Location via proxy:   [ UP ]  
[Report a bug]   [Manage cookies]                
Aller au contenu

La Robine-sur-Galabre

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La Robine-sur-Galabre
La Robine-sur-Galabre
Chapelle Saint-Pons.
Blason de La Robine-sur-Galabre
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-de-Haute-Provence
Arrondissement Digne-les-Bains
Intercommunalité Provence-Alpes Agglomération
Maire
Mandat
Bruno Acciaï
2020-2026
Code postal 04000
Code commune 04167
Démographie
Population
municipale
282 hab. (2021 en évolution de −9,62 % par rapport à 2015)
Densité 6,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 10′ 12″ nord, 6° 13′ 07″ est
Altitude Min. 646 m
Max. 1 887 m
Superficie 45,91 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Digne-les-Bains
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Digne-les-Bains-1
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
La Robine-sur-Galabre
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
La Robine-sur-Galabre
Géolocalisation sur la carte : Alpes-de-Haute-Provence
Voir sur la carte topographique des Alpes-de-Haute-Provence
La Robine-sur-Galabre
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
Voir sur la carte administrative de Provence-Alpes-Côte d'Azur
La Robine-sur-Galabre
Liens
Site web larobine.fr

La Robine-sur-Galabre est une commune française située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Le nom de ses habitants est Robinois[1]

Géographie

[modifier | modifier le code]
Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
La Robine-sur-Galabre et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

La commune est traversée par le Galabre, affluent droit du Bès, lui-même affluent droit de la Bléone.

Le village est situé à 750 m d'altitude[2].

Le point culminant est la Grande Cloche de Barles (1 887 m).

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

La commune est traversée par le Bès, qui forme une partie de la limite avec la commune de Digne-les-Bains[3].

Elle est également traversée par Le Galabre, un affluent du Bes en rive droite, d'une longueur d'environ 15 km et qui prend sa source sur les pentes de la Cloche de Barles à 1887 m d'altitude.

Son bassin versant est d'environ 35 km².

Environnement

[modifier | modifier le code]

La commune compte 800 ha de bois et forêts[1].

La commune est desservie par la départementale RD 900A, ancienne route nationale 100A. La RD 103 s’embranche sur celle-ci et remonte la vallée du Galabre jusqu’à La Robine. Elle poursuit jusqu’au fond de la vallée, et atteint Ainac. Elle est prolongée par la RD 453 jusqu’au village de Lambert[3].

Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en 1309 (pro parte castrorum Robine), fait l’objet de différentes interprétations :

  • selon Charles Rostaing, il vient du provençal Roubina, désignant une montagne schisteuse[4] ;
  • Ernest Nègre propose deux hypothèses, tirées de l’occitan roubino : si on reste au premier degré, on a ravine ; si on prend le deuxième sens, le nom du village signifie canal de dérivation[5].

Le nom de Galabre viendrait d'un ancien *Galauara, basé sur la racine hydronymique pré-celtique gal- complétée du double suffixe locatif -au-ar. Des formations similaires se retrouvent dans les noms de la Galèbre (Beaujeu) ou de la Galaure.[réf. nécessaire] Ernest Nègre propose quant à lui une étymologie basé sur un double hydronyme (nom de rivière), tous deux celtiques, *gal et avara[6].

Ainac signifie, selon le couple Fénié, le domaine d’Ainus, nom gaulois latinisé, suivi du suffixe -acos[7].

Quant à Tanaron, le toponyme est probablement antérieur aux Gaulois[8] et se forme sur la racine préceltique *Tan- à valeur oronymique (servant à caractériser le relief)[9].

  • Ainac
  • Lambert
  • Tanaron

Quartier

le clouet

le forest

les lauzes du villard

Les amandiers

Risques naturels et technologiques

[modifier | modifier le code]

Aucune commune du département n’est en zone de risque sismique nul. Le canton de Digne-les-Bains-Est, auquel appartient La Robine-sur-Galabre, est en zone de risque 1b (sismicité faible) selon la classification déterministe de 1991, basée sur les séismes historiques[10], et en zone 4 (risque moyen) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[11]. La commune de La Robine-sur-Galabre est également exposée à trois autres risques naturels[11] :

  • feu de forêt,
  • inondation (dans les vallées de la Bléone et de la Galabre),
  • mouvement de terrain : quelques versants de la commune sont concernés par un aléa moyen à fort[12].

