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« Marcel Legay » : différence entre les versions

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'''Marcel Legay''' (8 novembre 1851 à Ruitz-15 mars 1915 à Paris), de son vrai nom''' Joseph Arthur Jacques Legay''', était un chansonnier [[France|français]]<ref>10 ans de bohème, Emile Goudeau,Édition Champ Vallon 2000,{{p.|517}}</ref>
'''Arthur Jacques Joseph Legay''' dit '''Marcel Legay''', né le {{date de naissance|8 novembre 1851}} à [[Ruitz]] ([[Pas-de-Calais]]) et mort le {{date de décès|16 mars 1915}} à Paris {{9e}}, est un [[Chansonnier (chanteur)|chansonnier]] [[France|français]]<ref>10 ans de bohème, Emile Goudeau, Édition Champ Vallon 2000,{{p.|517}}</ref>


Il était surnommé « le barde au bouc noir » ou encore le « chauve chevelu ». Il est considéré comme le précurseur des chansonniers de Montmartre<ref>archives/grande encyclopédie Larousse ed 1971-1976 {{p.|2826}}</ref>.
Il était surnommé « le barde au bouc noir » ou encore le « chauve chevelu ». Il est considéré comme le précurseur des chansonniers de Montmartre<ref>archives/grande encyclopédie Larousse, ed 1971-1976, {{p.|2826}}.</ref>.


== Biographie <ref>Yves Bertrand, ''Le chansonnier Marcel Legay : Le son d'une belle âme'', L'Harmattan, {{coll.|Cabaret}}, 2015.</ref>==
== Biographie ==
Marcel Legay est issu d'une famille de [[wikt:porion|porion]]s dans le Pas-de-Calais. À la suite de la déclaration de la guerre franco-allemande de 1870,
Marcel Legay est issu d'une famille de [[wikt:porion|porion]]s du Pas-de-Calais. À la suite de la déclaration de la guerre franco-allemande de 1870, il s'engage au {{20e|chasseurs}} à pied, puis termine son service dans la musique du {{43e|régiment}} d'infanterie de Lille en tant que clarinettiste<ref>Leon De Bercy ''Montmartre et ses chansons'', H. Daragon éditeur (Paris-1902).</ref>.
il s'engage au {{20e}} chasseurs à pied, puis termine son service dans la musique du {{43e}} régiment d'infanterie de Lille en tant que clarinettiste<ref>Leon De Bercy "Montmartre et ses chansons" H. Daragon éditeur (Paris-1902)</ref>.


Il part ensuite s'installer à Paris en 1876 où il commence à chanter et vendre ses chansons dans les rues de Montmartre et du quartier latin.
Il part ensuite s'installer à Paris en 1876 où il commence à chanter et vendre ses chansons dans les rues de [[Montmartre]] et du [[quartier latin]].


Vers 1881 il commence à chanter au [[Le Chat noir|Chat Noir]] alors que celui-ci venait d'ouvrir ses portes. Il rejoint le groupe des [[hydropathes]], qui a fait de ce cabaret son lieu de prédilection.
En 1881, il commence à chanter au [[Le Chat noir|Chat Noir]] alors que celui-ci venait d'ouvrir ses portes. Avec les [[Les Hydropathes|hydropathes]], dont il fait partie depuis 1879, il rejoint le groupe qui vient de faire de ce cabaret son lieu de prédilection. Il côtoie à cette période [[Aristide Bruant]]<ref>La chanson de proximité: caveaux cabarets et autres petits lieux, Michèle Trihoreau, l'Harmattan 2010, p47</ref>, [[Eugénie Buffet]] et [[Alphonse Allais]].
Il côtoie à cette période [[Aristide Bruand]]<ref>La chanson de proximité: caveaux cabarets et autres petits lieux, Michèle Trihoreau, l'Harmattan 2010, p47</ref>, [[Eugénie Buffet]] et [[Alphonse Allais]].


