Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

Cancale

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Cancale
Cancale
Le port de la Houle et le rocher de Cancale.
Blason de Cancale
Blason
Cancale
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Saint-Malo
Intercommunalité Saint-Malo Agglomération
(siège)
Maire
Mandat
Pierre-Yves Mahieu
2020-2026
Code postal 35260
Code commune 35049
Démographie
Gentilé Cancalais
Population
municipale
5 435 hab. (2021 en évolution de +5,21 % par rapport à 2015)
Densité 431 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 40′ 36″ nord, 1° 51′ 07″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 56 m
Superficie 12,61 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Cancale
(ville isolée)
Aire d'attraction Saint-Malo
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Malo-1
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Cancale
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Cancale
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Voir sur la carte topographique d'Ille-et-Vilaine
Cancale
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative)
Voir sur la carte administrative de Bretagne (région administrative)
Cancale
Liens
Site web www.ville-cancale.fr

Cancale est une commune française située dans le département d’Ille-et-Vilaine, en région Bretagne, peuplée de 5 435 habitants[Note 1]. Elle est réputée pour ses huîtres plates sauvages issues de bancs naturels existant en eau profonde et plus récemment (vers 1950) pour ses huîtres creuses d'élevage.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]

Cancale se situe à l’extrémité ouest de la baie du Mont-Saint-Michel, sur les côtes de l’Ille-et-Vilaine (côte d’Émeraude), à quinze kilomètres à l’est de Saint-Malo. La baie de Cancale est délimitée par la pointe des Roches Noires au sud et la pointe des Crolles au nord.

Représentation cartographique de la commune
Carte OpenStreetMap.
Carte topographique.

Communes limitrophes

[modifier | modifier le code]
Communes limitrophes de Cancale
La Manche La Manche La Manche
Saint-Coulomb Cancale
Saint-Méloir-des-Ondes La Manche

La superficie de la commune est de 1 261 hectares. L'altitude varie entre 0 et 56 m[1].

Cadre géologique

[modifier | modifier le code]
Carte géologique du Massif armoricain, avec au nord-est le batholite mancellien et ses nombreux plutons de granite cadomien (Trégor, Lanhélin, Saint-Broladre, Avranches, Carolles-Vire…). Ce batholite dessine une ellipse de 150 km (d'Alençon à la Rance) sur 90 km (de Vitré à Vire)[2].

Cancale est localisée dans la partie médiane du domaine nord armoricain, unité géologique du Massif armoricain qui est le résultat de trois chaînes de montagne successives. Le site géologique de la bande côtière se situe plus précisément dans un bassin sédimentaire essentiellement briovérien dans lequel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs formant le batholite mancellien[3],[4].

La morphologie littorale résulte de l'érosion différentielle entre une roche magmatique, le leucogranite de Cancale (affleurant à Port-Briac[5] et à la pointe du Grouin) et les métasédiments briovériens plus tendres (métasédiments « à phtanites » présentant des alternances schisto-gréseuses) aux dépens desquels s'est formée la baie du Mont-Saint-Michel et sur lesquels s'est développée la commune[6]. À l'ouest de Cancale, la bande de micaschistes et paragneiss de Langrolay correspond à l'enveloppe métamorphique des migmatites de Saint-Malo. La couche quaternaire est composée de lœss pédogénéisés reposant sur des sables éoliens tronqués ou sur le substrat rocheux très fortement arénisé[7].

Touristiquement, les principaux aspects de la géologie de cette bande côtière peuvent être abordés au cours de promenades géologiques qui permettent d'observer sur un espace réduit des roches d'âge et de nature différents, des structures géologiques (cisaillement, faille, pli, schistosité) témoins de phénomènes géologiques d'ampleur (magmatisme, tectogenèse, métamorphisme, érosion…)[8].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[10]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 11,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 724 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Pleurtuit à 19 km à vol d'oiseau[12], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 752,0 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Voies de communication et transports

[modifier | modifier le code]

Les voies rapides à proximité sont la N176 qui longe dans l'ensemble la côte d’émeraude depuis Pontorson jusqu'à la jonction avec la N12, et la D137 qui fait la liaison Saint Malo - Rennes.

Le stationnement à Cancale peut être parfois difficile en haute saison, c'est pourquoi la majorité des parkings y sont payants[16].

