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* Genre : [[Film dramatique]]
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* Durée : 96 minutes
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==Distribution artistique==
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* Après ''[[La Victoire des femmes]]'' (1946), c'est le deuxième film délibérément [[féministe]] de [[Kenji Mizoguchi]], réalisateur {{citation|voué de façon essentielle et comme organique à exprimer le tragique de la condition féminine à travers l'histoire du Japon.}} ([[Jacques Lourcelles]])
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* Le message est pourtant inhabituellement optimiste chez Mizoguchi, dont l'œuvre revêt globalement une tonalité désespérée. {{citation|Tant par sa force de conviction, son enracinement dans l'histoire d'un pays que par la magie victorieuse de son style, ''Flamme de mon amour'' est sans doute l'un des premiers et des meilleurs films féministes jamais réalisés.}} (Jacques Lourcelles, in : ''Dictionnaire du cinéma/Les films'', [[Robert Laffont]])
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Version du 8 juin 2013 à 16:44

Flamme de mon amour (titre original : Waga koi wa moenu) est un film japonais réalisé par Kenji Mizoguchi et sorti en 1949.

Flamme de mon amour

Titre original Waga koi wa moenu
Réalisation Kenji Mizoguchi
Scénario Yoshikata Yoda
Kaneto Shindô
Kôgo Noda (roman)
Acteurs principaux

Kinuyo Tanaka
Mitsuko Mito

Pays de production Drapeau du Japon Japon
Durée 96 minutes
Sortie 1949

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

  • 1884. La militante féministe, Toshiko Kishida se rend à Okayama, où Eiko Hirayama a fondé une école destinée à promouvoir une conception neuve du rôle de la femme dans la société japonaise. Eiko découvre, par exemple, que Chiyo, la fille des domestiques de sa propre famille, a été vendue à un habitant de Tokyo. Hélas, l'école de Eiko est bientôt fermée par les autorités. Elle se voit contrainte de partir pour Tokyo afin de se rendre au siège du Parti libéral, pourtant menacé de dissolution. Là, elle devient chroniqueuse pour le journal du Parti et se lie avec Kentaro Omoi, le responsable du mouvement. Elle va enquêter, notamment, sur la révolte des fermiers de la soie à Chichibu. Ceux-ci luttent, en particulier, contre les terribles conditions de travail imposées aux ouvrières des filatures. Eiko assiste à l'esclavage de ces femmes qui, de plus, sont souvent battues, torturées voire violées. Parmi celles-ci, elle reconnaît Chiyo. Cette dernière vient précisément d'incendier un bâtiment. Omoi, Eiko et Chiyo sont tous trois accusés de complicité et arrêtés. Chiyo, enceinte, se donne à un gardien dans l'espoir d'obtenir un moyen d'évasion. Au lieu de cela, elle est violemment frappée et son bébé mourra. Plus tard, Eiko apprend qu'Omoi, qui désire l'épouser, a aussi pour maîtresse Chiyo. Omoi trouve cette situation normale. Eiko comprend, dès lors, qu'il y a beaucoup à faire pour modifier la mentalité masculine japonaise. Mais, persévérante, elle continue son combat, d'autant que le contexte politique, désormais plus favorable, lui permet de rouvrir son école à Okayama. Dans le train qui la ramène vers sa ville natale, Eiko est rejointe par Chiyo.

Fiche technique

Distribution artistique

Commentaire

  • Après La Victoire des femmes (1946), c'est le deuxième film délibérément féministe de Kenji Mizoguchi, réalisateur « voué de façon essentielle et comme organique à exprimer le tragique de la condition féminine à travers l'histoire du Japon. » (Jacques Lourcelles)
  • Le message est pourtant inhabituellement optimiste chez Mizoguchi, dont l'œuvre revêt globalement une tonalité désespérée. « Tant par sa force de conviction, son enracinement dans l'histoire d'un pays que par la magie victorieuse de son style, Flamme de mon amour est sans doute l'un des premiers et des meilleurs films féministes jamais réalisés. » (Jacques Lourcelles, in : Dictionnaire du cinéma/Les films, Robert Laffont)

Lien externe

« Flamme de mon amour » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database