La commune de La Robine-sur-Galabre n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[12]. Aucun plan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[13] et le Dicrim n’existe pas[14].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 864 mm, avec 7 jours de précipitations en janvier et 5,1 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Digne les Bains », sur la commune de Digne-les-Bains à 9 km à vol d'oiseau[17], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 681,2 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −17,8 °C, atteinte le [Note 1],[18],[19].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[20]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[21].

Au , La Robine-sur-Galabre est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[22]. Elle est située hors unité urbaine[23]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Digne-les-Bains, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[23]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (97 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (38,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (9,9 %), prairies (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %), zones urbanisées (0,6 %)[26].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Dans l’Antiquité, les Bodiontiques (Bodiontici) peuplaient la vallée de la Bléone et celles de ses affluents, et étaient donc le peuple gaulois qui vivait dans l’actuelle commune de La Robine-sur-Galabre. Les Bodiontiques, qui sont vaincus par Auguste en même temps que les autres peuples présents sur le Trophée des Alpes (avant 14 av. J.-C.), sont rattachés à la province des Alpes-Maritimes lors de sa création[27].

La localité de la Robine est citée au XIIIe siècle ; elle doit son nom au sol fait d'un schiste tendre se délitant progressivement ("Roubina" en provençal). Auparavant, le lieu-dit le Bouisset est cité en 813-814 (in Buxeto[28]). La communauté de la Robine comptait 19 feux en 1315, et 168 habitants en 1765[29].

La seigneurie était aux Barras (XIVe/XVIIe), puis à partir du XVIIIe siècle aux Thoron.

Ainac est citée au XIIIe siècle (Ainacum) : elle se caractérise par un habitat dispersé, la seigneurie appartenait aux Barras, aux Amalric, puis aux Thomassin.

Lambert est citée au XIIIe siècle (Lambertum) : Lambert et Ainac formaient une seule paroisse, la seigneurie des Amalric. La communauté comptait 16 feux en 1315, et inhabitée en 1471. En 1765, elle avait 119 habitants[30].

Tanaron est cité dans les chartes aux alentours de 1200 ; les évêques de Digne en étaient les seigneurs (avec le hameau de Rocherousse) et y avaient un château[31]. En 1315, la communauté comptait 40 feux, chiffre qui chute à 14 en 1471. La population s’établit à 230 en 1765[31].

Révolution française

[modifier | modifier le code]

Durant la Révolution, les communes de Tanaron, La Robine et Ainac comptent chacune une société patriotique, créées après la fin de 1792[32], ainsi que celle de Lambert, malgré sa petite taille (environ 80 hab. en 1790)[33]>.

Époque contemporaine

[modifier | modifier le code]

En 1878, une école à classe unique est construite à Pudoyer, village éloigné du chef-lieu de la commune de Tanaron, malgré l'opposition des habitants de Tanaron, qui ne souhaitent pas de concurrence à leur école. Quinze élèves la fréquentent ; mais l'exode rural entraîne sa fermeture dès 1897[34].

Les communes qui ont formé l’actuelle commune de La Robine-sur-Galabre restent enclavées très longtemps. Ce n’est qu’en 1874 que l’entreprise Trotabas commence les travaux du chemin d'intérêt commun no 7. Ce n’est qu’un chemin muletier, et les tunnels ont tout juste la largeur nécessaire à faire passer un mulet chargé d’un bât, mais il est plus facile à emprunter que les chemins passant dans les hauteurs. Si une passerelle est jetée sur le Bès entre Tanaron et Esclangon, la plupart des ravins, ruisseaux et torrents doivent encore être franchis à gué. De plus, la passerelle est emportée par une crue du Bès en 1890[35]. Le projet de construction de la route nationale 100a, voté en 1881 et réalisé pendant les trois décennies suivantes, est accueilli avec enthousiasme par les habitants : le maire d’Ainac écrit ainsi que « la circulation c’est la civilisation »[36] bien que la route passe à 12 km du village.