Transport en commun

[modifier | modifier le code]

La gare SNCF la plus proche est celle de La Gouesnière[17]. Bien qu'elle soit sur le territoire de la commune de Saint-Méloir-des-Ondes, cette-dernière est appelée Gare de La Gouesnière - Cancale - Saint-Méloir-des-Ondes en raison de sa proximité avec les trois communes. Il y a aussi la Gare de Saint-Malo, elle est plus facile d'accès via les transports en commun. Avec la ligne Liste des lignes de bus de Saint-Malo#Ligne 5 du réseau MAT, compter une demi-heure pour faire Cancale vers Gares - Quai K.

L'aéroport le plus proche se situe sur la commune de Pleurtuit à proximité de Dinard[18]. Il se trouve à environ 25 km de Cancale.

La commune de Cancale est desservie par le réseau MAT et le réseau BreizhGo avec les lignes  Liste des lignes de bus de Saint-Malo#Ligne 5Liste des lignes de bus de Saint-Malo#Ligne 9Liste des lignes de bus de Saint-Malo#Ligne 15 pour le réseau MAT et la ligne 17 été pour le réseau BreizhGo. Cancale possède aussi des lignes de cars scolaire pour les collèges de Cancale (lignes 100 a 112) ainsi que les collèges et lycées de Saint-Malo (lignes 5a, 5b, 203, 300, 303, 306 et 521); ils sont opérés par le réseau MAT.

Au , Cancale est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Cancale[Note 2], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[20],[21]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Malo, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[21]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[24]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[25].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (31,9 %), terres arables (31,5 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13 %), forêts (1,8 %), zones humides côtières (1,5 %), eaux maritimes (1 %), prairies (0,3 %)[26]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine

[modifier | modifier le code]

Cancale est composée d'un centre-ville qui s'est construit autour du port de la houle et de plusieurs lieux-dits, situés à l'est de la commune.

Au nord se trouve la Pointe du Grouin près de laquelle se sont implantés plusieurs hôtels et restaurants.

L'ouest et le sud sont, quant à eux, principalement constitués de champs agricoles.

En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 3 896, alors qu'il était de 3 661 en 1999[a 1].

Parmi ces logements, 62,7 % étaient des résidences principales, 33,1 % des résidences secondaires et 4,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 79,0 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 20,6 % des appartements[a 2].

La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 67,1 %, en hausse par rapport à 1999 (63,1 %). La part de logements HLM loués vides (logements sociaux) était stable : 8,8 % contre 8,5 % en 1999[a 3].

Projets d'aménagements

[modifier | modifier le code]

De nombreux thèmes sont abordés dans le projet d'aménagement de Cancale, comme le développement de l'habitat ainsi que l'accueil des nouveaux habitants afin d'offrir la possibilité de proposer des logements adaptés aux besoins des jeunes actifs qui ont dû quitter la commune. L'activité économique durable y est également évoquée. L'objectif est de préserver les terres agricoles destinées aux productions légumières hivernales indispensables au bassin malouin, sans oublier les activités conchylicoles[27].

Le nom de la localité est attesté sous la forme Cancavena en 1030, Cancauna en 1182, Cancanna en 1183[28].

Le premier élément Canc- représente peut-être le breton konk « port, abri, conque »[29],[30]. Le second élément est le breton aven « rivière »[29].

Cette rivière est probablement le Guyoult qui se jette entre la pointe du Grouin et l’île des Landes, au nord de Cancale, ce passage se nommant en effet « chenal de la Vieille Rivière »[31].

Le gentilé est Cancalais.

Pointe des Roches Noires, Cancale.

Une présence humaine est attestée sur la côte cancalaise dès le Paléolithique moyen. Il subsiste également des traces de présence gauloise (ferme de la Ville es Péniaux) et gallo-romaine (villas gallo-romaines, pesons de pêche)[32]. Selon le texte hagiographique et en partie légendaire Vita Meveni écrit vers 1084 par le moine Ingomar, saint Méen parti du pays de Galles aurait débarqué dans la baie du Mont Saint-Michel pour fonder Cancale[31]) vers 545 puis évangéliser l'Armorique, d'où l'existence d'une pierre portant ses empreintes de pied[33] et d'une fontaine aux pouvoirs miraculeux (guérison contre ergotisme, rachitisme, folie, maladies de la peau telle l'impétigo appelé localement « mal de saint Méen ») issue d'une source dans la grève de « Val ès Porcons »[34] en contrebas de l'ancienne église de Saint-Méen[35].

