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[[Robert le Pieux]], donne la ville et le [[comté de Melun]] au [[Bouchard Ier de Vendôme|comte Bouchard]] qui, se retirant quelques temps après à l'abbaye de Saint-Maur-les-Fossés, le confie au [[vicomte de Melun]]. En [[991]], ce dernier se laissant séduire par les promesses du [[comte de Chartres]] [[Eudes Ier de Blois]], lui cède la ville qui appartenait à [[Bouchard Ier de Vendôme|Bouchard le Vénérable]], [[Liste des comtes de Vendôme|comte de Vendôme]] et de Melun depuis son [[mariage]] avec [[Élisabeth de Melun]]. [[Bouchard Ier de Vendôme|Bouchard le Vénérable]], étant un fidèle du [[roi de France]], une [[alliance]] fut montée avec le roi de France [[Robert le Pieux]], [[Foulque III d'Anjou|Foulque Nerra]] gendre de Bouchard et [[Richard Ier de Normandie]] qui assiégèrent la ville pendant plusieurs mois. Une fois la ville prise, le roi fait réparer les dégâts causés à la ville qui prend de l'extension sur la rive droite. L'église Saint-Aspais est construite, l'[[abbaye de Saint-Père]] est rétablie et le bourg Saint-Aspais s'étend. On y construit également les églises Saint Liesne et Saint-Barthélemy, qui ont aujourd'hui disparues. Les premiers rois [[capétiens]] résident souvent à Melun tandis que Melun se dote d'un [[château fort]] en pierre situé sur la pointe de l'île Saint-Étienne (celui-ci disparaîtra définitivement vers [[1833]]). Melun sera durant 300 ans le lieu de séjour ordinaire des rois, des princes et des seigneurs. [[Henri Ier de France]] en fait sa demeure de prédilection. La ville est par la suite désolée par la [[peste]] et la famine.<br />
[[Robert le Pieux]], donne la ville et le [[comté de Melun]] au [[Bouchard Ier de Vendôme|comte Bouchard]] qui, se retirant quelques temps après à l'abbaye de Saint-Maur-les-Fossés, le confie au [[vicomte de Melun]]. En [[991]], ce dernier se laissant séduire par les promesses du [[comte de Chartres]] [[Eudes Ier de Blois]], lui cède la ville qui appartenait à [[Bouchard Ier de Vendôme|Bouchard le Vénérable]], [[Liste des comtes de Vendôme|comte de Vendôme]] et de Melun depuis son [[mariage]] avec [[Élisabeth de Melun]]. [[Bouchard Ier de Vendôme|Bouchard le Vénérable]], étant un fidèle du [[roi de France]], une [[alliance]] fut montée avec le roi de France [[Robert le Pieux]], [[Foulque III d'Anjou|Foulque Nerra]] gendre de Bouchard et [[Richard Ier de Normandie]] qui assiégèrent la ville pendant plusieurs mois. Une fois la ville prise, le roi fait réparer les dégâts causés à la ville qui prend de l'extension sur la rive droite. L'église Saint-Aspais est construite, l'[[abbaye de Saint-Père]] est rétablie et le bourg Saint-Aspais s'étend. On y construit également les églises Saint Liesne et Saint-Barthélemy, qui ont aujourd'hui disparues. Les premiers rois [[capétiens]] résident souvent à Melun tandis que Melun se dote d'un [[château fort]] en pierre situé sur la pointe de l'île Saint-Étienne (celui-ci disparaîtra définitivement vers [[1833]]). Melun sera durant 300 ans le lieu de séjour ordinaire des rois, des princes et des seigneurs. [[Henri Ier de France]] en fait sa demeure de prédilection. La ville est par la suite désolée par la [[peste]] et la famine.<br />
[[Robert II de France|Robert II]], roi de France décède en [[1031]] dans le château de Melun et sa veuve [[Constance d'Arles]], y meurt en [[1032]] et leur fils [[Henri Ier de France|Henri]] en fait sa demeure principale.<br />
[[Robert II de France|Robert II]], roi de France décède en [[1031]] dans le château de Melun et sa veuve [[Constance d'Arles]], y meurt en [[1032]] et leur fils [[Henri Ier de France|Henri]] en fait sa demeure principale.<br />
Quand [[Abélard]] est chassé de Paris en [[1102]], c'est à Melun qu'il vient poursuivre son enseignement. Le roi de France [[Philippe Ier de France|Philippe I{{er}}]] demeure et meurt au château de Melun le {{Date|30|juillet|1108}}. Son fils [[Louis le Gros]] et son petit-fils [[Louis VII de France|Louis VII]] y résident également. Sous le règne de ce dernier la ville croit rapidement et en [[1178]] une chârtre est accordée aux habitants contre les exactions des officiers royaux donnant ainsi au commerce et à l'industrie plus de sécurité. La cité est également un centre intellectuel renommé grâce au écoles de Saint-Père et d'Abailard. Les trois quartiers de la ville sont fortifiés à la fin du {{XIIe siècle}} : Saint-Aspais au nord, l'île Saint-Étienne au centre et Saint-Ambroise au sud. Les fortifications disparaîtront totalement au cours du XIX{{ème}} siècle. La reine de France Blanche de Castille, épouse de Louis VIII le Lion et mère de Louis IX ou Saint-Louis y meurt le 27 novembre 1252.
Quand [[Abélard]] est chassé de Paris en [[1102]], c'est à Melun qu'il vient poursuivre son enseignement. Le roi de France [[Philippe Ier de France|Philippe I{{er}}]] demeure et meurt au château de Melun le {{Date|30|juillet|1108}}. Son fils [[Louis le Gros]] et son petit-fils [[Louis VII de France|Louis VII]] y résident également. Sous le règne de ce dernier la ville croit rapidement et en [[1178]] une chârtre est accordée aux habitants contre les exactions des officiers royaux donnant ainsi au commerce et à l'industrie plus de sécurité. La cité est également un centre intellectuel renommé grâce au écoles de Saint-Père et d'Abailard. <br />Philippe Auguste naît le [[21 août]] [[1165]] soit à Melun, soit à l'[[abbaye du Jard]] ou encore à [[Gonesse]]; on sait par contre qu'il demeure de temps en temps dans la ville accordant aux [[Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem]], qui y séjournaient déjà, une maison, des champs et des vignes qui leur permirent de construire un établissement important<ref>[http://www.hospitaliers-de-saint-jean-de-jerusalem.org/Commanderies/index.php?page=commanderies_M Les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem à Melun]</ref>.
Les trois quartiers de la ville sont fortifiés à la fin du {{XIIe siècle}} : Saint-Aspais au nord, l'île Saint-Étienne au centre et Saint-Ambroise au sud. Les fortifications disparaîtront totalement au cours du XIX{{ème}} siècle. <br />
[[Louis VIII de France|Louis VIII]] et [[Louis IX de France|Louis IX]] passent régulièrement à Melun mais n'y séjournent pas. La reine de France [[Blanche de Castille]], épouse de Louis VIII le Lion et mère de [[Louis IX de France|Louis IX]], qui se plaisait beaucoup à Melun y meurt le [[27 novembre]] [[1252]]. En 1255, la ville fut le lieu de réjouissance des noces de [[Thibaut V de Champagne]] avec [[Isabelle de France (1242-1271)|Isabelle]] la fille de [[Saint Louis]].


