1 an) dans le domaine des sciences pour l'ingénieur<ref name="Masters recherche">{{Lien web
| url=http://www.ec-lille.fr/84806243/0/fiche___pagelibre/
| url=http://www.ec-lille.fr/84806243/0/fiche___pagelibre/
| titre=Masters recherche Centrale Lille
| titre=Masters recherche Centrale Lille
| site=ec-lille.fr
| site=ec-lille.fr
}}</ref> sur une durée d'un an, associés à ses laboratoires de recherche :
}}.</ref> sur une durée d'un an, associés à ses laboratoires de recherche :
* spécialité sciences mécaniques et ingénierie, associée au [[Laboratoire de mécanique de Lille|Laboratoire de mécanique de Lille (LML)]], héritière de l'enseignement et des recherches initiés par [[Gabriel Alcippe Mahistre|Mahistre]] (1854), [[Joseph Boussinesq|Boussinesq]] et [[Clément Codron|Codron]] (1872)
* spécialité sciences mécaniques et ingénierie, associée au [[Laboratoire de mécanique de Lille|Laboratoire de mécanique de Lille (LML)]], héritière de l'enseignement et des recherches initiés par [[Gabriel Alcippe Mahistre|Mahistre]] (1854), [[Joseph Boussinesq|Boussinesq]] et [[Clément Codron|Codron]] (1872)
* spécialité génie civil, associée au [[Laboratoire de mécanique de Lille|Laboratoire de mécanique de Lille (LML)]], héritière des recherches de [[Alfred-Aimé Flamant|Flamant]], [[Auguste Boulanger|Boulanger]] et [[Joseph Boussinesq|Boussinesq]] à l'[[Institut industriel du Nord]] (1872)
* spécialité génie civil, associée au [[Laboratoire de mécanique de Lille|Laboratoire de mécanique de Lille (LML)]], héritière des recherches de [[Alfred-Aimé Flamant|Flamant]], [[Auguste Boulanger|Boulanger]] et [[Joseph Boussinesq|Boussinesq]] à l'[[Institut industriel du Nord]] (1872)
* spécialité catalyse et procédés, associée à l'[[Laboratoire de catalyse de Lille|Unité de catalyse et de chimie du solide (UCCS)]], héritière des travaux pionniers de [[Frédéric Kuhlmann|Kuhlmann]] (1823), [[Claude Auguste Lamy|Lamy]] et [[Louis Pasteur|Pasteur]] (1854)
* spécialité catalyse et procédés, associée à l'[[Laboratoire de catalyse de Lille|Unité de catalyse et de chimie du solide (UCCS)]], héritière des travaux pionniers de [[Frédéric Kuhlmann|Kuhlmann]] (1823), [[Claude Auguste Lamy|Lamy]] et [[Louis Pasteur|Pasteur]] (1854)
* spécialité énergie électrique et développement durable, associée au laboratoire d'électrotechnique et d'électronique de puissance de Lille (L2EP), héritière des recherches fondatrices de [[Bernard Brunhes (géophysicien)|Brunhes]] et [[Charles Camichel|Camichel]] à l'[[Institut industriel du Nord]] (1893)
* spécialité systèmes, machines autonomes et réseaux de terrain, associée au [[laboratoire d'automatique, génie informatique et signal]] (LAGIS-CRIStAL), initié par [[André Martinot Lagarde|Martinot Lagarde]] en 1957 et formalisé en laboratoire de systématique par François Laurent (1964).
* spécialité systèmes, machines autonomes et réseaux de terrain, associée au [[laboratoire d'automatique, génie informatique et signal]] (LAGIS-CRIStAL), initié par [[André Martinot Lagarde|Martinot Lagarde]] en 1957 et formalisé en laboratoire de systématique par François Laurent (1964).
* spécialité réseaux et télécommunications, systèmes communicants, micro et nanotechnologies, associée à l'[[Institut d'électronique de microélectronique et de nanotechnologie|Institut d'électronique de microélectronique et de nanotechnologie (IEMN)]] depuis 1994
* spécialité réseaux et télécommunications, systèmes communicants, micro et nanotechnologies, associée à l'[[Institut d'électronique de microélectronique et de nanotechnologie|Institut d'électronique de microélectronique et de nanotechnologie (IEMN)]] depuis 1994
* spécialité logistique pour la santé, associée au [[laboratoire d'automatique, génie informatique et signal]] (LAGIS-CRIStAL) et à l'[[Institut lillois d'ingénierie de la santé]] depuis 2009
* spécialité logistique pour la santé, associée au [[laboratoire d'automatique, génie informatique et signal]] (LAGIS-CRIStAL) et à l'[[Institut lillois d'ingénierie de la santé]] depuis 2009
* spécialité génie industriel, modélisation et management des organisations, associée au [[Laboratoire de modélisation et de management des organisations|Laboratoire de modélisation et de management des organisations (LM2O)]].
* spécialité génie industriel, modélisation et management des organisations, associée au Laboratoire de modélisation et de management des organisations (LM2O).


Outre les masters recherche (M2) associés aux laboratoires de recherche de Centrale Lille, d'autres masters scientifiques de l'université de Lille sont intégrables à la filère recherche de troisième année centralienne, notamment :
Outre les masters recherche (M2) associés aux laboratoires de recherche de Centrale Lille, d'autres masters scientifiques de l'université de Lille sont intégrables à la filière recherche de troisième année centralienne, notamment :
* Master recherche (M2) en mathématiques appliquées, associé au [[laboratoire Paul-Painlevé]] et au [[Laboratoire d'informatique fondamentale de Lille]]
* Master recherche (M2) en mathématiques appliquées, associé au [[laboratoire Paul-Painlevé]] et au Laboratoire d'informatique fondamentale de Lille
* Master recherche (M2) « banking & finance advanced program » de la [[École supérieure des affaires de Lille|Faculté de finance, banque, comptabilité de Lille]], pour un approfondissement en finance quantitative.
* Master recherche (M2) « banking & finance advanced program » de la [[École supérieure des affaires de Lille|Faculté de finance, banque, comptabilité de Lille]], pour un approfondissement en finance quantitative.


==== Masters anglophones ====
==== Masters recherche anglophones ====
Centrale Lille Institut propose plusieurs masters anglophones (M1+M2 : crédits 120 [[ECTS]] - 2 ans) :
Centrale Lille Institut propose plusieurs masters anglophones (M1+M2 : crédits 120 [[ECTS]] - 2 ans) :
* un master en robotique et transport : "International Master Robotics & Transport (MRT)" <ref>{{Lien web |langue=en |titre=International Master Robotics & Transport (MRT) |url=http://www.master-mrt.eu/MRT.html |site=www.master-mrt.eu}}.</ref>, associé au [[Laboratoire d'automatique, génie informatique et signal|laboratoire CRIStAL]] et au pôle [[Pôle de compétitivité i-Trans|i-Trans Railenium]], se focalisant sur la robotique adaptative, les véhicules autonomes et les systèmes de transport intelligents.
* un master en robotique et transport : "Master Robotics & Transport (MRT)"<ref>{{Lien web |langue=en |titre=International Master Robotics & Transport (MRT) |url=http://www.master-mrt.eu/MRT.html |site=www.master-mrt.eu}}.</ref>, associé au [[Laboratoire d'automatique, génie informatique et signal|laboratoire CRIStAL]] et au pôle [[Pôle de compétitivité i-Trans|i-Trans Railenium]], se focalisant sur la robotique adaptative, les véhicules autonomes et les systèmes de transport intelligents. Ce master est proposé conjointement avec [[École polytechnique universitaire de Lille|l'École polytechnique universitaire de Lille]].
* un master en mécanique des fluides : "Master Aeronautics & Space - Major Turbulence"<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=webmaster |titre=Aeronautic & space - Major turbulence |url=https://centralelille.fr/aeronautic-space-major-turbulence/ |site=Centrale Lille |consulté le=2023-08-01}}.</ref>, associé au [[Laboratoire de mécanique de Lille|Laboratoire de mécanique de Lille (LML)]] et au [[Institut de mécanique des fluides de Lille (ONERA Lille)|Laboratoire de mécanique des fluides de Lille (LMfL)]]<ref name="Demuro2018"/>, héritiers des recherches lilloises en [[modélisation des turbulences]] initiées notamment par [[Joseph Boussinesq|Boussinesq]]<ref>{{article|prénom1=Uriel|nom1=Frisch|lien auteur1=Uriel Frisch|titre=Séance solennelle de l’Académie des sciences {{date-|16 juin 2009}} Réception des nouveaux Membres sous la coupole de l'Institut de France Deux siècles et demi de mécanique des fluides et de turbulence|périodique=[[Académie des sciences (France)|Institut de France, Académie des sciences]]|année=2009|url texte=http://www.academie-sciences.fr/academie/membre/s160906_frisch.pdf}} {{Citation|Pour d'innombrables applications pratiques, par exemple la réduction de la traînée visqueuse et partant de la consommation de carburant des automobiles et des avions, la modélisation semi empirique de la turbulence reste indispensable. Boussinesq en est le pionnier dès 1877 en proposant une formule pour la viscosité turbulente, un concept qui se rattache aux travaux modernes sur l'homogénéisation et les descriptions multi échelle.}}.</ref> (1872), [[Joseph Kampé de Fériet|Kampé de Fériet]] (1919) et [[André Martinot Lagarde|Martinot Lagarde]] (1946). Ce master est proposé conjointement avec l'[[École nationale supérieure d'ingénieurs de Poitiers|ENSI Poitiers]] et l'[[École nationale supérieure de mécanique et d'aérotechnique de Poitiers|ISAE-ENSMA]], en coopération avec l'[[Institut de mécanique des fluides de Lille (ONERA Lille)|ONERA Lille]].
* un master en mécanique des fluides : "International Master on turbulence (IMT)"<ref>{{Lien web
* un master en automatique et développement durable : "Master Electrical Energy for Sustainable Development (E2SD)"<ref name="Masters">{{Lien web |langue=fr-FR |nom=webmaster |titre=Masters |url=https://centralelille.fr/formation/masters/ |site=Centrale Lille |consulté le=2023-08-01}}.</ref>, associée au laboratoire d'électrotechnique et d'électronique de puissance de Lille (L2EP), héritière des recherches fondatrices de [[Bernard Brunhes (géophysicien)|Brunhes]] et [[Charles Camichel|Camichel]] à l'[[Institut industriel du Nord]] (1893). Ce master est proposé conjointement avec l'[[Université de Lille]] et [[École nationale supérieure des arts et métiers de Lille]].
| url=http://imp-turbulence.ec-lille.fr/
* un master en ingénierie bio-médicale : "Master in bio-medical engineering (BME)"<ref>{{Lien web |langue=fr-FR |nom=webmaster |titre=International BioMedical Engineering |url=https://centralelille.fr/master-biomedical-engineering/ |site=Centrale Lille |consulté le=2023-08-01}}.</ref>, associé aux laboratoires de recherche de l'École Centrale de Lille au sein du pôle [[Eurasanté]], se focalisant sur l'imagerie médicale, l'instrumentation chirurgicale et l'assistance thérapeutique. Ce master est proposé conjointement avec l'[[Université de Lille]].
| titre=international Master on turbulence
* un master en bioraffinerie : "Master in Biorefinery"<ref name="Masters" />, se focalisant sur les problématiques de la valorisation de la biomasse, ses procédés de transformation et au remplacement des procédés utilisant des ressources fossiles. Ce master est proposé conjointement avec l'[[Université de Lille]].
| site=imp-turbulence.ec-lille.fr
* un master en mécanique : "Master on Advanced Solid Mechanics"<ref>{{Lien web |titre=Home - Master Erasmus Mundus STRAINS Université de Lille |url=https://www.master-strains.eu/ |site=www.master-strains.eu |consulté le=2023-08-01}}.</ref>, se focalisant sur la mécanique des solides pour la modélisation des matériaux et des structures. Ce master est proposé conjointement avec l'[[Université de Lille]] et l'[[UCLouvain]].
}}</ref>, associé au [[Laboratoire de mécanique de Lille|Laboratoire de mécanique de Lille (LML)]] et au [[Institut de mécanique des fluides de Lille (ONERA Lille)|Laboratoire de mécanique des fluides de Lille (LMfL)]]<ref name="Demuro2018"/>, héritiers des recherches lilloises en [[modélisation des turbulences]] initiées notamment par [[Joseph Boussinesq|Boussinesq]]<ref>{{article|prénom1=Uriel|nom1=Frisch|lien auteur1=Uriel Frisch|titre=Séance solennelle de l’Académie des sciences {{date-|16 juin 2009}} Réception des nouveaux Membres sous la coupole de l'Institut de France Deux siècles et demi de mécanique des fluides et de turbulence|périodique=[[Académie des sciences (France)|Institut de France, Académie des sciences]]|année=2009|url texte=http://www.academie-sciences.fr/academie/membre/s160906_frisch.pdf}} {{Citation|Pour d'innombrables applications pratiques, par exemple la réduction de la traînée visqueuse et partant de la consommation de carburant des automobiles et des avions, la modélisation semi empirique de la turbulence reste indispensable. Boussinesq en est le pionnier dès 1877 en proposant une formule pour la viscosité turbulente, un concept qui se rattache aux travaux modernes sur l'homogénéisation et les descriptions multi échelle.}}</ref> (1872), [[Joseph Kampé de Fériet|Kampé de Fériet]] (1919) et [[André Martinot Lagarde|Martinot Lagarde]] (1946). Ce master est proposé conjointement avec l'[[École nationale supérieure d'ingénieurs de Poitiers|ENSI Poitiers]] et l'[[École nationale supérieure de mécanique et d'aérotechnique de Poitiers|ISAE-ENSMA]], en coopération avec l'[[Institut de mécanique des fluides de Lille (ONERA Lille)|ONERA Lille]].
* un master en nanosciences et nanotechnologies : "Master Emergent Technologies (E-Tech)"<ref name="Masters" />, associée au laboratoire de l'[[Institut d'électronique de microélectronique et de nanotechnologie]] et l’[[Institut de recherche sur les composants logiciels et matériels pour l'information et la communication avancée de Lille]]. Ce master est proposé conjointement avec l'[[Université de Lille]].
* un master en ingénierie bio-médicale : "International Master in bio-medical engineering (BME)" <ref>{{Lien web |langue=en |titre=International Master in Bio Medical Engineering, BME Master program |url=http://centrale.ec-lille.fr/img/images/Plaquette%20Master%20BME%202016-2017.pdf}}.</ref>, associé aux laboratoires de recherche de l'École centrale de Lille au sein du pôle [[Eurasanté]], se focalisant sur l'imagerie médicale, l'instrumentation chirurgicale et l'assistance thérapeutique.
* un master en science des données : "Master Data Science"<ref>{{Lien web |titre=Master science des données - parcours data science |url=https://www.univ-lille.fr/formations/fr-00148265 |site=www.univ-lille.fr |consulté le=2023-08-01}}.</ref> se focalisant sur les sciences des données et l'intelligence artificielle. Ce master est proposé conjointement avec l'[[Université de Lille]] et l'[[École nationale supérieure Mines-Télécom Lille-Douai]].


=== Doctorat en sciences pour l'ingénieur ===
=== Doctorat en sciences pour l'ingénieur ===
* '''Doctorat de l'École centrale de Lille''' dans six spécialités<ref name="Spécialités de doctorat">{{Lien web
* '''Doctorat de l'École centrale de Lille''' dans six spécialités<ref name="Spécialités de doctorat">{{Lien web
| url=http://www.ec-lille.fr/55452520/0/fiche___pagelibre/
| url=http://www.ec-lille.fr/55452520/0/fiche___pagelibre/
| titre=Spécialités de doctorat Centrale Lille
| titre=Spécialités de doctorat Centrale Lille
| site=ec-lille.fr
| site=ec-lille.fr
}}</ref>(3 ans), associé à des bourses d'excellence Eiffel<ref>{{Lien web
}}.</ref>(3 ans), associé à des bourses d'excellence Eiffel<ref>{{Lien web
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| titre=Bourses d'excellence Eiffel
| titre=Bourses d'excellence Eiffel
| site=egide.asso.fr
| site=egide.asso.fr
}}</ref>.
}}.</ref>.


L'École centrale de Lille est membre fondateur de l'[[Collège doctoral de l'université Lille Nord de France|École doctorale des sciences pour l'ingénieur (ED-072 SPI)]]<ref>{{Lien web
L'École Centrale de Lille est membre fondateur de l'[[Collège doctoral de l'université Lille Nord de France|École doctorale des sciences pour l'ingénieur (ED-072 SPI)]]<ref>{{Lien web
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| site = appliweb.dgri.education.fr
| site = appliweb.dgri.education.fr
| titre = École doctorale numéro 72 : sciences pour l'ingénieur (SPI) Lille Nord de France: laboratoires LAGIS, LML, L2EP, IEMN}}</ref>, comprenant 920 doctorants et 250 thèses soutenues annuellement<ref>École centrale de Lille: Graduate School of Engineering - {{Lien web
| titre = École doctorale numéro 72 : sciences pour l'ingénieur (SPI) Lille Nord de France: laboratoires LAGIS, LML, L2EP, IEMN}}.</ref>, comprenant 920 doctorants et 250 thèses soutenues annuellement<ref>École centrale de Lille: Graduate School of Engineering - {{Lien web
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| site = edspi.univ-lille1.fr
| titre = École doctorale des sciences pour l'ingénieur (ED-072) Lille Nord de France
| titre = École doctorale des sciences pour l'ingénieur (ED-072) Lille Nord de France
}}</ref>. Elle est aussi membre de l'École doctorale des sciences pour l'ingénieur (ED-287 SPI) pour le génie des systèmes industriels<ref>{{Lien web | url = http://appliweb.dgri.education.fr/annuaire/DescEd.jsp?desc=287&prov=ListeEntite | site = appliweb.dgri.education.fr | titre = École doctorale numéro 287 : sciences pour l'ingénieur (SPI) ; Établissements coaccrédités : École centrale de Paris (support) et École centrale de Lille - laboratoire LM2O}}</ref>.
}}.</ref>. Elle est aussi membre de l'École doctorale des sciences pour l'ingénieur (ED-287 SPI) pour le génie des systèmes industriels<ref>{{Lien web | url = http://appliweb.dgri.education.fr/annuaire/DescEd.jsp?desc=287&prov=ListeEntite | site = appliweb.dgri.education.fr | titre = École doctorale numéro 287 : sciences pour l'ingénieur (SPI) ; Établissements coaccrédités : École centrale de Paris (support) et École centrale de Lille - laboratoire LM2O}}.</ref>.


L'École centrale de Lille est habilitée par l'État à délivrer en propre le doctorat dans plusieurs spécialités des sciences pour l'ingénieur: doctorat en mécanique ; doctorat en génie civil ; doctorat en génie électrique ; doctorat en automatique, génie informatique, traitement du signal et image ; doctorat en micro et nanotechnologies, acoustique et télécommunications ; doctorat en génie des systèmes industriels.
L'École Centrale de Lille est habilitée par l'État à délivrer en propre le doctorat dans plusieurs spécialités des sciences pour l'ingénieur : doctorat en mécanique ; doctorat en génie civil ; doctorat en génie électrique ; doctorat en automatique, génie informatique, traitement du signal et image ; doctorat en micro et nanotechnologies, acoustique et télécommunications ; doctorat en génie des systèmes industriels.


=== Formation d'ingénieurs spécialistes ===
=== Formation d'ingénieurs spécialistes ===
Outre le cursus généraliste d'ingénieur polyvalent (programme Centralien) assuré à l'École centrale de Lille, des formations d'« ingénieur diplômé de Centrale Lille Institut » sont proposées dans des spécialités requérant une double compétence en génie industriel. Ces diplômes spécialisés sont au {{nobr|grade 300}} du [[Système européen de transfert et d'accumulation de crédits]] (ECTS).
Outre le cursus généraliste d'ingénieur polyvalent (programme Centralien) assuré à l'École Centrale de Lille, des formations d'« ingénieur diplômé de Centrale Lille Institut » sont proposées dans des spécialités requérant une double compétence en génie industriel. Ces diplômes spécialisés sont au {{nobr|grade 300}} du [[Système européen de transfert et d'accumulation de crédits]] (ECTS).
==== Recrutement ====
==== Recrutement ====
L'accès aux formations d'ingénieurs spécialistes s'effectue par voie de concours post-bac, sur concours après les classes préparatoires ou sur dossier pour [[admission sur titre]].
L'accès aux formations d'ingénieurs spécialistes s'effectue par voie de concours post-bac, sur concours après les classes préparatoires ou sur dossier pour [[admission sur titre]].
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==== Spécialité génie informatique et industriel ====
==== Spécialité génie informatique et industriel ====
{{article détaillé|Institut de génie informatique et industriel}}
{{article détaillé|Institut de génie informatique et industriel}}
L'École centrale de Lille a fondé en 1992, à Lens, l’[[Institut de génie informatique et industriel]] ([[IG2I]]), qui forme des ingénieurs experts en technologies de l’information et de la communication pour applications industrielles (diplôme de spécialité en génie informatique et industriel) et constitue une formation longue alternative au [[Laboratoire d'automatique, génie informatique et signal|master en génie informatique, systèmes, machines autonomes et réseaux de terrain]] proposé par Centrale Lille.
L'École Centrale de Lille a fondé en 1992, à Lens, l’[[Institut de génie informatique et industriel]] ([[IG2I]]), qui forme des ingénieurs experts en technologies de l’information et de la communication pour applications industrielles (diplôme de spécialité en génie informatique et industriel) et constitue une formation longue alternative au [[Laboratoire d'automatique, génie informatique et signal|master en génie informatique, systèmes, machines autonomes et réseaux de terrain]] proposé par Centrale Lille.


==== Spécialité entrepreneuriat et management ====
==== Spécialité entrepreneuriat et management ====
{{article détaillé|Institut technologique européen d'entrepreneuriat et de management}}
{{article détaillé|Institut technologique européen d'entrepreneuriat et de management}}
L'École centrale de Lille a ouvert en 2003 un département dénommé [[Institut technologique européen d'entrepreneuriat et de management]] ([[Iteem|ITEEM]]) fondé en partenariat avec [[SKEMA Business School]] : il forme des ingénieurs managers entrepreneurs (diplôme de spécialité en génie industriel et entrepreneurial) et constitue une formation longue alternative à l'année de Mastère Spécialisé en création d'entreprise et entrepreneuriat<ref>{{Lien web
L'École Centrale de Lille a ouvert en 2003 un département dénommé [[Institut technologique européen d'entrepreneuriat et de management]] ([[Iteem|ITEEM]]) fondé en partenariat avec [[SKEMA Business School]] : il forme des ingénieurs managers entrepreneurs (diplôme de spécialité en génie industriel et entrepreneurial) et constitue une formation longue alternative à l'année de Mastère Spécialisé en création d'entreprise et entrepreneuriat<ref>{{Lien web
| url=http://www.ec-lille.fr/fr/diplomes/mastere-specialise.html
| url=http://www.ec-lille.fr/fr/diplomes/mastere-specialise.html
| titre=Mastère Spécialisé en création d'entreprise et entrepreneuriat
| titre=Mastère Spécialisé en création d'entreprise et entrepreneuriat
| site=ec-lille.fr/fr/diplomes/mastere-specialise.html
| site=ec-lille.fr/fr/diplomes/mastere-specialise.html
}}</ref> proposé par Centrale Lille.
}}.</ref> proposé par Centrale Lille.


==== Spécialité procédés durables et ressources alternatives====
==== Spécialité procédés durables et ressources alternatives ====
{{article détaillé|École nationale supérieure de chimie de Lille{{!}}Institut de chimie de Lille}}
{{article détaillé|École nationale supérieure de chimie de Lille{{!}}Institut de chimie de Lille}}


L'institut de chimie de Lille fondé en 1892 est devenu l'[[École nationale supérieure de chimie de Lille]] en 1953, intégrée comme école interne de Centrale Lille Institut en 2020<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=ESRS1920078D|texte=Décret {{numéro|2019-1075}} du 21 octobre 2019 relatif à Centrale Lille Institut}}</ref> : une formation d'ingénieur spécialiste est assurée en trois ans.
L'institut de chimie de Lille fondé en 1892 est devenu l'[[École nationale supérieure de chimie de Lille]] en 1953, intégrée comme école interne de Centrale Lille Institut en 2020<ref>{{Légifrance|base=JORF|numéro=ESRS1920078D|texte=Décret {{numéro|2019-1075}} du 21 octobre 2019 relatif à Centrale Lille Institut}}.</ref> : une formation d'ingénieur spécialiste est assurée en trois ans.


=== Mastères spécialisés ===
=== Mastères spécialisés ===
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==== Spécialités professionnelles ====
==== Spécialités professionnelles ====
L'École centrale de Lille propose les formations de [[Mastère spécialisé]] suivantes<ref name="Mastères (MS) spécialisés">{{Lien web
L'École Centrale de Lille propose les formations de [[Mastère spécialisé]] suivantes<ref name="Mastères (MS) spécialisés">{{Lien web
| url=http://www.ec-lille.fr/63664944/0/fiche___pagelibre/
| url=http://www.ec-lille.fr/63664944/0/fiche___pagelibre/
| titre=Mastères (MS) spécialisés Centrale Lille
| titre=Mastères (MS) spécialisés Centrale Lille
| site=ec-lille.fr
| site=ec-lille.fr
}}</ref> sur une durée d'un an :
}}.</ref> sur une durée d'un an :
* mastère spécialisé productique et informatique avancée, supervision et [[système d'acquisition et de contrôle de données (SCADA)]] ;
* mastère spécialisé productique et informatique avancée, supervision et [[système d'acquisition et de contrôle de données (SCADA)]] ;
* mastère spécialisé technologies des systèmes hybrides de production d'électricité et de chaleur et des systèmes de traction hybride thermique électrique ;
* mastère spécialisé technologies des systèmes hybrides de production d'électricité et de chaleur et des systèmes de traction hybride thermique électrique ;
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=== Formation professionnelle continue ===
=== Formation professionnelle continue ===
* '''Filières de spécialisation métier''' en formation continue
* '''Filières de spécialisation métier''' en formation continue
Cinq des filières professionnalisantes de l’École centrale de Lille sont accessibles au titre de la formation continue<ref>[http://www.ec-lille.fr/64454103/0/fiche___pagelibre/ Formation professionnelle continue à l'École centrale de Lille - Filières de spécialisation]</ref> à des auditeurs ingénieurs diplômés ou professionnels titulaires d’un diplôme de niveau Bac+4 ou Bac+5. À raison d'une journée par semaine de septembre à avril, elles correspondent à au moins 160 h de formation dans l'une des spécialités suivantes : gestion — audit — conseil ; entrepreneuriat ; aménagement, construction, environnement ; conception de produits et systèmes innovants ; gestion de la chaîne logistique.
Cinq des filières professionnalisantes de l’École Centrale de Lille sont accessibles au titre de la formation continue<ref>[http://www.ec-lille.fr/64454103/0/fiche___pagelibre/ Formation professionnelle continue à l'École centrale de Lille - Filières de spécialisation]</ref> à des auditeurs ingénieurs diplômés ou professionnels titulaires d’un diplôme de niveau Bac+4 ou Bac+5. À raison d'une journée par semaine de septembre à avril, elles correspondent à au moins 160 h de formation dans l'une des spécialités suivantes : gestion — audit — conseil ; entrepreneuriat ; aménagement, construction, environnement ; conception de produits et systèmes innovants ; gestion de la chaîne logistique.