Selon Ogée, les Vikings auraient ravagé Cancale et le pays de Dol en 996 : l'église cancalaise de Port-Pican ayant été pillée, débute la construction de l'église Saint-Méen-de-Judicaël à l'emplacement de l'église paroissiale actuelle[36]. Le nom *Konkaven évolue en Cancaven que l’on retrouve pour la première fois dans une charte du duc Alain III de Bretagne en 1032, puis en Cauncall en gallo[37].

Carte postale du début du XXe siècle montrant les terre-neuviers à sec dans le port de La Houle.

Cancale est réputé dès le XVIe siècle pour ses marins engagés dans la « grande » pêche à Terre-Neuve sur les morutiers de Saint-Malo mais aussi de Cancale, puisque existaient des chantiers de construction de navires sur le port de la Houle (les derniers terre-neuviers construits dans ces chantiers quitteront le port après la grande grève des marins de 1911). De retour de leur campagne de pêche, les terre-neuvas pratiquent alors d'octobre à mars la pêche côtière, le maraîchage ou le ramassage des huîtres. François Ier accorde en 1545 au bourg de Cancale (jusque-là, il s'agissait d'une simple paroisse ressortissant du siège royal de Dinan) par lettres patentes le titre de « ville » à part entière pour sa qualité de fournisseur d'huîtres plates de la table royale, les échevins de Paris ayant passé un contrat pour être livrés deux fois par semaine. Le roi Henri II accorde à la ville le privilège de tirer le papegai[38].

Cancale est le port d’où partent en 1612 les navires de Daniel de La Touche, seigneur de la Ravardière, pour le Brésil : la Régente, la Charlotte et la Sainte Anne. Daniel de La Touche fut le fondateur de la ville de São Luis dans le Maranhão au Brésil[39]. C’est aussi le port d’où est parti le 30 août 1714, le premier Français à avoir fait le tour du monde, Sieur Le Gentil de La Barbinais. Un tour du monde de plus de 3 ans à bord du Vainqueur, qui l'emmènera vers l’Amérique du Sud, la Chine, La Réunion et le Brésil. Presque 50 années avant Louis de Bougainville[40],[41].

De nombreuses tentatives de débarquement de la part des Anglais, dans le but d’attaquer Saint-Malo par la terre, ont lieu notamment en 1758, 1779 (un boulet réputé tiré par un bateau anglais ornant le petit jardin du presbytère). Le , pendant la guerre de Sept Ans, la flotte anglaise commandée par Charles Marlborough débarqua à Cancale, et rembarqua le . Clair Fraslin du Moncel (1688-1771), seigneur du Lorey et commandant de la place de Granville eut pour mission de repousser cette attaque[42], d'où la construction sur des plans de Vauban du fort des Rimains qui constitue la forteresse en mer la plus puissante de la région à cette époque[43] (le fort sur l'île des Rimains étant racheté et restauré par le boulanger Lionel Poilâne).

La Caravane

[modifier | modifier le code]
Ferme ostréicole au printemps.

Plus de cent millions d'huîtres plates étant chaque année extraites de la baie, Louis XVI publie en 1787 une ordonnance réglementant le dragage des huîtres pour éviter l'épuisement du gisement naturel : chaque printemps autour de la période de Pâques, les bisquines, surtoilées pour avoir suffisamment de puissance, avaient le droit d’aller draguer les huîtres pendant environ quinze jours. Dès le signal des gardes, une flottille de 200 bisquines se mettait en route, ce spectacle était appelé la caravane. À marée haute, elles venaient décharger leur pêche (coquilles vides et huîtres) dans le port, les tas de chaque bateau étant triés à marée basse par les femmes. Les huîtres sauvages pouvaient devenir énormes et s’appelaient alors pieds de cheval[44].

Avant la Seconde Guerre mondiale, les bateaux allaient à la voile puis ils furent remplacés par des bateaux de pêche (chalutiers et canots) à moteur. Chaque jour, le bateau des Affaires Maritimes surveillait la pêche limitée en temps, en général de 6 h du matin à 18 h. L’histoire de la Caravane ayant eu lieu un dimanche de Pâques a fait l’objet d’un roman de Roger Vercel : La caravane de Pâques[45].

