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L.I.N.D.A.

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(Redirigé depuis L.I.N.D.A)

L.I.N.D.A.
Deuxième série
Saison 2 Épisode 10
Titre original Love & Monsters
Réalisation Dan Zeff
Scénario Russell T Davies
Production Phil Collinson
1re diffusion (BBC One)
1re diffusion francophone (France 4)
Durée 45 minutes
No chronologique 175

Docteur Dixième Docteur
Compagnons Rose Tyler
Antagonistes Abzorbaloff
Époque 2007
Chronologie
Liste des épisodes

L.I.N.D.A. est le 10e épisode de la deuxième saison de la deuxième série de la série télévisée britannique Doctor Who.

Elton est un homme ordinaire et totalement obsédé par le Docteur, Rose et leur étrange boîte bleue. Mais lorsque ses recherches attirent l'attention de Victor Kennedy, son hobby devient du jour au lendemain un véritable cauchemar…

Distribution

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L'épisode se présente sous le format du journal vidéo d'un jeune homme, Elton Pope, qui décrit une série d'évènements surnaturels dont il a été témoin ainsi qu'une brève rencontre avec le Docteur et Rose. Il se souvient l'avoir vu lorsqu'il était enfant et qu'il ne semble pas avoir vieilli. Il découvre via internet une jeune fille, Ursula, ainsi qu'un petit groupe de gens qui ont été témoins de la même chose. Ils décident de former un petit club nommé L.I.N.D.A. pour "London Investigation 'N' Detective Agency" ("Agence des Détectives & d'Investigation Londonienne"). Tous sont très timides et commencent à faire d'autres activités ensemble jusqu'à former un groupe de musique.

Un jour, un homme du nom de Victor Kennedy interrompt leur réunion et leur explique que L.I.N.D.A. a perdu son but initial. Il décide de transformer L.I.N.D.A. en un groupe d'enquêtes chargé de retrouver le Docteur. Bientôt, Elton se retrouve sur la piste de Rose Tyler et fait la connaissance de sa mère, Jackie Tyler. Celle-ci ressent une forme d'attirance pour lui et lui demande souvent d'effectuer des travaux ménagers. Un jour, elle tombe sur une photo de Rose, découvre qu'Elton est à la recherche du Docteur et le chasse. Les membres du groupe disparaissent les uns après les autres et Elton décide de se rebeller contre Victor Kennedy. Celui-ci se révèle être un extraterrestre nommé l'Abzorbaloff qui absorbe ses victimes afin de se régénérer. Il a absorbé tous les membres du groupe et absorbe Ursula sous les yeux d'Elton. Il recherche le Docteur persuadé que sa grande longévité lui donnera « un goût divin ».

L'Abzorbaloff poursuit Elton et réussit à le coincer dans un cul-de-sac. Au moment de le toucher, le TARDIS se matérialise, Rose en sort et s'en prend à Elton pour avoir fait du mal à sa mère. Elton demande au Docteur de le sauver, mais celui-ci se montre réticent. Les membres de L.I.N.D.A. à l'intérieur du corps de l'Abzorbaloff se rebellent et permettent à Elton de détruire sa canne, ce qui détruit le champ de confinement et le rend liquide. Le Docteur explique qu'il se trouvait dans la maison d'Elton le soir de la mort de sa mère pour tenter de la sauver d'une ombre extra-terrestre, mais celle-ci l'a tuée. Il utilise son tournevis sonique pour détacher une dalle du chemin, et libérer Ursula devenue à tout jamais un visage dans un bloc de pierre. Elton et Ursula se disent heureux et expliquent qu'ils ont même une vie amoureuse.