En 1882 il met en musique la ''Chanson du semeur''<ref>Robert Brécy, La chanson de la commune: Chansons et poèmes inspirés par la commune de 1871, les éditions ouvrières,1991</ref>, chanson engagée de [[Jean-Baptiste Clément]] (connu pour ''[[Le Temps des cerises (chanson)|Le Temps des cerises]]'') à l'[[Comédia (théâtre)|Eldorado]]
En 1882, il met en musique la ''Chanson du semeur''<ref>Robert Brécy, ''La chanson de la commune: Chansons et poèmes inspirés par la commune de 1871'', les éditions ouvrières, 1991.</ref>, chanson engagée de [[Jean Baptiste Clément]] (connu pour ''[[Le Temps des cerises (chanson)|Le Temps des cerises]]'') à l'[[Comédia (théâtre)|Eldorado]].


En 1885 il ouvre le cabaret de la Franche Lippée<ref>English,Joel Schechter, Poular Theatre: A sourcebook p183 2003</ref> rue des Abbesses l'on met en musique des pages de prose tirées de Maupassant, Hugo, Louise Michel.
En 1885, il ouvre le cabaret de la Franche Lippée<ref>{{en}} Joel Schechter, ''Popular Theatre: A sourcebook'', 2003, {{p.|183}}.</ref> [[rue des Abbesses]]. Il se produit souvent dans différents cabarets comme les Quat'z'arts, le Chien Noir, le [[Au Lapin Agile|Lapin Agile]], le [[moulin de la Galette]]. Il ouvrira plusieurs cabarets : l'Alouette (1899), le cabaret du Grillon (190 ?), les Noctambules (1904). Il est très ami avec [[Jules Jouy]], compose beaucoup de musique pour [[Maurice Couyba|Maurice Boukay]] dont celles publiées dans le livre ''Chansons rouges'' (Flammarion-1896). Innovateur artistique avec les superbes albums de musique ''Toute la Gamme'' (1886) et ''Les Rondes du Valet de carreau'' (1887), il mettra en musique des pages de prose tirées de [[Guy de Maupassant|Maupassant]], [[Victor Hugo|Hugo]], [[Louise Michel]]{{etc.}} au cours de l'événement artistique exceptionnel "Prose en Musique - Audition unique", donné salle Kriegelstein en 1889.
Il se produit souvent dans différents cabarets comme les Quat'z'arts, le Chien Noir, le [[lapin agile]], le [[moulin de la galette]].
Il ouvrira plusieurs cabarets: l'Alouette(1899), le cabaret du Grillon (190?), les Noctambules(1904).
Il est très ami avec [[Jules Jouy]], compose beaucoup de musique pour [[Maurice Couyba|Maurice Boukay]] dont celles publiées dans le livre ''Chansons rouges'' ( Flammarion-1896)


Quelques chansons resteront populaires:
Quelques chansons resteront populaires :
* "le bleu des bleuets" ( paroles [[Edmond Haraucourt|E.Haraucourt]]) chanté par [[Georges Brassens]] ou [[Mathé Altéry]].
* ''Le bleu des bleuets'' (paroles [[Edmond Haraucourt]], 1892), chantée notamment par [[Georges Brassens]], [[Mathé Altéry]] et 10 autres interprètes.
* ''Sans rien dire'' (paroles Claude Moselle, 1899) chantée notamment par [[Jean Lumière]], [[Cora Vaucaire]] et 12 autres interprètes.
* "Ecoute ô mon coeur" (1904) aussi appelée chanson du pays d'Artois.
* ''Écoute ô mon cœur'' [aussi appelée ''Chanson du pays d'Artois''] (paroles Marcel Legay, 1904), chantée notamment par [[Louis Lynel]], [[Jacques Douai]] et17 autres interprètes..
* "Va danser" enregistré en 1936 par [[Édith Piaf]]
* ''Va danser'' (paroles de [[Gaston Couté]], 1905) chantée par [[Édith Piaf]], [[Monique Morelli]], [[Paule-Andrée Cassidy]] et 20 autres interprètes.


La plupart des illustrations de ses chansons sont l'œuvre de [[Théophile Alexandre Steinlen]]
La plupart des illustrations de ses chansons sont l'œuvre de [[Théophile Alexandre Steinlen|Steinlen]].


Il se mariera avec Berthe Duthier.
Il se mariera avec Berthe Duthier.