Les bateaux ostréicoles sont aujourd'hui de grands chalands à fond plat en aluminium.

Marguerite Le Paistour

[modifier | modifier le code]

Marguerite Julienne Le Paistour, née le à Cancale, se faisant passer pour un homme, parvint à être pendant plusieurs années le bourreau officiel de la Ville de Lyon, avant d'être démasquée et de passer dix mois en prison. Elle finit par se marier avec Noël Roche et eut une fille, prénommée Marguerite, née à Cancale en 1750[46],[47].

XIXe et XXe siècles

[modifier | modifier le code]

Le tableau de John Singer Sargent représente un groupe de femmes et d'enfants qui vont ramasser des crustacés dans des bassins peu profonds pour leur dîner du soir. Il l'a présenté au Salon de Paris de 1878[48].

La ville est desservie par la ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique et à traction vapeur des Tramways bretons la reliant à Saint-Malo, de 1898 à 1947.

La ville se développe principalement à partir de 1876 avec la construction de la nouvelle église paroissiale Saint-Méen et l'ouverture de l'axe du port de la Houle vers le centre-ville. Cancale est alors principalement composée de deux secteurs : le centre-ville (le « Bourg » ou « ville-haute ») où vivent armateurs, capitaines de navire et commerçants, et le port de la Houle (ou « ville-basse » en contrebas de la falaise, sise sur un amas coquiller) où habitent les pêcheurs principalement dans des maisons abritées des « rues de derrière ».

Après la Seconde Guerre mondiale, des lotissements ceinturent la ville au nord et à l'ouest, englobant progressivement les anciens villages ruraux de la Verrie, la Forge et la Ville Pain[49].

En raison du froid exceptionnel (−16 °C), dans la nuit du 19 au 20 janvier 1963, le port de la Houle se retrouve gelé et pris par la banquise pendant toute une semaine. Les parcs à huîtres sont très touchés et, selon Cancale, 100 ans de vie municipale, 80 % des huîtres plates sont détruites à cette période.

XXIe siècle

[modifier | modifier le code]

En 2019, l'élevage des huîtres de Cancale est inscrit au patrimoine culturel immatériel de l'Unesco[50].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 5 000 et 9 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 29[52].

Depuis la Libération, neuf maires se sont succédé à la tête de la commune :

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Francis Dupuy SFIO Commerçant retraité

(décès)
Adolphe Robin MRP Capitaine au long cours
Conseiller général du canton de Cancale (1945 → 1949)
Émile Lecerf MRP  
Olivier Biard UDR puis RPR Agriculteur
Conseiller général du canton de Cancale (1949 → 1985)

(démission)
Noël Lecossois SE-DVD Inspecteur central des impôts
Démissionnaire pour raison de santé
[53] Jean Raquidel DVD Ostréiculteur, capitaine au long cours retraité
Conseiller général du canton de Cancale (1985 → 1998)
Joseph Pichot DVD Ostréiculteur
Maurice Jannin DVG Professeur de mathématiques retraité
Conseiller général du canton de Cancale (1998 → 2015)
En cours Pierre-Yves Mahieu[54] DVD puis
PCD/VIA
Ancien directeur de chambre d’agriculture
Conseiller départemental du canton de Saint-Malo-1 (2015 → 2021)
2e vice-président de Saint-Malo Agglomération (2014 → )

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[56].

En 2021, la commune comptait 5 435 habitants[Note 4], en évolution de +5,21 % par rapport à 2015 (Ille-et-Vilaine : +5,32 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3 1773 0033 4144 1214 8805 1515 2305 0655 826
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
6 1056 3526 4006 6546 2396 5236 7216 5786 641
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 5497 0617 6276 6356 3406 0295 6355 5695 463
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
5 2365 0194 7804 6384 9105 2035 2855 2935 231
2017 2021 - - - - - - -
5 1215 435-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement

[modifier | modifier le code]

La commune possède sur son territoire différents établissements scolaires[59] subventionnés par la commune dont :

  • l'école maternelle publique ;
  • l'école maternelle et primaire privées Notre-Dame-du-Verger ;
  • l'école primaire publique Les Terre-Neuvas ;
  • le collège René-Cassin ;
  • le collège Saint-Joseph.

Mais on trouve également à Cancale une école de musique et de peinture, ainsi qu'une école de voile[59].

