Montestruc-sur-Gers
Montestruc-sur-Gers | |||||
La mairie en 2018 | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Gers | ||||
Arrondissement | Condom | ||||
Intercommunalité | CC de la Lomagne gersoise | ||||
Maire Mandat |
Gisèle Gimat 2022-2026 |
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Code postal | 32390 | ||||
Code commune | 32286 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
700 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 43 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 47′ 37″ nord, 0° 37′ 47″ est | ||||
Altitude | 102 m Min. 91 m Max. 180 m |
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Superficie | 16,31 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Auch (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Fleurance-Lomagne | ||||
Législatives | 2e circonscription du Gers | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Gers
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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Montestruc-sur-Gers est une commune française située dans le centre du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays de Gaure, un territoire au cœur de la Gascogne caractérisé par ses champs céréaliers et d'oléagineux, entrecoupés de maigres bois et prairies.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Gers, l'Aulouste, l'Ousse et par divers autres petits cours d'eau.
Montestruc-sur-Gers est une commune rurale qui compte 700 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Montestrucois.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Commune de Gascogne située en Lomagne, Montestruc a été érigé sur le flanc sud d'une colline dominant le Gers et l'Ousse qui traverse aussi la commune.
La Nationale 21 traverse la commune.
-
Montestruc et la N 21 qui la traverse.
-
Sortie nord de Montestruc sur la N21.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Les communes limitrophes sont Fleurance, Gavarret-sur-Aulouste, Lalanne, Préchac, Puységur et Sainte-Christie.
Hydrographie
[modifier | modifier le code]La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Gers, l'Aulouste, l'Ousse, un bras du Gers, un bras du Gers, la Boulude, le Merdan et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 21 km de longueur totale[3],[Carte 1].
Le Gers, d'une longueur totale de 175,4 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Layrac, après avoir traversé 47 communes[4].
L'Aulouste, d'une longueur totale de 20,6 km, prend sa source dans la commune de Montaut-les-Créneaux et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans le Gers à Garravet, après avoir traversé 7 communes[5].
L'Ousse, d'une longueur totale de 10,6 km, prend sa source dans la commune de Puységur et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans le Gers à Lalanne, après avoir traversé 6 communes[6].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 753 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Auch à 17 km à vol d'oiseau[9], est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 695,8 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Milieux naturels et biodiversité
[modifier | modifier le code]Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Montestruc-sur-Gers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 3],[I 4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (98,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (48,2 %), zones agricoles hétérogènes (30,4 %), cultures permanentes (9,8 %), prairies (8,2 %), zones urbanisées (1,9 %), forêts (1,4 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Habitat et logement
[modifier | modifier le code]En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 375, alors qu'il était de 379 en 2013 et de 342 en 2008[I 5].
Parmi ces logements, 86,7 % étaient des résidences principales, 2,4 % des résidences secondaires et 10,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 89,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 10,5 % des appartements[I 5].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Montestruc-sur-Gers en 2018 en comparaison avec celle du Gers et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,4 %) inférieure à celle du département (9,6 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 70,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (65,9 % en 2013), contre 68,9 % pour le Gers et 57,5 % pour la France entière[I 6].
Typologie | Montestruc-sur-Gers[I 5] | Gers[I 7] | France entière[I 8] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 86,7 | 79,9 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 2,4 | 9,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 10,9 | 10,6 | 8,2 |
Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Le territoire de la commune de Montestruc-sur-Gers est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'une digue[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Risques naturels
[modifier | modifier le code]Montestruc-sur-Gers se situe en zone de sismicité 1 (sismicité très faible)[19].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Gers, l'Aulouste et l'Ousse. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[20]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2002, 2009 et 2018[21],[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 344 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 344 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1993, 1998, 2003, 2016 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[17].
Risques technologiques
[modifier | modifier le code]Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[24].
Des digues sont présentes sur le territoire communal[Note 2]. En cas de destruction partielle ou totale de l'une d'entre elles soit par surverse, soit par effet de renard, soit par affouillement de sa base, soit par rupture d'ensemble progressive ou brutale, des dégâts importants peuvent être occasionnés aux habitations et personnes situées sur le parcours de l'onde de submersion. Le risque est en principe pris en compte dans les documents d'urbanisme. Il n'existe par contre pas de système d'alerte en cas de rupture de digue[25].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Montestruc voudrait dire soit « mont aigüe ou pointu », soit en dérivant de monté astruco, « mont étoilé »[réf. nécessaire].
La localité est dénommée Montastruc en gascon.
Histoire
[modifier | modifier le code]Le bourg a été très éprouvé par les inondations de l'été 1977. Dorénavant, le village se développe sur le sommet du plateau sur le site de l'ancienne citadelle, hors d'atteinte des crues du Gers. De ce fait, Montestruc est un village escarpé, avec plusieurs escaliers de communications, à l'exemple des pousterles de la Préfecture du département Auch.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs
[modifier | modifier le code]La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Condom du département du Gers.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Fleurance [26]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
[modifier | modifier le code]Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Fleurance-Lomagne
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription du Gers.
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]Montestruc-sur-Gers est membre de la communauté de communes de la Lomagne gersoise, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1998 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Équipements et services publics
[modifier | modifier le code]-
Cabinet d'infirmières et village.
-
La salle des fêtes.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[34].
En 2021, la commune comptait 700 habitants[Note 3], en évolution de −1,96 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Sports et loisirs
[modifier | modifier le code]Équipe de rugby à XV évolue en championnat de France 3e série de rugby à XV.
Économie
[modifier | modifier le code]Revenus
[modifier | modifier le code]En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 318 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 697 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 170 €[I 9] (20 820 € dans le département[I 10]).
