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« Guillaume d'Eu » : différence entre les versions

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* [[Guillaume Busac]], possiblement le fils aîné et un temps comte d'Eu, puis [[comte de Soissons]] ''[[Liste des locutions latines#D|de jure uxoris]]'' ;
* [[Guillaume Busac]], possiblement le fils aîné et un temps comte d'Eu, puis [[comte de Soissons]] ''[[Liste des locutions latines#D|de jure uxoris]]'' ;
* [[Hugues d'Eu]], [[Liste des évêques de Lisieux|évêque-comte de Lisieux]] de 1049 à 1077.
* [[Hugues d'Eu]], [[Liste des évêques de Lisieux|évêque-comte de Lisieux]] de 1049 à 1077.
* Lithuise de Soissons, épouse de [[Milon Ier de Montlhéry]] (longtemps confondu à la fille de Etienne de Blois.


== Voir aussi ==
== Voir aussi ==

Version du 11 juin 2012 à 02:50

Représentation de Guillaume d'Eu dans un manuscrit médiéval.

Guillaume d'Eu (975/980 - un 2 janvier[1], vers 1054[2]), fut comte d'Eu. Il est possible qu'il ait été comte d'Hiémois entre 996 et 1017 ou 1006 et 1017[3].

Biographie

Il est le fils illégitime du duc Richard Ier de Normandie[4] et d’une frilla, c'est à dire une concubine aux yeux de l'église catholique.

Pour les historiens Pierre Bauduin et Gérard Louise, Guillaume est possiblement comte d'Hiémois entre 996 et 1017 ou 1006 et 1017[3]. Cette affirmation est basée sur le récit du chroniqueur normand Guillaume de Jumièges. Elle remet en cause l'affirmation d'un autre historien, David Douglas, qui avait discrédité cette information[5].

Selon Guillaume de Jumièges, Guillaume d'Eu se rebelle contre son demi-frère Richard II de Normandie[1]. Le chroniqueur relate une histoire considérée comme légendaire par certains historiens[5], mais vraie par d'autres[1]. Guillaume aurait été capturé par Raoul d'Ivry et emprisonné sous la garde d'un certain Turquetil. Il se serait enfui grâce à la Lesceline, la fille de ce dernier, qu'il aurait ensuite épousée[5]. La Roque, dans son Histoire genealogique de la Maison de Harcourt (1662), affirme que ce Turquetil est le Turquetil d'Harcourt que Guillaume de Jumièges décrit comme primogéniteur de la maison d'Harcourt[5]. Pour l'historien David Douglas, cette affirmation semble basée sur une double confusion, et est donc sans fondement[5].

Guillaume est ensuite pardonné par son demi-frère le duc, qui l'autorise à épouser Lesceline[1]. À la mort de Godefroi, son frère ou demi-frère, il reçoit du duc son comté d'Eu. Pour Douglas, cet événement se situe entre 1012 et 1015[5], et pour Bauduin en 1017/1023[1].

Mariage et descendance

Il épouse Lesceline, de parenté inconnue. Il n'est pas prouvé qu'elle soit la fille de Turquetil, seigneur de Tourville. Lesceline est la fondatrice de l'abbaye de Saint-Pierre-sur-Dives et elle fait don de terres à la Sainte-Trinité de Rouen en 1049[4].

Ils ont pour descendance connue[4],[2],[1] :

Voir aussi

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Notes et références

  1. a b c d e et f Pierre Bauduin, La première Normandie (Xe-XIe siècle), Caen, Presses universitaires de Caen, réimpr. 2006, p. 296-298.
  2. a b et c David C. Douglas, William the Conqueror, University of California Press, réédition 1992, table 5. ( (ISBN 9780520003507)).
  3. a et b Pierre Bauduin, idib., p. 199-200.
  4. a b et c Charpillon et Caresme, Dictionnaire historique de toutes les communes du département de l'Eure, t. 1, Les Andelys, Delcroix, , 651 p. (lire en ligne)
  5. a b c d e et f David Douglas, « The Earliest Norman Counts », The English Historical Review, vol. 61, no 240 (mai 1946), p. 129-156.

Sources

  • Pierre Bauduin, La première Normandie (Xe-XIe siècle) : Sur les frontières de la haute Normandie: identité et construction d'une principauté, Caen, Presses universitaires de Caen, réimpr. 2006.
  • Généalogie des comtes d'Eu sur Medieval Lands.