La fontaine « Les laveuses d’huîtres » et l'église Saint-Méen.

Le nouvel hôpital de Cancale est actuellement opérationnel et installé dans la ZAC des Près-Bosgers[60].

Le seul lieu de culte à Cancale se trouve rue Jean-Marie-Savatte à proximité de la rue du Port. C'est une église, dédiée à saint Méen, datant du XVIIIe siècle. Elle a été construite de 1715 à 1727 sur les plans de l'architecte Siméon Garangeau et agrandie de 1836 à 1838. Elle a été inscrite par arrêté du 29 décembre 1982[61].

Revenus de la population et fiscalité

[modifier | modifier le code]

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 27 810 , ce qui plaçait Cancale au 18 040e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[62].

En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 3 201 personnes, parmi lesquelles on comptait 65,9 % d'actifs dont 58,1 % ayant un emploi et 7,7 % de chômeurs[a 4].

On comptait 1 754 emplois dans la zone d'emploi, contre 1 461 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 883, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 5] est de 93,1 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre presque un emploi pour chaque habitant actif[a 5].

Entreprises et commerces

[modifier | modifier le code]

Au 31 décembre 2010, Cancale comptait 1 335 établissements : 110 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 41 dans l'industrie, 45 dans la construction, 608 dans le commerce-transports-services divers et 531 étaient relatifs au secteur administratif[a 6].

En 2011, 40 entreprises ont été créées à Cancale[a 7], dont 15 par des autoentrepreneurs[a 8].

Agriculture et pêche

[modifier | modifier le code]

Agriculture : cultures maraîchères, (primeurs : choux-fleurs notamment).

Pêche hauturière, port appartenant à la Région Bretagne et sous concession actuelle à la Chambre de commerce et d’industrie du pays de Saint-Malo- Fougères.

L'ostréiculture est l'une des principales activités de Cancale qui est le principal producteur français d'huitres plates (90 % de la production) mais qui est en baisse depuis 2012 à cause de facteurs environnementaux[63]. Ses huitres plates et creuses sont réputés au niveau national et international[64].

La plage et l'église.

Le tourisme y est assez important, baie du Mont Saint-Michel, ses plages, et sa proximité avec Saint-Malo.

De nombreuses boutiques, hôtels et restaurants accueillent les touristes le long du port de pêche et de la digue.

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques

[modifier | modifier le code]

La commune compte trois lieux et monuments classés ou inscrits au titre des monuments historiques et 489 lieux et monuments recensés à l'inventaire général du patrimoine culturel[65].

Monuments historiques

[modifier | modifier le code]
Le corps de garde des Daules.
  • L’ancienne église Saint-Méen, construite de 1715 à 1727 par l'architecte Siméon Garangeau à l’emplacement d’une église primitive datant du Moyen Âge, agrandie de 1836 à 1838. Elle a été inscrite par arrêté du 29 décembre 1982[61]. De la plate-forme supérieure de la nouvelle église, on a un panorama étendu sur la baie du Mont-Saint-Michel, Granville et une quarantaine de clochers à la ronde. Par temps clair, vues sur les îles Chausey. Depuis 1982, elle abrite le cinéma et le musée des Arts et Traditions populaires de Cancale. Il est consacré aux arts et traditions du pays cancalais : pêche, ostréiculture, agriculture, vie des Cancalaises, coiffes et costumes, mobilier.
  • Le corps de garde des Daules, édifié au XVIIe siècle dans l’anse du Verger ; il s’agit du dernier corps de garde édifié par Sébastien Le Prestre de Vauban sur les côtes du département. Il a été classé par arrêté du 3 mai 1955[66].
  • La jetée de la cale de l'Épi ou môle de l’Épi, construite en pierres en 1837 pour remplacer la digue de fortune accordée par les États généraux de Bretagne en 1773. La jetée fut construite en épi insubmersible sur 50 mètres sur le système des môles antiques, percée de 21 arches (leur but d'éviter l'ensablement fut un échec) séparée par des escaliers destinés à faciliter l'accostage ou le débarquement, système unique en France[67]. Face à l'ensablement[68], elle fut prolongée en 1885 par un musoir en pierre et béton relié à la partie ancienne par une estacade. Elle est inscrite par arrêté du 21 novembre 1995[69].
Le castel de Barbe-Brûlée.

