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* [[Robert d’Eu]] († 1090<ref name=Douglas-WC/>), succède à son père au comté d'Eu ;
* [[Robert d’Eu]] († 1090<ref name=Douglas-WC/>), comte d'Eu, possiblement le fils aîné ;
* [[Guillaume Busac]], [[comte de Soissons]] ''[[Liste des locutions latines#D|de jure uxoris]]'' ;
* [[Guillaume Busac]], possiblement le fils aîné et un temps comte d'Eu, puis [[comte de Soissons]] ''[[Liste des locutions latines#D|de jure uxoris]]'' ;
* [[Hugues d'Eu]], [[Liste des évêques de Lisieux|évêque-comte de Lisieux]] de 1049 à 1077.
* [[Hugues d'Eu]], [[Liste des évêques de Lisieux|évêque-comte de Lisieux]] de 1049 à 1077.



Version du 7 avril 2012 à 22:38

Guillaume d'Eu (975/980 - vers 1054[1]), fut comte d'Eu. Contrairement à ce qu'il a longtemps été cru, il n'a jamais été comte d'Hiémois[2].

Biographie

Il est le fils du duc Richard Ier de Normandie[3] et d’une frilla.

Il se rebelle contre son demi-frère Richard II de Normandie[réf. nécessaire]. Guillaume de Jumièges, chroniqueur normand, relate une histoire certainement légendaire à son propos[2]. Guillaume aurait été capturé et emprisonné sous la garde d'un certain Turquetil. Il se serait enfui grâce à la Lesceline, la fille de ce dernier, qu'il aurait ensuite épousée[2]. La Roque, dans son Histoire genealogique de la Maison de Harcourt (1662), affirme que ce Turquetil est le Turquetil d'Harcourt que Guillaume de Jumièges décrit comme primogéniteur de la maison d'Harcourt[2]. Pour l'historien David Douglas, cette affirmation semble basée sur une double confusion, et est donc sans fondement[2].

Après avoir erré quelque temps, Guillaume se réconcilie avec son frère.[réf. nécessaire] Entre 1012 et 1015, Guillaume reçoit de lui le comté d'Eu[2]. Pour le chroniqueur Robert de Torigny, Guillaume ne reçoit le comté qu'après la mort de Godefroi[2], fils illégitime du duc Richard Ier.

Mariage et descendance

Il épouse Lesceline, de parenté inconnue. Il n'est pas prouvé qu'elle soit la fille de Turquetil, seigneur de Tourville. Lesceline est la fondatrice de l'abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives et elle fait don de terres à la Sainte-Trinité de Rouen en 1049[3].

Ils ont pour descendance connue[3],[1] :

Voir aussi

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Notes et références

  1. a b et c David C. Douglas, William the Conqueror, University of California Press, réédition 1992, table 5. ( (ISBN 9780520003507)).
  2. a b c d e f et g David Douglas, « The Earliest Norman Counts », The English Historical Review, vol. 61, no 240 (mai 1946), p. 129-156.
  3. a b et c Charpillon et Caresme, Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l'Eure, t. 1, Les Andelys, Delcroix, , 651 p. (lire en ligne)

Sources