Marc Chesney
Pour les articles homonymes, voir Chesney.
| Professeur Université de Zurich | |
|---|---|
| - | |
| Professeur HEC Paris | |
| - |
| Naissance | |
|---|---|
| Nationalité | |
| Formation |
Université de Genève (doctorat) (jusqu'en ) Université Paris-Diderot |
| Activités |
| A travaillé pour | |
|---|---|
| Site web | |
| Distinction |
Marc Chesney (né en 1959) est un économiste suisse, professeur de finance quantitative. Il est directeur du Département de banque et finance et du Centre de compétence en finance durable de l'Université de Zurich. Il prend sa retraite en 2024[1].
Biographie
Marc Chesney a étudié les mathématiques et l'économétrie à l'Université Paris-Diderot, puis l'économie à l'Université de Genève.
De 1993 à 2003, il a été professeur à HEC Paris.
Depuis 2003, il est professeur à l'Université de Zurich. Depuis 2020, il dirige également le nouveau Centre de compétence en finance durable (Center of Competence for Sustainable Finance) de l'Université de Zurich[2]. En 2024, il prend sa retraite de l'Université de Zurich[1].
Positions
Marc Chesney a pris position sur divers sujets politiques, notamment en faveur de l'initiative populaire « 1:12 - Pour des salaires équitables »[3] et de l'initiative populaire « Pour un revenu de base inconditionnel » (en proposant son financement par une taxe sur les paiements électroniques)[4].
Depuis 2015, il propose une taxe sur les transactions financières qui s’appliquerait à tous les paiements électroniques (différente de la taxe Tobin qui ne vise que les transactions financières)[5],[6],[7]. Il est membre du comité de l'initiative populaire fédérale « Micro-impôt sur le trafic des paiements sans espèces », dont la récolte de signatures a débuté en 2020 (avec notamment Franco Cavalli, Dick Marty et Guy Mettan)[8],[9],[10],[11].
En 2018, dix ans après la crise financière mondiale de 2007-2008, il analyse que le système financier n'a toujours pas tiré les leçons de la crise ; et qu'en plus la finance de l'ombre, « opaque et d'une puissance inquiétante », s'est beaucoup développée[12]. En 2024, il observe encore que les crises se succèdent (avec des ingrédients similaires : rémunérations astronomiques, sous-capitalisation et énormes dettes) et que les véritables changements politiques se font attendre[1].
En 2020, pendant la pandémie de COVID-19, il rappelle que les pandémies sont favorisées par la mondialisation et qu'« Il s’agit d’analyser de manière critique ce modèle économique présenté comme allant de soi et en réalité imposé » car « La crise actuelle met en lumière sa grande fragilité et le leurre que nombre de ses promesses [de prospérité pour tous] représentent »[13].
Publications
- Marc Chesney, De la Grande Guerre à la crise permanente : la montée en puissance de l'aristocratie financière et l'échec de la démocratie, Lausanne/Paris, Presses polytechniques et universitaires romandes, , 1re éd., 110 p. (ISBN 978-2-88915-112-7).
- Marc Chesney, La crise permanente : l'oligarchie financière et l'échec de la démocratie, Lausanne, Presses polytechniques et universitaires romandes et Éditions Quanto, , 2e éd., 160 p. (ISBN 978-2-88915-247-6).
Notes et références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Marc Chesney » (voir la liste des auteurs).
- Aline Bassin, « Marc Chesney : « Il y a actuellement un huitième conseiller fédéral, c’est le directeur d’UBS » », Le temps, (lire en ligne, consulté le ).
- Emmanuel Garessus, « Zurich, leader mondial de la recherche en finance durable ? », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- (de) Agence télégraphique suisse, « « Ich werde klar für die Initiative stimmen » », Tages-Anzeiger, (lire en ligne, consulté le ).
- Denis Masmejan, « « Financer le RBI, c’est très simple » : un carton sur les réseaux », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- Mathilde Farine, « « Une taxe sur les transactions financières pourrait remplacer tous les impôts actuels » », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- Mathilde Farine, « Une initiative populaire va proposer d’abolir les impôts en taxant toutes les transactions », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- Mathilde Farine, « La mascotte suisse des « gilets jaunes » », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- Yves Genier, « Marc Chesney, pour des chiffres vrais », Le Courrier, (lire en ligne, consulté le ).
- « Début des signatures pour le micro-impôt », 24 Heures, (lire en ligne, consulté le ).
- Mathilde Farine, « À peine lancée, l’initiative sur la micro-taxe divise », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
- Armando Mombelli, « Une micro-taxe sur le secteur financier pour soulager les familles et les entreprises », Swissinfo, (lire en ligne, consulté le ).
- (en) Marc Chesney, « Lehman Brothers: the bankruptcy of a bank and that of a system », Swissinfo, (lire en ligne, consulté le ).
- Marc Chesney, « De la peste au coronavirus », Le Temps, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
- Site officiel
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
