Le Gault-Soigny
Le Gault-Soigny | |
Mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | CC de la Brie Champenoise |
Maire Mandat |
André Doussot-Cochet 2020-2026 |
Code postal | 51210 |
Code commune | 51264 |
Démographie | |
Gentilé | Gaultois, Gaultoises |
Population municipale |
503 hab. (2021 ) |
Densité | 19 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 48′ 58″ nord, 3° 35′ 32″ est |
Superficie | 26,09 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Montmirail (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sézanne-Brie et Champagne |
Législatives | 3e circonscription de la Marne |
Localisation | |
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Le Gault-Soigny [lə ɡo swaɲi] est une commune française située dans le département de la Marne, en région Grand Est.
Géographie
[modifier | modifier le code]Description
[modifier | modifier le code]Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Hameaux et écarts
[modifier | modifier le code]Hameaux et lieux-dits autour du village du Gault: Soigny, le Recoude, Jouy, la Rue le Comte, Perthuis et Montvinot.
Transports
[modifier | modifier le code]Une voie de chemin de fer, aujourd'hui déferrée depuis de nombreuses années reliait Mézy-Moulins à Romilly-sur-Seine, en desservant Montmirail et Esternay[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Réseau hydrographique
[modifier | modifier le code]La commune est dans la région hydrographique « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par le ru de Bonneval, le Fossé 01 de Biffontaine, le Fossé 01 de Dagone, le Fossé 01 de la commune du Gault-Soigny, le Fossé 01 des Prés du Crochet, le Fossé 01 du Franchi et le ru de Saint-Martin[2],[Carte 1].
Le ru de Bonneval, d'une longueur de 19 km, prend sa source dans la commune de Charleville et se jette dans le Grand Morin à Joiselle, après avoir traversé cinq communes[3].
Gestion et qualité des eaux
[modifier | modifier le code]Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Petit et Grand Morin ». Ce document de planification concerne le territoire des bassins versants du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2) et se répartit sur trois départements (la Marne, l'Aisne et la Seine-et-Marne). Il a été approuvé le 21 octobre 2016. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat mixte d'aménagement et de gestion des eaux (SMAGE) - EPAGE[4].
La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 780 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 8,2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Esternay-Man », sur la commune d'Esternay à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 780,5 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 42,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Le Gault-Soigny est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montmirail, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 19 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[14],[15].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le Gault est attesté sous les formes Villa dol Galt (1133) ; Waldum (1162) ; Waudum (1176) ; Gualdum (1179) ; Gaudum (1179) ; Wais pour Waus (commencement du XIIIe siècle) ; Gauz (commencement du XIIIe siècle) ; Gaut (1203) ; Le Gaut (vers 1222) ; Gaudium (vers 1252) ; Le Gaud (vers 1300) ; Le Gauld (1493) ; Gaud (1538) ; Le Gault (1604) ; Godum (1784) ; Gault (Le) ou Le Gault-la-Forêt[16].
Gault est un mot issu de l'ancien français Gaut qui procède du germanique Wald, signifiant « bois, forêt »[17],[18].
Soigny est un ancien hameau ou lieu-dit du village du Gault, attesté sous les formes Soigni (1131) ; Soygny (1140) ; Soogny (1203)[19].
Histoire
[modifier | modifier le code]Il y avait au Moyen Âge une commanderie des Templiers dans l'ancienne seigneurie de Soigny[20].
En 1967, la commune du Gault (code INSEE 51264) annexe celle de Soigny (ancien code INSEE 51540)[21].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].
En 2021, la commune comptait 503 habitants[Note 4], en évolution de −7,54 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Nicolas du Gault.
- L'église Saint-Pierre de Soigny.
- La commanderie de Soigny.
- Un menhir est situé sur le finage de la commune au lieu-dit l'Hermite[27]. Ce monolithe est à rattacher aux autres mégalithes de la région autrefois dressés par les hommes de la culture Seine-Oise-Marne.
- Le château du Recoude[28].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Charles Sorel est nommé « Seigneur de Soigny » dans le privilège des Divers traités sur les droits et les prérogatives des Roys de France publiés en 1666.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Lien externe
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
[modifier | modifier le code]- « Réseau hydrographique du Gault-Soigny » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- Didier Simonnet, Éric Poisson, « Le Gault-Soigny », sur La défaite oubliée (consulté le ).
- « Fiche communale du Gault-Soigny », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
- Sandre, « le ru de Bonneval »
- « SAGE Petit et Grand Morin », sur gesteau.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Le Gault-Soigny et Esternay », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Esternay-Man », sur la commune d'Esternay - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Esternay-Man », sur la commune d'Esternay - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montmirail », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, Paris, (lire en ligne), p. 114.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 312b.
- Stéphane Gendron, L'origine des noms de lieux en France, éd. Errance, 2008, 2e éd. p 212.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 589.
- Amédée-Louis-Alexandre Trudon des Ormes, « Liste des maisons et de quelques dignitaires de l'ordre du Temple en Syrie, en Chypre et en France d'après les pièces du procès », dans Charles-Jean-Melchior de Vogüé, Revue de l'Orient latin, vol. VI., Paris, Ernest Leroux, (réimpr. 1964) (ISSN 2017-716X, lire en ligne), p. 189, lire en ligne sur Gallica
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Annuaire des mairies de la Marne, EIP/ Les Editions Céline, coll. « Annuaire des mairies de France », 2006-2007 (ISBN 9782352581512), p. 113
- « Du changement à la tête du Gault-Soigny : Un nouveau maire a été élu au Gault-Soigny », Le Pays Briard, (lire en ligne, consulté le ) « Daniel Jacquier, maire sortant, n’a pas souhaité se représenter. Élu municipal depuis 1983, il a été élu maire en 2001. Il a donc effectué trois mandats successif (...) Un seul candidat : André Doussot-Cochet élu au premier tour. Ce dernier connaît bien les rouages de la commune, ayant appartenu au conseil municipal dès 1995. Il est devenu ensuite premier adjoint en 2001 effectuant deux mandats jusqu’en 2014, élections auxquelles il ne s’est pas représenté souhaitant prendre un peu de recul. En 2020, il accède à la fonction de maire de la commune ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Corinne Lange, « Les multiples facettes du menhir de « l’Hermite » », L'Union, (lire en ligne)
- Jean-Pierre Pechmalbec, Le château du Recoude, s.l.n.d., (ISBN 978-2-7466-7822-4)