Il meurt le 15 mars 1915 <ref>l'express du midi, 18 mars 1915</ref>. Il repose avec sa femme au cimetière Saint-Vincent.
Il meurt le {{date-|16 mars 1915}}<ref>''L'Express du midi'', 18 mars 1915.</ref>. Il repose avec sa femme au [[cimetière Saint-Vincent]] à Paris.
[[Fichier:Tombe de Marcel Legay.JPG|vignette|Tombe de Marcel Legay (cimetière Saint Vincent)]]
[[Fichier:Tombe de Marcel Legay.JPG|vignette|Tombe de Marcel Legay (cimetière Saint-Vincent).]]
== Ses œuvres ==


== Ses œuvres ==
*[[1886]] ''Toute la gamme''(ed brandus) 15 chansons
*[[1887]] ''Les rondes du valet de carreau'' (Marpon et Flammarion, Texte [[George Auriol]], illustration [[Théophile Alexandre Steinlen|Steinlein]]) / (réédition 1910, éd. librairie de la bonne chanson)
*[[1886]] ''Toute la gamme'' ([[Brandus et Cie|éd. Brandus]]) 15 chansons
*[[1887]] ''Les Rondes du valet de carreau'' (Marpon et Flammarion, Texte [[George Auriol]], illustration [[Théophile Alexandre Steinlen|Steinlein]]) / (réédition 1910, éd. librairie de la bonne chanson)
*#Le valet de carreau
*#Le Valet de carreau
*#Chanson du roy et de la reine
*#Chanson du roy et de la reine
*#La poupée
*#La Poupée
*#La petite bobotte
*#La Petite Bobotte
*#Le marchand de sable
*#Le Marchand de sable
*#Buvons du lait
*#Buvons du lait
*#Chanson des adieux
*#Chanson des adieux
*#La chanson des fous
*#La Chanson des fous
*''Chansons du peuple'' (ed Enoch) texte de M. [[Maurice Couyba|Boukay]]/ illustration [[Théophile Alexandre Steinlen|Steinlein]]
*''Chansons du peuple'' (éd. Enoch) texte de M. [[Maurice Couyba|Boukay]]/illustration [[Théophile Alexandre Steinlen|Steinlein]]
**Première série
**Première série
**#Chanson des petits mendiants
**#?
**#La chanson du myosotis
**#La chanson du myosotis
**#La chanson de la violette
**#?
**#La chanson de Floréal
**#?
**#La chanson de Vendémiaire
**#?
**#Chanson de l'hyménée (voix élevées)
**#?
**#Chanson de l'hyménée ( voix élevées)
**Deuxième série
**Deuxième série
**#La chanson de Messidor
**#La chanson de Messidor
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**#La chanson de Ventôse
**#La chanson de Ventôse
**#La chanson de fructidor
**#La chanson de fructidor
**#La chanson de Prairial ( voix élevées) / 6bis. la même ( pour voix grave)
**#La chanson de Prairial (voix élevées) / 6bis. la même (pour voix grave)
*[[1895]] ''Chansons cruelles chansons douces'' ( poèmes d'[[André Barde]], ed. Paul Ollendorff)
*[[1895]] ''Chansons cruelles chansons douces'' (poèmes d'[[André Barde]], ed. Paul Ollendorff)
*#Le bouquet
*#Le Bouquet
*#Chanson de fou
*#Chanson de fou
*#Turlurette
*#Turlurette
*#La dame aux yeux crevés
*#La Dame aux yeux crevés
*#Ton cimetière
*#Ton cimetière
*#Le bouclier en peau de femme
*#Le Bouclier en peau de femme
*#Représailles
*#Représailles
*#Sujétion
*#Sujétion
*#Dernier madrigal
*#Dernier madrigal
*#La terrible vengeance
*#La terrible vengeance
*#Le portrait
*#Le Portrait
*# Attente
*# Attente
*#Vampirisme
*#Vampirisme
*#Hypocrisie
*#Hypocrisie
*#Les 3 corbeaux
*#Les 3 corbeaux
*#Malgré tout!
*#Malgré tout !
*#Le cadavre
*#Le Cadavre
*#Purification
*#Purification
*#Mépris
*#Mépris
*#Au long des haies
*#Au long des haies
*#Ton rire
*#Ton rire
*#Le ruisseau
*#Le Ruisseau
*#Aumone
*#Aumône
*#Nostalgie d'autrefois
*#Nostalgie d'autrefois
*#Lied platonique
*#Lied platonique
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*#La gloire du mensonge
*#La gloire du mensonge
*#Avatar
*#Avatar
{{Wikisource|titre=Chansons rouges|lien=Livre:Boukay - Chansons rouges, Flammarion.djvu}}, [[1896]], Flammarion, texte de M. [[Maurice Couyba|Boukay]]/ illustration [[Théophile Alexandre Steinlen]]
* {{Wikisource|titre=Chansons rouges|lien=Livre:Boukay - Chansons rouges, Flammarion.djvu}}, [[1896]], Flammarion, texte de M. [[Maurice Couyba|Boukay]]/illustration [[Théophile Alexandre Steinlen]]
*#Chanson de Misère
*#Chanson de Misère
*#Chanson du Rémouleur
*#Chanson du Rémouleur
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*#Noël rouge
*#Noël rouge