Autres lieux et monuments

[modifier | modifier le code]
  • Paysages de la côte (rocher de Cancale, fort des Rimains, pointe du Grouin, baie du Mont-Saint-Michel) notamment via les anciens chemins de douaniers du GR34.
  • Musée des bois sculptés. Il rassemble des sculptures en haut relief exécutées par l'abbé Quémerais (1879-1955), natif de Cancale. Elles ont pour thème le Poème de la pomme qui évoque les travaux et les réjouissances nés de ce fruit, l'Apothéose des sports, l'Épopée de la délivrance nationale, la Croix du sacrifice. Plus de 300 personnages sont ainsi représentés sur des panneaux en chêne, avec une telle minutie dans le détail que chaque scène semble être animée.
  • La Cancalaise est une réplique de bisquine construite en 1987.
  • Le port, dit port de la Houle. Les allées et venues des tombereaux chargés d'huitres, les marchands, le retour des bateaux de pêche à marée haute. Le port est bordé par un quartier adossé à la falaise, aux ruelles étroites et où vivaient les marins-pêcheurs.
    L'inauguration du Monument à Daniel de La Touche de La Ravardière, le 8 septembre 2012.
  • Ferme marine (musée sur l’huître et les coquillages). Situé au cœur d'une entreprise ostréicole, ce musée explique l'évolution des techniques de culture de l'huître, ainsi que le métier de l'ostréiculteur à travers les âges. Une collection de coquillages (plus de 1 500, venus du monde entier) et un film font découvrir ce métier de « jardinier de la mer ».
  • La maison natale de Jeanne Jugan[70].
  • Port-Mer : il s'agit d'une crique avec une plage, située avant la pointe du Grouin ; le front de mer est bordé d'habitations, de restaurants et d'une école de voile. Sur le côté nord de la plage, sur un promontoire rocheux, se trouve le castel de Barbe-Brûlée. Ce nom de Barbe-Brûlée est attesté depuis 1700 ; en 1758, un rapport militaire mentionne la « batterie de Barbe Brûlée », qui compte deux canons. Le castel est construit en 1902-1904 à la demande de la famille du commandant Hériot, qui lui sert pour ses vacances en famille. En 1920, Cyprienne Dubernet, la veuve du commandant, l'offre à l'École militaire enfantine Hériot, qui accueille des enfants pendant l'été. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands occupent le château et construisent autour des blockhaus (qui existent toujours). Propriété de l'École régionale Hériot, le castel est de nos jours un établissement de l'Éducation nationale et accueille des classes de mer et des colonies de vacances[71].
  • L'église Saint-Méen a été construite en 1875 par l'architecte Alfred-Louis Frangeul sur les restes de l'ancien manoir de Bellevue[72], mais faute d'argent, une partie du chœur, des bas-côtés et la tour du clocher ne sont pas réalisés à la fin des travaux en 1886. Un incendie détruit la toiture en 1906. L'architecte Hyacinthe Perrin termine l'église en 1931-32, en respectant les plans de Frangeul de 1875, avec l’entrepreneur Brunet. Il ajoute à la tour du clocher, une lanterne des morts. Sur la place de l'église se dresse une fontaine avec une sculpture, bronze de l'artiste Jean Fréour, composée de deux laveuses d'huîtres symbolisant le travail des Cancalaises au début du XXe siècle avant la mécanisation[73].
  • Monument à Daniel de La Touche de La Ravardière, fondateur de la ville de São Luis au Brésil, inauguré le 8 septembre 2012[74]. L’œuvre en bronze de Patrick Abraham a été érigée près du phare de la Houle à l'initiative du musée de Cancale.
  • Château de la Vallée, malouinière typique édifiée au XVIIIe siècle, résidence de la famille Dubois de La Cotardière.

Cancale et la peinture

[modifier | modifier le code]
John Singer Sargent, En route pour la pêche ou Les Ramasseuses d'huîtres de Cancale (1878), huile sur toile, Londres, National Gallery of Art.
Henri Boutet, Cancalaise (1906), eau-forte, Quimper, musée départemental breton.

Cancale a inspiré de nombreux peintres, notamment John Singer Sargent. La ville commanda à l'artiste peintre et céramiste Dodik Jégou une fresque en céramique qu'elle réalisa avec la collaboration des élèves et des enseignants du CEG de Cancale, mais qui fut détruite vers 2005.