Jusqu’au milieu du XXe siècle, la vigne était cultivée dans la commune, uniquement pour l’autoconsommation. Cette culture a depuis été abandonnée[37].

La commune est constituée par la fusion en 1973 des communes d’Ainac, de Lambert, de La Robine et de Tanaron[38].

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Robine-sur-Galabre (La) Blason
Fascé d'or et d'azur de six pièces à un écureuil rampant de sable brochant sur le tout[39].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Municipalité

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945   Oscar Magaud[40]    
         
mars 2001[41] 2014 Jean-Marie Reymond[42]    
avril 2014 En cours
(au 21 octobre 2014)
Bruno Acciaï[43] la rem Cadre supérieur

Intercommunalité

[modifier | modifier le code]

La Robine-sur-Galabre fait partie :

Démographie

[modifier | modifier le code]


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].

En 2021, la commune comptait 282 habitants[Note 3], en évolution de −9,62 % par rapport à 2015 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,64 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1765 1793 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
16812394126175159173186189
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
157146148153145128131130162
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1261221241059691808183
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
485774146228257309324306
2018 2021 - - - - - - -
293282-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[38] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'histoire démographique de La Robine est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1831 à 1851. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique lent, mais de longue durée. Ce n'est que dans les années 1930 que la commune enregistre la perte de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1851[47]. Le mouvement de baisse se poursuit jusqu'à la fin des années 1960. En 1973, la création de la commune de La Robine-sur-Galabre par fusion de quatre autres constitue un ensemble plus important, démographiquement parlant, qui a cru fortement depuis.

Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
106lacune103112104108122121125133
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
136115110104998875847958
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 -
553535312916131113-
Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ; population municipale depuis 2006
(Sources : EHESS[48])

Ainac connaît est marquée par une période d'« étale » où la population reste relativement stable à un niveau élevé. Cette période dure des années 1810 à 1866. L'exode rural provoque ensuite un mouvement de recul démographique de longue durée. Dès 1906, la commune a perdu plus de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1861[49]. Le mouvement de baisse se poursuit jusque dans les années 1960 et la fusion.

Évolution démographique
1315 1471 1765 1793 1800 1806 1821 1831
16 feuxinhabité119113lacune122103128
1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872
11512616010691708482
1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
9293867085756256
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
4940393433262111
Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ; population municipale depuis 2006
(Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[30], EHESS[50])

L'histoire démographique de Lambert est marquée par la saignée des XIVe et XVe siècles due à la peste noire et à la guerre de Cent Ans, crise qui détruit complètement la communauté.

Lambert est la seule des quatre communes à ne pas connaître une période d'« étale » où la population serait restée stable. Dès le maximum démographique atteint en 1846, l'exode rural s'amorce de longue durée. En 1901, la commune a définitivement perdu plus de la moitié de sa population[47]. Le mouvement de baisse ne s'interrompt définitivement que dans les années 1960. Depuis, la population a crû légèrement.

Évolution démographique
1315 1471 1765 1793 1800 1806 1821 1831
40 feux14230234199225222241
1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872
245266257219205201168158
1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
152153148149140121127158
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
60705252261670
Population sans doubles comptes de 1962 à 1999 ; population municipale depuis 2006
(Sources : Baratier, Duby & Hildesheimer pour l’Ancien Régime[31], EHESS[51])

L'histoire démographique de Tanaron est marquée par la crise des XIVe et XVe siècles due à la peste noire et à la guerre de Cent Ans.

Tanaron connaît son apogée démographique de 1831 à 1846, puis est touchée par l'exode rural. C'est en 1901 que la commune enregistre la perte de la moitié de sa population par rapport au maximum historique de 1841[47]. La baisse de population se poursuit, jusqu'à l'abandon complet dans les années 1960.