*#La Voleuse
*#La Voleuse
*#Les quatre Dames
*#Les Quatre Dames
*#La Chanson du pauvre chanteur
*#La Chanson du pauvre chanteur
*#L’Agonie de l’Artiste
*#L’Agonie de l’Artiste
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*#L’Étoile rouge
*#L’Étoile rouge
*#Le Soleil rouge
*#Le Soleil rouge
*[[1896]] ''Chansons de cœur'' (ed. Ollendorff, poésie d'Emile Antoine, couverture [[Théophile Alexandre Steinlen|Steinlein]])
*[[1896]] ''Chansons de cœur'' (éd. Ollendorff, poésie d’Émile Antoine, couverture [[Théophile Alexandre Steinlen|Steinlein]])
*[[1898]] ''Chansons Fragiles'' ( ed Flammarion, poèmes de Paul Romilly)
*[[1898]] ''Chansons Fragiles'' (éd. Flammarion, poèmes de Paul Romilly)
*[[1900]] ''Les ritournelles'' ( ed Baudoux, poèmes de Paul Moselle), réédition en 1915 ed. Vanier : 20 chansons
*[[1900]] ''Les ritournelles'' (éd. Baudoux, poèmes de Paul Moselle) ; réédition en 1915, éd. Vanier : 20 chansons
*(?) ''Les chansons nouvelles'' (Ed. Enoch poèmes de Emile Antoine, Andre Barde, Maurice Boukay, J-L Croze, Leon Durocher, L Hérel, Paul Marroc, Henri Murger, Camille Soubise) : 15 chansons (dont 4 Les cloches / 8 pourquoi files tu )
*(?) ''Les chansons nouvelles'' (éd. Enoch poèmes de Émile Antoine, Andre Barde, Maurice Boukay, J-L Croze, Leon Durocher, L. Hérel, Paul Marroc, Henri Murger, Camille Soubise) : 15 chansons (dont 4 Les cloches / 8 pourquoi files-tu)
*[[1906]] ''le Chansonnier Marcel Legay ; Les dix plus grand succès''
*[[1906]] ''le Chansonnier Marcel Legay ; Les dix plus grand succès''
**La Musique pour Tous (portrait dessiné par Lucien Victor Guirand de Scevola).
**La Musique pour Tous (portrait dessiné par Lucien Victor Guirand de Scevola).
**Chanson de Fou (paroles de André Barde) / Et voilà pourquoi Madeleine ou l'école buissonière (paroles de Léon Durocher) / le Bleu des Bleuets (paroles de Edmond Haraucourt)
**Chanson de Fou (paroles de André Barde) / Et voilà pourquoi Madeleine ou l'école buissonnière<ref>{{Lien web|titre=Et voila pourquoi Madeleine ou l’École buissonnière : chanson|url=https://bibliotheques-specialisees.paris.fr/ark:/73873/pf0001493615/v0001.simple.selectedTab=thumbnail|site=Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris|consulté le=2018-02-15}}</ref> (paroles de Léon Durocher) / le Bleu des Bleuets (paroles de Edmond Haraucourt)
**le chapelet d'amour (paroles de Villemer et H.Ryon) / Jean-Pierre (paroles de Richepin)
**le chapelet d'amour (paroles de Villemer et H.Ryon) / Jean-Pierre (paroles de Richepin)
**le serment trahi (paroles de [[Gabriel Montoya|G. Montoya]]) / premier aveu (paroles de Marcel Legay) / les muguets blancs (paroles de Jehan Sarrazin)
**le serment trahi (paroles de [[Gabriel Montoya|G. Montoya]]) / premier aveu (paroles de Marcel Legay) / les muguets blancs (paroles de Jehan Sarrazin)
**Y a d'la gloire (paroles de [[Léon Durocher]]) / mes moutons (poésie de Charles Quinel)
**Y a d'la gloire (paroles de [[Léon Durocher]]) / mes moutons (poésie de Charles Quinel)
*''Autres chansons:''
*''Autres chansons:''
**Sur des textes de [[Léon Durocher]]: le marchand de clous d'or (1903) / la Montmartroise
**Sur des textes de [[Léon Durocher]] : Le Marchand de clous d'or (1903) / la Montmartroise
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**de ses propres textes : Écoute ô mon cœur (éd Braun-Philippo 1904) / L'Heure du rendez vous (illustration Steinlein)
**À la dérive (collection Grimaud, poème de [[Jean Richepin]], 1889) / Mes moutons (texte Charles Quinel.ed joubert) / Le gueux (?) / La chanson des couleurs ( texte Y. Lug) /
**À la dérive (collection Grimaud, poème de [[Jean Richepin]], 1889) / Mes moutons (texte Charles Quinel. éd. Joubert) / Le gueux (?) / La chanson des couleurs (texte Y. Lug) /
**La sainte bohème (ed. imprimerie des annales, 1894,texte [[Théodore de Banville]]) / Sans rien dire ( texte Moselle, ed. Rouart)
**La sainte bohème (ed. imprimerie des Annales, 1894, texte [[Théodore de Banville]]) / Sans rien dire (texte Moselle, éd. Rouart)


