Armoy
Armoy | |||||
Grotte réplique | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Savoie | ||||
Arrondissement | Thonon-les-Bains | ||||
Intercommunalité | Thonon Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Patrick Bernard 2020-2026 |
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Code postal | 74200 | ||||
Code commune | 74020 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Armoisiens | ||||
Population municipale |
1 441 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 291 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
81 502 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 20′ 57″ nord, 6° 31′ 14″ est | ||||
Altitude | Min. 415 m Max. 674 m |
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Superficie | 4,95 km2 | ||||
Type | Ceinture urbaine | ||||
Unité urbaine | Thonon-les-Bains (banlieue) |
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Aire d'attraction | Thonon-les-Bains (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Thonon-les-Bains | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.armoy.fr | ||||
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Armoy est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situation
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]La commune d'Armoy est située en Haute-Savoie. Elle est limitrophe de Thonon-les-Bains, sous-préfecture du département, située au nord-est.
Thonon-les-Bains | Marin | |||
Allinges | N | Féternes | ||
O Armoy E | ||||
S | ||||
Lyaud |
Climat
[modifier | modifier le code]Le climat y est de type montagnard du fait de la présence du massif alpin.
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]- Route départementale D26 reliant Thonon-les-Bains à Cluses.
- L'autoroute A40, sortie n°14 à Annemasse ou sortie n°15 à Nangy.
- Gare SNCF à Thonon-les-Bains.
- Aéroport international de Genève à 44 km.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Armoy est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle appartient à l'unité urbaine de Thonon-les-Bains[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant treize communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[2],[3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Thonon-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[3]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,9 %), zones urbanisées (24,6 %), prairies (12,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,9 %), zones humides intérieures (0,7 %), terres arables (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
[modifier | modifier le code]Dans les documents médiévaux, La Table est mentionnée sous les formes suivantes Annone (1275), Armoy (vers 1344), Armury (XIVe siècle)[7]. Selon le site d'Henry Suter, le toponyme peut dériver du nom d'un ancien domaine gallo-romain, peut-être *[villa] Annonia*, soit un domaine ayant appartenu à un certain Annonius[7].
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Armoué, selon la graphie de Conflans[8].
Histoire
[modifier | modifier le code]Une plâtrière a été créée en 1844, utilisant la houille blanche de la Dranse et les carrières à ciel ouvert. Elle est fermée en 1934.
La commune est créée par un décret du à partir d'une section du territoire de Lyaud-Armoy[9].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Situation administrative
[modifier | modifier le code]Armoy appartient au canton de Thonon-les-Bains, qui compte selon le redécoupage cantonal de 2014 12 communes[10]. Avant ce redécoupage, elle appartenait au canton de Thonon-les-Bains-Est, créé en 1995 des suites de la scission de l'ancien canton de Thonon-les-Bains.
Elle forme avec sept autres communes la communauté de communes des collines du Léman (CCCL).
Armoy relève de l'arrondissement de Thonon-les-Bains et de la cinquième circonscription de la Haute-Savoie, dont le député est Marc Francina (UMP) depuis les élections de 2012[11].
Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Ses habitants sont appelés les Armoisien(ne)s[12].
Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1872. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2021, la commune comptait 1 441 habitants[Note 4], en évolution de +10 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]- Deux écoles : chef-lieu et Lyaud.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Festival de théâtre (mars).
Santé
[modifier | modifier le code]Armoy bénéficie d'un kinésithérapeute
Sports
[modifier | modifier le code]Tous les ans Armoy propose un catalogue d'activité annuelle à pratiquer dans la salle communale
Économie
[modifier | modifier le code]L'économie de la commune d'Armoy repose principalement sur sa boulangerie "Chez Deville", famille de pâtissiers situés au centre du village depuis le XVIIIe siècle. Ils sont connus dans la région pour leurs fameuses "Tartes aux pommes d'Armoy"[réf. nécessaire].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Monuments civils
[modifier | modifier le code]Deux maisons de maîtres, possessions de la famille notable Dubouloz, situées au chef-lieu et à Lonnaz[17].