* '''Certificats de compétence''' en formation continue
* '''Certificats de compétence''' en formation continue
Les certificats de l'École centrale de Lille sont accessibles en formation professionnelle continue<ref>[http://www.ec-lille.fr/64454103/0/fiche___pagelibre/ Formation professionnelle continue à l'École centrale de Lille - Les Certificats de l'École Centrale de Lille]</ref>, dans un but de perfectionnement ou d'actualisation de compétences techniques. Outre une pratique en entreprise, un certificat est associé au minimum à 400 h de cours pendant un semestre dans l'un des génies suivants : Mécanique avancée ; Génie civil ; Matière, Énergie et Vivant ; Administration des entreprises, services et systèmes socio-économiques ; Transport et logistique. Les certificats de l’École Centrale de Lille sont ouverts aux ingénieurs diplômés ou professionnels titulaires d’un diplôme de niveau Bac+4 ou Bac+5.
Les certificats de l'École Centrale de Lille sont accessibles en formation professionnelle continue<ref>[http://www.ec-lille.fr/64454103/0/fiche___pagelibre/ Formation professionnelle continue à l'École centrale de Lille - Les Certificats de l'École Centrale de Lille]</ref>, dans un but de perfectionnement ou d'actualisation de compétences techniques. Outre une pratique en entreprise, un certificat est associé au minimum à 400 h de cours pendant un semestre dans l'un des génies suivants : Mécanique avancée ; Génie civil ; Matière, Énergie et Vivant ; Administration des entreprises, services et systèmes socio-économiques ; Transport et logistique. Les certificats de l’École Centrale de Lille sont ouverts aux ingénieurs diplômés ou professionnels titulaires d’un diplôme de niveau Bac+4 ou Bac+5.


* '''Formation à distance'''
* '''Formation à distance'''
L'École assure aussi une [[formation en ligne ouverte à tous]], via notamment un [[MOOC Gestion de Projet]]<ref>[http://mooc.gestiondeprojet.pm MOOC Gestion de projet]</ref>, le premier cours en ligne certifiant en France<ref>[http://www.emploi-pro.fr/edito/article/a-centrale-lille-un-mooc-certifiant-en-gestion-de-projet-aea-5838 A Centrale Lille, un Mooc certifiant en gestion de projet]</ref>{{,}}.
L'École assure aussi une [[formation en ligne ouverte à tous]], via notamment un [[MOOC Gestion de Projet]]<ref>{{Lien web |titre=MOOC GESTION DE PROJET – Portail du site officiel – Évoluez en mode projet |url=https://mooc.gestiondeprojet.pm/ |site=mooc.gestiondeprojet.pm |consulté le=2023-03-06}}.</ref>, le premier cours en ligne certifiant en France<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Le Moniteur Emploi : Toutes les offres d'emploi |url=https://www.lemoniteur.fr/construction-et-talents/offre-emploi-construction |site=lemoniteur.fr |consulté le=2023-03-06}}.</ref>.


=== Innovation pédagogique et numérique ===
=== Innovation pédagogique et numérique ===
Ligne 323 : Ligne 322 :
Est utilisé un environnement numérique de travail sous la forme d'une plateforme d'apprentissage, d'interactions avec les enseignants-chercheurs et de gestion des activités des élèves-ingénieurs, masters et doctorants. S'y ajoutent des cours et des évaluations en ligne, accessibles à distance, permettant une individualisation de la gestion du temps d'étude et du tutorat, ainsi que la révision des cours et des apprentissages présentiels et leur approfondissement thématique.
Est utilisé un environnement numérique de travail sous la forme d'une plateforme d'apprentissage, d'interactions avec les enseignants-chercheurs et de gestion des activités des élèves-ingénieurs, masters et doctorants. S'y ajoutent des cours et des évaluations en ligne, accessibles à distance, permettant une individualisation de la gestion du temps d'étude et du tutorat, ainsi que la révision des cours et des apprentissages présentiels et leur approfondissement thématique.


Un accent particulier est mis sur l'[[innovation]], l'initiative et l'[[entrepreneuriat]]. La pédagogie par projet insérée dans tous les cursus conduit une équipe d'élèves-ingénieurs à collaborer, négocier, définir et réaliser un projet innovant pour un partenaire (entreprise, ONG, association, service public, laboratoire de recherche…)<ref>{{Ouvrage|titre=Questions de pédagogie dans l'enseignement supérieur : nouveaux contextes, nouvelles compétences|sous-titre=Troisième Colloque organisé à Lille, du {{1er}} au {{date-|3 juin 2005}} par l'École centrale de Lille|lieu=Villeneuve-d'Ascq|éditeur=Centrale Lille|année=2005|pages totales=430|isbn=|bnf=40003372w}}</ref>. Le défi annuel Imagine&Make stimule la créativité. De plus, lors de sa dernière année d'étude, l'élève-ingénieur qui n'est pas impliqué dans un master recherche réalise un projet de fin d'étude qui lui tient à cœur : l'IMPACT (Initiative, Mission, Projet, Action) lui permet d'aborder un sujet proposé par une entreprise, et de le traiter de manière autonome ou collaborative<ref>http://centrale.ec-lille.fr/img/impact%20sept%2012(3).pdf</ref>. Les travaux pratiques et expérimentations s'effectuent directement au sein des bâtiments des laboratoires de recherche de l'École, donnant accès direct à des équipements d'excellence.
Un accent particulier est mis sur l'[[innovation]], l'initiative et l'[[entrepreneuriat]]. La pédagogie par projet insérée dans tous les cursus conduit une équipe d'élèves-ingénieurs à collaborer, négocier, définir et réaliser un projet innovant pour un partenaire (entreprise, ONG, association, service public, laboratoire de recherche…)<ref>{{Ouvrage|titre=Questions de pédagogie dans l'enseignement supérieur : nouveaux contextes, nouvelles compétences|sous-titre=Troisième Colloque organisé à Lille, du {{1er}} au {{date-|3 juin 2005}} par l'École centrale de Lille|lieu=Villeneuve-d'Ascq|éditeur=Centrale Lille|année=2005|pages totales=430|isbn=|bnf=40003372w}}.</ref>. Le défi annuel Imagine&Make stimule la créativité. De plus, lors de sa dernière année d'étude, l'élève-ingénieur qui n'est pas impliqué dans un master recherche réalise un projet de fin d'étude qui lui tient à cœur : l'IMPACT (Initiative, Mission, Projet, Action) lui permet d'aborder un sujet proposé par une entreprise, et de le traiter de manière autonome ou collaborative<ref>http://centrale.ec-lille.fr/img/impact%20sept%2012(3).pdf</ref>. Les travaux pratiques et expérimentations s'effectuent directement au sein des bâtiments des laboratoires de recherche de l'École, donnant accès direct à des équipements d'excellence.


Une initiation aux enjeux économiques, multi-culturels et de direction d'entreprise est inculquée selon la technique du jeu d'entreprise. En outre, trois opportunités de stages (découverte de l'entreprise, mission technique, responsabilité ingénieur) sont l'occasion d'obtenir une première expérience professionnelle dans plusieurs entreprises, en France ou à l'étranger. Alternativement, une année professionnalisante en entreprise, généralement à l'international, est aussi possible comme année de césure notamment entre la deuxième et la troisième année d'études. La dernière année d'étude peut être effectuée en alternance en entreprise avec un contrat d'approfondissement.
Une initiation aux enjeux économiques, multi-culturels et de direction d'entreprise est inculquée selon la technique du jeu d'entreprise. En outre, trois opportunités de stages (découverte de l'entreprise, mission technique, responsabilité ingénieur) sont l'occasion d'obtenir une première expérience professionnelle dans plusieurs entreprises, en France ou à l'étranger. Alternativement, une année professionnalisante en entreprise, généralement à l'international, est aussi possible comme année de césure notamment entre la deuxième et la troisième année d'études. La dernière année d'étude peut être effectuée en alternance en entreprise avec un contrat d'approfondissement.
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=== Coopérations académiques et doubles-diplômes ===
=== Coopérations académiques et doubles-diplômes ===
L’école centrale de Lille a tissé un réseau de coopérations académiques et de recherches, régionales et transnationales.
L’école Centrale de Lille a tissé un réseau de coopérations académiques et de recherches, régionales et transnationales.


L'École centrale de Lille coordonne ses activités de recherche avec l'[[Université Lille-I|Université de Lille]] et a des synergies administratives et de recherche avec l'[[École nationale supérieure de chimie de Lille]] et l'[[École nationale supérieure des arts et industries textiles]]. Elle a des alliances avec [[EDHEC Business School]] et [[SKEMA Business School]]. Elle est membre fondateur de la [[Communauté d'universités et établissements Lille-Nord-de-France]], dissoute en 2019.
L'École Centrale de Lille coordonne ses activités de recherche avec l'[[Université Lille-I|Université de Lille]] et a des synergies administratives et de recherche avec l'[[École nationale supérieure de chimie de Lille]] et l'[[École nationale supérieure des arts et industries textiles]]. Elle a des alliances avec [[EDHEC Business School]] et [[SKEMA Business School]]. Elle a été membre fondateur de la [[Communauté d'universités et établissements Lille-Nord-de-France]].


L'École centrale de Lille coopère sur les plans académique et recherche au sein du [[Groupe Centrale]] avec l'[[École centrale de Lyon]], l'[[École centrale de Marseille]], l'[[École centrale de Nantes]], l'[[École centrale de Paris]], l'[[École centrale de Pékin]]. Initiée en 1985 avec l'[[École centrale de Paris]], la mobilité des élèves-ingénieurs entre Écoles centrales permet en particulier d'accéder à leurs spécialités durant l'année d'approfondissement (2+1 an).
L'École Centrale de Lille coopère sur les plans académique et recherche au sein du [[Groupe Centrale]] avec l'[[École centrale de Lyon]], l'[[École centrale de Marseille]], l'[[École centrale de Nantes]], l'[[École centrale de Paris]], l'[[École centrale de Pékin]]. Initiée en 1985 avec l'[[École centrale de Paris]], la mobilité des élèves-ingénieurs entre Écoles centrales permet en particulier d'accéder à leurs spécialités durant l'année d'approfondissement (2+1 an).


L'École centrale de Lille a passé des accords de doubles diplômes avec des écoles et instituts technologiques partenaires dans le monde et en France dès le {{S-|XIX|e}}, facilitant l'individualisation des parcours de formation des élèves-ingénieurs. Cela concerne notamment :
L'École Centrale de Lille a passé des accords de doubles diplômes avec des écoles et instituts technologiques partenaires dans le monde et en France dès le {{S-|XIX}}, facilitant l'individualisation des parcours de formation des élèves-ingénieurs. Cela concerne notamment :
* un double diplôme ingénieur-architecte avec la [[Faculté polytechnique de Mons]] et l'[[École polytechnique de Milan]] (2+2 ans) ;
* un double diplôme ingénieur-architecte avec la [[Faculté polytechnique de Mons]] et l'[[École polytechnique de Milan]] (2+2 ans) ;
* deux doubles diplômes ingénieur et Masters « Financial Economics » et « Business Management » de [[École des hautes études commerciales du Nord|EDHEC Business School]] (2+2 ans) ;
* deux doubles diplômes ingénieur et Masters « Financial Economics » et « Business Management » de [[École des hautes études commerciales du Nord|EDHEC Business School]] (2+2 ans) ;
* des accords de doubles-diplômes d'ingénieurs avec plus de soixante institutions partenaires des réseaux de mobilité internationale [[Top Industrial Managers for Europe|TIME]] ([[Top Industrial Managers for Europe]]) et [[IMCC-USA]] (2+2 ans)
* des accords de doubles-diplômes d'ingénieurs avec plus de soixante institutions partenaires des réseaux de mobilité internationale [[Top Industrial Managers for Europe|TIME]] ([[Top Industrial Managers for Europe]]) et [[IMCC-USA]] (2+2 ans)
* des accords de mobilité [[Programme ERASMUS|ERASMUS+]] et [[FITEC#BRAFITEC - Brésil|BRAFITEC]].
* des accords de mobilité [[Programme ERASMUS|ERASMUS+]] et [[FITEC#BRAFITEC|BRAFITEC]].


=== Débouchés ===
=== Débouchés ===
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De par le caractère généraliste de sa formation, les domaines d’activités dans lesquels les diplômés sont embauchés sont très variés (26 domaines référencés). Les principaux domaines sont les suivants : métiers du conseil, de l’énergie, du bâtiment et de l’industrie automobile, aéronautique, navale et ferroviaire.
De par le caractère généraliste de sa formation, les domaines d’activités dans lesquels les diplômés sont embauchés sont très variés (26 domaines référencés). Les principaux domaines sont les suivants : métiers du conseil, de l’énergie, du bâtiment et de l’industrie automobile, aéronautique, navale et ferroviaire.


Le salaire moyen des diplômés de l'année 2013 est de plus de {{euro|41000}} et 24,5% des diplômés ont été embauchés à l’étranger<ref>{{Lien web |titre=Centrale Lille : admission, cursus, débouchés |url=http://centrale.ec-lille.fr/fr/index.html|site=centrale.ec-lille.fr}}.</ref>.
Le salaire moyen des diplômés de l'année 2021 est de plus de {{euro|43000}} et 22,6% des diplômés ont été embauchés à l’étranger<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Centrale Lille |titre=Insertion Professionnelle |url=https://ecole.centralelille.fr/wp-content/uploads/sites/5/obs-emploi-ecolecentraledelille.pdf |format=pdf}}.</ref>.


== Mobilité internationale ==
== Mobilité internationale ==
Une formation internationale francophone et anglophone, germanique, hispanique, lusophone, italienne, russophone, arabophone, chinoise et japonaise est mise en œuvre<ref>{{Ouvrage|prénom1=Hélène|nom1=Catsiapis|titre=Langues et vidéo : l'enseignement des langues vivantes assisté par vidéo|lieu=Villeneuve-d'Ascq|éditeur=[[Institut industriel du Nord|GERFIDN]]|année=1991|pages totales=154|isbn=978-2-9502908-2-3|bnf=35479830h}}</ref> par Centrale Lille avec ses partenaires internationaux.
Une formation internationale francophone et anglophone, germanique, hispanique, lusophone, italienne, russophone, arabophone, chinoise et japonaise est mise en œuvre<ref>{{Ouvrage|prénom1=Hélène|nom1=Catsiapis|titre=Langues et vidéo : l'enseignement des langues vivantes assisté par vidéo|lieu=Villeneuve-d'Ascq|éditeur=[[Institut industriel du Nord|GERFIDN]]|année=1991|pages totales=154|isbn=978-2-9502908-2-3|bnf=35479830h}}.</ref> par Centrale Lille avec ses partenaires internationaux.


L'École est ouverte sur l'international depuis le {{S-|XIX|e}} avec des élèves-ingénieurs provenant de tous les continents. L'École centrale de Lille accueille 30 % d'élèves en mobilité internationale chaque année, notamment dans le cadre du programme [[Top International Managers in Engineering|TIME (Top International Managers in Engineering)]], ou pour suivre un master recherche et un doctorat dans un laboratoire de l'École. Plus de 15 pays sont représentés sur le campus Centrale Lille<ref name="international">{{Lien web
L'École est ouverte sur l'international depuis le {{S-|XIX}} avec des élèves-ingénieurs provenant de tous les continents. L'École Centrale de Lille accueille 30 % d'élèves en mobilité internationale chaque année, notamment dans le cadre du programme [[Top International Managers in Engineering|TIME (Top International Managers in Engineering)]], ou pour suivre un master recherche et un doctorat dans un laboratoire de l'École. Plus de 15 pays sont représentés sur le campus Centrale Lille<ref name="international">{{Lien web
| url = http://www.ec-lille.fr/fr/international/action-mobilite-eleves.html
| url = http://www.ec-lille.fr/fr/international/action-mobilite-eleves.html
| site = ec-lille.fr
| site = ec-lille.fr
| titre = Mobilité internationale Centrale Lille
| titre = Mobilité internationale Centrale Lille
}}</ref>. Actuellement ces élèves viennent des meilleures universités chinoises ([[Université Tsinghua|Tsinghua]], [[Université Jiao-tong de Shanghai|Jiaotong]] notamment) et brésiliennes ([[Escola Politécnica da Universidade de São Paulo|Universidade de São Paulo]]), mais aussi d'un grand nombre d'autres pays ([[Allemagne]], [[Belgique]], [[Espagne]], [[Italie]], [[Russie]], [[Corée du Sud]], [[Japon]]...). D'autres étudiants participent au programme [[IMCC-USA]]. En outre, des étudiants notamment issus de pays de la [[Francophonie]] intègrent l'École centrale de Lille via le [[Concours Centrale-Supélec]] ou pour une mobilité de doctorat en cotutelle internationale.
}}.</ref>. Actuellement ces élèves viennent des meilleures universités chinoises ([[Université Tsinghua|Tsinghua]], [[Université Jiao-tong de Shanghai|Jiaotong]] notamment) et brésiliennes ([[Escola Politécnica da Universidade de São Paulo|Universidade de São Paulo]]), mais aussi d'un grand nombre d'autres pays ([[Allemagne]], [[Belgique]], [[Espagne]], [[Italie]], [[Russie]], [[Corée du Sud]], [[Japon]]...). D'autres étudiants participent au programme [[IMCC-USA]]. En outre, des étudiants notamment issus de pays de la [[Francophonie]] intègrent l'École Centrale de Lille via le [[Concours Centrale-Supélec]] ou pour une mobilité de doctorat en cotutelle internationale.


En parallèle de l'accueil d'étudiants internationaux, {{Citation|un nombre équivalent de jeunes centraliens de Lille part effectuer une partie de leurs études à l'étranger.}}<ref name="international" />. Plus du quart des élèves-ingénieurs effectue leur troisième année d'étude à l'international (2+1 ans), par exemple dans une des universités suivantes : Technische Universität München (Allemagne), Brunel University Uxbridge London (Grande-Bretagne), Cranfield University (Grande-Bretagne), Manchester University (Grande-Bretagne), Universidad Politécnica de Madrid (Espagne), Universidad de Zaragoza (Espagne), École polytechnique de Turin (Italie), Institut royal de technologie de Stockholm (Suède), University of Texas at Austin (États-Unis). En outre, des élèves-ingénieurs peuvent acquérir une expérience professionnelle internationale au travers d'une année de césure entre la deuxième et la troisième année d'étude. Par ailleurs, des élèves-ingénieurs participent à partir de la troisième année au programme [[Top Industrial Managers for Europe|TIME]], permettant d'effectuer deux années d'échanges dans une université partenaire après deux ans passés à Centrale Lille (2+2 ans) et obtenir un double-diplôme de master.
En parallèle de l'accueil d'étudiants internationaux, {{Citation|un nombre équivalent de jeunes centraliens de Lille part effectuer une partie de leurs études à l'étranger.}}<ref name="international" />. Plus du quart des élèves-ingénieurs effectue leur troisième année d'étude à l'international (2+1 ans), par exemple dans une des universités suivantes : Technische Universität München (Allemagne), Brunel University Uxbridge London (Grande-Bretagne), Cranfield University (Grande-Bretagne), Manchester University (Grande-Bretagne), Universidad Politécnica de Madrid (Espagne), Universidad de Zaragoza (Espagne), École polytechnique de Turin (Italie), Institut royal de technologie de Stockholm (Suède), University of Texas at Austin (États-Unis). En outre, des élèves-ingénieurs peuvent acquérir une expérience professionnelle internationale au travers d'une année de césure entre la deuxième et la troisième année d'étude. Par ailleurs, des élèves-ingénieurs participent à partir de la troisième année au programme [[Top Industrial Managers for Europe|TIME]], permettant d'effectuer deux années d'échanges dans une université partenaire après deux ans passés à Centrale Lille (2+2 ans) et obtenir un double-diplôme de master.
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| site = ec-lille.fr
| site = ec-lille.fr
| titre = 25 % des Centraliens de Lille sont double-diplômés.
| titre = 25 % des Centraliens de Lille sont double-diplômés.
}}</ref>, tout élève-ingénieur doit avoir une expérience significative<ref group="N">La médiane d'expérience internationale des Centraliens de Lille est de sept mois, avec un maximum de deux ans à l'étranger.</ref> à l'international pour être diplômé : tous les Centraliens de Lille ont l'opportunité d'une acculturation et d'une maîtrise des réalités mondiales.
}}.</ref>, tout élève-ingénieur doit avoir une expérience significative<ref group="N">La médiane d'expérience internationale des Centraliens de Lille est de sept mois, avec un maximum de deux ans à l'étranger.</ref> à l'international pour être diplômé : tous les Centraliens de Lille ont l'opportunité d'une acculturation et d'une maîtrise des réalités mondiales.


L'École centrale de Lille est aussi participante à des mobilités internationales dans le cadre des programmes [[Programme ERASMUS|Erasmus+]] et [[Erasmus Mundus|Erasmus Mundus External Cooperation Window]] pour des élèves-ingénieurs, étudiants en masters, doctorats et post-doctorats et des enseignants-chercheurs.
L'École Centrale de Lille est aussi participante à des mobilités internationales dans le cadre des programmes [[Programme ERASMUS|Erasmus+]] et [[Erasmus Mundus|Erasmus Mundus External Cooperation Window]] pour des élèves-ingénieurs, étudiants en masters, doctorats et post-doctorats et des enseignants-chercheurs.


== Pôles de recherche & innovation ==
== Pôles de recherche & innovation ==
L'École centrale de Lille est active dans l'École doctorale des sciences pour l'Ingénieur<ref>{{Lien web
L'École Centrale de Lille est active dans l'École doctorale des sciences pour l'Ingénieur<ref>{{Lien web
| url=http://edspi.univ-lille1.fr/
| url=http://edspi.univ-lille1.fr/
| titre=École doctorale '''Sciences pour l'Ingénieur'''
| titre=École doctorale '''Sciences pour l'Ingénieur'''
| site=edspi.univ-lille1.fr
| site=edspi.univ-lille1.fr
}}</ref> du [[Collège doctoral de l'université Lille-Nord-de-France|Collège doctoral européen de Lille]]. Elle est habilitée à délivrer le Doctorat dans {{nombre|6 spécialités}}<ref name="Spécialités de doctorat" />. Elle contribue à l'activité de {{nombre|6 laboratoires CNRS}} qu'elle héberge et développe de multiples pôles de recherches émergentes, qui ont obtenu le [[label Carnot|label d'excellence Carnot]]<ref>[http://www.ec-lille.fr/85245947/0/fiche___pagelibre/ Laboratoires de recherche Centrale Lille]</ref>.
}}.</ref> du [[Collège doctoral de l'université Lille-Nord-de-France|Collège doctoral européen de Lille]]. Elle est habilitée à délivrer le Doctorat dans {{nobr|6 spécialités}}<ref name="Spécialités de doctorat" />. Elle contribue à l'activité de {{nombre|6 laboratoires CNRS}} qu'elle héberge et développe de multiples pôles de recherches émergentes, qui ont obtenu le [[label Carnot|label d'excellence Carnot]]<ref>[http://www.ec-lille.fr/85245947/0/fiche___pagelibre/ Laboratoires de recherche Centrale Lille]</ref>.
=== LMFL ===
=== LMFL ===
[[Image:Bous2d berk03 z.gif|thumb|upright=1|Écoulements tournants et turbulents, effets non linéaires - Modèlisation par [[approximation de Boussinesq]] (d'après [[Joseph Boussinesq]] professeur à l'École centrale de Lille)]]
[[Fichier:Bous2d berk03 z.gif|thumb|upright=1|Écoulements tournants et turbulents, effets non linéaires - Modèlisation par [[approximation de Boussinesq]] (d'après [[Joseph Boussinesq]] professeur à l'École centrale de Lille)]]
Le LMFL est le [[Institut de mécanique des fluides de Lille (ONERA Lille)|Laboratoire de mécanique des fluides de Lille]] - [[Joseph Kampé de Fériet|Kampé de Fériet]]<ref name="Demuro2018"/>, FRE CNRS 2017<ref>{{Lien web |titre=Laboratoire de Mécanique des Fluides de Lille Kampé de Fériet |url= http://lmfl-kampe-de-feriet.pagesperso-orange.fr/index.html}}.</ref>, dôté notamment de souffleries de couche limite et associé à l'[[Institut de mécanique des fluides de Lille (ONERA Lille)|ONERA Lille]].
Le LMFL est le [[Institut de mécanique des fluides de Lille (ONERA Lille)|Laboratoire de mécanique des fluides de Lille]] - [[Joseph Kampé de Fériet|Kampé de Fériet]]<ref name="Demuro2018"/>, FRE CNRS 2017<ref>{{Lien web |titre=Laboratoire de Mécanique des Fluides de Lille Kampé de Fériet |url= http://lmfl-kampe-de-feriet.pagesperso-orange.fr/index.html}}.</ref>, dôté notamment de souffleries de couche limite et associé à l'[[Institut de mécanique des fluides de Lille (ONERA Lille)|ONERA Lille]].


