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En 1885 il ouvre le cabaret de la Franche Lippée<ref>English, Joel Schechter, Poular Theatre: A sourcebook p183 2003</ref> rue des Abbesses où l'on met en musique des pages de prose tirées de Maupassant, Hugo, Louise Michel. Il se produit souvent dans différents cabarets comme les Quat'z'arts, le Chien Noir, le [[Au Lapin Agile|Lapin Agile]], le [[moulin de la galette]]. Il ouvrira plusieurs cabarets : l'Alouette (1899), le cabaret du Grillon (190?), les Noctambules (1904). Il est très ami avec [[Jules Jouy]], compose beaucoup de musique pour [[Maurice Couyba|Maurice Boukay]] dont celles publiées dans le livre ''Chansons rouges'' (Flammarion-1896) |
En 1885 il ouvre le cabaret de la Franche Lippée<ref>English, Joel Schechter, Poular Theatre: A sourcebook p183 2003</ref> rue des Abbesses où l'on met en musique des pages de prose tirées de Maupassant, Hugo, Louise Michel. Il se produit souvent dans différents cabarets comme les Quat'z'arts, le Chien Noir, le [[Au Lapin Agile|Lapin Agile]], le [[moulin de la galette]]. Il ouvrira plusieurs cabarets : l'Alouette (1899), le cabaret du Grillon (190?), les Noctambules (1904). Il est très ami avec [[Jules Jouy]], compose beaucoup de musique pour [[Maurice Couyba|Maurice Boukay]] dont celles publiées dans le livre ''Chansons rouges'' (Flammarion-1896) |
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* ''Le bleu des bleuets'' (paroles [[Edmond Haraucourt|E.Haraucourt]]) chantée par [[Georges Brassens]] ou [[Mathé Altéry]]. |
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* ''Écoute ô mon cœur''(1904) aussi appelée chanson du pays d'Artois. |
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* ''Va danser'' enregistré en 1936 par [[Édith Piaf]]. |
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Version du 7 juin 2018 à 16:28
Nom de naissance | Legay Arthur Jacques Joseph |
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Naissance |
Ruitz, Pas-de-Calais |
Décès |
(à 63 ans) Paris |
Activité principale | auteur-compositeur-interprète |
Genre musical | chanson française |
Instruments | Chant |
Années actives | 1876–1915 |
Marcel Legay (8 novembre 1851 à Ruitz-15 mars 1915 à Paris), de son vrai nom Joseph Arthur Jacques Legay, était un chansonnier français[1]
Il était surnommé « le barde au bouc noir » ou encore le « chauve chevelu ». Il est considéré comme le précurseur des chansonniers de Montmartre[2].
Biographie
Marcel Legay est issu d'une famille de porions dans le Pas-de-Calais. À la suite de la déclaration de la guerre franco-allemande de 1870, il s'engage au 20e chasseurs à pied, puis termine son service dans la musique du 43e régiment d'infanterie de Lille en tant que clarinettiste[3].
Il part ensuite s'installer à Paris en 1876 où il commence à chanter et vendre ses chansons dans les rues de Montmartre et du quartier latin.
Vers 1881 il commence à chanter au Chat Noir alors que celui-ci venait d'ouvrir ses portes. Il rejoint le groupe des hydropathes, qui a fait de ce cabaret son lieu de prédilection. Il côtoie à cette période Aristide Bruant[4], Eugénie Buffet et Alphonse Allais.
En 1882 il met en musique la Chanson du semeur[5], chanson engagée de Jean-Baptiste Clément (connu pour Le Temps des cerises) à l'Eldorado
En 1885 il ouvre le cabaret de la Franche Lippée[6] rue des Abbesses où l'on met en musique des pages de prose tirées de Maupassant, Hugo, Louise Michel. Il se produit souvent dans différents cabarets comme les Quat'z'arts, le Chien Noir, le Lapin Agile, le moulin de la galette. Il ouvrira plusieurs cabarets : l'Alouette (1899), le cabaret du Grillon (190?), les Noctambules (1904). Il est très ami avec Jules Jouy, compose beaucoup de musique pour Maurice Boukay dont celles publiées dans le livre Chansons rouges (Flammarion-1896)
Quelques chansons resteront populaires :
- Le bleu des bleuets (paroles E.Haraucourt) chantée par Georges Brassens ou Mathé Altéry.
- Écoute ô mon cœur(1904) aussi appelée chanson du pays d'Artois.
- Va danser enregistré en 1936 par Édith Piaf.
La plupart des illustrations de ses chansons sont l'œuvre de Steinlen.
Il se mariera avec Berthe Duthier.
Il meurt le 15 mars 1915 [7]. Il repose avec sa femme au cimetière Saint-Vincent.
Ses œuvres
- 1886 Toute la gamme (ed brandus) 15 chansons
- 1887 Les rondes du valet de carreau (Marpon et Flammarion, Texte George Auriol, illustration Steinlein) / (réédition 1910, éd. librairie de la bonne chanson)
- Le valet de carreau
- Chanson du roy et de la reine
- La poupée
- La petite bobotte
- Le marchand de sable
- Buvons du lait
- Chanson des adieux
- La chanson des fous
- Chansons du peuple (ed Enoch) texte de M. Boukay/illustration Steinlein
- Première série
- ?