Emploi
[modifier | modifier le code]2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 11] | 5,5 % | 8,8 % | 11 % |
Département[I 12] | 6,1 % | 7,5 % | 8,2 % |
France entière[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 398 personnes, parmi lesquelles on compte 80,4 % d'actifs (69,4 % ayant un emploi et 11 % de chômeurs) et 19,6 % d'inactifs[Note 5],[I 11]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 14]. Elle compte 162 emplois en 2018, contre 166 en 2013 et 180 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 278, soit un indicateur de concentration d'emploi de 58,2 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,3 %[I 15].
Sur ces 278 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 76 travaillent dans la commune, soit 27 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 92,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 1,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
Activités hors agriculture
[modifier | modifier le code]Secteurs d'activités
[modifier | modifier le code]51 établissements[Note 6] sont implantés à Montestruc-sur-Gers au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 7],[I 18].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 51 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
5 | 9,8 % | (12,3 %) |
Construction | 12 | 23,5 % | (14,6 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
19 | 37,3 % | (27,7 %) |
Information et communication | 1 | 2 % | (1,8 %) |
Activités immobilières | 3 | 5,9 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
2 | 3,9 % | (14,4 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale |
9 | 17,6 % | (12,3 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 37,3 % du nombre total d'établissements de la commune (19 sur les 51 entreprises implantées à Montestruc-sur-Gers), contre 27,7 % au niveau départemental[I 19].
Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[36] :
- MNC Altona, commerce de gros (commerce interentreprises) non spécialisé (15 089 k€)
- Commercial Ops, autres commerces de détail spécialisés divers (2 887 k€)
- SARL Christian Lacroix, travaux d'installation d'eau et de gaz en tous locaux (1 202 k€)
- SAS Du Chapelet, production d'électricité (36 k€)
Agriculture
[modifier | modifier le code]La commune est dans le « Haut-Armagnac », une petite région agricole occupant le centre du département du Gers[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 34 | 25 | 22 | 26 |
SAU[Note 9] (ha) | 1 150 | 1 032 | 895 | 1 141 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 34 lors du recensement agricole de 1988[Note 10] à 25 en 2000 puis à 22 en 2010[39] et enfin à 26 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 24 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[40],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 150 ha en 1988 à 1 141 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 34 à 44 ha[39].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- L'église Saint-Caprais a été édifiée au XIXe siècle dans le style néo-gothique. Seule la base du clocher est ancienne.
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Vue d'ensemble depuis les hauteurs de Montestruc.
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Le clocher.
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Le portail et la façade occidentale.
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Vue latérale, avec au premier plan une statue fleurie.
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Le chevet.
A Montestruc, on peut voir des bordes (du gascon : borda (prononcer bordo), qui vient du mot germanique boärd (planche) qui a donné l'anglais board et désigne les fermes et leurs granges recouvertes à l'origine d'un bardage de bois dans le Gers). Elles correspondent à une tradition française de l'exploitation des terres par un métayer appelé "bordier". Le métayer et sa famille louent une terre, son cheptel et ses outils avec en échange le partage des récoltes et des produits de l'élevage avec le propriétaire. La borde s'inscrit dans un plan très simple : au centre l'habitation précédée d'un petit hangar ou emban, une travée orientale pour l'établi et une travée occidentale pour la grange ou le chai plus ou moins vaste selon l'importance du vignoble. La famille vivait dans une pièce unique, la seule pourvue d'une cheminée servant pour la cuisine et abritant un four à pain.
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Grand escalier.
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Large escalier.
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Escalier situé Impasse de la Tour.
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Aperçu du château.
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Le monument aux morts situé au sein du cimetière.
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Statue de la Vierge Marie.
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Rue de la Tour avec de belles maisons.
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Rue de la Tour avec une maison à colombages et à encorbellement.
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Rue Saint-Caprais.
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Maison à colombages.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique
[modifier | modifier le code]Blason | D'azur à un mont de trois coupeaux mouvant de la pointe et surmonté d'un soleil, le tout d'or[41]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol. II : Arrondissement de Condom, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 469 p. (ISBN 2-9505900-7-1, BNF 39919209)
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- « Dossier complet : Commune de Montestruc-sur-Gers (32286) », Recensement général de la population de 2019/2020, INSEE, (consulté le ).
- « Montestruc-sur-Gers » sur Géoportail.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Les digues de protection intéressant la sécurité publique sont des ouvrages répondant à au moins un des critères suivants : des pertes en vies humaines déjà survenues dans le passé à la suite de leur rupture, la présence d‘une zone habitée à moins de 100 m de la digue ou dans les espaces d’écoulement préférentiel de ses déversoirs, une hauteur d’eau supérieure à 1 m prévue par l’atlas des zones inondables ou tout autre document hydraulique validé dans les zones habitées, une vitesse de courant supérieure à 1 m/s prévue par l’atlas des zones inondables ou tout autre document hydraulique validé dans les zones habitées.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
- Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[38].
- Cartes
- « Réseau hydrographique de Montestruc-sur-Gers » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]Site de l'Insee
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Montestruc-sur-Gers ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Auch », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Montestruc-sur-Gers - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Montestruc-sur-Gers - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Gers - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Montestruc-sur-Gers » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Montestruc-sur-Gers » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Montestruc-sur-Gers » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Montestruc-sur-Gers » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).
Autres sources
[modifier | modifier le code]- Carte IGN sous Géoportail
- « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Montestruc-sur-Gers », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
- Sandre, « le Gers »
- Sandre, « l'Aulouste »
- Sandre, « l'Ousse »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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