Au [[Moyen Âge]], Melun est le siège d'une [[châtellenie]]. En [[1420]], Melun soutient un [[siège (militaire)|siège]] mémorable devant les [[Angleterre|Anglais]] et les [[Bourguignons]]. Malgré une résistance acharnée, la famine cause finalement la chute de la ville. La ville en tire d'ailleurs sa [[devise (phrase)|devise]] : ''Fides muris usque ad mures'' (en [[français]] : ''Fidèles aux murs jusqu'à manger des rats''). Le [[département français|département]] de [[Seine-et-Marne]] est formé le {{Date|4|mars|1790}} par assemblage de parties de l'[[Île-de-France]], de la [[Brie (région)|Brie]], de la [[Champagne (province historique)|Champagne]] et du [[Gâtinais]]. Melun devient sa [[préfecture]].
Au [[Moyen Âge]], Melun est le siège d'une [[châtellenie]]. En [[1420]], Melun soutient un [[siège (militaire)|siège]] mémorable devant les [[Angleterre|Anglais]] et les [[Bourguignons]]. Malgré une résistance acharnée, la famine cause finalement la chute de la ville. La ville en tire d'ailleurs sa [[devise (phrase)|devise]] : ''Fides muris usque ad mures'' (en [[français]] : ''Fidèles aux murs jusqu'à manger des rats''). Le [[département français|département]] de [[Seine-et-Marne]] est formé le {{Date|4|mars|1790}} par assemblage de parties de l'[[Île-de-France]], de la [[Brie (région)|Brie]], de la [[Champagne (province historique)|Champagne]] et du [[Gâtinais]]. Melun devient sa [[préfecture]].

Version du 22 janvier 2012 à 13:33

Melun
Melun
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Melun (chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération Melun Val de Seine
Maire Gérard Millet (UMP)
Code postal 77000
Code commune 77288
Géographie
Coordonnées 48° 32′ 26″ nord, 2° 39′ 36″ est
Altitude Min. 37 m
Max. 102 m
Élections
Départementales Chef-lieu de deux cantons : Nord et Sud
Localisation
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Melun
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Melun
Liens
Site web www.ville-melun.fr

Melun est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne et la région Île-de-France. Elle est le siège de la préfecture et la troisième ville la plus peuplée du département après Chelles et Meaux. Ses habitants sont appelés les Melunais(e) (plus rarement Melunois ou Melodunois).

Géographie

Melun est situé à 41 km au sud-est de Paris, dans un méandre de la Seine, entre Brie et Gâtinais. La ville est constituée de trois parties : l'île Saint-Étienne, sur la Seine ; la rive sud, convexe, constituée du quartier Saint-Ambroise et de la plaine de la Varenne, qui monte doucement vers la forêt de Fontainebleau ; et la rive nord, concave, qui voit confluer avec la Seine un petit affluent, l'Almont, et qui, de chaque côté de la vallée de l'Almont, monte à l'assaut du plateau de la Brie : à l'ouest ce sont les quartiers Saint-Aspais et Saint-Barthélemy, à l'est c'est le quartier Saint-Liesne.

Melun fait partie de la Communauté d'agglomération Melun Val de Seine

Communes limitrophes de Nom ?
Nom ?

Histoire

Prise de Melun par les Normands en 999. Grandes Chroniques de France, Jean Fouquet, f. 166v

Des armes, des instruments de pierre qui ont été trouvé dans la ville et dans les environs permettent de penser qu'il est probable que Melun fut le siège d'une agglomération de population dans les temps les plus anciens. La situation de l'île qui rendait la défense si facile et la proximité des forêts devait en faire un endroit recherché[1].

Melodunum est une ville dont la première trace écrite remonte à l'époque gauloise, dès 52 avant J.-C.. La ville, qui faisait alors partie du pays des Sénons, était enfermée dans l'île Saint-Etienne et reliée aux rives par 2 ponts. C'était une importante place forte gauloise qui fut toutefois prise facilement et saccagée, malgré la destruction des ponts, par Labiénus en 53 avant J.-C. lors de son expédition contre Lutèce, les défenseurs étant accourus au secours de Lutèce.
Durant la période gallo-romaine la ville s'étend sur la rive gauche. On a retrouvé un grand nombre de poteries, armes, statues, permettant de découvrir l'emplacement que la ville occupait et de reconnaitre les monuments qui s'y élevaient tels que un temple dédié à Mercure, un amphithéâtre, des thermes, un cimetière....[1]
Sur la table de Peutinger, elle est mentionnée sous le nom Meteglo[2].

Saint Pérotin[1] et Saint Aspais prêchent l'Évangile à Melun dès le IIIe siècle. Son nom moderne date du VIe siècle (latin Metlosedum). Durant les Grandes invasions, la partie gallo-romaine de la ville est abandonnée, ses monuments fournissant les matériaux pour la construction d'une muraille autour de l'île Saint-Etienne.

Le calme revenu, Clovis donne Melun à son favori Aurélien[3], qui avait réussi la négociation pour son mariage avec Clotilde et le fait duc de Melun[4]. La ville connaît alors un renouveau. Après la mort de Clovis, Melun échu en partage à Childebert Ier, roi de Paris. C'est à cette époque que Aspais vient continuer la christianisation de Melun[5] et de sa région.
Après avoir appartenue au royaume de Paris sous Clotaire Ier, Melun eut pour roi Caribert Ier puis à son décès Gontran roi de Bourgogne. On ne sait pas grand chose de l'histoire de Melun durant la période des rois fainéants si ce n'est que la ville eut beaucoup à souffrir des luttes fratricides entre les enfants de Clotaire. Elle fut assiégée par Chilpéric et fut traversée de nombreuse fois par les troupes des belligérants.

