Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

Mario Camerini

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Mario Camerini
Description de l'image Mario-Camerini.png.
Nom de naissance Mario Paolo Giorgio Camerini[1]
Naissance
Rome (Latium), Italie
Nationalité Drapeau de l'Italie Italienne
Décès (à 85 ans)
Gardone Riviera (Lombardie), Italie
Profession Réalisateur

Mario Camerini, né le à Rome et mort le à Gardone Riviera, en Lombardie est un réalisateur Italien.

Mario Camerini est d'abord l'assistant d'Augusto Genina, son cousin. Il avait été officier de bersaglieri et a fait des études de droit.

Son premier film est un documentaire sur le cirque : Jolly, clown da circo (1923), puis il réalise l'un des derniers Maciste muets et une œuvre exaltant la présence italienne en Libye, Kiff Tebbi. Il s'affirme dans des comédies sentimentales, mais point dénuées d'humour et de distanciation. De ce point de vue, il est considéré par les historiens du cinéma, comme le meilleur représentant - avec Alessandro Blasetti - du cinéma italien de l'ère mussolinienne[2]. Il révèle les dons de comédien de Vittorio De Sica dans Les Hommes, quels mufles !.

« Ses récits au ton feutré anticipent certains aspects du néo-réalisme et son antifascisme discret lui a permis, mis à part dans Il grande appello (1936), de résister à l'idéologie dominante. »[3] « Il a été le confesseur des classes moyennes, scrutant avec un art toujours plus prudent le cœur des fidèles pour y trouver de moindres péchés ; il ne s'est jamais préoccupé de raconter leurs fureurs secrètes, de les placer face aux grands problèmes de l'existence », estime, pour sa part, Carlo Lizzani[4].

Filmographie

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (it) « Acte de naissance no 801 », sur Archives de Rome, (consulté le )
  2. voir article sur Alessandro Blasetti. Jean A. Gili écrit également : « Pendant les années trente et au début des années quarante, Mario Camerini a représenté ce que le cinéma italien - compte tenu d'une atmosphère culturelle peu exaltante - pouvait donner de meilleur. » in : Le cinéma italien à l'ombre des faisceaux, (1922-1945), Institut Jean-Vigo, 1990.
  3. J. A. Gili : op. cit.
  4. cité par Georges Sadoul in : Dictionnaire des cinéastes, Microcosme/Éditions du Seuil, première édition 1965, à partir de l'ouvrage de C. Lizzani : Storia del Cinema Italiano 1895-1961, Florence, 1961.

Liens externes

[modifier | modifier le code]