Ses thèmes de recherche sont en hydraulique et aérodynamique :
Ses thèmes de recherche sont en hydraulique et aérodynamique :
* mécanique des fluides, écoulements tournants et turbulents, écoulements pariétaux et couche limite, [[approximation de Boussinesq]], [[écoulement de Couette]],
* mécanique des fluides, écoulements tournants et turbulents, écoulements pariétaux et couche limite, [[approximation de Boussinesq]], [[écoulement de Couette]],
* hydrodynamique et aérodynamique, régime transitoire des machines hydrauliques, cavitations, ventilation et contrôle aéraulique, applications automobiles, pompes hydrauliques, rotors et éoliennes,
* hydrodynamique et aérodynamique, régime transitoire des machines hydrauliques, cavitations, ventilation et contrôle aéraulique, applications automobiles, pompes hydrauliques, rotors et éoliennes,
* maquettisme d'écoulements aéronautiques, métrologie optique, micro-systèmes pour l'instrumentation micro-fluidique des structures et écoulements aéronautiques, contrôle actif de décollement et décrochage
* maquettisme d'écoulements aéronautiques, métrologie optique, micro-systèmes pour l'instrumentation micro-fluidique des structures et écoulements aéronautiques, contrôle actif de décollement et décrochage
* dynamique du vol en environnement instationnaire et inhomogène
* dynamique du vol en environnement instationnaire et inhomogène


=== LaMcube ===
=== LaMcube ===
[[Image:Thallium (81 Tl).jpg|thumb|right|Matériaux innovants : [[Thallium]] métallique tel que découvert isolé et identifié par [[Claude Auguste Lamy]], professeur à l'École centrale de Lille]]
[[Fichier:Thallium (81 Tl).jpg|thumb|right|Matériaux innovants : [[Thallium]] métallique tel que découvert isolé et identifié par [[Claude Auguste Lamy]], professeur à l'École Centrale de Lille]]
Le LaMcube est le [[Laboratoire de mécanique de Lille|Laboratoire de mécanique de Lille, mécanique multiphysique et multiéchelle]], FRE CNRS 3723, membre de l'[[Institut Carnot ARTS]]. Il est dôté d'une plateforme de sciences des matériaux et de microscopie électronique, de bancs d'essais mécaniques, d'une plateforme-presse de simulation de mécanique des sols, de machines de traction et tribomètres de freinage.
Le LaMcube est le [[Laboratoire de mécanique de Lille|Laboratoire de mécanique de Lille, mécanique multiphysique et multiéchelle]], FRE CNRS 3723, membre de l'[[Institut Carnot ARTS]]. Il est dôté d'une plateforme de sciences des matériaux et de microscopie électronique, de bancs d'essais mécaniques, d'une plateforme-presse de simulation de mécanique des sols, de machines de traction et tribomètres de freinage.

Ses thèmes de recherche sont :
Ses thèmes de recherche sont :
* science des matériaux hétérogènes, assemblage, fonderie, emboutissage, couplages thermo-hydromécaniques et chimiques,
* science des matériaux hétérogènes, assemblage, fonderie, emboutissage, couplages thermo-hydromécaniques et chimiques,
* mécanique des solides et des sols, milieux poreux, géo-matériaux, lixiviation de sédiments, contrôle et durabilité des ouvrages en béton,
* mécanique des solides et des sols, milieux poreux, géo-matériaux, lixiviation de sédiments, contrôle et durabilité des ouvrages en béton,
* calculs de structures, mécanique de la rupture et matériaux, fiabilité mécanique, micro-mécanismes de déformation, d'endommagement et de fatigue, tribologie des systèmes de freinage contact-surfaces, réduction des bruits de freinage et de roulement<ref>{{Brevet|FR|2908167|Dispositif pour retarder le décollement d'une couche limite ; Michel Stanislas, Jean-Marc Foucaut, Dimitrios Kostas ; CNRS 2006-11-03 }} {{Brevet|FR|2685481|Procédé de polissage d'éprouvettes, machines pourvues de moyens mettant en œuvre ce procédé et éprouvettes ainsi polies ;Rémy Chieragatti ; Gérard Degallaix ; École centrale de Lille 1991-12-23 }} {{Article |auteur1=Xiao-Ting Chen |auteur2=Catherine A. Davy |auteur3=Jian-Fu Shao |auteur4=Frédéric Skoczylas |titre=Experimental and micro-mechanical analysis of the mechanical and transport properties of mortar containing heat-induced micro-cracks |périodique=Cement and Concrete Composites, Elsevier |volume= 32 (9) |année=2010 |pages=678-685 |lire en ligne=https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00515394}}.</ref>,
* calculs de structures, mécanique de la rupture et matériaux, fiabilité mécanique, micro-mécanismes de déformation, d'endommagement et de fatigue, tribologie des systèmes de freinage contact-surfaces, réduction des bruits de freinage et de roulement<ref>{{Brevet|FR|2908167|Dispositif pour retarder le décollement d'une couche limite ; Michel Stanislas, Jean-Marc Foucaut, Dimitrios Kostas ; CNRS 2006-11-03 }} {{Brevet|FR|2685481|Procédé de polissage d'éprouvettes, machines pourvues de moyens mettant en œuvre ce procédé et éprouvettes ainsi polies ;Rémy Chieragatti ; Gérard Degallaix ; École centrale de Lille 1991-12-23 }} {{Article |auteur1=Xiao-Ting Chen |auteur2=Catherine A. Davy |auteur3=Jian-Fu Shao |auteur4=Frédéric Skoczylas |titre=Experimental and micro-mechanical analysis of the mechanical and transport properties of mortar containing heat-induced micro-cracks |périodique=Cement and Concrete Composites, Elsevier |volume= 32 (9) |année=2010 |pages=678-685 |lire en ligne=https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00515394}}.</ref>,
* biomécanique des tissus mous, propriétés mécaniques des tissus biologiques.
* biomécanique des tissus mous, propriétés mécaniques des tissus biologiques.
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| titre=Équipe de recherche Centrale Lille en sciences des matériaux et procédés pour fonderie, plateforme technique d'élaboration des métaux » (UMR CNRS 8107)
| titre=Équipe de recherche Centrale Lille en sciences des matériaux et procédés pour fonderie, plateforme technique d'élaboration des métaux » (UMR CNRS 8107)
| site=ec-lille.fr
| site=ec-lille.fr
}} {{Brevet|FR|2667613|Procédé d'extraction du zinc dans la fonte liquide, moyens en vue de la mise en œuvre du procédé et produits ainsi obtenus ; Jean Claude Tissier, Pierre Perrot, Jean Yves Dauphin ; Institut industriel du Nord 1990-10-09 }}</ref> et opère une plateforme technologique en sciences des matériaux et procédés métallurgiques. Ses thèmes de recherche appliquée sont : fusion induction, élaboration et caractérisation de métaux sous vide, coulée sous vide d'aciers inoxydables, nouveaux alliages pour utilisation extrême (haute température – froid – corrosion), matériaux à matrice composite, réactivité des solides avec les métaux liquides, galvanisation, séparation et désassemblage métallurgique, recyclage et valorisation des métaux.
}} {{Brevet|FR|2667613|Procédé d'extraction du zinc dans la fonte liquide, moyens en vue de la mise en œuvre du procédé et produits ainsi obtenus ; Jean Claude Tissier, Pierre Perrot, Jean Yves Dauphin ; Institut industriel du Nord 1990-10-09 }}.</ref> et opère une plateforme technologique en sciences des matériaux et procédés métallurgiques. Ses thèmes de recherche appliquée sont : fusion induction, élaboration et caractérisation de métaux sous vide, coulée sous vide d'aciers inoxydables, nouveaux alliages pour utilisation extrême (haute température – froid – corrosion), matériaux à matrice composite, réactivité des solides avec les métaux liquides, galvanisation, séparation et désassemblage métallurgique, recyclage et valorisation des métaux.


Par ailleurs, Centrale Lille anime le pôle interdisciplinaire d'applications micro-médicales, technologies pour la santé et le médicament, FED CNRS 4260, valorisant la biomécanique des tissus mous, les simulateurs biomécaniques d'organes et d'implants chirurgicaux.
Par ailleurs, Centrale Lille anime le pôle interdisciplinaire d'applications micro-médicales, technologies pour la santé et le médicament, FED CNRS 4260, valorisant la biomécanique des tissus mous, les simulateurs biomécaniques d'organes et d'implants chirurgicaux.


=== UCCS ===
=== UCCS ===
[[Image:Chemengg.jpg|thumb|Génie environnemental : procédé de catalyse et bio-raffinerie]]
[[Fichier:Chemengg.jpg|thumb|Génie environnemental : procédé de catalyse et bio-raffinerie]]
UCCS est l'[[Unité de catalyse et de chimie du solide]], UMR CNRS 8181, membre de l'[[Institut des molécules et de la matière condensée de Lille]] (Fédération IMMCL Chevreul)<ref>{{Lien web
UCCS est l'[[Unité de catalyse et de chimie du solide]], UMR CNRS 8181, membre de l'[[Institut des molécules et de la matière condensée de Lille]] (Fédération IMMCL Chevreul)<ref>{{Lien web
| url=http://uccs.univ-lille1.fr/
| url=http://uccs.univ-lille1.fr/
| site=uccs.univ-lille1.fr
| site=uccs.univ-lille1.fr
| titre=Unité de Catalyse et de Chimie du Solide (Lille)
| titre=Unité de Catalyse et de Chimie du Solide (Lille)
}}</ref>, dotée d'installations quasi-industrielles de génie des procédés et d'une plateforme intégrée appliquée au criblage haut débit de catalyseurs pour les bioraffineries<ref>[[Equipex]] Realcat : {{Lien web |url= http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Fiches_equipex_vague_2/07/3/REALCAT_203073.pdf |titre=REALCAT : Plateforme intégREe AppLiquée au criblage haut débit de
}}.</ref>, dotée d'installations quasi-industrielles de génie des procédés et d'une plateforme intégrée appliquée au criblage haut débit de catalyseurs pour les bioraffineries<ref>[[Equipex]] Realcat : {{Lien web |url= http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/Fiches_equipex_vague_2/07/3/REALCAT_203073.pdf |titre=REALCAT : Plateforme intégREe AppLiquée au criblage haut débit de
CATalyseurs pour les bioraffineries |site=media.enseignementsup-recherche.gouv.fr |consulté le= 11 juillet 2013 }}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.lavoixdunord.fr/economie/l-ecole-centrale-de-lille-accelere-sa-recherche-avec-un-equipement-unique-jna256b260n232772 |titre=L'École Centrale de Lille accélère sa recherche avec un équipement unique - equipex Realcat |jour=3 |mois=février |année=2012 |site=lavoixdunord.fr |consulté le= 11 juillet 2013 }} {{Brevet|FR|3004713|Procédé de production de nitriles mettant en œuvre un catalyseur à base d'antimoine et de fer ; Sébastien Paul, Benjamin Katryniok, Franck Dumeignil, Carsten Liebig, Wolfgang Holderich, Cyrille Guillon ; École centrale de Lille CNRS - 2013-04-17}}</ref>.
CATalyseurs pour les bioraffineries |site=media.enseignementsup-recherche.gouv.fr |consulté le= 11 juillet 2013 }}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web |url=http://www.lavoixdunord.fr/economie/l-ecole-centrale-de-lille-accelere-sa-recherche-avec-un-equipement-unique-jna256b260n232772 |titre=L'École Centrale de Lille accélère sa recherche avec un équipement unique - equipex Realcat |jour=3 |mois=février |année=2012 |site=lavoixdunord.fr |consulté le= 11 juillet 2013 }} {{Brevet|FR|3004713|Procédé de production de nitriles mettant en œuvre un catalyseur à base d'antimoine et de fer ; Sébastien Paul, Benjamin Katryniok, Franck Dumeignil, Carsten Liebig, Wolfgang Holderich, Cyrille Guillon ; École centrale de Lille CNRS - 2013-04-17}}.</ref>.


Ses thèmes de recherche sont :
Ses thèmes de recherche sont :
* génie des procédés, biocatalyse et catalyse chimique homogène et hétérogène, catalyse hybride<ref>{{Lien web|url=https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03092547|titre=Heuson, E* & Dumeignil, F. The various levels of integration of chemo- and bio-catalysis towards hybrid catalysis. Catalysis Science & Technology. 2020, 10 (21), 7082}}</ref>, chimie du solide, synthèse organo-métallique et catalyse, traitement par voie catalytique de la pollution,
* génie des procédés, biocatalyse et catalyse chimique homogène et hétérogène, catalyse hybride<ref>{{Lien web|url=https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-03092547|titre=Heuson, E* & Dumeignil, F. The various levels of integration of chemo- and bio-catalysis towards hybrid catalysis. Catalysis Science & Technology. 2020, 10 (21), 7082}}.</ref>, chimie du solide, synthèse organo-métallique et catalyse, traitement par voie catalytique de la pollution,
* échangeurs de chaleur, production et stockage d'hydrogène, capture-séquestration du {{CO2}},
* échangeurs de chaleur, production et stockage d'hydrogène, capture-séquestration du {{CO2}},
* procédé Fischer-Tropsch de synthèse d'hydrocarbures, réactions de valorisation des alcanes légers et des composés issus de la biomasse, bio-raffinerie,
* procédé Fischer-Tropsch de synthèse d'hydrocarbures, réactions de valorisation des alcanes légers et des composés issus de la biomasse, bio-raffinerie,
* électronique organique et plastiques végétaux, écomatériaux et matériaux biosourcés issus de ressources renouvelables, recyclage et économie circulaire.
* électronique organique et plastiques végétaux, écomatériaux et matériaux biosourcés issus de ressources renouvelables, recyclage et économie circulaire.


=== CRIStAL ===
=== CRIStAL ===
CRIStAL est le Centre de recherche en informatique, signal et automatique de Lille<ref>{{Lien web|url=https://cristal.univ-lille.fr/|titre=CRIStAL}}</ref>, UMR CNRS 9189, membre de l'[[Institut de recherche sur les composants logiciels et matériels pour l'information et la communication avancée de Lille]] (IRCICA digital institute, USR CNRS 3380). Il bénéficie de la plateforme technologique de l'[[INRIA|INRIA Lille]]<ref>{{Lien web
CRIStAL est le Centre de recherche en informatique, signal et automatique de Lille<ref>{{Lien web|url=https://cristal.univ-lille.fr/|titre=CRIStAL}}.</ref>, UMR CNRS 9189, membre de l'[[Institut de recherche sur les composants logiciels et matériels pour l'information et la communication avancée de Lille]] (IRCICA digital institute, USR CNRS 3380). Il bénéficie de la plateforme technologique de l'[[INRIA|INRIA Lille]]<ref>{{Lien web
| url=http://www.inria.fr/inria/organigramme/fiche_ur-lille.fr.html
| url=http://www.inria.fr/inria/organigramme/fiche_ur-lille.fr.html
| titre=INRIA Lille - Institut national de recherche en informatique et en automatique
| titre=INRIA Lille - Institut national de recherche en informatique et en automatique
| site=inria.fr
| site=inria.fr
}}</ref>, de la plateforme Centrale Lille d'atelier flexible de production manufacturière robotisée et d'un centre d'essais ferroviaires.
}}.</ref>, de la plateforme Centrale Lille d'atelier flexible de production manufacturière robotisée et d'un centre d'essais ferroviaires.


Ses thèmes de recherche sont :
Ses thèmes de recherche sont :
* ingénierie des systèmes informatiques et réseaux, réseaux de capteurs sans fil, e-commerce et mobilité, informatique ubiquitaire,
* ingénierie des systèmes informatiques et réseaux, réseaux de capteurs sans fil, e-commerce et mobilité, informatique ubiquitaire,
* mathématique et ingénierie de la décision, commande de systèmes multi-robots multi-agents, traitement du signal et automatique des systèmes non linéaires et à retards, commande et estimations non asymptotiques, automatique continue et systèmes à événements discrets, modélisation Bond Graph et réseau de Petri, sûreté de fonctionnement des systèmes dynamiques,
* mathématique et ingénierie de la décision, commande de systèmes multi-robots multi-agents, traitement du signal et automatique des systèmes non linéaires et à retards, commande et estimations non asymptotiques, automatique continue et systèmes à événements discrets, modélisation Bond Graph et réseau de Petri, sûreté de fonctionnement des systèmes dynamiques,
* vision artificielle et processeurs d'images,
* vision artificielle et processeurs d'images,
* plateforme train de véhicules légers, robotique mobile et véhicules autonomes<ref>{{Article |auteur1=Denis Efimov |auteur2=Wilfrid Perruquetti |auteur3=Jean-Pierre Richard |titre=Development Of Homogeneity Concept For Time-Delay Systems |périodique=[[Society for Industrial and Applied Mathematics|SIAM]] Journal on Control and Optimization, Society for Industrial and Applied Mathematics |année=2014 |lire en ligne= https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00956878v1}}.</ref>.
* plateforme train de véhicules légers, robotique mobile et véhicules autonomes<ref>{{Article |auteur1=Denis Efimov |auteur2=Wilfrid Perruquetti |auteur3=Jean-Pierre Richard |titre=Development Of Homogeneity Concept For Time-Delay Systems |périodique=[[Society for Industrial and Applied Mathematics|SIAM]] Journal on Control and Optimization, Society for Industrial and Applied Mathematics |année=2014 |lire en ligne= https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00956878v1}}.</ref>.


[[Image:Ligne 1 du métro de Lille Métropole - Garage du CHR B-Calmette (03).JPG|thumb|upright=1|Transport terrestre durable à pilotage automatique : [[Véhicule automatique léger|Véhicule automatique léger (VAL)]] autonome, dont la piste d'essai est à proximité de l'École centrale de Lille.]]
[[Fichier:Ligne 1 du métro de Lille Métropole - Garage du CHR B-Calmette (03).JPG|thumb|upright=1|Transport terrestre durable à pilotage automatique : [[Véhicule automatique léger|Véhicule automatique léger (VAL)]] autonome, dont la piste d'essai est à proximité de l'École Centrale de Lille.]]
Le pôle transport et logistique de Centrale Lille (fédération de recherche "Transports terrestres et mobilité" - FR CNRS 3733) est une équipe de recherche<ref name="transport logistique">{{Lien web
Le pôle transport et logistique de Centrale Lille (fédération de recherche "Transports terrestres et mobilité" - FR CNRS 3733) est une équipe de recherche<ref name="transport logistique">{{Lien web
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| url=http://www.ec-lille.fr/84369248/0/fiche___pagelibre/
| titre=Équipe de recherche Centrale Lille en Logistique, transports innovants et ferroviaires
| titre=Équipe de recherche Centrale Lille en Logistique, transports innovants et ferroviaires
| site=ec-lille.fr
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}}</ref> en transport-logistique. Elle bénéficie d'une plateforme technologique ferroviaire et métro automatisé et centre d'essais ferroviaire<ref>{{Lien web
}}.</ref> en transport-logistique. Elle bénéficie d'une plateforme technologique ferroviaire et métro automatisé et centre d'essais ferroviaire<ref>{{Lien web
| url = http://www.c-e-f.fr/
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| site = c-e-f.fr
| site = c-e-f.fr
| titre = Centre d'essais ferroviaire du Nord-Pas-de-Calais
| titre = Centre d'essais ferroviaire du Nord-Pas-de-Calais
}}</ref>. Ses thèmes de recherche sont sur les transports terrestres et sont associés à l'[[Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité]] ([[Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux|IFSTTAR]])<ref>{{Lien web
}}.</ref>. Ses thèmes de recherche sont sur les transports terrestres et sont associés à l'[[Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité]] ([[Institut français des sciences et technologies des transports, de l'aménagement et des réseaux|IFSTTAR]])<ref>{{Lien web
| url=http://www.inrets.fr/infos/centres/ct_vascq.html
| url=http://www.inrets.fr/infos/centres/ct_vascq.html
| titre=INRETS Lille : Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité
| titre=INRETS Lille : Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité
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}}</ref> et à l'[[Université Lille Nord de France#Institut de recherche technologique Railenium|Institut de recherche technologique Railenium]]<ref>{{Lien web
}}.</ref> et à l'[[Université Lille Nord de France#Institut de recherche technologique Railenium|Institut de recherche technologique Railenium]]<ref>{{Lien web
| url = http://www.rff.fr/fr/presse/communiques-de-presse/2011-800/feu-vert-pour-railenium
| url = http://www.rff.fr/fr/presse/communiques-de-presse/2011-800/feu-vert-pour-railenium
| titre = Railenium : Institut européen de recherche technologique pour l’infrastructure ferroviaire
| titre = Railenium : Institut européen de recherche technologique pour l’infrastructure ferroviaire
| site = rff.fr
| site = rff.fr
}}</ref> au sein du [[pôle de compétitivité i-Trans]]<ref>{{Lien web
}}.</ref> au sein du [[pôle de compétitivité i-Trans]]<ref>{{Lien web
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| url=http://www.grrt.fr/
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| titre=GRRT - Groupement régional pour la recherche dans les transports
| titre=GRRT - Groupement régional pour la recherche dans les transports
| site=grrt.fr
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}}</ref>:
}}.</ref> :
* ingénierie pour la conception intégrée des véhicules et d’infrastructures intelligentes<ref name="transport logistique" />, systèmes de transports innovants, ferroviaires et guidés,
* ingénierie pour la conception intégrée des véhicules et d’infrastructures intelligentes<ref name="transport logistique" />, systèmes de transports innovants, ferroviaires et guidés,
* sécurité et intermodalité des transports de passagers et de fret<ref>{{Lien web
* sécurité et intermodalité des transports de passagers et de fret<ref>{{Lien web
| url=http://www.cisit.org/
| url=http://www.cisit.org/
| titre=CISIT cluster - International Campus on Safety and Intermodality in Transportation, Campus International sur la Sécurité et l'Intermodalité des Transports
| titre=CISIT cluster - International Campus on Safety and Intermodality in Transportation, Campus International sur la Sécurité et l'Intermodalité des Transports
| site=cisit.org
| site=cisit.org
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}}.</ref>,
* exploitation et régulation des systèmes de transports urbains,
* exploitation et régulation des systèmes de transports urbains,
* plateforme technologique UniRAIL de contrôle et signalisation ferroviaire.
* plateforme technologique UniRAIL de contrôle et signalisation ferroviaire.


Le pôle transport et logistique de Centrale Lille effectue aussi des recherches en logistique :
Le pôle transport et logistique de Centrale Lille effectue aussi des recherches en logistique :
* soutien logistique intégré des grands systèmes, gestion de la chaîne logistique, recherche opérationnelle et optimisation des systèmes logistiques,
* soutien logistique intégré des grands systèmes, gestion de la chaîne logistique, recherche opérationnelle et optimisation des systèmes logistiques,
* logistique pour l'industrie du commerce (grande distribution et e-commerce), au sein du [[pôle de compétitivité PICOM]],
* logistique pour l'industrie du commerce (grande distribution et e-commerce), au sein du [[pôle de compétitivité PICOM]],
* ingénierie hospitalière et logistique pour la santé, avec la [[Institut lillois d'ingénierie de la santé|faculté d'ingénierie et management de la santé]]<ref>{{Lien web
* ingénierie hospitalière et logistique pour la santé, avec la [[Institut lillois d'ingénierie de la santé|faculté d'ingénierie et management de la santé]]<ref>{{Lien web
Ligne 476 : Ligne 475 :
| site = ilis.univ-lille2.fr
| site = ilis.univ-lille2.fr
| titre = Université Lille 2 - Faculté d'ingénierie et management de la santé
| titre = Université Lille 2 - Faculté d'ingénierie et management de la santé
}}</ref>.
}}.</ref>.


Le pôle productique et robotique de Centrale Lille est une équipe de recherche en informatique industrielle avec une plateforme technologique de robotique manufacturière automatisée. Ses thèmes de recherches sont :
Le pôle productique et robotique de Centrale Lille est une équipe de recherche en informatique industrielle avec une plateforme technologique de robotique manufacturière automatisée. Ses thèmes de recherches sont :
* ingénierie 3D, simulation des systèmes robotiques et véhicules autonomes
* ingénierie 3D, simulation des systèmes robotiques et véhicules autonomes
* atelier flexible de production manufacturière automatisée, ordonnancement des processus de l'usine numérique, commande numérique,
* atelier flexible de production manufacturière automatisée, ordonnancement des processus de l'usine numérique, commande numérique,
* téléopération et commande haptique, environnement chirurgical numérique<ref>{{Lien web
* téléopération et commande haptique, environnement chirurgical numérique<ref>{{Lien web
| url = http://les4elements.typepad.fr/blog/2011/05/a-ucclille-la-recherche-sexpose-sur-200m%C2%B2-sur-le-plateau-inria-euratechnologies.html
| url = http://les4elements.typepad.fr/blog/2011/05/a-ucclille-la-recherche-sexpose-sur-200m%C2%B2-sur-le-plateau-inria-euratechnologies.html
| site = les4elements.typepad.fr
| site = les4elements.typepad.fr
| titre = A Lille, la recherche s'expose sur 200 m² sur le plateau INRIA – EuraTechnologies
| titre = A Lille, la recherche s'expose sur 200 m² sur le plateau INRIA – EuraTechnologies
}}</ref>, gestes assistés et dispositifs médicaux, en recherche interdisciplinaire avec l'[[INRIA]] et le [[centre hospitalier régional universitaire de Lille]].
}}.</ref>, gestes assistés et dispositifs médicaux, en recherche interdisciplinaire avec l'[[INRIA]] et le [[centre hospitalier régional universitaire de Lille]].


=== L2EP ===
=== L2EP ===
[[Image:Lille - Gare de Lille-Flandres (15).JPG|thumb|Traction électrique : modélisation et commande en électronique de puissance]]
[[Fichier:Lille - Gare de Lille-Flandres (15).JPG|thumb|Traction électrique : modélisation et commande en électronique de puissance]]
L2EP est le laboratoire d'électrotechnique et d'électronique de puissance de Lille, EA CNRS 2697, membre de l'[[Institut Carnot ARTS]], associé aux plateformes technologiques CNRT Futurelec Lille - Réseau et machines électriques du futur<ref>{{Lien web
L2EP est le laboratoire d'électrotechnique et d'électronique de puissance de Lille, EA CNRS 2697, membre de l'[[Institut Carnot ARTS]], associé aux plateformes technologiques CNRT Futurelec Lille - Réseau et machines électriques du futur<ref>{{Lien web
| url=http://www.univ-lille1.fr/l2ep/cnrt/cnrt.htm
| url=http://www.univ-lille1.fr/l2ep/cnrt/cnrt.htm
| titre=Génie électrique Futurelec Lille
| titre=Génie électrique Futurelec Lille
| site=univ-lille1.fr
| site=univ-lille1.fr
}}</ref>. Il anime le [[MEDEE|pôle de recherche technologique MEDEE (Maîtrise énergétique des entraînements électriques)]]<ref>{{Lien web
}}.</ref>. Il anime le [[MEDEE|pôle de recherche technologique MEDEE (Maîtrise énergétique des entraînements électriques)]]<ref>{{Lien web
| url = http://l2ep.univ-lille1.fr/medee/?Plateformes
| url = http://l2ep.univ-lille1.fr/medee/?Plateformes
| site = l2ep.univ-lille1.fr
| site = l2ep.univ-lille1.fr
| titre = pôle de recherche technologique MEDEE (Maîtrise énergétique des entraînements électriques)
| titre = pôle de recherche technologique MEDEE (Maîtrise énergétique des entraînements électriques)
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}}.</ref>.


Ses thèmes de recherche sont :
Ses thèmes de recherche sont :
* électronique de puissance, convertisseurs et stockage d'énergie, électronique pour pile à combustible et ferme éolienne, modélisation et commande, optimisation en électronique de puissance,
* électronique de puissance, convertisseurs et stockage d'énergie, électronique pour pile à combustible et ferme éolienne, modélisation et commande, optimisation en électronique de puissance,
* conception et modélisation d’actionneurs électriques, de moteurs et d’alternateurs,
* conception et modélisation d’actionneurs électriques, de moteurs et d’alternateurs,
* modélisation énergétique et gestion d'énergie des véhicules hybrides et électriques, commande de systèmes de traction électrique et gestion de l’énergie électrique embarquée,
* modélisation énergétique et gestion d'énergie des véhicules hybrides et électriques, commande de systèmes de traction électrique et gestion de l’énergie électrique embarquée,
* modélisation de réseaux électriques et énergie décarbonée, modélisation électromagnétique, gestion de l'énergie électrique, outils et méthodes numériques.
* modélisation de réseaux électriques et énergie décarbonée, modélisation électromagnétique, gestion de l'énergie électrique, outils et méthodes numériques.


=== IEMN ===
=== IEMN ===
[[Image:Villeneuve-d'Ascq - IEMN clean room - 3.jpg|thumb|right|Micro-nanoélectronique : expérimentation dans une des salles blanches de l'IEMN]]
[[Fichier:Villeneuve-d'Ascq - IEMN clean room - 3.jpg|thumb|right|Micro-nanoélectronique : expérimentation dans une des salles blanches de l'IEMN]]
L'IEMN est l'[[Institut d'électronique de microélectronique et de nanotechnologie]] ([[Label Carnot|Institut Carnot IEMN]] UMR CNRS 8520<ref>{{Lien web
L'IEMN est l'[[Institut d'électronique de microélectronique et de nanotechnologie]] ([[Label Carnot|Institut Carnot IEMN]] UMR CNRS 8520<ref>{{Lien web
| url=http://www.instituts-carnot.eu/?q=node/42
| url=http://www.instituts-carnot.eu/?q=node/42
| titre=IEMN : Institut d'électronique de microélectronique et de nanotechnologie
| titre=IEMN : Institut d'électronique de microélectronique et de nanotechnologie
| site=instituts-carnot.eu
| site=instituts-carnot.eu
}}</ref>). Il opère une plateforme technologique en micro-nanoélectronique, donnant aux élèves-ingénieurs et aux chercheurs un accès à {{unité|1600|m|2}} de salles blanches en classes d'empoussièrement contrôlé ISO 5 à 7 (ISO 14644-1).
}}.</ref>). Il opère une plateforme technologique en micro-nanoélectronique, donnant aux élèves-ingénieurs et aux chercheurs un accès à {{unité|1600|m|2}} de salles blanches en classes d'empoussièrement contrôlé ISO 5 à 7 (ISO 14644-1).


Ses thèmes de recherche sont :
Ses thèmes de recherche sont :
* microélectronique, nanoélectronique et optoélectronique, photonique, matériaux et nanostructures, métamatériaux, structures à bande interdite électromagnétique, physique des nanostructures et des composants quantiques,
* microélectronique, nanoélectronique et optoélectronique, photonique, matériaux et nanostructures, métamatériaux, structures à bande interdite électromagnétique, physique des nanostructures et des composants quantiques,
* microtechnologies et microsystèmes, microfluidique, circuits et systèmes de télécommunications, acoustique<ref>{{Brevet|FR|2958754|Capteur à fil chaud de taille submillimétrique et procédé de réalisation associé ; Philippe Jacques Pernod, Leticia Gimeno Monge ; Abdelkrim Talbi ; Alain Merlen, Romain Victor Jean Viard, Vincent Mortet, Ali Soltani, Vladimir Preobrazhensky ; École centrale de Lille CNRS - 2010-04-12 }}</ref>.
* microtechnologies et microsystèmes, microfluidique, circuits et systèmes de télécommunications, acoustique<ref>{{Brevet|FR|2958754|Capteur à fil chaud de taille submillimétrique et procédé de réalisation associé ; Philippe Jacques Pernod, Leticia Gimeno Monge ; Abdelkrim Talbi ; Alain Merlen, Romain Victor Jean Viard, Vincent Mortet, Ali Soltani, Vladimir Preobrazhensky ; École centrale de Lille CNRS - 2010-04-12 }}.</ref>.


Utilisant les ressources de l'IEMN, le LICS est le Laboratoire international sur les phénomènes critiques et supercritiques en électronique fonctionnelle, acoustique et fluidique (LIA LICS) en coopération franco-russe entre Centrale Lille et l'[[MIREA|Institut moscovite d'ingénierie radio, électronique et automatique (MIREA)]].
Utilisant les ressources de l'IEMN, le LICS est le Laboratoire international sur les phénomènes critiques et supercritiques en électronique fonctionnelle, acoustique et fluidique (LIA LICS) en coopération franco-russe entre Centrale Lille et l'[[MIREA|Institut moscovite d'ingénierie radio, électronique et automatique (MIREA)]].
Ses thèmes de recherche sont :
* nanosystèmes magnéto-électromécaniques, stockages mémoires ultra basse consommation, nanocapteurs et nanoactionneurs magnétostrictifs et magnétoélectriques,
* systèmes de détection et imagerie ultrasonores, acoustique non linéaire des solides, retournement temporel - conjugaison de phase magnéto-acoustique, étude des propriétés acoustiques de matériaux magnétiques ; développement d’applications en imagerie médicale, contrôle non destructif et prospection géophysique ;
* actionneurs magnéto-statiques pour micro-valves de contrôle d'écoulements aérauliques, micro-systèmes magnéto-mécaniques de contrôle actif de décollement et de couche limite<ref>{{Brevet|FR|2961632|Mémoire magnétoélectrique - Nicolas Tiercelin, Yannick Dusch ; Philippe Jacques Pernod ; Vladimir Preobrazhensky - École centrale de Lille CNRS - 2010-06-18}}</ref>.


Ses thèmes de recherche sont :
[[Image:BAN - Réseaux de capteurs.png|vignette|Technologies pour la santé et le médicament: prothèses, biocapteurs, micro-valves, microactionneurs pour la médecine personnalisée]]
* nanosystèmes magnéto-électromécaniques, stockages mémoires ultra basse consommation, nanocapteurs et nanoactionneurs magnétostrictifs et magnétoélectriques,
Utilisant les ressources de l'IEMN, le pôle interdisciplinaire d'applications micro-médicales, technologies pour la santé et le médicament, FED CNRS 4260, est une coopération entre Centrale Lille, le [[centre hospitalier régional universitaire de Lille]] et le parc d'activité [[Eurasanté]].
* systèmes de détection et imagerie ultrasonores, acoustique non linéaire des solides, retournement temporel - conjugaison de phase magnéto-acoustique, étude des propriétés acoustiques de matériaux magnétiques ; développement d’applications en imagerie médicale, contrôle non destructif et prospection géophysique ;
* actionneurs magnéto-statiques pour micro-valves de contrôle d'écoulements aérauliques, micro-systèmes magnéto-mécaniques de contrôle actif de décollement et de couche limite<ref>{{Brevet|FR|2961632|Mémoire magnétoélectrique - Nicolas Tiercelin, Yannick Dusch ; Philippe Jacques Pernod ; Vladimir Preobrazhensky - École centrale de Lille CNRS - 2010-06-18}}.</ref>.
Ses thèmes de recherche sont :

* recherche interdisciplinaire en prothèses, biocapteurs, médicaments et biomatériaux, micro-actionneurs, micro-valves, micro-pompes fluidiques implantables, [[Body Area Network|dispositifs au voisinage du corps humain]] pour le diagnostic et les traitements microfluidiques de la médecine personnalisée,
[[Fichier:BAN - Réseaux de capteurs.png|vignette|Technologies pour la santé et le médicament: prothèses, biocapteurs, micro-valves, microactionneurs pour la médecine personnalisée]]
* bio-ingénierie, simulateurs biomécaniques d'organes, sondes et implants chirurgicaux,
Utilisant les ressources de l'IEMN, le pôle interdisciplinaire d'applications micro-médicales, technologies pour la santé et le médicament, FED CNRS 4260, est une coopération entre Centrale Lille, le [[centre hospitalier régional universitaire de Lille]] et le parc d'activité [[Eurasanté]].

Ses thèmes de recherche sont :
* recherche interdisciplinaire en prothèses, biocapteurs, médicaments et biomatériaux, micro-actionneurs, micro-valves, micro-pompes fluidiques implantables, [[Body Area Network|dispositifs au voisinage du corps humain]] pour le diagnostic et les traitements microfluidiques de la médecine personnalisée,
* bio-ingénierie, simulateurs biomécaniques d'organes, sondes et implants chirurgicaux,
* traitements d'imagerie médicale et micro-thérapie ultrasonore.
* traitements d'imagerie médicale et micro-thérapie ultrasonore.


=== Valorisation ===
=== Valorisation ===
Le [[Laboratoire de modélisation et de management des organisations]] est associé au [[Centre lillois d'études et de recherches sociologiques et économiques]] (CLERSÉ) UMR CNRS 8019. Ses thèmes de recherche sont en génie industriel, méthodes pour l’ingénierie des systèmes et des projets, modélisation des organisations et des systèmes complexes, management des organisations, ingénierie de la connaissance, économie et sciences de l'entreprise, sociologie de l'innovation et de l'entrepreneuriat.
Le Laboratoire de modélisation et de management des organisations est associé au [[Centre lillois d'études et de recherches sociologiques et économiques]] (CLERSÉ) UMR CNRS 8019. Ses thèmes de recherche sont en génie industriel, méthodes pour l’ingénierie des systèmes et des projets, modélisation des organisations et des systèmes complexes, management des organisations, ingénierie de la connaissance, économie et sciences de l'entreprise, sociologie de l'innovation et de l'entrepreneuriat.


La recherche à Centrale Lille est associée au [[Collège doctoral de l'université Lille Nord de France|Collège doctoral européen de l'université de Lille]]<ref>{{Lien web
La recherche à Centrale Lille est associée au [[Collège doctoral de l'université Lille Nord de France|Collège doctoral européen de l'université de Lille]]<ref>{{Lien web
Ligne 539 : Ligne 538 :
| titre=Collège doctoral européen
| titre=Collège doctoral européen
| site=cde.univ-lille1.fr
| site=cde.univ-lille1.fr
}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
}}.</ref>{{,}}<ref>{{Lien web
| url=http://tel.archives-ouvertes.fr/index.php?submit=1&b_type=browse_orgthe&halsid=b0g18vpfdqn2a73etbvjqh6rq3&which_orgthe=Ecole+Centrale+de+Lille
| url=http://tel.archives-ouvertes.fr/index.php?submit=1&b_type=browse_orgthe&halsid=b0g18vpfdqn2a73etbvjqh6rq3&which_orgthe=Ecole+Centrale+de+Lille
| titre=Serveur de thèses
| titre=Serveur de thèses
| site=tel.archives-ouvertes.fr
| site=tel.archives-ouvertes.fr
}}</ref>. Elle bénéficie de synergies avec les laboratoires de recherche dans le voisinage de l'École centrale de Lille dans le [[Cité scientifique|Campus - Cité scientifique]] de l'[[Université de Lille]]. L'École centrale de Lille possède un service de soutien aux activités industrielles et commerciales (SAIC), y compris de recherches industrielles appliquées, d'innovation et d'incubation d'entreprises. Elle est associée à la SATT Lille Nord de France Valo (Société accélératrice du transfert technologique) et bénéficie de la dynamique entrepreneuriale du Nord de la France<ref>[[Troisième révolution industrielle en Nord-Pas-de-Calais]]</ref>.
}}.</ref>. Elle bénéficie de synergies avec les laboratoires de recherche dans le voisinage de l'École Centrale de Lille dans le [[Cité scientifique|Campus - Cité scientifique]] de l'[[Université de Lille]]. L'École Centrale de Lille possède un service de soutien aux activités industrielles et commerciales (SAIC), y compris de recherches industrielles appliquées, d'innovation et d'incubation d'entreprises. Elle est associée à la SATT Lille Nord de France Valo (Société accélératrice du transfert technologique) et bénéficie de la dynamique entrepreneuriale du Nord de la France<ref>[[Troisième révolution industrielle en Nord-Pas-de-Calais]]</ref>.


== Classements ==
== Classements ==


Classement national : le classement parmi les [[Liste des écoles d'ingénieurs en France|205 écoles d'ingénieurs françaises]] est donné dans le tableau suivant :
Classements nationaux des écoles d'ingénieurs : le classement de l'École Centrale de Lille parmi les [[Liste des écoles d'ingénieurs en France|205 écoles d'ingénieurs françaises]] est donné dans le tableau suivant :

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|''[[L'Étudiant (magazine)|L’Étudiant]]''<ref>{{lien web|site=[[L’Étudiant]]|url=https://www.letudiant.fr/palmares/liste-profils/palmares-des-ecoles-d-ingenieurs/palmares-general-des-ecoles-d-ingenieurs/home.html#indicateurs=900635,900636,900637,900644&criterias|titre=Classement général des écoles d'ingénieurs}}</ref>
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|''[[L'Étudiant (magazine)|L’Étudiant]]''<ref>{{lien web|site=[[L’Étudiant]]|url=https://www.letudiant.fr/palmares/liste-profils/palmares-des-ecoles-d-ingenieurs/palmares-general-des-ecoles-d-ingenieurs/home.html#indicateurs=900659,900660,900661,900677&criterias|titre=Classement général des écoles d'ingénieurs}}.</ref>
|2023
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|12
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|''[[Usine Nouvelle]]''<ref>{{lien web|url=https://www.usinenouvelle.com/comparatif-des-ecoles-d-ingenieurs-2019|titre=Le classement 2019 des écoles d'ingénieurs|site=[[Usine Nouvelle]]}}</ref>
|''[[L’Usine Nouvelle]]''<ref name="UN">{{Lien web|url=https://www.usinenouvelle.com/comparatif-des-ecoles-d-ingenieurs-2023 |titre=Le classement 2023 des écoles d'ingénieurs |date=2023-01-10}}.</ref>
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|''Daur Rankings''<ref>{{lien web|url=https://daur-rankings.com/fr/classements/ecoles-ingenieurs/2020|titre=Le classement 2020 des écoles d'ingénieurs|site=[https://daur-rankings.com/fr/classements/ecoles-ingenieurs/2020 Daur Rankings]}}</ref>
|''[[Le Figaro]]''<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=Classement 2024 des écoles d'ingénieurs |url=https://etudiant.lefigaro.fr/etudes/ecoles-ingenieurs/classement/ |site=Le Figaro Etudiant |consulté le=2023-12-11}}.</ref>
|2024
|23
|13
|13
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Classements internationaux des universités (classée en tant que Centrale Lille Institut)
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! scope="col" |Rang (monde)
! scope="col" |Rang (France)
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|''CWUR''<ref>{{lien web|url=https://cwur.org/2023.php|titre=GLOBAL 2023 LIST BY THE CENTER FOR WORLD UNIVERSITY RANKINGS|site=CWUR}}.</ref>
|2023
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|36
|-
|''[[Classement mondial des universités QS|QS Top Universities]]''<ref>{{lien web|url=https://www.topuniversities.com/university-rankings/world-university-rankings|titre=QS World University Rankings 2023|site=QS Top Universities}}.</ref>
|2023
|N.C.
|N.C.
|-
|''[[Classement académique des universités mondiales par l'université Jiao Tong de Shanghai|Shanghai Ranking]]''<ref>{{lien web|url=https://www.shanghairanking.com/rankings/arwu/2023|titre=2023 Academic Ranking of World Universities|site=Shanghai Ranking}}.</ref>
|2023
|N.C.
|N.C.
|-
|''[[Times Higher Education World University Rankings|Times Higher Education]]''<ref>{{lien web|url=https://www.timeshighereducation.com/world-university-rankings/2024/world-ranking#!/length/25/name/Lille/sort_by/rank/sort_order/asc/cols/stats|titre=World University Rankings 2024|site=Times Higher Education}}.</ref>
|2024
|N.C.
|N.C.
|}
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| titre=Shake Lille Up
| titre=Shake Lille Up
| site=bde.ec-lille.fr/bde
| site=bde.ec-lille.fr/bde
}}</ref>, le Bureau des Arts (BDA)<ref>{{Lien web
}}.</ref>, le Bureau des Arts (BDA)<ref>{{Lien web
| url=http://runarteclille.wordpress.com/
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| titre=Run'Art
| titre=Run'Art
| site=runarteclille.wordpress.com
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}}</ref>, le Bureau des Sports (BDS)<ref>{{Lien web
}}.</ref>, le Bureau des Sports (BDS)<ref>{{Lien web
| url=http://bds.ec-lille.fr/
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| titre=BDS centrale Lille Sportiates
| titre=BDS centrale Lille Sportiates
| site=bds.ec-lille.fr
| site=bds.ec-lille.fr
}}</ref> et le Bureau de l'Iteem (BDI)).
}}.</ref> et le Bureau de l'Iteem (BDI)).


=== Vie sportive et culturelle ===
=== Vie culturelle ===
[[Image:Leopedia Centrale Lille.jpg|right|thumb|Encyclopédie de la vie associative à l'École centrale de Lille]]
[[Fichier:Leopedia Centrale Lille.jpg|right|thumb|Encyclopédie de la vie associative à l'École Centrale de Lille]]


Le F'ti est le journal des élèves-ingénieurs, successeur des journaux imprimés et publiés par les élèves-ingénieurs depuis 1894<ref group="N">Le F'ti est le journal des élèves-ingénieurs, successeur des journaux des élèves publiés depuis 1894 sous différentes dénominations, notamment L'Élève-ingénieur, journal hebdomadaire des élèves de l'Institut industriel du Nord de la France (IDN) entre 1894 et 1900 et le Fourre tout IDN, journal de 1970 à 1995.</ref>{{,}}<ref>({{Ouvrage |titre=L'Élève-ingénieur. Journal hebdomadaire des élèves de l'Institut industriel du Nord de la France (IDN) |lieu=Lille |éditeur=Institut industriel du Nord de la France |année=1894-1900 |isbn= |bnf=32766138h |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5734814j}} ; {{Ouvrage|titre=Fourre tout|lieu=Lille|éditeur=Institut industriel du Nord|année=1970-1995|isbn=|issn=0248-4668|bnf=343672060}}.</ref>.
Parmi les entités gérées par le CA Élèves au sein de Centrale Lille Associations, on retrouve la Foy's Team (l'équipe qui organise la vie du Foyer de la Résidence),Centrale Magie (l'association de magie de l'école), Les Mots Dits<ref>{{Lien web
| url=http://motsdits.ec-lille.fr/
| titre=Les Mots Dits
| site=motsdits.ec-lille.fr
}}</ref> (la troupe de théâtre et de comédie musicale), le Rézoléo <ref>{{Lien web
| url=http://rezoleo.ec-lille.fr/
| titre=Site du Rézoléo
| site=rezoleo.ec-lille.fr
}} ; {{Lien web
| url=http://leopedia.ec-lille.fr/RézoLéo
| titre=Rézoléo sur Léopedia
| site=leopedia.ec-lille.fr
}}</ref> (fournisseur d'Accès Internet Associatif de la résidence étudiante, et association informatique des élèves), Engine Hearing (club mix de l'École), le Plug'In (concerts Rock), le Club Musique (concerts classiques), le CLAP (Centrale Lille Audiovisuel Production), la Flash Com Photo (pour filmer et immortaliser les évènements), Genius Centrale Lille (association promouvant l'entrepreneuriat) le Club TIME (pour l'intégration des étudiants étrangers), le Club Littérature (organisation de cafés philo), le CLOS <ref>{{Lien web
| url=http://clos.ec-lille.fr/
| titre=Centrale Lille Œnologie et Spiritueux
| site=clos.ec-lille.fr
}}</ref> (club d’œnologie) et d'autres entités telles que les clubs sportifs, notamment Cent'roule (l'association promouvant la pratique du vélo).


=== Les lieux clés de la vie étudiante ===
Parmi les associations indépendantes, notons la Fanfare Ze Big Bandhoulle <ref>{{Lien web
| url=http://fanfare.ec-lille.fr/
| titre=Fanfare
| site=fanfare.ec-lille.fr
}}</ref>, Centrale Lille Projets - Junior-Entreprise certifiée ISO 9001:2015<ref>{{Lien web
| url=http://www.centralelilleprojets.fr/
| titre=Centrale Lille Projets
| site=centralelilleprojets.fr
}}</ref>, qui a par ailleurs été sacrée Meilleure Junior Ingénieur de France en 2015, StartNup, association visant à promouvoir l'entrepreneuriat à l'école<ref>{{Lien web
| url=http://www.startnup.com/
| titre=StartNup
| site=startnup.com
}}</ref>, Centrale Lille Prestige (association organisant le Gala), Cheer Up ! Centrale Lille qui rend visite à des jeunes atteints de cancer.


* La résidence Vinci<ref>{{Lien web |langue=fr |titre=résidence Vinci |url=https://www.residence-vinci.fr/ |site=www.residence-vinci.fr |consulté le=28 janvier 2024}}.</ref>.
Le F'ti est le journal des élèves-ingénieurs, successeur des journaux imprimés et publiés par les élèves-ingénieurs depuis 1894<ref group="N">Le F'ti est le journal des élèves-ingénieurs, successeur des journaux des élèves publiés depuis 1894 sous différentes dénominations, notamment L'Élève-ingénieur, journal hebdomadaire des élèves de l'Institut industriel du Nord de la France (IDN) entre 1894 et 1900 et le Fourre tout IDN, journal de 1970 à 1995.</ref>{{,}}<ref>({{Ouvrage |titre=L'Élève-ingénieur. Journal hebdomadaire des élèves de l'Institut industriel du Nord de la France (IDN) |lieu=Lille |éditeur=Institut industriel du Nord de la France |année=1894-1900 |isbn= |bnf=32766138h |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5734814j}} ; {{Ouvrage|titre=Fourre tout|lieu=Lille|éditeur=Institut industriel du Nord|année=1970-1995|isbn=|issn=0248-4668|bnf=343672060}}</ref>.
Avec 6 bâtiments et près de 600 logements, la résidence Léonard de Vinci (la Rez) située, elle aussi, sur la Cité scientifique accueille la quasi-totalité des étudiants de l'École. En effet, sa proximité avec l'École et les services qu'elle procure, font que les premières années viennent s'y installer, et qu'ils y restent généralement jusqu'à la fin de leur scolarité. Pourtant, son excentricité par rapport au centre de Lille accessible par métro en 15 minutes, fait que, généralement en dernières années d'étude, certains élèves-ingénieurs, masters et thésards préfèrent expérimenter la vie urbaine, seuls ou en colocation. La résidence possède sa propre chaîne de télévision le CLAP, qui diffuse régulièrement des émissions et reportages inédits. La résidence possède une salle de musculation réservée aux étudiants, ainsi qu'un terrain de football en synthétique<ref>{{Lien web|titre = Résidence Léonard de Vinci - Centrale Lille|url = http://centrale.ec-lille.fr/documents/telechargements/3-plaquette-residence.pdf|site = centrale.ec-lille.fr|consulté le = 02/02/2015}}.</ref>.

De nombreux sports sont représentés à Centrale Lille. Voici la liste<ref>{{Lien web|langue = français|titre = EC Lille BDE|url = http://bds.ec-lille.fr/?module=sports|site = bds.ec-lille.fr|consulté le = 02/02/2015}}</ref> des sports présents en 2015 : badminton, aviron, basket, boxe, danse rock, escrime, escalade, football, fitness, Quidditch, handball, judo, hip-hop, natation, musculation, cheerleading, ping-pong, rock, rugby, course à pied, tennis, squash, volley, voile. D'autre part, les équipes sportives de l'École Centrale de Lille participent, en plus des championnats universitaires, à plusieurs tournois notables au cours de l'année. On peut notamment citer le tournoi intercentrales. L'École Centrale de Lille organise également le Tournoi des 5 Ballons et le Tournoi des 4 Raquettes.

=== Événements ===
* le WEI (Week End d'Intégration): organisé par le BDE (Bureau des Élèves), le BDS (Bureau des Sports) et le BDA (Bureau des Arts) de l'école en début d'année scolaire
* Le Gala <ref>Site officiel de Centrale Lille Prestige : http://www.gala-ec-lille.com/</ref>, organisé chaque année par l'association Centrale Lille Prestige
* Le Forum Rencontre <ref>{{Lien web
| url=http://www.forum-rencontre.fr/
| titre=Forum Rencontre
| site=forum-rencontre.fr
}}</ref>, où Centrale Lille accueille une centaine d'entreprises (Engie, EDF, L'Oréal, Decathlon, Sopra, Ernst & Young, etc.)
* Lille aux Jeux, anciennement Lille aux Échecs <ref>{{Lien web
| url=http://lae.ec-lille.fr/
| titre=Lille aux Échecs
| site=lae.ec-lille.fr
}}</ref>, était une compétition publique de jeux de société et simultanée d'échecs avec un grand maître international. Désormais, il s'agit d'un regroupement proposant au grand public de s'essayer aux jeux de société.
* La Course Contre le Cancer, organisée chaque année par l'association Cheer Up ! Centrale Lille
* Paon d'Art <ref>{{Lien web
| url=http://paondart.ec-lille.fr/
| titre=Paon d'Art
| site=paondart.ec-lille.fr
}}</ref>, festival de théâtre étudiant créé en 2011 présentant chaque année des représentations de théâtre de troupes amateurs étudiantes.
* Les campagnes BDX : chaque année les élèves choisissent leur Bureau des Arts, leur Bureau des Élèves et leur Bureau des Sports au terme d'une campagne électorale (d'une durée de 10 jours pour chaque BDX en 2018/2019).
* La remise des diplômes aux élèves quittant l'école : chaque année un diplôme est remis formellement à chaque élève ayant terminé avec succès son cursus au sein de l'École Centrale de Lille.