Continuité

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  • L'épisode revisite d'anciens passages de la série sous un autre angle : l'attaque des mannequins de cire dans « Rose », le faux vaisseau Slitheen s'écrasant sur Big Ben dans « L'humanité en péril », l'arrivée du vaisseau des Sycorax dans « L'Invasion de Noël »[1],[2]. Dans les commentaires, Russell T Davies explique que dans le script original, la vie d'Elton avait été bien plus marquée par le Docteur : enfant, sa fête d'anniversaire est gâchée par l'invasion des Daleks à Shoreditch (« Remembrance of the Daleks », 1988) sa mère est tuée par une fleur d'or (« Terror of the Autons », 1971) et il aurait vu le monstre du Loch Ness dans la Tamise (« Terror of the Zygons », 1975).
  • Kennedy dit avoir pris ses informations sur le site de l'institut Torchwood et explique qu'un virus nommé le Bad Wolf a effacé une partie des informations relatives à Rose Tyler. On retrouve deux des arcs narratifs de la série[2].
  • De plus, sur le journal de Kennedy, on apprend qu'Harold Saxon est à 64 % dans les sondages.
  • On voit le logo de l'entreprise où travaillait Rose au début de la série sur son sac.
  • Jackie parle à mots couverts de la disparition de Mickey.
  • La photo de Rose que possède Elton est tirée de l'épisode « L'humanité en péril » et on distingue vaguement derrière elle le neuvième Docteur.
  • L'Abzorbaloff explique sa vague ressemblance avec les Slitheens par le fait qu'il soit né sur une planète jumelle de Raxacoricofallapatorius nommée Clom[1],[2].
  • Parmi les diapositives que Bridget montre au groupe, l'une d'entre elles représente un hiéroglyphe en forme de TARDIS sur une stèle égyptienne. Or, le TARDIS a effectivement atterri en Égypte antique à l'époque de la construction de la Grande pyramide de Gizeh dans l'épisode « The Daleks' Master Plan ».

Références extérieures

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  • Elton fait évidemment mention au fait qu'il porte le même prénom qu'Elton John.
  • La scène où Elton regarde le Docteur et Rose courir après le Hoix dans un enchevêtrement de portes est un gag classique que l'on retrouve souvent dans des séries telles que Scooby-doo, Benny Hill ou les Trois Stooges, ainsi que dans le film Yellow Submarine.
  • Elton est fan de Electric Light Orchestra (ELO). On entend ainsi les morceaux Mr. Blue Sky, Don't Bring Me Down et Turn to Stone La scène finale où l'on voit le groupe jouer à la perfection est mise volontairement en scène afin de montrer que les souvenirs d'Elton se sont altérés[1].
  • Jackie drague Elton sur une reprise de Unbreak my Heart en espagnol par le groupe Il Divo.
  • Elton cite une phrase de Stephen King tirée du roman La ligne verte.
  • Un des membres de L.I.N.D.A. est surnommé Skinner, un pseudonyme qui évoque le supérieur de Fox Mulder dans X-Files : Walter Skinner. D'une certaine manière, les membres de L.I.N.D.A. enquêtent, comme le héros des X-Files, sur des événements surnaturels.
  • La fin de l'épisode a créé une mini-polémique, lorsqu'Elton dit qu'Ursula et lui ont « une forme de vie amoureuse » ce qui est une suggestion assez forte sur la fellation.

Analyse de l'épisode

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Après la noirceur et la tension des deux épisodes précédents, on se retrouve devant un épisode humoristique très second degré, fondé sur l'entraide et l'amitié. Le Docteur et Rose ne sont finalement vus qu'au début de l'épisode et dans les dernières scènes. C'est aussi le seul épisode qui donne un rôle bien plus important à Jackie et montre son goût pour les hommes qui n'était jusqu'ici visible que sous forme d'allusions. Les fans de Doctor Who y sont représentés par le groupe L.I.N.D.A. tandis que Victor Kennedy et son obsession pour le Docteur y représente les fans obtus. Selon Russell T Davies, certaines scènes sont fantasmées par Elton et possiblement la survie d'Ursula sous forme de pavé.

La saison passant de 13 à 14 épisodes avec l'épisode spécial de Noël, il était nécessaire de réaliser un épisode où les acteurs principaux auraient moins de rôle[2]. Il fut donc décidé de réaliser un épisode où les événements sont vus par des personnes extérieures au TARDIS[3] et de le tourner en même temps que le double épisode « La Planète du Diable. »[4] Le producteur et scénariste Russell T Davies a décidé de s'inspirer des épisodes de Buffy contre les vampires « Le Zéro pointé » et de Star Trek : La Nouvelle Génération « Promotions » qui adoptent un point de vue de témoin extérieur à l'action[5].