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

L’église Saint-Pons, au lieu-dit la Paroisse, est construite au XIIe siècle, et succède au XIIIe à l'ancienne église Saint-Vincent[52]. Elle abrite une grande reproduction du tableau de Nicolas Poussin Le Ravissement de saint Paul, gravure plus petite que l’original (90 cm de haut sur 73 contre 148 sur 120 pour l’original)[53].

Le grand bâtiment proche de la Robine est un logis seigneurial, construit avant 1750, et appelé localement « château ». Il est construit sur une terrasse rectangulaire, avec un pigeonnier à chaque angle. Une de ses fenêtres possède encore un meneau[54].

À la Robine, la chapelle Saint-Pons, au cimetière, est construite dans un style archaïque campagnard au XVIIe siècle. Elle comporte une nef à deux travées voûtées sous croisées d’ogives. Le chœur est à chevet plat. Les cloches sont logées dans un clocher-mur[55]. Sa restauration dans les années 2000 par l’association Alpes de Lumière a valu à la commune le 1er prix du ministère de la Culture et de la communication en 2009[56].

À Tanaron, la chapelle Saint-Jean est construite sur une crête aiguë au-dessus de la clue de Barles, assez difficile d’accès[57]. Elle est en cours de restauration selon les méthodes de construction traditionnelles[58]. À proximité, se trouvent des vestiges d’une tour de guet[57]. Le village ancien a presque complètement disparu[59]. La cloche de la chapelle de Pudoyer date de 1603 (actuellement conservée à Digne)[60].

À Lambert, l’église possède deux ciboires d’argent signés et datant du XVIIe siècle, classés monuments historiques au titre objet[61].

L’église d’Ainac abrite un tableau de la Sainte Famille, avec saint Jean le Baptiste qui tire la robe de la Vierge Marie[62].

Parmi les curiosités naturelles, on notera la lame de Facibelle, le Rocher Gassendi et la Clue de Barles, où l'on peut rencontrer la sentinelle, une œuvre Land Art d'Andy Goldsworthy.

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Maurice Gilly, « La Petite école de Pudoyer, sa naissance difficile et sa fin bien rapide », Annales de Haute-Provence (Digne), no 311, 1990 ; p. 219-226.1 [Pudoyer est un hameau de Tanaron]
  • Pierre Bianco, Le Crime de la Robine, éd. Jean Marie Desbois, 2016 (ISBN 9782918754336), récit d'une histoire vraie survenue à La Robine à la fin du XVIIIe siècle.
  • Janine Cazères, « La Robine dans la vallée du Galabre », in Chroniques de Haute-Provence no 357, 2006, p. 108-165
  • Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, Imprimerie Louis Jean, , 559 p..
  • Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017).
  • Bénédicte et Jean-Jacques Fénié, Toponymie provençale, Éditions Sud-Ouest, coll. « Sud Ouest Université », , 128 p. (ISBN 978-2-87901-442-5)..