=== Les lieux clés de la vie étudiante ===
* La résidence Vinci
Avec 6 bâtiments et près de 600 logements, la résidence Léonard de Vinci (la Rez) située, elle aussi, sur la Cité scientifique accueille la quasi-totalité des étudiants de l'École. En effet, sa proximité avec l'École et les services qu'elle procure, font que les premières années viennent s'y installer, et qu'ils y restent généralement jusqu'à la fin de leur scolarité. Pourtant, son excentricité par rapport au centre de Lille accessible par métro en 15 minutes, fait que, généralement en dernières années d'étude, certains élèves-ingénieurs, masters et thésards préfèrent expérimenter la vie urbaine, seuls ou en colocation. La résidence possède sa propre chaîne de télévision le CLAP, qui diffuse régulièrement des émissions et reportages inédits. La résidence possède une salle de musculation réservée aux étudiants, ainsi qu'un terrain de football en synthétique<ref>{{Lien web|titre = Résidence Léonard de Vinci - Centrale Lille|url = http://centrale.ec-lille.fr/documents/telechargements/3-plaquette-residence.pdf|site = centrale.ec-lille.fr|consulté le = 02/02/2015}}</ref>.


* Le Foy'
* Le Foy'
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* Le Couloir des Assoces
* Le Couloir des Assoces
Situé à l'École, il est bordé d'un côté par la Cafet' et de l'autre par les locaux des associations étudiantes (certaines assoces ont un local à la Rez et non à l'École). C'est le lieu le plus vivant de l'École, où tout le monde se retrouve aux pauses et où sont affichés tous les événements à venir.
Situé à l'École, il est bordé d'un côté par la Cafet' et de l'autre par les locaux des associations étudiantes (certaines assoces ont un local à la Rez et non à l'École). C'est le lieu le plus vivant de l'École, où tout le monde se retrouve aux pauses et où sont affichés tous les événements à venir.


== Association des Centraliens de Lille ==
== Association des Centraliens de Lille ==
[[Fichier:Logo de CentraleWiki.png|right|thumb|[https://wiki.centraliens-lille.org/ Wiki des élèves et ingénieurs de l'École centrale de Lille]]]
[[Fichier:Logo de CentraleWiki.png|right|thumb|[https://wiki.centraliens-lille.org/ Wiki des élèves et ingénieurs de l'École Centrale de Lille]]]
L'association des Centraliens de Lille rassemble et représente la quinzaine de milliers d'élèves-ingénieurs, ingénieurs diplômés et docteurs de l'École centrale de Lille, formés aux {{S-|XIX|e}}, {{S-|XX|e}} et {{S-|XXI|e}}<ref group="N">Environ seize mille anciens élèves de l'École entre 1854 et 2017, à savoir plus de 1109 anciens élèves membres de l'association avant 1894 ; {{formatnum:14110}} ingénieurs diplômés par l'École entre 1872 et 2012 ; plus de mille diplômés entre 2012 et 2017 - Références : Annuaire des anciens élèves de 1894 et annuaire en ligne des Centraliens de Lille en 2012.</ref>.
L'association des Centraliens de Lille rassemble et représente la quinzaine de milliers d'élèves-ingénieurs, ingénieurs diplômés et docteurs de l'École Centrale de Lille, formés aux {{S-|XIX}}, {{S-|XX}} et {{S-|XXI}}<ref group="N">Environ seize mille anciens élèves de l'École entre 1854 et 2017, à savoir plus de 1109 anciens élèves membres de l'association avant 1894 ; {{formatnum:14110}} ingénieurs diplômés par l'École entre 1872 et 2012 ; plus de mille diplômés entre 2012 et 2017 - Références : Annuaire des anciens élèves de 1894 et annuaire en ligne des Centraliens de Lille en 2012.</ref>.


Elle a été fondée comme association des anciens élèves<ref name="Centraliens-Lille">{{Lien web
Elle a été fondée comme association des anciens élèves<ref name="Centraliens-Lille">{{Lien web
Ligne 661 : Ligne 638 :
| titre=Association des Centraliens de Lille
| titre=Association des Centraliens de Lille
| site=centraliens-lille.org
| site=centraliens-lille.org
}} ; les ingénieurs des promotions entre 1860 et 2002 sont identifiés dans les annuaires disponibles pour recherches à la Bibliothèque nationale de France, cote 4-J0-13860 {{BNF|326959874}} et cote 8-JO-32182 {{BNF|370134053}} i.e. {{ISSN|1147-8047|1147-8055|1147-8039}} {{ISSN|1267-7116|1287-809X|1296-2562}}</ref> en 1877<ref>{{Ouvrage|prénom1=René|nom1=Louppe|titre=Manifestation du centenaire de l'association des ingénieurs IDN, 21-22 octobre 1977|sous-titre=L'ingénieur IDN|lieu=Lille, Paris|éditeur=|année=1977|isbn=}}</ref>. Son premier président est Alfred Goblet (promotion 1864). Dans ses statuts publiés le {{date-|13 novembre 1877}}, {{Citation|sont admis à faire partie de la Société les anciens élèves de l'[[Institut industriel du Nord|Institut]] ou de l'ancienne [[École des arts industriels et des mines]]}}<ref>Annuaire de l'Association des anciens élèves de l'[[Institut industriel du Nord]], édition de 1892 {{BNF|326959874}}</ref>, c'est-à-dire tous les anciens élèves de l'École depuis 1854<ref>{{Ouvrage|prénom1=Léon|nom1=Lemire|titre=Association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord. Trentième anniversaire de la fondation de l'Association. Fêtes commémoratives, 1876-1906.|lieu=Lille|éditeur=impr. de Le Bigot frères|année=1906|pages totales=39|bnf=30787231r}}</ref> ({{BNF|326959874}}). Ses statuts ont été adaptés parallèlement à l'évolution des formations et titres d'ingénieurs et docteurs délivrés par l'École. L'association a 82 membres fondateurs en 1877 ; elle atteint 346 membres cotisants en 1889, 651 membres cotisants en 1899 ; le millier de membres cotisants est dépassé en 1910, trois mille en 1977. L'association est reconnue d'utilité publique par décret du {{date-|7 juillet 1913}}.
}} ; les ingénieurs des promotions entre 1860 et 2002 sont identifiés dans les annuaires disponibles pour recherches à la Bibliothèque nationale de France, cote 4-J0-13860 {{BNF|326959874}} et cote 8-JO-32182 {{BNF|370134053}} i.e. {{ISSN|1147-8047|1147-8055|1147-8039}} {{ISSN|1267-7116|1287-809X|1296-2562}}.</ref> en 1877<ref>{{Ouvrage|prénom1=René|nom1=Louppe|titre=Manifestation du centenaire de l'association des ingénieurs IDN, 21-22 octobre 1977|sous-titre=L'ingénieur IDN|lieu=Lille, Paris|éditeur=|année=1977|isbn=}}.</ref>. Son premier président est Alfred Goblet (promotion 1864). Dans ses statuts publiés le {{date-|13 novembre 1877}}, {{Citation|sont admis à faire partie de la Société les anciens élèves de l'[[Institut industriel du Nord|Institut]] ou de l'ancienne [[École des arts industriels et des mines]]}}<ref>Annuaire de l'Association des anciens élèves de l'[[Institut industriel du Nord]], édition de 1892 {{BNF|326959874}}.</ref>, c'est-à-dire tous les anciens élèves de l'École depuis 1854<ref>{{Ouvrage|prénom1=Léon|nom1=Lemire|titre=Association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord. Trentième anniversaire de la fondation de l'Association. Fêtes commémoratives, 1876-1906.|lieu=Lille|éditeur=impr. de Le Bigot frères|année=1906|pages totales=39|bnf=30787231r}}.</ref> {{BNF|326959874}}. Ses statuts ont été adaptés parallèlement à l'évolution des formations et titres d'ingénieurs et docteurs délivrés par l'École. L'association a 82 membres fondateurs en 1877 ; elle atteint 346 membres cotisants en 1889, 651 membres cotisants en 1899 ; le millier de membres cotisants est dépassé en 1910, trois mille en 1977. L'association est reconnue d'utilité publique par décret du {{date-|7 juillet 1913}}.


Elle est l'une des sept associations d'ingénieurs fondatrices de la [[Fédération des associations et sociétés françaises d'ingénieurs diplômés|Fédération des associations et sociétés françaises d'ingénieurs diplômés (FASFI)]] en 1929<ref>Source : Revue L'ingénieur IDN - Nécrologie de Henri Godfroid (1905), vice-président de la FASFI</ref>, devenue aujourd'hui l'association [[Ingénieurs et scientifiques de France|Ingénieurs et scientifiques de France (IESF)]].
Elle est l'une des sept associations d'ingénieurs fondatrices de la [[Fédération des associations et sociétés françaises d'ingénieurs diplômés|Fédération des associations et sociétés françaises d'ingénieurs diplômés (FASFI)]] en 1929<ref>Source : Revue L'ingénieur IDN - Nécrologie de Henri Godfroid (1905), vice-président de la FASFI</ref>, devenue aujourd'hui l'association [[Ingénieurs et scientifiques de France|Ingénieurs et scientifiques de France (IESF)]].


Depuis 1878, elle édite une revue périodique : d'abord appelée 'Annales de l'Association amicale des anciens élèves de l'Institut du Nord"<ref>Annales de l'Association amicale des anciens élèves de l'Institut du Nord 1878-1898 {{BNF|327039153}}</ref>{{,}}<ref>Association des ingénieurs de l'Institut industriel du nord de la France. Travaux des membres de l'Association 1899-1900 {{BNF|327051699}}</ref> jusqu'en 1898, puis 'Bulletin de l'association amicale des anciens élèves de l'Institut du Nord'"<ref>Association des ingénieurs de l'Institut industriel du nord de la France. Procès-verbaux des séances du Comité d'administration 1899-1900 {{BNF|32705168z}}</ref> entre 1899 et 1900, 'Bulletin de l'Association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord de la France'<ref>Bulletin de l'Association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord de la France 1900-1940 et 1945-1965 {{BNF|344785471}}</ref> de {{date-|janvier 1900}} à {{date-|mars 1940}} et de {{date-|mai 1945}} à {{date-|décembre 1965}}<ref>Revue de l'association des ingénieurs IDN 1966-1976 {{BNF|327051668}}</ref>{{,}}<ref>Association des ingénieurs de l'Institut industriel du nord de la France. Bulletin administratif 1900-1940 et 1945-1951 {{BNF|32705165x}}</ref>
Depuis 1878, elle édite une revue périodique : d'abord appelée 'Annales de l'Association amicale des anciens élèves de l'Institut du Nord"<ref>Annales de l'Association amicale des anciens élèves de l'Institut du Nord 1878-1898 {{BNF|327039153}}.</ref>{{,}}<ref>Association des ingénieurs de l'Institut industriel du nord de la France. Travaux des membres de l'Association 1899-1900 {{BNF|327051699}}.</ref> jusqu'en 1898, puis 'Bulletin de l'association amicale des anciens élèves de l'Institut du Nord'"<ref>Association des ingénieurs de l'Institut industriel du nord de la France. Procès-verbaux des séances du Comité d'administration 1899-1900 {{BNF|32705168z}}.</ref> entre 1899 et 1900, 'Bulletin de l'Association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord de la France'<ref>Bulletin de l'Association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord de la France 1900-1940 et 1945-1965 {{BNF|344785471}}.</ref> de {{date-|janvier 1900}} à {{date-|mars 1940}} et de {{date-|mai 1945}} à {{date-|décembre 1965}}<ref>Revue de l'association des ingénieurs IDN 1966-1976 {{BNF|327051668}}.</ref>{{,}}<ref>Association des ingénieurs de l'Institut industriel du nord de la France. Bulletin administratif 1900-1940 et 1945-1951 {{BNF|32705165x}}.</ref>, 'Revue de l'association des ingénieurs IDN'<ref>Bulletin de l'Association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord de la France 1951-1966 {{BNF|344785471}}.</ref>{{,}}<ref>Revue de l'Association des ingénieurs IDN, {{n°|226}}, nov.-déc.1970-1971
{{BNF|345077519}}.</ref> à partir de {{date-|janvier 1966}}, 'L'Ingénieur I.D.N.'<ref>L'Ingénieur I.D.N. 1977-1991 {{BNF|343824073}}.</ref> de 1977 à 1991, elle est ensuite renommée 'L'Ingénieur, revue des Centraliens de Lille - IDN'<ref>{{Lien web
, 'Revue de l'association des ingénieurs IDN'<ref>Bulletin de l'Association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord de la France 1951-1966 {{BNF|344785471}}</ref>{{,}}<ref>Revue de l'Association des ingénieurs IDN, {{n°|226}}, nov.-déc.1970-1971
{{BNF|345077519}}</ref> à partir de {{date-|janvier 1966}}, 'L'Ingénieur I.D.N.'<ref>L'Ingénieur I.D.N. 1977-1991 {{BNF|343824073}}</ref> de 1977 à 1991, elle est ensuite renommée 'L'Ingénieur, revue des Centraliens de Lille - IDN'<ref>{{Lien web
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== Personnalités liées à l'école ==
== Personnalités liées à l'école ==
=== Anciens élèves ===
=== Anciens élèves ===
La quinzaine de milliers d'entrepreneurs et acteurs industriels référencés dans l'annuaire de l'Association des Centraliens de Lille comprend de nombreuses personnalités notables dont les profils et parcours professionnels sont diversifiés.
La quinzaine de milliers d'entrepreneurs et acteurs industriels référencés dans l'annuaire de l'Association des Centraliens de Lille comprend de nombreuses personnalités notables dont les profils et parcours professionnels sont diversifiés.
{{Article détaillé|Institut industriel du Nord#Entrepreneurs et inventeurs{{!}}Liste d'anciens élèves notoires du {{S-|XIX|e}} et {{S-|XX|e}}}}
{{Article détaillé|Institut industriel du Nord#Entrepreneurs et inventeurs{{!}}Liste d'anciens élèves notoires du {{S-|XIX}} et {{S-|XX}}}}
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Fichier:St Amand les Eaux - forges et laminoirs - ed Leconte St-Amand - circa 1899.png|Forges et laminoirs, aciérie de [[Jules Sirot]] (1860), député-maire à Saint-Amand-les-Eaux, défenseur de Paris en 1870
Fichier:St Amand les Eaux - forges et laminoirs - ed Leconte St-Amand - circa 1899.png|Forges et laminoirs, aciérie de [[Jules Sirot]] (1860), député-maire à Saint-Amand-les-Eaux, défenseur de Paris en 1870
Fichier:Léon Francq.png|alt=Léon Francq, promotion 1866|[[Léon Francq]] (1866), inventeur de [[Locomotive sans foyer|locomotives à vapeur sans foyer]] et pionnier des tramways électriques
Fichier:Léon Francq.png|alt=Léon Francq, promotion 1866|[[Léon Francq]] (1866), inventeur de [[Locomotive sans foyer|locomotives à vapeur sans foyer]] et pionnier des tramways électriques
Fichier:Société Industrielle du Téléphone 1892.jpg| Alfred Meunier (1871), directeur du réseau téléphonique de la [[Société industrielle des téléphones|Société générale des téléphones]] (SGT, ancêtre de CIT-[[Alcatel]])
Fichier:Société Industrielle du Téléphone 1892.jpg|Alfred Meunier (1871), directeur du réseau téléphonique de la [[Société industrielle des téléphones|Société générale des téléphones]] (SGT, ancêtre de CIT-[[Alcatel]])
Fichier:Louis Dollo 2.JPG|alt=portrait de Louis Dollo, promotion 1877|[[Louis Dollo]] (1877), paléontologue découvreur d'iguanodons et de l'irréversibilité de l'évolution ([[Loi de Dollo]])
Fichier:Louis Dollo 2.JPG|alt=portrait de Louis Dollo, promotion 1877|[[Louis Dollo]] (1877), paléontologue découvreur d'iguanodons et de l'irréversibilité de l'évolution ([[Loi de Dollo]])
Fichier:Silver - replace this image male.svg|[[Frédéric Chaplet]] (1879), industriel électro-métallurgiste, inventeur du four à arc électrique '[[Henri Moissan|Moissan]] et Chaplet'
Fichier:Silver - replace this image male.svg|[[Frédéric Chaplet]] (1879), industriel électro-métallurgiste, inventeur du four à arc électrique '[[Henri Moissan|Moissan]] et Chaplet'
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Fichier:Paris - Retromobile 2012 - Chenard & Walcker type T 24 C - 1936 - 001.jpg|alt=Automobile Chenard et Walcker|[[Lucien Chenard]] (1920) et Jean Donnay (1920), administrateurs du constructeur automobile [[Chenard et Walcker]] de 1922 à 1940
Fichier:Paris - Retromobile 2012 - Chenard & Walcker type T 24 C - 1936 - 001.jpg|alt=Automobile Chenard et Walcker|[[Lucien Chenard]] (1920) et Jean Donnay (1920), administrateurs du constructeur automobile [[Chenard et Walcker]] de 1922 à 1940
Fichier:Bel groupe 2010 logo.png|[[Groupe Bel]] ([[La vache qui rit]]), dirigé par l'industriel agroalimentaire Robert Fiévet (1929) de 1936 à 1996
Fichier:Bel groupe 2010 logo.png|[[Groupe Bel]] ([[La vache qui rit]]), dirigé par l'industriel agroalimentaire Robert Fiévet (1929) de 1936 à 1996
Fichier:Crépy-en-Valois (60), pelleteuse comme monument, rue Bartholomé - route de Soissons.jpg|alt=Pelle mécanique hydraulique Poclain, inventée par Gérard Coolen, promotion 1937, Jacques Bataille, promotion 1944, et Pierre Bataille, promotion 1945|Pelle hydraulique [[Poclain]], invention de [[Poclain|Pierre Bataille]] (1946), [[Jacques Bataille]] (1944) et Gérard Coolen (1937) en 1950
Fichier:Crépy-en-Valois (60), pelleteuse comme monument, rue Bartholomé - route de Soissons.jpg|alt=Pelle mécanique hydraulique Poclain, inventée par Gérard Coolen, promotion 1937, Jacques Bataille, promotion 1944, et Pierre Bataille, promotion 1945|Pelle hydraulique [[Poclain]], invention de [[Poclain|Pierre Bataille]] (1946), [[Jacques Bataille]] (1944) et Gérard Coolen (1937) en 1950
Fichier:THOMSON-CSF.png|Bernard Cambier (1956), directeur des affaires internationales et membre du conseil d'administration de [[Thomson-CSF]] ([[Thales]])
Fichier:THOMSON-CSF.png|Bernard Cambier (1956), directeur des affaires internationales et membre du conseil d'administration de [[Thomson-CSF]] ([[Thales]])
Fichier:Silver - replace this image male.svg|Jean-Claude Charpentier (1964)<ref>{{Lien web |titre=Jean-Claude Charpentier, Professeur, Chercheur scientifique |url=https://www.whoswho.fr/bio/jean-claude-charpentier_22181 |site=whoswho.fr }} {{Lien web |titre=Jean-Claude Charpentier Notice biographique |url=http://crdp.ac-paris.fr/scienceetsociete/index.php?q=node/14 |site=crdp.ac-paris.fr }}</ref>, directeur de recherches en génie des procédés, [[médaille d'argent du CNRS]].
Fichier:Silver - replace this image male.svg|Jean-Claude Charpentier (1964)<ref>{{Lien web |titre=Jean-Claude Charpentier, Professeur, Chercheur scientifique |url=https://www.whoswho.fr/bio/jean-claude-charpentier_22181 |site=whoswho.fr }} {{Lien web |titre=Jean-Claude Charpentier Notice biographique |url=http://crdp.ac-paris.fr/scienceetsociete/index.php?q=node/14 |site=crdp.ac-paris.fr }}.</ref>, directeur de recherches en génie des procédés, [[médaille d'argent du CNRS]].
Fichier:Ligne 1 du métro de Lille Métropole - Interstation CHR Oscar-Lambret ↔ CHR B-Calmette (02A).JPG|Daniel Bourasseau (1964), pionnier du [[Véhicule automatique léger|Véhicule automatique léger (VAL)]] vice-président [[Matra (entreprise)|Matra Transport]] ([[Siemens Mobility]])
Fichier:Ligne 1 du métro de Lille Métropole - Interstation CHR Oscar-Lambret ↔ CHR B-Calmette (02A).JPG|Daniel Bourasseau (1964), pionnier du [[Véhicule automatique léger|Véhicule automatique léger (VAL)]] vice-président [[Matra (entreprise)|Matra Transport]] ([[Siemens Mobility]])
Fichier:Rio-Antirio bridge EDIT.jpg|Pont à haubans Rion-Antirion réalisé par [[Gilles de Maublanc]] (1964), [[Grand prix national de l'ingénierie]] en 2006
Fichier:Rio-Antirio bridge EDIT.jpg|Pont à haubans Rion-Antirion réalisé par [[Gilles de Maublanc]] (1964), [[Grand prix national de l'ingénierie]] en 2006
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Fichier:Mobile payment 01.jpg|Rémy de Tonnac (1981), pdg d'Inside Secure, spécialiste du payment mobile sans contact
Fichier:Mobile payment 01.jpg|Rémy de Tonnac (1981), pdg d'Inside Secure, spécialiste du payment mobile sans contact
Fichier:Logo enedis header.png|Gilles Galléan (1985), directeur technique d'[[ERDF]], membre du directoire d'[[Enedis]]
Fichier:Logo enedis header.png|Gilles Galléan (1985), directeur technique d'[[ERDF]], membre du directoire d'[[Enedis]]
Fichier:Électricité de France logo.svg |Etienne Dutheil (1990), directeur de la division Production Nucléaire
Fichier:Lucie Basch.png|[[Lucie Basch]] (2014), fondatrice de [[Too Good To Go]] France
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=== Professeurs ===
=== Professeurs ===
Certains enseignants-chercheurs ont eu un rôle marquant dans le développement de l'École aux {{s2|XIX|e|XX|e}}.
Certains enseignants-chercheurs ont eu un rôle marquant dans le développement de l'École aux {{s2|XIX|XX}}.
{{Article détaillé|Institut industriel du Nord#Professeurs{{!}}Anciens professeurs de l'École centrale de Lille - IDN}}
{{Article détaillé|Institut industriel du Nord#Professeurs{{!}}Anciens professeurs de l'École centrale de Lille - IDN}}


