Jimmie Rodgers (chanteur pop)
Nom de naissance | James Frederick Rodgers |
---|---|
Naissance |
Camas, États-Unis |
Décès |
(à 87 ans) Palm Desert, États-Unis |
Genre musical | pop rock |
Années actives | années 1950 à 1970 |
Labels | Roulette Records Dot Records (en) A&M Records |
James Frederick Rodgers, plus connu sous le nom de Jimmy Rodgers, est un chanteur américain de musique pop, né le à Camas, dans l'État de Washington, et mort le à Palm Desert, en Californie.
Biographie
[modifier | modifier le code]Carrière musicale
[modifier | modifier le code]Après avoir terminé ses études secondaires, Jimmy Rodgers s'engage dans l'US Air Force[1]. Stationné en Corée, il forme un groupe avec des camarades. À son retour aux États-Unis, il se produit dans les night clubs et décide de poursuivre une carrière dans la musique[2]. Il apparaît dans l'émission musicale House Party présentée par Art Linkletter et dans l'émission de télé-crochet Arthur Godfrey's Talent Scouts (en), dans laquelle il interprète la chanson Honeycomb (en), écrite par Bob Merrill. Repéré par les producteurs Hugo Peretti et Luigi Creatore, il signe un contrat discographique avec le label Roulette Records[2],[3].
Sa version de Honeycomb se classe 1re du Billboard Hot 100 en 1957. Plusieurs de ses singles, Kisses Sweeter Than Wine, Uh-Oh, I'm Falling in Love Again et Secretly, figurent dans le Top 10 des ventes aux États-Unis[4],[5]. En 1957-1958, il place quatre titres dans le UK Singles Chart[6]. Le chanteur rompt avec sa maison de disques à la suite d'une dispute concernant le paiement de ses droits d'auteur. Jimmie Rodgers connaît moins de succès durant les années 1960, mais plusieurs de ses titres figurent encore au classement « Adult Contemporary », et le chanteur continue de tourner. En 1962 il rejoint Dot Records (en), label pour lequel il enregistre un nouveau hit, le single It's Over qui parvient dans le Top 40 en 1966. L'année suivante, il est recruté par A&M Records et place un nouveau titre, Child of Clay, dans les charts[2],[4].
Le chanteur est victime d'une agression en , dont les causes n'ont jamais été élucidées[1]. Il souffre d'une fracture du crâne et depuis lors sa santé perturbe sa carrière. Rodgers, qui effectue néanmoins plusieurs tentatives de retour sur scène[7], n'a enregistré que trois albums depuis l'incident. En 2011, il publie son autobiographie, intitulée Dancing on the Moon[2].
Jimmie Rodgers meurt le à Palm Desert[8].
À l'écran
[modifier | modifier le code]En 1959, le chanteur anime le Jimmie Rodgers Show, diffusé sur la chaîne NBC. Il apparaît également au cinéma, notamment dans The Little Shepherd of Kingdom Come du réalisateur Andrew V. McLaglen, sorti en 1961[1],[2].
Discographie
[modifier | modifier le code]- 1957: Jimmie Rodgers.
- 1958: The Number One Ballads.
- 1958: Jimmie Rodgers Sings Folk Songs.
- 1959: Jimmie Rodgers… His Golden Year.
- 1959: Jimmie Rodgers TV Favorites, Volume 1.
- 1959: Twilight on the Trail.
- 1959: It's Christmas Once Again.
- 1960: When the Spirit Moves You.
- 1960: At Home with Jimmie Rodgers.
- 1961: The Folk Song World of Jimmie Rodgers.
- 1961: 15 Million Sellers.
- 1962: No One Will Ever Know.
- 1963: Jimmie Rodgers in Folk Concert.
- 1963: My Favorite Hymns.
- 1963: Honeycomb & Kisses Sweeter Than Wine.
- 1963: The World I Used to Know.
- 1964: 12 Great Hits.
- 1965: Deep Purple.
- 1965: Christmas with Jimmie Rodgers.
- 1966: The Nashville Sound.
- 1966: Country Music 1966.
- 1966: It's Over.
- 1967: Love
- 1967: Me, Please Love Me.
- 1967: Golden Hits.
- 1967: Child of Clay.
- 1969: The Windmills of Your Mind.
- 1970: Troubled Times.
- 1978: Yesterday/Today.
Références
[modifier | modifier le code]- Clay Cole et David Hinckley, p. 59
- (en) Mark Deming, « Biographie de Jimmie F. Rodgers », AllMusic
- Richard Crouse, p. 48
- Richard Aquila, p. 312-313
- Maury Dean, p. 55
- (en) « Artist Chart History: Jimmie Rodgers », The Official Charts Company
- (en) John Rogers, « Jimmie Rodgers, 'Honeycomb' man, alive and well in Branson », Associated Press,
- (en) Neil Genzlinger, « Jimmie Rodgers, Who Sang ‘Honeycomb’ and Other Hits, Dies at 87 », sur The New York Times, New York, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- (en) Clay Cole et David Hinckley, Sh-Boom! : The Explosion of Rock 'n' Roll (1953-1968), Wordclay, , 318 p. (ISBN 978-1-60037-638-2, lire en ligne), p. 59.
- (en) Maury Dean, Rock 'n' roll : Gold rush: a singles un-encyclopedia, Algora Publishing, , 732 p. (ISBN 978-0-87586-207-1, lire en ligne), p. 55.
- (en) Richard Crouse, Big Bang, Baby : Rock Trivia, Dundurn Group, , 320 p. (ISBN 978-0-88882-219-2, lire en ligne), p. 48.
- (en) Richard Aquila, That old-time rock & roll : a chronicle of an era, 1954-1963, Urbana, IL, University of Illinois Press, coll. « Music in American Life », , 424 p. (ISBN 978-0-252-06919-2, lire en ligne), p. 312-313.
Liens externes
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- (en) Site officiel
- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative à l'audiovisuel :