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Saint-Vincent-de-Salers

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Saint-Vincent-de-Salers
Saint-Vincent-de-Salers
Église Saint-Vincent.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Cantal
Arrondissement Mauriac
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Salers
Maire
Mandat
Gérard Chancel
2020-2026
Code postal 15380
Code commune 15218
Démographie
Population
municipale
70 hab. (2021 en évolution de +4,48 % par rapport à 2015)
Densité 3,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 12′ 14″ nord, 2° 31′ 57″ est
Altitude Min. 575 m
Max. 1 264 m
Superficie 18,87 km2
Type Commune rurale à habitat très dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Mauriac
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Riom-ès-Montagnes
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Vincent-de-Salers
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Saint-Vincent-de-Salers

Saint-Vincent-de-Salers est une commune française située dans le département du Cantal, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie

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La Vallée de Saint-Vincent
Théodore Rousseau, 1830
National Gallery, Londres

Commune de la vallée du Mars arrosée par le Mars, dans le Cantal.

La vallée représentée dans le tableau de Théodore Rousseau, est traversée par la rivière Mars, et abrite de nombreux villages, dont Saint-Vincent. L'un des principaux sommets du Cantal, le Puy Mary, est au centre, à sa gauche se trouve le petit pic du Puy de Peyre-Arse, et le pic pointu à droite est le Col du Redondet[1].

Communes limitrophes de Saint-Vincent de Salers
Moussages Trizac
Saint-Vincent de Salers
Anglards-de-Salers Le Vaulmier

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 724 mm, avec 15,3 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Riom-Montagnes »sur la commune de Riom-ès-Montagnes à 13 km à vol d'oiseau[4], est de 9,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 221,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Au , Saint-Vincent-de-Salers est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mauriac, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,1 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (64,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,1 %), prairies (29,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 142, alors qu'il était de 143 en 2013 et de 140 en 2008[I 2].

Parmi ces logements, 27,7 % étaient des résidences principales, 60,4 % des résidences secondaires et 11,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 91,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 8,3 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Vincent-de-Salers en 2018 en comparaison avec celle du Cantal et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (60,4 %) supérieure à celle du département (20,4 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 75 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (69 % en 2013), contre 70,4 % pour le Cantal et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Saint-Vincent-de-Salers en 2018.
Typologie Saint-Vincent-de-Salers[I 2] Cantal[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 27,7 67,7 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 60,4 20,4 9,7
Logements vacants (en %) 11,8 11,9 8,2

Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune, alors nommée Saint-Vincent, a porté le nom de Mars[12], du nom de la rivière qui l'arrose.

En 1839, Le Vaulmier est érigée en commune par démembrement de Saint-Vincent.
Le nom de Saint-Vincent-de-Salers a été adopté en 1994[12].

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Galvain Lafarge    
    Martin Conord    
    Étienne-Antoine Clary    
    Georges Dolivier    
    Galvain Lafarge    
1801 1815 Étienne-Antoine Clary    
1815 1830 Jean-Baptiste du Fayet de la Tour    
1831 1836 Georges Dolivier    
1839 1848 Jean-Baptiste du Fayet de la Tour    
1848 1848 Antonin Ribes    
1848 1878 Firmin du Fayet de la Tour    
1878 1888 Théodore de Scorailles    
1888 1893 Firmin du Fayet de la Tour    
1893 1896 Henri du Fayet de la Tour    
1896 1898 Joseph Lafarge    
1898 1918 Henri Lafarge    
1918 1919 Antoine Chabrier    
1919 1935 Alexandre Sargès    
1935 1945 Alexis Lafarge    
1945 1947 Alphonse Meynial    
1947 1965 Léon Espinasse    
1965 1977 Henri Mathieu    
1977 1983 Jacques du Fayet de la Tour    
1983 1989 Lucien Peyronnet    
1989 2001 Jean Rodde    
2001 2020 Jean Rodde DVD Agriculteur retraité
2020 En cours
(au 12 septembre 2020)
Gérard Chancel[13]    

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].

En 2021, la commune comptait 70 habitants[Note 2], en évolution de +4,48 % par rapport à 2015 (Cantal : −1,36 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2759971 2791 2341 4361 366597598645
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
621585580591585571551553556
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
492486461411464418380402371
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
352299217168127108908974
2014 2019 2021 - - - - - -
686870------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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chateau de la borie a saint vincent de salers
Château de la Borie.

Lieux et monuments

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Personnalités liées à la commune

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. (en) « La Vallée de Saint-Vincent », sur National Gallery, Londres (consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Saint-Vincent-de-Salers et Riom-ès-Montagnes », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Riom-Montagnes », sur la commune de Riom-ès-Montagnes - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Riom-Montagnes », sur la commune de Riom-ès-Montagnes - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mauriac », sur insee.fr (consulté le ).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  12. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  13. Liste des maires du Cantal élus en 2020, site de la préfecture du Cantal (consulté en septembre 2020).
  14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  17. « Église Saint-Vincent », notice no PA00093663, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  18. « Château de la Borie », notice no PA00093664, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  19. « Château de Chanterelle », notice no PA00093665, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  20. Marcel Prade - Les ponts monuments historiques - p.115 - Editions Brissaud - Poitiers - 1988 - (ISBN 2-903442-81-9)]