La maison à la Tour Carrée, à l'Ermitage, correspond à une ancienne chapelle de l'ancien Ermitage. Elle a été édifiée vers le XVe siècle. À la suite de la période d'occupation par les troupes révolutionnaires françaises, l'édifice devient une ferme, puis un lieu d'habitation[17].
L'ancienne mairie-école date de 1868. Elle est peu à peu remplacée par de nouveaux bâtiments à partir de 1958. La nouvelle mairie ainsi qu'une salle polyvalente communale sont construites en 1984[17].
La commune possède plusieurs fontaines : le bassin situé sur la Place du chef-lieu (1845[17]), le bassin de l’Ermitage, ainsi que ceux de rue des Granges, vers l’Echo des Montagnes, et plus bas.
Monuments religieux
[modifier | modifier le code]L'église Saint-Pierre, édifiée dans un style roman en pierre[18]. Fondée très probablement entre le XIe siècle et le XIIe siècle, crypte du XIIIe siècle, restaurée en 1815[19], puis reconstruite à la suite d'un incendie en 1888[17]. À côté de l'église se trouve le presbytère et son jardin. L'ancien cimetière s'y trouvait aussi, mais celui-ci a été réaménagé plus loin en 1882[17].
La commune compte plusieurs oratoires[17] :
- l'oratoire dédié à saint Joseph, situé à Planaise, construit en 1884 ;
- l'oratoire dédié à saint Joseph, situé à Lonnaz, construit en 1972 ;
- l'oratoire dédié à Notre-Dame de La Salette, situé à l’Ermitage, érigée vers la fin du XIXe siècle.
Un ancien oratoire dédié à la Vierge, dit « petite chapelle », située au chef-lieu, a été détruite en 1958 lors de la construction des nouveaux locaux administratifs. À cette occasion, une réplique de la grotte de Lourdes a été réalisée en 1961[17].
On peut également observer plusieurs croix sur la commune (Passieux, Vignette, Lonnaz, Ermitage), érigées en 1867[17].
Patrimoine industriel
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune est le lieu d'exploitation d'anciennes plâtrières, exploitant le gypse. Celles-ci sont exploitées de 1944 à 1934[17],[20]. Un projet de mise en valeur de ce patrimoine est envisagé à travers le label Géoparc européen[21].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- CAUE74 et ADT Pays du Léman, Inventaire du patrimoine de la commune d’Armoy : Commune d’Armoy,
- Henri Baud et Jean-Yves Mariotte, Histoire des communes savoyardes : Le Chablais, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 978-2-7171-0099-0), p. 57-58, « Canton de Thonon », 136-137, « Armoy ».
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Site de la commune
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Thonon-les-Bains comprend une ville-centre et douze communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Thonon-les-Bains », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Thonon-les-Bains », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Henry Suter, « Armoy », sur le site d'Henry Suter, « Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs » - henrysuter.ch, 2000-2009 (mis à jour le 18 décembre 2009) (consulté en ).
- Lexique Français - Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 16Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
- « Bulletin des lois de la République française », sur Gallica, (consulté le ).
- « Décret no 2014-185 du 18 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département de la Haute-Savoie », Légifrance, (consulté le ).
- « Résultats des élections législatives de 2012 : Haute-Savoie (74) - Cinquième circonscription (résultats officiels) », sur le site du ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- « Armoy », sur le site de mutualisation des Archives départementales de la Savoie et de la Haute-Savoie - sabaudia.org (consulté en ), Ressources - Les communes.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- CAUE74 2008.
- Raymond Oursel, Les chemins du sacré : L'art sacré en Savoie, Montmélian, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 393 p. (ISBN 978-2-84206-350-4, BNF 41413867, lire en ligne), p. 36.
- Chablais 1980, p. 137, « L'église ».
- Chablais 1980, p. 137, « Les plâtrières d'Armoy ».
- Chabl écho, journal du Syndicat intercommunal d'aménagement du Chablais, juin 2011, no 5, pp.4_7