== Notes et références ==
== Notes et références ==
{{Références}}
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== Liens externes ==
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* Le [https://marcel-legay.com site officiel] de Marcel Legay, créé par son petit-neveu [https://www.marcel-legay.com/sample-page/lauteur-du-site/ Yves Bertrand], est très complet en termes de biographie et de production artistique (liste des 872 chansons composées ; liste des 196 interprétations des chansons du maître, enregistrées entre 1898 et 2019 ; liste des livres de chansons ; liste des cabarets artistiques et cafés-concerts{{etc.}}).


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Dernière version du 24 octobre 2024 à 19:13

Marcel Legay
Description de cette image, également commentée ci-après
Marcel Legay par Fernand Fau dans Les Hommes d'Aujourd'hui n°415
Informations générales
Nom de naissance Arthur Jacques Joseph Legay
Naissance
Ruitz, Pas-de-Calais
Décès (à 63 ans)
Paris 9e
Activité principale auteur-compositeur-interprète
Genre musical chanson française
Instruments Chant
Années actives 18761915
Marcel Legay par Henri-Gabriel Ibels (1893).

Arthur Jacques Joseph Legay dit Marcel Legay, né le à Ruitz (Pas-de-Calais) et mort le à Paris 9e, est un chansonnier français[1]

Il était surnommé « le barde au bouc noir » ou encore le « chauve chevelu ». Il est considéré comme le précurseur des chansonniers de Montmartre[2].

Marcel Legay est issu d'une famille de porions du Pas-de-Calais. À la suite de la déclaration de la guerre franco-allemande de 1870, il s'engage au 20e chasseurs à pied, puis termine son service dans la musique du 43e régiment d'infanterie de Lille en tant que clarinettiste[4].

Il part ensuite s'installer à Paris en 1876 où il commence à chanter et vendre ses chansons dans les rues de Montmartre et du quartier latin.