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Fichier:Silver - replace this image male.svg|[[Alcippe Mahistre]], professeur de mécanique appliquée de 1854 à 1860, connu pour ses travaux sur la transmission de puissance pour les machines à vapeur
Fichier:Silver - replace this image male.svg|[[Alcippe Mahistre]], professeur de mécanique appliquée de 1854 à 1860, connu pour ses travaux sur la transmission de puissance pour les machines à vapeur
Fichier:Claude-Auguste Lamy.jpg|[[Claude-Auguste Lamy|Auguste Lamy]], gendre de [[Frédéric Kuhlmann]], professeur de chimie industrielle de 1854 à 1865, identifie l'élément chimique [[thallium]] en 1862
Fichier:Claude-Auguste Lamy.jpg|[[Claude-Auguste Lamy|Auguste Lamy]], gendre de [[Frédéric Kuhlmann]], professeur de chimie industrielle de 1854 à 1865, identifie l'élément chimique [[thallium]] en 1862
Fichier:Joseph Boussinesq.jpg|[[Joseph Boussinesq]]<br />professeur en mécanique des fluides de 1872 à 1886, membre de l’Académie des sciences, connu pour l'[[Approximation de Boussinesq|équation de Boussinesq]]
Fichier:Joseph Boussinesq.jpg|[[Joseph Boussinesq]]<br />professeur en mécanique des fluides de 1872 à 1886, membre de l’Académie des sciences, connu pour l'[[Approximation de Boussinesq|équation de Boussinesq]]
Fichier:Jules Gosselet.jpg|[[Jules Gosselet]], professeur de minéralogie et géologie, membre de l’Académie des sciences
Fichier:Jules Gosselet.jpg|[[Jules Gosselet]], professeur de minéralogie et géologie, membre de l’Académie des sciences
Fichier:Albert Olry.jpg|[[Albert Olry]], directeur des études, directeur de l'École (1878-1885), membre de son conseil d'administration (1905-1913), connu pour la [[sûreté de fonctionnement]]
Fichier:Albert Olry.jpg|[[Albert Olry]], directeur des études, directeur de l'École (1878-1885), membre de son conseil d'administration (1905-1913), connu pour la [[sûreté de fonctionnement]]
Fichier:Bernard Brunhes (1867-1910).jpg|[[Bernard Brunhes (géophysicien)|Bernard Brunhes]]<br />professeur de physique et d'électricité industrielle dès 1892, initiateur de l'option de troisième année en électrotechnique
Fichier:Bernard Brunhes (1867-1910).jpg|[[Bernard Brunhes (géophysicien)|Bernard Brunhes]]<br />professeur de physique et d'électricité industrielle dès 1892, initiateur de l'option de troisième année en électrotechnique
Fichier:Silver - replace this image male.svg|[[Clément Codron]], professeur du cours des arts mécaniques de 1874 à 1922, directeur du laboratoire d'essais mécaniques à l'[[Institut industriel du Nord]].
Fichier:Silver - replace this image male.svg|[[Clément Codron]], professeur du cours des arts mécaniques de 1874 à 1922, directeur du laboratoire d'essais mécaniques à l'[[Institut industriel du Nord]].
Fichier:Camille Matignon.jpg|[[Camille Matignon]]<br />professeur de thermochimie et catalyse de 1892 à 1908, membre de l’Académie des sciences, connu pour le [[Équilibre chimique#Principe de Berthelot, principe de Matignon|principe des équilibres chimiques]]
Fichier:Camille Matignon.jpg|[[Camille Matignon]]<br />professeur de thermochimie et catalyse de 1892 à 1908, membre de l’Académie des sciences, connu pour le [[Équilibre chimique#Principe de Berthelot, principe de Matignon|principe des équilibres chimiques]]
Fichier:Silver - replace this image male.svg|[[Albert Petot]], professeur de mécanique rationnelle et d'applications automobiles de 1894 à 1923, correspondant de l’Académie des sciences
Fichier:Silver - replace this image male.svg|[[Albert Petot]], professeur de mécanique rationnelle et d'applications automobiles de 1894 à 1923, correspondant de l’Académie des sciences
Fichier:Henri Padé.jpeg|[[Henri Padé]]<br />professeur de mathématiques de 1897 à 1902, connu pour l'[[approximant de Padé]] des fractions continues
Fichier:Henri Padé.jpeg|[[Henri Padé]]<br />professeur de mathématiques de 1897 à 1902, connu pour l'[[approximant de Padé]] des fractions continues
Fichier:Jean Chazy.jpg|[[Jean Chazy]], professeur de mécanique de 1911 à 1925, connu pour la résolution du [[problème des trois corps]] en 1919
Fichier:Jean Chazy.jpg|[[Jean Chazy]], professeur de mécanique de 1911 à 1925, connu pour la résolution du [[problème des trois corps]] en 1919
Fichier:Paul Pascal.png|[[Paul Pascal]], enseigne les matériaux métallurgiques et la sidérurgie de 1919 à 1925, [[médaille d'or du CNRS]]
Fichier:Paul Pascal.png|[[Paul Pascal]], enseigne les matériaux métallurgiques et la sidérurgie de 1919 à 1925, [[médaille d'or du CNRS]]
Fichier:Albert-Chatelet.png|[[Albert Châtelet]]<br>professeur de mathématiques de 1919 à 1937, recteur de l'Académie de Lille, connu pour sa théorie des groupes
Fichier:Albert-Chatelet.png|[[Albert Châtelet]]<br>professeur de mathématiques de 1919 à 1937, recteur de l'Académie de Lille, connu pour sa théorie des groupes
Fichier:Silver - replace this image male.svg|[[Robert Mazet]], professeur de mécanique expérimentale (1929-1944) directeur des études de l'École (1936-1944) ; directeur scientifique de l'[[Office national d'études et de recherches aérospatiales|ONERA]]
Fichier:Silver - replace this image male.svg|[[Robert Mazet]], professeur de mécanique expérimentale (1929-1944) directeur des études de l'École (1936-1944) ; directeur scientifique de l'[[Office national d'études et de recherches aérospatiales|ONERA]]
Fichier:Kampé de Fériet.jpg|[[Joseph Kampé de Fériet]]<br />professeur d'aérodynamique, turbulences et théorie de l'information de 1930 à 1969, connu pour la [[fonction de Kampé de Fériet]]
Fichier:Kampé de Fériet.jpg|[[Joseph Kampé de Fériet]]<br />professeur d'aérodynamique, turbulences et théorie de l'information de 1930 à 1969, connu pour la [[fonction de Kampé de Fériet]]
Fichier:Silver - replace this image male.svg|[[Institut industriel du Nord#Corps enseignant|Robert Bossut]], professeur de mécanique des solides de 1942 à 1967, directeur de l'École de 1966 à 1978, organisateur de l'enseignement supérieur du Nord de la France
Fichier:Silver - replace this image male.svg|[[Institut industriel du Nord#Corps enseignant|Robert Bossut]], professeur de mécanique des solides de 1942 à 1967, directeur de l'École de 1966 à 1978, organisateur de l'enseignement supérieur du Nord de la France
Fichier:Silver - replace this image male.svg|[[Pierre Borne]] (1968), professeur d'automatique et traitement du signal, directeur du [[Laboratoire d'automatique, génie informatique et signal|LAGIS]] et directeur scientifique de l'École centrale de Lille de 1982 à 2005.
Fichier:Silver - replace this image male.svg|[[Pierre Borne]] (1968), professeur d'automatique et traitement du signal, directeur du [[Laboratoire d'automatique, génie informatique et signal|LAGIS]] et directeur scientifique de l'École Centrale de Lille de 1982 à 2005.
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=== Référentiel documentaire ===
=== Référentiel documentaire ===
{{Autorité}}
{{Autorité}}
* {{Lien web |titre=Ecole centrale de Lille ; Académie de Lille ; Données certifiées CTI|url=http://extranet.cti-commission.fr/recherche/showDonneesCertifiees/id/908 |date=2016 |site=extranet.cti-commission.fr}} ([[Commission des titres d'ingénieur]] ; [[European Association for Quality Assurance in Higher Education|référence ENQA]] et [[Commission des titres d'ingénieur#Label EUR-ACE|label EUR-ACE]] Ingénieur généraliste 300 ECTS ; Ingénieur diplômé - grade de Master ).
* {{Lien web |titre=Ecole centrale de Lille ; Académie de Lille ; Données certifiées CTI|url=http://extranet.cti-commission.fr/recherche/showDonneesCertifiees/id/908 |date=2016 |site=extranet.cti-commission.fr}} ([[Commission des titres d'ingénieur]] ; [[European Association for Quality Assurance in Higher Education|référence ENQA]] et [[Label EUR-ACE]] Ingénieur généraliste 300 ECTS ; Ingénieur diplômé - grade de Master).
* {{lien web|url=http://www.hceres.fr/LISTE-ALPHABETIQUE-DES-ETABLISSEMENTS-ET-ORGANISMES-EVALUES/ECOLE-CENTRALE-DE-LILLE|titre=Dossier d'évaluation de l'École centrale de Lille|auteur=[[Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur]]
* {{lien web|url=http://www.hceres.fr/LISTE-ALPHABETIQUE-DES-ETABLISSEMENTS-ET-ORGANISMES-EVALUES/ECOLE-CENTRALE-DE-LILLE|titre=Dossier d'évaluation de l'École centrale de Lille|auteur=[[Haut Conseil de l'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur]]
|date=2014|site=hceres.fr}}
|date=2014|site=hceres.fr}}
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* {{Article |langue=en |auteur1=École impériale des arts industriels et des mines |titre=The Imperial School of Manufactures and Mines at Lille |périodique=The Engineer |lieu=London |date=21 June 1867 |pages=565 |issn=0013-7758 |lire en ligne=http://www.gracesguide.co.uk/Special:MemberUsers?file=d/dc/Er18670621.pdf |présentation en ligne=http://www.gracesguide.co.uk/The_Engineer_1867/06/21 |id=Engineer1867}}.
* {{Article |langue=en |auteur1=École impériale des arts industriels et des mines |titre=The Imperial School of Manufactures and Mines at Lille |périodique=The Engineer |lieu=London |date=21 June 1867 |pages=565 |issn=0013-7758 |lire en ligne=http://www.gracesguide.co.uk/Special:MemberUsers?file=d/dc/Er18670621.pdf |présentation en ligne=http://www.gracesguide.co.uk/The_Engineer_1867/06/21 |id=Engineer1867}}.
*{{Ouvrage |auteur1=[[Auguste Henri Masquelez]] |titre=Rapports et délibérations du conseil général du Nord - 1873 ; Institut industriel agronomique et commercial du Nord de la France, rapport du directeur, situation au {{date|1|mars|1873}} |lieu=Lille |éditeur= |année=1873 |passage=39-53 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5550957g/f41.item}} {{Gallica}}
*{{Ouvrage |auteur1=[[Auguste Henri Masquelez]] |titre=Rapports et délibérations du conseil général du Nord - 1873 ; Institut industriel agronomique et commercial du Nord de la France, rapport du directeur, situation au {{date|1|mars|1873}} |lieu=Lille |éditeur= |année=1873 |passage=39-53 |lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5550957g/f41.item}} {{Gallica}}
*{{Ouvrage |auteur1=[[Auguste Henri Masquelez]] |titre=L'Institut industriel, agronomique et commercial du Nord de la France |sous-titre=Compte rendu de la 3ème session, Lille, 1874 de l'Association française pour l'avancement des sciences |éditeur= |collection=Lilliad - Université de Lille - Sciences et technologies |année=1874 |bnf=30901776b |présentation en ligne=http://iris.univ-lille1.fr/handle/1908/4253 |lire en ligne=http://hdl.handle.net/1908/4253}} {{Gallica|id=bpt6k201150p/f121.image}}
*{{Ouvrage |auteur1=[[Auguste Henri Masquelez]] |titre=L'Institut industriel, agronomique et commercial du Nord de la France |sous-titre=Compte rendu de la {{3e}} session, Lille, 1874 de l'Association française pour l'avancement des sciences |éditeur= |collection=Lilliad - Université de Lille - Sciences et technologies |année=1874 |bnf=30901776b |présentation en ligne=http://iris.univ-lille1.fr/handle/1908/4253 |lire en ligne=http://hdl.handle.net/1908/4253}} {{Gallica|id=bpt6k201150p/f121.image}}
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=André |nom1=Thépot |préface=Jean-Louis Beffa |titre=Les ingénieurs des mines du {{s-|XIX}} : histoire d'un corps technique d’État, 1810-1914 |sous-titre=Chapitre VI Former et informer ; I-Le système d'enseignement des ingénieurs des mines ; F - L'Institut industriel du Nord |tome=I |lieu=Paris/Paris |éditeur=Institut d'histoire de l'industrie ; éditions Eska |année=1998 |pages totales=511 |passage=237-239 |isbn=978-2-86911-428-9 |isbn10=2-86911-428-1 |bnf=37011808r |id=Thepot1998}}
* {{Ouvrage |langue=fr |prénom1=André |nom1=Thépot |préface=Jean-Louis Beffa |titre=Les ingénieurs des mines du {{s-|XIX}} : histoire d'un corps technique d’État, 1810-1914 |sous-titre=Chapitre VI Former et informer ; I-Le système d'enseignement des ingénieurs des mines ; F - L'Institut industriel du Nord |tome=I |lieu=Paris/Paris |éditeur=Institut d'histoire de l'industrie ; éditions Eska |année=1998 |pages totales=511 |passage=237-239 |isbn=978-2-86911-428-9 |isbn10=2-86911-428-1 |bnf=37011808r |id=Thepot1998}}
* {{Ouvrage |prénom1=Henri |nom1=Bourdon |titre=Monographie historique de l'Institut industriel du Nord de la France |lieu=Lille |éditeur=éditions Le Bigot |année=1893-1894-1895 |pages totales=76 |isbn= |présentation en ligne=http://www.bm-lille.fr/Default/doc/SYRACUSE/0000152134/monographie-historique-de-l-institut-industriel-du-nord-de-la-france}}
* {{Ouvrage |prénom1=Henri |nom1=Bourdon |titre=Monographie historique de l'Institut industriel du Nord de la France |lieu=Lille |éditeur=éditions Le Bigot |année=1893-1894-1895 |pages totales=76 |isbn= |présentation en ligne=http://www.bm-lille.fr/Default/doc/SYRACUSE/0000152134/monographie-historique-de-l-institut-industriel-du-nord-de-la-france}}
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* {{Ouvrage|prénom1=Jacques|nom1=Vandier|lien auteur1=Jacques Vandier (ingénieur)|prénom2=Émile|nom2=Naudé|titre=Congrès de l'Association française pour l'avancement des sciences ; Lille et la région du Nord en 1909 (volume 1) Deuxième partie|sous-titre=Institut industriel du Nord de la France|lieu=Lille|éditeur=Danel|année=1909|passage=366-377|lire en ligne=http://nordnum.univ-lille3.fr/sdx/nordnum/consultation.xsp?b=B590092218&d=0000FL257_001|id=Naudé}}
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*{{Ouvrage|prénom1=Robert|nom1=Bossut|titre=I.D.N. L'Institut industriel du Nord de la France, préf. de Pierre Dumont et [[Guy Debeyre]]|lieu=Lille|éditeur=impr. Douriez-Bataille|année=1967|pages totales=34|bnf=33201867v|id=Bossut1967}}
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* {{article|prénom1=Jules|nom1=Brenne|titre=Une création du conseil général, la fondation de l'IDN en 1871-1872|périodique=Plein Nord|numéro=62,63 et 64|mois=mai et juin|année=1980|pages=26-29, 35-37, 29-31|issn=0751-5758 |bnf=34384168z}}
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*{{Ouvrage|prénom1=René|nom1=Leleu|titre=Historique : les débuts de l'enseignement technique à Lille ; l'Institut industriel du Nord, l'École centrale de Lille|lieu=Lille|éditeur=Association des ingénieurs de l'École centrale de Lille-IDN|année=1992|isbn=|issn=1287-809X|bnf=36596518t}}
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*{{article|titre=Histoire et prospective des Centraliens de Lille|périodique=L'Ingénieur, revue de l'association des Centraliens de Lille|numéro=270|mois=Novembre/Décembre|année=2011|issn=2552-2450 |bnf=45204864x}}
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* {{lien conférence |url=https://www.centraliens-lille.org/ |auteur=Club Histoire et prospective des Centraliens de Lille |titre=Trente ans d'innovations en micro-systèmes bio-médicaux |date=23 mars 2019|mois=mars |année=2019 |conférence=Journée d'étude Histoire et prospective |urlconférence=https://www.centraliens-lille.org/group/club-histoire-et-prospective/213 |autres= Association des Centraliens de Lille|lieu=Paris}}
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* {{lien conférence |url=https://www.centraliens-lille.org/ |auteur=Club Histoire et prospective des Centraliens de Lille |titre=Du sucre de betteraves aux criblages catalytiques : deux siècles de procédés industriels|date=19 juin 2020|mois=juin |année=2020 |conférence=Journée d'étude Histoire et prospective |urlconférence=https://www.centraliens-lille.org/group/club-histoire-et-prospective/213 |autres= Association des Centraliens de Lille|lieu=Paris}}
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== Notes et références ==
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Dernière version du 11 août 2024 à 23:03

École Centrale de Lille
Histoire
Fondation
Statut
Type
Forme juridique
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom officiel
Régime linguistique
Fondateur
Directeur
Thomas Maurer[1].
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
1500
Localisation
Pays
Campus
Ville
Carte

L’École Centrale de Lille (Centrale Lille, EC-Lille) est l'une des cinq plus anciennes écoles d'ingénieurs de France dont les anciens élèves sont cofondateurs de la fédération des associations et sociétés françaises d'ingénieurs diplômés, parmi les 204 écoles d'ingénieurs françaises accréditées au à délivrer un diplôme d'ingénieur[2].

Établie en 1872 sous la dénomination Institut industriel du Nord (IDN), héritière de l'école des arts industriels et des mines de Lille fondée en 1854, c'est une école généraliste couvrant l'ensemble du spectre des sciences pour l'ingénieur.

Elle est chapeautée par Centrale Lille Institut qui est structuré en plusieurs écoles internes, formant des ingénieurs polyvalents et des ingénieurs spécialistes, assurant les formations suivantes :

  • diplôme d'ingénieur Centrale Lille (master) ;
  • masters recherches francophones et masters anglophones ;
  • doctorat dans six spécialités des sciences pour l'ingénieur ;
  • diplômes d'ingénieur spécialiste, mastères spécialisés (MS) ;
  • doubles-diplômes ingénieur et masters scientifiques, architecture, gestion, finance, entrepreneuriat.

En incluant toutes les formations ainsi que les doctorants, Centrale Lille compte en 2020 plus de 1 800 étudiants.

Son développement est soutenu au travers de la Fondation Centrale Lille Initiatives.

L’École, située sur le campus de la Cité scientifique de l'Université de Lille à Villeneuve-d’Ascq (Métropole européenne de Lille, Hauts-de-France), est desservie par la station de métro Quatre Cantons - Stade Pierre-Mauroy, et se situe:

Statuts et objectifs

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Centrale Lille Institut est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel qui structure l'ensemble des cursus de formation. Outre le cursus historique de formation d'ingénieurs polyvalents[N 1] (programme centralien) qui constitue la formation de référence de l'École Centrale de Lille, l'offre de formation s'étend à des cursus d'ingénieurs spécialistes[N 1] via la création de l'Institut de génie informatique et industriel (IG2I) en 1992 et de l'Institut technologique européen d'entrepreneuriat et de management (ITEEM) en 2003.

La formation principale des élèves-ingénieurs s'effectue en trois années conduisant à un diplôme de master, comprenant un socle de formation scientifique technique et managériale et des options d'approfondissement.

L’école délivre également des masters recherche (M1-M2), ainsi que le diplôme de doctorat (DR) de l'École Centrale de Lille dans six spécialités des sciences de l'ingénieur.

Le cursus de l'École Centrale de Lille s'adapte aux mutations des modes de croissance, de mobilité et de services numériques, de conversion d'énergie et de production durables, formant des ingénieurs pour un monde où les activités de création collaborative en réseau et les libertés individuelles s'expriment sans servitude intrusive, minimisant les externalités négatives sur l'écosystème sous contrainte de ressources énergétiques et de matières premières.

Histoire et traditions

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L’École Centrale de Lille a près de cent soixante-dix ans, avec une étape fondatrice en 1854 et une réforme de l'enseignement en 1872[3]. L’origine de l'École Centrale de Lille remonte à 1854 avec la fondation, sous le patronage de Frédéric Kuhlmann et de Louis Pasteur et l'autorisation de l'empereur Napoléon III, de l'École des arts industriels et des mines, rue du Lombard dans le centre de Lille à proximité de la gare. Elle devint École impériale des arts industriels et des mines en 1862. L'essor de l'école et de la formation des ingénieurs subit une impulsion déterminante par la création de l’Institut industriel du Nord (IDN) dans les mêmes locaux en 1872.

C'est en 1875 que furent inaugurés de nouveaux bâtiments pour l'IDN, construits spécifiquement pour répondre aux besoins d'expansion de l'école, situés au 17 rue Jeanne-d'Arc à Lille dans le voisinage de la faculté des sciences et qui furent utilisés jusqu'en 1968. L'école et ses laboratoires de recherche s'installent en 1968 dans des locaux modernes[4] avenue Paul-Langevin dans le campus de l'université des sciences et technologies de Lille (Cité scientifique). L'école rejoint le concours Centrale-Supélec en 1972. Elle participe à la formation du groupe des Écoles centrales en 1990[5]. Elle s'insère dans le réseau TIME (Top Industrial Managers for Europe) et est membre de multiples pôles de compétitivité français.

Par tradition (et d'après la section de Génie des origines de l'École), les première, deuxième et troisième années du programme centralien de l'école s'appellent respectivement G1, G2 et G3. Au XIXe siècle, le tronc commun de formation généraliste[N 2] et les options d'approfondissement sont initialement centrés sur la mécanique et les machines à vapeur, la métallurgie, l'industrie textile, la chimie et les distilleries, l'électricité ; la pluridisciplinarité s’accroît progressivement avec l'essor technologique du XXe siècle pour couvrir les génie civil, génie mécanique, génie des procédés, électronique industrielle, automatique, informatique de gestion, informatique industrielle, aménagement du territoire, transport-logistique, production industrielle, génie informatique, ondes micro-électronique et télécommunications, et s'étendre aux thématiques et filières dominantes du XXIe siècle.

Depuis 1929, le programme des études des élèves-ingénieurs de première année est adapté pour obtenir des certificats de licence ès-sciences en double diplôme[6]. Depuis 1964, l’École délivre de multiples diplômes d'études approfondies (DEA), accessibles aux élèves-ingénieurs de troisième année, cohabilités avec l'université de Lille et soutenus par des laboratoires de recherche communs et qui sont devenus en 2002 les masters recherche (M1-M2) de l'École Centrale de Lille. L’École délivre aussi le diplôme de doctorat (DR) de l'École Centrale de Lille dans six spécialités des sciences de l'ingénieur.

Depuis 1854, la notoriété des ingénieurs formés à l'École concernait notamment la conception de locomotives et la construction de machines à vapeur de force motrice pour l'industrie manufacturière, sous l'impulsion d'Alcippe Mahistre et d'Albert Olry poursuivie par Cyrille Grimpret dont les successeurs assurent l'enseignement en machines thermiques et turbomachines.

L'École a aussi été pionnière en créant un laboratoire d'électrotechnique dès 1892, dirigé par Bernard Brunhes et Charles Camichel et « aura été la première en France (...) à décerner le diplôme d'ingénieur électricien »[7] dès 1893, d'où dérivent l'enseignement en conception de moteurs électriques et d’alternateurs, la modélisation de leur commande robuste et l'exploitation de réseaux de production et distribution électriques. Y est également établi par Clément Codron et Albert Petot le premier laboratoire d'essais mécaniques de France en 1894[8], d'où sont issus des ingénieurs pionniers de l'aéronautique et de l'automobile au début du XXe siècle, tels que Jean Hubert, Étienne Dormoy et Lucien Chenard.

Des recherches en mécanique des milieux continus y ont été initiées dès 1872 avec Joseph Boussinesq, poursuivies par Joseph Kampé de Fériet et André Martinot Lagarde en mécanique des fluides et aérodynamique après 1930, avec des installations de laboratoire et soufflerie de couche limite, ainsi qu'en mécanique des solides avec applications à la tribologie et aux propriétés physiques de matériaux pour la sidérurgie, les structures métalliques et le génie civil. L'installation d'une machine de sollicitation multi-axiale, d'une capacité de 10 tonnes par axe, permet des expérimentations[9] mécaniques et géotechniques et contribue à renouveler l'enseignement et la recherche en génie civil en 1970.

Dès le milieu du XIXe siècle, les ingénieurs issus de l'École sont reconnus pour leur savoir-faire dans le domaine des procédés de distillerie agro-alimentaire, de dépollution et production d'eau potable, puis des procédés de biomasse, carbochimie et raffinage pétrolier, la lixiviation de sédiments pollués et leur valorisation notamment dans l'ingénierie des travaux publics. L'enseignement du génie des procédés, de la physique-chimie industrielle et de la métallurgie y sont continûment développés depuis le XIXe siècle par les successeurs de Frédéric Kuhlmann et Louis Pasteur, notamment Camille Matignon et Paul Pascal ; une installation pilote semi-industrielle de génie des procédés et catalyse est installée en 1977 ; un atelier de microscopie électronique est en place en 1989 pour l'étude d'alliages et matériaux nouveaux. La radio-électricité et la propagation des ondes sont enseignées par René Paillot dès 1923 et évoluent en cours d'acoustique et hyperfréquences, télécommunication et réseaux dans le dernier tiers du XXe siècle.

Successeurs de la conception de machines textiles étudiées à l'École depuis 1854, des cours de programmation mécanographique par cartes perforées et les applications des automatismes hydrauliques apparaissent dans la première moitié du XXe siècle. L'électronique y est enseignée à partir de 1956. Les cours d'automatique, dans ses spécialités d'identification et de commande des systèmes dynamiques et de traitement analogique et numérique du signal, se développent dès 1957 et sont généralisés en option de mathématique appliquée et informatique en 1963 : Lille en est un site pionnier en France, ce qui soutient l'enseignement précoce du génie logiciel à l'École au travers notamment des langages informatiques Fortran, Algol en 1963, puis Ada en 1985 et Java dès 1994. L'enseignement et la recherche se développent particulièrement dans les domaines de la commande numérique de grands systèmes, la régulation de processus continus en temps réel et l'informatique de systèmes embarqués.

L'École a été précurseur dans l'enseignement et la recherche en méthodes formelles de modélisation de systèmes dynamiques par réseaux de Petri et des transferts énergétiques par Bond graph assistée par ordinateur. La productique, la robotique et les systèmes de supervision d'acquisition et de contrôle de données y sont développés à partir de 1981 avec un atelier flexible expérimental de production manufacturière automatisée et les recherches en modélisation à preuve formelle de systèmes de contrôle-commande à événements discrets, les systèmes informatiques d'aide à la décision et d'ordonnancements prédictifs.

L'ingénierie logistique et celle des systèmes de transport terrestre durable sont en essor dès 1972, notamment dans le domaine des transports automatiques ferroviaires et de la mobilité urbaine, complétant les cours d'architecture et de constructions civiles établis en 1860 et l'option d'aménagement urbain créée en 1969. L'École restructure son enseignement en mécatronique en 1980, tandis que l'enseignement en physique des matériaux, dans leurs applications électromagnétiques, hyperfréquences et d'imagerie acoustique, tire parti des progrès vers 1986 des capteurs micro-électroniques et de propriétés magnétoélectriques de matériaux nouveaux. L'évolution de la micro-électronique vers les micro-systèmes, nano-systèmes électromécaniques et la micro-fluidique y date de 1992, assurant la transition vers le XXIe siècle où l'École s'investit dans l'innovation numérique foisonnant d'applications dans tous les secteurs d'activité économique.

Façade de l'École centrale de Lille
Tour de l'École centrale de Lille
Vue sur les bâtiments A et E
Vue sur les bâtiments B et E
Cour de l'École Centrale
Laboratoires du bâtiment C
Bâtiment D et halle de sport Grémeaux
Centrale Lille
Digital innovation fablab
Centrale Lille Rez - Résidence des élèves-ingénieurs
Centrale Lille - Rez
Entrée du campus de Centrale Lille
Accès au campus de Centrale Lille vu de la station de métro

Formation d'ingénieurs polyvalents

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Centrale Lille Institut organise le cursus de l'École centrale de Lille et délivre le titre d'« Ingénieur diplômé de l'École centrale de Lille ». Ce diplôme d'ingénieur généraliste polyvalent est au grade 300[10] du Système européen de transfert et d'accumulation de crédits (ECTS).

L'École centrale de Lille forme des ingénieurs de haut niveau scientifique et technique au cours d'un cursus généraliste[N 2] intensif d'au moins trois ans[11], auquel peuvent être associés des masters doubles diplômes et des options d'approfondissement, éventuellement poursuivis par une thèse de doctorat. La polyvalence de la formation suivie s'exprime dans tous les domaines techno-scientifiques et dans tous les secteurs d'activité économique en constante évolution foisonnante, y compris dans leurs intrications financières, sociales et environnementales.