Davies explique que l'épisode est « un scénario expérimental. Pas expérimental au point que les gens vont hurler en s'enfuyant de la case du samedi soir sur la BBC1, car on ne peut pas trop expérimenter. Les gens veulent toujours un peu de monstre, un peu d'excitation et un peu du Docteur et c'est ce qu'offre un épisode normal de Doctor Who. Mais lorsque vous savez toutes les possibilités offertes par ce programme, cela le bouscule un peu »[6]. L'épisode reçut le titre de travail de "I Love the Doctor" ("J'aime le Docteur") avant de recevoir celui de "Love and Monster" ("Amour et Monstre.")[7] L'acronyme "LINDA" avait été utilisé précédemment dans une série télévisée pour enfants britannique Why Don't You?, sur laquelle Davies avant travaillé plusieurs années, dans laquelle il désignait une agence de détectives : "Liverpool Investigation 'N' Detective Agency"[2],[8].

Selon Davies, le brouillon de départ évoquait des évènements de la première série de Doctor Who et il avait songé à une époque à le transformer en scénario de comic diffusable dans le Doctor Who Magazine. Il avait pensé aussi faire du personnage principal une femme mais s'est rendu compte que la série avait déjà eu assez de personnages féminins en personnages secondaires cette saison[8]. Il souhaita faire d'Elton un « garçon ordinaire »[3].

L'Abzorbaloff est né à la suite d'un concours organisé par l'émission pour enfants Blue Peter, dans lequel les enfants devaient inventer un monstre pour un épisode de Doctor Who[3]. William Grantham, un petit garçon de 9 ans a remporté le prix pour son dessin de l'Abzorbaloff[1]. Davies trouvait l'idée bonne. « L'Abzorbaloff était génial. Il touche les gens, les absorbe et leur visage apparaît sur son corps, c'est terrifiant. »[6] Selon le producteur Phil Collinson l'enfant s'est dit déçu à la suite du visionnage de l'épisode, car selon lui, son monstre devait faire la taille d'un bus londonien à deux étages[8].

Peter Kay fut engagé dans la série après avoir écrit une lettre à Davies en et Davies lui offrit le rôle d'Elton en septembre. Pensant que son personnage était trop proche de celui qu'il jouait dans la série Coronation Street il préféra jouer le méchant[9].

Le double épisode fut tourné lors du sixième bloc de tournage de la deuxième saison. Ce bloc fut tourné en parallèle du cinquième bloc, consistant en la réalisation du double épisode « La Planète du Diable. » Le réalisateur engagé pour ces épisodes fut Dan Zeff qui avait tourné des épisodes de séries comme At Home With The Braithwaites ou Linda Green. Il dit avoir cherché à « accentuer le sentiment de mélancolie et le vide que les personnages ressentent : les grand lieux urbains qui avaient été autrefois plein de vie sont maintenant abandonnés, rouillés, dégradés. À côté de ça, Elton et son groupe d'amis fragiles paraissent quasiment à la dérive, incroyablement vulnérables au point d'être envahis par le sinistre Victor Kennedy »[10].

Le tournage de l'épisode eut lieu en mars 2006 dans la région de Cardiff. Les studios étant à l'époque occupés par le tournage de l'épisode principal, la plupart des scènes furent tournées sur place, ce qui en fait un des épisodes ayant eu le plus de lieux de tournage différents[11] :

  • L'usine Corona Pop — Les scènes où Elton est face caméra (filmées les 19 et ).
  • Adam Street Car Park, Cardiff — Les scènes entre Rose, le Docteur et l'Abzorbaloff.
  • Llandaff Fields, Cardiff — La rencontre entre Ursula et Elton ().
  • Heol Pentwyn, Cardiff — Les scènes devant et dans la maison d'enfance d'Elton ().
  • Les docks de Cardiff, Cargo Road — Elton trouve le TARDIS ().
  • L'université de Cardiff ().
  • St. David's Market, St. David's Hall — Elton croise Jackie une seconde fois ().
  • Frederick Street ().
  • Hayes Island — La scène d'attaque des Autons ().
  • Maeifa Shopping Centre et Helen Place — Les scènes où Elton espionne Jackie ou la recherche dans les rues ().
  • St. Peter's Sports and Social Club, Minster Road, Cardiff — Les scènes avec le jeune Elton et sa mère ().
  • Wash Inn, Broadway, Splott — La scène entre Jackie et Elton au lavomatic ().
  • Le studio Unit Q2 à Cardiff, le studio principal servant aux épisodes de la série — Les scènes dans l'appartement des Tyler ().
  • Jacob's Antique Centre, West Canal Wharf, Cardiff — Les scènes dans le Q.G. de L.I.N.D.A. (26, 28, 29, 30 et ).
  • Les rues du West Canal Wharf, Cardiff — Les scènes aux alentours du QG (26 et ).
  • Les Docks de Newport et Burnell Street — Les scènes entre Rose, Elton, le Docteur et l'Hoix ().