En 1881, il commence à chanter au Chat Noir alors que celui-ci venait d'ouvrir ses portes. Avec les hydropathes, dont il fait partie depuis 1879, il rejoint le groupe qui vient de faire de ce cabaret son lieu de prédilection. Il côtoie à cette période Aristide Bruant[5], Eugénie Buffet et Alphonse Allais.

En 1882, il met en musique la Chanson du semeur[6], chanson engagée de Jean Baptiste Clément (connu pour Le Temps des cerises) à l'Eldorado.

En 1885, il ouvre le cabaret de la Franche Lippée[7] rue des Abbesses. Il se produit souvent dans différents cabarets comme les Quat'z'arts, le Chien Noir, le Lapin Agile, le moulin de la Galette. Il ouvrira plusieurs cabarets : l'Alouette (1899), le cabaret du Grillon (190 ?), les Noctambules (1904). Il est très ami avec Jules Jouy, compose beaucoup de musique pour Maurice Boukay dont celles publiées dans le livre Chansons rouges (Flammarion-1896). Innovateur artistique avec les superbes albums de musique Toute la Gamme (1886) et Les Rondes du Valet de carreau (1887), il mettra en musique des pages de prose tirées de Maupassant, Hugo, Louise Micheletc. au cours de l'événement artistique exceptionnel "Prose en Musique - Audition unique", donné salle Kriegelstein en 1889.

Quelques chansons resteront populaires :

La plupart des illustrations de ses chansons sont l'œuvre de Steinlen.

Il se mariera avec Berthe Duthier.

Il meurt le [8]. Il repose avec sa femme au cimetière Saint-Vincent à Paris.

Tombe de Marcel Legay (cimetière Saint-Vincent).