Recrutement

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Le recrutement des élèves-ingénieurs se fait principalement sur concours après les classes préparatoires aux grandes écoles (crédits > 120 ECTS). La voie d’accès principale est le concours Centrale-Supélec, à l'issue des filières de classes préparatoires MP, PC, PSI, PT, TSI, ATS, mais une petite partie des étudiants est recrutée après des licences scientifiques (crédits 180 ECTS)[12] ou dans le cadre d'un programme de mobilité internationale tel que TIME (Top Industrial Managers for Europe).

L'admission à la formation d'ingénieur de l'École Centrale de Lille s'effectue selon les modalités suivantes :

Programme centralien

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La formation centralienne permet à chaque élève-ingénieur d'acquérir des bases méthodologiques et des connaissances dans de multiples disciplines scientifiques et techniques, appuyées sur une pratique pluridisciplinaire dans un large éventail de domaines d'applications professionnelles ; elle intègre des compétences transversales en gestion-finance, sciences humaines et communications interculturelles, développant une approche globale de la complexité des projets.

Le programme centralien (crédits 180 ECTS) comporte deux ans de tronc commun, assurant un socle de formation scientifique technique et managériale, associé à des enseignements électifs[16], suivi d'au moins un an d'approfondissement caractérisé par le choix d'un génie disciplinaire et d'une filière professionnalisante[17] :

  • Filières métiers : conception de produits et systèmes innovants ; aménagement-construction-environnement ; gestion de la chaîne logistique ; commerce électronique / e-business / e-santé ; gestion-audit-conseil ; entrepreneuriat ; recherche
  • Génies (tronc commun et options d'approfondissement) :
    • Stratégie et Management des Organisations : Administration des entreprises, sociologie économique, modélisation d’entreprise, conduite du changement, gestion et pilotage de projet, gestion des connaissances, ingénierie des systèmes, recueil et analyse de données, personnalisation de masse, modélisation de systèmes complexes, innovation et entrepreneuriat.
    • Mécanique avancée : Ingénierie mécanique, mécatronique ; Énergétique et machines ; Mécanique des fluides, aérodynamique et turbulences, turbomachines ; ingénierie de véhicules et infrastructures de transport ; applications automobiles, ferroviaires, aéronautiques, énergétiques, bio-mécanique ; maquettisme numérique 3D ; Mécanique des structures et des matériaux, science des matériaux et mémoire de forme, nano-matériaux et techno-textiles.
    • Génie civil : Bâtiment et travaux publics, organisation de la construction, préfabrication et construction modulaire, géotechnique, sols et structures, matériaux et ouvrages, sobriété énergétique de l'habitat, gestion de l’eau et des effluents, génie urbain, aménagement du territoire et de la mobilité, habitat intelligent et ville durable.
    • Matière-Énergie-Vivant : Procédés durables et ressources alternatives ; Gestion du cycle de vie de produits et systèmes de l'écoconception au recyclage ; Génie des procédés chimiques et agro-alimentaires ; Génie environnemental ; catalyse, biotechnologies, bio-raffinerie, valorisation de la biomasse et carburants, écomatériaux, procédés industriels et leurs interactions avec l'environnement, traitements des pollutions.
    • Ondes, Micro-Nano-électronique et Télécommunications : Physique, matériaux actifs et intelligents, nanosciences, micro-électronique, micro-systèmes et nanotechnologies, acoustique, imagerie ondulatoire ultrasonore et électromagnétique, imagerie médicale, thérapie ultrasonore et contrôle non destructif, micro-fluidique, applications micro-médicales, technologies pour la santé et le médicament, radiocommunications et systèmes hyperfréquences, systèmes de télécommunications et objets communicants, radiofréquences, photonique et optoélectronique.
    • Énergie électrique et développement durable : Électronique, électrotechnique, automatique, contrôle et conception de systèmes électriques et électroniques, systèmes de conversion d'énergie, distribution et stockage d'énergie, transports terrestres, véhicules électriques, chaînes de traction, systèmes hybrides, gestion d'énergie embarquée, commande et optimisation de réseaux électriques, intégration des énergies renouvelables dans les réseaux électriques, amélioration de l'efficacité énergétique
    • Génie des systèmes d'information : Modélisation et architecture d’entreprise ; transformation numérique des organisations ; génie logiciel, architecture des systèmes d'information en réseau, sécurité et résilience des réseaux, cybersécurité, communication et multimédia, technologies collaboratives, univers marchands e-commerce et services mobiles.
    • Décision et analyse de données : Traitement du signal et de l'information, science des données, mégadonnées et techniques analytiques de masse, ingénierie de la décision, sûreté de fonctionnement, finance et risque, compression du contenu multimédia, apprentissage automatique, simulation et modélisation numérique, modélisation et commande robuste de systèmes complexes, systèmes non linéaires et incertains, logiciel embarqué, automates et méthodes formelles, conception de systèmes automatisés, capteurs et actionneurs, réseaux de terrain, réseaux de capteurs et internet des objets, systèmes embarqués, machines et véhicules autonomes, robotique.
    • Génie des systèmes de production : Industrie 4.0, conception et conduite des systèmes de production, codesign et industrialisation, usine numérique et productique, hyperviseurs industriels et systèmes d'acquisition et de contrôle de données, méthodes-qualité et maintenance en production manufacturière automatisée, maintenance prédictive, gestion de production.
    • Systèmes de transport et logistiques : systèmes et chaînes logistiques et déploiement dans l'industrie, la grande distribution et les transports ; logistique urbaine ; ingénierie hospitalière et logistique pour la santé.

Les génies disciplinaires et filières professionnalisantes sont associés à des chaires d'enseignement et de recherche, bénéficiant de cofinancements de long terme par de grandes entreprises françaises[18].

Après le tronc commun couvrant l'ensemble des génies disciplinaires, l'approfondissement s'effectue généralement en une année à l'École, éventuellement associé à une spécialité de master (M2, grade 300 ECTS), mais peut aussi s'incarner en deux ans d'échanges internationaux double-diplômants (grade 360 ECTS). La variété des combinaisons possibles (91 sans compter les possibilités à l'international) est caractéristique de la formation généraliste proposée, associant un socle de formation homogène et un parcours personnalisé.

Masters à finalité recherche

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Recrutement

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Les masters peuvent être suivis par les élèves-ingénieurs centraliens, en double diplôme associé à la filière recherche et aux génies disciplinaires de l'École Centrale de Lille ou des autres écoles internes de Centrale Lille Institut. Ils constituent aussi des spécialités (M2) suivies par des étudiants de masters scientifiques (M1+M2) de l'université de Lille. Les masters, qu'ils soient francophones ou anglophones, ont des processus spécifiques de recrutement international d'étudiants.

Les masters peuvent être le prélude d'une formation par la recherche menant à une thèse de doctorat dans le domaine des sciences pour l'ingénieur.

Masters recherche

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Après un tronc commun de formation, Centrale Lille propose plusieurs spécialités et parcours de master recherche (M2 : crédits 60 ECTS - 1 an) dans le domaine des sciences pour l'ingénieur[19] sur une durée d'un an, associés à ses laboratoires de recherche :

Outre les masters recherche (M2) associés aux laboratoires de recherche de Centrale Lille, d'autres masters scientifiques de l'université de Lille sont intégrables à la filière recherche de troisième année centralienne, notamment :

Masters recherche anglophones

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Centrale Lille Institut propose plusieurs masters anglophones (M1+M2 : crédits 120 ECTS - 2 ans) :

Doctorat en sciences pour l'ingénieur

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  • Doctorat de l'École centrale de Lille dans six spécialités[27](3 ans), associé à des bourses d'excellence Eiffel[28].

L'École Centrale de Lille est membre fondateur de l'École doctorale des sciences pour l'ingénieur (ED-072 SPI)[29], comprenant 920 doctorants et 250 thèses soutenues annuellement[30]. Elle est aussi membre de l'École doctorale des sciences pour l'ingénieur (ED-287 SPI) pour le génie des systèmes industriels[31].

L'École Centrale de Lille est habilitée par l'État à délivrer en propre le doctorat dans plusieurs spécialités des sciences pour l'ingénieur : doctorat en mécanique ; doctorat en génie civil ; doctorat en génie électrique ; doctorat en automatique, génie informatique, traitement du signal et image ; doctorat en micro et nanotechnologies, acoustique et télécommunications ; doctorat en génie des systèmes industriels.

Formation d'ingénieurs spécialistes

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Outre le cursus généraliste d'ingénieur polyvalent (programme Centralien) assuré à l'École Centrale de Lille, des formations d'« ingénieur diplômé de Centrale Lille Institut » sont proposées dans des spécialités requérant une double compétence en génie industriel. Ces diplômes spécialisés sont au grade 300 du Système européen de transfert et d'accumulation de crédits (ECTS).

Recrutement

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L'accès aux formations d'ingénieurs spécialistes s'effectue par voie de concours post-bac, sur concours après les classes préparatoires ou sur dossier pour admission sur titre.

Spécialité génie informatique et industriel

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L'École Centrale de Lille a fondé en 1992, à Lens, l’Institut de génie informatique et industriel (IG2I), qui forme des ingénieurs experts en technologies de l’information et de la communication pour applications industrielles (diplôme de spécialité en génie informatique et industriel) et constitue une formation longue alternative au master en génie informatique, systèmes, machines autonomes et réseaux de terrain proposé par Centrale Lille.

Spécialité entrepreneuriat et management

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L'École Centrale de Lille a ouvert en 2003 un département dénommé Institut technologique européen d'entrepreneuriat et de management (ITEEM) fondé en partenariat avec SKEMA Business School : il forme des ingénieurs managers entrepreneurs (diplôme de spécialité en génie industriel et entrepreneurial) et constitue une formation longue alternative à l'année de Mastère Spécialisé en création d'entreprise et entrepreneuriat[32] proposé par Centrale Lille.

Spécialité procédés durables et ressources alternatives

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L'institut de chimie de Lille fondé en 1892 est devenu l'École nationale supérieure de chimie de Lille en 1953, intégrée comme école interne de Centrale Lille Institut en 2020[33] : une formation d'ingénieur spécialiste est assurée en trois ans.

Mastères spécialisés

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Recrutement

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  • Mastères (MS) spécialisés (crédits 75 ECTS - 1 an)

La formation de mastère spécialisé s'adresse à des ingénieurs diplômés et à des professionnels titulaires d'un master ou équivalent, souhaitant se spécialiser pendant une année dans l'un des domaines proposés.

Spécialités professionnelles

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L'École Centrale de Lille propose les formations de Mastère spécialisé suivantes[34] sur une durée d'un an :

  • mastère spécialisé productique et informatique avancée, supervision et système d'acquisition et de contrôle de données (SCADA) ;
  • mastère spécialisé technologies des systèmes hybrides de production d'électricité et de chaleur et des systèmes de traction hybride thermique électrique ;
  • mastère spécialisé systèmes de transports ferroviaires et guidés ;
  • mastère spécialisé en création d'entreprise et entrepreneuriat.

Formation professionnelle continue

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  • Filières de spécialisation métier en formation continue

Cinq des filières professionnalisantes de l’École Centrale de Lille sont accessibles au titre de la formation continue[35] à des auditeurs ingénieurs diplômés ou professionnels titulaires d’un diplôme de niveau Bac+4 ou Bac+5. À raison d'une journée par semaine de septembre à avril, elles correspondent à au moins 160 h de formation dans l'une des spécialités suivantes : gestion — audit — conseil ; entrepreneuriat ; aménagement, construction, environnement ; conception de produits et systèmes innovants ; gestion de la chaîne logistique.

  • Certificats de compétence en formation continue

Les certificats de l'École Centrale de Lille sont accessibles en formation professionnelle continue[36], dans un but de perfectionnement ou d'actualisation de compétences techniques. Outre une pratique en entreprise, un certificat est associé au minimum à 400 h de cours pendant un semestre dans l'un des génies suivants : Mécanique avancée ; Génie civil ; Matière, Énergie et Vivant ; Administration des entreprises, services et systèmes socio-économiques ; Transport et logistique. Les certificats de l’École Centrale de Lille sont ouverts aux ingénieurs diplômés ou professionnels titulaires d’un diplôme de niveau Bac+4 ou Bac+5.

  • Formation à distance

L'École assure aussi une formation en ligne ouverte à tous, via notamment un MOOC Gestion de Projet[37], le premier cours en ligne certifiant en France[38].

Innovation pédagogique et numérique

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À Centrale Lille, l'innovation pédagogique se traduit par une approche par projets, avec des jeux d'entreprise, de développement de l'esprit d'initiative et de créativité, des outils d'apprentissage numériques, l'accès permanent à un atelier de prototypage rapide et à un environnement de recherches exploratoires.

Est utilisé un environnement numérique de travail sous la forme d'une plateforme d'apprentissage, d'interactions avec les enseignants-chercheurs et de gestion des activités des élèves-ingénieurs, masters et doctorants. S'y ajoutent des cours et des évaluations en ligne, accessibles à distance, permettant une individualisation de la gestion du temps d'étude et du tutorat, ainsi que la révision des cours et des apprentissages présentiels et leur approfondissement thématique.

Un accent particulier est mis sur l'innovation, l'initiative et l'entrepreneuriat. La pédagogie par projet insérée dans tous les cursus conduit une équipe d'élèves-ingénieurs à collaborer, négocier, définir et réaliser un projet innovant pour un partenaire (entreprise, ONG, association, service public, laboratoire de recherche…)[39]. Le défi annuel Imagine&Make stimule la créativité. De plus, lors de sa dernière année d'étude, l'élève-ingénieur qui n'est pas impliqué dans un master recherche réalise un projet de fin d'étude qui lui tient à cœur : l'IMPACT (Initiative, Mission, Projet, Action) lui permet d'aborder un sujet proposé par une entreprise, et de le traiter de manière autonome ou collaborative[40]. Les travaux pratiques et expérimentations s'effectuent directement au sein des bâtiments des laboratoires de recherche de l'École, donnant accès direct à des équipements d'excellence.

Une initiation aux enjeux économiques, multi-culturels et de direction d'entreprise est inculquée selon la technique du jeu d'entreprise. En outre, trois opportunités de stages (découverte de l'entreprise, mission technique, responsabilité ingénieur) sont l'occasion d'obtenir une première expérience professionnelle dans plusieurs entreprises, en France ou à l'étranger. Alternativement, une année professionnalisante en entreprise, généralement à l'international, est aussi possible comme année de césure notamment entre la deuxième et la troisième année d'études. La dernière année d'étude peut être effectuée en alternance en entreprise avec un contrat d'approfondissement.

Le cursus de formation permet une acculturation aux enjeux de recherche fondamentale et de sciences appliquées au meilleur niveau mondial. L'élève-ingénieur de Centrale Lille peut aussi partir un semestre dans un laboratoire de recherche à l'étranger à la fin de la deuxième année ou en relation avec sa thèse de master en troisième année, ou effectuer un double diplôme dans une des universités partenaires de l'école (2 ans d'études à Lille puis 2 ans dans l'université partenaire dans le schéma TIME).

Coopérations académiques et doubles-diplômes

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L’école Centrale de Lille a tissé un réseau de coopérations académiques et de recherches, régionales et transnationales.

L'École Centrale de Lille coordonne ses activités de recherche avec l'Université de Lille et a des synergies administratives et de recherche avec l'École nationale supérieure de chimie de Lille et l'École nationale supérieure des arts et industries textiles. Elle a des alliances avec EDHEC Business School et SKEMA Business School. Elle a été membre fondateur de la Communauté d'universités et établissements Lille-Nord-de-France.

L'École Centrale de Lille coopère sur les plans académique et recherche au sein du Groupe Centrale avec l'École centrale de Lyon, l'École centrale de Marseille, l'École centrale de Nantes, l'École centrale de Paris, l'École centrale de Pékin. Initiée en 1985 avec l'École centrale de Paris, la mobilité des élèves-ingénieurs entre Écoles centrales permet en particulier d'accéder à leurs spécialités durant l'année d'approfondissement (2+1 an).

L'École Centrale de Lille a passé des accords de doubles diplômes avec des écoles et instituts technologiques partenaires dans le monde et en France dès le XIXe siècle, facilitant l'individualisation des parcours de formation des élèves-ingénieurs. Cela concerne notamment :

Débouchés

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Une fois diplômés, 85 % des ingénieurs de l’École Centrale de Lille trouvent leur premier emploi en CDI en moins de deux mois.

De par le caractère généraliste de sa formation, les domaines d’activités dans lesquels les diplômés sont embauchés sont très variés (26 domaines référencés). Les principaux domaines sont les suivants : métiers du conseil, de l’énergie, du bâtiment et de l’industrie automobile, aéronautique, navale et ferroviaire.

Le salaire moyen des diplômés de l'année 2021 est de plus de 43 000  et 22,6% des diplômés ont été embauchés à l’étranger[41].

Mobilité internationale

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Une formation internationale francophone et anglophone, germanique, hispanique, lusophone, italienne, russophone, arabophone, chinoise et japonaise est mise en œuvre[42] par Centrale Lille avec ses partenaires internationaux.

L'École est ouverte sur l'international depuis le XIXe siècle avec des élèves-ingénieurs provenant de tous les continents. L'École Centrale de Lille accueille 30 % d'élèves en mobilité internationale chaque année, notamment dans le cadre du programme TIME (Top International Managers in Engineering), ou pour suivre un master recherche et un doctorat dans un laboratoire de l'École. Plus de 15 pays sont représentés sur le campus Centrale Lille[43]. Actuellement ces élèves viennent des meilleures universités chinoises (Tsinghua, Jiaotong notamment) et brésiliennes (Universidade de São Paulo), mais aussi d'un grand nombre d'autres pays (Allemagne, Belgique, Espagne, Italie, Russie, Corée du Sud, Japon...). D'autres étudiants participent au programme IMCC-USA. En outre, des étudiants notamment issus de pays de la Francophonie intègrent l'École Centrale de Lille via le Concours Centrale-Supélec ou pour une mobilité de doctorat en cotutelle internationale.

En parallèle de l'accueil d'étudiants internationaux, « un nombre équivalent de jeunes centraliens de Lille part effectuer une partie de leurs études à l'étranger. »[43]. Plus du quart des élèves-ingénieurs effectue leur troisième année d'étude à l'international (2+1 ans), par exemple dans une des universités suivantes : Technische Universität München (Allemagne), Brunel University Uxbridge London (Grande-Bretagne), Cranfield University (Grande-Bretagne), Manchester University (Grande-Bretagne), Universidad Politécnica de Madrid (Espagne), Universidad de Zaragoza (Espagne), École polytechnique de Turin (Italie), Institut royal de technologie de Stockholm (Suède), University of Texas at Austin (États-Unis). En outre, des élèves-ingénieurs peuvent acquérir une expérience professionnelle internationale au travers d'une année de césure entre la deuxième et la troisième année d'étude. Par ailleurs, des élèves-ingénieurs participent à partir de la troisième année au programme TIME, permettant d'effectuer deux années d'échanges dans une université partenaire après deux ans passés à Centrale Lille (2+2 ans) et obtenir un double-diplôme de master.

Ce qui fait que par le biais de promotions incluant 30 % d'élèves étrangers[N 3], de stages professionnels ou d'année de césure à l'international en entreprise, de dernière année d'étude dans une université étrangère et de filières double diplôme internationales impliquant 25 % des élèves français[44], tout élève-ingénieur doit avoir une expérience significative[N 4] à l'international pour être diplômé : tous les Centraliens de Lille ont l'opportunité d'une acculturation et d'une maîtrise des réalités mondiales.

L'École Centrale de Lille est aussi participante à des mobilités internationales dans le cadre des programmes Erasmus+ et Erasmus Mundus External Cooperation Window pour des élèves-ingénieurs, étudiants en masters, doctorats et post-doctorats et des enseignants-chercheurs.

Pôles de recherche & innovation

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L'École Centrale de Lille est active dans l'École doctorale des sciences pour l'Ingénieur[45] du Collège doctoral européen de Lille. Elle est habilitée à délivrer le Doctorat dans 6 spécialités[27]. Elle contribue à l'activité de 6 laboratoires CNRS qu'elle héberge et développe de multiples pôles de recherches émergentes, qui ont obtenu le label d'excellence Carnot[46].

Écoulements tournants et turbulents, effets non linéaires - Modèlisation par approximation de Boussinesq (d'après Joseph Boussinesq professeur à l'École centrale de Lille)

Le LMFL est le Laboratoire de mécanique des fluides de Lille - Kampé de Fériet[9], FRE CNRS 2017[47], dôté notamment de souffleries de couche limite et associé à l'ONERA Lille.

Ses thèmes de recherche sont en hydraulique et aérodynamique :

  • mécanique des fluides, écoulements tournants et turbulents, écoulements pariétaux et couche limite, approximation de Boussinesq, écoulement de Couette,
  • hydrodynamique et aérodynamique, régime transitoire des machines hydrauliques, cavitations, ventilation et contrôle aéraulique, applications automobiles, pompes hydrauliques, rotors et éoliennes,
  • maquettisme d'écoulements aéronautiques, métrologie optique, micro-systèmes pour l'instrumentation micro-fluidique des structures et écoulements aéronautiques, contrôle actif de décollement et décrochage
  • dynamique du vol en environnement instationnaire et inhomogène
Matériaux innovants : Thallium métallique tel que découvert isolé et identifié par Claude Auguste Lamy, professeur à l'École Centrale de Lille

Le LaMcube est le Laboratoire de mécanique de Lille, mécanique multiphysique et multiéchelle, FRE CNRS 3723, membre de l'Institut Carnot ARTS. Il est dôté d'une plateforme de sciences des matériaux et de microscopie électronique, de bancs d'essais mécaniques, d'une plateforme-presse de simulation de mécanique des sols, de machines de traction et tribomètres de freinage.

Ses thèmes de recherche sont :

  • science des matériaux hétérogènes, assemblage, fonderie, emboutissage, couplages thermo-hydromécaniques et chimiques,
  • mécanique des solides et des sols, milieux poreux, géo-matériaux, lixiviation de sédiments, contrôle et durabilité des ouvrages en béton,
  • calculs de structures, mécanique de la rupture et matériaux, fiabilité mécanique, micro-mécanismes de déformation, d'endommagement et de fatigue, tribologie des systèmes de freinage contact-surfaces, réduction des bruits de freinage et de roulement[48],
  • biomécanique des tissus mous, propriétés mécaniques des tissus biologiques.

La recherche appliquée concerne les matériaux métallurgiques, sidérurgiques et composites, le génie civil, les domaines de mécanique automobile, ferroviaire, aéronautique, et la biomécanique.

Centrale Lille héberge le pôle frein du Nord de la France, voué à la recherche en matériaux et techniques de freinage pour les systèmes de transport.

En outre, le pôle fonderie de Centrale Lille est une équipe de soutien à l'industrie[49] et opère une plateforme technologique en sciences des matériaux et procédés métallurgiques. Ses thèmes de recherche appliquée sont : fusion induction, élaboration et caractérisation de métaux sous vide, coulée sous vide d'aciers inoxydables, nouveaux alliages pour utilisation extrême (haute température – froid – corrosion), matériaux à matrice composite, réactivité des solides avec les métaux liquides, galvanisation, séparation et désassemblage métallurgique, recyclage et valorisation des métaux.

Par ailleurs, Centrale Lille anime le pôle interdisciplinaire d'applications micro-médicales, technologies pour la santé et le médicament, FED CNRS 4260, valorisant la biomécanique des tissus mous, les simulateurs biomécaniques d'organes et d'implants chirurgicaux.

Génie environnemental : procédé de catalyse et bio-raffinerie

UCCS est l'Unité de catalyse et de chimie du solide, UMR CNRS 8181, membre de l'Institut des molécules et de la matière condensée de Lille (Fédération IMMCL Chevreul)[50], dotée d'installations quasi-industrielles de génie des procédés et d'une plateforme intégrée appliquée au criblage haut débit de catalyseurs pour les bioraffineries[51],[52].

Ses thèmes de recherche sont :

  • génie des procédés, biocatalyse et catalyse chimique homogène et hétérogène, catalyse hybride[53], chimie du solide, synthèse organo-métallique et catalyse, traitement par voie catalytique de la pollution,
  • échangeurs de chaleur, production et stockage d'hydrogène, capture-séquestration du CO2,
  • procédé Fischer-Tropsch de synthèse d'hydrocarbures, réactions de valorisation des alcanes légers et des composés issus de la biomasse, bio-raffinerie,
  • électronique organique et plastiques végétaux, écomatériaux et matériaux biosourcés issus de ressources renouvelables, recyclage et économie circulaire.

CRIStAL est le Centre de recherche en informatique, signal et automatique de Lille[54], UMR CNRS 9189, membre de l'Institut de recherche sur les composants logiciels et matériels pour l'information et la communication avancée de Lille (IRCICA digital institute, USR CNRS 3380). Il bénéficie de la plateforme technologique de l'INRIA Lille[55], de la plateforme Centrale Lille d'atelier flexible de production manufacturière robotisée et d'un centre d'essais ferroviaires.

Ses thèmes de recherche sont :

  • ingénierie des systèmes informatiques et réseaux, réseaux de capteurs sans fil, e-commerce et mobilité, informatique ubiquitaire,
  • mathématique et ingénierie de la décision, commande de systèmes multi-robots multi-agents, traitement du signal et automatique des systèmes non linéaires et à retards, commande et estimations non asymptotiques, automatique continue et systèmes à événements discrets, modélisation Bond Graph et réseau de Petri, sûreté de fonctionnement des systèmes dynamiques,
  • vision artificielle et processeurs d'images,
  • plateforme train de véhicules légers, robotique mobile et véhicules autonomes[56].
Transport terrestre durable à pilotage automatique : Véhicule automatique léger (VAL) autonome, dont la piste d'essai est à proximité de l'École Centrale de Lille.

