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« État de conscience minimal » : différence entre les versions

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L''''état de conscience minimal''' (parfois appelé ''état pauci-relationnel'') décrit un patient incapable de suivre de manière consistante des instructions simples mais qui démontre néanmoins un état de conscience de son environnement. Ces patients ont souvent une poursuite visuelle préservée. Ils peuvent présenter des changements comportementaux et émotionnels induits par des stimulations verbales (voix familiale).
L''''état de conscience minimal''' (parfois appelé ''état pauci-relationnel'') décrit un patient incapable de suivre de manière cohérente des instructions simples mais qui démontre néanmoins un état de conscience de son environnement. Ces patients ont souvent une poursuite visuelle préservée. Ils peuvent présenter des changements comportementaux et émotionnels induits par des stimulations verbales (voix familière).


La distinction entre [[état végétatif]] et état de conscience minimal revêt une grande importance, et ce en raison des implications en termes de pronostic et des décisions thérapeutiques qui y sont liées. La personne en état de conscience minimal présente des réactions comportementales "conscientes" minimales et fluctuantes mais reproductibles. Il y a présence d’une interaction avec l’environnement. Ce comportement est incohérent, mais il se distingue nettement du comportement réflexe en raison de sa reproductibilité ou du fait qu’il est maintenu pendant une durée suffisante ; il est généralement provoqué par un stimulus externe.
La distinction entre [[état végétatif]] et état de conscience minimal revêt une grande importance, et ce en raison des implications en termes de pronostic et des décisions thérapeutiques qui y sont liées. La personne en état de conscience minimal présente des réactions comportementales "conscientes" minimales et fluctuantes mais reproductibles. Il y a présence d’une interaction avec l’environnement. Ce comportement est incohérent, mais il se distingue nettement du comportement réflexe en raison de sa reproductibilité ou du fait qu’il est maintenu pendant une durée suffisante ; il est généralement provoqué par un stimulus externe.

Version du 25 juin 2014 à 20:06

L'état de conscience minimal (parfois appelé état pauci-relationnel) décrit un patient incapable de suivre de manière cohérente des instructions simples mais qui démontre néanmoins un état de conscience de son environnement. Ces patients ont souvent une poursuite visuelle préservée. Ils peuvent présenter des changements comportementaux et émotionnels induits par des stimulations verbales (voix familière).

La distinction entre état végétatif et état de conscience minimal revêt une grande importance, et ce en raison des implications en termes de pronostic et des décisions thérapeutiques qui y sont liées. La personne en état de conscience minimal présente des réactions comportementales "conscientes" minimales et fluctuantes mais reproductibles. Il y a présence d’une interaction avec l’environnement. Ce comportement est incohérent, mais il se distingue nettement du comportement réflexe en raison de sa reproductibilité ou du fait qu’il est maintenu pendant une durée suffisante ; il est généralement provoqué par un stimulus externe.

Il a été démontré que les patients en état de conscience minimal perçoivent les émotions[1] et la douleur[2].

Pour pouvoir établir le diagnostic d'état de conscience minimal, il faut la présence d’un ou de plusieurs comportements suivants :

  • réponse à la commande ;
  • réagir par oui/non (par le biais de signe ou par le biais du langage), sans tenir compte de la précision de la réaction ;
  • des verbalisations compréhensibles ;
  • un comportement orienté c’est-à-dire qu’il existe un lien significatif entre le comportement et les stimuli environnementaux précis, ce comportement ne faisant donc pas partie des comportements-réflexes, par exemple des rires ou des pleurs exprimés de façon adéquate; des vocalises ou des gestes en réponse directe au contenu d’une question ; l’orientation vers des objets (rapport explicite entre la localisation de l’objet et la direction du mouvement) ; le toucher ou la préhension adéquate d’objets, ce qui montre une adaptation par rapport à la taille et à la forme de l’objet; la poursuite oculaire ou la fixation prolongée en réponse directe à des stimuli visuels (qui se déplacent)

Lorsque les comportements suivants sont observés le patient émerge de l'état de conscience minimal :

  • communication fonctionnelle interactive: les paramètres sont des réponses oui/non exactes à 6 questions de base sur 6 concernant l’orientation situationnelle (p.ex. suis-je assis tout près? Est-ce que je montre le plafond?) pendant deux évaluations consécutives; ou
  • utilisation fonctionnelle de deux objets différents (pour ce faire, il faut pouvoir discriminer les objets) : Les paramètres y afférents sont l’utilisation correcte de deux objets différents au cours de deux évaluations consécutives (p.ex. se peigner les cheveux, écrire sur du papier avec un stylo).

Références

Voir aussi

Liens externes