La créature qu'Elton voit au début de l'épisode s'appelle un « Hoix », même si les scénaristes avouent n'avoir trouvé ce nom qu'après le tournage, lorsqu'il fallait donner un nom dans le générique[8].

Durant la saison 2, les épisodes de Doctor Who étaient accompagnés de « TARDISodes », mini-épisodes d'environ 60 secondes disponibles sur le net ou via téléphone portable et scénarisés par Gareth Roberts. N'ayant pas rencontré le succès escompté, ils furent arrêtés à la fin de la saison 2. Dans le TARDISode lié à cet épisode, la caméra se place à travers les yeux d'une créature qui grogne bizarrement. Elle fait des recherches sur le Docteur sur un site nommé L.I.N.D.A. qui affiche un dessin représentant le 10e Docteur. La créature trouve des coordonnées après avoir utilisé un artefact extra-terrestre. Une bonne entre dans la pièce avec un service à thé, et se fait attaquer par la créature. Il fut filmé le dans les décors d'Isole Court à Cardiff.

Diffusion et réception

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L'épisode fut diffusé pour la première fois le sur BBC1[12] et a rassemblé 6,66 millions de téléspectateurs et 35 % de part de marché[13] ce qui en fit le quinzième programme le plus regardé de la semaine[14]. L'épisode obtint un indice de satisfaction de 75 %[15].

Cet épisode divise la critique, certains estimant qu'il s'agit du pire épisode de la série, d'autre le considérant comme l'un des meilleurs[16].

Le critique du magazine SFX, Nick Setchfield donne à l'épisode la note de 4,5 sur 5, montrant à quel point cela « donne finalement à Doctor Who un tout nouveau vocabulaire en tant que programme télévisé ». Il écrit que « c'est probablement le scénario le plus intelligent et le plus drôle de Russell T Davies. C'est le plus chaleureux et quelque part le plus personnel ». Même si Setchfield n'est pas fan de Peter Kay, il trouve néanmoins sa performance amusante[17]. Le critique du site IGN, Ahsan Haque, donne la note de 9,5 sur 10 et salue particulièrement les dialogues, sentant que les aspects les plus tristes « ne semblent pas vraiment à leur place dans un épisode comique purement gentil »[18]. Ross Ruediger de Slant Magazine est positif envers L.I.N.D.A. disant qu'il « n'y a pas de raison que la série ne puisse faire quelque chose de si beau et de si bizarre quand elle a un cerveau inspiré pour faire un tel scénario ». Ruediger trouve qu'il capte la façon dont la rencontre des fans sur internet se fait ainsi que la personnalité de Jackie qui est bien plus creusée ici[19].

En 2011, SFX nomme l'épisode dans son classement des meilleurs mockumentaires de science-fiction, expliquant qu'il marche parfaitement comme exemple du genre et est plutôt sympathique à revoir. Il explique que la plupart des critiques vont au sur-jeu de Peter Kay, à la stupidité du monstre et à la nullité des membres de L.I.N.D.A[16].

Louisa Pearson du journal écossais The Scotsman explique que les fans risquent de détester la comédie et le jeu de pantomime de Kay, mais trouve que « cet épisode est proche de la parodie, mais c'est assez reposant d'être loin du Docteur. Même sauver le monde peut sembler ennuyeux parfois »[20]. Arnold T Blumburg du magazine Now Playing donne à l'épisode la note de D-. Il est positif sur les trente premières minutes, qu'il décrit comme « un petit conte touchant » avec des personnages intéressants, mais trouve que les dix dernières minutes sont « une attaque enfantine à l'intelligence et les émotions du spectateur » qui ruine l'épisode avec « un monstre comique et un humour déplacé amené au pire moment »[21]. Dek Hogan du site Digital Spy critique le jeu de Kay et explique que l'Abzorbaloff « est une merveilleuse idée dont toute la créativité a été aspirée par un second rôle »[22]. Stephen Broork du journal The Guardian dit « détester » cet épisode qu'il décrit comme une parodie des fans de Doctor Who.[23] La scène où Elton dit que lui et Ursula ont « une sorte de vie amoureuse » fut critiquée par beaucoup, qui trouvent que les sous-entendus sur la fellation venant d'une tête enfermée dans un pavé ne va pas avec l'audience familiale de Doctor Who tandis que d'autres estiment que c'est une blague innocente que les enfants ne comprennent pas[24]. C'est aussi l'avis du critique Nash du site That Guy with the Glasses qui revient en vidéo sur tout ce qu'il n'aime pas dans cet épisode[25].