Ses œuvres

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  • 1886 Toute la gamme (éd. Brandus) 15 chansons
  • 1887 Les Rondes du valet de carreau (Marpon et Flammarion, Texte George Auriol, illustration Steinlein) / (réédition 1910, éd. librairie de la bonne chanson)
    1. Le Valet de carreau
    2. Chanson du roy et de la reine
    3. La Poupée
    4. La Petite Bobotte
    5. Le Marchand de sable
    6. Buvons du lait
    7. Chanson des adieux
    8. La Chanson des fous
  • Chansons du peuple (éd. Enoch) texte de M. Boukay/illustration Steinlein
    • Première série
      1. Chanson des petits mendiants
      2. La chanson du myosotis
      3. La chanson de la violette
      4. La chanson de Floréal
      5. La chanson de Vendémiaire
      6. Chanson de l'hyménée (voix élevées)
    • Deuxième série
      1. La chanson de Messidor
      2. La chanson de Brumaire
      3. La chanson de germinal
      4. La chanson de Ventôse
      5. La chanson de fructidor
      6. La chanson de Prairial (voix élevées) / 6bis. la même (pour voix grave)
  • 1895 Chansons cruelles chansons douces (poèmes d'André Barde, ed. Paul Ollendorff)
    1. Le Bouquet
    2. Chanson de fou
    3. Turlurette
    4. La Dame aux yeux crevés
    5. Ton cimetière
    6. Le Bouclier en peau de femme
    7. Représailles
    8. Sujétion
    9. Dernier madrigal
    10. La terrible vengeance
    11. Le Portrait
    12. Attente
    13. Vampirisme
    14. Hypocrisie
    15. Les 3 corbeaux
    16. Malgré tout !
    17. Le Cadavre
    18. Purification
    19. Mépris
    20. Au long des haies
    21. Ton rire
    22. Le Ruisseau
    23. Aumône
    24. Nostalgie d'autrefois
    25. Lied platonique
    26. Ton sein
    27. Chanson d'automne
    28. Chanson d'hiver
    29. Ta peau
    30. Au soleil
    31. Coin du feu
    32. La gloire du mensonge
    33. Avatar
  • Chansons rouges (Wikisource), 1896, Flammarion, texte de M. Boukay/illustration Théophile Alexandre Steinlen
    1. Chanson de Misère
    2. Chanson du Rémouleur
    3. Chanson de l’Oubli
    4. Chanson de l’Aiguille
    5. La Forêt rouge
    6. La Vigne rouge
    7. La Cité rouge
    8. Le Moulin rouge
    9. Noël rouge
    10. La Voleuse
    11. Les Quatre Dames
    12. La Chanson du pauvre chanteur
    13. L’Agonie de l’Artiste
    14. Nocturne rouge
    15. Aubade rouge
    16. Fermez la porte
    17. En face
    18. Les Ventres
    19. Chanson de Nature
    20. Le Mot passé
    21. La Dernière Bastille
    22. La Chanson du Laboureur
    23. Le Lys rouge
    24. Les Chardons
    25. Les Pissenlits
    26. Chanson des Maréchaux
    27. Et puis après
    28. Le roi Plutus
    29. L’Homme de bronze
    30. Tu t’en iras les pieds devant
    31. La Madeleine
    32. La Femme libre
    33. Le Coq rouge
    34. Reine du Monde
    35. L’Étoile rouge
    36. Le Soleil rouge
  • 1896 Chansons de cœur (éd. Ollendorff, poésie d’Émile Antoine, couverture Steinlein)
  • 1898 Chansons Fragiles (éd. Flammarion, poèmes de Paul Romilly)
  • 1900 Les ritournelles (éd. Baudoux, poèmes de Paul Moselle) ; réédition en 1915, éd. Vanier : 20 chansons
  • (?) Les chansons nouvelles (éd. Enoch poèmes de Émile Antoine, Andre Barde, Maurice Boukay, J-L Croze, Leon Durocher, L. Hérel, Paul Marroc, Henri Murger, Camille Soubise) : 15 chansons (dont 4 Les cloches / 8 pourquoi files-tu)
  • 1906 le Chansonnier Marcel Legay ; Les dix plus grand succès
    • La Musique pour Tous (portrait dessiné par Lucien Victor Guirand de Scevola).
    • Chanson de Fou (paroles de André Barde) / Et voilà pourquoi Madeleine ou l'école buissonnière[9] (paroles de Léon Durocher) / le Bleu des Bleuets (paroles de Edmond Haraucourt)
    • le chapelet d'amour (paroles de Villemer et H.Ryon) / Jean-Pierre (paroles de Richepin)
    • le serment trahi (paroles de G. Montoya) / premier aveu (paroles de Marcel Legay) / les muguets blancs (paroles de Jehan Sarrazin)
    • Y a d'la gloire (paroles de Léon Durocher) / mes moutons (poésie de Charles Quinel)
  • Autres chansons:
    • Sur des textes de Léon Durocher : Le Marchand de clous d'or (1903) / la Montmartroise
    • de ses propres textes : Écoute ô mon cœur (éd Braun-Philippo 1904) / L'Heure du rendez vous (illustration Steinlein)
    • À la dérive (collection Grimaud, poème de Jean Richepin, 1889) / Mes moutons (texte Charles Quinel. éd. Joubert) / Le gueux (?) / La chanson des couleurs (texte Y. Lug) /
    • La sainte bohème (ed. imprimerie des Annales, 1894, texte Théodore de Banville) / Sans rien dire (texte Moselle, éd. Rouart)

Notes et références

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  1. 10 ans de bohème, Emile Goudeau, Édition Champ Vallon 2000,p. 517
  2. archives/grande encyclopédie Larousse, ed 1971-1976, p. 2826.
  3. Yves Bertrand, Le chansonnier Marcel Legay : Le son d'une belle âme, L'Harmattan, coll. « Cabaret », 2015.
  4. Leon De Bercy Montmartre et ses chansons, H. Daragon éditeur (Paris-1902).
  5. La chanson de proximité: caveaux cabarets et autres petits lieux, Michèle Trihoreau, l'Harmattan 2010, p47
  6. Robert Brécy, La chanson de la commune: Chansons et poèmes inspirés par la commune de 1871, les éditions ouvrières, 1991.
  7. (en) Joel Schechter, Popular Theatre: A sourcebook, 2003, p. 183.
  8. L'Express du midi, 18 mars 1915.
  9. « Et voila pourquoi Madeleine ou l’École buissonnière : chanson », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )

Liens externes

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