Plusieurs artistes peintres, plasticiens, graveurs et sculpteurs sont installés à Cancale et ont un atelier-galerie ouvert au public et ce toute l'année.

Cancale a également une biennale d'arts, « L'Hareng Cancalais » (l'Art en Cancalais) depuis 2012. Cette biennale, créée et organisée par un collectif d'artistes professionnels cancalais, accueille des artistes, amateurs ou professionnels, venant des quatre coins de la France.

Cancale et la musique

[modifier | modifier le code]

Cancale est le lieu du festival international Pibroc'h en bord de mer, sous l'impulsion de Jakez Pincet, consacré à la musique classique écossaise[75],[76],[77].

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Cancale Blason
D'azur à une bisquine de sable habillée d'argent, voguant sur des ondes de sinople mouvant de la pointe, accompagnée de douze huîtres d'or ordonnées en orle, brochant sur le tout, au franc-canton d'argent chargée d'une aigle bicéphale de sable becquée et membrée de gueules..
Détails
Le navire est en rapport avec la vocation maritime de la ville.

L'huître symbole de l'industrie, de la richesse et du renom de Cancale. Par la présence de ses nombreux bancs d'huîtres naturelles, Cancale a été par le passé l'un des centres les plus importants de production d'huîtres plates de France.[réf. nécessaire] C'est aussi à Cancale que fut inventé le procédé de captage des larves d'huîtres pour en faire l'élevage, à une époque où les stocks d'huîtres plates « sauvages » commençaient à chuter de façon inquiétante.

L'aigle bicéphale semble être issue des armes de la famille de Guérande. On la retrouve dans le blason de Fouesnant dans le Finistère.

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • À Cancale, éditions du Phare
  • F. Bouleuc, Cancale, son origine et son histoire, La Découvrance Éditions
  • Alfred Giron, De Cancale à Terre-Neuve, l’Odyssée d’un petit mousse, Éditions Ardant, Limoges, XIXe siècle
  • Léo Kerlo et René Le Bihan, Peintres de la Côte d'Émeraude, Le Chasse-Marée - ArMen, 1998.
  • René Le Bihan, Léo Kerlo, Cancale, Éditions Chasse-Marée Estran
  • Annick Rouxel, Cancale - Étude démographique. 1757-1800, 1970 (Archives d'I&V - Mémoire 2 J 10) ;

