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== Historique ==
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Clear Channel prend son origine en France en 1921 : la première société d'affichage s'appelait [[Dauphin OTA]] (Office Technique d’Affichage) et fut fondée par [[Jacques Dauphin|Eugène Dauphin]]. Elle était spécialisée dans les murs peints publicitaires ainsi que les panneaux grands formats. En 1999, Clear Channel rachète la société [[Dauphin OTA|Dauphin.]]
Clear Channel prend son origine en France en 1921 : la première société d'affichage s'appelait [[Dauphin OTA]] (Office Technique d’Affichage) et fut fondée par [[Jacques Dauphin|Eugène Dauphin]]. Elle était spécialisée dans les murs peints publicitaires ainsi que les panneaux grands formats. En 1999, Clear Channel rachète la société [[Dauphin OTA|Dauphin.]]



Version du 31 mai 2018 à 23:27

iHeartMedia, Inc.
logo de IHeartMedia

Création 1972
Fondateurs Lowry Mays (en)
Forme juridique Société à capitaux privésVoir et modifier les données sur Wikidata
Action NASDAQ (IHRT)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Siège social San Antonio, Texas
Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction Famille Mays
Actionnaires Bain CapitalVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Diffusion radiophonique, industrie musicale et industrie des médias (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web http://www.clearchannel.com
Billboards, propriété de Clear Channel Communications, à Dundas Square, à Toronto.

iHeartMedia, Inc., anciennement Clear Channel Communications, est une multinationale américaine présente dans l'audiovisuel, la publicité urbaine et l'organisation de concerts et de festivals.

Historique

Clear Channel prend son origine en France en 1921 : la première société d'affichage s'appelait Dauphin OTA (Office Technique d’Affichage) et fut fondée par Eugène Dauphin. Elle était spécialisée dans les murs peints publicitaires ainsi que les panneaux grands formats. En 1999, Clear Channel rachète la société Dauphin.

À l'origine spécialisée dans l'affichage urbain, consistant à apposer de la publicité dans les abris d'autobus, la société se diversifie dans la radio par hasard : le jour où un client texan des espaces publicitaires Clear Channel fut mis en faillite, le groupe récupéra deux radios en paiement des dettes. Le PDG vit alors les synergies possibles entre la publicité radio et publicité urbaine. L'entreprise va alors racheter de nombreuses stations de radio, puis des chaînes de télévision.

En 2000, elle prend possession du groupe SFX Entertainment, le plus important organisateur de concerts des États-Unis, et commence à s'étendre dans ce domaine en rachetant de nombreuses salles de concert et en négociant avec des artistes l'exclusivité de l'organisation de leurs tournées. En 2005, elle fut divisée en trois sociétés distinctes : Clear Channel Communications, un diffuseur de radio ; Clear Channel Outdoor, pour la publicité urbaine ; et Live Nation, organisateur d'événements et de spectacles. La famille Mays garde le contrôle effectif des trois sociétés et détient des postes dans les équipes dirigeantes (Mark Mays comme CEO de la radio et de CC Outdoor, et Randall Mays comme président de Live Nation).

En 2011

En 2011, elle est le numéro 2 mondial dans le mobilier urbain, derrière son éternel rival JC Decaux mais devant CBS Outdoor. Dans le domaine audiovisuel, elle possède plus de 1 200 stations de radio et 38 stations de télévision, principalement sur le territoire américain[2]. Elle dispose d’un gigantesque réseau de salles de concerts et d’événements au niveau mondial. Elle s’occupe aussi de l’organisation de festivals musicaux, de concerts et autres tournées d’artistes, ainsi que de leur promotion médiatique. Étant très présent aux États-unis, le développement est aujourd'hui axé sur l'Europe et l'Asie, que ce soit dans le domaine du mobilier urbain ou dans les concerts.

En 2018

En mars 2018, iHeartMedia se place sous le chapitre 11 de la loi sur les faillites des États-Unis, faillite liée à son acquisition en 2006 pour 18 milliards de dollars, ce qui l'a fortement endetté[3]. En effet, le 16 mars 2018, on apprend que IHeartMedia, considérée comme la plus grande société de radio aux États-Unis, accuse une dette de 20 milliards de dollars[4].