Sous le règne de Charlemagne le calme reviens, mais à sa mort la ville subit de nouveau la guerre civile entre les successeurs de l'Empereur puis les ravages des Normands. La richesse de la ville feront revenir les normands plusieurs fois. Leurs raids touchent cruellement la ville, en particulier en 845 et en 886.
En 845, vaillamment défendue par le comte Odon et Gérard de Roussillon, l'île, dernier refuge de la population tombe sous les coups des Normands. La ville est totalement saccagée et la ville gallo-romaine construite dans la plaine de La Varenne est incendiée et détruite de fond en comble. Les édifices religieux de l'île et de l'abbaye de Saint-Père subissent le même sort.
En 861 les Normands pillent Meaux, Melun et toute la région.
En 886, furieux d'avoir échoué devant Paris ils ravagent la ville.
En 909 une nouvelle bande ravage totalement la ville et la contrée[1].

Robert le Pieux, donne la ville et le comté de Melun au comte Bouchard qui, se retirant quelques temps après à l'abbaye de Saint-Maur-les-Fossés, le confie au vicomte de Melun. En 991, ce dernier se laissant séduire par les promesses du comte de Chartres Eudes Ier de Blois, lui cède la ville qui appartenait à Bouchard le Vénérable, comte de Vendôme et de Melun depuis son mariage avec Élisabeth de Melun. Bouchard le Vénérable, étant un fidèle du roi de France, une alliance fut montée avec le roi de France Robert le Pieux, Foulque Nerra gendre de Bouchard et Richard Ier de Normandie qui assiégèrent la ville pendant plusieurs mois. Une fois la ville prise, le roi fait réparer les dégâts causés à la ville qui prend de l'extension sur la rive droite. L'église Saint-Aspais est construite, l'abbaye de Saint-Père est rétablie et le bourg Saint-Aspais s'étend. On y construit également les églises Saint Liesne et Saint-Barthélemy, qui ont aujourd'hui disparues. Les premiers rois capétiens résident souvent à Melun tandis que Melun se dote d'un château fort en pierre situé sur la pointe de l'île Saint-Étienne (celui-ci disparaîtra définitivement vers 1833). Melun sera durant 300 ans le lieu de séjour ordinaire des rois, des princes et des seigneurs. Henri Ier de France en fait sa demeure de prédilection. La ville est par la suite désolée par la peste et la famine.
Robert II, roi de France décède en 1031 dans le château de Melun et sa veuve Constance d'Arles, y meurt en 1032 et leur fils Henri en fait sa demeure principale.
Quand Abélard est chassé de Paris en 1102, c'est à Melun qu'il vient poursuivre son enseignement. Le roi de France Philippe Ier demeure et meurt au château de Melun le . Son fils Louis le Gros et son petit-fils Louis VII y résident également. Sous le règne de ce dernier la ville croit rapidement et en 1178 une chârtre est accordée aux habitants contre les exactions des officiers royaux donnant ainsi au commerce et à l'industrie plus de sécurité. La cité est également un centre intellectuel renommé grâce au écoles de Saint-Père et d'Abailard.
Philippe Auguste naît le 21 août 1165 soit à Melun, soit à l'abbaye du Jard ou encore à Gonesse; on sait par contre qu'il demeure de temps en temps dans la ville accordant aux Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, qui y séjournaient déjà, une maison, des champs et des vignes qui leur permirent de construire un établissement important[6]. Les trois quartiers de la ville sont fortifiés à la fin du XIIe siècle : Saint-Aspais au nord, l'île Saint-Étienne au centre et Saint-Ambroise au sud. Les fortifications disparaîtront totalement au cours du XIXe siècle.
Louis VIII et Louis IX passent régulièrement à Melun mais n'y séjournent pas. La reine de France Blanche de Castille, épouse de Louis VIII le Lion et mère de Louis IX, qui se plaisait beaucoup à Melun y meurt le 27 novembre 1252. En 1255, la ville fut le lieu de réjouissance des noces de Thibaut V de Champagne avec Isabelle la fille de Saint Louis.

Au Moyen Âge, Melun est le siège d'une châtellenie. En 1420, Melun soutient un siège mémorable devant les Anglais et les Bourguignons. Malgré une résistance acharnée, la famine cause finalement la chute de la ville. La ville en tire d'ailleurs sa devise : Fides muris usque ad mures (en français : Fidèles aux murs jusqu'à manger des rats). Le département de Seine-et-Marne est formé le par assemblage de parties de l'Île-de-France, de la Brie, de la Champagne et du Gâtinais. Melun devient sa préfecture.

La rue Saint-Aspais et le tramway de Melun, au tout début du XXe siècle

Les ponts sur la Seine sont reconstruits dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et la première moitié du XIXe[7].

En 1944 la ville est victime d'un bombardement de représailles allemand[8]. De nombreuses maisons sont détruites. L'église Saint-Aspais est très gravement endommagée : le clocher est incendié, la nef détruite, l'orgue soufflé. Deux autres ponts et une pénétrante ont ensuite été réalisés dans les années 1970 pour permettre une meilleure circulation dans la ville de Melun.

Entretiens

Le , deux émissaires du GPRA : Ahmed Boumendjel et Mohamed Seddik Ben Yahia viennent participer à des pré-négociations avec le gouvernement français afin de décider de l'avenir de l'Algérie. Après l'échec de celles-ci, ils repartent le 29 juin[9].

Héraldique

  • D'azur semé de fleurs de lis d'or, au château donjonné de trois tours d'argent maçonné de sable, brochant sur le tout.

Le blason de la ville fait référence à l'époque médiévale puisque le roi de France Robert II meurt à Melun en 1031.

Devise

  • Fida muris usque ad mures : Fidèles aux murs jusqu'aux rats (c’est-à-dire jusqu'à manger des rats).

Administration

Voir:Liste des maires de Melun.

Liste des maires successifs depuis 1790
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 Nicolas Chamblain    
1791 1792 Jean-André Chapelle    
1792 1793 Sébastien-André Tarbé des Sablons   Imprimeur
1793 1796 Louis-Nicolas Estancelin    
1796   Sébastien-André Tarbé des Sablons (2e fois)   Imprimeur
1796   Jacques Duverger    
1796   Alexandre-Augustin Roussel    
1796 1797 Nicolas Charbonneau    
1797   Guillaume-Fiacre Gilbert    
1797 1798 Nicolas Charbonneau (2e fois)    
1798   Nicolas Passeleu    
1798 1799 Germain-Simon Ligier    
1799 1800 Nicolas-Alexis Royer    
1800   Sébastien-André Tarbe    
1800 1814 Jean-Baptiste Charles Thierry    
1814 1815 Nicolas Passeleu    
1815 1824 Georges-Nicolas Chamblain    
1824 1831 Bernard de la Fortelle    
1831 1832 Georges-Nicolas Chamblain (2e fois)    
1832 1835 Alexandre Drouyn    
1835 1837 Adrien Joseph Delacourtie    
1837 1843 Bernard de la Fortelle    
1843 1848 Charles Clément    
1848 1851 Jean Baptiste Félix Poyez   Avoué
1851 1852 Pierre-Athanase Cocteau   Notaire
1852 1853 François Guillerand    
1853 1854 Nicolas Denis Riant   Inspecteur d’académie
1854 1856 Michel Jean Baptiste Desprez    
1856 1871 Jean Baptiste Félix Poyez (2e fois)    
1871   Jean Baptiste Michel Nivet    
1871 1874 Ernest Bancel    
1874 1875 Jean Baptiste Michel Nivet (2e fois)    
1875 1877 Ernest Bancel (2e fois)   Médecin
1877   Jean-Baptiste Félix Poyez (3e fois)    
1877 1878 Eymard    
1878 1879 Ernest Aubergé   Ancien juge
1879 1891 Ernest Bancel (3e fois)   Médecin
1891 1901 Marc-François Balandreau    
1901 1909 Villeneuve    
1909 1919 Eugène Delaroue    
1919 1924 Henri Cravoisier   Chef d’entreprise
1924 1944 Gabriel Houdart    
1944 1945 André Hervieu   Assureur
1945   Jacquin   Chef de division honoraire
de la préfecture de Melun
1945 1947 Maxime Verdeaux   Architecte départemental
1947 1955 Gaston Tunc   Ancien avoué
1955 1959 Maxime Galland   Avocat
1959 1971 Jean Petit   Parfumeur
1971 Marc Jacquet UDR Chef d’entreprise
Ministre des Transports
Jean Malpel RPR Avocat
août 2002[10] Jacques Marinelli RPR Président de sociétés
Ancien coureur cycliste
En cours Gérard Millet UMP Professeur honoraire de physique-chimie
Ancien député de Seine-et-Marne
Ancien proviseur-adjoint du lycée Jacques Amyot

Démographie

Modèle:DemogFR

Économie

La ville produit le brie de Melun, un fromage proche du brie de Meaux mais plus petit et plus corsé.

L'École des officiers de la gendarmerie nationale est implantée à Melun depuis 1945.

L'Université Paris II Panthéon-Assas y dispose d'une antenne préparant aux premiers cycles de droit, de sciences économiques et d'AES (île Saint-Étienne). Ce centre universitaire s'est notamment distingué par une première mondiale : la création de 3 diplômes pour les détectives et enquêteurs privés.

La ville possède un site de la Chambre de commerce et d'industrie de Seine-et-Marne.

Melun abrite une prison pour longues peines (la « centrale » sur l'île Saint-Étienne) devenue un centre de détention et une maison d'arrêt. Sa fermeture a été actée pour 2016 ou 2017. L'aménagement de cette partie de l'île Saint-Etienne, laissée libre par le départ de la prison, est à l'étude[réf. nécessaire].

Quartiers, monuments et lieux touristiques

Les quartiers de Melun

Île Saint-Étienne

La collégiale Notre-Dame et la prison de Melun sur l'île Saint Etienne.
  • Collégiale Notre-Dame de Melun : rue de la Courtille. Fondée au XIe siècle.
  • La prison de Melun dont les murs enserrent la collégiale Notre-Dame et qui occupe la pointe amont de l'île. Elle a la particularité de disposer sur ses murs d'une plaque commémorative y indiquant l'internement de résistants jusqu'en 1945, un an après la libération de la ville.
  • Prieuré Saint-Sauveur : rue Saint-Étienne. Fondé au XIe siècle.
  • Four gallo-romain : square Notre-Dame. En terre réfractaire. Date : Ier ou IIe siècle. Une fouille opérée après la destruction du manège de cavalerie en 1974 a mis au jour des traces d’habitat d’époque gallo-romaine ainsi que ce four, installé ensuite près de la collégiale Notre-Dame.
  • Jardin botanique : situé sur la pointe Ouest de l’île Saint-Étienne. Don du pharmacien et docteur Alexandre-Victor Roussel, né en 1795, le jardin a subi les bombardements de 1944 et la tempête de 1999.
  • Ancienne poste : place Praslin. En brique (façade classée), construit en 1929, le bâtiment devient une annexe de l'Université Paris II Panthéon-Assas, inauguré le en tant que site Emmanuel Fréteau de Saint-Just.
  • Le musée municipal dans l'Hôtel de la Vicomté, classé monument historique pour ses lucarnes du XVIe siècle, ancienne demeure de Nicolas Fouquet avant qu'il habite le Château de Vaux-le-Vicomte. Au XXe abritait la bibliothèque municipale jusqu'à ce que la médiathèque soit construite à l'Ouest de l'ile.
  • L'Astrolabe, Médiathèque et Archives : rue du château. Inaugurée en juin 2004.
  • Poterne saint Sauveur : rue saint-Sauveur. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, il était possible de voyager par le fleuve. Les voyageurs débarquaient à cette poterne puis se rendaient à la chapelle des coches, dans le prieuré Saint-Sauveur, pour remercier Dieu d’avoir fait bon voyage.

Quartier Saint-Aspais

C'est le quartier de l'actuel centre-ville de Melun où se situe la mairie, de nombreux commerces et quelques rues piétonnes.

Rue du Miroir, quartier Saint-Aspais.
  • Église Saint-Aspais : en pierre. Construite dans la première moitié du XVIe siècle dans le style gothique flamboyant selon les plans de l'architecte parisien Jehan de Félin (architecte de la Tour Saint-Jacques à Paris).
  • Porches : rue du Presbytère. En pierre. Cette rue comporte d’anciennes maisons.
  • Maison datant du Moyen Âge : rues du Presbytère et au Lin. Maisons en pierre située dans ce qui fut le quartier le plus pauvre de la commune.
  • Porte de l’Hôtel-Dieu Saint-Jacques : rue Carnot et rue Saint-Jacques. En pierre et datant probablement du XVe siècle. L’un des rares vestiges d’un hospice dont l’existence est attestée en 999. Au XIVe siècle, il n’accueille plus que quatre malades. De faux malades tentent de s’y faire admettre, créant un certain désordre. Les femmes présentes dans le bâtiment sont, à partir de 1508, admises à l’hôtel-Dieu Saint-Nicolas. Au cours de la Révolution les malades sont transférés au couvent des Récollets transformé en hôpital communal, ainsi que les femmes malades de Saint-Nicolas.
  • Coin Musard : rues Saint-Aspais et Paul Doumer. En béton.
  • Vestiges de la porte Saint-Jean : place Saint-Jean. En pierre. Il s’agit de deux pilastres en grès datant de la fin du XVIe siècle, encastrés dans un mur plus récent.
  • Fontaine Saint-Jean : place Saint-Jean. En fonte. Datée de 1864, cette œuvre est due au sculpteur Jean-Baptiste Klagmann. Elle comporte deux vasques superposées, séparées par trois statues symbolisant la Seine, la Marne et l’Yonne qui sont les plus importants fleuves et rivières de Seine-et-Marne
  • Hôtel de ville : rue Paul Doumer. En pierre et brique. Le site était occupé par l’hôtel des Cens, habité par les bénédictines de Trainel de 1629 à 1652. Construction de l’hôtel de ville de 1847 à 1848.
  • Statue de Jacques Amyot : dans la cour de l’hôtel de ville. Inaugurée le .
  • Monument à Gabriel Leroy : jardins de l’hôtel de ville. Sculpture en pierre d’Émile Gaulard en hommage à un historien. Le buste en bronze qui l’ornait depuis sa construction en 1909 fut fondu par les Allemands en 1943.
  • Caisse d’épargne : rue du Miroir. En pierre, construite en 1889 par les architectes Haran et Prony, à l’emplacement de l’ancien hôtel du chapeau rouge.
  • Ancienne sous-préfecture : place de la porte de Paris. Construit en brique vers 1890, cet immeuble est d’abord la propriété du brasseur Barthel, fondateur en 1850 de ce qui sera la brasserie Grüber. La Société d’Assurances Mutuelles de Seine-et-Marne le rachète en 1903, puis y installe ses bureaux. Il servira ensuite de sous-préfecture et de direction départementale de l’agriculture. Il abrite actuellement des services annexes du Conseil général de Seine-et-Marne et un restaurant administratif.
  • Imprimerie Legrand & fils : rue Bancel. Cette imprimerie est vendue les années 1890 par E. Drosne à Émile Legrand, imprimeur et éditeur. Ses deux fils, puis sa petite-fille, reprennent l’affaire. Aujourd'hui démolie.
  • Maison d’enfance de Jacques Amyot : rue Saint-Aspais. La plaque commémorative en bronze est incrustée dans le mur le .
  • Monument aux morts : quai Maréchal-Foch. En pierre de Meuse. Érigé en 1923 par le sculpteur Jean-René Carrière, le monument est inauguré le , en présence du maréchal Foch.
  • Collège Jacques Amyot : rue du général de Gaulle. En pierre et en brique. Le site était auparavant occupé par le couvent des Capucins, fondé en 1606 avec l’autorisation d’Henri IV, puis vendu à un particulier en 1791. Le bâtiment actuel est construit en 1885 et accueille un collège.
  • Tribunal administratif : rue du général de Gaulle. En pierre et en brique. À l’origine, il s’agit d’un couvent fondé en 1406, puis, brûlé en 1420, il est reconstruit sous François Ier. Le couvent est à nouveau incendié par les ligueurs durant le siège de la ville par Henri IV. Le couvent est reconstruit au cours du règne de Louis XIII. Une nouvelle chapelle est bâtie en 1735. Le couvent devient bien national sous la Révolution, puis le palais de justice s’y installe en 1816. Le couvent est transformé en 1876, l’église devient théâtre municipal puis centre culturel. Siège des tribunaux administratifs, civils et pénaux jusqu'en 1999, il n'abrite plus depuis que le tribunal administratif.

Quartier Saint-Liesne

Ancien couvent des Récollets, à Melun.

Ce quartier limitrophe avec Vaux-le-Pénil est situé sur la cote le long de laquelle s'écoule l'Almont, depuis le quartier de l'Almont jusqu'à la Seine. Majoritairement résidentiel, elle abrite le Centre hospitalier Marc Jacquet de Melun, comprenant un hôpital (situé sur le territoire de la commune de Vaux-le-Pénil), une maternité et un hospice.

  • Ancien couvent des Récollets : les Récollets obtiennent le droit de s’établir sur des terres données par le marquis de Rostaing dès 1606. Le roi donne l'autorisation de reconstruire leur couvent en 1616. Leur installation inquiète tout d'abord la population car la ville de Melun possédait alors de nombreux couvents. Pour rassurer la population, l’archevêque de Sens limite leur nombre à huit en 1660. La foudre provoque un incendie qui détruit le couvent en 1760. L’église est bénie en 1763. En 1793, les bâtiments accueillent les malades des hôtels-Dieu Saint-Jacques et Saint-Nicolas, qui sont supprimés. Le couvent est transformé en hospice, puis en hôpital mixte jusqu’en 1940, date à partir de laquelle seule sa fonction d’hospice perdure. En 1980, il est fermé pour raison de sécurité.
  • Pont Saint-Liesne : sur l’Almont. En pierre. Ce pont est reconstruit en 1841 en présence du duc d’Aumale dont il prend le nom. Rebaptisé pont Saint-Liesne en 1848.
  • Lavoir de la fontaine Saint-Liesne : rue de la fontaine Saint-Liesne. En pierre et en ciment. La fontaine Saint-Liesne déversait une eau réputée miraculeuse, ce qui lui valut d’être un lieu de pèlerinage jusqu’au XVIIIe siècle. Charles de Rostaing en accorde la possession au monastère des Récollets.

Quartier Saint-Barthélemy

Clocher de l'ancienne église St-Barthélémy
  • Croix des Vaux-Rondins : avenue du 31e régiment d’infanterie et avenue du Général-Patton. En pierre et en fer. Les reliques de Saint Liesne furent cachées par les moines de l’abbaye de Saint-Père durant les invasions normandes, au IXe siècle. En 1322, des lépreux auraient remarqué une forte lumière qui brillait depuis plusieurs nuits. En creusant le sol, les Bénédictins auraient découvert plusieurs châsses, dont certaines contenaient les restes de Saint Aspais et de Saint Liesne. Ce récit est purement légendaire. La croix aurait été installée sur le lieu de la découverte. Abattue en 1793, elle est rétablie par les fidèles sous la Restauration.
  • Ce quartier abrite la préfecture de Seine-et-Marne, place de la Préfecture, constitué d'une partie ancienne avec jardins et d'une partie plus moderne datant du XXe siècle.

Quartier Saint-Ambroise

La cité administrative
  • Cité administrative : boulevard Chamblain. Construite en béton de 1961 à 1965. Cette cité abrite les services de l'État en Seine-et-Marne, trop à l’étroit à la préfecture. La barre fut construite en premier, la tour fut ensuite bâtie.
  • Pont de chemin de fer : construit en 1849, dans le cadre de la construction d’une ligne ferroviaire reliant Melun à Montereau. La ligne Montereau-Corbeil ouverte en 1897 passe par Melun.
  • Gare : place Gallieni. Ce bâtiment en pierre et en béton date du milieu du XIXe siècle. Elle fut agrandie et modernisée depuis lors.
  • Monument aux morts de 1870 : boulevard Chamblain et avenue Thiers. En pierre et en bronze. Inauguration le .
  • Statue de Jeanne d’Arc : place Chapu. En marbre. Copie de l’œuvre d’Henri Chapu intitulée Jeanne d’Arc écoutant ses voix, parue au Salon des artistes français en 1870. Cette copie est inaugurée le .
  • Tribunal de Grande Instance : construit entre 1996 et 1998 par les architectes lyonnais Jourda et Perraudin[11]. En métal et en verre. Ce bâtiment a été construit dans le cadre de la zone d'aménagement concerté, sur le site de l'ancienne Brasserie Grüber.

Quartier Schuman

Logements sociaux entre les quartiers de Montaigu et de Marché-Marais

Ce quartier se situe au Nord-Ouest de Melun. Il est limitrophe des communes du Mée-sur-Seine et de Cesson. Il était autrefois nommé « Marché-Marais », les deux termes faisant référence à la présence de marais sur le Champ de Foire à l'époque médiévale et moderne. En 1989, le conseil municipal décide de renommer ce quartier du nom d'un des pères de l'Europe, Robert Schuman.

Dans ce quartier, nous trouvons :

  • la caserne de la gendarmerie mobile (construite en 1964)
  • la caserne des pompiers (construite en 1973)
  • le groupe scolaire Jean Bonis (du nom de l'ancien premier adjoint au maire, décédé en 1989)
  • le collège public Frédéric Chopin
  • une zone commerciale, toujours appelée « le Champ de Foire ». Face à celle-ci, sur la butte de Beauregard, doit se construire dans quelques années le nouvel hôpital.

Quartier de Montaigu

  • Ferme de Montaigu : en pierre. Le domaine actuellement exploité date du XVIIe siècle. Le mur d’enceinte date de cette époque.
Quartier Montaigu
  • Grand ensemble : En 1957, l’Office départemental de HLM de Seine-et-Marne prévoit la construction d’un ensemble de 1 140 logements et d’une école sur le site de Montaigu, au nord de Melun. L’opération est pilotée par Louis Arretche, architecte chef de groupe. Elle est menée par le BECIB : Bureau d’étude coordination industrialisation du bâtiment (Paris, 28 rue Boissy d' Anglars). Un plan de masse provisoire, daté du , prévoit les grandes lignes de l’aménagement. Dès 1957-1958, 200 logements LOGECO, répartis en cinq barres de trois étages, sont construits avenue Saint-Exupéry par l’Office départemental des HLM, sur les plans de l’architecte melunais Maxime Verdeaux. Puis, en 1959-1961, sont exécutés 208 logements EMO (économie de main d’œuvre) square de Lorient, sur les plans de Louis Arretche, auquel est associé R. Karasinski. Il s’agit de deux barres en L de neuf étages, construites à partir de panneaux de béton armé préfabriqués sur le chantier, de 3,60 m de largeur et de la hauteur d’un étage. Ce procédé permet de réaliser les 208 logements en treize mois seulement. En 1961-1964 est construite l’« unité résidentielle de Montaigu » (787 logements HLM de type D, répartis sur onze barres). En 1963-1964, sont élevées deux tours de 14 étages comportant respectivement 112 et 113 logements HLM, destinés aux rapatriés d’Algérie : la « tour de Lorient » et la « tour Péguy ». L’ensemble Montaigu est complété, au sud, par deux barres de 56 logements HLM dits « rue Sommier de Barante », pour lesquelles un permis de construire est délivré le  : les travaux sont réalisés par Hanny, sous la direction d’Arretche, pour environ 2,4 millions de francs. En 1966, les 56 logements de la rue Sommier de Barante sont en fin de travaux, 11 étant destiné à des fonctionnaires. Par ailleurs, cet ensemble de logements est doté d'un groupe scolaire construit par Jouven et Phélouzat. Cette opération constitue le plus vaste secteur aménagé sur le plateau nord de Melun dans les années 1960. Une partie des immeubles a fait l’objet d’importants travaux de réhabilitation. Des quartiers nord de Melun, réalisés par Louis Arretche, * ZUP du quartier de l'Almont : construite de 1962 à 1976, par l'architecte-urbaniste Léon Bazin, comprenant des barres et tours, de type grand ensemble, ainsi que des équipements publics (écoles, collège, centre commercial, etc.), avec un total de 3 129 logements.

Projets

Plusieurs projets de réaménagements sont en cours d'étude voire de validation[réf. nécessaire]. Le quartier de la gare devrait être ainsi complètement réaménagé, une partie des terrains du Sernam vont servir à la création d'une nouvelle gare routière, l'actuelle étant considérée comme dangereuse pour les piétons. Le bâtiment de la gare devrait subir également des modifications surtout au niveau du hall pour l'agrandir, l'actuel étant jugé trop étroit. Ceci devant être géré par Réseau Ferré de France[12]. Enfin, un complexe hôtelier et un centre d'affaires complèteront ces réaménagements qui devraient développer l'économie du quartier et créer de l'emploi.

Autre projet, cette fois au niveau de la santé, le rapprochement des centres hospitaliers du département verrait une collaboration plus étroite et plus forte entre les hôpitaux de Melun et d'Evry"[13]. Un nouvel hôpital regroupant l'actuel hôpital de Melun et les 3 cliniques de la ville devrait ouvrir en 2016. Celui-ci sera construit au nord de la ville sur la butte de Beauregard[14].

Dans l'art

XVe siècle

Diptyque de Melun

XIXe siècle

Le pont de Maincy, par Paul Cézanne
Le pont de Maincy, par Paul Cézanne
Henri Rouart - La terrasse au bord de la Seine à Melun

XXe siècle

  • Jack Chambrin, Vieilles maisons à Melun, passage Lebarbier, musée municipal de Melun.

Transports publics

Gare de Melun : (RER)(D), TransilienLigne R du Transilien (Paris Gare de Lyon (27 minutes en direct) vers Montereau et Montargis), Intercités, TER Bourgogne, TGV (Marseille-Saint-Charles en 4h22).

Transport routier : MELIBUS (lointain successeur du tramway de Melun), pour les dessertes locales, Seine et Marne express?118344647 et Citalien pour les lignes extra urbaines.

Personnalités

Enseignement

Devant du lycée Jacques Amyot

La commune compte seize écoles maternelles, quinze écoles élémentaires, six collèges dont deux privés, quatre lycées dont un privé, un institut de droit et d’économie, et enfin quatre antennes universitaires. La ville abrite également une antenne de l'École nationale de l'aviation civile.

Sports

La ville possède d’importantes infrastructures sportives. Le complexe sportif, situé dans le quartier Saint Ambroise, comprend une piscine, le stade municipal, et les locaux du cercle nautique. Il y a également deux autres stades, P. Fisher et Robert Schuman. Sept gymnases sont répartis à travers la ville. De nombreux sports sont pratiqués : football, rugby à XV, tennis, volley-ball, basket-ball, natation, haltérophilie ainsi que de nombreux sports de combat tel que la boxe française, la boxe anglaise, la lutte libre, la lutte gréco-romaine et même le sambo. Les plans d'eaux permettent les pratiques de la voile et des joutes nautiques. Deux grands joueurs sont sortis de l'équipe de football de Melun (Lilian Thuram et Claude Makelele).

L’Union sportive de Melun gère les activités sportives de la commune. Cette association est créée le . Certaines activités étaient pratiquées depuis longtemps : la Melunaise de Gymnastique date de 1885, le Rugby Sporting Université Club Melunais est fondé en 1890. En 2004 l’USM comptait 4489 adhérents.

Le Cercle des Nageurs de Melun Val-de-Seine a un temps servi de vitrine sportive à la commune. L’entraîneur Philippe Lucas y a obtenu d’excellents résultats, avec notamment les nageurs et nageuses Julia Reggiany (sélectionnée aux Jeux olympiques de 1992), Nadège Cliton (sélectionnée aux Jeux olympiques de 1996), David Abrard (sélectionné aux Jeux olympiques de 1996), Laure Manaudou, suite à ses résultats aux Jeux olympiques de 2004, Esther Baron, championne d'Europe du 200 mètres dos 2006 et Sarah Bey (sélectionnée aux championnats d'Europe 2006). Suite à un différend entre Lucas et la Communauté d'agglomération Melun Val de Seine au sujet de la gestion des finances du club, l’entraîneur part pour le club du Canet avec ses nageuses.

Autre club important, celui de La Rochette volley (anciennement Melun Val de Seine La Rochette volley-ball), qui évoluait en Ligue A, la division la plus élevée du volley-ball féminin français. Le club, exclusivement féminin, était originaire de la commune limitrophe de La Rochette, mais bénéficiait du soutien de Melun et de la Communauté d'agglomération Melun Val de Seine jusqu'à la fin de la saison 2008-2009. Suite à ce désengagement et faute d'avoir trouvé un sponsor pour compléter son budget, le club a déposé le bilan en octobre 2009. Il a obtenu deux titres de champion de France de Nationale 1B (2e division) en 1996 et 1998. Lors de la saison 2005-2006 il termina deuxième de la saison régulière, mais échoua en demi-finale de la phase finale. Une autre équipe évoluait en Nationale 3 féminines.

Le Cercle d'escrime Melun Val de Seine,créé en 2002 est issu de la fusion entre le Cercle d'Escrime de Melun, créé par Ernest Revenu dans le cadre de l'École des Officiers de la Gendarmerie Nationale et l'ESD Dammarie-les-Lys, créé en 1964 par Jacky Courtillat. Le club dispose d’un beau palmarès : 15 médailles olympiques dont 3 en or, 30 médailles aux championnats du monde, dont 10 en or, 5 victoires en coupe d'Europe des clubs champions et 4 finales perdues dans cette épreuve continentale, 16 titres de champions de France par équipe et 12 titres de champions de France individuels. Il compte plus de 300 licenciés.

Le Tennis Club de Melun compte 465 membres.

Le Cercle Nautique de Melun (aviron) fondé en 1912, compte 341 licenciés, et a obtenu, la 3e place du championnat de France de la finale A de Quatre de pointe sans barreur senior homme, la 5e place du championnat de France de Quatre de pointe sans barreur senior homme. Au classement général français 2006, il est 38e sur 248 clubs. En 2007 Jean-David Bernard devient vice-champion du monde en Quatre de couple homme au Championnats du monde de Munich avec pour objectif une qualification pour les Jeux olympiques de Pékin et une médaille. En 2008 le Quatre barré senior homme devient champion de France à Mantes-la-Jolie avec à son bord Jean-David Bernard, Romain Lecuyer, Lilian Dumas, Cyril Robiteau et la barreuse Anne-Cécile Clemendot. Le Deux de couple poids légers senior dames termine les championnats avec une belle médaille de bronze.

Le Rugby Melun-Combs-Savigny 77, club de rugby à XV de la ville, évolue en Fédérale 3. Comptant 408 membres, il gère des écoles de rugby à Melun et dans des villes proches de Combs-la-Ville et de Savigny-le-Temple.

Lieux de cultes

Culte catholique

La ville dispose de quatre églises où se pratique le culte catholique :

  • Immaculée-Conception,
  • Saint-Aspais,
  • Saint-François,
  • Collégiale Notre-Dame.