Dans un sondage du Doctor Who Magazine de 2009 sur les 200 épisodes préférés des fans, "L.I.N.D.A." arrive en 159e position[26].

Liens externes

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Notes et références

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  1. a b c et d « The Fourth Dimension: Love and Monsters », BBC (consulté le )
  2. a b c d et e (en) Graeme Burk et Robert Smith?, Who Is the Doctor : The Unofficial Guide to Doctor Who-The New Series, ECW Press, , 1st éd., 107–108 p. (ISBN 978-1-55022-984-4 et 1-55022-984-2), « Series 2 »
  3. a b et c Épisode The New World of Who, dixième épisode de la série Doctor Who Confidential. Diffusé pour la première fois le 17 June 2006 sur la chaîne BBC Three du réseau BBC.
  4. (en) Stephen James Walker, Monsters Within : the Unofficial and Unauthorised Guide to Doctor Who 2008, Tolworth, Surrey, England, Telos Publishing, , 182–194 p. (ISBN 978-1-84583-027-4 et 1-84583-027-X), « 4.11 – Turn Left »
  5. « Review: Doctor Who 2x10 - Love and Monsters », The Medium is Not Enough, (consulté le )
  6. a et b « Russell T Davies on Love and Monsters », Radio Times, (version du sur Internet Archive)
  7. « Doctor Who Magazine », Doctor Who Magazine, Royal Tunbridge Wells, Kent, Panini Comics, no 370,‎
  8. a b c et d Russell T Davies et Phil Collinson, « Love & Monsters Commentary Podcast », BBC (consulté le )
  9. « Peter Kay speaks » [archive du ], BBC (consulté le )
  10. Dan Zeff, « Dan Zeff - Director », Doctor Who Confidential, BBC, (consulté le )
  11. (en) « Love and Monster - Story Locations », Doctor Who The Location Guide (consulté le )
  12. « Series 2, Love and Monsters: Broadcasts », BBC (consulté le )
  13. « UK Ratings Update » [archive du ], Outpost Gallifrey, (consulté le )
  14. Shaun Lyon, « Love & Monsters Final Ratings » [archive du ], Outpost Gallifrey, (consulté le )
  15. « Love & Monsters », Doctor Who Magazine, Tunbridge Wells (Kent), Panini Comics, no 14 – Special Edition « The Dr Who companion Series • Two »,‎
  16. a et b Narin Bahar, « Best Sci-Fi TV Mockumentaries », SFX, (consulté le )
  17. Nick Setchfield, « Doctor Who 2.6 Love & Monsters », SFX, (consulté le )
  18. Ahsan Haque, « Doctor Who: "Love & Monsters" Review », IGN, (consulté le )
  19. Ross Ruediger, « Doctor Who, Season 2, Episode 10: "Love & Monsters" », Slant Magazine, (consulté le )
  20. Louisa Pearson, « Dr Who trespasses into alien comic territory » [archive du ], The Scotsman, (consulté le )
  21. Arnold T Blumburg, « Doctor Who: Series 2 - "Love & Monsters" », Now Playing, (version du sur Internet Archive)
  22. Dek Hogan, « Sing when you're whinging », Digital Spy, (consulté le )
  23. Stephen Brook, « Doctor Who: that was the year that was », The Guardian, (consulté le )
  24. (en) J Shaun Lyon, Back to the Vortex 2, Telos Publishing Ltd., , 424 p. (ISBN 1-84583-008-3)
  25. (en) « Love and Monster », Nash (consulté le )
  26. Peter Griffiths, « The Mighty 200! », Doctor Who Magazine, Panini Comics, no 413,‎