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Église de la Panagía Paraportianí

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Église de la Panagía Paraportianí
Image illustrative de l’article Église de la Panagía Paraportianí
L'église de la Panagía Paraportianí, blanchie à la chaux, sur fond de ciel bleu et de mer Égée.
Présentation
Culte Chrétien orthodoxe
Dédicataire Marie
Type Église
Rattachement Église de Grèce
Début de la construction 1425
Fin des travaux XVIIe siècle
Style dominant Byzantin-cycladique
Géographie
Pays Drapeau de la Grèce Grèce
Ile Mykonos
Province historique Cyclades
Région Égée-Méridionale
Coordonnées 37° 26′ 50″ nord, 25° 19′ 33″ est
Géolocalisation sur la carte : Europe
(Voir situation sur carte : Europe)
Église de la Panagía Paraportianí
Géolocalisation sur la carte : Grèce
(Voir situation sur carte : Grèce)
Église de la Panagía Paraportianí

L'église de la Panagía Paraportianí (en grec moderne : Εκκλησία της Παναγίας της Παραπορτιανής, « Notre-Dame de la porte latérale ») est une église chrétienne orthodoxe de style byzantin-cycladique située à Mykonos, dans l'archipel des Cyclades en Grèce[1]. Daté du XVe siècle, le pittoresque monument constitue l'un des principaux symboles de l'île de Mykonos.

Plus ancienne des 400 églises de Mykonos, l'église de la Panagía Paraportianí est construite entre 1425 et le XVIIe siècle, au bord de la mer Égée, au bout du vieux port du quartier Kástro de la ville de Chóra (capitale de l’île).

Son nom en grec signifie littéralement en français « Notre-Dame de la porte latérale »[2] car son entrée principale est construite dans une ancienne porte de ville des remparts du Moyen Âge[3].

L'église fut déclarée monument protégé en 1936[4].

Architecture

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Cette église byzantine-cycladique pittoresque, blanchie à la chaux et dépouillée d’ornementation, est typique de l'architecture des Cyclades.

Elle est composée d'un ensemble de cinq chapelles distinctes[5], quatre au rez-de-chaussée (dédiées à Saint Eustathe d'Antioche, Saint-Sauveur, Saints Anargyre, et Sainte Anastasie) surmontées d’une cinquième chapelle en forme de dôme à clocher, dédiée à la Vierge Marie.

Dans la littérature

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Thierry Maulnier décrit l'édifice dans Cette Grèce où nous sommes nés[6] : « accroupie comme une bête vivante, la Paraportiani, admirable composition de courbes et de volumes irréguliers, d'arêtes veloutées, de surfaces dodues où l'ombre et la lumière jouent comme sur une surface de neige ».

Notes et références

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  1. « Le temple », sur www.paraportiani.gr (consulté en ).
  2. (en) Janina K. Darling, Architecture of Greece, Westport, Greenwood Publishing Group, , 237 p. (ISBN 978-0-313-32152-8, lire en ligne), p. 53.
  3. (en) Constantine E. Michaelides, The Aegean Crucible: Tracing Vernacular Architecture in Post-Byzantine Centuries, New York, Delos Press, , 384 p. (ISBN 978-0-9729723-0-7, lire en ligne), p. 213
  4. (el) « Διαρκής Κατάλογος των Κηρυγμένων Αρχαιολογικών Χώρων και Μνημείων της Ελλάδας » [« Liste permanente des sites archéologiques et monuments déclarés de Grèce »], sur www.listedmonuments.culture.gr (consulté le ).
  5. (en) Dem Vasileiadis, « Post Byzantine Church Architecture of the Aegean Islands », Architecture, A.K. Kitsikís, vol. 25,‎ , p. 45 (lire en ligne, consulté le ).
  6. Thierry Maulnier, Cette Grèce où nous somme nés, Paris, Flammarion, , 180 p., p. 135

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Liens externes

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