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a et b Roger Brunet, « Canton de Digne-les-Bains », sur Le Trésor des régions (consulté le ).
  2. Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », , 72 p. (ISBN 2-7399-5004-7).
  3. a et b « IGN, Carte topographique de La Robine-sur-Galabre » sur Géoportail (consulté le 7 janvier 2014)..
  4. Charles Rostaing, Essai sur la toponymie de la Provence (depuis les origines jusqu’aux invasions barbares), Marseille, Laffite Reprints, (1re éd. 1950), p.240.
  5. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne)., § 20789, p 1105
  6. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 193), , 1869 p. (ISBN 978-2-600-02884-4, lire en ligne)., § 1047, p 38
  7. Fénié et Fénié 2002, p. 47.
  8. Charles Rostaing, « Toponymie d’origine pré-gauloise » in Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, carte 11 et commentaire
  9. Fénié et Fénié 2002, p. 32.
  10. Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, , p.39.
  11. a et b Ministère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement, Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 13 août 2012
  12. a et b Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 37.
  13. Dossier départemental sur les risques majeurs 2008, p. 97.
  14. Formulaire de recherche, base Dicrim, consultée le 13 août 2012
  15. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  16. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  17. « Orthodromie entre La Robine-sur-Galabre et Digne-les-Bains », sur fr.distance.to (consulté le ).
  18. « Station Météo-France « Digne les Bains », sur la commune de Digne-les-Bains - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  19. « Station Météo-France « Digne les Bains », sur la commune de Digne-les-Bains - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  20. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  21. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  22. « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
  23. a et b Insee, « Métadonnées de la commune ».
  24. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Digne-les-Bains », sur insee.fr (consulté le ).
  25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  27. Brigitte Beaujard, « Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s. », Gallia, 63, 2006, CNRS éditions, p. 22
  28. Géraldine Bérard, Carte archéologique des Alpes-de-Haute-Provence, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Paris, 1997, p. 396.
  29. Sous la direction d'Édouard Baratier, Georges Duby et Ernest Hildesheimer, Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris, Librairie Armand Colin, (BNF 35450017), p. 192.
  30. a et b Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 179.
  31. a b et c Baratier, Duby et Hildesheimer 1969, p. 202.
  32. Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires, La Révolution dans les Basses-Alpes », Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, vol. 108, no 307,‎ 1er trimestre 1989, p.296-298.
  33. Alphand 1989, p. 295.
  34. D.-A. C., « Pudoyer », in Renaud Alberny, Denis-Armand Canal, Thomas Laurenceau, Dominique Voisin, Les Écoles de la République, Niort : Eclectis, 1993. (ISBN 2-908975-15-7), 440 p., p. 19.
  35. Jean-Christophe Labadie et Irène Magnaudeix, 'La route de Barles : le centenaire : 1913-2013, Digne-les-Bains, Conseil général des Alpes-de-Haute-Provence, Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, (ISBN 978-2-86-004-017-4), p.10.
  36. Labadiel et Magnaudeix 2013, p. 6.
  37. André de Réparaz, « Terroirs perdus, terroirs constants, terroirs conquis : vigne et olivier en Haute-Provence XIXe – XXIe siècles] », Méditerranée, no 109,‎ , p.56 et 59 (lire en ligne).
  38. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  39. Louis de Bresc, Armorial des communes de Provence, Raphèle-lès-Arles, Marcel Petit CPM, (1re éd. 1866).
  40. [Sébastien Thébault, Thérèse Dumont], « La Libération », Basses-Alpes 39-45, publié le 31 mars 2014, consulté le 2 avril 2014.
  41. M. G., « Les derniers vœux de Jean-Marie Reymond en tant que maire de la commune », La Provence, 29 janvier 2014, p. 4.
  42. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, De Puimoisson à Saint-Julien-du Verdon (liste 6), consulté le 6 mars 2013
  43. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, « Liste des maires », 2014, consultée le 20 octobre 2014.
  44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  45. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  46. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  47. a b et c Christiane Vidal, « Chronologie et rythmes du dépeuplement dans le département des Alpes-de-Haute-Provence depuis le début du XIXe siècle= », Provence historique, t. 21, no 85,‎ , p.288 (lire en ligne [archive]).
  48. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Ainac », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  49. Vidal 1971, p. 289.
  50. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Lambert », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  51. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Tanaron », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  52. Janine Cazères, « La Robine dans la vallée du Galabre », in Chroniques de Haute-Provence, no 357, 2006, p. 110.
  53. Jean-Christophe Labadie, Des Anges, Musée départemental d’art religieux, catalogue de l’exposition à la cathédrale Saint-Jérôme (5 juillet-30 septembre 2013), 2013, (ISBN 978-2-86004014-3), p. 18-19.
  54. Collier 1986, p. 261-262.
  55. Collier 1986, p. 189.
  56. Jessica Chaine, « La Robine: un premier prix national pour la rénovation d'une chapelle du Ve siècle », La Provence, 18 mars 2009, consulté le 16 juillet 2010.
  57. a et b Collier 1986, p. 147.
  58. Gabriel Haurillon, « Les bras dans le plâtre à Tanaron », La Provence, 16 août 2013, p. 3.
  59. Collier 1986, p. 339.
  60. Collier 1986, p. 529.
  61. Arrêté du 30 janvier 1995, notice de la Base Palissy, consultée le 2 décembre 2008.
  62. Collier 1986, p. 482.