- La chanson du myosotis
- ?
- ?
- ?
- ?
- Chanson de l'hyménée ( voix élevées)
- Deuxième série
- La chanson de Messidor
- La chanson de Brumaire
- La chanson de germinal
- La chanson de Ventôse
- La chanson de fructidor
- La chanson de Prairial (voix élevées) / 6bis. la même (pour voix grave)
- Première série
- 1895 Chansons cruelles chansons douces (poèmes d'André Barde, ed. Paul Ollendorff)
- Le bouquet
- Chanson de fou
- Turlurette
- La dame aux yeux crevés
- Ton cimetière
- Le bouclier en peau de femme
- Représailles
- Sujétion
- Dernier madrigal
- La terrible vengeance
- Le portrait
- Attente
- Vampirisme
- Hypocrisie
- Les 3 corbeaux
- Malgré tout!
- Le cadavre
- Purification
- Mépris
- Au long des haies
- Ton rire
- Le ruisseau
- Aumone
- Nostalgie d'autrefois
- Lied platonique
- Ton sein
- Chanson d'automne
- Chanson d'hiver
- Ta peau
- Au soleil
- Coin du feu
- La gloire du mensonge
- Avatar
- Chansons rouges (Wikisource), 1896, Flammarion, texte de M. Boukay/illustration Théophile Alexandre Steinlen
- Chanson de Misère
- Chanson du Rémouleur
- Chanson de l’Oubli
- Chanson de l’Aiguille
- La Forêt rouge
- La Vigne rouge
- La Cité rouge
- Le Moulin rouge
- Noël rouge
- La Voleuse
- Les quatre Dames
- La Chanson du pauvre chanteur
- L’Agonie de l’Artiste
- Nocturne rouge
- Aubade rouge
- Fermez la porte
- En face
- Les Ventres
- Chanson de Nature
- Le Mot passé
- La Dernière Bastille
- La Chanson du Laboureur
- Le Lys rouge
- Les Chardons
- Les Pissenlits
- Chanson des Maréchaux
- Et puis après
- Le roi Plutus
- L’Homme de bronze
- Tu t’en iras les pieds devant
- La Madeleine
- La Femme libre
- Le Coq rouge
- Reine du Monde
- L’Étoile rouge
- Le Soleil rouge
- 1896 Chansons de cœur (ed. Ollendorff, poésie d'Emile Antoine, couverture Steinlein)
- 1898 Chansons Fragiles (ed Flammarion, poèmes de Paul Romilly)
- 1900 Les ritournelles (ed Baudoux, poèmes de Paul Moselle), réédition en 1915 ed. Vanier : 20 chansons
- (?) Les chansons nouvelles (Ed. Enoch poèmes de Emile Antoine, Andre Barde, Maurice Boukay, J-L Croze, Leon Durocher, L Hérel, Paul Marroc, Henri Murger, Camille Soubise) : 15 chansons (dont 4 Les cloches / 8 pourquoi files-tu)
- 1906 le Chansonnier Marcel Legay ; Les dix plus grand succès
- La Musique pour Tous (portrait dessiné par Lucien Victor Guirand de Scevola).
- Chanson de Fou (paroles de André Barde) / Et voilà pourquoi Madeleine ou l'école buissonière[8] (paroles de Léon Durocher) / le Bleu des Bleuets (paroles de Edmond Haraucourt)
- le chapelet d'amour (paroles de Villemer et H.Ryon) / Jean-Pierre (paroles de Richepin)
- le serment trahi (paroles de G. Montoya) / premier aveu (paroles de Marcel Legay) / les muguets blancs (paroles de Jehan Sarrazin)
- Y a d'la gloire (paroles de Léon Durocher) / mes moutons (poésie de Charles Quinel)
- Autres chansons:
- Sur des textes de Léon Durocher : le marchand de clous d'or (1903) / la Montmartroise
- de ses propres textes : Écoute ô mon cœur (ed Braun-Philippo 1904) / l'heure du rendez vous ( illustration Steinlein)
- À la dérive (collection Grimaud, poème de Jean Richepin, 1889) / Mes moutons (texte Charles Quinel.ed joubert) / Le gueux (?) / La chanson des couleurs ( texte Y. Lug) /
- La sainte bohème (ed. imprimerie des annales, 1894,texte Théodore de Banville) / Sans rien dire ( texte Moselle, ed. Rouart)
Notes et références
- 10 ans de bohème, Emile Goudeau,Édition Champ Vallon 2000,p. 517
- archives/grande encyclopédie Larousse ed 1971-1976 p. 2826
- Leon De Bercy "Montmartre et ses chansons" H. Daragon éditeur (Paris-1902)
- La chanson de proximité: caveaux cabarets et autres petits lieux, Michèle Trihoreau, l'Harmattan 2010, p47
- Robert Brécy, La chanson de la commune: Chansons et poèmes inspirés par la commune de 1871, les éditions ouvrières,1991
- English, Joel Schechter, Poular Theatre: A sourcebook p183 2003
- l'express du midi, 18 mars 1915
- « Et voila pourquoi Madeleine ou l'Ecole buissonnière : chanson », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )