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Mansle

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Mansle
Mansle
La mairie.
Blason de Mansle
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Confolens
Intercommunalité Communauté de communes Cœur de Charente
Statut Commune déléguée
Code postal 16230
Code commune 16206
Démographie
Gentilé Manslois
Population 1 681 hab. (2020 en évolution de +2,56 % par rapport à 2014)
Densité 292 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 52′ 37″ nord, 0° 10′ 46″ est
Altitude Min. 55 m
Max. 115 m
Superficie 5,75 km2
Élections
Départementales Canton de Boixe-et-Manslois
Législatives Troisième circonscription
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Mansle-les-Fontaines
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Mansle
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Mansle
Géolocalisation sur la carte : Charente
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Mansle
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Mansle

Mansle (prononcer [mɑ̃l], le « s » étant muet) est une ancienne commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).

Le , elle devient commune déléguée de Mansle-les-Fontaines.

Ses habitants sont les Manslois et les Mansloises[1]. La commune est labellisée Village étape depuis 2019.

Géographie

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Localisation et accès

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Mansle est un chef-lieu de canton situé à 25 km au nord d'Angoulême et 17 km au sud de Ruffec, et au bord du fleuve Charente.

Mansle est aussi à 10 km au nord-est de Saint-Amant-de-Boixe, 13 km à l'est d'Aigre, 22 km à l'ouest de Saint-Claud, 80 km au sud de Poitiers et 130 km au nord de Bordeaux[2].

Elle est traversée par la route nationale 10 d'Angoulême à Poitiers qui est déviée à l'est du bourg. On la rejoint au nord par la D 18 et au sud par la D 40. Mansle est traversée d'est en ouest par la D 739, route de Limoges à Rochefort passant par Saint-Claud et Aigre. La D 18 va au sud-ouest à Saint-Amant-de-Boixe et Montignac[3].

La gare la plus proche est celle de Luxé, à 6 km, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Poitiers et Châtellerault.

Hameaux et lieux-dits

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La commune compte quelques hameaux, comme Goué situé au nord sur la rive droite de la Charente. Les autres hameaux comme la Planche et les Sablons sont maintenant des quartiers de Mansle[3].

Communes limitrophes

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Géologie et relief

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Le sol de la commune est constitué de calcaire datant du Jurassique supérieur (Oxfordien et Kimméridgien). La vallée de la Charente est occupée par des alluvions du quaternaire. Sur les bords on trouve d'autres dépôts de sable et gravier (glaciation de Würm), en particulier le sol du bourg de Mansle ou Goué (les Sables), ou gros galets sur le plateau à l'ouest de la commune sur la route de Rochefort (le Plantier du Roc, les Fouilloux, glaciation de Mindel[4],[5].

Le relief de la commune est celui d'une vallée. Le point culminant est à une altitude de 115 m, situé sur la limite nord, au carrefour du Breuil. Le point le plus bas est à 55 m, situé le long de la Charente sur la limite ouest. Le vieux bourg, construit sur la rive gauche du fleuve, est à 65 m d'altitude[3].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Mansle.

La commune est située dans le bassin versant de la Charente au sein du Bassin Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Charente, qui constitue un réseau hydrographique de 4 km de longueur totale[7],[Carte 1].

La commune de Mansle est traversée d'est en ouest par la Charente, en amont d'Angoulême[8]. Elle se partage en deux bras formant une île au pied du bourg, ainsi qu'à Goué[3].

On trouve aussi quelques fontaines, comme la Fontaine Poisson sur la route de Saint-Groux, la fontaine Martin et la Font Charles[3].

Gestion des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Charente ». Ce document de planification, dont le territoire correspond au bassin de la Charente, d'une superficie de 9 300 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin Charente[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [10].

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain, et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.

Données climatiques
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 2 2,8 3,8 6,2 9,4 12,4 14,4 14 12,1 8,9 4,7 2,6 7,8
Température moyenne (°C) 5,4 6,7 8,5 11,1 14,4 17,8 20,2 19,7 17,6 13,7 8,6 5,9 12,5
Température maximale moyenne (°C) 8,7 10,5 13,1 15,9 19,5 23,1 26,1 25,4 23,1 18,5 12,4 9,2 17,7
Ensoleillement (h) 80 103,9 153,3 184,5 204,9 239,6 276,4 248,3 199,4 159 96,8 78,8 2 024,9
Précipitations (mm) 80,4 67,3 65,9 68,3 71,6 46,6 45,1 50,2 59,2 68,6 79,8 80 783,6
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale de Cognac de 1961 à 1990[11].

Mansle est une commune rurale[Note 1],[12]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mansle, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[15] et 2 155 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,7 %), zones urbanisées (31,4 %), prairies (12,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,7 %), forêts (7,4 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Mansle est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Charente. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1993, 1999, 2018 et 2021[23],[21].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Mansle.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 66 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 903 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 755 sont en aléa moyen ou fort, soit 84 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[21].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

La commune est en outre située en aval du barrage de Mas Chaban, un ouvrage de classe A[Note 2]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[28].

Les formes anciennes sont Mantulae curtis, curte Manlae en 1048-1089, curte Manlie, Manlii decima en 1144-1149, Mallia en 1168, Mantula, Manla[29], via Manliae en 1108[30].

L'origine du nom de Mansle est obscure. Elle semble être celtique et A.Dauzat propose *mantula, variante de mantalo- signifiant « péage »[30],[Note 3].

Une hache polie du Néolithique a été retrouvée sur la commune[31].

Mansle était située au croisement de deux anciennes voies romaines. La voie Périgueux-Poitiers (tronçon Montignac-Rom) franchissait la Charente à cet endroit. Elle était appelée aussi la Chaussada et empruntait l'actuelle D 18. D'est en ouest il y avait la voie de Chassenon à la Terne par Chasseneuil, qui se prolongeait peut-être vers Aulnay[Note 4]. Sur la commune c'était l'actuelle D 739[32],[3],[33].

On sait que Mansle a été une cité gallo-romaine. Au Plantier de la Bosse, lors de la construction du stade du collège, on a retrouvé un fanum correspondant à un sanctuaire ainsi que des traces d'autres constructions de cette époque. La Fontaine de la Doux pourrait correspondre au sanctuaire des eaux. Le pont sur la Charente correspondant à la Chaussade pourrait être d'origine antique[31].

Dans la dernière moitié du XIe siècle, Mansle était la propriété de deux frères, Audouin Ostent et Aizon, sous la suzeraineté du comte d'Angoulême, Foulque Taillefer. Audouin, ayant été fait prisonnier au château de Couhé, en Poitou, fut dans l'obligation, afin de payer sa rançon, de céder sa moitié de la terre de Mansle au chapitre de la cathédrale d'Angoulême. Le comte d'Angoulême ayant donné son consentement à cette cession, le domaine épiscopal s'agrandit par la suite de nombreuses donations, principalement du côté de Puyréaux et de la Boixe, comme Maine-de-Boixe.

C'est au XIe siècle que les chanoines d'Angoulême ont édifié l'église, dont il reste quelques parties dans l'église actuelle.

Entre 1120 et 1140, Vulgrin II Taillefer s'empare de la ville qui s'était rebellée contre son autorité et la refait fortifier afin de s'en servir comme base d'opération contre la seigneurie de La Rochefoucauld.

Au Moyen Âge, Mansle semble avoir été une dépendance de Montignac, aussi les seigneurs de Montignac se croyaient-ils toujours y avoir certains droits. En 1502, la dame de Montignac contesta au chapitre le droit de châtellenie. Les chanoines ayant fait construire leur maison « avec créneaux et mâchicoulis » sans son autorisation et ayant installé un sénéchal, elle s'en plaignit et une transaction de 1536 donna raison aux chanoines, à condition que les exécutions de criminels aient lieu à Montignac. La juridiction de Mansle s'étendait sur les paroisses de Mansle, Puyréaux et Nanclars en partie.

Cette même transaction de 1536 statua aussi sur le pont de Mansle, dont l'entretien revenait aux chanoines, et la perception du péage aux seigneurs de Montignac, mais seulement les jours de marché.

Ces foires étaient au nombre de quatre par an : le , le 1er juillet, le et le . Elles avaient été concédées au chapitre en octobre 1493, par lettres patentes du roi Charles VIII. Elles furent l'objet d'un long procès qui dura 20 ans, car le baron de La Rochefoucauld s'était opposé à la création de ces foires, car elles portaient préjudice à celles de ces domaines, comme Tusson et Verteuil; de plus il exigeait les péages, car Mansle était dans la châtellenie de Montignac dont il était le suzerain. Un arrêt du Parlement de Bordeaux lui donna finalement tort en 1513[34].

L'archéologie aérienne permet de voir le tracé de l'ancienne motte d'un diamètre d'environ 130 m dans celui des rues existantes[35],[36].

Sous l'Ancien Régime, le château de la seigneurie de Mansle, qui avait été l'objet de procès, était mis en fermage. Après la Révolution, il passa à la commune, avec les halles et le champ de foire. Il fut démoli en 1889 pour construire la mairie[37].

C'est à l'emplacement d'un ancien moulin à blé dont l'origine remonterait à 1048 qu'un moulin à blé reconstruit au début du XIXe siècle a été transformé ensuite en minoterie qui a arrêté son activité dans les années 1970[38].

Pendant la première moitié du XXe siècle, la commune était desservie par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique des Chemins de fer économiques des Charentes allant de Saint-Angeau à Segonzac, et qui passait par Luxé, Rouillac et Jarnac.

Une usine hydro-électrique sur la Charente fournissait l'éclairage de la ville.

Des foires importantes se tenaient le 25 de chaque mois[34].

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, la ville était tenue par les forces allemandes en tant que point stratégique (pont sur la Charente).

À la suite de l'arrêté préfectoral du [39] portant création de la commune nouvelle de Mansle-les-Fontaines, Mansle devient une commune déléguée au .

Logis de Goué

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Sur la rive droite de la Charente s'élève le logis de Goué (alors orthographié Gouex), dont il existe encore deux tours datant de la Renaissance, reliées par un long corps de logis d'est en ouest. Son premier seigneur connu est Pierre de Goèze (1290-1326)[37],[Note 5]. Au XVe siècle, la perturbation apportée à l'ordre social à la suite de la guerre de Cent Ans fit qu'il y eut une enquête pour décider à quelle paroisse appartenait ce logis.

Vers la fin du XVe siècle, le logis de Gouex était la propriété des La Rochefoucauld d'Aunac. Puis il passa à la famille de Saint-Gelais, qui le posséda aux XVIe et XVIIe siècles[34]. Le propriétaire actuel est le petit-fils de l'amiral Lugol, contrôleur général de la Marine en 1955 (décédé en 1976), qui possédait des remarquables collections d'objets anciens dont des poteries[40].

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
01.02.1958 01.03.1959 Delphin TURPAULT    
01.03.1959 01.03.1965 Gaston TERNET    
01.03.1965 01.03.1983 Georges BORDAS    
1983 2014 Michel Harmand UDF puis UMP Conseiller général
2014 décembre 2022 Christian Croizard
Réélu pour le mandat 2020-2026 [41]
DVD Ancien directeur du centre de formation de
Chasseneuil-sur-Bonnieure
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale

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Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[42].

Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[44].

En 2020, la commune comptait 1 681 habitants[Note 6], en évolution de +2,56 % par rapport à 2014 (Charente : −0,78 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
1 2501 2311 2541 6261 7851 8571 9681 9191 860
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 8991 9001 8301 8231 8251 7211 6111 5371 585
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 6091 5871 4631 4091 4241 3271 2871 2711 324
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020
1 4131 5951 4861 6011 5971 5271 5881 6581 681
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[45] puis Insee à partir de 2006[46].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 38 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 769 hommes pour 907 femmes, soit un taux de 54,12 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,59 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
2,2 
90 ou +
5,4 
12,5 
75-89 ans
19,5 
17,5 
60-74 ans
17,9 
17,3 
45-59 ans
16,1 
15,3 
30-44 ans
14,1 
17,1 
15-29 ans
12,4 
18,0 
0-14 ans
14,4 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2021 en pourcentage[48]
HommesClasse d’âgeFemmes
90 ou +
2,7 
9,2 
75-89 ans
12 
20,6 
60-74 ans
21,3 
20,7 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16 
15,6 
15-29 ans
13,4 
16,1 
0-14 ans
14,3 

Équipements, services et vie locale

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Enseignement

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Le collège Alfred-Renoleau regroupe 300 à 350 élèves de la 6e à la 3e répartis dans 13 classes[49].

Mansle possède une école primaire Jean-de-La-Fontaine comprenant six classes élémentaire et cinq classes maternelle[50].

Culture et sports

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Mansle accueille l'un des plus grands stages internationaux de danse, et ce depuis 1988. Chaque été, entre 400 et 500 danseurs (professionnels ou amateurs) viennent de toute l'Europe pour y rencontrer des professeurs de renom (en exemple : titulaire à l'Opéra de Paris).

Lieux et monuments

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Patrimoine religieux

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Église de Mansle.

L’église paroissiale Saint-Léger date des XIIe siècle, XVe et XVIe siècles. Son portail date du XVe siècle.

Elle renferme un tableau, une peinture à l’huile sur toile du XVIIe siècle, la Résurrection de la fille de Jaïre, objet classé monument historique le [51].

Le retable en bois taillé et peint datant du XVIIIe siècle est inscrit depuis 1976[52].

Patrimoine civil

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Une étude par photographies aériennes montre un sanctuaire païen à Goué[53] et de nombreuses marques de bâtiments d'origine encore actuellement indéterminée[54].

La mairie a été construite à l'emplacement de l'ancien château dont il reste une porte de style Renaissance.

Le château de Goué date initialement du XVe siècle[réf. nécessaire]. Le corps de logis a été remanié entre le XVIe et XVIIIe siècles[37].

Le pont de Mansle et le lavoir sous ce pont forment un très intéressant ensemble de patrimoine bâti.

Patrimoine environnemental

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L’ensemble du lit majeur de la Charente fait partie du site Natura 2000 de la Charente amont.

Parcs et jardins

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  • Parc floral Jean-Pierre-Lanson : arboretum et collection de fuchsias (400 variétés, hybrides et botaniques) installés dans une ancienne carrière de sable sur le site des Fosses-Rouges.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason Blasonnement :
De sable à deux clés d'argent posées en sautoir.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[27].
  3. A.Dauzat met avec cette même étymologie la commune de Manthes (Drôme).
  4. La Table de Peutinger semble faire passer la voie de Saintes à Limoges par Aulnay.
  5. Prononcé Gouèz, d'où l'orthographe Gouex.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Mansle » sur Géoportail (consulté le 21 juin 2022).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Les gentilés de Charente », sur habitants.fr, (consulté le ).
  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  3. a b c d e et f « Mansle, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées.
  4. « Mansle, carte géologique interactive » sur Géoportail.
  5. Hanztpergue et al. 1984.
  6. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le ).
  7. « Fiche communale de Mansle », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Poitou-Charente-Limousin (consulté le ).
  8. Sandre, « la Charente »
  9. « SAGE Charente », sur gesteau.fr (consulté le ).
  10. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Cognac, Charente(16), 30m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le ).
  12. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 de Mansle », sur insee.fr (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Mansle », sur Géorisques (consulté le ).
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Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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