Le pôle transport et logistique de Centrale Lille (fédération de recherche "Transports terrestres et mobilité" - FR CNRS 3733) est une équipe de recherche[57] en transport-logistique. Elle bénéficie d'une plateforme technologique ferroviaire et métro automatisé et centre d'essais ferroviaire[58]. Ses thèmes de recherche sont sur les transports terrestres et sont associés à l'Institut national de recherche sur les transports et leur sécurité (IFSTTAR)[59] et à l'Institut de recherche technologique Railenium[60] au sein du pôle de compétitivité i-Trans[61],[62] :

  • ingénierie pour la conception intégrée des véhicules et d’infrastructures intelligentes[57], systèmes de transports innovants, ferroviaires et guidés,
  • sécurité et intermodalité des transports de passagers et de fret[63],
  • exploitation et régulation des systèmes de transports urbains,
  • plateforme technologique UniRAIL de contrôle et signalisation ferroviaire.

Le pôle transport et logistique de Centrale Lille effectue aussi des recherches en logistique :

Le pôle productique et robotique de Centrale Lille est une équipe de recherche en informatique industrielle avec une plateforme technologique de robotique manufacturière automatisée. Ses thèmes de recherches sont :

  • ingénierie 3D, simulation des systèmes robotiques et véhicules autonomes
  • atelier flexible de production manufacturière automatisée, ordonnancement des processus de l'usine numérique, commande numérique,
  • téléopération et commande haptique, environnement chirurgical numérique[65], gestes assistés et dispositifs médicaux, en recherche interdisciplinaire avec l'INRIA et le centre hospitalier régional universitaire de Lille.
Traction électrique : modélisation et commande en électronique de puissance

L2EP est le laboratoire d'électrotechnique et d'électronique de puissance de Lille, EA CNRS 2697, membre de l'Institut Carnot ARTS, associé aux plateformes technologiques CNRT Futurelec Lille - Réseau et machines électriques du futur[66]. Il anime le pôle de recherche technologique MEDEE (Maîtrise énergétique des entraînements électriques)[67].

Ses thèmes de recherche sont :

  • électronique de puissance, convertisseurs et stockage d'énergie, électronique pour pile à combustible et ferme éolienne, modélisation et commande, optimisation en électronique de puissance,
  • conception et modélisation d’actionneurs électriques, de moteurs et d’alternateurs,
  • modélisation énergétique et gestion d'énergie des véhicules hybrides et électriques, commande de systèmes de traction électrique et gestion de l’énergie électrique embarquée,
  • modélisation de réseaux électriques et énergie décarbonée, modélisation électromagnétique, gestion de l'énergie électrique, outils et méthodes numériques.
Micro-nanoélectronique : expérimentation dans une des salles blanches de l'IEMN

L'IEMN est l'Institut d'électronique de microélectronique et de nanotechnologie (Institut Carnot IEMN UMR CNRS 8520[68]). Il opère une plateforme technologique en micro-nanoélectronique, donnant aux élèves-ingénieurs et aux chercheurs un accès à 1 600 m2 de salles blanches en classes d'empoussièrement contrôlé ISO 5 à 7 (ISO 14644-1).

Ses thèmes de recherche sont :

  • microélectronique, nanoélectronique et optoélectronique, photonique, matériaux et nanostructures, métamatériaux, structures à bande interdite électromagnétique, physique des nanostructures et des composants quantiques,
  • microtechnologies et microsystèmes, microfluidique, circuits et systèmes de télécommunications, acoustique[69].

Utilisant les ressources de l'IEMN, le LICS est le Laboratoire international sur les phénomènes critiques et supercritiques en électronique fonctionnelle, acoustique et fluidique (LIA LICS) en coopération franco-russe entre Centrale Lille et l'Institut moscovite d'ingénierie radio, électronique et automatique (MIREA).

Ses thèmes de recherche sont :

  • nanosystèmes magnéto-électromécaniques, stockages mémoires ultra basse consommation, nanocapteurs et nanoactionneurs magnétostrictifs et magnétoélectriques,
  • systèmes de détection et imagerie ultrasonores, acoustique non linéaire des solides, retournement temporel - conjugaison de phase magnéto-acoustique, étude des propriétés acoustiques de matériaux magnétiques ; développement d’applications en imagerie médicale, contrôle non destructif et prospection géophysique ;
  • actionneurs magnéto-statiques pour micro-valves de contrôle d'écoulements aérauliques, micro-systèmes magnéto-mécaniques de contrôle actif de décollement et de couche limite[70].
Technologies pour la santé et le médicament: prothèses, biocapteurs, micro-valves, microactionneurs pour la médecine personnalisée

Utilisant les ressources de l'IEMN, le pôle interdisciplinaire d'applications micro-médicales, technologies pour la santé et le médicament, FED CNRS 4260, est une coopération entre Centrale Lille, le centre hospitalier régional universitaire de Lille et le parc d'activité Eurasanté.

Ses thèmes de recherche sont :

  • recherche interdisciplinaire en prothèses, biocapteurs, médicaments et biomatériaux, micro-actionneurs, micro-valves, micro-pompes fluidiques implantables, dispositifs au voisinage du corps humain pour le diagnostic et les traitements microfluidiques de la médecine personnalisée,
  • bio-ingénierie, simulateurs biomécaniques d'organes, sondes et implants chirurgicaux,
  • traitements d'imagerie médicale et micro-thérapie ultrasonore.

Valorisation

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Le Laboratoire de modélisation et de management des organisations est associé au Centre lillois d'études et de recherches sociologiques et économiques (CLERSÉ) UMR CNRS 8019. Ses thèmes de recherche sont en génie industriel, méthodes pour l’ingénierie des systèmes et des projets, modélisation des organisations et des systèmes complexes, management des organisations, ingénierie de la connaissance, économie et sciences de l'entreprise, sociologie de l'innovation et de l'entrepreneuriat.

La recherche à Centrale Lille est associée au Collège doctoral européen de l'université de Lille[71],[72]. Elle bénéficie de synergies avec les laboratoires de recherche dans le voisinage de l'École Centrale de Lille dans le Campus - Cité scientifique de l'Université de Lille. L'École Centrale de Lille possède un service de soutien aux activités industrielles et commerciales (SAIC), y compris de recherches industrielles appliquées, d'innovation et d'incubation d'entreprises. Elle est associée à la SATT Lille Nord de France Valo (Société accélératrice du transfert technologique) et bénéficie de la dynamique entrepreneuriale du Nord de la France[73].

Classements

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Classements nationaux des écoles d'ingénieurs : le classement de l'École Centrale de Lille parmi les 205 écoles d'ingénieurs françaises est donné dans le tableau suivant :

Nom Année Rang
DAUR Rankings[74] 2023 11 =
L’Étudiant[75] 2023 12
L’Usine Nouvelle[76] 2023 4
Le Figaro[77] 2024 13

Classements internationaux des universités (classée en tant que Centrale Lille Institut)

Nom Année Rang (monde) Rang (France)
CWUR[78] 2023 832 36
QS Top Universities[79] 2023 N.C. N.C.
Shanghai Ranking[80] 2023 N.C. N.C.
Times Higher Education[81] 2024 N.C. N.C.

Vie étudiante

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Organisation de Centrale Lille Associations

Une majeure partie de la vie étudiante centralienne, parmi les plus animées de France, est sous la responsabilité de Centrale Lille Associations[82] qui fédère les bureaux élus (Bureau des Élèves (BDE)[83], le Bureau des Arts (BDA)[84], le Bureau des Sports (BDS)[85] et le Bureau de l'Iteem (BDI)).

Vie culturelle

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Encyclopédie de la vie associative à l'École Centrale de Lille

Le F'ti est le journal des élèves-ingénieurs, successeur des journaux imprimés et publiés par les élèves-ingénieurs depuis 1894[N 5],[86].

Les lieux clés de la vie étudiante

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  • La résidence Vinci[87].

Avec 6 bâtiments et près de 600 logements, la résidence Léonard de Vinci (la Rez) située, elle aussi, sur la Cité scientifique accueille la quasi-totalité des étudiants de l'École. En effet, sa proximité avec l'École et les services qu'elle procure, font que les premières années viennent s'y installer, et qu'ils y restent généralement jusqu'à la fin de leur scolarité. Pourtant, son excentricité par rapport au centre de Lille accessible par métro en 15 minutes, fait que, généralement en dernières années d'étude, certains élèves-ingénieurs, masters et thésards préfèrent expérimenter la vie urbaine, seuls ou en colocation. La résidence possède sa propre chaîne de télévision le CLAP, qui diffuse régulièrement des émissions et reportages inédits. La résidence possède une salle de musculation réservée aux étudiants, ainsi qu'un terrain de football en synthétique[88].

  • Le Foy'

Cœur de la Rez, le Foyer (Foy') est le lieu où se déroulent la plupart des événements de la Rez. Et les jours moins chargés, la Foy's Team se charge de tenir des créneaux d'ouverture de celui-ci pour que les étudiants puissent venir se détendre autour d'une partie de billard, un baby-foot ou des jeux de société. Trois tireuses à bière fixes, ainsi qu'une portative, sont disponibles.

  • Le Couloir des Assoces

Situé à l'École, il est bordé d'un côté par la Cafet' et de l'autre par les locaux des associations étudiantes (certaines assoces ont un local à la Rez et non à l'École). C'est le lieu le plus vivant de l'École, où tout le monde se retrouve aux pauses et où sont affichés tous les événements à venir.

Association des Centraliens de Lille

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Wiki des élèves et ingénieurs de l'École Centrale de Lille

L'association des Centraliens de Lille rassemble et représente la quinzaine de milliers d'élèves-ingénieurs, ingénieurs diplômés et docteurs de l'École Centrale de Lille, formés aux XIXe siècle, XXe siècle et XXIe siècle[N 6].

Elle a été fondée comme association des anciens élèves[89] en 1877[90]. Son premier président est Alfred Goblet (promotion 1864). Dans ses statuts publiés le , « sont admis à faire partie de la Société les anciens élèves de l'Institut ou de l'ancienne École des arts industriels et des mines »[91], c'est-à-dire tous les anciens élèves de l'École depuis 1854[92] (BNF 32695987). Ses statuts ont été adaptés parallèlement à l'évolution des formations et titres d'ingénieurs et docteurs délivrés par l'École. L'association a 82 membres fondateurs en 1877 ; elle atteint 346 membres cotisants en 1889, 651 membres cotisants en 1899 ; le millier de membres cotisants est dépassé en 1910, trois mille en 1977. L'association est reconnue d'utilité publique par décret du .

Elle est l'une des sept associations d'ingénieurs fondatrices de la Fédération des associations et sociétés françaises d'ingénieurs diplômés (FASFI) en 1929[93], devenue aujourd'hui l'association Ingénieurs et scientifiques de France (IESF).

Depuis 1878, elle édite une revue périodique : d'abord appelée 'Annales de l'Association amicale des anciens élèves de l'Institut du Nord"[94],[95] jusqu'en 1898, puis 'Bulletin de l'association amicale des anciens élèves de l'Institut du Nord'"[96] entre 1899 et 1900, 'Bulletin de l'Association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord de la France'[97] de à et de à [98],[99], 'Revue de l'association des ingénieurs IDN'[100],[101] à partir de , 'L'Ingénieur I.D.N.'[102] de 1977 à 1991, elle est ensuite renommée 'L'Ingénieur, revue des Centraliens de Lille - IDN'[103]. La revue des Centraliens de Lille est aujourd'hui le magazine bimestriel L'Ingénieur[104], qui compte plus de 1700 abonnés dans sa version imprimée diffusée par voie postale, ainsi que de nombreux lecteurs dans sa version informatique[105] téléchargeable.

Personnalités liées à l'école

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Anciens élèves

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La quinzaine de milliers d'entrepreneurs et acteurs industriels référencés dans l'annuaire de l'Association des Centraliens de Lille comprend de nombreuses personnalités notables dont les profils et parcours professionnels sont diversifiés.

Professeurs

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Certains enseignants-chercheurs ont eu un rôle marquant dans le développement de l'École aux XIXe et XXe siècles.

Référentiel documentaire

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Bibliographie historique

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  • Victor Denniée, Académie de Douai. Ville de Lille. École impériale professionnelle du Nord. Discours prononcé à la distribution solennelle des prix, Lille, impr. L. Danel, , 8 p. (BNF 41638526).
  • Eugène Rouher (dir.), Enquête sur l'enseignement professionnel : Déposition de M.Bernot, directeur de l'École des arts industriels et des mines, le 11 janvier 1864, Paris, Imprimerie impériale, (BNF 33904453, lire en ligne), p. 211-224 lire en ligne sur Gallica.
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  • Auguste Henri Masquelez, Rapports et délibérations du conseil général du Nord - 1873 ; Institut industriel agronomique et commercial du Nord de la France, rapport du directeur, situation au , Lille, (lire en ligne), p. 39-53 lire en ligne sur Gallica
  • Auguste Henri Masquelez, L'Institut industriel, agronomique et commercial du Nord de la France : Compte rendu de la 3e session, Lille, 1874 de l'Association française pour l'avancement des sciences, coll. « Lilliad - Université de Lille - Sciences et technologies », (BNF 30901776, présentation en ligne, lire en ligne) lire en ligne sur Gallica
  • André Thépot (préf. Jean-Louis Beffa), Les ingénieurs des mines du XIXe siècle : histoire d'un corps technique d’État, 1810-1914 : Chapitre VI Former et informer ; I-Le système d'enseignement des ingénieurs des mines ; F - L'Institut industriel du Nord, t. I, Paris/Paris, Institut d'histoire de l'industrie ; éditions Eska, , 511 p. (ISBN 978-2-86911-428-9, BNF 37011808), p. 237-239
  • Henri Bourdon, Monographie historique de l'Institut industriel du Nord de la France, Lille, éditions Le Bigot, 1893-1894-1895, 76 p. (présentation en ligne)
  • Jacques Vandier et Émile Naudé, Congrès de l'Association française pour l'avancement des sciences ; Lille et la région du Nord en 1909 (volume 1) Deuxième partie : Institut industriel du Nord de la France, Lille, Danel, (lire en ligne), p. 366-377
  • Paul Doumer, « Rapport fait au nom de la commission de l'armée (...) Annexe III Régime militaire des grandes écoles ; Institut industriel du Nord de la France », Impressions : projets, propositions, rapports / Sénat, session ordinaire, annexe au procès verbal de la séance du 25 février 1914, vol. 1, no 73,‎ , p. 139-144 (ISSN 2025-0002 et 2420-6792, BNF 41473216, lire en ligne) lire en ligne sur Gallica.
  • Hector Franchomme (dir.), Association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord, Livre d'or, guerre 1914-1918, morts, cités, promus, décorés, Lille, Impr. Plateau, , 131 p. (BNF 34215162, présentation en ligne, lire en ligne)
  • Hector Franchomme (préf. Herbert Hoover), Comité des amis de l'Institut industriel du Nord ; Programme du comité "les amis de l'Institut"  ; Histoire de l'Institut industriel du Nord de la France (origine et raisons d'être ; le 15 juin 1860  ; l'École actuelle ; l'administration actuelle de l'Institut industriel ; le monument aux morts de l'IDN ; Citation à l'ordre de l'armée de l'Institut industriel du Nord ; Association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord de la France), Lille, Imprimerie Plateau, , 28 p. (présentation en ligne, lire en ligne).
  • Henri Godfroid, Groupe de Paris de l'association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord - , banquet des 75 ans de l'École, présidé par Paul Doumer, t. mai 1928, Paris, Société d'encouragement pour l'industrie nationale, (lire en ligne), p. 438-440
  • Henri Godfroid, Association des ingénieurs de l'Institut industriel du nord de la France. I.D.N. Groupe de Paris : bulletin du centenaire des ingénieurs lillois : 1854-1954, Paris, (BNF 32705167)
  • Robert Bossut, I.D.N. L'Institut industriel du Nord de la France, préf. de Pierre Dumont et Guy Debeyre, Lille, impr. Douriez-Bataille, , 34 p. (BNF 33201867)
  • Jules Brenne, « Une création du conseil général, la fondation de l'IDN en 1871-1872 », Plein Nord, nos 62,63 et 64,‎ , p. 26-29, 35-37, 29-31 (ISSN 0751-5758, BNF 34384168)
  • Décret no 91-758 du 31 juillet 1991 modifiant le Décret no 89-588 du 24 août 1989 relatif à l'Institut industriel du Nord, qui prend le nom d'École Centrale de Lille.
  • René Leleu, Historique : les débuts de l'enseignement technique à Lille ; l'Institut industriel du Nord, l'École centrale de Lille, Lille, Association des ingénieurs de l'École centrale de Lille-IDN, (ISSN 1287-809X, BNF 36596518)
  • « Histoire et prospective des Centraliens de Lille », L'Ingénieur, revue de l'association des Centraliens de Lille, no 270,‎ (ISSN 2552-2450, BNF 45204864)
  • « Les 160 ans de Centrale Lille », L'Ingénieur, revue de l'association des Centraliens de Lille, no 280,‎ , p. 19-20 (ISSN 2552-2450, BNF 45204864)
  • « Les Centraliens de Lille, pionniers de l'aviation », L'Ingénieur, revue de l'association des Centraliens de Lille, no 281,‎ , p. 1-2 (ISSN 2552-2450, BNF 45204864)
  • « Histoire des directeurs de l'École (1854-2014) », L'Ingénieur, revue de l'association des Centraliens de Lille, no 282,‎ (ISSN 2552-2450, BNF 45204864)
  • Club Histoire et prospective des Centraliens de Lille « L'expertise lilloise en machines à vapeur : de la force motrice du XIXe siècle au Grand Carénage des turbines électronucléaires du XXIe siècle » () (lire en ligne)
    Journée d'étude Histoire et prospective (lire en ligne)
  • Club Histoire et prospective des Centraliens de Lille « Trente ans d'innovations en micro-systèmes bio-médicaux » () (lire en ligne)
    Journée d'étude Histoire et prospective (lire en ligne)
  • Club Histoire et prospective des Centraliens de Lille « Du sucre de betteraves aux criblages catalytiques : deux siècles de procédés industriels » () (lire en ligne)
    Journée d'étude Histoire et prospective (lire en ligne)
  • Club Histoire et prospective des Centraliens de Lille « Bigre ! data... butiner les tendances numériques » () (lire en ligne)
    Journée d'étude Histoire et prospective (lire en ligne)
  • Club Histoire et prospective des Centraliens de Lille « FRMCS : le futur réseau de mobilité ferroviaire et le contrôle automatisé des trains » () (lire en ligne)
    Journée d'étude Histoire et prospective (lire en ligne)

Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

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  1. a et b « L'Ecole centrale de Lille a pour missions principales : la formation initiale d'ingénieurs polyvalents et d'ingénieurs spécialistes recrutés par voie de concours ou sur dossier, la formation continue des ingénieurs et cadres, la réalisation de travaux de recherche, d'études et d'essais, la coopération avec des organismes publics ou privés, français ou étrangers. » Décret no 93-1144 du 29 septembre 1993 relatif à l'École centrale de Lille
  2. a et b Les Centraliens de Lille sont des ingénieurs de formation généraliste, héritiers de la notion d'honnête homme inventée au XVIIe siècle et qui suppose une représentation unifiée des savoirs pluridisciplinaires applicables dans les multiples secteurs d'activités. Cette approche s'illustre dans l'affirmation de Blaise Pascal selon laquelle « il est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout d'une chose. Cette universalité est la plus belle ». Grâce à leur formation généraliste applicable dans tous les domaines de l'ingénierie, des sciences et des technologies de l’information, les Centraliens de Lille sont les acteurs polyvalents qui s'adaptent facilement au foisonnement techno-scientifique pour gérer les projets complexes qui correspondent aux besoins d'innovation et au développement pérenne des entreprises.
  3. La proportion totale d'élèves étrangers présents à l'École centrale de Lille est en fait bien supérieure à 30 % si l'on inclut les élèves francophones qui intègrent l'École via le concours Centrale-Supélec et dont le cursus est assimilé à celui des élèves français. Par contraste, les élèves issus d'échanges avec des universités étrangères (TIME, IMCC) bénéficient d'un soutien linguistique pour apprendre le français en formation accélérée. En outre, de nombreux doctorants et chercheurs invités issus de coopérations de recherches internationales sont présents dans les laboratoires de l'École centrale de Lille.
  4. La médiane d'expérience internationale des Centraliens de Lille est de sept mois, avec un maximum de deux ans à l'étranger.
  5. Le F'ti est le journal des élèves-ingénieurs, successeur des journaux des élèves publiés depuis 1894 sous différentes dénominations, notamment L'Élève-ingénieur, journal hebdomadaire des élèves de l'Institut industriel du Nord de la France (IDN) entre 1894 et 1900 et le Fourre tout IDN, journal de 1970 à 1995.
  6. Environ seize mille anciens élèves de l'École entre 1854 et 2017, à savoir plus de 1109 anciens élèves membres de l'association avant 1894 ; 14 110 ingénieurs diplômés par l'École entre 1872 et 2012 ; plus de mille diplômés entre 2012 et 2017 - Références : Annuaire des anciens élèves de 1894 et annuaire en ligne des Centraliens de Lille en 2012.

Références

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  1. « Nomination du Pr Emmanuel Duflos, nouveau directeur de l’École Centrale de Lille », sur ec-lille.fr, .
  2. Arrêté du 25 février 2021 fixant la liste des écoles accréditées à délivrer un titre d'ingénieur diplômé.
  3. « Histoire et prospective des Centraliens de Lille », L'Ingénieur, revue de l'association des Centraliens de Lille, no 270,‎ (ISSN 0399-8304)
  4. « Plan 3D de l'École centrale de Lille aujourd'hui », sur 3dwarehouse.sketchup.com, située avenue Paul-Langevin, Cité scientifique sur le campus de l'université Lille I, à 50 m de la station de métro Quatre Cantons - Stade Pierre-Mauroy
  5. « École Centrale de Lille - L'histoire de l'École », sur ec-lille.fr.
  6. Henri Godfroid, Groupe de Paris de l'association des ingénieurs de l'Institut industriel du Nord - , banquet des 75 ans de l'École, présidé par Paul Doumer, t. mai 1928, Paris, Société d'encouragement pour l'industrie nationale, (lire en ligne), p. 438-440.
  7. Georges Paulet, Annuaire de l'enseignement commercial et industriel, Paris, Berger Lavrault, (BNF 31068151, présentation en ligne).
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  10. (en) « EUR-ACE ingénieur généraliste Ecole centrale de Lille », sur eurace.enaee.eu.
  11. [vidéo] « Présentation de l'École centrale de Lille », sur YouTube.
  12. a et b « CASTing - Concours d'admission sur titre ingénieur, titulaires licence L3 ou master M1 », sur casting.centralelille.fr.
  13. « Top Industrial Managers for Europe : : site web TIME », sur time-association.org ; Partenariats Top Industrial Managers for Europe. En particulier les partenariats doubles-diplômes de l'Euro-région Lille-Flandres-Belgique ; Faculté polytechnique de Mons - double diplôme master ingénieur civil - architecte « Double diplôme Master Ingénieur civil - architecte », sur fpms.ac.be ; Université libre de Bruxelles « Université Libre de Bruxelles », sur ulb.ac.be - « ULB → Centrale Lille », sur ulb.ac.be -« Centrale Lille → ULB », sur ulb.ac.be ;
  14. « Top Industrial Managers for Europe : TIME Overseas », sur ec-lille.fr.
  15. « L'EDHEC et l'École Centrale de Lille créent un double diplôme. », sur edhec-grande-ecole.com.
  16. « La formation d'ingénieur Centrale Lille - les deux premières années », sur ec-lille.fr.
  17. « La formation d'ingénieur Centrale Lille - la troisième année », sur ec-lille.fr.
  18. Chaires d'enseignement et de recherche, soutenues notamment par Atos, Auchan, Bouygues Construction, Crédit Mutuel, Décathlon, Enedis, Essilor, IBM, Orange, Solvay.
  19. « Masters recherche Centrale Lille », sur ec-lille.fr.
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  22. Uriel Frisch, « Séance solennelle de l’Académie des sciences Réception des nouveaux Membres sous la coupole de l'Institut de France Deux siècles et demi de mécanique des fluides et de turbulence », Institut de France, Académie des sciences,‎ (lire en ligne) « Pour d'innombrables applications pratiques, par exemple la réduction de la traînée visqueuse et partant de la consommation de carburant des automobiles et des avions, la modélisation semi empirique de la turbulence reste indispensable. Boussinesq en est le pionnier dès 1877 en proposant une formule pour la viscosité turbulente, un concept qui se rattache aux travaux modernes sur l'homogénéisation et les descriptions multi échelle. ».
  23. a b et c webmaster, « Masters », sur Centrale Lille (consulté le ).
  24. webmaster, « International BioMedical Engineering », sur Centrale Lille (consulté le ).
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  27. a et b « Spécialités de doctorat Centrale Lille », sur ec-lille.fr.
  28. « Bourses d'excellence Eiffel », sur egide.asso.fr.
  29. « École doctorale numéro 72 : sciences pour l'ingénieur (SPI) Lille Nord de France: laboratoires LAGIS, LML, L2EP, IEMN », sur appliweb.dgri.education.fr.
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  32. « Mastère Spécialisé en création d'entreprise et entrepreneuriat », sur ec-lille.fr/fr/diplomes/mastere-specialise.html.
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  48. Brevet FR 2908167 Dispositif pour retarder le décollement d'une couche limite ; Michel Stanislas, Jean-Marc Foucaut, Dimitrios Kostas ; CNRS 2006-11-03 Brevet FR 2685481 Procédé de polissage d'éprouvettes, machines pourvues de moyens mettant en œuvre ce procédé et éprouvettes ainsi polies ;Rémy Chieragatti ; Gérard Degallaix ; École centrale de Lille 1991-12-23 Xiao-Ting Chen, Catherine A. Davy, Jian-Fu Shao et Frédéric Skoczylas, « Experimental and micro-mechanical analysis of the mechanical and transport properties of mortar containing heat-induced micro-cracks », Cement and Concrete Composites, Elsevier, vol. 32 (9),‎ , p. 678-685 (lire en ligne).
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  52. « L'École Centrale de Lille accélère sa recherche avec un équipement unique - equipex Realcat », sur lavoixdunord.fr, (consulté le ) Brevet FR 3004713 Procédé de production de nitriles mettant en œuvre un catalyseur à base d'antimoine et de fer ; Sébastien Paul, Benjamin Katryniok, Franck Dumeignil, Carsten Liebig, Wolfgang Holderich, Cyrille Guillon ; École centrale de Lille CNRS - 2013-04-17.
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