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Population municipale 2021, légale en 2024.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
  2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
  3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
  4. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  5. EMP T5 - Emploi et activité.
  6. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010
  7. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
  8. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.
  • Autres références
  1. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  2. Carte géologique de la France au 1/50000 Fougères 13-17, éditions du BRGM, 1981, p. 5
  3. De Mancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Ce domaine cadomien normano-breton est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
  4. Géologie de la France, éditions du BRGM, , p. 11.
  5. Où le granite développe un léger métamorphisme de contact synfolial dans les paragneiss encaissants.
  6. Bernard Le Gall et Martial Caroff, Curiosités géologiques de la baie de Saint-Brieuc au Mont-Saint-Michel, éditions Apogée, , p. 79.
  7. [PDF] A. L'Homer, S. Courbouleix, J. Chantraine,. J.P. Deroin, Notice explicative Notice explicative de la feuille baie du Mont Saint-Michel à 1/50000, éditions du BRGM, 1999, p. 45-46
  8. Bernard Le Gall et Martial Caroff, Curiosités géologiques de la baie de Saint-Brieuc au Mont-Saint-Michel, éditions Apogée, , p. 7.
  9. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  10. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  11. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Cancale et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Dinard » (commune de Pleurtuit) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Dinard » (commune de Pleurtuit) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  16. Stationnement payant à Cancale
  17. Gare de la Gouesnière, TER Bretagne
  18. Accès Dinard Aéroport
  19. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  20. « Unité urbaine 2020 de Cancale », sur insee.fr (consulté le ).
  21. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Cancale ».
  22. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Malo », sur insee.fr (consulté le ).
  23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  24. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  25. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  27. Bulletin des communes
  28. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France (lire en ligne) [1]
  29. a et b Ernest Nègre, op. cit.
  30. Léon Fleuriot, Les origines de la Bretagne, éditions Payot, 1980, p. 214.
  31. a et b M.C. Meaux, Histoire de Cancale, Lanore, (lire en ligne), p. 9.
  32. Thierry Huck, Cancale, 2000 ans : Histoire détaillée, Éditions du Phare, , 264 p..
  33. Abbé Jean Mathurin, Saint Méen, Rennes, 1889, 26 p.
  34. En bas de la rue de la Vallée Porcon
  35. Albert Poulain et Bernard Rio, Les Fontaines de Bretagne, Yoran Embanner, , p. 31.
  36. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, Molliex, , p. 136.
  37. Étymologie et histoire de Cancale, Histoire, Patrimoine et Noblesse de Bretagne
  38. Histoire de Cancale
  39. Source entre autres : http://bresil2000.free.fr ; texte de Dominique Stoenesco sur la restauration de São Luis du Maranhão.
  40. Voyage autour du Monde par L. G. de La Barbinais, publié en 1728.
  41. Routes Nouvelles, Côtes inconnues, par Hubert Sagnières, publié chez Flammarion, 2023.
  42. René Gautier et al. (préf. Jean-François Le Grand, postface Danièle Polvé-Montmasson), 601 communes et lieux de vie de la Manche : Le dictionnaire incontournable de notre patrimoine, Bayeux, Éditions Eurocibles, coll. « Inédits & Introuvables », , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 316.
  43. Cancale, l'occupation d'un territoire
  44. Les bisquines
  45. Cancale, pays de pêcheurs et ostréiculteurs
  46. « Marguerite Le Paistour, bourreau de Lyon », sur blogspot.com (consulté le ).
  47. René Richelot, Bulletin de la Société archéologique d'Îlle-et-Vilaine, t. LIX, 1933, pp. 1-8.
  48. (en) « En route pour la pêche », sur National Gallery of Art (consulté le ).
  49. Cancale, Portail des patrimoines de Bretagne.
  50. « Bretagne. L’élevage des huîtres de Cancale au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco », sur ouest-france.fr, .
  51. marins&bateaux/1919TNvier/1919TNvier.html
  52. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  53. « Élections de maires : M. Jean Raquidel à Cancale », Ouest-France,‎ .
  54. « Ils ont été élus maires hier soir », Ouest-France (éd. Rennes), no 19320,‎ 22-23 mars 2008, p. 7 (ISSN 0999-2138).
  55. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  56. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  57. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  58. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  59. a et b Enseignement et garderies sur le site de la Ville de Cancale
  60. Article concernant l'hôpital de Cancale sur Ouest-France
  61. a et b « Ancienne église Saint-Méen », notice no PA00090515, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  62. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  63. Cancale, capitale des huîtres plates, veut sauver son emblème, Ouest France, 13/5/2016
  64. L'huître, ce trésor national, Le Figaro, 13/12/2013
  65. « Liste des notices pour la commune de Cancale », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  66. « Ancien corps de garde, dit corps de garde des Doles, sis au hameau du Verger », notice no PA00090514, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  67. Historique de la cale de l'Épi
  68. Dès la fin du XIXe siècle était plutôt utilisé l'autre jetée, le môle de la Fenêtre construite en 1897 comme prolongement du phare érigé en 1863.
  69. « Jetée dite Cale de l’Épi », notice no PA00135273, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  70. Le patrimoine des communes d'Ille-et-Vilaine, vol. I, Paris, Flohic, , 893 p. (ISBN 2-84234-072-8), p. 266.
  71. « Histoire du centre de vacances de Cancale », consulté le 15 mai 2017.
  72. Inventaire Général du Patrimoine Culturel, « Église paroissiale Saint-Méen (Cancale) », sur patrimoine.region-bretagne.fr.
  73. Fontaine Les laveuses d'huîtres à Cancale/
  74. Ouest-France : Cancale célèbre l’explorateur Daniel de la Touche de La Ravardière
  75. https://www.ouest-france.fr/lassemblee-generale-de-pibroch-bord-de-mer-1276348
  76. (en) « Pibroch’ in Cancale (Brittany) », sur APC - Learning Living Pibroch, (consulté le ).
  77. https://www.thepipingcentre.co.uk/2011/08/22/piobaireachd-on-the-seafront/
  78. « La Normandie, dans l’œil de ses personnages célèbres », sur normandie-cabourg-paysdauge-tourisme.fr (consulté le ).
  79. Exposition à Rennes (2005)
  80. Exposition à Rennes (2004)
  81. Famille Laloy