Implantations

En France, la société s'est implantée en rachetant principalement le leader de l'affichage européen Dauphin OTA en 1999 après le décès de Jacques Dauphin, mais aussi Sirocco en 1998, Défi et France Rail (régie publicitaire de la SNCF) en 2000. Clear Channel est chargée du mobilier urbain (Abribus) de plusieurs villes de France. Elle dispose d'espaces publicitaires dans les grands centres commerciaux et sur les véhicules de transport en commun dont l'entreprise prend en charge le mobilier urbain.

Vélos en libre service

Vélo à la carte à Rennes.

À travers son système SmartBike, Clear Channel propose également des vélos en libre service. L'entreprise est la première à avoir installé un tel système en France avec le service Vélo à la carte à Rennes, mis en service le .

Clear Channel fut candidat pour gérer Vélib', le service de vélos en libre service de la mairie de Paris. C'est son concurrent JCDecaux avec son système Cyclocity, qui a finalement remporté l'appel d'offres. En 2007, Clear Channel a saisi le juge administratif pour empêcher l'extension de Vélib' en banlieue. Le tribunal administratif de Paris a donné raison à Clear Channel, mais la ville de Paris s’est pourvue en appel devant le Conseil d’État qui, le 11 juillet 2008, a annulé l’ordonnance du tribunal administratif[5].

Critiques et controverses

Contrôle

Au lendemain des attentats du 11 septembre 2001, le réseau Clear Channel a établi une liste de chansons dont la diffusion était jugée inappropriée. Cette liste, portée à la connaissance du public par le média indépendant Hits Daily Double en octobre 2001, est jugée authentique par Snopes, un média spécialisé dans les légendes urbaines, responsable d'une enquête à ce sujet. Contenant 166 références, la liste comporte des chansons négatives ou catastrophistes (Eve of Destruction par Barry McGuire, mais aussi toute la discographie de Rage Against the Machine), de chansons comportant des allusions au Moyen-Orient (Walk Like an Egyptian, par les Bangles, ou Rock the Casbah, par The Clash), mais aussi de chansons franchement pacifistes telles que Imagine (John Lennon) ou What a Wonderful World (Louis Armstrong).

Mainmise sur la diffusion musicale[6]

Son pouvoir publicitaire, la force de ses médias et son réseau de salles en font un acteur incontournable, aussi bien pour les artistes que les salles de concert. En effet, pour un artiste qui commence à se faire connaître, s'il veut être diffusé sur les radios du groupe et être à l'affiche de prestigieux festivals, il doit passer par Clear Channel ; inversement, un gérant de salle de concert ou un organisateur de festival verra une grande partie des artistes connus lui échapper s'il ne rallie pas le groupe. L'effet boule de neige de cette stratégie renforce continuellement le monopole de la société et a de nombreux effets dramatiques :

  • la diffusion privilégiée d'artistes partenaires a pour conséquence d'appauvrir la diversité musicale diffusée sur les radios ;
  • ne faire signer que des artistes connus rend plus difficile l'accès aux radios et télévisions aux artistes qui débutent ;
  • le groupe se permet d'augmenter le prix des places de concert et de festival puisqu'il sait que c'est l'unique moyen de voir l'artiste sur scène ;
  • les petites salles aux capacités jugées insuffisantes pour accueillir les artistes produits par Clear Channel passent à côté d'une programmation populaire et se retrouvent en situation financière difficile.

Affichage électoral

Clear Channel a été chargée de l'affichage électoral pour l’élection présidentielle française de 2007. Toutefois, ce travail d'affichage n'a pas été fait dans certaines communes, notamment en Guadeloupe[pertinence contestée].

Notes et références

  1. Knowledge Graph (graphe de connaissances), consulté le .Voir et modifier les données sur Wikidata
  2. Journal Europa Hors Série été 2006, page 13
  3. « Largest U.S. radio company iHeartMedia files for bankruptcy », sur Reuters,
  4. « IheartMedia se déclare en faillite », sur www.lalettre.pro, (consulté le ).
  5. « Décision N°312354 du Conseil d'État » (consulté le )
  6. http://c4.agora.eu.org/spip.php?article1366

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe