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Modification de Péplum

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L'année 2014 marque un retour en force des péplums, particulièrement des péplums bibliques. Pour n'en citer que quelques-uns, ''[[Noé (film)|Noé]]'' de [[Darren Aronofsky]] avec [[Russell Crowe]] ayant déjà incarné Maximus dans ''[[Gladiator (film, 2000)|Gladiator]]''. D'ailleurs, le réalisateur de ce dernier, [[Ridley Scott]], verra son film ''[[Exodus: Gods and Kings|Exodus]]'', relatif à l'exode du peuple juif guidé par Moise incarné par [[Christian Bale]], sortir sur les écrans en fin d'année 2014. Se faisant plus discret, ''[[Son of God]]'', réalisé par [[Christopher Spencer]] et tiré de la [[minisérie]] ''[[La Bible (mini-série)|La Bible]]'', reste bon à voir quoique risquant de souffrir de la comparaison avec ''[[La Passion du Christ]]'' de [[Mel Gibson]] ([[2004 au cinéma|2004]]). Les premiers avis font échos d'un film plus correct sur un plan théologique qu'artistique, l'impact émotionnel laissant à désirer. D'autres péplums non bibliques existent bien évidemment tel que ''[[Pompéi (film)|Pompéi]]'' de [[Paul W. S. Anderson]] relatant la destruction de la cité éponyme par l'[[éruption du Vésuve en 79]] dont la postérité dans l'histoire du péplum et du cinéma en général reste incertaine, et la sortie de ''[[300 : La Naissance d'un empire]]'', suite du film ''[[300 (film)|300]]'', et réalisé par un cinéaste différent, [[Noam Murro]]. Ainsi, le cinéma américain pourrait provoquer plus généralement un regain d’intérêt pour l'univers biblique qui sera sans nul doute bien accueilli dans une société en manque de repères, et il y a matière à réaliser un film à partir de la Bible.
L'année 2014 marque un retour en force des péplums, particulièrement des péplums bibliques. Pour n'en citer que quelques-uns, ''[[Noé (film)|Noé]]'' de [[Darren Aronofsky]] avec [[Russell Crowe]] ayant déjà incarné Maximus dans ''[[Gladiator (film, 2000)|Gladiator]]''. D'ailleurs, le réalisateur de ce dernier, [[Ridley Scott]], verra son film ''[[Exodus: Gods and Kings|Exodus]]'', relatif à l'exode du peuple juif guidé par Moise incarné par [[Christian Bale]], sortir sur les écrans en fin d'année 2014. Se faisant plus discret, ''[[Son of God]]'', réalisé par [[Christopher Spencer]] et tiré de la [[minisérie]] ''[[La Bible (mini-série)|La Bible]]'', reste bon à voir quoique risquant de souffrir de la comparaison avec ''[[La Passion du Christ]]'' de [[Mel Gibson]] ([[2004 au cinéma|2004]]). Les premiers avis font échos d'un film plus correct sur un plan théologique qu'artistique, l'impact émotionnel laissant à désirer. D'autres péplums non bibliques existent bien évidemment tel que ''[[Pompéi (film)|Pompéi]]'' de [[Paul W. S. Anderson]] relatant la destruction de la cité éponyme par l'[[éruption du Vésuve en 79]] dont la postérité dans l'histoire du péplum et du cinéma en général reste incertaine, et la sortie de ''[[300 : La Naissance d'un empire]]'', suite du film ''[[300 (film)|300]]'', et réalisé par un cinéaste différent, [[Noam Murro]]. Ainsi, le cinéma américain pourrait provoquer plus généralement un regain d’intérêt pour l'univers biblique qui sera sans nul doute bien accueilli dans une société en manque de repères, et il y a matière à réaliser un film à partir de la Bible.


En France, patrie de [[Georges Méliès]] et [[Louis Feuillade]], mais où [[Marcel L'Herbier]] et [[Julien Duvivier]] illustrèrent aussi le genre, l'antiquité est aujourd'hui réduite à la franchise gauloise des [[Astérix]], de ''[[Astérix et Obélix contre César]]'' de [[Claude Zidi]] (avec [[Christian Clavier]], [[Gérard Depardieu]], [[Roberto Benigni]] et [[Gottfried John]] en César) en [[1999 au cinéma|1999]] à ''[[Astérix aux Jeux olympiques (film)|Astérix aux Jeux olympiques]]'' ([[2008 au cinéma|2008]], avec [[Alain Delon]] en César), en passant par ''[[Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre]]'' d'[[Alain Chabat]] ([[2002 au cinéma|2002]]), où [[Monica Bellucci]] remplace [[Isabelle Adjani]], initialement prévue dans le rôle de la reine d'Égypte. Et l'échec critique et public retentissant de ''[[Vercingétorix : La Légende du druide roi]]'' de [[Jacques Dorfmann (producteur)|Jacques Dorfmann]] ([[2001 au cinéma|2001]], avec [[Christophe Lambert]] dans le rôle-titre) risque de pérenniser la situation.
En France, patrie de [[Georges Méliès]] et [[Louis Feuillade]], mais où [[Marcel L'Herbier]] et [[Julien Duvivier]] illustrèrent aussi le genre, l'antiquité est aujourd'hui réduite à la franchise gauloise des [[Astérix]], de ''[[Astérix et Obélix contre César]]'' de [[Claude Zidi]] (avec [[Christian Clavier]], [[Gérard Depardieu]] et [[Roberto Benigni]] en César) en [[1999 au cinéma|1999]] à ''[[Astérix aux Jeux olympiques (film)|Astérix aux Jeux olympiques]]'' ([[2008 au cinéma|2008]], avec [[Alain Delon]] en César), en passant par ''[[Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre]]'' d'[[Alain Chabat]] ([[2002 au cinéma|2002]]), où [[Monica Bellucci]] remplace [[Isabelle Adjani]], initialement prévue dans le rôle de la reine d'Égypte. Et l'échec critique et public retentissant de ''[[Vercingétorix : La Légende du druide roi]]'' de [[Jacques Dorfmann (producteur)|Jacques Dorfmann]] ([[2001 au cinéma|2001]], avec [[Christophe Lambert]] dans le rôle-titre) risque de pérenniser la situation.


Il faut maintenant se tourner vers les cinémas asiatiques (en [[Chine]] ''The Emperor's Shadow'' de [[Zhou Xiaowen]] en [[1996 au cinéma|1996]], ''L'Empereur et l'Assassin'' de [[Chen Kaige]] en [[1999 au cinéma|1999]], ''Hero'' de [[Zhang Yimou]] en [[2003 au cinéma|2003]]...) qui bénéficient de moyens comparables à ceux d'Hollywood pour trouver des fresques de l'antiquité rivalisant en splendeur et en retentissement avec les films américains. D'ailleurs le péplum oriental mériterait un développement, ayant produit de nombreux classiques les décennies précédentes (en Inde ''Chandragupta'' d'{{lien|lang=en|trad=Abdur Rashid Kardar|fr=Abdul Rashid Kardar}} en [[1934 au cinéma|1934]], ''Sikandar'' — Alexandre de Macédoine — de [[Sohrab Modi]] en [[1941 au cinéma|1941]]...). Des cinéastes occidentaux adaptent à l'occasion les mythes indiens : [[Jacques Oger]] pour ''[[Le Ramayana]]'' en [[1984 au cinéma|1984]], [[Peter Brook]] pour ''[[Le Mahâbhârata]]'' en [[1989 au cinéma|1989]].
Il faut maintenant se tourner vers les cinémas asiatiques (en [[Chine]] ''The Emperor's Shadow'' de [[Zhou Xiaowen]] en [[1996 au cinéma|1996]], ''L'Empereur et l'Assassin'' de [[Chen Kaige]] en [[1999 au cinéma|1999]], ''Hero'' de [[Zhang Yimou]] en [[2003 au cinéma|2003]]...) qui bénéficient de moyens comparables à ceux d'Hollywood pour trouver des fresques de l'antiquité rivalisant en splendeur et en retentissement avec les films américains. D'ailleurs le péplum oriental mériterait un développement, ayant produit de nombreux classiques les décennies précédentes (en Inde ''Chandragupta'' d'{{lien|lang=en|trad=Abdur Rashid Kardar|fr=Abdul Rashid Kardar}} en [[1934 au cinéma|1934]], ''Sikandar'' — Alexandre de Macédoine — de [[Sohrab Modi]] en [[1941 au cinéma|1941]]...). Des cinéastes occidentaux adaptent à l'occasion les mythes indiens : [[Jacques Oger]] pour ''[[Le Ramayana]]'' en [[1984 au cinéma|1984]], [[Peter Brook]] pour ''[[Le Mahâbhârata]]'' en [[1989 au cinéma|1989]].

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  • péplum : Titre, Liens de site, Déclaration : P31, Description : fr

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