Culte protestant

Les chrétiens protestants ont trois lieux de culte à leur disposition :

  • l'église réformée de Melun, Provins, Sénart et environs,
  • le centre évangélique Le Rocher,
  • l’église évangélique de Pentecôte Assemblée de Dieu,
  • l'église kibanguiste.

Autres cultes

Les Juifs melunais disposent d'une synagogue. Les musulmans de Melun peuvent pratiquer leur culte à la mosquée El Nour. L’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours dispose d'un lieu de culte, la paroisse de Melun

Dans la culture populaire

Melun a été et continue d'être la cible des humoristes, de Fernand Raynaud jusqu'à aujourd'hui[22]. Le bagne de Melun est cité dans Splendeurs et misères des courtisanes, (1847), comme aussi déshonorant que celui de Poissy « Aujourd'hui la Conciergerie, à peine suffisante pour les accusés, ne reçoit plus ni prévenus ni détenus, excepté dans de rares occasions […]. Par exception, la magistrature y souffre les coupables de la haute société qui, déjà suffisamment déshonorés par un arrêt de cour d'assises, seraient punis au-delà des bornes, s'ils subissaient leur peine à Melun ou à Poissy[23]. »

Vie militaire

Unités militaires tenant ou ayant tenu garnison à Melun :

Jumelages

Galerie de photos

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Annexes

Articles connexes

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Liens externes

Bibliographie

  • Judith Forstel, Melun, une île, une ville. Patrimoine urbain de l'antiquité à nos jours, Association pour le patrimoine d'Île-de-France, coll. Cahiers du patrimoine, 2006, 272 p.
  • Collectif, Art et architecture à Melun au Moyen-Âge, Actes du colloque d’histoire de l’art et d’archéologie tenu à Melun les 28 et 29 novembre 1998, Picard, 2000.
  • Yves Gallet, "La postérité du chœur de Notre-Dame de Melun", in Monuments et sites de Seine-et-Marne, 1997, n°28, p. 4-20.
  • Elizabeth et Yannick Mollier, "La brasserie Grüber", in Les Samedis de l’Histoire, les oubliés, notre patrimoine redécouvert, Dammarie-les-Lys, Comité des Archives et du Patrimoine de Seine-et-Marne, 1998, p. 38-42.
  • Jacqueline et Henri Clayette, Melun pas à pas, 1890-1913, éditions Amatteis, rééd. 1980.
  • André Barrault, L’Église Saint Aspais de melun, Meaux, édition Moussay, Gruot et Bonne, 1964.
  • Fernand Bridoux, Melun, ville royale, Melun, Syndicat d’initiative de Melun, 1971.
  • Noël Chapuis, Petit guide pour visiter Saint-Aspais, 1990.
  • Jacqueline et Henri Clayette, La collégiale Notre Dame, Melun, Legrand et fils, 1986.
  • Jacqueline Cottard, Le prieuré Saint-Sauveur de Melun, GRAM, 1983.
  • Yves Gallet, Notre Dame de Melun, Melun, Gaspard et fils, 1987.
  • Gabriel Leroy, Histoire de Melun, Melun, Gaspard et fils, 1887.
  • Gabriel Leroy, Le vieux Melun, Melun, Albert Huguenin, 1904.
  • Collectif, Melun au temps de Rome, catalogue de l’exposition de Melun, Melun, Ville de Melun, 1991.
  • Collectif, Melun de A à Z, Melun, Ville de Melun, 1981.
  • Daniel Mordant, Saint Père de Melun, Melun, Conseil général de Seine-et-Marne, 2000.
  • René Charles Plancke, Melun à la Belle époque, Melun Amatteis, 1992.
  • Théron, Les Récollets, le couvent et l’hospice, 1995.
  • Collectif, Le patrimoine des communes de Seine-et-Marne, Paris, Flohic, 2000, p. 858-894.
  • J.-A. Dulaure, Adolphe Joanne et A. Martin, Melun et son histoire, Les Éditions du Bastion, 1838
  • René Housson, Histoire du tramway sud de Seine-et-Marne : Melun - Barbizon - Milly, Amatteis, (ISBN 2-86849-017-4)

Notes et références

  1. a b c et d Monographie communale de Melun
  2. page 9 de |Melun pas à pas tome 1 - Ses rues, ses places, ses monuments de Jacqueline et Henry Clayette.
  3. * Aurélien, chambellan et garde des sceaux de Clovis Ier, fut député par ce prince, en 494 vers Gondebaud, roi des Bourguignons (Burgondes), pour lui demander en mariage sa nièce Clotilde (465-545), fille du roi Chilpéric II, dont Gondebaud était le meurtrier. Le monarque français, pour récompenser Aurélien du succès de cette négociation, lui donna le château de Melun avec le titre de comte, et l'autorité ducale dans toute la province
  4. Voir Maison de Melun#Origines
  5. Ou il décèdera
  6. Les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem à Melun
  7. Pont sur la Seine à Melun, par Eustache de Saint-Far sur la base Joconde
  8. La Seine-et-Marne 1939-1945, Tome III, R.C. Plancke, éditions Amatteis, 1985, pp.21-24
  9. Encyclopédie 1830-1962 de l'Afrique du Nord
  10. invalidé et déclaré inéligible pour un an par le Conseil d'État le
  11. le tribunal de Melun sur Jourda-architectes.com
  12. Compte rendu du conseil communautaire de Melun Val de Seine du
  13. Compte rendu du conseil communautaire de Melun Val de Seine du 19/01/2009
  14. Magazine de Melun Val de Seine mai/juin2009
  15. Voir la photographie de l'oeuvre sur le site de la Réunion des musées nationaux.
  16. Voir la fiche sur le site du musée d'Orsay.
  17. Voir la photographie de l'oeuvre sur le site de la fondation Barnes.
  18. Voir la fiche sur la base numérique du patrimoine de Melun et sur la base Mistral.
  19. Voir la photographie de l'œuvre sur le site de la Réunion des musées nationaux. Sur Henri Rouart, voir l'article Stanislas-Henri Rouart.
  20. Voir la fiche sur la base numérique du patrimoine de Melun
  21. Site de l'Assemblée nationale
  22. « Melun, cible des humoristes » (consulté le )
  23. Honoré de Balzac, édition dite du Furne, vol.12, troisième partie, p.13-14


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